Le mauvais fessait rage et il y avait de grosses bourrasques de vent, cela me plaisait, c'était mon temps favoris. Aujourd'hui c'était une journée exceptionnelle, j'avais enfin le courage d'aller visiter les tombes de mes parents défunt, en onze années je n'avais jamais osé franchir ce pas. Je ne pourrais pas expliquer pourquoi aujourd'hui je le fessais mais quelque chose m'attirais au cimetière.

En arrivant au cimetière, j’aperçus plusieurs familles en pleurs et même quelques jeunes enfants devant les tombes, surement des enfants qui ont perdu leurs parents. Je marchais tranquillement afin de retarder le moment où j’allais arriver à la tombe. Il y avait comme un voile entre moi et la réalité comme si le fait de venir ici ne me troublait pas, pourtant c’était bel et bien la première fois que je venais. Peut-être que j’avais enfin fais mon deuil, que le trouble que je ressentais chaque nuit était terminé.

La pluie était de pluie en plus forte et les gens quittait l’endroit rapidement, comme si la pluie les blessaient. J’étais agenouillé devant la sépulture de mes ancêtres et soudainement je me mis à pleurer, cela me soulagea au plus haut point, j’avais l’impression de revivre les évènements passé et que enfin je pouvais accepter leurs départs.

Je m’apprêtais a quitté la nécropole quand j’aperçus un jeune homme debout devant une tombe, ne se souciant pas de la pluie, il n’y avait personne d’autre que lui. Je ne sais pas pourquoi mais je me dirigeai vers lui et lui dit :

- A qui es-tu venu rendre hommage en cette journée pluvieuse ?

Mon manque de tact fit en sorte que je me sentais mal à l’aise de l’avoir abordé ici et je demandais si il n’allait pas le prendre mal alors que ce n’étais pas du tout mon intention. La pluie coulait sur tout mon corps et mes cheveux me collaient au visage. Voyant très bien que mon approche n’était pas la bonne je rajoutai sur le coup :

- Pour ma part, je suis venu ici pour mes parents décédé lorsque j’étais jeune.

Il y avait sur terre des choses que l'on ne pouvait pas prévoir. Et parmi c'est choses, il y avait le temps. Pourquoi certains jours le monde souriait sous les coup de feu du soleil, et pourquoi pleurait-il parfois sous la tristesse du ciel gris ? Prévoir le temps relevais du miracle, et bien souvent d'un coup de chance, d'autant plus qu'il n'en faisait qu'à sa tête, un instant le soleil était là et l'instant d'après les gouttes d'eau commençaient à tomber.
Pourtant ce jour si il ne fut pas capricieux. Dès le petit matin, le village caché de Konoha était plongé dans la pénombre du ciel pleureur.
Un vrai jour à ne pas sortir de chez soit... Pourtant le jeune Rakuzan avait prévu bien des choses en ce matin pluvieux.

Après avoir prit sa douche, profondément concentré sur ses pensées, il s'habilla d'un kimono noir et enfila ses bottes noires qui faisaiten partie intégrale de la panoplie du ninja du brun au yeux ténébreux.
Il s'apprêtait alors à sortir lors que sa mère et sa grand-mère apparurent au coin d'un mur, tenant une tasse de thé chacune sans dire un mot, c'était comme si elles savaient déjà où le Genin allait ... elles attendaient juste une réponse ou tout simplement une confirmation.

- Je sorts ... Je vais voir Papa, ne m'attendez pas pour diner. termina-t-il alors qui prenais déjà le chemin de l'extérieur, laissant alors entrer un air frais humide.

Il pleuvait, le village était désert tandis que le shinobi déambulait dans les rues trempés de Konoha. Il s'en éloigna du centre et une dizaines vois une vingtaine de minutes plus tard, il se retrouva dans le cimetière. Les tombes ruisselait d'eau, si bien que les noms des défunts semblaient briller.
Il s'arrêta finalement au devant d'une tombe parmi tant d'autre sur laquelle était inscrit "Ici Repose Hitoshi Rakuzan, Shinobis de Konoha"
L'atmosphère était lourde, d'autres familles étaient elles aussi venu se recueillir auprès de leur défunts proches. Après plusieurs minutes la puissance de la pluie s'intensifia, peu à peu les familles quittaient le cimetière alors que Sato' restait là, parfaitement immobile, imperturbable. Se concentrant sur ce qu'il avait à dire à son père les marmonnants à voix basse.

