Pendant mes jours de repos, j'aimais bien pantoufler dans les rues du centre-ville qui respirait la joie de vivre et où les Kumojin y étaient en nombre. Beaucoup de personnes me saluaient, que ce soit avec un geste à distance comme avec une poignée de main. Dans ces longues rues, j'appréciais fortement de faire marché le commerce de la ville, en prenant de quoi mangé, boire ou encore du matériel pour mon petit chez moi.
Ce jour ensoleillé me rendait heureux et ça se voyait sur toutes les personnes que je pouvais croisé sur les rues pavées de Kumo. J'avais entrepris de retourner chez moi, après une longue promenade dans mon endroit favori, mais quelques pensées de mon passé s'étaient imbriquées dans mon esprit. C'est vrai qu'en y repensant, je m'en étais plutôt bien sorti en ayant eu cette rencontre des plus imprévues avec le Raikaige, qui avait accepté ma demande d'asile.
J'avais pour habitude de marché sur les bords des rues, pour gêner le moins possible les passants qui venaient faire leurs emplettes. Cependant, étant profondément dans mes pensées et étant quelqu'un de très tête en l'air, je me déplacé en plein milieu de celle-ci. Tout d'un coup, j'ai heurté quelque chose sur mon chemin et par réflexe en sortant de mes pensées, je me suis arrêté.
Quand je suis rentré dans cette chose, j'avais eu l'impression d'avoir cogné un mur, mais en me retournant. J'avais en face de moi, une jeune fille de très petite taille et n'étant pas si musclé que ça. Par gentillesse et surtout par politesse, je lui ai adressé ces quelques mots qui étaient sortis d'un seul coup, de ma bouche.
« Oh excuse-moi jeune fille pour cette bousculade, j'étais dans mes pensées. »
Vu que j'étais gêné de faire ce que je venais de faire, je me grattais le sommet de mon crâne. Pour lui montré que je n'étais pas fier de cet acte des plus impolis. Puis d'un coup, je reprenais ma position droite et charismatique que j'adoptais tout le temps et une simple question m'était venue à l'esprit.
« Tu vas bien ? »
J'espère que cette jeune fille n'allait pas prendre mal cette bousculade. Cependant ,elle dégageait une odeur et une aura qui me semblait familière, mais cela devait être simplement mon esprit qui me jouait des tours...
Du temps avait passé depuis l'arrivait de Toph dans le village de Kumo, elle se sentait chez elle dans cet immense village, bien que son adaptation ne se soit pas fait du jour au lendemain. Elle venait de passer d'un petit village au cœur d'une montagne, tellement petit que tous les habitants se connaissaient et se tutoyaient à un village qu'on pourrait qualifier de capital, demeure d'un des plus puissants ninjas de pays de la foudre, le Raikage. Elle eut même l'honneur de rencontrer ce dernier durant sa demande pour résider dans le village en temps que kunoichi. Elle s'était tellement bien intégrée dans sa nouvelle cité qu'elle avait réussi à devenir une genin, ce qui n'est pas grand-chose en réalité, mais, qui pour elle signifiait beaucoup.
Aujourd'hui, elle devait se rendre à la bibliothèque du village qui se trouvait dans le centre-ville, lieu dans lequel Toph n'aime pas vraiment se rendre à cause de la foule. Cependant, elle se devait d'y aller afin d'emprunter quelques livres, la jeune kunoichi voulait connaître l'histoire de son nouveau village, car avec tout le travail qu'elle avait eu en arrivant. Elle n'avait jamais eu le temps de se pencher sur le passé de Kumo, de plus le temps était favorable à une sortie en ville, un grand soleil était présent avec juste quelques nuages blancs.
