Une salle pleine de monde. Des shinobis à l’expression corporelle et faciale différente. Ceux ayant le plus de vécu, généralement, affichaient une expression neutre, voire blasée. À la limite. Ils avaient appris, avec le temps soit à masquer leurs peurs, soit à ne plus craindre grand-chose. Normal. Un bon shinobi est en constant flirt avec la mort. Il joue avec elle, s’approche d’elle, la fuit, la voit se rapprocher en s’en aller au gré des coups du sort. Sur la plus insignifiante des missions, un ninja peut se retrouver à l’article de mort. Voilà pourquoi, une bonne partie des Chuunins et Jonins semblaient aussi blasés. J’appréciais cette attitude mentale. En mon sens, il s’agissait là de la vraie disposition d’un shinobi confirmé. Pour le reste, je ne pouvais leur en vouloir. Je parle bien entendu de tous ces jeunots qui, je le voyais à leur expression faciale et corporelle, avaient le trac. L’un paraissait renfrogné, mais je savais qu’au-delà de cette image de dur qu’il renvoyait, il n’y avait rien d’autre que le trac. Ce n’est pas tous les jours qu’on est convoqué en si grand nombre par le Raikage. Lorsque c’est le cas, c’est pour une raison particulière.

Debout devant ces dizaines de shinobis, je me trouvais sur une estrade légèrement surélevée. Il fallait que tous me voient. Tous allaient m’entendre, j’en étais certain. Les murmures se dissipèrent à mon apparition. Tous, progressivement, se turent. Les regards dans ma direction. Je sentais que le bon moment était venu pour faire passer mon message. Je mettais ma main sur ma bouche, poing fermé. Puis je toussotais, histoire de me préparer.

« Shinobis ! Si vous êtes tous ici réunis, c’est pour une mission des plus périlleuses. Nous suivons depuis de nombreux mois les mouvements à Mizu no Kuni, l’archipel sur laquelle régnait l’ancienne Kirigakure no Sato. Le Shukai, l’Alliance des pays neutres, a la volonté de s’emparer de ces terres, par la ruse ou par la force, par la négociation ou les armes. Nul besoin de m’étaler trop en détail, mais Kumogakure no Sato ne peut laisser faire ce projet. Les risques pour nos terres seraient bien trop importants. »

Je portais à nouveau la main à ma bouche et me raclais la gorge. D’un regard sévère, malgré mon jeune âge, j’inspectais, je jaugeais, d’un simple coup d’œil l’état mental de mes hommes face à cette annonce. Oui, il y aurait des combats. Oui, il y aurait des morts, des défaites et des victoires. Mais Kumo, ne crains pas la douleur. Si elle est nécessaire, nous avons l’habitude de l’endosser afin de parvenir à nos fins. Et cette fin, était toute simple : faire stopper ce projet d’expansion du géant shukaijin.

« Dans un premier temps, nous avancerons cachés. Notre identité de kumojin, sur les théâtres d’opération, doit être cachée. Autant que faire se peut. Si l’ennemi affirme vous reconnaître, niez ! Si l’on accumule les preuves devant vous, niez ou jouez le jeu que vous voulez, mais je ne veux qu’aucun lien soit fait entre vous et Kumo. Même si l’on vous capture… Vous disposerez d’uniformes noirs et de masques. Faîtes honneur au village, car de chacunes des actions que vous mènerez se jouera l’avenir lointain de Kaminari no Kuni. »

Je venais de mettre mes deux mains en arrière. J’espérais que je serai compris. Je n’attendais pas de mes hommes qu’ils comprennent l’entièreté des enjeux en cours. Les plus intelligents comprendraient, les plus gradés aussi. Pour le reste, je n’attendais d’eux que de la loyauté, de la volonté et de la détermination à toute épreuve à réaliser cette mission qui pouvait aisément être considérée comme une mission de rang S.

