Je faisais mes débuts en tant que Genin... Et je dois déjà faire une mission avec un supérieur pour faire mes preuves ! Et moi qui voulais lire et dormir aujourd'hui. Kumo prévient toujours à la dernière minute ! Je me préparais pour la mission en mettant ma tenue appropriée avec mes deux sabres qui ne me quitte jamais dans les missions. Je devais attendre mon chef de cette mission devant la sortie du village. Je sortis de chez moi en avance d'une heure trente comme à mon habitude pour faire une petite sieste d'une heure... Je sortis de chez moi par la porte et je la fermai. Je me dirigeai vers la sortie en lisant un livre que j'aimais particulièrement.
" Les contes au clair de lune ". Cela me réjouissait toujours de lire ce livre, car ça me rappelait mon père qui me lisait un petit livre pour que je puisse dormir, s'il me voyait aujourd'hui... Il verra que j'arrive très facilement à dormir. Ce matin, au centre-ville, il n'y avait pas beaucoup de personnes et aucun d'eux ne remarqua ma présence tellement j'étais transparent dans un paysage. Je me faisais toujours silencieux. Continuant de marcher lentement. Je lisais un paragraphe qui me faisait sourire montrant ma dentition blanche sans aucune carie.
« L'homme ne pouvait de voir son pays s'entre-déchirer entre eux, il lâcha quelques larmes, il voulait devenir un ninja célèbre, mais pas de cette manière. Le son des sabres tranchant le corps des adversaires, le hurlement des hommes, il n'en pouvait plus... Il décida d'économiser beaucoup de chakra pour lâcher un feu d'artifice, il était assez puissant pour que tout le monde le voie. Il était écrit " L'amour s'accompagne de la paix " . »
Après avoir lit ce paragraphe, je fermai bouquin d'un seul coup, puis je le mis dans ma pochette d'arme. J'étais arrivé devant la sortie du village. Je m'adossais sur le tronc d'arbre. Je fermai mes paupières lentement pour m'endormir profondément. L'ombre que l'arbre créait me rafraîchissait... Dormir en attendant que le chef de mission arrive... C'est malpoli ?
Cela ne faisait pas longtemps que Kisen avait été promu au rang de chûnin. Cette promotion qu’il avait reçue de la bouche du Raikage alors qu’il était à l’article de la mort l’avait envahi de fierté. Avec la demande de Sho pour être son bras-droit, ce passage de grade venait confirmer que le village plaçait plus de confiance en lui. Il savait que cela allait lui demander plus de travail et d’investissement, mais il avait confiance en lui pour continuer à donner le meilleur de lui-même. Et comme pour prouver la confiance que le village avait, il lui confia une nouvelle mission. Une mission de rang B, la première qu’il faisait. Le dossier de mission comportait également des informations sommaires sur un genin qui allait faire équipe avec lui. Il s’appelait Seki Hattan, Kisen ne le connaissait pas et le dossier ne donnait à son sujet que des éléments qui lui permettaient de le reconnaître.
La mission concernait un tueur en série qui sévissait dans le pays, le dossier ne comportait pas beaucoup d’information à son sujet également. Il possédait un mode opératoire assez particulier, permettant de reconnaître son travail mais ne permettant pas de le repérer. Kisen avait rendez vous avec Hattan, il ne pouvait pas faire attendre la mission en réfléchissant maintenant, mais il savait qu’il ne pouvait pas arrêter le meurtrier sans analyser ses actes. Il se rendit donc vers les portes du village où était le point de rendez-vous. Le jeune Bannin espérait que la mission ne dure pas très longtemps car ses nouvelles fonctions lui demandaient d’être présent le plus possible à l’intérieur du village et par conséquent il n’aimait pas l’idée de partir pendant plusieurs jours.
Arrivé aux portes du village, il partit tout d’abord saluer les responsables de la porte, qu’il commençait désormais à bien connaître. Il leur demanda si tout se passait correctement et s’il n’y avait pas eu de visiteur particulier. Les temps étaient assez calmes mais il arrivait par moment qu’une erreur soit faite et qu’un kumojin ne respectait pas le protocole de sécurité. Ce n’était jamais très grave, mais cela pouvait le devenir si personne n’y faisait attention. Une fois tout vérifié, il partit à la recherche de son acolyte, qui devait être déjà arrivé. Il parcourut la foule présente autour de lui des yeux pour y retrouver Hattan. Il mit quelques secondes avant de le voir, adossé contre un arbre entrain de dormir. Ce n’était pas très habituel comme façon d’attendre un supérieur mais cela ne dérangeait pas Kisen, qui préférait partir en mission avec des équipiers bien reposés. Il s’approcha alors de lui car la mission ne pouvait malheureusement pas attendre qu’il ait fini de faire sa sieste.
- Vous devez être Seki Hattan, c’est un plaisir de vous rencontrer, je m’appelle Bannin Kisen.
Le dossier de la mission expliquait clairement que le meurtrier était très actif en ce moment. Il n’avait donc pas de temps à perdre pour faire connaissance avant de partir.
- Notre première destination est la ville de Gashadokuro. C’est la plus grande ville du pays et c’est là que notre tueur a frappé en dernier. Les autorités locales nous attendent déjà, même si le voyage va être un peu long. Nous devons donc partir le plus tôt possible, si vous avez des questions, j’y répondrais en chemin.
Ma sieste était courte et je le savais bien, un homme très grand me fit encore plus d'ombre. Il était terriblement grand, il devait sûrement dépasser les un mètres quatre-vingts. Je croyais que c'était mon chef de mission. Il se présenta en disant si j'étais bien Seki Hattan. Je fis un signe de la tête puis il dit son nom et son prénom, il se nommait Banin Kisen. Il était très calme sur sa voix, et vu comment il me rencontra, il devait se faire une image de moi assez négativ, mais je pense qu'au fur de la mission, mon image deviendra positive... Enfin, je l'espère. Je lui répondis d'une voix indolente et paresseuse.