Toph était arrivée dans le centre-ville qui comme elle s'en doutait, était noir de monde. À cause de sa petite taille, la plupart de gens ne la voyaient pas, c'était donc à elle de faire attention à ne pas bousculer les gens qui ne regardaient pas où ils avançaient. Ce n'était pas une chose aisée de se frayer un chemin, mais, elle avait fini par se faire une raison et ce « jeu » était devenu une habitude pour elle, Toph esquivait les gens de manière naturelle, on pouvait presque la comparer à une feuille guidée par le vent. Quand tout un coup sortit de nul part un homme faisant au moins deux têtes de plus que la jeune fille la bouscula. Contrairement à d'habitude où c'est la personne qui percute Toph qui se trouve contraint de faire un pas en arrière pour ne pas chuter, l'homme lui ne bougea pas d'un pouce, c'était comme si deux murs s'étaient entrechoqués.
La jeune shinobi avait un sentiment qu'elle avait déjà eu par le passé, lui rappelant son ancien village. L'homme était assez gêné de cette bousculade, il s'excusa et demanda si la jeune fille allait bien. Quand Toph leva les yeux pour lui répondre, elle aperçut son visage, il n'y avait aucun doute pour elle, cet homme était le même que celui de son ancien village. Un Kinzoku, elle se souvenait de lui, car lui et sa famille étaient les meilleurs forgerons du village un exemple pour Toph, mais, que voulait-il ? Était-il venu pour ramener Toph auprès de ses parents ? Une idée inimaginable pour Toph qui reprit son sang-froid, elle prit une voix calme et silencieuse pour ne pas alarmer tout le monde autour d'eux, elle le regarda avec ses yeux aussi blancs que les nuages et elle lui dit :
« Je sais que tu es un Kinzoku tout comme moi, je ne sais pas si tu es venu me chercher pour me ramener à notre village natal, mais sache que la seule façon de me reconduire là-bas sera par la force »
Elle prit une posture défensive, les bras devant elle, les coudes pliés et les mains face à elle, ouvertes vers le ciel, laissant s'échapper de la limaille de fer montrant qu'elle était prête à en découdre.
Après que j'ai bousculé la jeune fille, lorsque celle-ci avait levé la tête pour me regarder. Son visage était rempli de haine et de froideurs en mon égare, qui était-elle et pourquoi ce changement soudain d'émotion ? Après quelques secondes, la réponse à mes pensées s’était fait entendre et elle semblait savoir que j'étais un Kinzoku, mais comment elle le savait ? Très bonne question !
Elle semblait trop jeune pour que je la connaisse, mais peut-être que mon visage l'avait marqué. Cependant, son visage et son physique ne me disaient rien du tout. Cette fille aux cheveux noirs de jait, avais opté pour une posture défensive tout en laissant échappé quelques limailles.
Je me devais de la calmé d'un coup et d'un seul, sans pour autant faire de blessés autour de nous deux. C'est avec plusieurs doigts de mes deux mains, que je m'étais mis a faire quelques signes. Cela m'avais permis de faire apparaitre un épieu de métal, qui était arrivé pile-poil en dessous de la gorge de ma cible et ainsi la mettre en position délicate, pour qu'elle se calme. Après mon action des plus froides, j'avais continué mon spectacle en adoptant une expression des plus sévères sur mon visage et je lui aie dit d'un ton sec, quelques paroles avec ma voix rauque.
« Ne sois pas si hâtive, mon enfant ! Je ne sers plus ce clan depuis bien longtemps ! »
Et j'ai effectué un geste avec deux de mes doigts, pour retirer ce pieu acéré qui était sous la gorge de la jeune fille. C'est avec un geste de la tête, que je lui aie fait savoir qu'elle devait me suivre jusqu'à ma destination, un simple banc pour pouvoir discuté en toute sympathie. Celui-ci était simplement sur ma droite, comme tout banc présent sur les abords des longues rues fortement peuplés.
En espérant qu'elle veuille bien me suivre, pour en savoir plus sur ses craintes...
Dernière édition par Kinzoku Masaru le Lun 9 Mar 2015 - 11:10, édité 1 fois
Toph continuait de regarder fixement l'homme qui semblait être au moins deux fois plus vieux qu'elle, mais ce n'est pas une simple différence d'âge qui allait lui faire peur. Le temps était comme figé autour d'eux, il y avait tellement de tension dans l'air que les passants passaient à côté d'eux sans les bousculaient comme si leurs instincts savaient qu'il y avait un danger. La jeune shinobi était tellement absorbée par ce qu'on aurait pu appeler un duel de regard qu'elle en avait totalement oublié de regarder les mains de son adversaire, une erreur qui ne faut normalement absolument pas commettre, qui aurait pu lui coûter la vie si elle était en situation de réel combat.
