L'incendie avait été plus que violent et la catastrophe avait été évité de justesse. Nami quant à elle faisait toujours son travail telle la gentille petite Genin qu'elle était. Comme toujours, elle ne servait pas à grand chose et avec les tensions qu'il y avait avec Kiri, elle ne servirait encore à rien. Autant dire que la jeune femme se considérait comme un poids plus qu'autre chose à vrai dire. Toujours suivie par une personne lors de ses missions, elle devait constamment faire attention à ce qu'elle faisait, ne pas pousser ses limites afin que personnes ne vienne l'aider par pitié. Elle n'aimait pas ça et faisait tout ce qu'elle pouvait pour cacher son handicap notable et fulgurant qui l'empêchait d'avancer normalement.
Bien que bien entourée par sa famille et tous les médecins du village, elle se sentait tout de même terriblement seule face à cette maladie monstrueuse. L'origine était totalement inconnue, mais cette dernière apparue relativement tôt dans sa tendre jeunesse. A chaque fois qu'elle faisait un effort, c'était comme si elle faisait le double et ainsi, elle s'épuisait rapidement. Le problème étant que lorsqu'elle poussait un peu trop, qu'elle tirait sur la corde, son corps grondait et des quintes de toux, des vertiges apparaissaient rapidement, la faisant saigner plus que de mesure, la clouant littéralement au lit pendant plusieurs heures voir jours. Cela l'empêchait donc de partir pour des missions considérées comme trop complexes et trop épuisantes.
Impossible donc pour elle de s'améliorer comme tous les autres Genin et pour cause, elle avait encore dix neuf ans et n'avait pas encore avancée dans la hiérarchie de ce village. Elle prenait donc son mal en patience et exécutait les mission qu'on lui confiait sans rien dire, toujours optimiste dans ses mission afin de montrer sa bonne, voir très bonne volonté. Suite à une journée plus que fatigante, la jeune femme prit l'initiative de se rendre aux Onsens. Quoi de mieux pour se détendre quelques minutes et de prendre soin d'elle après plusieurs jours fatigants ? Plus que quiconque, elle avait besoin de repos, sa maladie l'empêchant tout simplement d'avoir une vie normalement, constamment obligée de se contenir, de ne pas faire de gestes trop complexes ou encore courir trop rapidement.
Arrivant aux bains chauds du village, elle ne tarda pas à saluer la gérante tout en lui donnant les Ryôs nécessaires afin de pouvoir entrer et de profiter des lieux. Laissant ses affaires dans un petit panier en oseille, la belle non loin d'être pudique enroula sa serviette blanche sur sa tête et sortit jusqu'aux bains chauds extérieurs. Lentement, elle entra dans l'eau chaude, fermant les yeux de plaisir avant de s'installer sur une petite pierre plate qui faisait office de fauteuil dans l'eau. Ses muscles se décontractèrent rapidement et un long soupire de plaisir s'éleva de sa bouche. Comment sa maladie pouvait elle encore exister après un tel plaisir pour la peau ? La vie était vraiment injuste quand elle s'y mettait.
Guerre, combat, destruction. Tels sont les mots qui occupent la bouche de tout les Shinobis présents à Konoha. Kiri avait déclaré la guerre, et il fallait que l'on s'y prépare. Et cela, à mon plus grand malheur. J'ai un très mauvais souvenir de la guerre.
Après avoir vu ce qu'avait donné ce putain d'incendie, et d'avoir fait mon rapport si malheureux à la responsable, je me dirigeais vers mon élément. L'eau. Ce que j'avais envie de faire là, maintenant, c'était un bon bain, et puis... ces bains sont peuplés de jolies nanas ! Roh et puis zut non ! C'pas pour ça que j'y vais quand même. J'ai simplement besoin de recharger mes batteries. De me détendre pour me préparer psychologiquement au combat.
Je n'avais été qu'un simple Genin à cause de ça. Le combat. La chose que je hais le plus dans ce monde. Pourquoi ne vivons t'on pas dans un monde en paix? Sans bataille, sans guerre, sans haine? Non. C'est cependant impossible. Sans haine, on s’ennuierait n'est-ce pas? La vie serait... morne? Monotone? Ou bien tout simplement chiante.
Je passais la grande arcade qui servait à rentrer dans l’établissement. Rien qu'en rentrant, je la sentait. Cette bonne odeur humide et chaude, une odeur qui te met bien à l'aise dès qu'elle s'engouffrent dans tes narines et que ce parfum si doux te monte au cerveau. L'odeur de la bonne vapeur d'eau, chauffée, avec parfois quelques huiles essentielles. Mais n'empèche, la fille au guichet là, devait bien me prendre pour un con quand même à fermer les yeux en sentant une odeur que pas tout le monde sentirait... Roh et puis on s'en fout ! Je m'approchais de la dame, qui était une belle blonde, grande, fine, et avec un regard d'azur, très présent, et qui te met mal à l'aise dès qu'elle te regarde dans les yeux. J'essayais de résister, encore une fois, mais merde. Je m'appelle Rin Kazagi ou non? :
Un petit mouvement de bouche, laissant sortir ma langue - mouvement absolument ridicule, notons le - pour tenter de la draguer, et l'autre en face qui me regardait d'un air exaspéré, et qui me demandait deux trois sous. Bon, qu'est-ce que je donnerais pas pour un bon bain bien chaud? Et peut-être pour quelques massages? Ah là là... J'en bave rien que d'y penser.
