Qu'est-ce qu'elle faisait là ? Une question qui devenait malheureusement trop familière pour elle, au milieu de la brume, la femme frissonnait, pas de manteau, même lui elle avait oublié ? En prime, elle était trempée, va t'en savoir où elle avait traînée encore. Ses mains devant sa bouche, un peu de son souffle chaud pour se réchauffer, mais ça ne suffirait pas. Son regard fut attiré par la lueur orangée au loin. Un feu ? Ses pieds avaient déjà commencés à bouger en cette direction, il ne lui fallait pas longtemps pour s'y rendre et découvrir une silhouette, voir plusieurs au sol, sans vie. Son regard balayait la zone, quelque kunai, par si, par là, un affrontement ou une embuscade... ?

-Quelle idée de faire un feu quand on veut se faire petit dans le monde...

Sans trop se gênait, la kunoichi confisquait une veste de shinobi, le contenu des poches n'avaient même été touché. Elle constatait alors que le conflit était bien la rivalité entre un groupe, rien à voir avec une mauvaise rencontre alors ? En parlant de ça...

-Mais le froid a raison du plus raisonnable des hommes n'est-ce pas ?

Elle se retournait juste assez pour faire face à un jeune homme dont la présence s'annonçait plus vive. Ce don de ressentir était souvent un fléau, mais parfois, cette hypersensibilité avait du bon, peut-être comme là où elle ne se savait plus seule, mais il était seul, comme elle.

-Ils ont décampé depuis longtemps on dirait... Sais-tu où on est et ce qu'il se trame ici ? On se dirait au milieu d'un champ de mine ou de guerre...

Peut-être ce fléau là qui frappait l'endroit, quel qu'il soit. Ce n'était pas à son goût en tout cas et la question était de savoir quel rôle jouait l'homme mystère dans tout ça. Perdu ou bien ?

-Qui es-tu ?

En ultime question.

Demon hein ? Elle le reluquait de la tête aux pieds, étrange personnage, à son aise en plus, on pouvait supposer qu'il connaissait l'endroit et ça tombait bien, parce que c'était exactement ce qui lui à elle. Quelqu'un pour la conduire à travers la brume qui l'avait littéralement paumée,.

-Appelle moi Miaë dans ce cas, Demon ? Tu es d'ici ?

Autant ne pas passer par cinquante chemins et directement l'amener à ce qu'elle attendait de lui, parce qu'elle savait sans savoir, un lourd apprentissage pour apprendre à se laisser aller...

-Je cherche un endroit un peu spécial par ici, plus exactement un arbre qui se démarque.

Une aiguille dans une botte de foin.... C'était confus ce qu'elle racontait là pas vrai ? Vrai, mais ça n'avait pas grande importance après tout, passer pour une folle ? Cela ne serait plus la première fois maintenant, ni la dernière. L'explication était vague, alors la brune s'exerçait à donner plus de détails, sait-on jamais. Elle lui présentait une fiole contenant un parfum qui ravivait en elle une excitation étrange. C'était un hasard ou non qu'elle soit tombé dessus à Yu no kuni alors qu'un marchand ambulant passait et l'avait dérangé... Un signe de dame destin peut-être ou un étau qui se referme.

-Connais-tu ce parfum ? L'homme qui l'avait m'a dit qu'une femme lui avait cédé quand il avait parlé de son projet de faire le tour du monde autours d'un verre, elle lui a laissé assez de ryos pour qu'il puisse se lancer. Cela à la condition suivante : Si un jour, une femme reconnaissait ce parfum, il devrait lui dire que l'arbre qui perce la brume l'attend.

C'était ridicule en soi de raconter ça à un étranger... Mais aucunes âmes qui vivent par ici, l'homme semblait un shinobi et sa présence lui semblait familière... Très familière.

-Visiblement, la femme errait et elle avait perdue quelqu'un qu'elle espérait encore revoir...