L'homme eu le temps de faire quelques signes, et en une fraction de seconde, la situation se transforma. Toph avait littéralement le couteau sous la gorge, comme elle l'avait pressenti le ninja était bien un utilisateur du kinton, il avait profité du manque d'attention de Toph pour créer une lame de fer. La jeune femme malgré la situation resta le plus calme possible, aussi immobile et froide que la roche. Continuant de le regarder avec ses yeux blancs et glacials. Le shinobi ne plaisantait pas lui non plus. Il lança quelques paroles, demandant que Toph se calme et laissant insinuer que lui non plus n'appartenait plus au clan.
Il refit quelques signes faisant disparaître la lame qui menaçait la kumojin. Puis il se dirigea vers le bord la rue en s'enfonçant dans la foule sans aucun mal grâce à son imposante carrure. Avec sa petite taille, c'était une autre histoire pour elle, encore ce même « jeu », esquiver les gens. Quand elle arriva enfin à sortir de la foule. Le shinobi était assis sur un banc fixant Toph, comme s'il attendait quelque chose. Il fit un hochement de tête comme pour dire que la demoiselle pouvait parler de ses craintes.
Alors Toph, toujours méfiante, mais un peu plus rassurée, lui donna son prénom et lui expliqua son histoire. Comment elle avait été maltraitée et enfermée par ses propres parents, la raison de ses yeux blancs cicatrice de son passé, du shinobi de kumo qui l'avait comprit et accueilli ainsi que de son départ du clan. Voilà pourquoi elle avait peur que son clan vienne pour récupérer leur fille. Une fois son explication terminée, elle reprit une bonne inspiration et demanda à l'inconnu :
« Et toi, quelle est ton histoire ? Tu dis avoir quitté le clan. Tu étais pourtant l'un des meilleurs forgerons du pays, un exemple pour moi, pourquoi avoir déserté ta famille ? »
Après m'être assis sur ce banc fait d'un bois ordinaire, la jeune fille m'avais rejoint tout en esquivant les passants qui marchaient droit devant eux. La fille aux yeux blancs semblait être plus rassurée que je n'étais pas là pour elle et m'étais donné son nom. Kinzoku Toph, ce nom ne m'était pas inconnu, puisqu'elle était la fille d'une famille ne disposant pas du talent inné pour le Kinton.
Elle m'avait expliqué avec le plus de détails possible sur son histoire et ceci m'attristait, de voir l'égoïsme de l'humain, qui pouvait engendrait des choses aussi mauvaises. Un peu énervé de savoir qu'il y avait ce genre de personne près de moi, j'avais serrer mes poings pour me calmer et ne pas lui montrer, ma réelle nature quand je suis énervé. Suite à tout cela Toph, m'avais demandé comment était mon histoire et pourquoi j'avais déserté le clan.
Avant de répondre à sa question, une présentation de moi-même était des plus préférable. Quelques paroles s'ensuivit avec l'un de mes plus beaux sourires, pour la mettre dans une totale confiance avec moi et pourquoi pas, devenir des amis.
« Au fait, quelle tête en l'air je fais, je me présente Masaru. Enchanté de te connaitre Toph ! »
Ensuite je me suis mis à réfléchir comme il se doit, pour choisir les bons mots pour expliquer mon histoire à la jeune fille qu'elle était. Je lui ai fait quelques explications sur ce que j'ai vécu dans le clan et surtout sur le fait que j'étais une tête brulée. Et par la suite, je me devais de lui expliquer la raison, du fait que j'ai déserté le clan.
