Je venais de devenir Genin, il n'y a pas très longtemps... Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai toujours envie de revivre ce moment à sensation forte, un combat acharné pour augmenter en puissance et en intelligence. Aujourd'hui, je me réveillais avec un mal de tête énorme, je n'avais pas fermé l'œil de la nuit, j'étais tellement concentré sur ce dernier livre. Il était tellement passionnant que tu y plonges d'un seul coup, tu n'arrives pas ressortir ta tête sous l'eau tant que tu n'as pas fini le livre... Enfin ce n'est que mon point de vue. Me réveillant aujourd'hui du " pied gauche ", je décidai de prendre, car il faisait un temps radieux et puis j'en profiterai pour acheter un nouveau livre.

J'enfilais des habits sobres et classiques, pour me montrer discret, je n'aimais pas et je n'aimerai jamais d'ailleurs les habits trop sophistiqués. Ce n'est pas mon goût. En enfilant mes habits, j'ai pris un ancien livre que j'avais déjà lu des centaines de fois, puis je sortis de mon appartement. Je ne m'étais pas armé, je n'en voyais pas l'intérêt pour l'instant, de toute façon, j'ai toujours une arme, mon corps. Toujours concentré sur mon livre, je réussissais à esquiver les bousculades... Oui, les habitants du centre-ville étaient bien agités. Il faisait toujours beau dans notre village, mais je n'ai toujours pas compris pourquoi ils sont toujours agités...

Je comprendrais jamais ? Sûrement. J'arrivais à ma destination : la bibliothèque de Kumo, je rentrai silencieusement puis j'y allais dans plusieurs sections sans trouver mon bonheur. En marchant quelques pas de plus, je trouvais un livre qui me tentais. " La cruauté des requins ". Le titre m'inspirait rien... Et c'est ça que j'aime. Achetant ce livre, je partis en direction d'un endroit calme et paisible pour lire mon livre tranquillement. Trouvant cet endroit, une montagne au-dessus du centre-ville. Je m'assis collant mon dos sur un tronc d'arbre puis je débutais ma lecture.

Le jour était levé depuis un bon moment, tout comme le village de Kumo, la foule avait déjà envahi le centre-ville. Quant à moi, je dormais encore, j'étais allongée sur un petit banc, j'avais sûrement dû m'endormir ici après mon entraînement intensif de la veille, je voulais juste me reposer quelques minutes, mais la fatigue a dû prendre le dessus. Je me suis relevée tranquillement afin de m'asseoir convenablement sur cette petite pierre. Observant les personnes qui se baladaient dans le centre-ville. Les gens passaient à côté moi sans vraiment prêter attention, ils n'avaient pas le temps, tous plus pressés les uns que les autres. Pourquoi étaient-ils s'y impatient, la plupart d'entre eux étaient que des simples civils, ils pouvaient donc profiter tranquillement du calme que leur apportait le village.

Enfin bref, je ne devais pas les juger alors que je ne connaissais même pas la raison de leur empressement. Je n’allais pas regarder les passants toute la journée, il était temps pour moi aussi de bouger. Je me suis levée, tapotant mes vêtements qui étaient quelque peu poussiéreux dû à la nuit passée dehors. Dans un premier temps, je me devais de quitter le centre-ville, toute cette population regroupée à un seul endroit me rendait mal à l’aise. Marchant dans les rues, je sentais que je tirais sur tous les muscles de mon corps. Ma nuit n’avait sûrement pas était assez réparatrice, quelques étirements auraient été les bienvenues. J’ai donc pris le chemin vers une place que je connaissais bien, elle était toujours assez calme. Je me rendais souvent là-bas pour observer le centre-ville la nuit avant de rentrer de mes entraînements.

