Toujours la même tenue, toujours les mêmes mimiques ou défaut, j’ai l’impression que je commence à stagner et je ne le supporte pas. Tout cela est mis dans une seule chose qui pour moi et la clef de cette stabilité. Une stabilité qui est un fardeau insoutenable. Je me dois de grandir, de changer. Prendre des reines pour la suite de mes idées, suivre une passion mais surtout une utopie qui est tout pour moi. Un rêve de jeunesse mais aussi un idéalisme, un projet dont le bout dépasse le ciel lui-même. Je ne peux imaginer réussir un jour atteindre mes objectifs, mais s’en est là le but, atteindre l’irréalisable, mais pour y arriver je dois forcer mes propres natures à changer pour arrêter cette stabilité dont la plupart des personnes s’arrêtent et ne tentent même pas de le franchir.

De là aboutie une chose dont une mauvaise blague au départ fut un objectif à réussir à passer. Ma timidité, voilà le plus grand de mes défauts, celui dont le registre des gènes dans mes missions ou dans une quelconque situation de la vie courant me pose un souci que ce soit éthique ou utilitaire. Des enfants de l’orphelinat dont je croise souvent pour leur offrir une ou deux choses avait collé une dizaine d’affiches collée sur plusieurs murs. Le problème étendu fait que ma vue est différente des autres, je ne peux voir cette caractéristique et que c’est seulement quand ma mère m’en a parlé que j’ai sue. Ma mère trouve que c’est une bonne idée mais fut plutôt inquiète de comment je vais le prendre si cela se passe mal. Vu que je ne suis pas l’acteur de cette chose ma réaction première fut de demander à ma mère d’enlever les fiches, ce qui fut faire rapidement. Vous ne savez pas l’efficacité dont ma mère peut faire preuve quand il s’agit de son fils

Cependant peu de temps après, je ressue une lettre. Une feuille me donnant rendez-vous pour boire un verre. L’affiche précisant une rencontre amiable dont la relation étant faite simplement pour connaitre plus de personne à Kumo ne donnais aucune ambiguïté sur une intention quelconque. Ses enfants me connaissent bien, déjà ce genre de rendez-vous est une épreuve largement au-dessus de mes capacités donc imaginées un rencard. De là je me mets à cogiter, pourquoi ne pas faire de ce genre de rendez-vous plutôt banal pour le commun des mortels un exercice pour palier à cette gêne du relationnel. Puis bon, ma gentillesse m’empêche aussi de laisser une personne seul à un rendez-vous, même si je ne suis pas le protagoniste de cette entourloupe.

Me voilà donc devant le café. Un petit endroit tranquille dont mon rendez-vous m’a proposé de nous rejoindre. Son nom est Koémi et la traque me fit répéter se prenons plusieurs fois. Devant le café avec un bon quart d’heure en avance j’entre dedans, m’approchant d’une table les pommettes rouges. Je ne fis pas attention au serveur le bousculant et me fracassent au sol avec un café renversé sur ma veste. Par chance cette dernière étant noir ne se voir que très peu, cependant quelques gouttes tombent sur ma chemise blanche. Je peux voir la chaleur du café imprégné dessus. Ça commence bien. M’excusant auprès sur serveur râlant un peu, je reprends ma route vers les tables puis m’assois. Me dépêchant de m’asseoir, je me mets à me poser trop brusquement sur la chaise puis casse un des pieds qui me fit perdre l’équilibre. La traque m’emporte avant même la rencontre débutée. Les gens me regardent, parle et s’interrogent. Gêné, je me mets à prendre la direction de la porte, laissant un mot sur la table pour m’excuser. Non cela est trop compliqué pour moi. Je ne peux rester ici entourer de tant de monde.

Il peut arriver beaucoup de choses dans la vie de tous les jours, certaines importantes, d'autres moins et certaines... Difficiles à jauger. Je tiens un papier entre mes mains, la tête penchée sur le côté et essayant de comprendre comment cela a bien pu commencer. Un club de rencontre amicale, bon je comprends la démarche surtout en ces temps sombres il vaut mieux encourager la fraternisation entre shinobi du même village et certains et certains doivent avoir plus de mal que d'autres.

"Mais depuis quand j'y suis inscrit ?"

Sayuri rougit et tourne la tête sur le côté, j'en étais sûre. Je soupire avec un grand sourire et lui caresse les cheveux. Cette petite est intenable quand elle s’y met, enfin ça me fera, du bien de toute manière. Bon la question importante maintenant, je vais mettre quoi ? Si j'y vais trop bien habiller, il va se faire des idées, sinon il va penser qu'il ne mérite pas d'effort... Bon tant pis, je n'ai pas souvent l'occasion de me faire jolie.

Ainsi ce matin-là, c'est après une bonne douche bien chaude que je me prépare, un Yukata court noir, rouge et blanc, des bijoux, du maquillage. La totale donc, mais cette fois si je ne referai pas l'erreur de porter ce genre de tenue sans sous-vêtements comme il est coutume de le faire, la dernière fois cela m'a suffi. Je m'assure donc d'arriver à l'heure juste, je ne voudrais pas le gêner en lui faisant penser qu'il est en retard où le faire attendre.

Enfin soit, le rendez-vous amical à lieu dans moins de cinq minutes, j'attends une rue plus loin pour être sûr qu'il ne me voit pas avant et pour arriver quand il le faut. J'arrive au café à temps pour voir cette suite d'événements incongrus qui le mène à la porte et donc à être en face de moi. Je le regarde de mon œil valide avec un grand sourire amical.

"Je suis Tsukiyo Kadoria Koémi, enchantée."

Et avant même qu'il n'ait le temps de s'échapper, je le prends par la main et le tir aux toilettes. À ces garçons, ils n'en ratent pas une ! Pourquoi vouloir rentrer se changer pour une simple tâche ? Enfin soit, une fois dans les la salle d'eau des hommes, je commence à tâter mes différentes poches cachées tout le long de ma tenue... Oui avoir beaucoup de sceau dissimulé ça n'aide pas à s’y retrouver.

"Désolé, j'ai encore oublié où est le... Ah ! Mais suis bête, troisième poche interne haute droite."

Et c'est alors que sans le moindre complexe, je plonge ma main dans mon décolleté sur la droite ce qui laisse une partie de mon soutien-gorge à l'air libre un instant et en sort un tout petit rouleau et l'ouvre. Passe mon doigt dessus ce qui en laisse sortir une paire de gants, un petit flacon et une éponge et m'occupe de nettoyer le café avec tout cela en chantonnant. Une fois fini, je rince l'éponge et range le tout dans le sceau puis la poche interne. Tout cela avant de sortir un mouchoir en tissus d'une poche camouflé au niveau de ma hanche droite et de tamponner sur le lieu de l'incident pour retirer l'eau en trop. Bon ça restera humide un petit moment, mais comme il fait chaud ce ne sera pas un problème, si ? Du coup je sors des toilettes et lui aussi j'imagine.

"Voilà, ni vu ni connu."

Puis j'attends sagement qu'il m'invite à aller boire quelque chose, on m'a bien fait comprendre que pour la confiance en soi d'un garçon c'est important qu'il le fasse. J'attends donc sagement devant lui avec un sourire montrant ce que je pense, je suis sûr que je vais l'adorer, il a l'air si franc et amical. Son apparence ? Si je m'arrête à cela, je ne serais pas sortie de l'auberge dans le monde qui est le nôtre.