Finalement, elle haussait des épaules, il n'en avait pas grand chose à faire de ça. Le parfum était une fragrance du désert de ce qu'avait dit le marchand... ça lui avait rappelé le sien et l'affection qu'elle lui portait depuis que Koémi sa petite sœur le lui avait offert... Ce même sentiment qui faisait revenir cette chaleur dans tout son corps, cette étrange vertige, comme si le monde se stoppait, exactement comme quand elle avait senti la senteur qui glissait du récipient.

-Il a dit qu'elle était kirijins, je cherche donc un arbre, je crois...

On l'avait coupé dans son élan... Oui bon ça n'aidait pas.

|Tu connais le parfum et la femme à qui il appartenait |

Le suivre ? La femme emboitait ses pas un sourire en coin en rangeant la fiole venu des sables sunajins, encore une chose qu’elle avait à récupérer de là d’ailleurs, dans cet arbre justement, mais ça elle en avait conscience sans trop le savoir en fait ?

-Tu es d’ici à la base pas vrai ?

Ce qui lui faisait dire ça ? Une intuition, après tout, elle avait même l’impression de le connaître, une sensation étrange en l’observant et difficile de se concentrer sur autre chose, ni l’un ni l’autre ne semblait vouloir se lancer dans un dialogue, peut-être qu’il n’y avait rien à dire. L’évidence était qu’il avait reconnu la fragrance orientale. Le coin qui les accueillait une fois leurs pas stoppés lui donnait la même sensation, la cabane en branchage et bois flottant était toujours là, aux pieds de l’immense arbre au feuillage dense, ici beaucoup d’ombre en plus de la brume. Humide et froid, mais on y était bien avec ce bruit d’eau en fond. L’immense rocher qui baignait dans le petit étang lui rappelait un feu de camp et un vieux frère, finalement, elle relevait la tête vers la cime de l’arbre.

-C’est bien là effectivement, à voir si ce que je cherche est encore là.

Quelques bons et la voilà au creux d’une branche cassée. Ça aussi, une vieille histoire qui l’avait faite rager et qui la faisait sourire maintenant, la femme soulevait une écorce et ce qui semblait une planque aux trésors farfelue se dévoilait. De là, elle sortait une large boite faite d’ossement à première vue, ouverte sans mal, pourtant, on avait du mal à lui deviner un couvercle. A l’intérieur un châle et des lettres précieusement conservées, une bougie, des grains de sable... Et un bracelet étrange où deux mèches de cheveux foncées et blanches avaient été tressées ensemble. C’était peut-être un indice que Dame Destin lui offrait à cette époque, qui sait. Finalement elle jetait un regard au jeune homme.

-Tu sais ce que c’est l’amour toi ? Le vrai, pas celui qu’on fantasme, celui qui te rend complet.

Elle refermait la boite. Le sien, voilà tout ce qu’il en restait, car aussi loin qu’elle pouvait chercher dans sa mémoire, jamais ce sentiment n’avait été plus fort qu’en la présence de sa jumelle, offerte par hasard et leur grain de folie. Elle n’avait pas su la conserver, ni la protégeait… La couleur des yeux de la femme avait changé depuis un bon bout de temps, comme le ton de sa voix…

-Pourquoi tu es encore ici. Pourquoi tu es revenu…

-Bonne et mauvaise réponse. Parce que tu grandis.

Un sourire doux et sa voix comme ses gestes étaient las alors qu’elle positionnait sur le poignet du jeune homme, le bracelet auquel elle tenait tant. Ce qui la rendait prisonnière de ce monde. Son affection.

-Tu crois être fautif de la mort des autres ? Tu crois que cela est un dû pour eux que d’être protégé par nous ? Protéger de la mort qu’ils attirent dans un ballet pour nous.

Son regard perçant se jetait dans le sien insistant, refusant de laisser ainsi, au milieu de la brume et pas celle de cette forêt, mais celle de son esprit. Un coup de tête, rien de violent, un souvenir d’antan.