Il y avait une bien belle fille posée dans le bain, de belles formes, le visage parfait, et... je croyais rêver également... Pas de maillot? Il fallais absolument que je m'approche, et cette fois, j'allais pas faire mon ridicule, cette fille était beaucoup trop jolie pour moi.
- Salut, moi c'est Rin. On va passer le bain ensemble, alors j’espère que t'aimes parler. Car je compte rester ici... Toute l'après-midi. Jusqu’à que tu partes
Ce qui était magnifique dans ses bains, c'était ses vitres en hiver, qui étaient posées totalement autour des bains, laissant croire que de la neige va vous tomber dessus, alors que pas du tout. Et en plus il faisait chaud ! Si c'était pas parfait... A moins que ca soit cette femme là, qui me donne si chaud. Dans tout les cas, je me mettait tout nu, et me posais face à elle, la regardant dans le blanc des yeux.
Le calme, la chaleur, la vapeur. Elle ne pouvait qu'apprécier ce moment ou personne ne venait l'embêter. Les gens étaient plutôt distants dans les bains. La nudité aidait à ce genre de calme, seuls les personnes qui venaient en groupe parlaient, mais c'était souvent à voix basse afin de ne pas déranger les autres. C'était surement l’humilité des membres de ce village qui voulait cela. Elle ne connaissait pas la mentalité des autres villages, mais au vu des événements récents, tous ne devaient pas avoir la même vision du monde que ceux de Konoha, ce qui était dommage à son humble avis. Quoi qu'il en soit, les yeux fermés, elle profitait tout simplement de l'eau chaude et légèrement odorante, quelques huiles essentielles étant ajoutés de temps à autre pour éveiller les sens des clients. C'était mission accomplie avec Nami qui appréciait tout particulièrement cette attention.
Les yeux fermés, elle resta la, immobile pendant plusieurs minutes, de longues minutes ou elle laissait son corps se détendre. Ses muscles se relâchant petit à petit, un doux plaisir qu'elle ne pouvait que bénir. Prendre un bain chaud chez elle était une chose simple à faire, mais ça ne valait pas l'Onsens de Konoha qui, il fallait l'avouer, avait une eau chaude à valeur thérapeutique. C'était le meilleur endroit pour elle, ne pas être entourée par sa famille toujours aussi collante et qui devrait probablement continuer à être aussi protecteurs dans les années à venir. Cette maladie qui la rongeait et qui était apparue aussi rapidement qu'elle disparaissait, elle ne pouvait pour le moment s'en défaire, mais elle vivait tous les jours avec la peur qu'elle se manifeste au plus mauvais instants de sa vie, en pleine mission ou autre.
Elle devait vivre avec cet handicap, mais elle n'aimait pas l'appeler ainsi ou encore montrer qu'elle avait une maladie. Elle vivait en toute connaissance de cause et ne disait rien, rien du tout. Ouvrant les yeux lorsqu'elle entendit une voix masculine tout prêt d'elle, la jeune femme regarda le bonhomme aux cheveux blancs s'installer en face d'elle, lui parlant comme si il la connaissait depuis des années. Il ne manquait pas de toupet, c'était le moins qu'elle puisse dire. Les bains étaient pourtant très grands, mais non, il s'installait en face d'elle... quoi de plus désagréable, surtout qu'il avait l'intention de lui parler jusqu'à ce qu'elle parte. En somme, il expliquait qu'il lui tiendrait la main quoi qu'elle face. Il ne manquait vraiment pas de toupet.
- Vous savez, les bains sont grands, vous n'êtes pas obligés de rester en face de moi Rin. Il doit y avoir des personnes plus bavardes que moi dans les environs.
Souriante, elle le dévisagea gentiment un petit instant, regardant la cicatrice qui barrait son visage. Ca avait surement du lui faire extrêmement mal lorsqu'il l'avait reçu, mais bon, il devait être un Shinobi tout comme elle, alors cela faisait partit des risques du métier. Soupirant de plaisir une nouvelle fois, elle ferma les yeux de nouveau, repartant dans son monde imaginaire ou elle n'avait plus ces maux de malheur. A vrai dire, un peu de compagnie ne la dérangeait pas, du moment qu'il n'était pas trop collant et qu'il gardait ses distance, la laissant profiter de son bain. Elle ne savait de toute façon pas être méchante avec les autres, alors lui demander de partir, ce n'était pas trop son genre, surtout dans cette situation.
