Droite comme un « I » Nami écoutait l'Hokage parler, buvant ses paroles comme-ci c'était la dernière chose qu'elle entendrait de toute sa vie. Il s'agissait d'une mission de rang B qu'elle allait mener avec Hyô Hitomi, une Kunoichi aussi belle que puissante. Il lui tardait de voir ce qu'elle pouvait donner dans le feu de l'action, mais pour le moment, elle écoutait la puissante Hokage qui leur donnait l'ordre de mission qui était liée à Isaura, l'une des jeunes chanteuses pour ne pas dire la meilleur du pays ! C'était un grand honneur pour elle d'être ainsi envoyée en mission pour une célébrité qui, à cause de sa célébrité, recevait des lettres de menace ainsi que des cadeaux plus que douteux. Autant dire que c'était glauque et que cela pourrait s’aggraver au fil du temps si rien n'était fait. Ainsi, on envoyait les deux demoiselles enquêter sur ces possibles menaces afin de les arrêter.
Souriante et fière de partir sur ce genre de mission, elles quittèrent finalement le bureau et convinrent qu'elles se retrouveraient aux portes dans quinze minutes histoire de se préparer et surtout pour Nami, de boire une potion qui lui donnerait un peu plus d'énergie. Saluant sa supérieur, la belle fila comme une étoile vers chez elle afin aussi de rassurer ses parents qui n'appréciaient pas vraiment de voir leur fille partir ainsi. Fort heureusement, elle ne quittait pour le moment pas le pays et restait pas trop loin du village afin d'être rapatrié au cas ou si son état se dégradé au fil de la mission. Après quelques instants à discuter avec sa famille tout en préparant son breuvage, la belle repartit avec une gourde pleine ainsi que son équipement propre et prêt à l'emploie.
Rapidement, elle revint aux portes, malheureusement, elle n'était pas la première, dommage, elle aimait montrer qu'elle était toujours en avance ou à l'heure, elle aurait surement d'autres occasions dans le futur de montrer qu'elle avait de la bonne volontés et surtout, une grande envie de faire ses preuves. Affichant un sourire plus que joyeux, elle ne tarda pas à arriver auprès d'Hitomi, fermant bien sa cape beige de voyage afin de ne pas attraper froid durant le voyage jusqu'à la capitale ou se trouvait Isaura. Il ne manquerait plus qu'elle tombe malade, elle servirait encore moins à rien la pauvre Nami qui ne demandait pourtant qu'à prouver sa valeur à ses supérieurs.
- On y va Hitomi-Sensei ?
Il était temps de voyager jusqu'à la capitale, ce n'était pas la première fois qu'elle s'y rendait, mais c'était surtout pour une mission maintenant. Tout allait changer et elle allait devoir être attentive à tous les détails afin de trouver les fou qui s'en prenaient à la super chanteuse qu'elle appréciait écouter pendant ses pauses et ses séances de détentes qui sont depuis toujours de plus en plus longues au vu des missions qu'elle effectue depuis quelques temps. Avant, ce n'étaient que des rang D, à présent, elle effectuée des rang C et B comme aujourd'hui. En tout cas, cela lui faisait extrêmement plaisir de faire ses preuves auprès de personnes aussi talentueuses qu'Hitomi. Elle ne pouvait qu'apprendre auprès d'elle et elle serait assidue.
Spoiler:
Isaura la jeune chanteuse la plus talentueuse de Hi no Kuni, reçoit des lettres de menaçante ainsi que des étranges cadeaux. Elle vous engagent pour que vous trouviez le coupable et que harcèlement cesse.
La Hayashi avait convoqué Hitomi au palais afin de lui confier une mission en ce jour maussade d'hiver, la troublant ainsi du repos que lui conférait la calligraphie. La matriarche du clan était là, dans le large salon du domaine, à inspecter sans mot chacun des idéogrammes que sa jeune protégée écrivait sur le papier de riz. Le pinceau effleurait le papier avec délicatesse et harmonie, tandis que l'aînée observait à la loupe jusqu'à la manière de tenir le manche. La belle Hyô, elle, faisait de son mieux pour écrire et imprégner de son âme l'encre noire qui s'incrustait dans le support. Sa main libre venait maintenir la manche de son kimono vert aux motifs boisés. Le dos droit, agenouillée sur la table basse, cette dernière contrôlait sa respiration, couchant ainsi sur le parchemin de superbes kanjis sans qu'ils ne fussent pour autant parfaits dans la réalisation. Elle en était encore au stade de l'apprentissage, l'art en question nécessitant de nombreuses années de dur labeur, et il était vrai que jusqu'à présent, son devoir de kunoichi aux ordres de la Shodaime Hokage prenait presque tout son temps libre. Ne vous y trompez pas, une vie pouvait être insuffisante dans la quête de la 'quintessence des glyphes'.
