"Tu te rends compte que tu as passé plus de temps au Shukai qu'a Suna dernièrement ?"
"Et alors ?"
"Toi qui resté cloitré à ton atelier c'est drôle."
"On arrive, amorce la descente."

Cette fois-ci j'avais une raison officielle de venir jusqu'à ce pays, je ne vais pas mentir, j'ai aussi terriblement envie d'aller voir Arekushi. Enfin, le devoir avant le reste, j'irai le voir si j'ai du temps, pour l'instant mon dirigeable réduit sa vitesse de manière constante et atterrie doucement, suffisamment loin du Shoraichi pour éviter de me faire abattre en vol, enfin en même temps c'est loin d'être les plus nerveux en terme d'attaque préventive il faut l'avouer. Enfin soit, j'ai fait le reste a pied avec ma cousine, elle voulait absolument m'accompagner et n'étant pas shinobi, elle peu voyager elle. Moi, j'ai dû attendre un prétexte, comme cette lettre à remettre en main propre. Bien que je suis curieuse de savoir ce que veux bien vouloir envoyer comme message qui nécessite un messager alors qu'il ma déjà annoncé par lettre, il ne m'est pas venu un seul instant à l'esprit d'ouvrir le pli et j'ai bien fait comprendre à Himawari qu'il vaut mieux pour elle qu'elle n'en approche pas.

Ainsi alors que le ciel est obscurci par d'épais nuages sombres, que la pluie menace de nous tremper jusqu'aux os à n'importe quel moment, nous approchons de l'entrée principale de cette ville que je commence à mieux connaitre que mon village d'origine.

"Tu as bien pris ton passeport ?"
"Evidement !"

Je roule des yeux après avoir ébouriffé les cheveux de ma jeune cousine alors qu'elle boude le fameux document à la main, il vaut mieux être sûr, je ne souhaite pas la voir coincée aux portes surtout à son âge. Tout est en règle, j'ai même pris la liberté de mettre tous les sceaux portant du matériel potentiellement dangereux dans un seul et unique sac pour pouvoir le laisser aux personnes compétentes s'ils souhaitent me les confisquer, de toute manière je ne suis pas folle au point de sortir une arme à feu chez eux. Finalement, des personnes s'approche, je garde à la main mon ordre de mission, tous les papiers nécessaires à mon voyage et garde bien précieusement sceller la lettre que je transporte, ma cousine elle se cache derrière moi comme le ferais une enfant.

"Veuillez l'excuser, elle est timide. Je suis Saibogu Suzuka, je suis ici pour remettre en main propre un document à monsieur Samui Kakeshuou. Quand à elle c'est Saibogu Himawari, une civile très collante et ma cousine."
"Mhhh..."
"Himawari, personne ne va te manger, aller tend tes documents... ... Voilà ce n'était pas si terrible."

La pauvre, le fait de ressentir aussi fort les émotions lui donne parfois l'état émotionnel d'une enfant de cinq ans. Nous somme toutes les deux en*tenues de vol*, j'espère que la pluie va attendre un peu, j'aimerai bien rentrer au sec s'il n'y a pas de problème à l'entré.

J'avais appris la venu de Saibogu au Shukai, mais trop de monde étaient occupés pour dire de les accueillir rapidement, je ne savais pas si il s'agissait de Suzuka, je me devais alors de rester discret, en même temps, je n'étais même pas sur qu'elle me reconnaîtrait vu mon changement physique disons, assez conséquent. Je me dirigeais vers les portes du Shukai, on y signalait leurs arrivées. Je ne savais pas la raison, mais cela devait être certainement diplomatique. Le temps se couvrait, une bonne chose, j'aimais la pluie, cela était tellement apaisant... J'arrivais alors non loin de l'entrée et je voyais plusieurs gardes autour de deux filles, une très très jeune et Suzuka... Sans sensei, aurait-elle était promue ? C'était fort possible, elle était doué après tout dans son domaine de la technologie...

Je m'avançais alors vers le petit groupe, les gardes se poussaient directement, par peur ou respect, je ne le savais pas et je m'en moquais... Je regardais le document qu'il tenait en main et je le prenais sans le demander. Il me disait que cela devait être remis à Samui Kakeshuou... Je leur précisais alors bien que j'étais Juunin de l'Oda...donc le mieux plaçait pour lui remettre. D'un geste je leur demandais de quitter les lieux et je m'avançais vers Suzuka...

