Sous un soleil comme il en est connue à Kumo Gakure no sato, ninja médical et médecin s'adonnèrent à ce qu'ils faisaient de mieux. Dans ce grand hôpital blanc, ils couraient dans tous les sens. Il y avait beaucoup de blesser et de corps inertes ces derniers temps. Les résultats d'une guerre contre l'empire du shukai. Résultats sombrement tristes... Dans la chambre 072 dans le bloc réservé à la réanimation et aux soins intensifs un homme allongé sur un grand lit aux draps couleurs nacres. Ses longs cheveux noirs détachés un masque à oxygène sur le museau la bête était dans un piteux état. D'ailleurs il avait une multitude de perfusions branchées sur les membres du corps. Des machines aux indications indescriptibles devaient certainement indiquer l'état de sa santé. Lui était inconscient comme lors de son arrivé. Ne profitant pas du paysage que l'on pouvait percevoir à travers la vitre de la fenêtre ni, de cette légère brise qui se faufilait avec légèreté dans la pièce.


Précédemment on l'avait amené en état d'urgence sur un brancard les bras ballants crachant quelques découlé ensanglantées, la troupe de ninja qui l'avait déposé était toute perplexe et anxieuse à croire qu'ils n'y croyaient plus, donc lui aussi comme tous ces autres venait de Mizu et visiblement il venait de subir un sale quart d'heure. Le supérieur de l’hôpital me dépêcha de faire son diagnostic d'étudier son cas, car oui il n'était pas encore mort mais de la à dire qu'il était tiré d'affaire, il y avait un vaste faussé. Que j'espérais comblée. J’accourus donc enfiler ma tenue, cette bouse blanche qui étouffe mon décolleté, saisit se chouchou blanc pour attaché ma chevelure rousse en chignon. Redresse mes lunettes ronde à l'aide de mon index. J'en profite pour saisir tous formulaire, et mon stilot fétiche celui que l'on m'avait offert lors de mon officialisation en tant que Médecin de Kumo Gakure. Et me hâta faire ce diagnostic tant attendu. Je tacha de demander à une subordonnée de chercher tout renseignement quant à l'identité de cet homme.


Alors que moi commençais à l’ausculter. Il avait quelques contusions due à d’innombrables piqûres. Ayant une certaine phobie des insectes en tout genre je ne pouvais imaginer ce qu'il avait vécu. Il fallait impérativement drainer le poison et penser ses plaies. Aussi le mettre sous assistance respiratoire car ses poumons étaient obstrués, à cause de la congestion faite par les effets du venin qui avait été injecté dans ses veines. Le temps pressait. J'envoyais directement une équipe de ninja médicale, vus que je n'étais pas ninja et incapable de manier le chakra je ne pouvait pas faire grand chose sur ce coup-ci. Pendant ce temps là, celle à qui j'avais chargée de trouver l'identité de cet homme revint avec des infos importante. Elle avait accomplie sa tâche avec brio car son groupe sanguin. O plus, le même que le mien, c'était un genin, un samouraï originaire de Yumiya une autre coïncidence mon grand père est forgeron à Tetsu no Kuni.

Hélas il n'avait plus de famille, plus personne pour lui dire bienvenue lorsqu'il rentrerai chez lui ? Avait-il un chez lui ? Des questions idiotes mes pertinentes dans notre métier souvent le cas psychologique des patients déterminait le cas physique. C'est alors que je compris que son sourire inconscient qui avait eu le don de faire rougir mes tâches de rousseurs disposées sur mon nez. Était peut être due a la paix antérieur qu'il devait avoir trouvé dans cet état proche de la mort. Et bien tant pis pour cette petit joie monsieur le samouraï mais. Tant que je serai de ce monde et médecin dans cette hospice je ne vous laisserai pas partir dans l'autre monde. La maintenant à l'heure ou je vous parle il était midi, j'étais après un dure labeur entrain de déjeuner dans le petit parc proche de l’hôpital pensant à cet homme seul et triste. Shinsuke, un jolie prénom. Je ne pouvais le laisser partir par le serment d’Hippocrate que j'ai signé lors de mon entrée dans le métier.