Comment décrire ça, cette coïncidence qui fait que cette personne dont j’ai le rendez-vous arrive juste au moment où je quitte les lieux. Un sourire aux lèvres que je peux voir grâce à notre proximité. Le son de sa bouche me montrant bien que je sois mis à découvert. Pris la main dans le sac de ma propre lâcheté. Du moins c’est ce que je pense, car sans même prévenir cette fille d’à peine un mètre soixante me prendre par la main pour m’amener dans les toilettes. Rouge comme pas deux, je vois ma vie défiler en voyant le nombre de personnes nous regarder prendre la direction des toilettes. Rouge et presque tétanisé par l’action, je me vois détroussé et de ma chemise d’un coup sec. Ma gène fut tel que je ne me mis même pas à me débattre. Je sentis ses mains venir prendre l’habit et je compris la situation. La laissant faire en regardant autre part comme si même la regarder directement est une gêne insurmontable. L’aidant à l’enlever entièrement cette dite tenus. Je fus torse nue que ce soit physiquement comme mentalement, car là je suis loin d’être dans la meilleure forme mentale.

Tout en chantonnant elle se met à prendre ce qu’il faut dans un parchemin, un de ses nombreux parchemins si j’ai bien compris, car il semble qu’elle en ait tellement qu’elle ne connaît pas l’emplacement de tousses. Elle est comme un grand sac à main féminin mouvante. Après un petit temps où je ne sais où me mettre, elle finit d’enlever la tache. Me rendant l’habit et quittant le lieu il ne me reste plus qu’à en faire de même, enfin en faire de même après avoir remis les vêtements sur mon dos. Mes vêtements remis, je me mets à respirer deux secondes, enfin bien dix en fait mais je ne devais pas trop la faire attendre, je n’étais pas du genre à poser problème ou être embarrassant. Commençant à ouvrir la porte je vois de nouveau tout ce monde, mais cette fois je n’accapare plus leur attention, ouf c’est déjà ça. Koemi devant moi le sourire aux lèvres avec ses mains tenues derrière son dos. Je vois son rythme cardiaque au vu de la chaleur que son cœur produit, pas une seule augmentation de pouls ou de chaleur. Elle semble même plutôt posée. La regardant, je baissant ensuite les yeux en voyant qu’elle attend quelque chose. Cependant je suis trop gêné pour réfléchir, en faire si je regarde ma propre chaleur corporelle, je suis plus que bouillant. Il faut que je fasse quelque chose, que je dise quelque chose. Puis bon je suis bien là pour ça. Allez, je me lance :

Moi c’est… Heu Kongoh.

Bon c’est juste après que je me redis compte qu’après avoir enlevé ma chemise avoir nétoyé une tache sans oublier qu’elle m’a amené jusqu’au toilette que les présentations sont terminé depuis un bon moment. Gloussant d’un avalement de salive, je serre les mains puis dit d’un ton sec et direct tout en fermant les yeux.

Souhaitez-vous prendre un verre avec moi.

Les dires furent dite plutôt fort même surement trop fort car de nouveau on voit des regard se poser vers nous. Ha mais ils ne vont pas le lâcher heu. Ils ne pensent pas que j’ai déjà assez de mal avec une personne, il m’en faut dix autour de moi. Bon en tout cas j’ai réussi à lancer la proposition. Il ne reste plus qu’à attendre une réponse. Le pire étant que j’imagine bien me voir confier une mission pour escorter un client dans un bal ou dans une quelconque autre attraction du genre. Si je n’arrive déjà pas à faire un pas pour simplement boire un verre avec la gente féminin ça peut vite virer au coup d’état.

Je ne peux pas m'arrêter de sourire face à cet inconnu qui n'en sera pas un longtemps. Il est si franc, avec une timidité un peu trop poussée, mais si honnête. C'est le genre de personne que j'apprécie le plus et si je n'avais pas déjà un petit ami je suis sûr qu'il aurait pu essayer de dérober mon cœur. Ah Shiwoon, je t'attends encore et je continuerai ainsi jusqu'a que tu reviennes, ou que tu sois officiellement mort...

Enfin soi, il se présente, je lui dis que je suis enchanté avec un sourire toujours aussi grand avant qu'il ne m'invite à aller boire un verre. Même avec un seul œil, je comprends rapidement que le regard des autres le gêne. En même temps, c'est plus qu'évident qu'il a ce genre de problème, au vu de son physique, il a souvent dû être pris à tort pour un voyons et un briseur de doigt le pauvre. Je ressens une profonde empathie pour lui et c'est pour cela que je dois tout faire pour que ça se passe au mieux pour lui. Je lui réponds bien évidemment.

"Avec plaisir."

Déjà première mesure, je me tourne vers les autres clients et l'air visiblement agacé, ce qui est d'ailleurs réellement le cas, les bras croisés je lance un simple.

"Un problème ?"

Le tout d'un ton un peu froid, évidemment une personne qui me connaît ou qui pourrais me voir comme je suis réellement et pas sous mes apparences pourrais facilement remarquer qu'en réalité je ne suis pas énervée. Ce n'est qu'une apparence pour les gêner et qu'ils regardent ailleurs au mieux, ou moi à la place. Cela semble fonctionner d'ailleurs et une fois que c'est bon, je laisse ce cher Kongoh m'indiquer une table où nous nous installons.

"Si cela ne te gêne pas, je vais te tutoyer et t'appeler par ton prénom d'accords ?"

J'imagine que c'est à moi de le rassurer et de la calmer, c'est ce que ferais une amie et j'aimerai bien qu'a l'issu de cette rencontre il en soit ainsi. J'ai beaucoup de connaissances, puisque je suis tout de même chef de clan, d'unité et conseillère de Kumo. Mais des amis, je n'en ai plus, ils ont tous disparu ou ont quitté le village donc, bon. Je souhaite sincèrement me faire un nouvel ami aujourd'hui, pas comme un simple palliatif, mais une vraie et sincère amitié.

Je fais signe au serveur, il approche et demande ce que l'on souhaite prendre. Je commande une Ramune, une limonade bien de chez nous et je la prends saveur melon, parce que c'est bon tout simplement. Ensuite je laisse Kongoh commander à son tour. En attendant que nos consommations n'arrivent, je le regarde droit dans les yeux et lui demande tout simplement.

"Parle-moi un peu de toi mon cher Kongoh."

C’est très étonnant. Je commence déjà à fondre sur place au regard de ses personnes dont je ne sais pas vraiment ce qu’ils pensent. C’est étrange cette sensation. Je ne me suis jamais vraiment inquiété de ce que pensent les gens de moi. Que l’on m’aime ou non m’importe peu, le simple fait de vivre et de pouvoir aider ses gens me suffit et rare sont les moments où je fus remercié de ces faits, même si j’en ais eux par plusieurs personnes, sauf dans cet orphelinat ou le remerciement fut souvent très chaleureux, enfin sauf quand l’on me fait ce genre de coup. Les regards se font tenaces, ce qui n’arrange rien. Cependant ce qui fut étonnant, c’est l’action de cette fille, elle se mit à se retourner tout en commençant à en quelque sorte grondé ses personnes. Je fus surpris, intimidé mais beaucoup surpris. Cela m’a un poil réconforté, mes poings de desserrant, je me mets à sentir que mes ongles sont presque entrés dans ma peau laissant une petite douleur plus qu’anodin pour une personne de notre profession. Touchant avec mes doigts ses rougeurs, je me mets à m’avancer sur une table juste à côté. Je prends pendant mon mouvement le bord de la table ce qui fit bouger la table et ce qu’il y a dessus dont un vase, je pouvaient voir sans même regarder l’eau peser sur le côté du vase qui du coup va tomber amenant ma main au niveau de l’emplacement où il va tomber. Je profite de l’avance que j’ai sur cet acte pour rattraper le vase et le remettre droit. Le serveur regardant par-là se met à souffler. Après tout ça fait quand même plusieurs bourdes que je fais ici, ça doit commencer à leur monter au nez.