Les lieux étaient totalement vides comme toujours, seul le chant des oiseaux pouvait être entendu sur cette montagne,loin du brouhaha du centre-ville. L’endroit était vraiment parfait pour des étirements en extérieur. Je continuais d’avancer au sein du mont essayant de trouver un endroit assez ombragé pour ne pas être exposé directement à la chaleur des rayons du soleil. Je voyais au loin un petit coin sous l’ombre des arbres, mais apparemment, je n’étais pas la seule à avoir repéré l’endroit, un jeune homme était déjà présent adossé à un arbre tenant un livre dans ses mains. Lire des livres pour le simple plaisir de lire, une activité que je n’avais pas pratiquée depuis maintenant de nombreuses années. Je n’en voyais vraiment pas l’utilité en tant que kunoichi. J’ai tout de même décidé d’aller le saluer afin de lui expliquer que j’allais sûrement faire du bruit, en m’approchant du jeune homme, j’ai remarqué qu’il portait aussi un bandeau de Kumo, c’était donc aussi un ninja du village. Lire au lieu de s’entraîner quelle perte de temps. Enfin bref, tout le monde passe le temps comme il le souhaite. J’étais maintenant assez proche de lui pour commencer à lui parler :

« Bonjour, excuse-moi de te déranger, je suis Kinzoku Toph, je voulais juste savoir si ça te dérangeait que je fasse quelques exercices ici, je te demande cela car je risque de faire un peu de bruit. »

Un peu de bruit, c’était un euphémisme, j’avais plutôt l’habitude de faire un boucan incroyable, en jetant des rochers de tous les côtés, rien que pour m’amuser, mais vu que je n’étais pas sur le terrain d’entraînement et que je devais juste faire quelques étirements je n’allais pas faire énormément de raffut. Je continuais de regarder le jeune homme assis sur le sol attendant sa réponse en espérant qu’il soit d’accord, car il n’y avait pas d’autre coin à l’ombre à l’horizon.

Je lisais ce livre avec attention sans oublier aucune ligne, ce livre était effrayant, car il montrait bien les preuves que ce monde est cruel et le restera infiniment. C'est pour cette raison que je ne me lie pas d'amitié avec tout le monde.Je lisais ce livre avec attention sans oublier aucune ligne, ce livre était effrayant, car il montrait bien les preuves que ce monde est cruel et le restera infiniment. Je le chérirai et je mourrai pour lui. Je ne peux expliquer ce sentiment qui me lie de mon village. C'est sûrement un lien légué par mon père, Ancien ninja de Kumo qui est mort pour son pays, lui aussi voulait la paix... Mais nos comportements sont complètement opposé... C'est un homme souriant, qui aime rire tandis que moi... Je suis une jeune ombre, un enfant neutre qui ne montre aucun sentiment. En continuant de viser le sommet... Je deviendrai un Fantôme.

Continuant, de lire mon ouvrage, une personne venait d'interrompre ma lecture... Une femme, qui avait une taille légèrement petite à la moyenne. Elle était vêtue de vêtement très large qui ne montre aucune de ses formes. Ses habits semblaient être propres à son clan. Cela ressemblait vraiment à une tenue traditionnelle. Ce qui me perturbait un peu : elle était pied nu. Cela ne m'intéressait pas vraiment, c'était plutôt ses pupilles qui m'intriguaient. Son regard ressemble à celui du clan Hyuga de Konoha...

Elle me parla... Elle s'excusa de me déranger puis elle me demanda si elle pouvait ses exercices... Dans un endroit aussi paisible, pourquoi l'utiliser pour travailler intensément ? Je lui répondis en posant mon regard vide et fantomatique.

« Pourquoi me dis-tu ton nom alors que tu viens juste de me voir ? »

Je fis une courte pause pour reprendre ensuite.

« Ou alors, tu as une confiance totale à tous les membres de ce village ? »

Après avoir fini ma courte présentation, le jeune kumojin leva les yeux de son livre pour me regarder, il semblait assez septique. Rien qu'à voir la manière avec laquelle il me regardait, je me doutais que sa réponse serait sûrement négative. J’étais déjà prête à partir pour un autre endroit quand il prit la parole pour me demander pourquoi je lui avais donné mon nom. Une question assez étrange. En tant que shinobi du même village, il était normal que je décline mon identité. C’était aussi une façon pour moi de briser la glace, je n'avais pas vraiment l'habitude de faire le premier pas quant il s'agissait de parler à quelqu'un, lui donnait mon nom me semblait être un bon commencement. Ai-je une confiance totale envers tous les membres du village ?

