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 Une vision familière, enfin. (Libre)

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Message(#) Sujet: Une vision familière, enfin. (Libre) Une vision familière, enfin. (Libre) EmptyMar 20 Jan 2015 - 11:09

Sable chaud, horizon vacillante et chaleur suffocante, le désert ne changeait pas lui. 16 mois, voilà ce qui séparait ce moment de mon départ fugitif du village, 16 longs mois durant lesquels je m'étais perdu, je m'étais retrouvé, j'avais sombré avant de finalement renaitre, renaissance me ramenant ici, dans ma patrie. Or je ne savais pas comment réapparaitre sans faire de vague. Suna avait dû agir, un jônin de son village s'enfuit alors qu'il était proche de sa Kazekage, le chemin vers la désertion n'était pas loin et je le savais. Je fixais mes pieds, la brise recouvrait mes pas à chaque fois que l'empreinte était apposée dans le sable, comme pour marquer elle aussi mon inexistence désormais. J'avais fais un tour du monde durant ce temps, ni plus ni moins, j'avais découvert le monde, je l'avais même cartographié, me découvrant des talents en dessins que je ne soupçonnais même pas dans mes songes : les ruines de Kiri, la pluie d'Ame no Kuni, la nature de Konoha ou encore les cimes nuageuses de Kumo, tout ceci m'avait fait comprendre qui j'étais réellement et que malgré toute la beauté de ce monde, celle qui me parlait le plus était la rudesse de mon désert.

Je voyais au loin se dessiner les remparts de la Voie Illusionnée, endroit du village que je devais connaitre le plus, bien plus que mon appartement en fait, à force d'y avoir monter la garde. Et voilà que les premières questions m'attaquaient : était-ce vraiment la bonne solution que de revenir ? En fait sans doute pas mais pour moi oui, vivre comme un lâche en ayant l'impression qu'une partie de moi a disparu n'aurait pas été possible de toute façon. C'est ainsi que j'entrais dans l'ombre des murs de Suna. Je me tenais là sans bouger, fixant les premiers bâtiments que je pouvais apercevoir au loin. Pourquoi je m'arrêtais ? Simplement car je sentais que la patrouille arrivait, c'est ce qu'on devait toujours faire : appréhender les visiteurs avant l'entrée dans les remparts. Une chose ne plaidait cependant pas en ma faveur : l'absence de mon bandeau de Suna, bandeau que j'avais remis à l'enfant d'une famille de braves paysans m'ayant accueilli une nuit durant mon voyage.

Au nombre de cinq ils apparurent devant moi, venant de tout côté. Uniformes de base de Suna pour tous et sans doute tous Chûnins, le senseur à l'arrière comme à l'accoutumé et chacun d'eux en position de défense. Je me savais puissant mais étais-je aussi menaçant ? Je mettais mes mains dans mes poches avec un grand sourire, peut être un peu trop hautain d'ailleurs mais qu'importe, j'attendais qu'ils fassent leurs traditionnelles demandes d'identités. Le senseur semblait préoccupé, comme si il m'avait reconnu de suite, il est vrai que ma couleur de peau, la balafre sur mon torse et mes cheveux blancs étaient à même d'être facilement reconnus.

    - Halte, vous pénétrez dans Suna étranger, veuillez vous identifiez.

    - Étranger ? C'est bien la première fois qu'un Jônin de ce village est appelé étranger... Je suis Eichi, élève et bras-droit de Zanshi-Sama.


Tous restèrent sans réaction, l'un d'eux s'en alla dans un shunshin, sans doute alerter plus haute autorité, le senseur alla quant à lui chercher dans des dossiers quelconques si je ne mentais pas. Quelques secondes plus tard il appela son supérieur tandis que les deux restants continuaient de me surveiller tout en discutant entre eux, leur conversation ? Moi. Le dossier était celui des disparus, ils le croisaient avec les déserteurs et je n'apparaissais que dans le premier, tant mieux cela fera moins de paperasses.