Je me mets à m’asseoir sur ma chaise puis à souffler. Bon assis je ne dois pas trop faire de gaffe. La chaise est un peu trop petite pour moi, mais cela ne me gêne pas, à vrai dire, c’est rare que ce ne soit pas ainsi. Quand l’on est grand on fait avec. Ainsi Koemi se mets à me demander si elle peut me tutoyer, un geste rapide je me mets à faire un geste positif, puis pas la suite elle se met à me demander de parler de moi. De moi ? Je n’ai pas vraiment l’habitude d’étaler ma vie, cependant, il est vrai que sans se connaître les discutions se font plutôt difficile. Je regarde le bord de la table et je me mets à dire :

Je suis un membre du clan Dento…… Et… Aussi du clan Kyu, plusieurs des membres du clan Kyu sont ou fut connu.

Je débordais sur un autre sujet. Parler de moi Oula, c’est vrai que j’ai du mal à faire ce genre de chose. Cependant, je pense plutôt bien commencer pour une première fois. Enfin on peut dire ça comme ça :

Sinon,,,, C’est un enfant de l’orphelinat qui m’a inscrit,,, pour une farce surement.. Enfin bref, je suis venu pour…

L’attente fut plutôt longue, comme rallongé par l’impuissance de finir ma phrase. Trop personnel ? Possible, non pas que je ne souhaite pas lui dire, car malgré la timidité et la gêne que me procure cette rencontre je trouve cette femme très gentille et j’en ai même l’impression qu’elle m’aide à me sentir mieux. Cette fille soutien mes efforts sans même me connaitre et juste pour cela, je me dois de finir cette phrase au moins cela :

Vaincre ma timidité…. Franchir ce mur qui m’empêche d’évoluer.

Fiou s'est sorti et je sens comme un soulagement. Sauf que je ne suis pas sorti de l’auberge. Maintenant au serveur de prendre les commandes. Merde j’ai zappé cette étape-là. J’ai chaud, très chaud et je commence même à transpirer. Koemi se mettant à prendre un verre, je me mets à dire :

Vous a..… De la glace pilé avec de la menthe. S’il vous plaît.

J’espérais qu’il y en a, car je ne peux voir ce qu’il y a dans le menu, enfin rare sont les buvettes n’ayant pas ce genre de rafraîchissement. Par chance l’homme partit chercher tout ça. Fiou j’ai même semble-t-il réussi mieux que je ne l’espère :

Et toi ?

Étonnamment ma curiosité me met plus à l’aise pour lui poser cette question. Puis j’étais là pour m’aider à franchir une étape et quand un homme décide d’une chose, il se doit d’aller jusqu’au bout.

Bon déjà il me tutoie, c'est un grand pas en avant. En plus je n'aime pas qu'on me vouvoie, je n'ai que seize ans je ne mérite pas que l'on me donne du vous et du madame. Le pauvre, tellement stressé par ses pensées qu'il en ferait encore des petites étourderies. Je me doute bien qu'il ne va pas être à l'aise en peu de temps. Cela ne m'empêche pas d'essayer et de continuer. Nous sommes donc installés, je l'écoute. C'est bien qu'il parle un peu de lui, la aussi c'est bien et d'ailleurs, ça m'amuse de comprendre et entendre la raison de son inscription à cette rencontre. Décidément les petites mains innocentes sont partout et... Orphelinat ? Soit il vient de là-bas, soi il s'occupe de celui-ci bénévolement, soit un peu des deux. Enfin, déjà ça m'a tiré un petit rire attendri, ils sont mignons quand ils sont jeunes, les petits font des farces ou des actions tellement innocentes.

Attentive, un sourire et maintenant il dit clairement ce qui m'a semblait très vite une évidence ou presque. Il ne l'est pas simplement, il cherche aussi à passer outre ce qui est une idée à saluer. C'est vrai qu'un ninja timide cela pourrait être problématique, s'il doit accompagner ou séduire une dame pour une de ses missions il aurait trop de mal. Enfin soit, c'est un bon début. Il commande ensuite de la glace pilée et me retourne la question.

Alors, par quoi commencer ? Bon, je vais éviter de faire un gros monologue, je ne voudrais pas lui faire peur. Surtout le genre que je fais quand je me présente apparemment c'est trop d'informations. Bon, commençons par le plus simple et le plus logique, nom et fonction.

"Je suis donc Tsukiyo Kadoria Koémi, chef du clan Tsukiyo, conseillère de Kumo, chef d'une unité et chûnin."

Ah pendant que j'y pense, cela doit être particulier de m'entendre rajouter le nom Kadoria alors que je n'ai pas leur sang, tant que j'y suis.

"Ma mère adoptive est... Était Koadoria, c'est pour cela que je porte aussi leur nom."

Pendant que j'y pense, j'espère que je ne vais pas l'intimider en étalent mes fonctions comme cela... Il faut que je trouve quelque chose pour accaparer son esprit ailleurs un instant. Une idée ? Bon le tout pour le tout, c'est un peu un coup bas, mais c'est pour la bonne cause : je me lève, et passe à côté de lui pour aller vers le bar, j'en profite pour poser ma main sur son épaule la laissant lui caresser un instant avant d'aller chercher nos consommations moi-même. J'aurais aussi pu lui faire une bise sur la joue, mais il n'est pas encore prêt, je pense.

Je reviens et dépose le tout sur la table, je ne lui fais pas l'affront de payer à sa place, encore une fois ont ma prévenue par rapport à de vieilles... Peu importe en fait. Au pire s'il est plus évolué que la moyenne des hommes, il acceptera de partager la note ce qui serait une très bonne chose. Bon nouveau sujet. Je pense que le plus simple serait de jouer franc jeu et de voir sa réaction.

"Tu es le genre de personne que j'apprécie. Après avoir fini nos consommations, ça te dirait de faire un petit tour ? D'ailleurs, il y a des choses que tu aimerais faire en particulier... Pas forcement pour tout de suite, mais aussi pour une autre fois, il y aura bien des autres fois ?"

Toujours avec mon sourire, je me demande si on ne ressemble pas de plus en plus à un couple plus qu'a des amis, enfin, je m'en fiche, je sais juste que j'apprécie d'être en sa compagnie.

La discussion prend une bonne tournure, je n’ai pas vraiment l’impression de passer pour un simplet et elle ne semble pas s’ennuyer. Malgré ma timidité, même si cela se voit clairement. J’arrive à conserver un dialogue. C’est triste à dire mais les seuls moments où j’arrive vraiment à dialoguer c’est quand mes idéo sont misent en périple. Quand cette sensation de devoir dépasse celle de la peur. Une peur n’étant pas physique, mais plus mental. Une peur qui est plutôt exceptionnelle, car elle n’est pas catégorisée sur sa propre personne mais sur autrui. Comme si c’est la peur même des autres. De mal faire, de mal agir, une bourde faisant que mes actes viennent à leur encontre.