« Salut, vous connaissez déjà mon prénom, enchanté de faire votre connaissance... Vous pouvez me tutoyer, car ça me gêne un peu. »
Je me levai lentement, puis j'écoutais ce qui allait me dire. Je connaissais l'objectif de la mission, traquez un meurtrier en série, il y aura sûrement du grabuge. Je levai la tête pour poser mon regard endormi sur lui. Il était beaucoup trop grand pour quelqu'un de normal. Il disait que notre première destination est la ville de Gashadokuro, la plus grande ville du pays, et c'est là que le meurtrier avait frappé en dernier. Il continua en disant que les autorités locales nous attendent déjà. Il répondra à toutes questions en chemins, je hocha de la tête.
C'est homme me faisait vraiment peur, il était calme, mais il possédait un ton ferme. Il avait l'air d'être très sérieux de ce qu'il entreprend, comme moi d'ailleurs même si je n'en ai pas l'air. Nous commençons à sauter de toits en toits pour aller plus vite, puis je rompu le silence qui régnait.
« Vous n'êtes pas très bavards, vous m'intriguiez, vous êtes calme, beaucoup trop, je trouve. Je pense que je vous ai déçu quand vous m'avez croisé, mais vous verrez, tous les ennemis de Kumo, sont les miens, je les anéantirai coûte que coûte... Jusqu'au dernier. »
Mon regard endormi et ma voix paresseuse ne me rendaient pas vraiment crédible, mais j'aurais essayé...
Le genin annonça à Kisen que son vouvoiement à son égard le gênait, cela l’étonna un peu. Il avait l’habitude de vouvoyer tout le monde. Depuis sa promotion, cela arrivait de moins en moins qu’on le tutoie en retour, mais il n’était pas fréquent qu’on le lui demande. Cela ne le dérangeait plus vraiment tant que le respect restait entre lui et son interlocuteur.
- Si cela te dérange, je te tutoierai à l’avenir.
Les deux hommes se mirent alors en chemin, sachant pertinemment qu’ils n’avaient pas le temps de s’arrêter pour visiter le pays. Un meurtrier était en liberté et la ville de Gashadokuro était presque à l’autre bout du pays. C’était la première fois que Kisen faisait une mission de rang B et également qu’il avait quelqu’un sous ses ordres. De plus la mission était d’une importance capitale et chaque erreur qu’il pouvait commettre pouvait également entrainer la mort d’une personne innocente. Hattan fit assez rapidement une remarque sur le comportement de Kisen, et même si cela l’étonna, le contenu de la remarque était parfaitement légitime.
- Pour être honnête, j’essaie de garder mon calme au maximum, mais l’importance de cette mission me stresse un peu. J’essaie de comprendre et d’analyser le profil du coupable, et c’est pourquoi je ne parle pas beaucoup mais tu as l’air tout à fait capable de m’aider dans cette mission ne t’inquiète pas ! D’ailleurs, je ne sais pas si tu as eu le même ordre de mission, mais si tu as des hypothèses pour retrouver la cible, je serais ravi de les écouter.
Kisen essayait de garder un rythme de course assez rapide pour atteindre le plus rapidement possible leur destination, mais la longueur du trajet nécessitait une cadence plus douce s’ils ne voulaient pas tomber de fatigue. Kisen eut alors une idée, il connaissait bien les montagnes qui entouraient Kumo et il savait surtout comment les traverser rapidement et sans danger.
- J’avais l’intention de prendre le chemin habituel pour se rendre à Gashadokuro mais nous pouvons gagner au moins un jour de voyage si nous traversons la chaîne de montagne. Et si nous arrivons à garder la cadence malgré l’altitude et l’absence de route, nous pouvons atteindre l’autre côté des montagnes avant la fin de la journée.
Comme pour illustrer ces propos, Kisen quitta sa trajectoire de course pour s’aventurer à travers les roches qui jonchaient le bord de la route. Il savait que ce n’était pas simple, cette décision était un pari risqué, mais qui pouvait s’avérer payant s’il réussissait à en sortir avant la tombée de la nuit.
Je ne vais pas dire que les personnes possédant beaucoup de muscle ne sont pas très intelligents, mais la plupart... Oui. Mais les ninjas de Kumo étaient tous très costauds, et très intelligents, ce qui fait de nous des combattants hors-pairs... Enfin, ce qui fait d'eux des combattants hors-pairs, car moi oui, je n'ai pas le gabarit que tout le monde voudrait. Je suis maigre mais quand même, j'ai énormément de ressources, vous verrez ça ! Après ma demande, il répondit qu'il me tutoierait à l'avenir. J'étais soulagé, parce que je n'avais pas encore la carrure et le niveau pour qu'on me vouvoie. Nous continuions notre chemin à vive allure, car la ville de Gashadokuro...
Après ma petite introduction, il répondit que cette mission le stressait un peu, il essayait de comprendre et d'analyser le profil de notre coupable, il disait aussi que je serais capable de l'aider dans cette mission, ça, je n'en doutais pas, ce n'est pas pour être arrogant ! Mais je sais très bien me servir de ma tête. Tout en gardant un rythme de course élevé, je pris la parole pour commencer réellement la mission.
« Bon tout d'abord, lorsque nous serons arrivés dans la ville et que nous serons accueillis par les autorités locales, nous devrons d'abord réunir quelques preuves que les autorités locales détiennent déjà, puis nous pourrons nous diriger dans les bars, car c'est là où " les murs ont des oreilles ". »
J'étais très content de participer à une mission donc je voulais absolument me montrer important. Je regardais le chef de mission, Banin Kisen qui décida de prendre une nouvelle route, qui était plus dangereuse que la dernière mais beaucoup plus rapide comme il le disait, on pourrait atteindre l'autre côté des montagnes avant la fin de la journée. Je hochai pour dire oui, puis nous reprenons la route. Nous courions assez vite en faisant tout de même attention à ne pas se tordre les pieds à cause de ses rochers. C'était pour cela que je faisais très attention mettre mes pieds dans les " bons endroits ". Nous avons fait plus vite que prévu, nous étions arrivées derrière les montagnes. J'adossai mon dos sur la roche puis je fermai les yeux pour réfléchir et attendre la réaction de Kisen. Mes mains dans les poches, je trouvais un cure-dent, je le pris et je le mis dans ma bouche...