« Suzuka, cela faisait bien longtemps... »

Je tenais le document que je lui tendais à nouveau...

« Je vois que tu n'es pas venu seul, pourquoi être venu au Shukai ? Ce n'est pas le meilleur des moments... »

Je m'approchais un peu plus d'elle...

« Tu ne sembles pas trop me reconnaître, j'ai un peu changé depuis mon épopée sur l'île... »

J'attendais un instant avant de me présenter de nouveau.

« Je suis Arekushi...enfin, plus vraiment le même comme tu peux le voir. Je peux savoir pourquoi tu es ici et ce qu'il y a de si important dans ses documents ? »

Je regardais la fillette qui se tenait derrière elle...

« Dangereux d'amener en enfant en ces temps troubles... »

Même si son apparence à bien changer, j'ai sentis ce quelque chose, déjà mon instinct me criait que s'étais lui alors que mon coeur bat la chamade. Je ne t'ai pas vu depuis si longtemps, pas autant que ça en réalité, mais trop pour moi en tout cas. Alors qu'il s'approche, je ne dis pas un mot, les joues devenant subitement rosées et mes mains se cachant derrière moi presque aussi rapidement que ma jeune cousine qui semble effrayée. Elle se colle à moi et observe cette nouvelle personne à ses yeux, suffisamment attentive et intimidée pour ne pas remarquer ma réaction et encore moins faire de réflexion sur celle-ci. Il prend le document, répond aux gardes et me le tend, je le prends sans un mot, sans même la moindre pensée comme si je n'avais pas l'occasion de dire non ou de faire autre chose. Déjà, mon regard se vide, comme si une force irréelle sapait ma volonté et m'interdisait tout libre arbitre.

"Très bien."

Mes pupilles se rétractent, je commence de plus en plus à avoir l'air ailleurs, pire que ça je réagis de moins en moins, comme si je ressemblais plus à une machine qu'a quoi que ce soit d'autre. Un robot de chair et de sang, privé de toute autonomie si bien que la petite Himawari qui me tire la manche ne me fait pas réagir, elle m'observe, vient devant moi malgré sa peur et ce qu'elle voit est pour elle bien plus inquiétant que cet étranger, elle en tremble. C'est comme si j'avais régressé mentalement d'une bonne décennie, non je suis encore plus froids et immobile que jamais, alors que mon gant suinte du sang par mon comme si la blessure s'était rouverte. Je réponds à ses questions comme le ferais une servante face à son maître, pas comme la jeune fille amoureuse qu'il a quittée la dernière fois. Froide, sans la moindre intonation rendant ces mots presque mécaniques.

"Tôt le matin, un homme à frappé à ma porte. Il s'agissait d'un Saibogu masqué. Ce dernier m'a confié un ordre de mission accompagné d'un parchemin scellé. L'ordre de mission stipulé je cite : "Saibogu Suzuka, vous avez pour mission de vous rendre au Shozaichi afin de délivrer ce parchemin en main propre à Samui Kakeshuou. Une fois ceci fait, attendez là-bas les prochaines directives." Il n'y a nul doute que c'est une mission de la part de Saibogu Satoshi, je ne sais pas si cela a été permis par la Kazekage, mais au vu des circonstances j'en doute. Je n'ai eu aucune autorisation de quitter le pays de sa part en tout cas."

Un rapport froid, trop détaillé pour être normal quand il vient d'un ninja venant d'un autre village. Je donne l'impression d'un agent double venant faire son rapport à son vrai supérieur, la petite me tire le bras en pleur, me suppliant de me réveiller. Mais je ne suis pas là, mon esprit est scellé, je dois obéir au maître des serviteurs, je suis son pantin. Il remarque, ou plutôt pense que je ne l'ai pas reconnu, c'est surement le cas, enfin ça le serait si autre chose n'était pas ressorti en moi.

"Vous êtes le maître et je vous obéis, c'est tout ce que j'ai besoin de savoir."

Je le vouvoie alors que je ne le faisais pas ou plus la dernière fois, c'est comme si j'avais perdu d'un coup toute humanité. Alors qu'il se présente à nouveau, la petite est en pleure et tombe à genoux, elle qui est bien plus émotive que n'importe qui est en panique, alors qu'elle me colle en me suppliant d'une voix sifflante de ne pas l'abandonner comme l'on fait ses parents. De continuer de s'occuper d'elle.