Je ne pouvais c'est aussi la promesse que j'ai jadis formulée. Ne pas laisser ces satanés guerres détruire la vie des personnes que je rencontrerai. Oui ces rudes combats ont fais bien trop de mal et causés bien trop de peines dans le monde. Sans ces atrocités mes parents serait toujours de ce monde enfin je m’égare. Et puis zut c'est déjà l'heure je vais m'en allez voir l'état de cet homme. Après tout il est mon patient du jour. Montant l'escalier en colimaçon j’arrivai face à cette grande porte ou 072 était inscrit en lettre marbré. J'avais présentement ouvert le fenêtre. Je déposa une pomme rouge épluchée et soigneusement coupées par mes soins en quart dans une assiette que je mis sur la table de chevet à coté de son lit peut être serait-il moins morose lorsqu'il verrait cette petite attention. Qui sait ? Bien ayant d'autre travaux aujourd'hui je quittait la pièce refermant la porte derrière moi.  A bientôt Samouraï-san.

C'était une grande tour, faite de pierres grises certaine d'entre elles gardaient quelques stigmates dues à l'érosion. Les cicatrices du temps, elle était comme un grand guerrier que les âges n'arrivaient à faire tomber. Dans cette grande tour se trouvait un escalier en colimaçon, il était aussi fait de pierre superposées de couleurs plus claires. Des flambeaux en guise de lumière suivaient la décadence des marches. De cette escalier ce découlait un étage. Humide et terne. Celui-ci donnait sur un long corridor, peu éclairé, glauque et nauséabond. Au bout de ce corridor, dans un cul de sac se présentait une porte, immense est rouillée de part et d'autre. Derrière la parois métallique se trouvait une pièce. Sans lumière ou vivait l'obscurité la plus terrifiante. Dans cette pièce nue est accroupis se tenait un homme. Il semblait ne pas entendre, ni voir il avait l'air tel un nourrisson de venir au monde. Sous sa forme adulte il était la main sur la tête et tête sur les genoux. Sa longue chevelure noir descendait le long de son dos. Pourquoi ? Gémissait-il. Comment ? Se posait-il comme question.


Assis ici depuis plus d'une journée, il était seul et isolé. Ne pouvant agir ni bouger, il était prisonnier. Des ombres grandes et menaçantes dansaient sous ses yeux. Mais il ne pouvait que les sentir. Quand venue l'heure des coups de fouet, le châtiment lui portait au dos des marques rouges flamboyante comme la braise. Il hurlait mais rien ne pouvait s'échapper de ses cordes vocal, avaient-elles été coupées ? Après plusieurs jours à endurer cette tortures macabre l'homme tomba inconscient. Face contre ces dalles noirs. La douleur qui était immense, synonyme de faiblesse qui quittait son corps. Car jamais plus oui, jamais plus il ne perdrait. Ouvrant avec tant bien que mal les paupière sur un lit blanc sa respiration saccadée se diffusant à travers un masque. Le flouté qui gainait sa vision son regard semblait perdue. Visiblement il était hospitalisé et dans un sale état. Essayant de bouger les doigts, il tremblait aux moindres efforts fournis.



* Cela fait combien de temps que je séjourne ici. Où est cet homme Van, ses insectes, je dois l'arrêter. Par tout les moyens... Attend non que dis-je?Si je suis ici seul sans les autres et que je n'ai plus mon masque c'est peut être parce que j'ai perdu... Koémi est-elle saine et sauve ? J'ai du mal à bougé sans doute le résultats du venin de ses bêtes. Que faire ? Pas grand chose visiblement je n'ai juste le choix d'attendre inévitablement que mon corps réponde à la volonté de mes neurones.... n'empêche il était fort, très fort. Et bien le goût amer de la défaite est si délicat. Je suis incapable de mener à bien mes actions en ce moment... Peut être qu'il me manque quelque chose ? Je ne suis pas digne d'être appelé un samouraï encore moins d'être considéré comme un humain... J'aurai du mourir sur ce champ de bataille. La république ? Un doux rêve éphémère... Cette sensation abjecte qu'est l'échec... Je ne veux plus la connaître ah si seulement on m'avait laisser trépasser... Des pommes ? Qui a bien put laisser cette chose ici ? C'est inutile je suis incapable de les mangers. *


Se morfondant, à moitié inconscient le samouraï réalise le chemin qu'il lui reste à parcourir. Il était immense, lui un misérable insecte s’apprêtant à changer pour ne plus à devoir vivre ce genre d’événement. Il arrivait après une bonne heure à cligner des yeux. Il percevait peut à peut le décors qui l'entourait ces grands murs blanc et cette fenêtre entrouverte. La brise agréable le fit sourire. Un seul coté de sa bouche se leva une paralysie facial certainement due au poison ou à l'anesthésiant que l'on lui avait administrer. Quand il aperçu le cerisier en fleur qui s'étendait au dehors du jardin. Dont une pétale passa entre les mailles du filet se faufilant jusqu'à lui, pour finir sa course et se posée sur son bras droit. Était-ce un signe du ciel signifiant le renouveau qu'il allait connaître ? Ou bien la clémence offerte par les plus puissants à un incapable ? On toqua trois fois à la porte et une personne dont il avait du mal à voir la silhouette entra dans la pièce...