Kisen écoutait le ressentit de Hattan concernant la mission, il était d’accord avec lui. Il avait une idée toutefois un peu différente de la sienne, mais il comptait mettre tout cela au point une fois arrivé à destination. Il fut également surpris de la rapidité du genin qui semblait n’avoir aucun mal à le suivre à travers les montagnes malgré un rythme plutôt soutenu. Heureusement pour eux, la météo était assez clémente en cette période de l’année, les permettant ainsi de courir à travers les rochers sans craindre que le sol soit glissant, que le froid fragilise leur corps ou que les bourrasques de vent ne les forcent à ralentir.
C’est ainsi que les deux shinobis arrivèrent à dépasser les montagnes et atteindre les plaines de fer. La traversée c’était déroulait beaucoup plus rapidement que Kisen ne l’avait imaginé. Il avait pensé qu’ils devraient dormir après la traversée mais le Soleil n’était pas encore couché, il comptait donc atteindre un village qu’il connaissait assez bien se trouvant sur leur trajet. Néanmoins il vit que Hattan s’était adossé contre la paroi d’un rocher, se reposant un peu et décida qu’ils avaient encore assez de temps pour faire une petite pause.
Kisen s’approcha alors également près d’une paroi montagneuse et posa sa main dessus. Avec un peu de chakra, un plaque de métal sortit de la montagne pour former une chaise possédant un confort très rudimentaire.
- Repose toi un peu, ils nous restent encore deux heures de trajet. Nous reprenons un peu de force quelques minutes. Puisque nous sommes arrivés plus vite que je ne le pensais, nous allons nous rendre dans un village au milieu des plaines de Fer pour nous y reposer, car la journée de demain va être très longue.
Kisen analysait la carte de Kaminari qu’il possédait, d’après ses calculs, le duo pouvait atteindre leur destination finale le lendemain, à la condition de passer toute la journée sur la route. Au bout de quelques minutes, Kisen se redressait, il fit signe à Hattan qu’ils partaient.
Ils arrivèrent au bout de deux heures à destination, il s’agissait d’un petit village dont les habitants vivaient surtout grâce aux voyageurs venus faire une pause lors de long trajet. Les ninjas de Kumo en mission étaient particulièrement bien accueillis, une auberge leur réservait toujours un étage ainsi qu’un repas chaud pour qu’ils puissent s’y reposer. Peu de personne s’y trouvait à ce moment, alors ils eurent chacun une chambre séparée. Kisen voulu lâcher un dernier mot à Hattan avant d’aller se coucher.
- Repose toi bien, et sois prêt demain à l’aube, une longue journée nous attend.
Kisen n’était pas vraiment fatigué, il avait l’habitude de la montagne, mais il ne connaissait pas les capacités de celui qui l’accompagnait et aucun shinobi de Kumo qu’il connaissait n’aurait pu assumé devant son supérieur qu’il était fatigué. La nuit était de toute façon déjà tombée, et se repérer dans les plaines la nuit était plus difficile qu’il n’y parait.
Le voyage m'avait épuisé, mais je préférais rester silencieux. Nous avons aussi parcouru plusieurs centaines de kilomètres, c'était normal que la fatigue commençait à prendre peu à peu le dessus. Je restais adossé sur la montagne toujours en jouant avec mon cure-dent que j'avais dans la bouche. Le chef de mission, Banin Kisen, s'approcha lui aussi sur une paroi de la montagne puis il forma une chaise métallique qui ne devait pas être très confortable. Franchement, je n'ai jamais vu de chaises métalliques confortables. Je fis un signe de la tête qui signifiait, " non merci ". Il me parla d'une façon très neutre, il disait que je peux me reposer, nous pouvons récupérer quelques minutes, comme quoi ils nous restaient encore deux heures de trajet, il continua en disant que nous allons nous rendre dans un petit village assez proche de la grande ville de Gashadokuro.
Nous continuions de courir pendant deux heures, puis nous sommes arrivés dans un petit village, vu où ce situait ce village, les restaurants et hôtels devait gagner beaucoup d'argents grâce aux voyageurs qui faisaient beaucoup de pauses avant d'arriver dans l'une des plus grandes villes. Kisen demanda deux chambres, chacun en devait en avoir une. Je rentrai dans ma chambre, je savais bien que cette mission serait longue, mais à ce point ! Banin Kisen voulait me dire un dernier mot avant que je parte me coucher, il me disait de bien me reposer et que je sois prêt à l'aube. Je hochai de la tête pour dire oui, puis il ferma la porte. Je pris une douche, puis j'allai me coucher, j'étais fatigué. Je soupirai puis je réfléchissais à ce meurtrier encore en liberté. Il faut absolument qu'on l'élimine. Je dormais très rapidement, sûrement due à la fatigue.
Dès l'aube, je me préparai, je mis mes vêtements de mission, j'attachai mes cheveux et le plus important, je serrai mon bandeau de Kumo. Je sortis de l'hôtel, Banin Kisen m'attendait déjà, nous recommençons à courir en direction de Gashadokuro...
Kisen dormit assez peu cette nuit-là, il essayait en vain de comprendre le tueur. Mais l’histoire de dents plantées dans les membres ne révélait qu’une seule chose, il s’agissait d’un psychopathe. Malheureusement Kisen n’était pas détective, il avait beau essayait de se mettre dans la peau du coupable pour essayer de deviner ses prochains mouvements, il n’avait aucune idée de la façon de s’y prendre. Cela le torturait pas mal, il avait foi en ses capacités et en celle de Hattan, il savait qu’ils pouvaient réussir la mission mais il craignait que le nombre de victime augmente d’ici là.
Alors que la nuit s’éclaircissait par les lueurs matinales, Kisen commençait à se préparait. Et ainsi lorsque le soleil se fit voir à l’horizon, qui grâce au relief des plaines s’étendait à des kilomètres. Toutes les plaines reprirent alors leurs couleurs vives avec les premiers rayons. Ebloui par un tel spectacle, Kisen fut motivé pour repartir. L’heure du rendez-vous était arrivé, il saisit alors son ninjato qu’il fixa dans son dos puis sauta par la fenêtre pour atteindre l’entrée du bâtiment.
