Depuis qu’il avait quitté la maison familiale du clan Hayashi, Jin n’y était que rarement revenue, enterrement et affaires familiales devaient être les seules raisons qui le forçaient encore à revenir dans l’endroit qui l’avait vue grandir, et encore… C’était la maison d’un clan qui n’était pas le sien, lui le pariât aux insectes.

Enfin, enterrant le passé, voilà qu’il se tenait debout devant l’immense entrée du domaine une cigarette au bec, une bouteille d’alcool dans sa main gauche et un cadeau dans sa main droite. Une rangée d’arbre planté en chaine sur une bonne centaine de mètres pour déboucher sur le manoir voilà le prestigieux accueil fourni par ses prétentieux Hayashi, tout de bois il était quand même majestueux se domaine, ou trop tape a l’œil comme lui voulait bien l’imaginer.

Enfin, il n’avais poser qu’un pied sur la propriété que sa mère dévalait déjà les marches en courant les bras grands ouverts vers sa fierté bien à elle, son descendent héréditaire ou le seul de ses enfants qui ne maitrise pas le bois, dans l’autre coin son père plus strict de caractère et encore imposant physiquement même après son retrait des forces spéciale du village, suivi de sa petite sœur une fleur à la main, ses frères n’étaient pas présents, trop occuper à faire honneur au village.

Habiller convenablement avec un costume et un bandeau pour retenir sa longue tignasse grise, il ajusta ses lunettes avant de percuter la masse d’amour maternel de plein fouet, il en fut presque propulsé au sol… Elle qui autrefois était comme son père une shinobi membre de l’Anbu n’avait rien perdu de ses capacités non plus. Pourtant, seul son tatouage a l’épaule était encore accrocher au village et s’était pareil pour son père, depuis ils étaient dans le commerce…

- Bonjour maman…

- Jinnnnnn, comme tu es beau dans ton costume ! Ça fait si longtemps, comment ose tu ne pas rendre visite à ta pauvre mère plus souvent ! Et comment se portent tes insectes ? Ils doivent être encore plus forts que la dernière fois pas vrais !?

Malgré le poids des années, elle était encore très belle, cheveux grisonnants tout comme lui, avec ses éternelles lunettes rondes comme celle des aveugles sans oublier l’une de ses somptueuses robes de bal.

- Je te montrerais tout dans un instant, tu sais pourquoi il voulait absolument que je vienne souper ?

- Oui ! nous attendons un vieil ami de ton père, un Hyûga ! Il ne devrait plus tarder !

- Et sinon, il est de bonne humeur ?

- Comme toujours, tu connais ton père…

Tous deux éclatèrent d’un petit rire silencieux. Ils remontèrent ensuite l’allée en jouant avec leurs insectes respectifs sachant qu’à l’intérieur ce serait chose proscrite par le patriarche de la famille.

Le cadeau atterrit bien vite dans les bras de la petite sœur cadette et tous se retrouvèrent bientôt dans le salon à parler de missions.

- J’ai cru comprendre par le biais d’une relation au conseil que tu avais recommencé les missions pour le compte du village. C’est bien mon fils, tu es de retour sur la bonne voie.

Voilà donc ou voulait en venir son père, en espérant que l’inviter surprise ne soit pas un haut fonctionnaire capable de lui fournir de nouvelles missions… Se serait la goute qui ferait déborder le vase, son père n’est pas la personne la plus chaleureuse du monde, mais malgré tout il c’est toujours senti un peu coupable de ne pouvoir venir en aide à son seul fils ne maitrisant pas le Mokuton…

Ding dong. Voilà qu’on sonnait à la porte.

- J’y vais, je vous laisse entre hommes !