"Je n'ai pas d'information sur le contenu de ce document, mais au vu de la nature particulière de cette mission, je ne doute pas que cela n'est pas officiel."

Elle a tellement de mal à respirer, alors qu'elle essaye de comprendre pourquoi, pourquoi la Suzuka, sa nouvelle grande-soeur qui la soutenue, la protéger et l'aimait est devenue si anormalement froide en un si court instant, elle est bien trop perdue pour se rendre compte que c'est anormal, ou en tout cas pour réaliser quelle pourrait en être la cause.

"Quels sont vos ordres maîtres ?"

Elle le supplie du regard, lui qui lui a fait si peur au début, elle le voit maintenant comme une potentielle source d'aide, elle en est réduite comme une jeune enfant à quémander de l'aide à un étranger qui semble me connaitre, sans avoir fait le lien encore entre sa présence et mon état. Il est le maître, je dois lui obéir.

Je ne voyais pas la même réaction qu'avant... Juste au début peut être, mais elle devenait vraiment comme un robot... Je me rappelais alors sa marque, une évidence, je pouvais elle aussi la contrôler comme je le faisais avec Freya... Cela ne me faisait ni chaud, ni froid... J'avais tellement changé que j'en avais presque perdu tout mes sentiments humains... Une carcasse nourrit juste par l'ambition, la mort et la destruction. Je n'entendais que deux mots, très bien... Apparemment mon emprise était bien là et cela confirmait mon nouveau pouvoir qui devenait très intéressant pour la suite... Car je comptais bien savoir ce qu'il y avait dans ce message avant Kakeshuou et je jugerais si il est bon ou non de lui divulguer.

Je la fixais... mais je regardais surtout son poignet qui se mettait à saigner, drôle de réaction, Freya n'avait pas eu cela, étrange. Elle m'expliquait alors ce qui s'était produit plus tôt dans la journée, n'hésitant pas à trahir les siens, dans un certain sens. La partie la plus intéressante était qu'elle n'avait eu aucun autorisation de quitter le pays de la part de son Kage, c'était donc une mission officieuse, voilà qui était très intéressant, bien plus que je ne l'espérais en fait. Je lui souriais alors... C'était parfait.

« En voilà des surprises... »

La petite tirée sur la manche de Suzuka, elle n'arrêtait pas de pleurer et cela m'ennuyait assez bien... Alors qu'elle m'appelait maître tout en me vouvoyant... Cela me faisait bizarre, mais c'était assez agréable. Je l' écoutais me dire qu'elle n'avait pas d'information sur le contenu... Ce n'était qu'une question de temps pour cela. S'en suivait de me demander qu'elles étaient mes ordres...

« Dans un premier temps, fais taire cette fille... »

Je reprenais alors la lettre... et je faisais rentrer Suzuka et la gamin dans le Shukai pour nous diriger vers les ruelles désertes non loin du quartier rouge...

« On va voir ce qu'elle contient, cela le contenu, je le divulguerais ou pas à Kakeshuou... Tu pouras très bien garder ce petit secret non ? »

Un pantin de chair, face à un maître sans sentiments. Peu importe qu'il soit heureux ou non, tandis que je comble ses attentes, que j'agis comme il le faut alors tout va bien. Je lui ai indiqué ce qu'il a à savoir, les informations qui semblait découler et répondre à ses attentes, sans plus et surtout sans moins. Arrive le moment où il me demande de faire taire la petite, le plus rapide est évident, mais je reste au fond ce que je suis et de toute évidence tans que cela n'est pas contraire à un de ses ordres, mon corps et mon esprit réagissent comme je le ferais d'habitude. Ainsi, comme si je ressortais d'un mauvais rêve, un cauchemar en réalité, je reprends un mince sourire et semble vaguement perdu.

"Himawari, mouche-toi c'est dégoutant."

Il n'y a qu'un seul moyen de la faire taire rapidement sans aller vers certaines extrémités, agir normalement et la calmer, je la fais se moucher, puis la colle contre moi, lui tenant la tête au creux de mon cou en lui caressant les cheveux. L’effet est rapide, elle se calme, sans un mot elle reprend son calme elle qui est victime d'hyperémotivité, elle qui a été mise de côté très jeune par ses parents puisqu'elle n'était pas utile et ne ferais pas une bonne shinobi ou une bonne ingénieure... Un outil inutile est jeté ou au mieux mis au rebut, c'est tout ce qu'elle était pour eux, un gadget humain défaillant qu'ils ont oublié. Elle est calme, reste blotit contre moi, je suis alors Arekushi en la tenant par la main et en silence, mutisme que la petite respecte aussi. Il me dit qu'il va voir la lettre et la divulguera à son destinataire légitime s'il le souhaite seulement, un petit secret entre nous en sommes.