Voilà le moment où je lui demande de parler d’elle. C’est à son tour de se dévoiler et j’ai hâte d’en savoir plus. Elle est plutôt pas mal lotie dans son travail et j’ai l’impression que son rang me gêne un peu. Non pas que je suis contre une femme ayant des responsabilités loin de là je suis loin de cette idée des choses au contraire je ne comprenais pas certain pays n’acceptant pas cette idée étant quand même un avantage. Si l’on a des pépites, pourquoi se priver soit même d’en utiliser que la moitié. Cette information me gêne dans le sens que du coup je commence à voir qu’elle importance elle détient dans le village. Cela me perturbe encore plus au vue de ce qu’elle peut penser de moi. Cependant l’autre information me fit choc. Je passe de genre d’étape. Elle s’est fait adopter et élevé par une Kadoria. Dans cette petite phrase je trouvais énormément de point commun. Je n’étais pas adopté, cependant mon clan lui agissait comme si j’étais un paria n’ayant aucun lien avec eux à l’exception de mon père, Dento Soroshiya et je pouvais compter toujours sur l’aide de ma mère qui appartient à une autre branche bien différente du clan Dento et qui pourtant est accepté de tousses. J’espérais un jour ressembler plus à ma mère qui à réussir à faire accepter la brume qu’elle maitrise au clan de la lumière. Avoir ce honneur de pouvoir être accepté par les siens malgré ma différence flagrante. Dans ca phrase dont j’ai analysé tous les mots, je comprends aussi qu’elle fut morte et au vu de son âge et de ce qu’elle semble en dire cela ne doit pas être depuis très longtemps. Enfin c’est une intuition basée sur une prémonition et une analyse rapide. Je ne suis pas du genre à lancer une hypothèse et de m’y entêter, mais j’aime voir si cela débouche à une bonne intuition.

Dans cette hypothèse dont je lançais le pari, je m’y retrouve aussi. Le dieu de la mort est très difficile à discerner. Je n’ai aucune nouvelle de la branche du clan Kyu. Je sais qu’une chose c’est passer, je ne sais pas s’ils sont encore vivants ou s’ils sont morts, je ne sais rien de leur situation ou de ou ils sont. J’eus un instant d’absence puis reprends mes esprits en sentant la main se poser sur mon épaule. À son passage je sentis de léger parfum. La boule au ventre, je me mets à reprendre mes esprits. Je passe un bon moment malgré ce traque et je ne voulais l’obstruer par de mauvaises pensées. Puis le mieux pour éviter la peine c’est de penser à autre chose. De se libérer l’esprit quand l’on peut arriver à le faire jusqu’au moment où je pourrais enfin mettre un acte dans cette obscure inconnue. Puis, quoi qu’il en soit je ne pouvais laisser libre instincts à mes sentiments tels et la malédiction du clan Kyu.

La re voilà. Les verres à la main se posant de nouveau sur ca chaise. Je fis un légué sourire, le premier de la soirée, non pas que je tire la gueule hein, mais je suis un peu crispé et sourire en étant crispé n’est pas vraiment une bonne chose à faire. Se mettant à reprendre parole. La Kushiose se met à me proposer après notre verre de faire un tour et aussi de savoir si une chose m’intéresse à notre prochaine rencontre. Elle veut donc que l’on se revoie. Je craignais qu’elle n’agisse que par pitié, mais vouloir me revoir, montrer qu’elle apprécie ma présence. Mes yeux commencent à s’humidifier sans pour autant que cela face de larme. Je n’ai eu que peu d’occasions de me faire des amis et j’apprécie beaucoup ça présence. Je la regarde et d’un signe de tête je fis un signe négatif. Non je ne comptais pas que cette rencontre soit la dernière :

Je. Je voudrais te montrer un endroit pour… Notre prochaine rencontre.

Ainsi je l'observe, non ? Au vu de ses paroles qui suivent ensuite il a dû penser "non, ce ne sera pas la dernière fois" alors que je lui ai demandé s'il y en aurait d'autres. Je préfère ne rien dire pour ne pas le gêner, même s'il a fallu un petit moment pour que je percute cela dans le bon sens tout de même. Je profite de ce temps où je n'ai pas à agiter la langue pour boire un peu. Bon forcement à cause de la forme toute particulière de la bouteille je ne peux pas boire à la paille, mais, peu importe, je me laisse aller à un geste pas si féminin de boire à la bouteille directement.

Donc un endroit qu'il souhaite me montrer ? Déjà tout de suite mon imagination vagabonde. Quel genre d'endroit est-ce que cela peut-être ? En ville ? En forêt ? Je ne sais pas et c'est ça qui est drôle, il n’est de toute évidence pas du genre à m'amener dans un endroit louche et même s'il devait le faire ça m'étonnerait qu'il puisse faire de bien vilaines choses alors qu'il arrive à peine à me tenir la main... En fait il ne la pas fait, non, surement quelque chose de lier à sa mémoire, un souvenir ? Peut-être l'orphelinat ? Enfin soit, peu importe :

"J'ai hâte !"

Je lâche cela avec un peu trop d'entrain et un bien trop grand sourire pour que ce soit innocent. J'ai plus l'air d'une enfant à qui on vient de promettre un bonbon plutôt qu'une jeune femme en devenir acceptant une offre généreuse. Enfin, il aurait bien vu à un moment donné où un autre cette face de moi, je ne suis pas encore une adulte, mais plus tout à fait une gamine. J'attends qu'il ait fini sa glace pilée, je recommande une deuxième ramune et je laisse à sa discrétion le fait de payer entièrement, la moitié ou autre a son bon vouloir pour ne pas le froisser et parce que cela n'a pas la moindre importance pour moi en tout cas.

"J'ai une idée ! Je vais acheter un petit quelque chose pour les orphelins dont tu m'as parlé. Après tout c'est bien grâce à eux et un en particulier qu'on a pu se rencontrer non ?"

Oui bon, c'est aussi une excuse pour aller faire un peu les boutiques sans être seule j'avoue... Mais comprenez-moi, j'ai si peu l'occasion d'avoir du temps a moi en ce moment alors comment résister ? Bref, il aller répondre un oui ou un non je ne sais pas, quand c'est arrivé. Je ne l'ai pas vu c'était derrière mon dos, mais lui oui surement et a sa tête je dirai même assurément. Un voleur aux mouvements vif et trop discret pour être n'importe qui. C'est surement un genin qui a mal tourné et qui vagabonde pour voler... Il vient de dérober une bourse dans un sac. Réussir cela en pleine rue et de jour, c'est un bon et un habitué et sans la vigilance de Kongoh il va surement s'en tirer comme à son habitude. Que va faire notre héros en plein rendez-vous amical ? Son sens de la justice le poussera il a sauvé la veuve et... bah la veuve tout court ? La réponse au prochain message !

Les cicatrices sont les rappels de nos erreurs, et pour avoir une belle cicatrise il faut automatiquement une blessure. Je ne suis pas du genre à prôner la violence, mais quand une personne fait une erreur, s’en souvenir est une chose qui souvent permet d’éviter la même erreur. Ma proposition pour le prochain rendez-vous fut prise, et même si nous n’avions pas encore de date précise, je sais que cela se passera. Cette journée fut plutôt bonne, et même si elle s’arrête là. La discussion continue à se faire. Je me mets à remarquer deux empreintes chakrastique, enfin à peine dévoilé, usant d’une capacité pour voir à travers le mur de la bâtisse cette forme se construit. Ma vision est encore grossière, mais au mois elle en devient visible. Tout en écoutant ma nouvelle amie. Je vois que la tournure entre ses deux la semble mal tournée. Koemi qui en même temps me demande si ça m’intéressait de trouver un cadeau pour les enfants de l’orphelinat :

C’est une bonne idée.