Ce garçon avait vraiment des questions étranges, bien sûr que je ne faisais pas entièrement confiance à tout les membres de Kumo, mais simplement donner son nom à une personne ne semblait pas dramatique. Il a sûrement dû avoir une enfance difficile pour être méfiant à ce point là. Je fis un sourire assez gêné par ses questions plutôt étranges avant de lui répondre :

« Je ne sais pas, cela me semblait être un bon moyen de briser la glace. »

Je me suis arrêtée un instant afin de remettre en place les cheveux qui étaient tombés sur mon visage à cause du vent.

« Pourquoi ? Tu ne fais pas du tout confiance aux membres du village à un tel point que tu ne pourrais même pas leur donner ton nom ? »

On pourrait dire que j'avais été assez sèche, mais lui non plus n'avait pas était très ''doux'' dans sa réponse. Il m'avait un peu intrigué et je voulais en savoir un peu plus sur lui et sa façon de voir le village.

Spoiler:

Mes questions étaient beaucoup trop étranges, je me suis emporté, mes sentiments avaient pris le dessus. Il fallait absolument que je me reprenne, ma haine était inutile. Je me repris en posant mon regard à moitié endormi sur la jeune fille. Je la regardai longtemps, puis je pensais.

Elle n'avait rien dit de très grave, pourquoi, je m'emballe pour si peu, suis-je un crétin fini ? Je parle mal à une personne qui essaye de tisser des liens.

Je me calmai, puis je soupirai. J'attendais sa réponse pour lui répondre avec des excuses. Elle répondit de façon très humble sans réagir à mes provocations inutiles. Elle répondit que c'était un bon moyen de briser la glace. C'est vrai, dire son nom n'a rien de dangereux. J'étais plutôt méfiant, et puis je me suis emporté par mes sentiments.

Elle continua en disant que moi si je n'avais pas une confiance totale au village des Nuages à un tel point que je ne peux pas donner mon nom. Je réfléchissais pour répondre correctement. Après plusieurs réflexions, je lui répondis.

« Oublions ce petit passage dérangeant, je me suis emporté, reprenons du début. »

Je fis un nouveau soupir puis je repris.

« Je m'appelle Hattan, Seki Hattan »

Je me relevai puis je plongeai mon regard neutre dans le sien. Je m'approchai d'elle puis je lui dis.

« Ces pupilles, elles ressemblent vraiment à ceux des Hyûga de Konoha. Ce regard détient-il le même pouvoir que ceux des Hyûga ? »

Je reculai, car j'avais remarqué que je me suis un peu trop approché d'elle puis tournai mon regard sur le livre, j'étais un peu trop gênée. Je continuai d'un voix indolente et paresseuse.

« Tu peux t'entraîner, une nation commence toujours par vivre en communauté et s'accepter comme on est. N'est-ce pas ? »

HRP:

Après avoir répondu, un bref silence avait fait son apparition, le jeune garçon semblait assez troublé par ma réponse. Peut-être que ma question sur sa confiance envers le village était trop indiscrète. J'aurais dû réfléchir un peu plus avant de lui répondre aussi rapidement. Il brisa ce le silence qui commençait à me gêner un peu pour tout simplement me dire qu'il voulait passer l'éponge sur ce qui venait de se passer, il avait sûrement pris conscience que sa réponse avait été assez dure. Mais, sa réaction pouvait être assez compréhensible, il voulait être dans un endroit assez tranquille pour lire un livre et une inconnue sortie de nulle part vient le déranger, il y avait de quoi se poser des questions sur les intentions de cette étrangère.

Dans tous les cas, oublier cette introduction plutôt tendue m’arrangeait, j'ai lâché un petit soupir de soulagement, j'avais eu vraiment peur que ma question l'ait gêné et qu'il ne veuille plus m'adresser la parole ensuite. Il me donna ensuite son nom Seki Hattan, ce nom me disait quelque chose, Seki. J'avais un peu de mal à me remémorer où j'avais pu entendre ce nom. Mais oui ! Le Raikage, comment j'avais pu oublier ça, il devait sûrement faire partie du même clan que le chef du village. En tout cas, cela me rassurait qu'il me donne son nom, partir sur de bonnes bases était ce qu'il y avait de mieux pour créer des relations au sein du village.