    - Nous vous avions cru mort durant tout ce temps Eichi-Sama.

    - Je l'ai cru moi aussi à vrai dire... C'est une longue histoire que je pourrais sans doute vous narrer plus tard. Puis-je poursuivre mon chemin ? Je dois rendre compte de mon retour au bureau du Kazekage.

    - Une autorité est déjà en route Eichi-Sama, continuez je vous en prie, elle vous rattrapera en route.


Je le remerciais d'un signe de tête et me lançai dans la dernière marche jusque chez moi. Bientôt je senti le sable chaud du village caresser mes pieds, je retrouvais mon odorat pour sentir chacun des parfums de la rue, je retrouvais le village tel qu'il était à mon départ, vivant, chaleureux, souriant. Les civils faisaient toujours leurs courses, les ninjas leurs rondes, et moi je m'engouffrais dans la rue principale du village direction le bureau de Zanshi-Sensei. C'est là que je m'aperçus de sa présence. Plus fort que moi, même si c'était assez équivalent, sentant les rêves fous de paix et d'amour, le labeur et l'entrainement. Je m'arrêtai, levant la tête vers le ciel en prenant une immense bouffée d'air, je tournai la tête d'un quart en annonçant à celui qui me suivait :

    - Kibō... ça fait longtemps, vieux frère.
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Message(#) Sujet: Re: Une vision familière, enfin. (Libre) Une vision familière, enfin. (Libre) EmptyMar 20 Jan 2015 - 11:49



Ces derniers jours n'avaient pas été de tout repos pour notre jeune héros. Son enterrement de vie de garçon, l'arrivée surprise de Yuki, les préparations à son mariage et quoi encore ? Le Rêveur était enfermer depuis ce matin dans son bureau au QG du Midorhato, il avait énormément de travail et la pensée de prendre un gradé pour l'aider lui traversa l'esprit, mais qui ? Ses réflexions furent interrompues par des pas agités le long du couloir menant à son bureau. On frappa à la porte et Kibō donna la permission de rentrer. Un Chûnin pénétra dans la pièce, il était tout essoufflé, mais que diable s'était-il encore passé ?

◊ Kibō-Sama... E... Ei... Eichi est à la Voie Illusionnée...

Déclara le garde. La plume que tenait notre jeune héros tomba au sol, laissant une tâche d'encre sur le plancher. Les yeux s'écarquillèrent laissant place à la stupéfaction. Le membre du Kakumeigun resta figé durant un instant, analysant les paroles de ninja de Suna. Son frère était de retour ? 16 mois sans nouvelle... Il n'était donc pas mort, mais pourquoi ne lui avait-il pas écrit ? Simplement pour lui dire qu'il était encore en vie. Non, au lieu de ça, le jeune homme au regard de glace s'était fait du souci et était prêt à partir à sa recherche, cependant, ses fonctions ne lui permettaient pas d'engager une telle mission. L'élève de Kioshi se réveilla et remarqua que le garde avait déjà disparu, avait-il rêvé ? Non, la porte était encore ouverte, quelqu'un avait bien pénétré ici.

Kibō se leva et se téléporta à la sortie de Suna. Le long couloir de la Voie Illusionnée était vide, personne n'était là. Peut-être qu'il avait réellement rêvé ? Il s'approcha du poste de garde et demanda des explications. Les Shinobis du Sable l'avait fait rentrer, mais étaient-ils inconscient ? Cela pouvait être une illusion, un Henge ! La Godaime Kazekage avait interdit à toute personne de rentrer ou de sortir, tant que le mystère de la Mort des Conseillers n'était pas résolu. Les gardes montrèrent la direction que le Wada avait prise et notre jeune héros s'élança sur les traces d'Eichi.