Ma timidité est bien moins présente, mais vue que mon esprit est posé sur autre chose, je privilégiais cette protection dont j’ai promis de donner en devenant ninja. Quand d’un coup ce que je présage arrive. L’homme prend violemment quelque chose, sans que personne ne le sache car le lieu est vide et plutôt loin de la vie du reste du monde, ils sont seul et cette dame ne semble pas assez forte pour se débattre. Mon visage prend l’expression d’étonnement pendant un instant, puis sortant une somme d’argent sans même savoir combien il y a, puis de toute manière je ne sais pas trop pour combien j’en ais. Je me mets à dire :

Désolé.

Me levant je me mets à sortir sans courir vers la sortie, je ne peux courir dans un restaurant. Déjà que les tables sont assez serrées pour un homme ne faisant que marcher. Cependant le voleur ne semble pas inquiet car il croit clairement que personne ne l’a vue et légitimement vue comment cela s’est passé. Regardant toujours les présences, la personne ne semble pas blessée. Sortit l’homme est à une centaine de mètres, je m’approche puis à dix mètres de tout en préparant une arme de jet en la prenant discrètement lui je me mets à dire :

Arrêtez-vous monsieur.

L’homme me regarde et voit le bandeau, puis d’un coup se met à courir. Lançant un premier Kunai qu’il esquive je lance l’autre en fonction de son mouvement, il se plante directement dans le mollet qui le fit directement tomber et stopper dans sa fuite. Courant dans sa direction, je me mets à fouiller l’homme à la recherche de son butin. Plusieurs portefeuilles et plusieurs bijoux en or. La quantité est plutôt impressionnante, quand l’on pense que dans ce genre de vol ses voleurs revendent tout le soir même. Là j’ai devant moi la recette journalier de cet homme. Je peux clairement dire qu’il ne fait pas ça par nécessité où il en profite en même temps pour se placer un bon pactole. Je n’ai rien pour l’attacher. Respirant un bon coup je me mets à dire :

Je suis un ninja de Kumo, c’est une arrestation, une dame et posé dans cette rue quelqu’un peut vérifier si elle va bien, quelqu’un a une corde ou quelque chose du genre pour que je puisse attacher les mains de cet individu ?

Mince maintenant la seul chose dont je pense c’est comment rattraper le fait que j’ai posé un plant a cette fille. Elle ne mérite pas ça, mais es que je pouvais laisser passer ça en l’ayant vue ?

hrp:

Un rendez-vous des plus sympathique avec un kumojin qui l'est tout autant. Je ne sais pas qui à créer ce groupe de rendez-vous, mais une chose est sûre, c'est que dans notre cas ça a bien fonctionné. Une bonne idée donc, je me demande bien ce qui pourrait leur faire plaisir ? Peut-être des glaces, tout le monde aime les glaces... Sauf ceux qui ne les aiment pas... Enfin bref, on trouvera bien une idée. Pendant que je pense à cela, Kongoh lui se rend compte et est conscient d'autre chose.

"Désolé ?"

Il dit cela avec un air bien particulier. Je n'ai pas l'impression qu'il fuit, il doit avoir pensé à une chose à moins qu'il n'ait vu une chose ? Dans tous les cas, il vaut mieux que je le suive au cas où. Je le vois partir dans une direction avec un air bien décidé qui me fait penser qu'il a une chose importante à faire. N'ayant pas envie de l'arrêter je le laisse faire et c'est à ce moment-là que j'entends quelque chose. Pas un râle, peut-être un souffle et m'approche de la personne qui est au sol.

"Vous êtes blessée ?"

Il semble que non, je ne sais pas ce qu'elle a, mais je ne peux pas la laisser seule. Heureusement, en tant que chef de clan je ne suis jamais réellement seule. Je mets deux doigts en bouche et émets un sifflement aigu, c'est le signe que j'ai besoin d'aide. Rapidement, une paire de ninjas de mon clan arrivent. Je les reconnaît, en même temps vu le peu de membres qu'il reste ce serait étrange que je ne connais pas l'identité de chacun d'entre eux.

"Kindachi, emmène-la se faire ausculter au cas où. Kudo, suis-moi."

Le plus jeune des deux reste avec la dame qui assure ne pas en avoir besoin, mais n'insiste pas pour autant. Les ninjas ont leurs raisons que les civiles ignorent parfois. Elle a peut-être l'air bien, mais dans notre monde on n'est jamais trop prudent, un poison ou un sceau caché peu faire des ravages sur de pauvres innocents. J'arrive donc auprès de Kongoh après la bataille en quelques sortes. Je le regarde et vois qu'il tient un criminel. Je pourrais prendre une corde, mais j'ai bien plus efficace dans mon arsenal. Je sors quatre sceaux, y dessine une marque particulière et les pose autour du criminel.

"Kongoh, recule s'il te plaît. Kudo, tu sais quoi faire."

Soit, aller chercher une personne compétente pour l'envoyer droit à la case prison sans toucher les... Enfin soit. Une fois qu'il a reculé, je fais les mudras et active la prison fuinjutsu. Bon, du coup ça va m'immobiliser un petit moment, mais cela ne devrait pas être trop long.

"Tu n'as pas été blessé Kongoh ? Un des membres de mon clan s'occupe de la civile."

Technique utilisée:

Tout est sous contrôle et dans cette action on peut clairement voir la pâte d’une experte. Sans savoir au départ ce qu’il se passe elle prend le second rôle à la perfection. Elle prend toutes les actions secondaires en main. La prise en charge de cette dame qui fut victime de l’attaque, de l’homme arrêté, l’emprisonnement temporaire du délinquant et elle a même prévenu les ninjas pour qu’ils viennent au plus vite. Autant avouer qu’elle est plus que compétente. Remerciant la Kushiose d’un signe de tête, je me rends d’un coup compte que du monde c’est ameuté autour de nous. Beaucoup trop de monde, la tête baissée et sachant l’endroit pris sous contrôle je m’éloigne. Timidement, je prends la direction d’un lieu plus tranquille en attendant les Ninjas compétents. Regardant tout de même la zone afin d‘éviter une surprise s’il y a un second larron pour les coups dure cela ne semble pas être le cas.

Bon qu’es que je vais bien pouvoir faire pour m’excuser d’avoir interrompu notre discussion et notre verre. Quand je pense à tout ça j’ai l’impression de l’avoir mis un vent et laisser croire que j’ai une chose plus importante à faire. Dans un sens c’est bien le cas, mais je ne veux pas laisser une telle pensée négative. C’est bizarre mais je l’apprécie énormément cette femme et ce serait un coup très dur de la perdre ainsi. C’est donc discrètement que je pris la poudre d’escampette pour entrer dans un magasin. Le temps m’est compté, je ne dois pas perdre de temps et la laisser croire que je suis parti comme un voleur. Dans le magasin je remarque un stand ou plusieurs broches furent posé. Je regarde rapidement tout cela et en voix un qui me plaît bien. Je le prends puis le regarde avec ma vue thermique. C’est décidé voilà ce que je souhaite prendre.