Hattan n’était pas encore là, mais il n’eut pas à attendre bien longtemps avant de le voir arriver prêt à repartit.
- C’est reparti, nous arriverons cette nuit, mais une longue course nous attend.
Et ce fut ainsi que les deux hommes reprirent la route. Kisen avait demandé une carte des plaines plus précise que celle qu’il utilisait à l’aubergiste, cela lui avait permis d’être sûr du trajet dans une zone où rien ne semblait pouvoir guider les voyageurs.
Lors du trajet, Kisen s’autorisait des petites pauses d’une dizaine de minutes toutes les deux heures pour ne pas tomber de fatigue dans les montagnes entourant leur destination, ce qui signerait aux deux shinobis leur arrêt de mort. Cela leur permit, malgré une fatigue qui commençait vraiment à se faire ressentir, à atteindre Gashadokuro peu de temps après la tombée de la nuit. Arrivés aux portes, Je fis signe à Hattan d’attendre avant d’entrer dans le village.
- Nous avons pas mal de travail à faire dans cette ville, c’est pourquoi nous allons devoir travailler seul jusqu’à demain midi, tu devras enquêter au près de la population pendant que je rendrai une visite au dirigeant pour pouvoir avoir accès aux corps et à la scène de crime que nous examinerons dans l’après-midi. Nous nous retrouverons donc demain à midi devant l’hôtel de ville.
Soudain, un gardien de la porte s’approcha de nous, il semblait douter de notre bienveillance en nous voyant discuter ainsi dans l’obscurité de la nuit à quelques mètres des portes.
- Que venez vous faire là ?
- Nous sommes en mission officiel au nom de Kumo, je requiers également à ce titre un entretien avec le dirigeant pour demain matin.
- Très bien, bienvenue à Gashadokuro.
Kisen notait dans la voix de son interlocuteur que celui-ci n’appréciait pas vraiment que des shinobis viennent faire le travail de leur police. Les civils étaient vraiment incapables de se rendre compte qu’il ne pouvait supporter la comparaison avec la force shinobi.
Dès le matin, nous reprenions notre trajet à vive allure. Chaque deux heures, nous faisions quelques pauses pour reprendre la route avec toujours ce rythme aussi élevé. La route était difficile, je ne pensais pas que ça serait aussi dur, voilà donc ce que donnait les missions hauts dessus du rang C. Alors qu'est ce que donnait les missions de rang A et plus dur encore, les missions de rang s... Tout cela me faisait froid dans le dos... Il fallait encore que je travaillais intensivement... Ce que je n'aimais pas faire d'ailleurs. Pour que je devienne assez fort pour protéger mon pays, il fallait que je progressait... Comme le dit le dicton : Le progrès n'a pas de secret... Il faut travailler c'est tout. Je pense que je vaire cette phrase mon Nindô pour l'instant car plus on vise loin, plus on perd ses moyens.
Arrivé devant les portes de la grande ville de Gadashadokuro. Il me donna les dernières consignes de la journée. Vu qu'on aura beaucoup de travail dans cette ville qui est l'une des plus grandes de Kaminari no Kuni. Il me dicta ce que je devais faire. Le lendemain, je devais chercher des renseignements auprès de la population de Gashadokuro. J'aquiesca de la tête pour dire oui. Soudainement, un homme se rapprocha de nous avec un air inquiet mais rapidement le chef de mission le rassura en disant que nous sommes des ninjas de Kumo pour enquêter sur les meurtres en série.
Il comprenait puis nous souhaita bienvenue, il nous accompagna à un hôtel pour nous reposer car demain, ça serait une longue journée. Il nous montra un hôtel luxueux et splendide. Le bâtiment était immense, d'une couleur blanche propre. Il m'indiqua ma chambre puis je souhaita une bonne au garde ainsi qu'à mon chef de mission. Dans ma chambre, je possédais une source chaude, je pris un bain puis je me coucha...
La nuit fut assez courte pour Kisen, il avait essayé de reprendre des forces du mieux qu’il pouvait mais le voyage avait usé ses jambes. Heureusement pour lui, il n’avait pas besoin de courir ce jour-là. Il avait demandé au garde pour avoir un rendez-vous avec le dirigeant de la ville. Il avait discuté avant de se coucher avec une personne qui était plus apte à organiser cet entretien. Il devait donc se rendre à l’hôtel de ville tôt le matin pour pouvoir discuter avec celui qu’il voulait voir. Comme il l’avait expliqué à Hattan la veille, il allait s’y rendre seul pendant que ce dernier s’occupait d’autre chose. Il avait décidé de le laisser travailler seul pour qu’il soit plus efficace mais également pour évaluer ses capacités d’analyse.
Kisen se prépara rapidement dans sa chambre d’hôtel avant de partir. Les autorités du village leur avaient réservé deux magnifiques chambres d’un grand confort. Kisen trouvait cela un peu démesuré pour la tâche qu’ils devaient accomplir, mais il n’allait pas se plaindre d’être si bien accueilli. Il était également ravi d’avoir pu obtenir un entretien aussi vite.
Il fut également bien accueilli à son arrivée à l’hôtel de ville, les gardes à l’entrée étaient au courant de sa visite et l’un d’eux l’accompagna directement vers le dirigeant de la ville. Celui-ci semblait content de voir arriver Kisen. Il était surtout content de voir que quelqu’un allait s’occuper de cette affaire que les forces de police locales n’avaient pas réussi à élucider. Kisen n’eut même pas besoin de demander l’accès à la scène de crime et aux corps, son interlocuteur s’empressa de lui indiquer l’endroit où il pouvait trouver tout ce qu’il cherchait. Il était très coopératif avec lui, et tenait absolument à le remercier pour être venu jusqu’ici pour résoudre cette affaire. Le dirigeant souhaita alors offrir un cadeau à Kisen qui dû lui expliquer qu’il n’avait pas le droit d’accepter un tel présent mais qu’il appréciait le geste malgré tout. Le dirigeant était quelqu’un de très bavard et très chaleureux, l’entretien qui ne devait durer que quelques minutes dura bien plus longtemps.
