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 Sur les toits de Suna [Konan]

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Suchiru Saori
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Message(#) Sujet: Sur les toits de Suna [Konan] Sur les toits de Suna [Konan] EmptySam 27 Déc 2014 - 1:31


J'avais parfois de la peine à trouver un bar qui voulait m'accueillir depuis que j'avais refusé mon grade après l'examen Chuunin. La plupart me fermaient simplement leurs portes tandis que d'autres toléraient à peine ma présence. Et dans ces derniers il y en avait qui m'expulsaient au bout de quelques verres comme si j'avais droit à un quota de boissons avant que mon joker soit grillé. C'était irritant, énervant et sacrément chiant! Mais bon je ne fixais pas les règles. Tant que je n'aurais pas le heaven's night j'étais condamné à subir ces problèmes aussi réguliers que persistants. Et cette fois encore je n'échappais pas à ce qui était devenu une règle me concernant.

- "Je crois que tu ferais mieux de partir, mec!"

Je relevai mon oeil valide vers le type et ses potes qui venaient d'encercler ma table. Basique! On venait en nombre pour tenter d'intimider et on comptait sur ça pour éviter le combat. Je passai mon regard sur chacun des types avant de reprendre une gorgée de saké.

- "Pas envie..." rétorquai-je simplement.

Les videurs improvisés échangèrent des regards avant que le premier s'appuie de ses mains sur la table comme si ça pouvait donner plus de poids à ses futurs propos. Je reposai alors mon verre entre nous tout en soutenant son regard.

- "On s'est peut-être mal compris: ce n'était pas une proposition!"
- "J'ai cru comprendre, ouais! Sinon vous ne seriez pas venu à autant! Mais ça ne change rien au problème de base: je n'ai pas envie de partir!"
- "Et si on se chargeait d'éclater ta petite tête avant de te jeter dans la rue? Ça t'irait comme ça?"
- "Dans ce cas, évidemment, ça change tout!" rétorquai-je en hochant positivement de la tête. "Vous êtes sûrs d'être assez?"

Oui, ils l'étaient... Mais ça ne signifiait pas pour autant qu'ils le savaient! Après tout s'ils étaient venus en nombre c'est qu'ils redoutaient bien quelque chose. Autant jouer sur ce point et peut-être faire naître un doute entre eux. Ce qui n'arriva pas car leur meneur se saisit de mon verre - presque vide, ça tombait bien - avant de demander à l'un de ses sbires de le ramener au comptoir.

- "Il m'en restait encore un peu..." fis-je avec la même nonchalance que depuis le départ. "Du coup je vais être obligé de..."
- "De quoi?"

Je laissai planer un instant de silence tout en me redressant pour approcher ma tête de celle de mon interlocuteur. La tension monta d'un cran tandis que j'allongeais mon bras discrètement puis le lancer en direction du bar.

- "... vous voler une bouteille entière!!!" criai-je pour faire sursauter l'autre.

Ma main se referma sur une bouteille pleine et je ramenai prestement mon bras à sa taille normale avant de prendre les jambes à mon cou et sortir du bar. Je fus poursuivi, évidemment. Et, fumeur que j'étais, j'eus sacrément de la peine à distancer le groupe qui semblait bien décidé à me faire payer mon geste. Après quelques minutes de courses je compris que j'avais affaire à des costauds tenaces et qu'il fallait que je change de tactique si je ne voulais pas passer ma journée à fuir. Les fracasser? C'était tentant, ouais! Mais c'était des civils et je ne m'en prenais pas à eux. Spécialement lorsqu'ils avaient raison d'agir comme des abrutis!

J'allongeai donc mes jambes sitôt passé un coin de rue et montai rapidement sur un toit avant de me planquer derrière son rebord. Mes poursuivants s'arrêtèrent et regardèrent dans pratiquement toutes les directions sans pour autant lever la tête. Ce qui fit naître un sourire au coin des mes lèvres. J'entrepris de me rouler une clope pendant qu'ils se lançaient sur une discussion stratégique:

- "Il est passé où cet enfoiré?"
- "Tu es sûr qu'il était ici?"
- "Certain! Il a tourné dans cette ruelle! Ça, j'en suis sûr!"
- "Alors il est où?"
- "Ben... j'en sais rien moi! Dans le coin sûrement!"