"Bien entendu."

Agir comme un robot, sans émotion alerte la petite et risque d'être une contrainte pour être plus discret face à d'autres personnes. Puisque je n'ai pas d'ordre contraire, mon corps recommence à agir de manière plus naturelle, comme un camouflage au milieu de la jungle urbaine, même si mes pupilles me donnent toujours cet air inhumain. Elle me tire par la manche, je l'observe en agissant de nouveau presque normalement pour la rassurer, elle me pose une question via des petits mouvements discrets, je réponds par l'affirmative d'un hochement de tête et me montre alors un sceau.

"Ce n'est pas une bonne idée, en plus en pleine rue..."

Elle n'ose pas encore parler, elle est encore choquée et il faudra quelques instants pour qu'elle s'en remette. Du coup elle pointe du doigt un renfoncement et sort d'un sceau une grande serviette surement pour boucher la vue, alors qu'Arekushi lui prend connaissance du document. Cacher derrière un rempart trop léger à mon goût maintenant que j'ai des notions de pudeurs, je me chance alors, aidé de la petite pour les accessoires et la coiffure. Pourquoi accepter de faire cela ? D'un, je n'ai pas d'ordre contraire et aussi, porter des vêtements civils m permettrons de passer plus facilement inaperçu... Oui bon c'est un peu contradictoire quand on voit que je mets cette robe Mais comme je me suis déjà baladée au Shukai en robe, cela ne les surprendra pas ou moins que de me voir dans une tenue étrange de pilotage, d'ailleurs on échange nos rôles entre changer te teneuse de serviette pour qu'elle mette une tenue civile des plus classique pour le shukai.

"Que fait ont maintenant ?"

J'adapte aussi mon vocabulaire à la situation, même si je n'en pense pas moins, l'appeler maître à voix haute en plein Shukai pourrait lui créer des problèmes inutiles. Oui entre temps mon esprit s'adapte aux paramètrent environnent, un civil à l'oreille trop curieuse serait à même de trahir la teneur de notre discutions, la où les gardes de tout à leurs resterons silencieux, car c'est leur travail, bien que je ne doute pas que certains gradés sauront vite que j'ai tenu des propos trahissant Suna sans la moindre gêne... Évidemment je ne suis pas dans mon état normal, mais ça, ils ne sont pas censés le savoir.

"Tu aimes cette robe Are ?"

Je lui montre avec un sourire, avant de venir auprès de lui, tenant la petite par la main et lui chuchotant à l'oreille.

"J'imagine qu'ils feront moins attention à une petite amie amoureuse et attentionnée, qu'a une Sunajin venue ici pour une mission officieuse."

Je pose ma joue sur son épaule... Tenant la petite comme le ferais une mère protectrice avec son enfant donnant plus maintenant un air de famille, que de complot et c'est le but.

"Alors, par rapport à la lettre ?"

J'attends alors sagement, en laissant une main caresser le dos de la sienne silencieusement.

la lettre:

Elle reprenait une attitude quasi normale quand je lui avais demandé de faire taire la petite, elle agissait alors comme une grande sœur, même si je ne savais en rien le lien de parenté qu'elle avait avec elle. Mais l'effet était là, je n'avais plus à supporter ces pleures pour le moment... La petite restait contre Suzuka et ensuite celle-ci me prenait la main pour me suivre vers le lieu que j'avais choisi... J'aurai pu les ramener chez moi, cela aurait été bien plus simple, mais je ne désirais pas tomber sur Asuka et sa curiosité, cela ne regardait que moi et personne d'autre.

Elle était alors d'accord de me montrer la lettre scellé. Je prenais alors connaissance du document pendant que Suzuka et la petite allait vers un coin sombre de la ruelle, je ne sais pas ce qu'elle faisait, mais j'étais absorbé par le contenu de cette lettre venant du chef Saibogu. Je la voyais revenir en robe, bien plus discret en effet, c'était la meilleur chose à faire et elle me demandait ensuite ce que nous devions faire... Je réfléchissais un instant et je n'avais d'autre choix...