Kisen ne voulait pas froisser celui qui les accueillait dans sa ville, il ne se permit donc à aucun moment de l’interrompre pour terminer l’entretien. Cela eut pour conséquence qu’il n’eut pas le temps de faire quoi que ce soit avant l’heure du rendez-vous qu’il avait fixé à Hattan. Il se trouvait donc à midi juste devant l’hôtel de ville, attendant patiemment son arrivée ainsi que les informations qu’il avait récoltées.
C'était le moment, je me dirigeai essayant de récolter des indices qui pourrait nous amener vers ce meurtrier, si je l'attrape, je jure de l'écraser et de l'amener devant la justice de Kumo. Depuis quand on s'en prend à Kumo sans en payer les conséquences ? C'est pas aujourd'hui que ça va commencer. Arrivé au centre-ville, je décidai d'aller dans quelques bars, car c'est là où les murs ont souvent des oreilles. Je demandai à quelques barmans sans succès, je décidai de demander aux habitants des alentours, j'ai remarqué que beaucoup d'habitants évitaient souvent le sujet, pourquoi ? Voyaient ils des choses qui n'osaient pas dire aux policiers de leurs villes. Je ne comprenais pas leurs manières de penser, s'ils savaient quelque chose, autant le dire le plus rapidement possible.
Je continuais de poser les questions à les habitants, mais aucun indice pour l'instant, mais je croisais une certaine personne, elle a vécu la perte d'un proche à cause d'un meurtre, j'ai demandé le prénom et le nom du mort : il se nommait Kokoharu Izaya, il était entrepreneur. Je notais cela dans un papier puis je repartis pour ne pas lui faire ressurgir la tristesse. Je continuais mon travail vers les bras, je me dirigeai vers un homme qui hurlait beaucoup d'histoires à tort et à travers, il devait sûrement savoir quelque chose sur le meurtrier aux feuilles de lys. Je lui demandais d'abord qui était mort récemment avec une feuille de lys. Il me cita quelques noms que je notai sur mon papier, je n'en voulais pas plus. Je me dirigeai vers un des policiers et je lui demandai s'ils connaissaient ces hommes, ils m'avaient dit oui, c'était tous des ninjas reconvertis des choses pas très propres. Je pense que j'en ai fini pour aujourd'hui. Je partis voir Bannin Kisen lui dire toutes mes informations récoltées.
" J'ai récolté pas mal de choses, ceux qui sont mort par le meurtrier à la fleur de lys sont : Kokoharu Izaya, Ishimatsu, Hien, Karu. Ils ont tous un lien, c'était tous des ninjas reconvertis à du commerce. Il faut faire des recherches sur eux à mon avis. "
Kisen attendait tranquillement devant l’hôtel de ville de Gadashadokuro. Il était très intrigué par les habitants de cette ville et de la cité en elle-même d’ailleurs également. Il n’avait que très rarement l’occasion de visiter des villes aussi grandes, lui qui trouvait déjà que Kumo fourmillait de monde. Par rapport à cette grande ville à l’économie aussi développé, le village caché faisait pale figure. De plus, le Bannin commençait à connaître à peu près tous les visages du village, en voir de nouveau, avec une culture un peu différente, était quelque chose de particulier mais d’assez agréable.
Il n’eut malheureusement pas l’occasion de jouer au touriste bien longtemps, puisqu’il avait rendez-vous avec Hattan pour poursuivre la mission. Ils devaient à près tout retrouver un meurtrier en série qui risquait de sévir à nouveau à n’importe quel moment. La mission était donc beaucoup plus important qu’une potentielle visite de la ville.
Lorsque Hattan arriva, le chuunin fut ravi d’apprendre que celui-ci avait effectué un travail de recherche de qualité. Il ne leur restait plus qu’à inspecter la scène de crime.
- Tu as fais du bon travail, comme prévu, nous allons nous rendre là où le dernier meurtre a été commis, j’ai obtenu l’autorisation du dirigeant. Je t’aurais bien proposé d’aller manger quelque chose avant, mais avec le spectacle qui nous attend, je crois que cela peut attendre encore un peu.
Il fit alors signe au genin de lui suivre et le duo partit en direction du quartier mal famé de la ville, où se trouvait la scène de crime. Il avait un peu de mal à se l’avouer, mais Kisen espérait que Hattan disposait de capacité d’analyse et d’investigation, car il doutait un peu de ses propres capacités à trouver des indices sur la scène du crime.
Lorsque le duo arriva sur place, ils trouvèrent le corps de la victime, tuée alors qu’ils étaient déjà sur le trajet pour la ville. La police locale avait sécurisée le périmètre et semblait attendre les shinobis. Kisen franchit alors le périmètre, soulevant ses cheveux pour montrer son bandeau aux policiers et invita Hattan à le suivre. Un homme, qui semblait être le chef de l’unité présente, s’approcha alors d’eux pour leur résumer les faits.
J'avais montré et dit tout ce que j'ai pu trouver comme information, j'avais l'impression que le meurtrier tuer tout ninja " repenti ". Pourquoi faisait-il ça, je n'en savais rien. Je ne savais pas non plus qu'il y avait tant de ninja qui ont arrêter de défendre leurs pays. Je n'avais rien contre eux, car ils sont rien faits de menaçants envers le pays de la Foudre. Mais ce meurtrier qui tue ces gens, il faut qu'on le retrouve et vite, car il est toujours en cavale et il pourra toujours tuer des gens. Le chef de la mission ; Banin Kisen me demanda de le suivre. Nous nous dirigeons dans un endroit de la ville peu désirable. Il y avait encore une scène de crime. Le périmètre était bouclé. Banin Kisen montra son bandeau puis il nous laissa examiner la scène de crime.
Un homme se dirigea vers nous puis nous résuma les faits.