- Nami.
Avait-elle soufflée. Elle était tout de même polie la jeune femme.
La vapeur des bains emplissait mon nez et me mettait mon cerveau dans la joie et la bonne humeur. L'eau. Qu'est-ce que j'aimais cet élément. En même temps, notre corps est composé à 90% d'eau, comment ne pas aimer l'eau? Cela serait ne pas aimer son propre corps. Je profitais de l'instant présent, et surtout de la femme qui était dénudée en face de moi. Je n'avais qu'une envie, c'était de passer ma main sur sa joue soyeuse, de passer ma langue sur ses seins et de lui caresser les cheveux. Oui, cette femme que je connaissais à peine, je la trouvait tout simplement belle à en crever. Un visage parfait, sans aucun défaut, des mains fines et gracieuses, posées sur ses genoux, des seins aussi gros que beaux... Vous savez, ce n'est pas le genre de poitrine à tout cacher car c'est trop gros, non -ce qui est relativement moche, avouons le -. Non, là, c'est juste à mi-hauteur entre le nombril et la tête, ce n'est ni trop gros, ni trop petit... C'est juste parfait !
Bref, là je vais pas épiloguer sur les seins de cette très belle mademoiselle - espérons le, qu'elle soit pas mariée ! ! -, mais plutôt sur la façon dont je me comportait avec elle vous voulez bien? Je perdais vraiment, et sans exagérer, tout mes moyens. Jamais, je dis bien jamais je ne me suis retrouvé vraiment aussi proche d'une fille que je ne connais pas, et dans des conditions aussi étranges. Nous étions quand même deux inconnus l'un-l'autre, et nous étions tout nus, dans le même bain ! Et dans tout les cas, elle semblait ne pas m'aimer, mais alors pas du tout !
- Vous savez, les bains sont grands, vous n'êtes pas obligés de rester en face de moi Rin. Il doit y avoir des personnes plus bavardes que moi dans les environs.
Voilà la phrase qui m'avait fait tiquer. J'eut un petit rictus, et je passais mon pouce devant ma bouche, avant de me gratter l'oreille, tic que j'ai toujours quand je suis un peu gêné :
- Et à votre avis Mademoiselle, pourquoi je suis venu vers vous? Car vous me plaisez, je l'avoue, et je tient à vous signaler que vous êtes très belle. Après, vous vous en fichez peut-être totalement. Mais j'ai comme l'intuition que vous savez parler, et qu'on pourrait faire un peu plus ample connaissance...
J'eut un petit rire, avant de lâcher ça :
- Même si l'endroit n'est pas vraiment... adapté ! Non pas que la présence de votre poitrine m'importune, au contraire, mais j'imaginais bien une rencontre autre part !
Je ne la lâchais pas des yeux. Cette femme était magnifique, et je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour l'avoir. J'appartiendrais à elle, et je serais son petit chien. Et oui, Rin le chien. C'est toujours ça avec moi de toute façon. Dans tout les cas, maintenant je lui avait parlé, elle m'avait donné son nom - un très joli nom d'ailleurs -, Nami, et j'était sûr qu'on pouvait faire un peu plus ample connaissance. Là, je me mettait dans mon bain, jusqu'aux épaules, tranquillement, et profitait des bienfaits de ce bain chaud aux huiles essentielles.
C'était tout de même plutôt dérangeant... de se faire ainsi regarder. Le jeune homme en face d'elle n'avait pas spécialement peur de la détailler de haut en bas. S'il l'avait pu, il aurait surement bavé de plaisir, mais fort heureusement pour Nami, il n'était pas un animal qui laissait ses pensées régir sa vie. Le rouge monta cependant à ses joues lorsqu'il lui annonça qu'il la trouvait belle et que c'était pour ça qu'il s'était installé en face d'elle. Elle doutait tout de même du fait qu'il pensait qu'elle pourrait mieux parler que les autres personnes présentes dans les bains.
Autant dire que ses intentions étaient plutôt simples, faire plus ample connaissance, autant dire qu'il en voulait plus, mais comment dire... Nami ne comprenait pas ce genre de sous entendu, de sentiments. Elle était encore jeune dans sa tête et n'avait pas énormément vécu à cause de sa vie plus que rocambolesque. Oui, elle était niaise, simple d'esprit dans ce genre de situation et c'était assez étrange et contradictoire vu qu'elle n'avait pas peur de se montrer dans le plus simple des apparats... totalement nue. Séduire, faire sa belle, c'était un concept qu'elle ne connaissait pas vraiment. Belle ou non, elle s'en fichait un peu, ce n'était pas encore quelque chose qui l'interpellait.
- Oh merci, c'est très gentil !