Une série d'injures s'éleva du petits groupes tandis que j'allumais ma cigarette, adossé à un mur dépassant des toits. Qu'ils étaient bêtes...

- "Ok! Fouillez les environs! On va bien le trouver!"
*Compte là-dessus, l'empaffé!* songeai-je en donnant un coup de pouce dans ma clope pour en faire tomber la cendre.

Je remarquai alors que je n'étais pas seul et qu'une jeune femme se trouvait également sur le même toit que moi. Qu'est-ce qu'elle faisait là? C'était le mode de s'isoler sur le sommet des habitations maintenant? Je l'observai un instant de mon regard marron, crachant un nuage de fumée vers le ciel azur de Kaze no Kuni. Le soucis c'est que je voulais éviter de trop marcher de toits en toits, le temps que mes poursuivants se lassent et abandonnent. Mais est-ce que la demoiselle était encline à me laisser rester ici avec elle? Est-ce qu'elle risquait de me "trahir" en révélant ma position?

- "Salut!" fis-je en préambule, lui adressant un vague signe de la main. "Ça ne te dérange pas si je reste ici un petit moment? J'ai comme qui dirait quelques ennuis en ce moment..."

Je désignai la ruelle en dessous de nous d'un signe de la main. Mes poursuivants ne s'y trouvaient plus puisqu'ils s'étaient séparés. Mais elle avait sûrement du entendre leur conversation et, donc, comprendre ce qu'il se passait. Sans lui demander la permission je m'approchai d'elle avant de l'observer plus attentivement cette fois. Elle avait les cheveux bruns et un regard d'un vert profond que je n'avais que rarement découvert dans le regard d'une femme à Suna. Me rappelant qu'il existait un code des bonnes manières, je m'inclinai légèrement devant elle:

- "Moi c'est Shinji! Akuzu Shinji! Enchanté! Et toi, tu es?"

Je sortis la bouteille d'alcool de ma poche pour en retirer le bouchon et la porter à mes lèvres avant d'en prendre quelques longues gorgées. Je lâchai ensuite un léger râle de plaisir avant de la tendre en direction de la jeune femme:

- "T'en veux une goutte?" proposai-je en haussant les épaules.

Je viens ensuite prendre place vers elle tout en jetant des regards à la ruelle en dessous de moi pour m'assurer que personne parmi mes poursuivants avait remarqué ma présence. Rassuré, je tournai à nouveau le regard vers ma voisine:

- "Qu'est-ce que tu fais sur les toits si ce n'est pas trop indiscret? Toi aussi tu fuis quelqu'un?"

J'étais curieux de savoir ce qui pouvait expliquer sa présence dans un endroit aussi... incongru...
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Hiroka Konan
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Message(#) Sujet: Re: Sur les toits de Suna [Konan] Sur les toits de Suna [Konan] EmptySam 27 Déc 2014 - 22:06

Aujourd'hui. Aujourd'hui c'était décider. Pour la première fois en plus de 6 ans, je décidais que j'allais de nouveau parler. Trouver l'assassin de mon frère était une priorité exclusive et pour ça je devrais de nouveau parler. Sinon, je ne m'en sortirais jamais. Le grenier dans le quel j'avais décidé de dormir était pleins de trous. Dès que le soleil perça, je fus réveillé. La poisse. Même lui ne me laissait pas dormir et venait m’embêter. Je baillais et silencieusement me levais. Vu leur mère ne devait pas être chez moi. Je décidais donc de rentré pour lui laisser le linge que j'avais. Mon bras droit me faisait mal, j'avais du me bloquer un muscle hier lors de mon entraînement. Je fis une drôle de grimace au moment où je voulu attraper une des poutre du toit pour sortir. Je me serrais les dents et grimpais sur le toit. Je courrais sur les toits tranquillement. Puis, d'un coup, je sautais au sol. Une mère et son fils ne m'ayant pas vu poussèrent un cri. Je leur lançais un regard noir. C'est bon, c'est pas la mort ! Juste une fille qui vous atterrie sous le nez. Alors fermez la par pitié ! Je soupirais et courais de nouveau. Au bout de la rue, je m’engouffrais dans une maison.