-Je suis pas venu depuis quelques temps Oto-san... Mais tu sais j'ai enfin obtenu mon diplôme, je suis enfin devenu un shinobi de Konoha, dit-il en sortant son bandeau de l'intérieur de son kimono et tenant bien fermement dans la main.
Il y a un mec bizarre qui menace le monde ... encore ... Je ne sais pas si on arrivera à obtenir la paix un jour. Cette discussion était étrange il parlait à une tombe comme il l'aurait fait avec son père si ce dernier était toujours en face de lui. Je dois protéger Maman et Grand-mère, ainsi que le village tout entier. Et puis tu sais, j'ai retrouver Matawa Hyô ... le garçon avec lequel on jouait Reiko et moi au camp de refuge lors de la guerre, il lui ait arrivé pas mal de truc à lui aussi... J'ai fait ma première mission avec succès aussi...

Le pluie se faisait de plus en plus constante, les vêtements du jeune homme étaient trempés, l'eau s'écoulait de ses cheveux dans un ruissellement fin qui s'écoulait sur son visage de marbre. Il avait longtemps laissé ses larmes couler, mais depuis un moment elles ne coulaient plus.
Il attendit des pas s'approcher de lui grâce au bruit qu'ils exerçaient sur les flaques d'eau qui avait recouvert le sol. Sato' détourna alors son regard vers celui qui semblait venir en sa direction.
Il avait l'air bien bâtit mais avait une coupe de cheveux des plus étonnantes.

- A qui es-tu venu rendre hommage en cette journée pluvieuse ?

Non mais sérieux ? les gens étaient donc vraiment très curieux, trop curieux même, les deux garçons ne se connaissait même pas. Mais bon ... entre enfant visiteur du cimetière, Sato' pouvait faire l'effort d'être compatissant, il désigna alors la tombe qui se tenait devant lui en ajoutant calmement : - Mon père ...
De son côté l'autre garçon indiqua la raison de sa présence en ce lieu morbide.

- Pour ma part, je suis venu ici pour mes parents décédé lorsque j’étais jeune.

Triste information que Satochi était désolé d'apprendre, ce jeune garçon était en réalité dans une situation encore plus dramatique que celle du brun, au moins ce dernier avait encore sa mère, même si la perte de son père l'avait brisé en mille morceaux pendant près de deux ans pendant plus de quatre ans.

- Je suis désolé pour tes parents ... La vie n'épargne décidément personne ...

Satochi n'était pas du genre à poser les questions en premier ce n'était pas dans sa personnalité c'est pourquoi il ne demanda aucune informations sur les défunts parents de cet étrange bonhomme. Il ignorait même son nom.

JJe n'eus même pas le temps de poser ma question qu'il était déjà retourné vers moi et m'observait. Le garçon aux cheveux me parus offusqué par ma question aussi direct. Sa réponse m'avait un peu déstabilisé, sachant que lui aussi avait perdu son père et qu'il savait ce que je ressentais me réconforta un tantinet.

Peut-être qu'en ce jour pluvieux je m'étais fait un ami qui me comprendrait, quoique dire ami était rapide je ne savais même pas son nom.
Après lui avoir dit que mes parents étaient décédés, j'eus l'impression qu'il compatissait en me disant :

- Je suis désolé pour tes parents ... La vie n'épargne décidément personne ...

Sur le coup, un souvenir immergea dans mes pensées, le sang qui coulait jusqu'à mes pieds et qui était encore chaud et le rire malsain du bandit... un rire qui était rythmé aux battements de coeur encore chaud de mon père tentant du mieux qu'il pouvait de sauver sa famille... Un corbeau cria ce qui me ramena à la réalité et je lui répondis :

- Non, tu as raison la vie n'épargne personne et elle est injuste... Personne ne devrait perdre ces parents ainsi... Au fait je m'appelle Arashi et toi ?

J'étais à l'aide de parler avec lui, ce qui était rare... resté dehors aurait été dangereux et peu conseillé, je portai ma main à ma poche pour savoir si je n'avais pas oublié mes quelques Ryos pour le dîner et je décidai de l'invité à manger des Ramen avec moi :

- Je me demandais, pour qu'on fasse mieux connaissance peut-être que tu aimerais venir manger des Ramen avec moi ? Nous pourrions nous raconter la mort de nos parents, même si cela semble morbide.

Je ne sais pas pourquoi, mais je venais de remarquer qu'il avait l'air d'un Shinobi et ma curiosité fus encore plus pesante, j'avais vraiment l'impression qu'il était comme moi, peut-être que je me faisais des idées, mais cela m'importait peu, un ami voilà ce que je n'avais pas.