Hattan se releva et j'étais forcée de constater qu'il était aussi grand que moi voir plus. Alors qu'il semblait si jeune, cette situation m'extirpa un nouveau soupir que je tentai de camoufler du mieux que je pouvais pour ne pas qu'il pense que c'était à cause de lui que je soupirais. Le jeune kumojin me fixait dans les yeux. Sans même qu'il ait besoin de poser la question, je savais qu'il allait me demander quelque chose par rapport à ces derniers. Et ça ne manqua pas, mais sa question était assez étrange. Il me demanda si j'avais un lien avec les Hyûga de Konoha :

« Non, je n'ai aucun lien avec ces Hyûga, je suppose que c'est un clan de Konoha. Mes yeux sont ce qu'on pourrait appeler les cicatrices de mon passé mais c'est une longue histoire. Pourquoi ? Les Hyûga possèdent un pouvoir qui est lié à leurs pupilles ? »

Il avait vraiment attisé ma curiosité et je voulais avoir plus d'information sur ces fameux Hyûga de Konoha. Suite à ma question, j'ai commencé quelques étirements, tout en écoutant bien attentivement ce qu'il pourrait me dire sur les Hyûga.

Après ma question, je regardais dans ma pochette si je n'avais pas ce livre qui me renseignait des pouvoirs qui existaient dans ce monde, je sortis deux trois livres, sans trouver le livre que je voulais, je fis un léger sourire qui voulait dire tant pis. Heureusement que je ne lis pas les livres sans même les retenir. Lorsque je lisais un livre, c'est pour retenir le contenu et utiliser dans l'avenir. Il faut avoir certaines connaissances pour participer à des guerres, des missions d'infiltrations et tout ce qui va avec. Ce n'est pas grâce à cela que j'aimais la lecture, mais c'était pour autre chose de plus particulier...

Je ne trouvais pas ce livre qui pouvait bien préciser ma définition sur le pouvoir des Hyûga de Konoha. Elle me répondit qu 'elle n'a aucun lien avec le clan Hyûga de Konoha, Elle continua en disant que " c'est ce qu'on pourrait dire une cicatrice du passé ". Je n'avais pas compris par ce qu'elle voulait dire par là. Avant de répondre à sa question, je la voyais commencer ses étirements. Je fermais les yeux un court instant puis je pris la parole.

« Des cicatrices du passé, tu m'intrigues, j'aimerais bien en savoir plus, les longues histoires me passionnent toujours. »

Je croisais mes bras, j'étais toujours debout, mais mon dos était adossé sur l'arbre, je préférais rester dans l'ombre. Je la fixais voir faire ses étirements. Je laissais prendre un certains souffle pour enfin prononcer les mots qui compose la définition du pouvoir du clan Hyûga. Je commençais.

« Le clan Hyûga possède un dojutsu. L'un des plus puissants Dojutsu que le monde a pu connaître. Il y avait tout d'abord, les pupilles du clan Uchiwa, maître des illusions et de techniques puissantes caché, clan aujourd'hui mort. Le clan Jisetsu de Kiri, qui maîtrise le temps. Le clan Samidare, ils n'ont pas de lien de sang, ils ont d'énormes similitudes avec les pupilles des Uchiwa. »

Je fis une courte pause pour qu'elle puisse bien retenir le début du discours.

« Et enfin, le clan Hyûga, une énorme maîtrise sensoriel et du taïjustsu. Ils peuvent bloquer la circulation du chakra grâce à leurs façons de se battre au corps-à-corps. C'est un clan puissant, qui mérite le respect. Voilà les Dojutsu les plus puissants, comme quoi, avoir des connaissances sert à quelque chose. »

Je m'assis de nouveau puis je soupirai.

« Pourquoi vous vous acharnez à progresser, la progression, ça va tout seul. Je ne m'acharne pas, mais tu verras, un jour, je deviendrai l'un des meilleurs ninjas que Kumo aura connu. Que dirais-tu d'un petit tour de passe-passe. Si tu en as besoin bien sûr. »


Je fis un énorme sourire montrant toutes mes dents.