Les villageois regardèrent bizarrement Kibō, alors que ce dernier courait à vive allure au milieu des rues de Suna. Au loin, une crinière blanche pouvait être aperçu, c'était lui. Le membre du Kakumeigun diminua la cadence au fur et mesure qu'il se rapprochait de son frère, comme s'il avait peur qu'il ne s'agisse d'une illusion et qu'il disparaisse à nouveau. Le Bras droit de le Kazekage s'arrêta et Kibō en fit de même. Le Wada se retourna et adressa la parole à notre jeune héros, qui était ému par la présence de son vieil ami.

◊ Eichi...

Que faire, lui serrer la patte, le prendre dans ses bras ou encore lui mettre un poing pour le manque de nouvelle ? Notre jeune héros s'approcha et prit son frère sans ses bras, non pas en lui faisant un câlin avec des caresses, mais comme un homme ferait s'il revoyait un ami après de longues années.

◊ Heureux de te revoir mon frère. Où étais-tu passé tout ce temps ? Ça t'aurait troué le cul de m'envoyer une lettre !?

Dit-il l'air menaçant, l'envie de lui en mettre une était forte et cela lui rappela un instant tous les moments qu'ils avaient vécus ensemble, les bons, comme les mauvais...
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Message(#) Sujet: Re: Une vision familière, enfin. (Libre) Une vision familière, enfin. (Libre) EmptyMar 20 Jan 2015 - 14:10

Il s'approcha doucement avant de me serrer avec vigueur agrémentant le tout de quelques frappes dans le dos. Moi qui pensait à de tendres retrouvailles.. avait-il changé ce petit révolutionnaire mondial ? Il vint presque m'agresser en me reprochant de ne pas lui avoir envoyé de lettres durant tout ce temps, je ne pouvais pas malheureusement... Ce que je devais faire nécessitais d'être seul, coupé du monde et si cela avait mal tourné, j'aurais ainsi pu mourir sans risque pour les personnes auxquels je tenais, lui y compris bien que désormais il ne semblait pas aussi inoffensif que dans le passé. Ah ce sentiment d'être chez soi, de retrouver son rival, ou plutôt l'emmerdeur auprès duquel on se sent bien, son meilleur ami quoi. C'était la première fois que je le voyais ainsi, et c'était là l'une des raisons de mon départ : donner la réelle valeur à chaque chose.

Je le fixais, l'énervement sur son visage semblait vouloir m'éclater au visage, or la seule chose qui éclata furent mes rires, continus face à lui. Je ne m'arrêtais que quelques dizaines de secondes après. Il était vraiment sérieux, il m'en voulait... Et lui alors ? Le nombre de fois où il avait fait des choses débiles ? Je n'étais jamais là pour le lui reprocher, enfin si quelques fois, souvent... Il était comme moi à l'époque quoi, il avait donc bel et bien grandi. Mais je ne savais pas quoi lui dire sur les raisons de mon départ, si ce n'était...

    - Je suis désolé, sincèrement, j'avais besoin de partir... Les Furyous, les blessures, tout, j'étouffais tu comprends ? Et j'ai eu pas mal de problèmes liés à ma famille, j'ai dû tout réparer. Et j'ai compris plus d'une chose, alors me voilà. Mais dis m'en un peu plus, qu'est-ce qui a changé ici ? Toi déjà, je peux le voir et le comprendre, tu es le fameux "responsable" dont ils ont parlé aux portes, tu sembles même plus fort que moi, j'aurais peut-être dû m'entrainer durant tout ce temps...


Nous avions l'air de deux idiots ensemble, au milieu de la rue à se regarder ainsi. Les passants nous le faisaient très bien comprendre. Je tendais le bras vers le bâtiment principal de la ville, je devais répondre de mes actes devant l'autorité absolue ici, et pourquoi il ne m'accompagnerait pas jusque là bas, le trajet suffirait je pense à m'expliquer pas mal de choses. Je commençais donc ma marche, regardant à droite et à gauche, en l'air, au sol, mon comparse. Je le reluquais, je voyais son bandeau, tiens d'ailleurs.