-Se sauvegarder soi, c’est déjà le plus beau des cadeaux crois-moi. Ceux qui ne restent pas n’avaient pas mesuré le poids de leur absence dans ton cœur, ou alors égoïste, ils ont préféré te le laisser plutôt que le porter dans le leur. On ne peut pas changer le passé, ni la destinée. Mais on peut avancer ou rester sur place. Tu auras bien reculé. Rien ne peut revenir, mais tout peut changer. Tu peux grandir encore. Grandir c’est croire, défendre et vouloir. Peu importe combien de fois il faut réessayer. Kiri nous a bien appris cela pas vrai ? Cette chienne.

Son rire mauvais et caractéristique en écho dans le vent alors qu’elle lui faisait face. Morte.

-La mort c’est le repos pour ceux qui ont arrêté de se battre, en ont voulu la fin, mais même cette dernière n’arrête pas, non, pas ceux qui décident de se relever encore, comme toi, comme moi. Des fous qui existent et perdurent. Indestructible.

Ou presque. Mais ça faisait bien dit comme ça, à l’époque, son frère lui faisait pousser des ailes avec ce simple mot. Elle le fixait longuement, son sourire effaçait et sans artifice, elle lui partageait sa peine.

-C’est ça que tu veux pour toi ? L’errance et le regret, le froid et ce mal si douloureux qui te rend mauvais pour qu’on sente à quel point tu as mal, ce que ceux qui te quittent ne peuvent plus faire, ne font plus.

Pas de voile sur la réalité. Elle lui dévoilait la marque maudite.

-C’est ce pathétique-là auquel tu veux te résoudre, pantin ou esclave de chair d’un maître pour assouvir un simple désir d’un instant, qui au final te montrera l’illusoire de ton combat jusqu’à lors. Tu es une de mes promesses dans le monde, laisse-moi la tenir pour que le sommeil m’enlace sans tourment… Dis moi les noms qui hantent ta tête et chassons les ensemble. Chasse le mien aussi.

Etrangement entendre sa haine et sa colère lui faisait un bien fou, elle avait connu la même, cette frustration qui l’avait à la fois stoppée dans ses mouvements puis propulser de l’avant tour à tour.

-Raison de plus pour penser à soi. Alors oui tu peux te morfondre et regarder le temps qui passe, oui tu peux te plaindre et maudire ton impuissance, oui tu peux céder à ta faiblesse et être vivant, mais mort. Mais qu’est-ce que cela fait de toi ? Qu’aimais-tu chez les êtres que tu parles, si ce n’était leur volonté. Au fond ce n’est pas que tu veux la même ? Elle est à ta portée.

Une bille entre ses doigts, blanche et chargée de chakra, elle la roulait un instant avant de délicatement la plaçait au bord des lèvres inférieures du brun, la tenant à peine.

-Alors si c’est la mort que tu attends, la fin inutile avant d’avoir fait ton chemin dans le monde. Laisse-moi te l’offrir. Ouvres ta bouche et laisse une chose aussi insignifiante que cette petite perle semblable à tes larmes de réduire au néant. Libère toi et meurt. Tu es trop lâche pour vivre, et je ne te parle pas de survivre, mais bien de profiter et avancer, mais l’es-tu aussi trop pour mourir ?

Son regard perçant se fixer dans le sien, parlant dans le silence qui prenait place, la femme lentement, mais sûrement faisait avancer sa perle mortuaire vers sa bouche, l’idée de la glisser au fond de sa gorge ne la dérangeait pas, qu’il ne la rejette si ce n’était pas le sort qu’il désirait.

-Aimer c’est aussi laisser partir Demon, ne pas garder et obliger les autres à vivre pour nous protéger de notre propre manque, ne pas rajouter plus de poids que celui qu’ils ont déjà et les étouffe. Un but est vite trouvé, ne te cherche pas d’excuse. Tu as abandonné. Comme Kiri tu es tombé et tu ravis ceux qui rêvaient de voir ça.