Je n'étais pas la seule à être assez curieuse, Hattan voulait en savoir plus sur mes yeux ainsi que mon passé. Il y a quelques semaines de ça, j'aurais catégoriquement refusé, mais aujourd'hui, parler de mon histoire ne me dérangeait plus. J'avais fait un énorme pas en avant depuis que j'avais quitté Shimo no kuni pour le village de Kumo. J'avais découvert en quelques mois plus que ce que j'avais pu découvrir tout au long de mon existence.

Je continuais de le regarder attentive à ce qu'il me disait sur les différents pouvoirs existant dans ce monde, moi qui pensais avoir un pouvoir extraordinaire et puissant. Je me rendais compte qu'il était presque basique comparé à d'autre qui pouvait manier le temps ou contrôler de puissantes illusions. Mais peu importe la puissance de leurs pouvoirs, je continuerai à m'entraîner afin d'avoir une maîtrise parfaite de mon don pour montrer au monde que les Kinzoku ne sont pas que de simple marchant d'armes pacifiques. Concernant les Hyûga, il m'expliqua qu'ils étaient des spécialistes dans l'art du taijutsu et de la sensorialité, encore un point que je n'avais pas en commun avec les membres de ce clan.

Je me suis redressée, me tenant bien droite stoppant mes étirements un instant afin de répondre à la question qu'il m'avait posée. Je me suis éclaircie la voix avec un raclement de ma gorge afin que je puisse tenir tout mon discours sans avoir de problème avec ma voix.

« Et bien, je vois que je ne suis pas la seule à être curieuse, je n'ai pas vraiment envie de te faire ma biographie tout entière même si ça ne te dérangeait pas, je vais donc te faire la version courte de mon histoire. »

Je me suis arrêtée une dernière fois afin de prendre correctement mon souffle avant de commencer à raconter.

« Je suis née au sein du Mont Fûjin à Shimo no kuni, pays situé juste à côté du pays de la foudre, mais ça tu dois déjà le savoir. Mes parents étaient des forgerons comme la plupart des résidents du mont, ils devaient travailler d'arrache-pied afin de survenir à nos besoins. Jusqu'ici tout se passait bien pour moi mis à part le fait que j'ai dû travailler avec eux depuis mon plus jeune âge. Jusqu'au jour où j'ai pu maîtriser un art qu'ils avaient toujours convoité, grâce à ce don, je pouvais fabriquer des armes à un rythme qu'ils ne pourraient jamais égaler. Alors, au lieu de me féliciter et de m'aider à développer mon pouvoir, ils ont décidé de m'enfermer dans une salle où la seule lumière que j'avais été celle des étincelles que produisaient les armes que je forgeais. Durant des années j'ai continué à fabriquer divers outils ninjas, jusqu'au jour où un shinobi de Kumo a découvert mon état et a décidé de me recueillir au sein du Kumo. Le blanc de mes yeux vient donc du manque de lumière durant toutes ses années. »

Je pris une bonne inspiration après ce long monologue que je venais de faire.

« Voilà tu connais donc maintenant la raison de la couleur de mes yeux qui malheureusement pour moi n'a rien à voir avec le pouvoir incroyable des Hyûga. Quant à mon obstination pour l'entraînement, je dirais qu'elle vient tout simplement du fait que j'ai toujours était enfermée. Alors, c'est un peu comme une libération de pouvoir faire ce que je veux quand je veux sans obéir à personne et pouvoir développer mon don comme je le souhaite. Lire des livres comme tu le fais, je trouve que c'est comme rester enfermé dans sa bulle. Pourquoi se contenter de ''lire'' le monde alors que l'on peut le découvrir de nos propres yeux. Enfin, cela reste ma façon de voir les choses.»

Je lui fis un large sourire avant de lui poser à mon tour une question.

« Et toi, qu'elle est ton histoire, tu portes le même nom que le Raikage, faites-vous partie du même clan ou de la même famille, avez-vous un pouvoir en commun ? »

Ma question était simple, mais claire, je voulais en savoir plus sur lui.