Allant à la caisse, je me mets à l’acheter. La personne qui est de l’autre côté pour encaisser fit une drôle de mine sans trop rien dire. Il encaisse puis je vois des Ninja embarquer le voleur en sortant de la boutique. Restant à l’écart afin d‘éviter de me faire remarquer j’attends qu’elle remarque ma présence plus loin. Cela de fait, quand elle se met à arriver je lui tends la broche. Quand je la regarde avec ma vision thermique, cette broche est plutôt jolie, mais à la vue des autres cela semble plutôt ne pas plaire à grand monde. A vrais dire elle est même plutôt horrible mais ça moi je ne peux le savoir. Je la regarde un peu gêné en tendant l’objet et disant :

Tien, je suis désolé.

Attendant un peu je me mets à continuer en disant :

Tu… tu veux toujours te promener ?

Ainsi, les autorités arrivent assez rapidement. En même temps la moindre minute de retard pourrait dans certains cas extrêmes condamner des dizaines de vies innocentes, voir plus. Ce n'est heureusement pas ce genre de ça,s juste un simple vol de toute évidence. Je ne fais pas trop attention à ce qui se passe autour, alors qu'au bout d'un moment je libère enfin le prisonnier qui est pris en charge par qui de droit.

J'observe autour de moi, je ne le trouve pas tout de suite. Peut-être qu'il a plus urgent à faire ? À moins qu'il ait était pris à partie par les shinobis pour faire un rapport de la situation ? Il me faudra une bonne minute, ce qui dans notre monte est particulièrement long, pour finalement m'apercevoir qu'il est juste un peu plus loin. C'est malin, ce n'est pas comme s'il était particulièrement discret en plus. Enfin dans un sens, c'est une bonne chose, ça veut dire qu'il ne dénote pas autant qu'il le pense surement.

Ainsi devant lui, il me demande tout timidement si je veux bien me promener avec lui en m'offrant une broche. Bon, je passe bien rapidement et volontiers outre l'aspect de celle-ci d'ailleurs. Un cadeau est un cadeau, comme le disait mon père : "À cheval donné, on ne regarde pas les dents" le problème en réalité est que si je suis la tradition, accepté en publique un cadeau et le porté a une certaine connotation. Mais bon, nous ne sommes plus à cela près et si je suivais les traditions à la lettre je serais déjà marié a quelqu'un pour renforcer le clan...

Ainsi donc, je lui fais un grand sourire et mets la broche dans mes cheveux sans rien dire de plus qu'un simple.

"Merci."

Avant de venir à côté de lui et de répondre indirectement à sa question en lui prenant le bras. Oui, comme le ferait une dame avec un monsieur. Enfin bon, j'ai presque seize ans et en plus il est certainement plus âgé alors je ne me gênerai pas pour en profiter. Pourquoi ? Pour l'aider à avancer un peu par rapport à son problème, être aussi proche d'une demoiselle, à moins qu'il me demande explicitement d'arrêter, devrait l'habituer à ce genre de présence. Je le regarde au bout d'un instant droit dans les yeux et d'un ton légèrement espiègle.

"Nous n'avons toujours pas trouvé de cadeaux pour les orphelins en plus."

Raison de plus s'il y en avait besoin pour rester à ses côtés. De mon côté, les amis se font rare, pour ne pas dire inexistants. Je ne compte pas lâcher celui-ci... Je ne parle pas littéralement, s'il me demande de lâcher son bras, je le ferais.

Une bonne chose de faite, l’homme est confié à une unité spécialisée et nous avons plus à nous en occuper, puis par la suite j’ai aussi réussi à lui offrir une chose pour la mauvaise manière dont j’ai dû agir. Surtout qu’en y pensant elle aussi a dû agir alors qu’elle ne doit pas avoir tant de temps libre elle se voit entraîner dans ce genre d’action malgré ça pause.

Cela ne semble pas trop la perturber. Notre petite journée continue et La Kushiose se met à accepter qu’on reprenne ou en on est. Elle prend mon épaule, se colle dessus et avec un sourire se mets à dire qu’il faut de toute manière allez chercher un cadeau aux orphelins. Un peu, non-beaucoup gêné par la proximité, je ne dis rien. Ca présence était chaleureuse et je ne peux pas vraiment lui en vouloir de s’accommoder, puis étonnamment j’ai l’impression que cela m’aide. Il ne reste donc maintenant plus qu’à savoir quoi elle veut leur donner et tant que j’y suis. Je pense que je vais faire de même et trouver de quoi leur offrir quelque chose :

Nous…. Nous allons trouver un cadeau ou ? … et. Tu penses acheter quoi ?

Oui car nous fixer un objectif est bien, mais il faut aussi arriver à mettre un plan d’action. Dans ce cas-là le plant c’est de savoir ce que l’on vise comme cadeau. Moi je pense à un cadeau pouvant permettre un amusement en communauté. Cela va pouvoir leur permettre de faire de leur groupe un avantage. Les orphelins souvent se croient seuls dans cet univers. Cependant, juste en face d’eux ils ne voient pas une chose. Le nombre qu’ils sont s’ils veulent vivre ensembles. J’ai une idée. Cela risque de coûter un peu cher, mais je suis sûr que cela risque de les amuser. Baissant la tête un petit sourire discret. Je suis déjà en train de penser à eux quand ils l’utiliseront :

Je pense avoir trouvé un cadeau…. Mais c’est un peu cher…. On… Partage ?

En divisant par deux le prix le cadeau nous coûtera moins cher à chacun d‘entre nous et même si notre métier nous permet de faire rapidement de l’argent, ce n’est pas à notre niveau que nous n’avons pas une somme extravagante. Genin ça ne paye pas des masses et chunin c’est peut-être un peu mieux payé mais ce n’est pas non plus la fortune. Bon après son titre de conseiller doit peut-être lui donner un peu de tranquillité financière, mais quoi qu’il en soit, je n’en sais pas grand-chose.

Faire… Un cadeau commun ….. Ils verront que s’unir peut-être une…. Bonne chose…. J’ai pensé aussi à un cadeau les faisant jouer ensemble ou par groupe. Des sortes de…. Takis walkie professionnel. Un peu comme nos oreillettes pour mission. Je pense que…. Dix suffiront. Ils devront en même temps apprendre le partage.


Maintenant à elle de voir si cette idée l’interagit, car si elle dit oui on partagerait la somme pour faire un cadeau commun. Je sais déjà ou trouver le cadeau, elle aussi surement, car du coup si l’on prend ca autant qu’on le fasse de manière correct et qu’on leur donne de la bonne qualité. Pourquoi ne pas leur donner directement cet équipement professionnel dont l’on se sert pour la mission. Au moins là on peut être certain que ce matériel sera efficace et solide car vue ce que l’on fait pendant les missions, il ne faut pas avoir un objet qui se casse au premier impacte :

Le magasin de fourniture ninja…. En plus en tant que Nina, nous aurons des réductions.

À notre époque même le prix compte. Même si l’on veut acheter un bon cadeau autant aussi regardé les prix puis je ne suis pas le seul à payer dans l’affaire je ne peux donc pas m’y dérober :

Dis-moi… Tu veux t’acheter aussi quelque chose pour toi ?