« Vous avez ma confiance. Chacun de vous. »

Je pointais du doigt la masse de shinobis devant moi. Puis, me retournais et m’en allais. Laissant les membres du Satoru expliquer plus en détails à chacun des groupes l’objet de son intervention. Une nouvelle porte venait d’être ouverte vers un futur incertain. Mais quoi qu’il arrive, je sais d’ores et déjà que le Godaime Raikage que je suis, ne regrettera rien de cette décision nécessaire.

Spoiler:

Je vous regarde du haut de mon siège de Divin. La miséricorde sera pour toi ton unique salut ♫

Il est l'heure pour le monde connaître la puissance du divin. En temps de guerre, l'homme doit tout faire pour éviter de rejoindre le monde du très haut. Lutter pour sa propres vie, lutter pour sa patrie. Moi, homme de foi, homme au croyance venu d'ailleurs. Moi, en temps que divin, devais m'opposer au régime sanglant orchestrer par des individus ce prenant pour des dieux. Dans le monde shinobi, la seul personne pouvant prétendre au titre de dieu, n'était qu'un homme étant leurs semblables. Moi !


Aujourd'hui était un jour noir à marquer d'une pierre blanche. Dans les livres de notre seigneur jésus christ, nul ne devais enlever la vie d'un être vivant. Quel qui soit, qu'importe la couleur de peau, qu'importe ses idées politique ou la religion. Chaque homme, chaque être vivant grâce à un battement de coeur, avait le droit de vivre en paix. Vivre en osmose avec le monde environnant, vivre sans avoir la peur que le paradis ou ils étaient pouvais disparaître d'un claquement de doigt. Le livre saint, nous explique aussi, que si le dialogue ne fonctionne pas, alors le pardon n'est point envisageable. Il faut donc, combattre l'enfer, le lucifer fléau de dieu de la façon la plus drastique.

Sous mon bob, mon regard pouvait apercevoir toutes les personnes présente dans le lieu de rendez vous. Une sorte d'amphi-théâtre ou une estrade surplombé le sol. Ne s'agissant pas d'une pièce de molière, il s'agissait sans doute d'un discours du Raikage pour nous préparé ainsi que nous motivé pour cette grande guerre. J'avais vu juste, petit à petit, tout le monde commençaient à ce taire, le silence devenait presque pesant. Toussant, poing devant la bouche, il commençait ses paroles avec un aisance de leader.

Il expliquait avec des phrases précise, l'objectif de la mission qui consisté à mettre notre force et notre énergie pour contre carré les plans du Shukai. En quelque mois, cela faisait déjà deux fois que j'entendis parler de eux. Il y a peu, avec un membre de Kumo, nous étions tombé face à un membre des pays neutre. Neutre n'avait que le nom, cet homme que nous avions combattu n'avait pas eu une attitude si pacifiste que ça.

Ma stratégie était claire. Avancer caché, tapis dans l'ombre pour effectuer une offensive furtive en essayant de faire le plus de dégât. Bien, finalement, le membre du clan Seki, avait le pantalon bien remplit. Alors qu'enfaite non. L'ascenseur émotif que je venais de vivre me laissa pantois. Niez qui nous sommes, faire comme ci nous étions rien. Une stratégie de perdant, combattre, tel était le meilleur plan à suivre. Attaquer directement les lignes ennemis en nous montrant le plus fort possible. Mais il avait une idée derrière la tête, que moi un non gradé n'avait pas dû avoir comme information.

Il terminait ses paroles, nous disant qu'il portait une entière confiance en nous. Oui, il valait mieux que ce soit le cas à vrai dire. Ne pas avoir confiance au homme qui allait donner leurs vie pour le pays était assez contradictoire. Mais cela devait s'agir d'une sorte de parole dite pour nous motivé, nous les jeunes. Alors que dans le calme le plus déstabilisant, je m'avançais un peu vers la scène. Pourquoi pas dire tout bêtement mon idée, qui au pire, ne serait tout juste pas accepté et j'aurai eu l'air d'un imbécile durant quelque minutes.