Vu la tournure de son histoire, je ne devais peut-être pas lui demandé son histoire, mais maintenant, c'est trop tard. Son histoire était plutôt triste, à croire que même les parents pensent qu'à leurs intérêts, c'est vraiment décevant. Heureusement, Kumo est différent, nous nous battons tous pour ce pays, tous les ennemis qui voudront se mesurer au pays de la Foudre, n'en sortiront jamais sans de grosses blessures. Je l'écoutais attentivement conter son histoire. Ses parents ont remarqué qu'elle possédait des pouvoirs, et ils se sont servis d'elle pour produire plus d'armes... En contant son histoire, j'en suis persuadé qu'elle est retournée en quelques sortes dans ce passé qu'on veut absolument oublier.

Elle prit une autre inspiration pour continuer de parler. Elle disait que son acharnement sur l'entraînement était le fait qu'elle passait des journées enfermées, ça lui procurait la sensation d'être libre. Dans ce village, nous nous battons tous pour le même idéal, mais pas de la même manière... C'est un simple constat. Elle pensait que lire des livres, c'est plutôt resté dans sa bulle. Pourquoi se contenter de lire alors qu'on peut découvrir le monde de nos propres yeux ? J'allais répondre tout d'abord à cette question d'une voix indolente.

« Lire permet d'apprendre. Nous pouvons découvrir, mais est-ce que nous pouvons survivre après avoir passé le pays de la Foudre. C'est des questions à se poser. Lire permet de se cultiver, d'apprendre et surtout... »

Je plongeai mon regard neutre sur elle.

« D'avoir une longueur d'avance sur l'ennemi. »

Elle me posa une question. Est-ce que j'avais un lien avec le Raïkage, avons nous le même sang, un pouvoir en commun. C'était une question qui était difficile à répondre, car je n'ai jamais encore vu le Raïkage ni même l'approché. Je ne pense pas que lui aussi me connaît. Je parlai d'un voix neutre.

« Dans notre clan, je pense que nous avons tout le même sang, mais moi et le Raïkage, nous ne nous sommes jamais vus, je doute qu'il sache que moi, un jeune Genin existe, tu ne penses pas ? »

Je tournai mon regard vers l'horizon puis je continuai.

« Mon histoire, rien de passionnant, j'ai eu une vie des plus normal, sans problème, à part que je n'ai pas connu mon père... Il aimait ce pays... Je sais juste ça de lui. »

Je la fixais puis je recommençai à parler.

« Un jour ou l'autre, je serai l'un des piliers de Kumo, et peut-être, je deviendrai Raïkage, je protégerai ce village même si je dois en mourir, mais pour l'instant... Je dois lire et me battre. »

Je n’étais pas vraiment d'accord avec son point de vue par rapport à la lecture et à sa façon de voir le monde, pour moi à quoi cela pour bien servir d'avoir une petite longueur d'avance sur son un potentiel ennemis. Tout n'est qu'une question de puissance et de stratégie, je savais maintenant ce dont était capables les différents possesseurs de dojutsu dans ce monde, mais est-ce pour autant que je serais capable de me battre contre un de ces shinobi s'il avait le double de ma puissance, je ne pense pas. Et le contraire fonctionne aussi, si j’étais extrêmement puissante, mais que je ne savais rien des hyûga, pourrait-il me battre ? Il aurait beau être un expert en taijutsu, je n'aurais qu'a lui envoyer une technique dévastatrice pour l'envoyer au tapis. Mais tout ça n’était que de simples suppositions, mais, je pouvais tous de même comprendre ce qu'il voulait me dire et je respectais son opinion sur le sujet. J'aurais bien voulu en débattre plus longuement avec lui, car j'aime qu'on soit d'accord avec ma façon de penser. Cependant, il aurait peut-être pu mal le prendre et cela aurait donné une mauvaise image de moi et quand on essaie de faire de nouvelle rencontre, la première impression est souvent capitale. Je me suis donc contentée d'un hochement de tête ainsi que d'une courte réponse :

« Je comprends ton point de vue même si je ne suis pas vraiment d'accord avec ce dernier. » Réponse que j'ai également accompagnée avec un petit sourire amical.

Hattan continuait de répondre aux différentes questions que je lui posais, les Seki étaient bien un clan à part entière, ils devaient donc eux aussi avoir un pouvoir hors du commun comme la plupart des clans shinobi. Mais, Hattan et le Raikage ne s’étaient jamais rencontrés, ce clan devait être vraiment vaste, dans mon village, tous les différents membres du clan se connaissaient, comme une immense famille. Enfin, c'est ce que j'avais pu constater avant les heures sombres de mon enfance.