Bon, nous passons d'une situation à l'autre. Le principal objectif devant nous, outre profiter de cette rencontre, maintenant est de trouver des petits cadeaux aux orphelins. Par contre il a raison, la question du quoi et du pourquoi le leur offrir est tout de même important. Je n'ai pas réellement réfléchi à la question pour être honnête.

"J'espérai que l'inspiration viendrait d'elle-même, ou que tu as une idée sur la question."

Je commence donc à réfléchir, logiquement il faut trouver quelque chose d'unisexe puisque c'est plusieurs enfants. Éviter tout ce qui est trop personnel puisque je ne les connais pas bien et... Je ne sais pas trop, je vais éviter la nourriture est autre consommable du même genre, là au contraire ça serait trop éloigné. Des vêtements ? Non, ça manque d'originalité, je ne sais pas. Des jouets ? À quoi bon, enfin j'en reviens au problème de connaitre leurs goûts.

Il me fait alors sortir de ma petite bulle de réflexion avec une idée intéressante. Je ne suis sûr que leur fournir du matériel soit une bonne idée et je n'aime pas l'idée de les pousser vers ce genre de chose aussi jeune, soit bien. Mais ce ne sont que des talky-walky, la communication est importante et cela n'a rien de dangereux au final. C'est une bonne idée, pas la meilleure certainement, mais elle est tout de même bien pensée.

"Très bien."

Je vais éviter de m'approfondir sur le fait que chez pour les uns est très relatif pour les autres. J’ai la fortune de mon clan derrière moi, caché dans des lieux secrets, je pourrais certainement sans mal me payer la boutique elle-même bien que cela n'aurait aucun intérêt. Je lui fais alors un grand sourire, le laisse finir par sa question.

"On va faire comme cela, je n'ai besoin de rien j'ai déjà ce qu'il me faut comme matériel."

Du coup je le laisse prendre de l'avant le suis et on arrive sans problème à notre destination. En même temps si on ne trouvait pas alors qu'ils nous fournissent ce qui nous maintient en vie et permet de finir nos missions, on aurait l'air fin. Enfin soit, on entre dans la boutique pour y voir le gérant actuel, un homme bien bâti d'une trentaine d'années qui est aidée par ses deux enfants d'une quinzaine environ. Je leur fais un coucou, ils me rendent celui-ci avec le sourire.

"Ah ! Mademoiselle Tsukiyo, cela fait quelque temps que je ne vous avais pas vue."

On s'échange quelques civilités et j'en profite pour présenter Kongoh si c'est nécessaire. Puis me dirige vers le matériel recherché, vérifies les références et vient au comptoir remplir la documentation nécessaire. Ce n'est pas comme si c'était du matériel délicat, mais c'est une obligation pour tout achat ici, même le moins sensible puisqu'il s’agit tout de même d'objets professionnels. Puis je signe et une fois l'avoir fait apparaitre, utilise la moitié de montant pour payer.

"Ah ! Vous auriez un emballage coloré ? C'est pour offrir."

Bien que surpris, il se gratte la tête et échange des regards avec ses enfants avant de se dire que le client est roi. Mets le matériel dans une grande boite vernie et y met un nœud. J'en profite pour regarder un peu autour. Il voit alors la broche et hausse un sourcil en se demandant si je n'ai pas finir par devenir aveugle plutôt que borgne et souffle. Je finis par poser mon regard sur une paire de gants. Pour un ninja moyen ou pas observateur, elle est normale. Mais rapidement je peux y voir deux choses : premièrement la qualité y est bien plus grande que dans du matériel classique, on sent facilement l'investissement de leurs créateurs et son talent. En plus de cela, il y a des petites poches dissimulées et le renfort est suffisamment solide pour frapper un mur sans même y faire une égratignure ou presque.

Je retourne voir le gérant avec la paire de gants, il me fait un sourire entendu. Je sais que c'est certainement l'une des meilleures pièces qu'il a actuellement voir même depuis longtemps. J'ai toujours su reconnaitre la qualité d'un objet comme le faisait la plupart des Tsukiyo qui avant vivait de l'échange d'objets, information et de dettes pour asseoir leur fortune. Je paye cela en faisant en sorte qu'il n’en remarque pas le prix qui est bien en rapport avec cette qualité et m'approche de Kongoh. Je lui fais un grand sourire puis lui prends les mains une par une pour lui mettre la paire de gants sans lui demander son avis avec un petit rire. Il doit bien se sentir dedans en plus. Un vrai outil ninja en puissance.

"Merci pour tout, on y va Kongoh ?"

Il va être temps d'emmener le paquet aux principaux intéressés.

Le cadeau est trouvé. Nous actions tout deux d’accords pour offrir des sortes de Taki Walki à l’enfant. Nous sommes donc dans le magasin. Je me rappelle que j’y suis allé une fois là bas car le matériel que je souhaite avoir n’est pas dans le matériel que mes parents ont. Cela est la même chose que ce que l’on va offrir aux enfants sauf que je m’en suis offert quatre et non dix. Je connais ce matériel et je sais qu’il est bien. Le regard approbateur on salue tous les deux le marchant et il semble que mon amie connaît très bien ce dernier. Quant à moi j’y suis allé une fois et je me suis fait comme on dit petit donc bon s’en est normal qu’il ne se souvienne pas de moi. Koemi me présente et l’homme me fait un bref sourire avant que l’on ne vienne au but.

Les voilà ils sont plutôt pas mal. Je les regarde et me dis qu’avec ça ils risquent d’être occupés pendant un moment. Puis je vois déjà des idées de jeu à leur faire et pourquoi pas leur donner la vocation du métier que je fais moi-même. Ninja. Je règle ma partit de la somme convenue, puis prend l’objet qui fut emballé. Commençant à partir, je remarque ma compagne du moment fixé un objet. Je m’arrête pendant que cette dernière semble vouloir faire une emplette. Attendant qu’elle face ses affaires, je l’attends en regardant par ci ou par là. Après quelques minutes, je me mets à me tourner vers elle qui revient en ma direction avec l’objet acheté, voulant voir ce qu’elle s’est achetée. Alors que je commence à regarder l’objet elle se met à me mettre l’objet qui est un gant sur mes mains. Les yeux ronds de surprise, je comprends à l’instant ce qui se passe.

Voilà le premier cadeau qu’une amie m’offre. Enfin j’ai bien eux un ou deux cadeaux dans ma vie, des dessins d’orphelins ou ceux de mes parents, mais celui-là est un cadeau d’une personne de la même génération que moi et directe. L’émotion commence à monter quand elle continue en me remerciant pour tout, même si je ne comprends pas exactement le pourquoi de ce remerciement, cela me fait chaud au cœur. Regardant ses gants posés sur mes mains je me sens dedans comme si je n’en ai pas. Commençant à serrer des poings pour voir si elle me gênait pendant mes maniements. Non le tissu suivait parfaitement les lignes de mes doigts et se conforme à mes mouvements. J’en enlève un, puis touche les coutures avec le bout de mes doits :

Ils sont magnifiques.

Sortant du magasin des larmes sortent de mes yeux. Ce fut des larmes de joie. J’ai clairement le sentiment de mettre fait ma première amie.

J'ai déjà vu beaucoup de choses, mais c'est la première fois que je vois ceci. Les larmes viriles naissantes suite à une amitié qui se forme, pas après pas. Tout de même, ne souhaitant pas que sa confiance en lui ne tombe comme un soufflé s'il voit des personnes se moquer de lui, je prends un mouchoir en tissus et lui essuie les yeux avec un grand sourire.