Je me trouvais devant la tombe de mon père, je faisais face à ce drôle de garçon qui était sortit de nul part pour venir m'aborder alors que le pluie faisait rage, ce dernier devait surement rendre visite à ses défunts proches. Mais bien trop absorbé par ma propre visite je n'avais fait attention avec exactitude aux gens qui se trouvaient dans le cimetière du village caché de la feuille. A présent, je me rendais compte que ce dernier était vide. Les familles auparavant en pleur s'étaient retirés pour laisser la pluie arroser de ses larmes les tombes qui jonchaient le sol.

Je tenais mon bandeau de shinobi à l'intérieur de mon poing, je l'avais un temps montré avec fierté à mon père qui se tenait sous mes pieds. Mais ce garçon avait alors fait éruption avec sa coiffure bizarre . Faisant le curieux et m'apprenant qu'il était venu voir ses parents. Il était orphelin, une triste nouvelle qui m'attrista. Assez pour que je sois plus abordable avec cet inconnu.

- Oui ... Pourtant parfois, cela semble inévitable ...

Des enfants de shinobis avaient que plus de chance de croiser la mort. Car cette dernière faisait partie intégrale des risques du Shinobi. Ce part quoi Satochi était passé depuis qu'il était tout gamin. Il avait déjà vécu la mort de sis personnes de sa famille, tout mort en fiers shinobis. Fiers de leurs actes et de leurs idéaux. Cela semblait bizarre en sortant d'une bouche jeune ayant encore tout à voir et apprendre, mais cela sonnait incroyablement le vécu, du moins c'est ce que le garçon prénommé Arashi pouvait sentir.

- Satochi Rakuzan, dis-je calmement alors que de nouveau filet d'eau coulait sur mon visage, le temps était décidément de plus en plus pourri.

Je le vis fouiller sa poche et finalement il me proposa de l'accompagner manger des ramen... J'avais déjà dit à ma mère et à ma grand-mère que je serais de retour pour le diner, mais je pense qu'elles comprendront mon absence lorsque je leur expliquerai à mon retour... De plus cette matinée m'avait réellement ouvert l'appétit. Et même s'il était bizarre, j'avais envie de connaître plus en détail ce certain Arashi.

- Je n'y vois pas d'inconvénient, lui répondis-je avec joie. Allons-y ... c'est quand tu veux ..

Je lançais alors un dernier regard tendre sur la tombe de mon père, lui disant au revoir dans ma tête.
Je retournerai le voir sous peu. Mais pour l'heure place au ramen.

L
a route du cimetière au restaurant n’était pas très longue, il suffisait d’environ une dizaine de minute si on marchait a un rythme continus, sans faire de détour. Satochi me suivait tranquillement, il n’y avait pas beaucoup de conversation lors de la route, je n’appréciais pas vraiment, mais je ne pouvais rien y faire.

Il y eu quelque tonnerres et éclair de plus et la tempête s’arrêta pour laisser place au soleil et au beau ciel bleu clair.
La vie reprenait dans Konoha comme si rien ne s’était produit, les marchand criait pour vendre leur produit tandis que d’autre ramassais les cochonneries que le vent avait emporté sur leur terrain ou dans la rue. Des enfants couraient en tous sens et jouais à cache-cache ou se prenais pour des Shinobi célèbre.


L’odeur des ramen ce fit sentir de loin, l’odeur me montait à la tête, jamais rien ne sentirais meilleurs que ces succulentes nouilles. Mon ventre grondais de faim, j’avais très hâte d’arriver j’allais me rassasier comme jamais et en plus avec un ami. En rentrant dans le restaurant, je vis le propriétaire faire un grand sourire et s’approcha de nous en disant :

- Je vois que tu amènes un ami Arashi, et bien pour cela, je vous paye un bol de ramen chaque. Les amis d’Arashi sont mes amis, tu es un client fidèle et tu le mérites.

- Merci Otokomen, c’est vraiment apprécier comme geste.

Nous nous choisissons une place à l’écart des autres clients et nous discutions un peu de tout et de rien sans trop rentré dans les détails personne de notre vie personnel. Une chose que j’aurais voulue abordé était la mort de son père, mais celui-ci ne m’en laissa pas l’occasion. Après au moins une heure a manger des ramen, nous nous firent nos salutation et chacun repartis de son côté.