Poussant la porte d'entrée, elle prit place dans la pièce, venant observer dans un premier temps si tout était conforme dans la chambre ou résidait le patient elle prit ensuite une chaise afin de s’asseoir auprès de celui-ci. Elle soupira un long moment et repris la petite assiette ou était disposé les quartiers de pommes qui avec le temps avait finis par avoir des tâches rousses à cause de la chaleur dans un premier temps et aussi à la concentration de sucres qu'ils contenaient. S'essuyant le front à l'aide d'un petit mouchoir de soie bleu émeraude qu'elle replia soigneusement pour le glisser dans la poche cousue sur le buste de sa blouse blanche. Elle regardait avec une certaine affection son patient. Il n'était pas étranger de voir un médecin s'attacher à un patient. Et ici c'est vraisemblablement le cas. Mais elle sursauta en voyant que l'homme qui était plongé dans l’inconscience jusqu'à présent était finalement réveillé.


- Kyaaaaa !


C'est ce qui échappa de sa bouche un onomatopée qui exprimait sa stupeur et la surprise la parcourant au moment même de sa découverte. Lui regardait sans un bruit cette femme. Il n'arrivait toujours pas à bouger le moindre doigt et avait les yeux légèrement entrouvert il distinguait tant bien que mal cette femme au lunette, chignon et tâche de rousseur. Le son de sa voix légèrement cassé mais douce à la fois lui rappelait une personne qu'il connaissait si bien. Il tenta de placer un mot mais déglutit une première fois, l'effort le fis se sentir tout frivole. Qu'il patienta une bonne cinquantaine de seconde avant de pouvoir retenter l'expérience. Il pris une bouffé d'air conséquente au travail physique qu'il allait effectuer. Et pris à son tour la parole cependant c'est une chose inaudible semblable à un grognement qui sortit la première fois. Comprenant qu'il souhaitait s'adresser à elle la jeune médecin l'aida à communiquer. Elle lui tendis une pancarte et un stylo celui qui était si important pour elle. Le convalescent écrivit alors :


- Maman ?



Lorsqu'il vue qu'elle riait aux éclats il comprit qu'il avait fait erreur sur la personne. * Son rire était étrange *. Pensa-t-il. * Inexplicablement c'est comme si elle était insouciante des drames que la vie pouvait commettre, pourtant dans le milieu où elle officie... * La jeune femme qui estompa son rire regardait le samouraï d'un air amusé. Il était étrange et drôle. Lui était quelque peut gêné par la tournure des événements. Tournant le visage de l'autre coté pour ne pas avoir à affronter le regard de la nouvelle entrante. Elle un tantinet amusé redressa ses lunettes et pris une nouvelle fois la parole :


- Suis-je si vielle à ce point ? Nous avons monsieur le samouraï le même âge. Ce n'est pas très flatteur. * Encore un qui sait parler aux dames...* Pensa-t-elle en même temps. Bienvenue à Kumo. Monsieur le Samouraï.


Lorsqu'elle retourna à son travail Shinsuke semblait tout de même ravie de cette petite visite inopportune. Elle revint les semaines suivantes, lui pouvait parler et même se mouvoir légèrement des signes de progrès sur son état physique encourageant. Lorsqu'il était hospitalisé pour la deuxième semaine. Elle entra dans sa chambre alors qu'on lui avait tout juste changé ses bandages. Qui lui recouvrait le corps. Celui-ci était presque cicatrisé de toute part. Et les effets du venins commencèrent par s'estomper dans la plus part des zones de son corps meurtris. Ils échangèrent comme à leurs habitude quelques mots.

- Ah vous êtes là encore une fois ? Pourrai-je un jours être tranquille ? Dit-il.

- Pardon ?! Monsieur souhaite être esseulé afin de pouvoir se morfondre ? Il me semble que j'ai mal entendue. Rajouta-t-elle.


Comme il pouvait être constaté ils étaient comme chien et chat mais par la force de certaine chose que nous ne pouvons pas estimé chaque jours ils attendaient là visite de l'un et l'autre...