Quoi qu'il en fut, après avoir été informé de la convocation, elle délaissa son travail pour en troquer un autre beaucoup plus concret. Arrivée, donc, dans le grand bureau de Hayashi Miyu, les cheveux délicatement noués en milieu de chute, la belle se présenta face à la dame de bois. Une connaissance était déjà présente à ses côtés, en la personne d'Iwasaki Nami, une genin qu'elle eut le plaisir d'affronter au Colisée. Un mauvais souvenir, s'il en fut, puisqu'elle se résolut à abandonner une victoire qui lui tendait les bras, qui allait de pair avec une renommée internationale. Cela étant, la femme aux cheveux de braises avait donné le meilleur d'elle-même, au point d'y laisser quasiment la vie. Mais passons donc tout ce qui passait dans l'esprit de la Shirogiri, qui ne tint pas rigueur à sa compatriote mais plutôt à sa propre faiblesse, celle-là même qui la poussa à refuser la gloire. Elle avait tellement d'honneur qu'au fond, elle ne regrettait pas son choix. Toutefois, sa soif de gloire était intarissable, tant et si bien que ses sentiments étaient terriblement confus.
La Shodaime Hokage, fatiguée, délivra l'ordre de mission à la Seika et sa jeune équipière. Une illustre artiste était manifestement la triste victime de menaces, et demandait l'aide des shinobis de son pays. Ainsi furent délégués les détails de l'enquête aux deux ravissantes femmes, qui s'en allèrent avec solennité de l'office avec une excitation palpable. Car si Nami était probablement alléchée par les perspectives de l'apostolat, Hitomi était particulièrement excitée à l'idée de rencontrer Isaura, chanteuse de renom dont les mélodies bercèrent toute son enfance. Elle jouait du shamisen avec une grâce angélique, et son timbre de voix était tout simplement fabuleux.
Quinze minutes passèrent, lorsque la Dame aux Orchidées se présenta devant les portes Ouest du Village Caché de la Feuille, ses produits de beauté et son traditionnel saké en guise de bagages. La Iwasaki était également là, et donc commencèrent leur route vers le couchant. La ciel était gris, voire menaçant, mais rien des célestes colères ne tombaient. Le chemin se fit, donc, sans le moindre encombre. Les kunoichis croisèrent, pendant toute la matinée, des marchants dont la marchandise était tirée par des boeufs, et, au détour de leur voyage vers Inamizawa, capitale culturelle de Hi no Kuni, elles ne purent que constater la violence des dégâts causés par le grand incendie de l'automne de l'an 2. Pourtant, la nature reprenait ses droits, si bien que les oiseaux gazouillaient et les batraciens croissaient, comme si de rien n'était. De même, quelques fleurs et des pousses d'arbres et de bambous germaient, peu à peu.
Elles arrivèrent, enfin, dans la grande cité dans laquelle les temples bouddhistes et taoïstes, d'immenses et belles structures traditionnelles, prenaient le pas sur tout autre édifice. La longue avenue qu'elles foulaient était noire de monde, bien plus qu'à Konohagakure no Satô. La musique et les arts emplissaient les environs, et plusieurs peintres étaient postés face aux titanesques bâtiments religieux, tentant de capter leur essence. Il y avait tant de badauds -et de touristes, à n'en pas douter, tant la splendeur était flagrante-, qu'il était compliqué de progresser vers leur destination. Mais finalement, ils arrivèrent près d'une grande demeure faite de bois et de tuiles joliment encastrées, sertie d'une petite muraille rouge. Deux grosses statues de lions gardaient l'entrée, pavée jusqu'à la porte. Une vieille dame, magnifiquement habillée, était agenouillée dans le patio ouvert donnant vers ladite bouche. Cette dernière était certainement la dénommée Isaura, à en juger à son attitude et à sa façon de gratter délicatement les cordes de son instrument et à faire vibrer sa voix.