Oui, c'était une quiche, mais à quoi bon vouloir la changer. Toujours les yeux fermés, elle restait la, telle une potiche, faisant légèrement bouger ses jambes, nageant presque sur place. C'était simplement pour ce décontracter un peu plus, l'eau chaude faisait agréablement son effet depuis tout à l'heure, mais bon, autant allier l'utile à l'agréable. Souriante, elle adorait toutes ces sensations qui s'accumulaient. Bien qu'elle aurait appréciée être seule et non pas épiée par un pervers qui appréciait la vue qu'il avait. Nouveau soupire de plaisir, elle était trop gentille.
- Alors... de quoi voulez vous parler ?
Elle n'avait vraiment pas d'idée quant à la suite de la conversation. Elle n'était pas spécialement bavarde, surtout face à ce genre de personne, mais bon, elle était trop gentille et avait bien du mal à se défaire des personnes un peu trop lourdes. Que voulez vous... Silencieuse, elle patientait tranquillement, attendant la suite. Elle remarqua tout de même qu'il était bien mal poli, il ne s'était pas présenté lui aussi, mais à quoi bon... cet homme ne semblait pas penser avec son cerveau.
Je me mettait à présent bien dans mon bain. Plongé jusqu'aux épaules et laissant agir ces huiles aux vertus thérapeutiques sur mon torse musclé et balafré. Je fermais les yeux en écoutant mon interlocutrice un peu timide tout de même me remercier. J'eut un petit sourire en coin en me disant qu'enfin j'avais réussi a avoir ne serais-ce qu'un compliment de cette femme. Je manquais bien entendu de tact, j'en était bien conscient, mais parfois, ce manque de tact faisait mouche. Et j'esperait que quand l'on sortirait de ces Onsens, la jolie rousse voudrait bien continuer à prendre contact avec moi.
J'ouvrais les yeux, et regardait droit dans ses yeux. Je la fixait dansnle blanc des yeux, de mon regard azur et mystérieux. Elle avait accepté de me causer, enfin. Elle me demandait de quoi on allait parler. Un bon début. Mais ca se voit tout de même qu'elle est timide. Elle ne me parlerait pas de ce ton. Je m'interessait à cette femme. Elle m'intriguait. Cet air mystérieux m'intriguait. Oui, generalement, c'etait les femmes les plus bizarres et innaccessibles qui m'attiraient. Je suis de ce style un peu extraverti.
La chaleur des Onsens me montait au nez, cette senteur agréable touchait tout mes neurones un par un, me menant bientôt à un orgasme interieur (Que je ne crierais donc pas ), mélé en plus à Nami, cette femme magnifique par sa beauté que par son air renfermé. J'étais sûr qu'on pouvait nouer contact. Je ne cherchais pas l'amour a ce moment là, juste a en savoir plus sur la femme assise toute nue devant moi.
«Et si pour commencer, tu me parlais de toi, Nami. Tu as quel age? Tu fais quoi dans la vie? Tu penses quoi de Konoha actuellement? Que penses tu des tensions entre Konoha et Kiri?
Là, je pensais avoir laché assez de questions pour qu'elle puisse me parler un peu d'elle et que j'en sache un peu plus sur cette femme qui semblait avoir un lourd passé.
La curiosité était un vilain défaut et ce jeune homme n'hésitait pas à poser de nombreuses questions. Elles étaient toutes dirigées dans un sens et c'était pour en apprendre plus sur elle et elle seule. Lui, ne donnait aucunes informations sur lui, pas même son prénom, ce qui n'était pas spécialement agréable lorsqu'on voulait parler à quelqu'un. M'enfin, elle allait faire avec, ce n'était pas ce petit handicap qui allait l'arrêter dans une conversation. Qu'allait elle bien pouvoir lui dire ? Jouer la carte de la sincérité ou bien lui inventer un beau mensonge pour qu'il ne devienne pas trop curieuse ? La question ne se posait même pas, elle n'était pas malhonnête, alors autant dire que les mensonges, ce n'était pas pour elle, bien que de temps à autre, elle en sortait un ou deux pour ses parents un peu trop fatiguant.
- Et bien... J'ai dix neuf-ans.
Plutôt jeune, elle était pourtant toujours une Genin alors que souvent, les nouvelles générations réussissaient à passer rapidement au stade de Chônin grâce aux enseignements à l'académie et bien d'autres petites choses comme par exemple des talents exceptionnels innés, pour ne pas dire les enfants des grands clans de Konoha. Hyûuga, Nara, Inuzuka, Aburame... Il y en avait tellement ! Et ils avaient malheureusement tous des capacités extraordinaires... de superbes pupilles blanches, la capacité de pouvoir manipuler les ombre ou encore des insectes... mais ça, c'était plutôt répugnant aux yeux de la jeune femme qui n'aimait pas trop ce genre de... bestioles. Oh ça non ! Une araignée pourrait la tuer tellement elle aurait peur.
- Je suis une Kunoichi de Konoha... Pas spécialement talentueuse.