" Bonjour, c'est homme est Dentô Hokuo, contrairement à ceux que son nom dit, il n'est pas un ninja, c'est un simple homme qui travaille dans des chantiers, ou plutôt un chef de chantier. "
Avant même qu'il termine de nous résumer les faits, je lui demandai un service.
" Pourrez-vous après chercher un lien avec les entrepreneurs morts s'il vous plaît, ce sont Kokoharu Izaya, Ishimatsu, Hien, Karu. "
- " Okay, pas de soucis, je le fais tout de suite."
Il partit faire des recherches puis je me dirigeai vers le cadavre, j'avais remarqué, que ces yeux étaient surpris, il n'avait sûrement pas vu son assassin. Je me penchai vers lui pour fermer ses yeux. Il a été transpercer au niveau du cœur, en un seul coup. Le meurtrier est un expert en sabre. C'est sûrement un samourai. Si je me souviens bien du code d'honneur des samourai. Il tue pour protéger et venger. Cette histoire est vraiment très complexe et je me demande si le meurtrier va être retrouvé, il nous faut une chance...
" Chef, je pense savoir qui est l'auteur de ces meurtres, un samourai, vu le trou qui a le cadavre, le meurtrier l'a tué en un seul coup sabre. Les samourais ont tous un sabre différents, je pense qu'il faut examiner le trou qu'il a pour déterminer quel sabre à tuer le monsieur. Le monsieur n'a pas vu son assassin, vu qu'il est mort les yeux surpris ou il a peut-être vu et il savait qui était le meurtrier. "
Je fis une courte pause.
" Je pense qu'avec les recherches que j'ai demandées au policier, nous en serons beaucoup plus. Il manque plus qu'à attendre. "
Kisen regardait attentivement la scène de crime, il ne se préoccupait pas vraiment du policier qui discutait avec Hattan, même s’il écoutait leur conversation. Il était content de s’apercevoir que son équipier faisait son travail à la perfection, cela lui permettait de se concentrer sur le corps. La victime s’appelait Dentô Hokuo, il eut alors immédiatement une pensée pour Kongoh. Bien que Hokuo ne fut pas un shinobi, cela ne l’empêchait pas d’être en relation avec le célèbre clan. Il s’agissait d’un chef de chantier. Kisen analysait tous les détails de la scène de crime, malheureusement, force était de constater que le coupable était un professionnel, il n’y avait absolument aucune trace. Seul le mode opératoire pouvait laisser penser qu’il s’agissait du l’homme recherché. La dentition arrachée proprement et insérée dans les membres de la victime. Le rituel était post-mortem, la personne ne s’était pas défendue et n’avait reçu qu’une seule véritable blessure, un coup précis au niveau du coeur.
Hattan fit alors part à Kisen de sa théorie, il pensait qu’il s’agissait de l’oeuvre d’un samouraï. C’était une bonne idée, effectivement la précision du coup laissait fortement penser qu’il s’agissait d’un expert du maniement de la lame. Repensant aux cas précédents qu’il avait examinés dans le dossier, il mit sa main dans la poche de la victime. Comme il s’y attendait, il y trouva une fleur, Lilium bulbiferum, le lis orangé. Il montra alors sa trouvaille à son équipier.
- Il est vrai que l’hypothèse du samouraï semble judicieuse, sur chacune des victimes se trouvait cette fleur, symbole de la vengeance et de la haine. Nous savons très bien à quel point le sens de l’honneur et leur besoin de vengeance est grand. L’homme que nous recherchons ne choisit pas ses cibles au hasard, il mène une vendetta.
Kisen se pencha alors vers le corps pour examiner la blessure au coeur. Sa maitrise du Kinton et la formation qu’il avait reçu en matière d’armes en tout genre pouvait lui permettre de se faire une idée de l’arme utilisée. Enfin normalement, cette fois-ci, il était flagrant que le coupable avait voulu effacer ses traces et il n’y avait pas grand chose à en tirer.
- Le coupable n’est pas un amateur, chercher des indices qu’il aurait laissés est une perte de temps. Nous devons trouver sa prochaine victime !
Ce fut à ce moment-là que le policier revint, il semblait avoir plus d’informations.
Voilà tout ce que je pensais savoir grâce à cette victime. J'avais faire part des mes hypothèses, c'était à lui d'agir, le chef de la mission, Banin Kisen. Je ne savais pas à quoi il pensait, il restait calme, j'attendais de voir sa réaction, continuant de l'observer, il regardait le corps de la victime, jusqu'à trouver dans la poche un lis orangé. C'était bien le même tueur en série, je ne comprenais toujours pas pourquoi un samourai aussi talentueux tue des gens "incompétent" dans l'art du combat. Il fallait le retrouver et lui poser ces questions et comprendre pourquoi il fait tant de mal aux habitants de cette ville...
Banin Kisen disait que ce lis orangé est synonyme de haine et de vengeance, il disait que les samourai ont un grand sens de l'honneur et leur besoin de vengeance est grand... Le coupable mènerai une vendetta. Le chef de mission avait bien raison, il ne choisissait pas ces cibles au hasard. Bannin Kisen se pencha vers le corps de la victime, mais pour vous dire franchement, il ne trouvera rien, les samourai sont extrêmements discrets. Lui-même y constata, il fallait absolument trouver la prochaine victime !
Le policier revenait avec sûrement de nouvelle information, il se dirigea vers Banin Kisen pour commencer à parler.
" J'ai trouver des informations qui pourront bien nous aider, tous ce qui ont été mort était lié par un projet. Il voulait construire un nouveau bâtiment, plus luxueux, mais il fallait détruire une maison abandonnée mais qui n'était pas si abandonné que ça... Il y avait une famille entière qui y vivait, le chef de chantier et les entrepreneurs ont tué toute une famille " sans faire exprès ". Ils avaient été traîner à la justice, mais vu qu'ils ont beaucoup d'argent, ils ont réussi à paier leurs libertés. "
Je lui coupa la parole d'un ton assez énervé.
