Mon réveil fut posé dans un quartier du Shukai en soin intensif. J'avais perdu beaucoup de sang et cette cause à effet. Me fait m'éveiller dans un lit posé dans une zone de haute sécurité à attendre mon rétablissement. A voir les pansements et tout raccommodage fait sur moi, ils ont du s'amuser pour faire tout cela. D'instinct, je tourne ma tête pour regarder mon bras gauche. Je ne l'ai plus. Ce n'est pas que je pensais qu'il allait repousser après une bonne sieste, mais c'était plus une vérification si ce dernier était bel et bien plus fonctionnel, comme pour m'en assurer. Avec une telle pénalité ma puissance va s'en voir largement restreint. Qu'importe pour le moment ce n'est pas vraiment ça qui me préoccupe, mais plus cet enfermement qui pourrait s'avérer se voir être la fin de mon existence. Qu'elle ironie, j'ai belle et bien grandit depuis le temps mon âge fait que j'ai vécu une vie bien plus longue que la grande majorité des combattants de ce monde et pourtant ma mort est digne de l'ancien homme que j'étais auparavant. Du moins si j 'avais décédé pendant l'affrontement. Tentant de bouger je remarque qu'ils ont pris plusieurs précautions dont la première étant de m'attacher. L'autre étant une sorte de sceau annihilant ma marque et là où elle est posée autant prévenir que cette fois sectionnée le membre ou est posé le sceau n'est pas envisageable.

Dans le lot il y avait au moins une chose positive. Je n'ai plus à me préoccuper de comment je vais enlever ce sceau de Furyou. Les médecins voyant mon réveil préviennent leur supérieur. Ses derniers s'agglutinant derrière cette porte discutant à ne pas en douter de mon sort. Je les vois sortir leur phrase en me lançant de temps à autre ses regards trop peu discrets. L'un d'entre eux se mettant à ouvrir la porte en gardant une petite distance se met à dire :

Nous allons effectuer un transfert pour vous amener dans vos geôles. Vous vous sentez comment ?

Pas un mot, mes pensées sont tout posées sur une chose. Comment je vais réaliser l'exploit de m'échapper d'ici. L'homme attendant ma réponse vue qu'il n'en aurait pas se met à dire :

Très bien. Messieurs, vous pouvez l'emmener.

De là quatre Ninja se mettent à enlever les étreintes de mon corps afin de me permettre de marcher. Les maillons enlevés je tente un petit coup violent rapidement stoppé par une décharge Raiton. La souffrance est atroce. Elle parcourt tout mon corps et les blessures sur mon corps rendent cette souffrance encore plus atroce. Je ne peux rien faire. Je dois suivre tranquillement. Debout. La route fut faire dans des routes obscures et très peu fréquentées. Un homme derrière moi un autre devant et un avec une main posée sur mon dos. Quant au dernier il semble avoir pris de la distance. Ma main collée à mon dos par une technique Ninja je ne pouvais la bouger. Mes yeux scrutent tout endroit. Prêts à agir à la moindre petite chance de fuite. Même si je sais cela infaisable.

L'arrivé dans la prison fut rapide. Entrant dans ces lieux je retenais la route de la sortie en espèrent que cela puisse me servir à un moment ou à un autre, mais je n'en espérais pas vraiment une faille.

Ma première entrevue commence, on m'avait spécifiquement déplacé pour pouvoir être vue par un tiers. Comme pour m'isoler afin d'éviter d'être gêné par les cris des autres prisonniers. Elle signale le début d'un nombre incertain de personnes venant pour me soutirer ce que je sais. Dans un silence des plus morbides, seul le bruit de pas de cet homme casse le silence des morts. Plus le temps passe plus le bruit de fond vient à s'approcher. Un bruit laissant entendre la percussion de ses chaussures venant s'écraser sur le sol en béton de cette prison. Lentement mais surement ses derniers se mirent à se poser devant moi. Me fixant, je ne peux qu'en faire de même, comme si ses yeux grisâtres me lancent un regard dénonçant son interrogation.

Pourtant je ne me leurre pas. S'il est ici c'est avec l'aval des maîtres des lieux. A-t-il choisi son groupe ? Joue-t-il un rôle dans cette mascarade ? Quoi qu'il arrive je ne voyais pas les raisons du pourquoi jouer un quelconque jeu en soutenant le Shukai. Il est donc forcément des leurs. Cela ne faisait pas un plie. En tout cas tout montrait cette fameuse hypothèse.

Notre sabreur se posant sur le tabouret moi je recule afin d'atteindre le mur derrière moi afin de m'en servir d'accoudoir. Par la suite se dernier commence à parler. Commençant à me décrire il pris l'initiative de se décrire lui-même. Du moins les titres qu'il a eus au cours de sa vie. Un panel plutôt impressionnant, mais dont je connais déjà le filon. Comme pour m'isoler afin d'éviter d'être gêné par les cris des autres prisonniers.