"N'oublis pas de penser à notre prochain rendez-vous amical hein ? Enfin pour l'instant, allons à l'orphelinat."

Pourquoi parler de ça à ce moment ? Tout simplement pour lui changer les idées, je suis heureuse qu'il pense ce que j'imagine qu'il pense. Mais dans un monde dur je ne suis pas sûr du comment réagirais les autres en le voyant la larme à l'œil, ils sont si étroits d'esprit. Enfin soit, passons à autre chose. Je lui prends à nouveau le bras, je le laisse porter la boite qui est légèrement encombrante quand même par purs soucis de commodité. Oui est aussi pour le laisser porté ok. Le laissant me guider.

"J'imagine déjà leur tête quand ils déballeront le paquet."

Est-ce qu'ils sont plutôt sages ? Plutôt des boules d'énergies qui ne cherchent qu'à s'amuser ? Je ne sais pas, j'aime les enfants, mais ce n'est pas toujours réciproque. Enfin soit, je suis sûr que je vais les adorer, peut-être qu'une prochaine fois j'amènerai Sayuri pour qu'elle joue avec eux ? Enfin bref, j'avance avec lui, on ressemblerait peut-être trop à un couple ? Oh et puis zut, laissons les idiots penser ce qu'ils veulent cela devient trop dur de trop réfléchir.

"D'ailleurs si tu as besoin d'aide pour quoi que ce soit, n'hésite pas à demander. C'est normal entre amis hein ?"

C'est certainement la manière d'affirmer une amitié la moins subtile que j'ai jamais entendue... Enfin soit, autant être claire et je ne savais pas comment le luis dire autrement donc bon. On arrive finalement au lieu-dit, je lâche son bras pour éviter de donner de fausses idées aux enfants qui sont facilement... Qui pense facilement vrai des choses plus compliquées qu'ils l'imaginent on va dire.

"J'ai hâte de les rencontrer."

Nous partons donc en direction de l’orphelinat. Le cadeau d’une main et le bras de d’une jolie fille de l’autre. Comme je suis en ce moment beaucoup d’hommes peuvent être jaloux et vouloir ma place. J’en suis content peu être pas pour les même raison que la plupart des homme, mais je suis ravie de faire cette promenade avec ellee t en plus de cela pouvoir donner un nouveau cadeau a ses enfant me fait aussi très plaisir. Continuant à marcher nous arrivons au bout d’une trentaine de minutes de marche tranquille devant le portail de l’orphelinat. J’enlève mon bras de l’emprise de Koemi qui eux la même idée que moi. Je la regarde et dit :

Attends deux minutes avant d’entrer ok ?

Pourquoi ? Vous ne savez pas la force d’une troupe d’enfants surexcitée vous ? J’ouvre le portail et l’on voit déjà deux ou trois bouille regarder par la fenêtre des qui se passe. Les fenêtres ouverte on peut entrendre un enfant dire :

Kongoh est revenu.

De la une minute après on peu voir les premier enfant arriver vers ma direction, puis voilà qu’arrive le troupeau. Courant vers moi ses derniers réussis à me faire tomber sur les fesses. Faisant bien attention de ne pas casser le cadeau ce qui serait quand même bête l’un d’eux se met à le regarder :

C’est quoi ?

Un cadeau pour vous.

Les yeux curieux les enfants se mettent à se calmer. Je regarde Koemi comme pour lui dire qu’elle pouvait venir. Je lui tend l’objet et dit aux enfants :

Qui m’as inscrit pour une rencontre.

L’un des enfants timidement levant la main. Je le regarde puis lui dis :

Merci.

Regardant l’enfant un sourire aux lèvres. Cela est étrange avec eux je n’ai pas de souci de timidité, je pouvais jouer et parler avec eux sans me soucier de cette incommodité. L’inverse total quand il s’agit du clan Dento dont la même un mot devient dur à poser. J’attends donc maintenant que Koemi lui offre le paquet dont je lui ai donner pour montrer que celui-là est offert par nous deux. Les enfants se mettent à l’entourer pour voir ce que c’est-il l’ouvre. Il regarde ce que c’est et la forme différente des Takis walkie fait pour les enfants fait qu’il ne comprenait pas vraiment ce que c’est. Il me regarde puis me dit :

C’est quoi ? Ce sont des Taki walky. Sauf que cela est performant. Vous pourrez communiquer partout dans l’orphelin, et même plus loin.

Plusieurs se mirent à nous sauter dessus pour nous remercier. L’enfant avec le cadeau

On arrive enfin, j'ai hâte de les voir déballer le cadeau. Déjà, ils ont deux observateurs à la fenêtre, ils m'ont peut-être vu au bras de Kongoh avant que je ne le lâche ? Allez savoir, en tout cas là, on est à deux bons mètres l'un de l'autre. Il me demande d'attendre, je me doute que le flux d'orphelin va être puissant et d'ailleurs, j'ai raison puisqu'il finit au sol.

Leur curiosité est déjà happée par le paquet, ils demandent ce que c'est et semble ravie que cela soit bien un présent pour eux. Je récupère celui-ci, me met à genoux à terre pour le leur présenter à leur portée. Je n'oublie pas de mémoriser le petit qui est responsable de notre rencontre et les aide donc à ouvrir leurs cadeaux. Pendant qu'ils le contemplent, je m'assure qu'il n'y a pas de choses compliquées à faire pour les mettre en oeuvre. Ce qui n'est pas le cas.

Ils finissent par comprendre, ils sautent de joie ou sur nous suivant la réaction des uns et des autres. Je pose le paquet sur la table la plus proche, laissant les plus curieux et les plus aventureux commencer à les sortirs pour comprendre leurs fonctionnements. On a même un futur intellectuel qui lui pense tout de suite à prendre la notice et la lire en mettant ses lunettes en place.

J'accueille à bras ouvert ceux qui sont contre moi, leur offrant câlins et même un bisou sur la joue ou deux ce qui fait rougir même l'un deux. D'ailleurs, le petit coquin qui nous a faits en sorte qu'on se rencontre y a aussi le droit. J'aime cette convivialité, j'adore les petits. Même quand finalement au milieu du lot cette phrase finit par sortir.

"Hé, c'est la madame qui était au bras de Kongoh. C'est ta chérie ?"

Ah les enfants, toujours aussi francs et prompts à essayer de tourner la réalité à leurs envies pour certains. Je me mets à rire, puis d'un air calme répond tout simplement.

"Nous sommes simplement amis."

Évidemment, cela ne suffit pas à calmer les plus folles des théories qui s'accumulent et grossissent les unes et les autres. J'ai même cru entendre murmurer les mots mariage et grossesses... Décidément, les enfants sont tous les mêmes et c'est ça qui les rend si choux. Néanmoins, l'heure tourne et malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin.

"Je vais devoir y aller, a la prochaine fois les enfants."

Je me relève, puis passe à côté de Kongoh et par caprice ainsi que dans un petit esprit taquin, je lui décoche sans crier gare un bisou sur la joue bien sonore qui a en réaction des "houuuuuuuu ♥" malicieux ou "Beurk !" de dégoût qui ne laisse que peu de toute sur l'interprétation qu'il en ont avant de me diriger vers la sortie.

"N'oublie pas notre prochain rendez-vous Kongoh."

Et finalement, je pars avec un grand sourire aux lèvres, cette journée aura était agréable. Mais j'ai des responsabilités.