Le vent et la brume caressaient leur peau et le bruit des branches en arrière fond se faisait présent dans l’ouïe de la femme tant elle était aux aguets d’une réaction.

-Tu n’es même pas plus fort qu’avant au final. Un échec complet et tu voudrais finir sur ça ? Vraiment ? ce n'est pas là ce que tu m'avais promis quand tu étais même persuadé que nous ne nous verrions plus jamais et tu avais tort la preuve. Pourquoi ne pas donner aussi tort à ta fatalité? Pourquoi tu choisis la facilité et le dépit. Dis moi.

Silencieuse, la brune observait son argile s’effritait, sans commenter que la poudre ne perdait rien de son effet, ça la faisait sourire ce qu’il disait, tout autant que le vent qui lui renvoyer sa propre création sur ses vêtements.

-De la puissance ? Certes plus grande que la mienne peut-être…

Insistait-elle bien taquine sur les derniers mots. Au moins, il y avait toujours cette hargne qui l’avait toujours composé, rassurant, car là ce tenait toute son essence à lui. Son carburant pour avancer.

-Tu veux une famille et des amis à tout prix quitte à ce qu’ils soient médiocres… ? Vraiment. Ma vision sur toi n’a pas changé. Je vois toujours un enfant qui se plaint, mais ne fait rien pour avancer.

Prendre, ok, mais pas n’importe quoi, néanmoins, elle devait lui reconnaitre un point trop vrai : le mauvais exemple qu’elle avait été.

-Pourquoi tu erres ici, au milieu du néant hein dis-moi ? Si tu es si parfait que tu le prétends, pourquoi personne à tes côtés si ce n’est un fantôme du passé. C’est ça à quoi tu aspires, vivre au milieu de simple souvenir ? As-tu été seulement capable de trouver une personne qui s’intéresse à toi et la garder ? Donne-moi un nom allez. Tsss

La femme croisait les bras en le prenant de haut, dans l’attitude, son regard ou sa posture, une sale habitude, quelque chose de familier pour eux ceci dit.

-Tu es toujours aussi faible. Puisque seul par peur d’être blessé. Rien n’a changé au fond. Toujours le même qu’à Kiri.

Elle le bousculait un peu en rigolant, cette fille avait toujours été une brute après tout. Puis elle semblait prendre une direction à travers la brume et la forêt.

-Voilà qui tombe bien pour ta réussite personnelle, parce que je n’ai pas un rond, tu nous offriras l’hébergement et le repas de ce soir alors non ?

Grand seigneur ou pas. Ça n’avait pas d’importance, elle avait de toute façon toujours eu l’habitude de se servir pas vrai ?

-Où vis-tu maintenant finalement et à par te morfondre, comment occupes-tu tes journées hein ? Parce que si tu t’ennuies, sache que la tombe de ton mentor a été pillée. Son corps n’est plus là. Tristesse n’est-ce pas ?

Elle se retournait pour lui sourire, avant de reprendre sa route. Pas d’information gratuite.

Elle avait changée ?

Possible, en fait c'était même plus que sûr, pourquoi ? Tout simplement que la vie lui avait fourni la leçon nécessaire pour le faire. Un ordre des choses ? Un petit silence de la part de la belle s'installait, elle qui jusque là avait pourtant tellement parler. Avait-elle eu tort avant ? Avait-elle tort maintenant ? Son horizon était une brume sans fin et son regard perçait avec peine les éléments du décor, c'était bien représentatif de sa vie actuelle au fond. Finalement le sourire se faisait timide, mais toujours présent, elle en avait un à toutes les sauces, quelque chose qui ne changerait jamais pas vrai...

-Que sais-tu de la mort ? Que tu es capable de la donner, qu'un jour elle saura te frapper sans demander son reste. Je pouvais prétendre au même savoir que toi, j'affichais la même prétention, désinvolte et moqueuse de son existence, mais c'était avant qu'elle vienne s'éprendre de mes entrailles pour me convaincre que j'étais bien la seule faucheuse illusoire des deux.