« Je ne pouvais rester sans rien faire dans ce clan si neutre et voir des gens souffrir sans pouvoir les aider, m'énervais énormément. C'est pour cela que j'ai déserté le clan. »
Je n'aimais pas trop parlé de mon passé, puisque je ne voulais pas repenser à tout le clan Kinzoku, qui attendait énormément de moi. L'esprit que j'avais et surtout les idées, n'était pas faite pour ce clan qui reculé et qui ne voulais pas faire face aux problèmes, mais plutôt les évité. Après que je sois sorti de mes pensées, j'avais adressé un sourire des plus charismatique à la jeune fille et je lui avais dit de sages paroles.
« Sache que le futur dépend de vous, les jeunes graines et surmonte ce malaise qui sommeille en toi, vis-à-vis du clan. Tu pourras compter sur moi, comme d'un allié fiable. »
Un petit sourire s'afficha à nouveau sur mon visage barbu et j'espère qu'elle comprendra mes raisons, sur le fait que j'ai déserté le clan...
Dernière édition par Kinzoku Masaru le Mer 11 Mar 2015 - 14:13, édité 1 fois
Plus le temps passait plus l'atmosphère se détendait, Toph était vraiment à l'aise avec cet homme bien qu'elle venait juste de le rencontrer, elle savait au plus profond d'elle-même qu'elle pouvait lui faire confiance. L'homme avait bien écouté toute l'histoire de la jeune kumojin, il semblait vraiment touché parce qu'elle avait pu traverser et bien qu'il essayait de masquer ses émotions, Toph pouvait tout de même voir qu'il était en colère. Avant que l'homme ne lui explique sa propre histoire, il lui donna son nom, Masaru, Toph pouvait enfin mettre un nom sur le visage de l'homme qu'elle admirait durant son enfance, dissipant un peu plus le voile de mystère autour de cet homme.
La raison de sa désertion du clan n'était pas du tout la même que celle de la jeune femme, lui, il avait quitté le clan à cause de la neutralité. C'était apparemment un homme d'une grande empathie ne voulant pas rester dans la neutralité et dans l'inaction, une qualité rare surtout par ses temps de guerre. En y réfléchissant bien, Toph n'avait jamais pensé au côté neutre de son clan, elle n'avait jamais réfléchi à pourquoi elle avait dû forger des armes durant toute son enfance.
Sûrement parce qu'elle était un peu trop jeune à l'époque, mais, avec le recul qu'elle avait aujourd'hui, elle pouvait comprendre la raison de la désertion du ninja. Puis Masaru lui dit une phrase qui fit très plaisir l'adolescente, qu'il pouvait devenir un allié, elle pourrait enfin avoir une connaissance en qui elle pouvait faire entièrement confiance, qui connaissait son passé et son ancien village.
Toph était à présent totalement détendu, elle voulait continuer à discuter avec sa nouvelle connaissance, savoir comment il passait ses journées dans le village, ce qu'il avait fait pour le pays de la foudre, énormément de questions tournoyait dans son esprit. Elle voulait lui poser toutes ces questions, mais pas dans cet endroit, il y avait beaucoup trop de monde, ce qui rendrait la conversation un peu trop dure à comprendre.
« Peut-on aller dans un autre endroit plus calme afin de pouvoir parler plus facilement, je voudrais vous poser d'autres questions si vous êtes d'accord »
En observant la jeune fille, je pouvais voir qu'elle était plus à son aise avec moi et ceci était appréciable, vu que je n'aime pas les climats tendus. .
Tout en me vouvoyant, elle m'avait demandé si on pouvait partir dans un endroit calme pour pouvoir discuté plus facilement. C'est avec assurance et connaissance des environs que je lui ai répondu la chose suivante.
« Je connais un très bon restaurant de rames non loin d'ici, suit-moi on y va »
Tout en ayant les mains sur les genoux, je me suis levé avec un peu de difficulté étant un peu fatigué de ma journée et j'ai commencé à ouvrir la marche sur ma droite. Je gardais un œil sur la jeune Toph qui me suivait dans ce bain de foule, pour ne pas qu'elle me perde de vue. Maintenant que j'y pensais, Toph semblait me vouvoyer d'un coup, comme si elle avait un très grand respect pour moi, chose qui est gentille à entendre, mais qui me mettait à l'aise. Sur le chemin de notre destination, je lui ai glissé ces quelques paroles.