" C'était une famille de samourai ? Il y a t'il des gens en vie qui ont participé à ce projet ? "
" Pour répondre à ta première question... Nous l'ignorons et pour la deuxième, oui l'assistant de Hokuo est encore en vie, il habite au près de l'entrée de la ville. "
Je me dirigea en vitesse en direction en disant au chef de mission d'un ton neutre.
Les informations que ramenait le policier avaient une importance capitale. Même si les indices ne permettaient pas encore d’identifier le responsable, ils permettaient de retrouver la prochaine victime. Kisen s’adressa alors au policier avec une voix grave et sévère, il ne comprenait pas comment cette piste avait pu ne pas être étudiée par la police.
- Je vous remercie pour ces informations, mais je tiens quand même à vous dire que je trouve inacceptable qu’un service de police n’ait pas pensé à étudier tous les liens possibles entre les différentes victimes. Les forces shinobis de Kumo sont censés intervenir en cas d’urgence et pas pour faire votre travail. Sur ce…
Hattan avait parfaitement raison, ils n’avaient aucune idée du temps qu’il leur restait pour retrouver la prochaine cible du samouraï. Mais cette fois, ils avaient une longueur d’avance, enfin ils l’espéraient. Le duo se précipita alors vers l’entrée de la ville. Le Bannin avait l’habitude de courir dans un environnement urbain grâce à toutes les interventions qu’il avait dû faire en travaillant avec le Kazai. Malgré cela, la différence entre cette grande ville et le village caché était marquante. Notamment pour la réaction des passants, qui semblaient beaucoup plus surpris par la course de deux shinobis que peuvent l’être les villageois de Kumo. En même temps, c’était parfaitement normal, même s’il y avait toujours un certain nombre de shinobi dans cette ville, ceux-ci faisaient généralement attention à ne pas attirer l’attention sur eux, la plupart étant des Kumojins en missions ou des fugitifs.
Le genin qui accompagnait Kisen était rapide, il arrivait sans grande difficulté à suivre le Bannin à travers les toits de la ville. Sa participation à la mission avait été d’une grande aide pour lui, il savait que le résultat n’aurait pas forcément été le même s’il avait été tout seul. Alors qu’ils arrivaient vers les portes, Kisen aperçut un homme armé d’un sabre qui marchait rapidement. L’homme en question portait une tenue discrète adaptée au combat. Il se rendait d’un air déterminé en direction d’une petite maison. Pour le Bannin, il ne faisait aucun doute qu’il s’agissait du samouraï qu’ils recherchaient.
Kisen fit alors un signe de la main pour indiquer à Hattan qu’ils passaient à l’assaut, puis dans la seconde qui suivit, il concentra son chakra dans ses jambes et se propulsa vers l’ennemi. La trentaine de mètres qui le séparaient de sa cible furent traversés en deux secondes. Alors qu’il croyait en terminer avec lui en un seul coup, celui-ci fit un mouvement réflexe du sabre pour parer l’assaut. Une vague d’aura arrêta le Bannin immédiatement dans son élan, il recula alors de quelques mètres avant de se mettre en position de combat. L’affrontement semblait inévitable, mais aucune des trois personnes qui allaient y participé ne souhaitaient qu’il se fasse à l’intérieur d’une ville remplie de civil. Malheureusement, cela semblait également inévitable, c’était à eux de faire attention à ne pas avoir de dommage collatéral à justifier.
Il fallait faire vite, je ne voulais absolument pas de nouvelles victimes, il y en avait beaucoup trop, je courais le plus vite possible derrière mon chef de mission, d'ailleurs, il faut achever cette mission au plus vite, ce meurtrier avait trop de mal dans cette ville, à un tel point que les habitants de Gashadokuro sont perturbé par ces assassinats consécutives. Il fallait que ça cesse. Bannin Kisen cachait bien son jeu sous son air de chef de mission calme... Il porte aussi un grand intérêt pour tous les habitants du Pays de la Foudre. C'était quelqu'un de bien finalement. C'était un chunin, il devait sûrement posséder beaucoup de chakra... Pensons à cette mission d'abord, après aux restes.
Nous voyons rapidement la maison de l'assistant de Dentô Hokuo. Il y avait un homme très étrange qui s'approchait de la maison, avec un sabre en main. C'était sûrement lui l'assassin, il n'y avait aucun doute. Banin Kisen concentra son chakra dans ses pieds pour le propulser assez vite vers l'ennemi et l'attaquer, mais le samouraï n'était pas aussi faible que ça et il se protégea grâce à une lame d'aura, technique spéciale du clan des samouraï. Il fallait faire attention à la population, un combat en pleine ville... Ce n'est pas fameux tout ça !
Le samouraï semblait prêt à se battre contre nous deux. Je lui dis d'un ton énervé.
" Tu as en face de toi des ennemis assez fort pour te vaincre, on va t'écraser, tu vas subir une défaite tellement humiliante que tu y penseras tout le temps lorsque tu seras en prison. Je vais te montrer, c'est quoi la force d'un Kumojins. "
Mes poids sur mes deux bras, j'allais enfin décharger toute ma haine que j'avais en lui. Quinze mètres nous séparait lui et moi, c'était parfait pour lui faire goûter une toute nouvelle technique même si elle consomme beaucoup de chakra. Je créai mon armure de foudre pour augmenter ma vitesse, puis je créai une autre armure pour augmenter ma force. Mes cheveux mi-longs "s'envolèrent ". D'un coup, je me téléporta juste devant lui puis avec mon bras, je lui envoya un énorme coup sur le cou, ce qui le propulsa quelques mètres derrière lui et le blesser énormément.
" LARIAT ! "
J'étais déjà essoufflé, j'annulai toutes mes armures après mon attaque. J'espère franchement que ça l'a assommé et pour qu'on puisse le traîner en justice...