Le fait est qu'elle ne bougeait pas. Genin ni plus ni moins, on ne lui affectait que le strict minimum afin qu'elle ne se fatigue pas trop et que sa maladie ne prenne pas trop d’essors. Ils ne savaient pas ce que c'était, ils ne savaient pas comme le contrer, alors ils ne voulaient pas aggraver son cas d'une quelconque manière. C'était dommage qu'ils réagissent de cette manière, car elle savait très bien qu'elle pouvait faire plus... mais que faire face à une protection parentale presque totale ? Rien... Il fallait attendre et sauter sur la première occasion de faire ses preuves. Patience... Elle devait faire preuve de patience.
- Ce que je pense de Konoha actuellement... Hum... Que dire ? J'aime mon village, j'aime les personnes qui en font partit et qui font de ce village un endroit agréable à vivre. Certes, il y a des exceptions, mais je n'aimerais pas vivre ailleurs, c'est certain.
Pourquoi quitter Konoha ? Elle avait tout dans ce village. Ces parents. Son oncle, sa tante et son futur cousin ou cousine qui était en court de conception. Elle avait quelques amies, mais rien de plus et cela lui convenait très bien ! Le village était grand et habité de nombreuses personnes, certaines amicales, d'autres moins, mais il fallait de tout dans un village de Shinobi. De plus, il y avait toujours de l’activité et cela redonnait le moral à la jeune femme lorsqu'elle n'allait pas bien. Se balader dans les avenues marchandes, rien de tel pour se remettre de sa convalescence. Un peu de shopping et tout allait mieux après !
- Pour ce qui est des tensions... Je ne dirais rien vu que je ne connais pas toutes les informations. Je pense qu'en dialoguant, l'on peut désamorcer toutes les situations aussi critiques quelles soient, c'est tout. Je laisse Hokage-Sama faire son travail et lui fait confiance.
Autour d'elle, elle entendait le balais des allées venues des personnes dans le grand bain. Personne ne restait trop longtemps et elle même ne tarderait pas trop non plus. Elle était la pour se détendre, pas pour s'endormir dans l'eau. Finalement, elle ouvrit les yeux et regarda la personne en face d'elle avec un petit sourire. Elle avait répondu à ses questions, c'était à lui de répondre aux siennes à présent. Elle était gentille certes, mais elle était également curieuse.
- Je te retourne tes questions et en ajoute une autre. Comment t'appel-tu ?
J'en profitais, vraiment, de la chaleur des Onsens. Nous étions tout de même bizarres, Nami et moi, nous nous parlions, de tout et de rien, face à face, nus comme des vers, et nous ne nous regardions même pas. Enfin moi, je la regardais beaucoup. Comment ne pas profiter d'une femme aussi parfaite? Mais là quand même, ca faisait longtemps que mes yeux s'étaient clos, et je craignais même, durant les temps de silence, que Nami soit partie.
Heuresement que je l'entendais tout de même parler, enfin! Elle parlait d'une voix douce, et répondant à mes questions. J'étais content. Enfin quelqu'un à Konoha avec qui je commençais à nouer contact. Je ne connais pas grand monde à Konoha. Les seules personnes que je connais dans ce monde cruel - et j'en connais des masses - , c'était des Nukenins. J'ai eu aussi bien des bonnes, que des très mauvaises rencontres. Les blessures qui se balladent un peu partout sur mon corps en témoignent.
La jeune femme avait 19 ans. Un age parfait, car il montre le signe de la jeunesse, la fin de l'adolescence, le passage à l'age adulte, et le début de la maturité. Je me souviens très bien de mes 19 ans, et c'était d'ailleurs certainement le passage le plus difficile de ma vie. La guerre venait d'être finie à ce moment là, et j'avais tout perdu à cause de mon immaturité. J'avais vraiment tout perdu. Ma famille, mes amis, mon honneur et ma pseudo-force physique et mentale. Le monde était dévasté, et j'étais seul face à mon destin. Un destin qui s'avérait de plus en plus merdique. J'ai cependant trouvé ma voix. Ma vocation. Et cette préocuppation, n'est pas les filles comme tout le monde semble le penser. Non. Cette fierté, mon but personnel, est de tout faire pour mon village : Konoha.
Nami me ressemblait en tout point. Plus elle me parlait, plus elle me racontait sa vie, et plus je me reconnaissais dans ses paroles. Elle aimait son village, elle n'est pas spécialement talentueuse, et sa vie ne semblait pas être de tout repos. Je le sentait.
J'était vraiment intrigué et passionné par cette femme, et je prêtais de plus en plus attention à ce qu'elle disait, comme un grand roman d'une vie, raconté par une voix claire et mélodieuse. Chaque son de sa voix me faisait chavirer le coeur.
Je ne la connaissais pas. Alors pourquoi ces sentiments montaient en moi à cet instant?