« Pas de formalité entre nous Toph, tu peux me tutoyer. On est tous égaux dans ce monde »
Deux minutes plus tard, nous étions enfin en face de cet établissement que je côtoyais énormément. Ce restaurant avec comme magnifique nom « Doux Ramens ». Un nom qui allait bien à l'enseigne jaune vif et à la patronne qui est une délicieuse femme, qui était sans me cacher très à mon gout. C'est avec les mains sur les hanches et un air des plus joyeux que j'affirmais notre arrivée à la jeune fille.
« Nous y voilà Toph, mon restaurant favori ! »
Sans attendre l'avis de la jeune fille, j'étais rentré avec empressement dans l'établissement que j'aimais énormément. C'est en voyant la patronne qui est une jolie femme aux cheveux blonds, que je lui disais avec des étoiles dans les yeux et comme à mon habitude.
« Toujours de toute beauté à ce que je vois ! »
Quand je lui disais cela, elle ne pouvait pas s'empêchais de rougir énormément et semblais souvent être dans l'embarras, mais elle savait que j'étais taquin. Et c'est alors que je me suis assis au comptoir pour commander mon bol de ramen favori. Pendant l'attente, je regardais la jeune fille brune qui attendait toujours sur le pas de la porte, toute timide.
« Viens viens fait pas ta timide ! Tu veux mangé quoi ? C'est cadeau ! »
Je me demandais si elle allait me rejoindre au comptoir et ce qu'elle allait commander. Heureusement que j'avais de quoi payer dans ma petite bourse en cuir...
Après la demande de Toph, Masaru s'était levé. Indiquant à la jeune femme de le suivre une nouvelle fois, ce qu'elle fit sans réfléchir, quelques minutes plus tard, ils étaient arrivés devant une charmante enseigne nommée « Doux Ramens ». Une délicieuse odeur se dégageait de ce restaurant, Masaru était déjà entré dans l'enseigne, laissant Toph sur le pas de la porte. Elle était perdue dans ses pensées rêvassant aux délicieux mets qu'elle pourrait manger, elle ne s'était pas nourrie depuis le début de la journée. Le Kinzoku était déjà installé au comptoir discutant avec une femme qui semblait être la patronne que l'établissement, ils semblaient bien se connaître. Il appela Toph, la sortant de ses pensées et lui demanda de prendre place à son tour, elle avança d'un pas sûr franchissant la porte de l'enseigne et prit place à côté de Masaru.
Le trentenaire lui indiqua qu'elle pouvait prendre ce qu'elle voulait, ce qui arrangeait bien Toph vu qu'elle n'avait pas prit le moindre sou avec elle. La genin n'avait pas l'habitude de manger autre part que chez elle, mais, vu que c'était son nouvel ami qui payait, elle n'allait pas se gêner. La jeune femme saisit le menu passant les yeux sur la carte de haut en bas, elle ne connaissait presque aucun plan du menu, si ça ne tenait qu'à elle, Toph aurait pris de tout, mais elle ne voulait pas passer pour une goinfre devant Masaru et le porte-monnaie de ce dernier ne devait pas être infini. La kumojin se contenta donc de prendre ce qui semblait être la spécialité du restaurant, elle redressa la tête et commanda :
« Je voudrais des ramens et un verre d'eau s'il vous plaît »
En attendant d'être servie, elle se tourna vers Masaru en inclinant un peu la tête :
« D'abord, je voudrais m'excuser par rapport à mon comportement de tout à l'heure dans la rue, je ne savais pas que tu avais quitté le clan. »
Elle se remit face au comptoir, la patronne lui avait déjà apporté un verre d'eau, Toph le prit à deux mains pour boire afin de s'éclaircir la gorge :
« Vu que nous sommes ici pour mieux nous connaître, que voudrais-tu savoir sur moi ? »
Toph continua de boire un peu d'eau, en attendant la première question de son interlocuteur.