La lettre que je dois lui fournir lui est bien parvenue. Une lettre qui est prévue au cas ou si j'étais dans l'incapacité de le faire. Ce qui fut le cas évidemment. Cette lettre ne reflète pas les derniers instants que j'ai subi. Cependant cela n'aurait surement pas changé grand-chose. Par la suite ses mots se mirent à prendre plusieurs directions. Celle d'une amie commune ayant parlé de moi et celle du destin : L'écoutant il part dans un endroit qui n'est pas vraiment un sujet dont je suis un expert. Le destin, comme dis je m'étais déjà une fois posé la question de savoir si un être supérieur dicte mes faits et geste. Je serais plus du genre à tenter le diable pour le contraindre à casser les fils qui me tiennent, quitte à combattre une force bien plus puissante que moi :

Miae,,, elle ne m'a jamais parlé de toi. Cependant c'est vrai que j'ai plutôt bien discuté avec elle. Je lui ai donné mon point de vue. Je lui ais dis montrés la motivation dont je ne fais pas et donc ses dires définissent surement ce que je suis. Du moin de son point de vue.

L'ironie voulait qu'il parle des deux femmes qu'on avait en commun. Deux femmes ayant se même secret et lien :

Nous étions rivales avec ta femme. Cependant, cet affrontement qui pour moi je le voyais comme une succession de bataille ne m'empêche pas d'avoir du respect pour elle, je n'aurais je suppose même si je j'aurais pu lui hotter la vie... J'ai l'impression que nous avions eu un passé commun donc l'histoire m'a montré que je pouvais être accepté quelque part. Mais dis-moi en parlant de ça Miaë, T'as telle montrés une caractéristique en elle dont cela t'aurait surement interpelé, toi surement plus qu'un autre.

Je ne pouvais lui dire directement. Je voulais voir si ce dernier fut mis dans la confidence et surtout pour éviter qu'il ne me prenne pour un menteur ou un fou, car ce genre de chose ne peut être cru que par un homme l'ayant vécue.Nous étions rivales avec ça femme. Cependant cela mes mots devaient continuer pour suivre et répondre à ca derniers question :

Savoir jusqu'où je peux aller. Cette question demande des délimitations. Je ne saurais juger ce genre de chose. Tout ce que je peux te dire sans que tu puisses en douter. C'est que j'ai suivi mon amie jusqu'à ça tombe pour mes idées.

Notre discutions continue dans cette cage humide et sombre. Là Hattan posé devant moi j'écoute cet homme. Il finissait avec notre amie commune pour continuer sur un autre sujet. Celle qui lie Katano est moi. Il met en doute nos liens. Cela ne me gêne pas. Qu'il pense ce qu'il veut sur moi et mon amie je n'étais pas là pour lui prouver l'inverse, dans un sens je n'étais là que par la suite d'un défaite qu'il m'a imposé. Un autre sujet dont je ne peux le nier. Nous n'étions pas encore assez forts. Nous avions était aussi des points aux mains des Furyou même si nous avions tenté d'en profiter, le résultat était flagrant. On s'est belle et bien fait avoir :

Tu as peut-être raison. je ne suis peut-être pas assez forts, pas assez organisés. Je me suis aussi belle et bien fait manipuler. Je conçois que sur ces actions je me suis fait avoir comme un bleu. Là où j'ai vu une opportunité dans nos problèmes cela nous a plongés dans notre propre défaite, mais dis-moi, toi qui te complaint dans la suffisance ? Crois-tu que c'est aux premières difficultés que je vais baisser les bras ? La suffisance n'est pas mon moteur, je vais donc continuer d'avancer tant que je le peux.

La colère m'anime. En fait je pensais que ses paroles ne m'auraient pas touché. Mais en réalité si. La mort de Katano était bien trop proche et malgré mes idéologies savoir que je ne pourrais plus le voir me rongeais les os :

Je m'en contre fou de tes idéologies de l'amitié. Je ne suis pas vos stupides règles humaines. Je ne suis simplement que ceux qui me dictent moi. Si je m'arrête là si je meurs ici sans espérer, j'abandonnerais les idées que nous avions en commun. Cependant tu as raison sur une chose concernant Katano est moi. Notre rencontre s'était faite pour que je puisse utiliser sa force pour mes desseins. Je comptais le manipuler et lui aussi comptais me manipuler car nous avons tout deux des choses que l'un veut de l'autre. Mais le temps a changé cela. A l'état actuel je n'utilise plus Katano comme une arme, il est même mon égal.

Je le regardais figeant son visage bougeant en fonction de la position qu'il prenait au fur et à mesure de la discutions. De là je repensais à ses dernières paroles et repris sur ce sujet :

Tu as raison. Comme j'agis, je n'aurais surement aucune chance. Si c'est le cas je changerai simplement de méthode.

Ensuite Hattan fini cette partie de discutions en me posant une question plutôt étonnante. Encore plus étonnante que je me demandais même s'il attendait vraiment une réponse à cette question, comment je compte fuir. Si j'avais un plant comment je pourrais le mettre à mal en lui disant mes propres idées du comment j'aurais fait :

Ha, ha, ha. Pourquoi cette question tu as une proposition ? Si cela est d'amener ses sabres dans le pays originaire des sabreurs j'en serais honoré.

Évidement la proposition d'amener le sabre à Mizu était ironique. Je sais déjà qu'il n'est surement pas du genre à me laisser partir simplement pour faire le livreur.