J'ai toujours été un grand dragueur, ne prétant jamais trop attention aux femmes à l'intérieur d'elles même. Le physique m'apportait beaucoup. C'était la chose qui me permettait de me lâcher, de sortir de mon côté renfermé. Avec Nami, c'était avant-tout le physique qui m'avait fait venir vers elle. Mais elle semblait passionnante, et bizarrement, ne me repoussait pas. Je me devais donc de jouer franc-jeu avec elle.
Elle finit son petit récit, et me retourna la question. Avec un petit sourire, je me relevais sur moi-même, et recommencait à lui fixer ses yeux de déesse. Je ne lui avait même pas dit mon nom. Quel imbécile...
- Quel con je fais... Je suis vraiment désolé. Je m'appelle Rin. Rin Kazagi, et j'ai 21 ans. Tu sais, je me souviens très bien du moment où j'avais ton age Nami. Même si pour toi, ca ne doit pas faire si loin, pour moi, celà semble avoir été il y a un siècle.
J'ai vraiment beaucoup mûri depuis mes 19 ans, et ça, c'est vraiment pour que tu te rendes compte d'à quel point j'étais con à l'époque. Car oui, je suis peut-être débile au premier abord, mais je veux jouer franc-jeu avec toi, je veux être sérieux, et vraiment te raconter un truc que je n'ai jamais raconté à personne auparavent. Un bref résumé d'une véritable existence de merde.
Je suis un Genin de Konoha, comme tu l'as très certainement remarqué grâce au bandeau sur mon bras. Et je suis certainement le plus froussard de tout les Genins de Konoha qui ait jamais existé. Ma vie actuelle se limite à quelques missions moisies que me donne le conseil. A ton avis Nami. Pourquoi j'ai si peur de me battre. Pourquoi je suis un être avec le moins de haine et de rancoeur possible? Pourquoi le combat me glace le sang au point de me paralyser lorsque qu'on me parle de guerre?
C'est bien simple Nami. Quand j'étais plus jeune, je rêvais de devenir Hokage. Le plus fort, l'homme le plus respecté de tout les temps. Le genre d'homme à inspirer la crainte de quiconque le croisant. Le mec qui ferait trembler n'importe quel Shinobi qui entendrait son nom. Un rêve d'illusions. La guerre est lancée, et je me fait déchirer la gueule par le premier Shinobi venu.
Avec terreur, je montrais de l'index de ma main gauche la grosse balafre qui me traversait le visage.
- Ceci en est la preuve. Tout ça pour expliquer le fait que je ne suis encore qu'un simple Genin. Konoha est à l'aube d'une guerre, et j'aimerais bien que ces tensions cessent. Je n'aime pas me battre, comme je l'ai déjà expliqué, et je n'ai plus envie de vivre ce que j'ai déjà subi.
Je regardais le ciel à travers l'immense véranda qui était autour du bain chaud. Il négeait. Je plaignais à ce moment là les pauvres personnes qui devait se les geler à l'exterieur, alors que nous étions bien au chaud, dans un bain, et carrément tout nus. Je craignais vraiment que Nami croive que ce petit numéro n'etait qu'un de mes petits atouts de drague, mais je pense avoir mis assez d'emotion dans ma voix quand j'ai raconté mon passé pour qu'elle me croive. Une bien terrible histoire...
- Dit Nami. Tu crois en l'amour? Tu crois aux sentiments? Bah... Je n'en avais jamais vraiment eu avant toi. Mais sache une chose. Si jamais tu as peur de moi, pars. Pour ton plaisir, je ne te suivrais pas. Si tu veux garder contact, sâche que je ne te ferais jamais de mal car je t'aime beaucoup, Nami. Je pense que tu en a assez que je viole ton intimité. Ca te dirait de parler autre part? Ou tu veux rester là? Ou encore tu veux que je parte? Je serais soumis à tes désirs, Nami.
Je rougis un peu en disant ça. Avec de la chance, elle aimeras bien rester avec un homme comme moi?
[HRP : Posté par portable,donc ne t'etonnes pas si il y a quelques fautes flagrantes ^^]
A présent, elle avait un nom à mettre sur le visage balafré du jeune homme. Etrange, il semblait bien plus jeune, un ado, mais bon, certaines personnes ne faisaient pas leur âge après tout. Silencieusement elle l'écoutait lui parler de la vie qu'il avait eu, de ses bêtises, de ses angoisses, de ses désirs. Il avait déjà trois années de plus qu'elle, mais il en avait franchement bavé durant tout ce temps. Elle pouvait se plaindre de sa maladie... mais d'autres personnes dites « normales » avaient eu leurs lots de malheurs et Rin semblait avoir eu tout ce qu'il fallait dans ce registre. Il avait eu de grands espoirs, des rêves démesurés, mais au final, tout s'était écroulé tel un château de carte, soufflé par une seule personne. C'était... désolant. Elle avait de la peine pour lui, elle, n'avait jamais eu de rêves démesurés ou bien peur être un et avait été tout aussi déçue du résultat.