Aujourd'hui était une journée paisible, le vent était léger, le soleil propageait de ses rayons UV une douceur bien agréable pour n'importe quelle personne. Les fleurs de cerisiers recouvrait les allées du parc qui se trouvait juste au dessous de l'hôpital du village. De nombreux patients y prenaient l'air. Il y faisait bon vivre et le paysage était des plus chatoyant. En cette saison des amours, les nouveaux bourgeons que le destin liait n tardèrent pas à s'épanouir. Dans la chambre 072 de ce même hôpital le samouraï continuait sa période de convalescence. Il arrivait parfaitement à bouger ses bras mais avait cependant toujours du mal avec le bas de son corps. A chaque pas qu'il tentait ses jambe tremblaient et s'en suivait généralement des grosses chutes, il s'ouvrit d’ailleurs le haut du crane en essayant de se déplacer jusqu'à la salle d'eau. Un souvenir douloureux pour lui. La médecin en charge de son cas, celle qui le suivait depuis sa mise en hôpital passait régulièrement. Ils n'échangèrent parfois pas un mots.



Le midi de cette journée lorsque le soleil culminait en plein ciel, il décida de sortir. Une infirmière l'aida à se mettre sur un fauteuil roulant. On le poussa alors jusqu'au dehors. La luminescence de l'astre l'éblouit, plissant des yeux essayant de se protégé de son bras gauche qui au dessous de son kimono vert émeraude et aux bordures blanches, cachait une multitude de bandage. C'était la première fois depuis Mizu qu'il voyait le jour. Un sentiment de liberté le gagna fortement, souriant à la simple idée de pouvoir enfin respirer l'air pure. On vient à lui de part son dos, il le sentit avec beaucoup de difficulté. Quand une voie familière à son écoute se fit entendre :


- Monsieur le samouraï, si grincheux... Vous êtes de sortie aujourd'hui ?


C'était elle, cette médecin trop enthousiaste, qui chaque jours venait épluché une pomme alors que Shinsuke ne supportait pas l'idée de manger ce fruit. Oui parfois il pensait qu'il serait bien mieux avec une bouteille de saké. CE délicieux alcool dont il raffolait, lui manquait tant... Il riait d'un air quasi narquois avant de répondre :


- La mégère est dans le parc. Que me vaut votre venue ? Alors que pour une fois j’espérais pouvoir bénéficier d'un moment de paix.


Soupirant il fit pivoter le fauteuil sans demander l'aide de celle qui le poussait jusqu'à présent et dit et regarda amusé cette jeune femme qui avait d'après ses dires le même âge que lui. Encore avec cette blouse blanche et ce chignon. Ses taches de rousseurs sur le nez accompagnant ses lunettes. Après une légère discussion elle changea de poste avec l'infirmière, comme elle avait finie sa journée elle souhaitait passé du temps avec son patient. N'en déplaise à celui-ci. Elle poussa donc à son tour le fauteuil ou il était assis. Courant riant elle l’emmena dans un petit jardin, où des plantes de divers races étaient plantées. Un petit ruisseau où nageaient des carpes Koïs.

- C'est mon endroit secret, je vais ici lorsque j'ai envie d'être seule pour me ressourcer.

- Ai-je l'air à avoir envie de confier ou de me ressourcer ?

- Non je ne le prétend pas, au contraire mais vous savez monsieur le samouraï, la guerre fait plus de mal psychologiquement que Physiquement.

- Je le sais bien.

- Parlez moi de vous à part donner des coups de sabres avez vous une passion ou d'autre passe temps ?

- La poésie et l'écriture madame.

- Ah oui ?!

- Oui...


Quelques jours plus tard, après une série de soins surchargés en chakra, Shinsuke pouvait enfin se déplacer à son aise. Un bon matin alors qu'elle passait pour contrôler l'état du jeune bretteur au service de Kumo mais aux idées révolutionnaires. Elle le vit assis, vêtue de sa tenue traditionnelle, ses cheveux attachés en queue de cheval et les bandes qui recouvraient sa peaux, disposé sur le lit. Celui-ci était fait au carré. Et le samouraï s'apprêtait à quitter les lieux. Elle le fit remplir un formulaire afin qu'il puisse s'en aller. Retourner à ses activités de guerrier. Elle lui dit au revoir, il salua de la tête lui demandant son prénom par simple courtoisie. Enfin c'était ce qu'il prétendait. Il retourna donc dans son petit appartement.


* Fuuka, est bien. Sa compagnie va me manquer, même si je n'ai pas spécialement l'envie de le reconnaître. J'ai besoin de dormir. Demain sera un jour nouveau, je vais certainement devoir rencontrer le Raikage. Au fond de moi, oui je le ressens cette envie de devenir plus fort. Il est grand temps que j'assume mon statut. Il est grand temps que le vent se lève sur le monde shinobi. *



Fin.