Quant à son histoire personnelle, il n'avait rien de spécialement horrible à raconter, cela me rassurait, en effet, il était devenu vraiment rare de voir des shinobi n'ayant pas eu une enfance triste et pleine de misère. Enfin, c’était ce que j'avais pu conclure des différentes rencontres que j'avais faites au sein du village et même en dehors. De se fait une autre question me trotter dans la tête et ne n'ai pu m’empêcher de lui poser :

« Et pourquoi as tu donc choisi de devenir un shinobi, pourquoi veux-tu protéger le village à ce point ? Il représente beaucoup à tes yeux ? »

Je pense que je lui avais posé assez de questions pour le moment, il m'avait demandé auparavant si je voulais voir un petit tour de passe-passe, je venais juste de me rappeler sa proposition et je voulais bien qu'il me montre ça. Peut-être que ce petit tour avait un rapport avec les pouvoirs que son clan pourrait avoir :

« Tu m'avais parlé d'un petit tour de passe-passe tout à l'heure, je serais ravie de que me le montre. »

hrp :

J'expliquais mon point de vue avec des mouvements de bras amples et grands, je parlais, j'expliquais comme un orateur qui parlait à une assemblée pour débattre dans un sujet.J'expliquais mon point de vue avec des mouvements de bras amples et grands, je parlais, j'expliquais comme un orateur qui parlait à une assemblée pour débattre dans un sujet. Je n'aime pas beaucoup discuter d'habitude, mais j'essaie de faire un petit effort, car en période de guerre par exemple, il faudra discuter avec ses compagnons de combats. Ceux qui sont sûr, je me battrai toujours pour ceux que je crois, car c'est cela qui me permet de vivre et de devenir plus fort. Je me bats pour Kumo et un jour, je serai célèbre, car ils me connaîtront comme le ninja le plus menaçant...

Elle répondit qu'elle n'était pas d'accord avec mon point de vue, mais elle le comprenait. Ceux qui sont sûrs, je me battrai toujours pour ceux que je crois, car c'est cela qui me permet de vivre et de devenir plus fort. la fuite. Je n'amène pas ma bibliothèque dans ma pochette, j'en amène juste trois. Je fermai les yeux quelques secondes pour les ouvrir de nouveau plongeant mon regard directement sur le siens. Je pris un autre livre que je gardais toujours sur moi... Et non ! Je n'amène pas ma bibliothèque dans ma pochette, j'en amène juste trois. Je pris la parole.

« Il y a la longueur d'avance, mais il y a plusieurs d'autres critères pour devenir un ninja complet et compétent... »

Je fermai tous mes doigts sauf mon pouce.

« Premièrement, pour nous les débutants, il faut l'entraînement, pour progresser, la seule chose est l'entraînement, pour devenir plus fort et pour accéder à un nouveau niveau. Deuxièmement, la force, si nous n'avons pas de force dans les bras, nous ne pouvons pas infliger des douleurs à notre adversaire... En tout cas, pas des coups critiques. Troisièmement, L'intelligence, la stratégie est toujours bon à prendre, car la puissance brute ne pourra pas toujours battre un shinobi intelligent. »

Elle me demanda pourquoi je suis devenu shinobi, pourquoi je voulais protéger le village, si le village représente beaucoup à mes yeux. Deuxièmement, la force, si nous n'avons pas de force dans les bras, nous ne pouvons pas infliger des douleurs à notre adversaire...

« Je ne vais pas passer par quatre chemins, j'admire les Raïkage et j'espère un jour en succéder un. Et à force d'admirer les Raïkage, j'ai reçu leurs objectifs communs, protégé ce village à tout prix. Kumo est mon cœur, s'il meurt, je meurs avec, mais si je meurs, ce cœur changera de corps. Lorsque je serai plus fort, j'éliminerai tous les ennemis de Kumo. »

Je pris une pause puis je repris.

« La Foudre s'abattra toujours sur l'ennemi. »

Elle accepta de faire un tour de passe, elle voulait savoir mon pouvoir, je fis un large sourire, puis je hochai de la tête.