« On va aller chez moi, dans mon laboratoire, ça sera plus discret. »

On se baladait alors comme un couple, ce que l'on était après tout, mais je n'avais plus ce même attachement, j'avais tellement changé que les sentiments semblaient s'être effacé de moi, j'avais une tout autre optique de mon devenir et il était bien différent d'avant... Les événements que j'ai subis mon changé dans le plus profond de mon âme... Mais je devais essayer d'être le plus naturel possible pourtant. Elle me demandait alors si ça robe me plaisait... Oui, elle la mettait bien en évidence.

« Oui, cela te change vraiment de ta tenue d'ingénieur. »

Elle venait alors tout près de moi pour me chuchoter quelques mots, elle avait tout à fait raison.

« C'est sur, mais il va falloir te protéger maintenant que tu as livré cela et ton retour à Suna risque de devenir impossible...désolé...et tu ne te poses pas des questions sur mon changement ? »

Elle continuait en me demandant par rapport à la lettre et je ne voyais pas trop quoi faire de ce disque, il fallait quelque chose pour le lire..

« Je suis perplexe, il va falloir joindre nos talents pour trouver un moyen de lire les données... C'est la meilleur chose à faire... Pour la petite, elle peut rester chez moi aussi. »

Je prends donc la couverture de la petite amie attentionnée, ce que je suis censé être de toute manière pour éviter que des soupçons pèsent sur moi comme sur Arekushi ce qui dans les deux cas pourrait lui poser des problèmes. Je ne veux pas, non, je ne peux pas désobéir à sa volonté et même si j'étais dans mon état normal cela serait surement le cas également. À côté de moi Himawari reste silencieuse, comme si elle réfléchissait à la situation et essayé de lui trouver un sens. Il indique alors que nous allons analyser le contenu de la lettre dans son laboratoire, logique.

"Bien."

Certaines réactions peuvent être contenue et d'autre non, a quel point cette marque me contrôle elle ? Allez savoir, en tout cas pas assez pour m'obliger à rester placide et m'empêcher de rougir quand il me dit que cette tenue me met en valeur, encore moin pour m'empêcher de faire la tête un très cour instant quand ma cousine c'est mise à pouffer de rire en voyant cela. Bon ok, il m'a juste dit que ça me changé, mais il faut savoir lire entre les lignes ou au moins se faire plaisir sur de petites illusions parfois. Obéir, mais quel point ? Pas au point de totalement m'enchainer, juste assez pour me transformer en machine humaine ayant à peine quelques réactions entrainées depuis des années ou je voulais ressembler à un être humain normal en oubliant que cette notion est particulièrement ambiguë et abstraite.

Puis une discussion discrète pour éviter l'attention des plus curieux, cacher sous l'apparence de petits mots doux en toute intimité. C'est largement suffisent pour s'assurer que la petite curieuse n'ose pas écoutée de peur de salir ses oreilles de sous-entendu qui ne sont pas de son âge et sa réaction montre aux autres une fausse image qui fait perdre tout intérêt pour eux à la chose.

"J'irai là où vous irez, des excuses ne m'aideront pas à mieux vous servir."

Ces changements ? Bof, autant la servante Saibogu n'a pas besoin de ces informations pour continuer, autant Suzuka celle qui l'aime se dit que s'il a quelque chose à dire à ce sujet, il est bien assez grand pour savoir où, quand et comment les présenter. Ainsi, nous allons vers son laboratoire, faisant toujours semblant d'être un petit couple ce à quoi je n'ai pas du tout de mal à faire semblant pour la simple et bonne raison que je ne le fais pas... Enfin pas vraiment... C'est compliqué. En réalité, ce n'est pas simplement que je suis contrôlé :

"Je t'aime."

Mais surtout que je ne fais même pas semblant de résister à son emprise, je n'en ai pas envie et encore moins de raison de le faire dans l'immédiat. Dans son laboratoire, je prends mes marques et rapidement Himawari fait de même. Elle agit depuis un certain temps en tant qu'assistante pour moi et en arrive même à la tête que je fais à deviner quels outils je risque de demander tout en ne se privant pas de se moquer des différentes grimasses que je peux faires. Oui je semble plus naturel, mais c'est le plus simple pour s'assurer de répondre à l'ordre de la faire arêter de pleurer, puisque mon état réel la choquerait de nouveau. Ainsi, j'entame les précautions d'usage pour m’assurer que la chose n'est pas piégée, avant de commencer à l'étudier en profondeur pour essayer de percer ses mystères, dans un silence presque total que l'on observe toutes les deux.