- J'ai appris une chose dans la vie, c'est qu'il faut savoir persévérer ! Ce n'est pas après un échec qu'il faut baisser les bras. Il faut se redresser et continuer. Si une guerre est déclarée, nous n'aurons pas le choix et il faudra faire de notre mieux pour protéger ceux qui nous sont chers. Je n'aime pas non plus me battre, mais c'est notre devoir en tant que Shinobi.
Elle préférait largement la diplomatie, mais lorsque cette dernière échouée, ils n'avaient plus le choix. Décider de ne pas combattre alors que la guerre est à ses portes, c'est perdre d'avance, un suicide contrôlé, une défaite honteuse. Ils ne pouvaient que se protéger et espérer tenir le coup jusqu'à la fin des hostilités... ou alors passer à l'offensive, éradiquant toutes résistances. Elle n'appréciait pas cela, mais lorsque le choix leur est retiré, il faut passer à l'action. Surprise par la suite de la conversation, Nami resta un grand moment interdite, réfléchissant à ce qu'elle pourrait bien... dire, répondre à de tels mots. L'amour... Les sentiments... C'était un peu trop pour elle et cette pseudo déclaration la laissa toute confuse pendant un petit instant. Elle était une simple d'esprit faut dire... elle n'aimait pas être prise au dépourvu.
Les yeux grands ouverts, elle regardait le jeune homme avec un air assez étrange. Elle tentait de calmer son rythme cardiaque, mais n'y arrivait pas spécialement. Des hommes jeunes ou non avaient déjà tentés de la charmer et à chaque fois elle s'en était sortie plus ou moins bien, alors pourquoi pas aujourd'hui ? Lentement, elle examinait la situation, il avait joué sur la pitié dans un premier temps pour l'adoucir avant de poursuivre avec des pseudos sentiments. Etait-ce vrai ou non ? Elle avait du mal à discerner la supercherie. Il semblait sincère, mais on lui avait toujours dit de faire attention à ce genre de garçon. Avec un père aussi protecteur, les remontrances et autres conseils restent souvent dans un coin de la tête... au cas ou. Choisissant un choix comme un autre, la belle se redressa, son corps sortant à moitié de l'eau.
- Heu... non... Comment t'expliquer ça facilement... Non... Je ne crois pas au sentiments ou plutôt au coup de foudre comme tu sembles avoir eu. Je te trouve... un peu gringalet et jeune, je suis désolée.
Souriante et mal à l'aise, cela se voyait parfaitement, elle sortit de l'eau assez rapidement, se tournant vers le jeune homme à qui elle venait de répondre. Sa présence au début ne l'avait pas dérangée, mais à présent, c'était une toute autre histoire. Il n'était pas bon de la mettre dans cet état de stresse presque intense pour elle. De toute manière, elle ne se sentait pas à faire souffrir une personne qui pourrait l'aimer, avec sa maladie inconnue, ce serait une torture pour la personne qui pourrait partager sa vie. Non, il fallait qu'elle parte et qu'elle aille se reposer ailleurs, oui, chez elle, ce serait le mieux. Ainsi, elle n'aurait personne pour la regarder, la détailler et elle pourrait aussi se cacher sous ses couvertures et boire un remède. Oui, c'était la meilleur solution.
- Je suis désolée... Mais ce sera tout pour aujourd'hui. Mais sache que je ne te rejette pas, tu es un compagnon d'arme et en tant que tel, tu es une personne digne de confiance. J'espère que nous nous verrons... dans d'autres circonstances. Désolée...
Se retournant, elle se dirigea vers les vestiaires.
J'esperais. Je l'esperait vraiment. Que ma demande à Nami allait marcher. Je le pensais encore plus, lorsqu'elle me conseillait de perseverer. J'étais même prêt à lui voler un baiser. Alors je lui avouait mes sentiments. Et c'est en voyant sa tête, que je me dis que je n'aurais jamais du faire ça. Une tête génée, son corps tremblant légèrement. Elle respirait de plus en plus rapidement. De plus en plus fort. Elle avait peur de me faire du mal? Elle ne m'en fera simplement si elle ne veut pas que je garde contact avec elle.
Ouais. Cette femme que je connaissais à peine, j'en etait tombé éperdument amoureux. C'était fou.
Elle finit par me jeter. Trop frêle. Trop jeune...
Je savais que j'étais frêle! Je savais que je n'était pas l'homme le plus sage ni le plus musclé du monde! ET ALORS? Attache t'elle tant d'importance au physique pour alors me jeter tel une grosse bouse? Je voyais tout de même dans ses yeux, que ca n'en était pas la vraie cause. Elle se levait, cependant, et je la vis partir a toute vitesse...