Qu'au final elle avait pouvoir de vie ou de mort sur un tiers, mais face à sa propre existence, juste le droit de la regarder filer... Pas le genre de la Kaguya pas vrai ? Sa simple présence insultante à la nature et la logique en était la preuve. Pas un instant elle ne stoppait sa marche, le vent léger balayait leurs cheveux et leur peau de son souffle encore froid, un printemps qui peinait à naître, comme eux dans leur vie à s'épanouir. Mais toutes les saisons finissent par laisser leur place à la suivante... Le ballet s'en suivait dans le même tempo que leur conversation, violente, puis lasse, puis... ?

-Toi comme moi, si tu prétends à la solitude avec autant de bêtise, c'est juste que tout comme moi tu ne sais pas ce qu'elle est vraiment. Nous ne l'avons jamais été final, juste trop bête pour pouvoir s'en rendre compte, mais un jour, la vérité te farppe. Évite de connaître ça, ce sentiment si pathétique à l’affût du bruit et des ombres familières quand plus personne n’apparaît, car au final tu as tout fait pour les faire disparaître... Et comme un enfant tu espères, même si tu sais...

Impossible de ré-freiner son envie d’ébouriffer ses cheveux comme si il était un enfant. Pourtant l'évidence était là, ce temps était passé et le chemin s'était fait, il avait dépassé ce stade, ou du moins un de ces derniers. Face à cette constatation son propre reflet la frappait. Et elle alors, avait-elle grandie finalement ?
Un peu plus qu'avant déjà elle arrêtait de prétendre tout savoir, n'avoir besoin de personne dans sa vie. Même en réalisait l'absurde... Un bon début, mieux valait tard que jamais pour évoluer. D'ailleurs...

-Tu sais, peu importe ce que j'aurais pu te dire avant, je n'ai même plus le même corps, je suis morte, tu te rends compte de ça ? Et tu as vu comment, suis-je vraiment quelqu'un de fiable à écouter tu crois ?!

La brune le bousculait un peu....

-Et ce côté sombre dans les cheveux est une horreur pour un teint qui n'est même pas le mien et pourtant, je crois reconnaître mes traits parfois...

Puis elle allait revenir sur ton plus sérieux, du Aoji tout cracher, l'art de tout mélanger pour embrouiller les idées, de tout faire avancer trop vite pour être suivie et captée... Un artiste dans le chaos.

-Tu te sens de taille contre ce monstre ? Tout ça pourquoi ? Parce qu'il a joué avec le corps d'un autre ? Bon ok pas de bol celui de ton mentor. Ouais et alors ? Je l'ai bien achevé moi ton maître en l'enlaçant pourtant dans mes bras. Je lui aurais arraché la tête du corps face à Zo si j'avais pu. Tu vas me tuer aussi ?

Un sourire mesquin sur les lèvres de la fille. C'était typiquement humain de revoir ses avis selon comment la situation les arrangeait. On avait tous nos ordres de priorités pas vrai ? Rien à faire n'est ce pas. Où étaient celles d'Aoji alors ? Particulièrement en venant ici le retrouver lui.

-J'adore le poisson et voilà longtemps que je n'ai plus eu l'occasion de pêcher, ce corps est si peu adroit, si tu savais ! Ça te dirait qu'on se fasse ça un de ses quatre...

Puis elle se figeait brutalement sans toujours comme jusque là lui avoir laissé le temps d'en placer une...

-Je ne pense pas survivre longtemps dans ce corps au fond je m'en fiche. Je voulais une rallonge, mais pas que. Alors ne fais pas gacher mon temps laissé ici avec toi hein. Essaie de te convaincre à avancer, pour l'heure, aucun intérêt à botter tes fesses, t'es une larve comme du temps de Kiri ! Rien n'a changé au fond !

Voilà qui la faisait rire quand d'un revers de main elle le saluait semblant s'éloigner...
Encore du Ao' tout cracher.