    - Ah aussi, je voulais te dire : j'ai donné mon bandeau à un gamin d'une famille m'ayant hébergé, je peux en avoir un autre ? Ahhh ce fut une expérience enrichissante, j'ai fais le tour du monde, j'ai été dans toutes les villes, même aux ruines de Kiri, c'était incroyable... Tu as des nouvelles de ta petite Fleur des Glaces fréro ? Elle va bien ?


Et oui je n'avais pas eu l'occasion de lui demander ! Alors qu'il s'agissait tout de même d'un thème très présent dans sa vie. La Samui, que j'avais reçu avant mon départ, c'est vrai qu'elle était jolie. Et cet imbécile de rêveur, à l'époque je lui faisais la morale tout le temps car il voulait presque la kidnapper de chez elle pour l'amener ici... De la glace dans un désert, qu'est-ce qu'il m'avait fait rire ! Ce bon vieux Kibō.
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Message(#) Sujet: Re: Une vision familière, enfin. (Libre) Une vision familière, enfin. (Libre) EmptyJeu 22 Jan 2015 - 17:17



Les excuses étaient acceptées, il aurait pu dire n'importe quoi, Kibō l'aurait excusé, l'important était qu'il soit revenu et en un seul morceau, le reste importait peu. Eichi avait besoin de respirer et son voyage lui avait été bénéfique, il semblait ressourcé et en pleine forme. Le Bras droit de la Kazekage s'intéressa tout de suite au village, demandant ce qui avait changé ici, mise à part notre jeune héros. Avait-il autant changé que ça ? Peut-être, les personnes qu'il côtoyait tous les jours n'avaient peut-être pas remarqué ce changement, alors que le Wada oui ?

◊ Tu trouves que j'ai changé ? Peut-être ma tenue vestimentaire, effectivement...

Non, Eichi n'était pas moins fort, il était peut-être un peu rouillé, mais avec de l'entrainement il redeviendra l'égal du membre du Kakumeigun.

◊ Sinon Suna est toujours la même, tu ne risques pas d'être dépaysé. Cependant, il y a bien une chose qui va changer, notre système, la Godaime Kazekage veut passer à un système démocratique, le peuple votera les conseillers et ceux-ci désireront qui peut diriger le Village. Tu vas me demander où sont passés les anciens Conseillers, mais je laisserais la Kazekage t'expliquer tout ça.

Effectivement, les Conseillers avaient disparu suite à des actes terroristes, qui n'avaient pas encore été élucidé. Kioshi était sur l'affaire, mais il n'était pas arrivé au bout, il y était presque. En ce qui concerne le nouveau système qu'allait adopter Suna, c'était une idée de Zanshi, cela pouvait s'avérer bénéfique, qui sait, seul l'avenir pourra le dire. Eichi passa à un tout autre sujet, celui de son voyage et de Yuki et là, il y avait également beaucoup de choses à dire, mais ils n'avaient pas forcément le temps.

◊ J'ai hâte d'en savoir plus sur ton voyage. En ce qui concerne Yuki, elle est actuellement dans une auberge près du Village, nous allons bientôt nous marier...

Dit-il l'air un peu gêné, sur ce point, Kibō n'avait pas du tout changé.

◊ Nous en rediscuterons une fois que tu auras terminé ta rencontre avec la Godaime Kazekage, fais-moi signe dès que tu auras fini et on ira se manger quelque chose.

Le Rêveur tendit sa main et serra celle de son ami, l'Habashi allait être contente de le revoir.

◊ N'oublies pas de postuler comme Conseiller, sinon je vais te piquer la place.

Conclut-il tout en se retournant et marchant en direction de son QG. Ah oui, il allait aussi lui parler de sa nouvelle équipe, qui sait, peut-être Eichi voudra l'intégrer et devenir un maître tout comme notre jeune héros, ça serait parfait, car le membre du Kakumeigun avait trop d'élèves pour les gérer à lui tout seul.

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