HRP:
A toi de voir s'il est assomé ou s'il arrive encore à se défendre
Malgré l’échec du premier assaut de Kisen, son équipier utilisa une stratégie assez similaire. Le Bannin remarqua néanmoins que l’intensité de cette attaque était bien plus grande que la sienne. Lui-même n’aurait vraiment pas apprécié de recevoir un coup comme cela. Il était indéniable que le samouraï avait reçu de lourd dégâts de cette attaque, il n’avait pas eu le temps de riposter après avoir déjà contré l’assaut du Bannin. Il s’était écroulé sur le sol, mais il bougeait encore. Les villageois commençaient à s’attrouper autour du trio tandis que les gardes impuissants tentaient de comprendre ce qu’il se passait. Comme il ne voulait pas avoir à justifier une quelconque blessure chez un civil, protéger la population faisait également partie de sa mission. Il s’adressa alors à tous les spectateurs.
- Nous sommes des shinobis de Kumo, nous travaillons actuellement pour votre dirigeant. Ne paniquez pas, tout est sous contrôle, je vais juste vous demandez d’évacuer les lieux pendant quelques instants.
Son attention se porta ensuite vers le samouraï qui, malgré ses blessures, semblait être encore en état de tenir debout. Il se releva assez difficilement, il avait beaucoup de mal à respirer avec le choc qu’il avait reçu à la gorge, mais sa détermination ne flanchait pas. On pouvait critiquer ses motivations et ses méthodes, mais il fallait bien avouer qu’il faisait honneur à la volonté des samouraïs.
Voyant ses blessures, Kisen comprit que le coupable n’avait pas l’intention d’abandonner, il ne pouvait pas combattre dans cet état sans y laisser la vie. Sa décision était prise depuis bien longtemps, il préférait mourir plutôt que de renoncer à sa vengeance et à son honneur. Il ne s’agissait que d’un homme valeureux qui avait pris les mauvaises décisions. Kisen devait reconnaitre qu’il respectait cela, mais il n’approuvait pas ses méthodes. Car le samouraï n’agissait pas comme quelqu’un avec une quête de vengeance, mais plutôt comme un tueur en série. Un vengeur n’a pas besoin de message comme la fleur de lys ou les dents arrachées, il se contente de sa mission. C’était là, l’erreur qu’il n’aurait jamais dû commettre. Sans cela, Kisen aurait sûrement eu de la compassion pour lui et l’aurait tuer comme il le souhaitait.
Au lieu de ça, le chuunin comptait bien le faire l’arrêter. Mais il savait très bien que le samouraï n’aurait de paix que lorsqu’il aurait tuer sa cible peu importe les années. Il devait donc l’empêcher de rester un samouraï et il y avait une méthode assez simple pour cela.
Kisen se mit donc à courir en direction de sa cible. Tandis qu’il était en pleine course, il utilisa sa maîtrise du Kinton pour se créer une épée bien tranchante. Mais cela ne suffisait pas, il faisait face à un samouraï et il le savait bien. Alors qu’il allait atteindre l’adversaire, qui s’était préparé à l’affrontement, il fit parcourir une grande quantité de chakra dans sa lame. Il ne s’agissait pas simplement de chakra pur, il utilisait le Kinton pour renforcer la lame afin qu’elle soit incassable et extrêmement tranchante.
Fort de son expérience au combat, le samouraï réussit à mettre la lame de son sabre entre celle de Kisen et son épaule qu’il visait. Malheureusement pour lui, ce ne fut pas suffisant. L’épée du Bannin traversa le sabre et l’épaule de la cible comme s’il n’y avait rien. Le sabre était brisé, son porteur également, il n’avait ni arme ni bras droit et bientôt il n’allait même plus avoir de liberté. Il s’effondra au sol, il perdait pas mal de sang, mais il allait survivre malgré lui. Kisen s’adressa alors aux spectateurs qui n’avaient pas cru utile de suivre ses consignes.
- Si l’un d’entre vous s’y connait en soin, cela nous serait bien utile !
Cette charge était puissante mais était-elle suffisante ? Lorsque que je regardais le samouraï qui ne bougeais plus, j'étais fière de mon coup, il en voulait plus, et je ne devais pas le tuer sinon j'aurais échouer la mission. Lorsque je voyais seulement ces doigts agités, j'étais agité, lentement son corps se mit à se relever rapidement, il n'était plus apte à se battre alors pourquoi continuer, il avait quoi à gagner dans ce combat. Il sera traquer jusqu'à la fin s'il parvenait à nous battre. Voilà ce que c'est la volonté d'un samourai, ce battre jusqu'à la fin, tel est son désir. Il voulait mourir au combat... Il aura alors !
Alors que j'allais en terminer avec lui, Kisen alla plus rapidement vers en créant une épée métallique assez tranchant. Il parvenait rapidement à couper son bras. Il perdait énormément de sang, il hurla de douleur, s'il n'y avait pas un médecin pour s'occupper de lui, il va mourir sur le champ. Avant de mourir, je voulais lui parler, comprendre pourquoi être un meurtrier. Je m'approchais de lui sans aucune pitié, car je sais que je ne vais pas l'achever, il va croupir en prison... Je l'espère, c'est à la justice de Kumo qui décidera de son sort. Je me tenais à quelques mètres pour pas qu'il m'attrappe et fasse et me plante un couteau dans le dos. Je lui dis d'un ton assez énervé.
" Pourquoi tu fais ça ? qu'est ce qu'il t'on fait ? J'aimerai bien avoir des explications. On ne tue pas des gens comme ça, même chez les samourai à ce que je sache ! "
-Tais-toi, misérable ! Tu ne sais rien des samouraï, je t'interdis de parler de leur ligne de conduite. Je tue parce qu'ils ont tué tout ce que j'avais dans la vie. Une entreprise avait acheter un terrain, mais ce terrain appartenait à nous, il y avait ma maison, je vivais avec ma femme et mes deux enfant. On refusait de voir notre maison détruite... Alors qu'un jour, je travaillais pour gagner de l'argent, lorsque je rentra chez moi, ma maison était déruite et ma famille aussi... De toute les manières, je reviendrai détruire l'assistant et Kumo aussi, je le jure !
Son histoire était bouleversante mais je n'y peux rien. Je lui tourna le dos alors qu'un médecin le soigna. Il allait être emmené à l'hôpital puis être jugé, tel était son avenir proche... Qui sait, peut-être que ce n'est pas les entrepreneurs qui les a tué ?