Mais cette femme. Je ne voulais pas la perdre. JE NE ME LE PERMETTRAIT PAS!! Cette femme me correspondait en tout point! Je ne pouvais pas la laisser partir comme ça! NON! JE NE POUVAIS PAS!
Un élan d'adrénaline montait en moi. Je sentait le danger de perdre Nami à tout moment. Maintenant j'en avais. Du courage. En trombe, je me levais, sortit du bain, me rhabillait, et lui courut après :
- NAMI! NAMI!
Les larmes montaient à mes yeux, c'était un véritable coup de foudre pour ce petit bout de femme. Elle sera étonné de me voir. Mais qu'allais-je dire? Maintenant que je lui courait après, que je hurlais son nom dans les bains... Qu'allais-je dire?
Je l'attrapait par les épaules avant qu'elle ne quitte les bains, et devant la blonde du guichet que j'avais croisé auparavent :
- Nami. Je t'aime.
C'est tout ce que je pouvais lui dire à cet instant. Mon coeur fit un bond dans ma poitrine lorsque j'approchais lentement mes lèvres des siennes...
Je ne pouvais cependant pas l'embrasser. Je ne pouvais pas la forcer. Une histoire d'amour se fait à deux, et je ne peut pas la forcer à m'aimer. Je chuchotais un petit :
- Non. Je ne peut pas te forcer. J'espere qu'on se revoit bientôt, Nami. Et quand tu sors, regarde sur le sol.
Je detournais mon regard de la belle demoiselle, et sorti dans la neige. Je mis ma main par terre, et chuchota :
- Safü
La vague géante sortit du sol, et je lui demandajt de tomber sur le sol.
Quand Nami sortirait, elle verrait un immense coeur, gravé dans la neige, avec marqué « Je t'aime Nami.»
Qu'avait elle donc fait pour que ce jeune homme tombe ainsi amoureux d'elle hein ? Non... pourtant elle avait rien fait d'anormale et pourtant, lui avait eu le coup de foudre et en un sens, suite à ses actions, elle avait légèrement peur de lui. Il l'avait attrapé par les épaules et avait tenté de l'embrasser avant de se rétracter. Il y avait... un grain de folie chez ce Rin, mais il semblait réussir à se contrôler, c'était déjà ça. Les yeux écarquillés, elle ne lui répondit rien, tournant simplement les talons pour rapidement se rendre dans les vestiaires pour femmes afin qu'il ne la suive plus, reprenant ses esprits assise sur une petite chaise laissée la par une personne.
Seule pendant un instant, elle reprit finalement ses esprits et s'en alla au niveau des douches pour se laver. Faisant bien attention à ne pas tomber sur le jeune homme, elle s'installa et prit son temps pour se purifier totalement, n'oubliant pas une parcelle de peau tout en se lavant les cheveux deux fois. Elle était consciencieuse dans tout ce qu'elle faisait et ses cheveux ne s'en trouvaient que plus beaux à chaque fois qu'elle sortait des Onsens. De plus, elle sentait agréable bon grâce à toutes les huiles essentielles et autres savons aux senteurs malicieuses. Prenant son temps, elle sortit du bâtiment une ou deux heures plus tard, elle avait perdue la notion du temps à vrai dire.
Elle fut surprise du « cadeau » que lui avait fait Rin à la sortie du bâtiment extrêmement populaire et visité. Un grand cœur avec quelques inscriptions montrant toute l'affection que pouvait avoir ce parfait étranger pour elle. Dans ses mots, il s'était contre dit plusieurs fois, mais elle n'y prêtait pas attention. Rougissant anormalement quant à ce « cadeau », la belle posa sa main sur le sol neigeux jusqu'à toucher la terre presque gelée en dessous et tout en accumulant son chakra, elle absorba la portion de neige ou son prénom était inscrit afin d'effacer toutes preuves. La terre devint boue et son prénom n'était plus. Se redressant, elle mit ses mains frigorifiée dans ses poches, frissonna, toussa et partie des Onsens. Il faisait froid et elle avait pas envie de s'éterniser plus que cela sous le froid et la neige.
- Mais qu'est-ce que j'ai bien pu faire... Tss....
Soupirant, elle remit son écharpe afin qu'elle couvre une bonne partie de son visage, seul ses yeux dépassaient, son nez recouvert elle avançait le plus rapidement possible. Elle devait avouer que la faim commençait à la tirailler et l'idée que les ramen de sa mère l'attendait lui redonnait le sourire. Bien qu'elle ne vivait plus vraiment avec eux, elle avait son appartement à deux rues de chez ses parents et allait régulièrement chez eux pour manger ou quand elle n'allait pas pas bien. Autant dire que c'était assez souvent, mais elle voulait un peu d’intimité vis à vis de sa famille qui était toujours aussi collante malgré son âge. Elle avait bataillée, mais avait tout de même réussit à avoir ce qu'elle voulait.
Souriante, elle fila telle une étoile vers sa famille.