" Moi Yukita Eiko, fils de dieu, offrirais ma vie pour servir le pays. Ma lame est votre, ma vie les tout autant. Laissais moi quand même vous lancer l'idée d'informer nos alliés du pays du fer. Appelez notre chef, appelez Musashi pour nous aider dans cette quête. Le pouvoir et le gout du combat des samurais pourraient nous aider. "

Bientôt, les évènements seront beaucoup plus sérieuses et formidables, se battre et mourir pour son pays et la plus belle manière de mourir pour son pays. Gagner, vaincre et réussir pour son pays est la plus belle manière de devenir fort et reconnu et surtout, avoir confiance en soi pour toujours permettre de progresser. La seule chose de communiquer dans ce monde désespoir, ce monde de sang et de lutte. Je vais communiquer avec mes poings, mon sabre et surtout, ma volonté. Mikami m'a appris des choses que lui ne voulait sûrement pas m'apprendre. A force de se battre, nous apprenons toujours quelque chose à la fin, même si tu gagnes, il y aura toujours une spécialité que tu devras améliorer. C'est une triste réalité, mais c'est comme ça. Le monde ne s'adapte pas à nous, mais c'est les races humaines pitoyables qui s'adaptent au monde, tels est notre vie. Nous fuyions, mais à force de la fuir, nous nous y rapprochons. Les guerres pour n'importe quel motif, avec les souffrances et la tristesse que vont amener ces guerres, peut-être qu'un jours les pays arriveront à se comprendre. Les guerres forgent le corps et mû rient l'esprit. Je marchais en direction de la prochaine conférence du Raïkage.

Je ne pensais pas que les pays allaient se comprendre, je marchais d'un pas lent portant un chapeau de paille qui cachait mon visage, j'étais habillé d'un long vêtement sobre et long de couleurs noires. Continuant de marcher, j'arrivais où le Raïkage était surélevé par une estrade. Il avait déjà commencé son discours. Il ne fallait pas s'inquiéter, nous allons détruire tous les ennemis qui s'opposeront à nous. J'écoutais jusqu'à la fin puis lorsque c'était fini, je partis comme un fantôme...

" La Foudre s'abattra sur l'ennemi. "

C’était un jour spécial pour moi, mais, pas uniquement pour moi. De nombreux ninja du village avaient reçu la même invitation que moi, en ce jour, le plus puissant shinobi du village aller faire un discourt. Moi qui d'ordinaire ne fais pas attention à mon apparence physique, que ce soit mes cheveux ou mes vêtements, aujourd'hui, mes vêtements et ma coupe étaient incapable. Je devais faire bonne impression lors de ce discourt, même si je savais que le raikage n'aller sûrement pas me voir dans la foule de shinobi qui serait présente durant cet événement. J'ai donc commencé ma route vers le palais du raikage, d'autres kumojin prenaient la même direction que moi, certain semblaient assez jeune et inexpérimenté redoutant le discourt de l'ombre du pays de la foudre, alors que d'autres semblaient déjà prêt à sacrifier leur vie pour le village et le pays.

J’étais arrivée devant le grand palais du chef de notre village, je ne pouvais pas voir le raikage à cause de la foule et de ma petite taille, mais je savais qu'il était présent, je sentais la puissance aura qu'il dégageait. Il ne tarda pas à commencer son explication, la raison pour laquelle il nous avez rassemblés aujourd'hui. Notre ennemi était l'empire du Shukaî, il était inconcevable de le laisser prendre une terre qui leur donnerait un avantage sur le pays de la foudre. Je me battrais jusqu'au bout pour ceux qui m'ont accueilli alors que je n'étais rien pour eux, son discourt enleva tous les doutes que j'avais, il avait confiance en chacun de nos et il était de notre devoir de ne pas trahir la confiance qu'il nous a accordée. Suite à cela, le raikage quitta la scène, laissant place à ses plus puissant et fidèle shinobi qui nous donnèrent plus de détails sur la mission. Je savais que mon simple rang de genin n'aller pas être suffisant pour faire pencher la balance de notre côté, mais je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour gagner cette bataille.