Chez moi. Qu'il était bon de remettre les pieds ici. Je n'avais connu que ça. Enfin... Pour moi. Ma vie avant mes 11 ans m'était inconnue. Je ne me souvenais de rien. Même pas du son de ma voix. J'allais le découvrir comme la première personne qui allait me parler aujourd'hui. Mais cette maison était mon refuse. Depuis quelques mois, je revenais a peu près tout les deux jours pour déposé mes vêtements, en prendre d'autres et récupéré de quoi manger. Ma mère me laissait des sous sur la table. Au début, elle essayait de me voir mais ma vie étant maintenant juste du silence et de la solitude, je ne venais pas. Je laissais glissé mes doigts sur le meuble. Un soupir de bien être.
Une fois dans la salle de bain je pris une longue douche en me rappelant le temps où mon frère était encore en vie. Ce temps me paraissait si loin. C'était du temps où je ne sortais pas, par peur. Oui, de la peur et seulement de la peur. Je fis comme même par sortir. De la douche, je parle de la douche.

Une fois habillé d'une chemise verte très clair, d'un pantalon brun, de longue bote brune et d'une veste brune également, je me regardais dans la glace en face de moi. J'avais presque envie de me demander qui j'étais. J'aurais tellement voulu donner un grand coup de couteau dans mes cheveux. Les couper, pouf, tout court. Je me mis à rire sur cette hypothèse. Nouvelle vie ! Je pris un kunai, l'approchais de mes cheveux et me menaçais du regard dans ma glace. Puis je jetais l'arme plus loin en me dégouttant. Une nouvelle vie ? Non ? Tu es pas tenté misérable gamine ? Non... Je devais d'abord comprendre pourquoi on avait tuer mon frère. Pour cela j'allais devoir parler. Dire un minimum de mots. Cependant, je décidais pour moi même que je n'aurais plus de nom de famille pour le moment. Je serais juste Konan. Konan la Marionnettiste. J'ouvris la porte d'un placard, y trouvais de quoi manger et me régalais. Une fois mon estomac pleins, je mis de quoi manger pour plusieurs jours dans un sac. Je retournais devant le miroir. J'attachais mes cheveux. Là. Tous était parfait. La mort. C'est comme ça que je voulais être nommée, même si pour cela je devais tuer sous ce que je rencontrais. Déterminé et sur de moi, je retournais dehors. Mon épaule me faisait toujours mal. En quelques bons, je fus de nouveau sur les toits. Sans vraiment savoir ou je devais partir, je marchais droit devant moi.

Bien vite j'entendis crier. Mon silence, déjà mis en péril part les bruits environnements, était maintenant couper de plusieurs longs cris. Qu'avait encore trouvé les misérables verres de terres pour crier ainsi ? La haine profonde qui m'habitait maintenant me faisait dire que j'allais tuer quelqu'un. Je serrais le poing, la rage dans le regard. J'allais sauter au sol pour au moins assommé la petite vie grouillante sous mes pieds quand un homme grimpa, je ne vis bien comment sur le toit. Il avait tous décider de me faire chier aujourd'hui ? C'était la journée ? Toujours silencieuse, je le regardais. Je m'étais stoppé, serrant toujours le poing. Il était en train de fumé. Enfin il tourna la tête vers moi. De son œil valide il me regarda logement. Bah... J'en fis de même. Après un petit moment il ouvrit la bouche. Nan mais c'était pas possible.... C'était vraiment la journée !

« - Salut! Ça ne te dérange pas si je reste ici un petit moment? J'ai comme qui dirait quelques ennuis en ce moment... »

Euh si mon pote... Comment dire que tu es pas le bienvenue. Je soupirais mais me contentais de continuer à le regarder alors qu'il me désignait la rue. Et voilà maintenant qu'il juegait bon de m'approcher. Mec... Le dernier homme à avoir fait ça c'est retrouver avec mon poing dans l'estomac. Mais... Mais... Il faisait quoi encore le méprisable ? Le voilà qui s'inclinait légèrement devant moi avec un sourire et qui me livrait son identité. Le sourire qui naquit sur mes lèvres était tous sauf adorable. Shinji, puisse que c'est comme ça qu'il s'appelait, sortit une bouteille de sa poche pour boire au goulot. Répugnant. Je le regardais toujours, je n'avais pas bouger. Il me tendit la bouteille, me demandant si j'en voulais. Oh ? Tu m'as bien regarder ? Moi ? Boire ? Je poussais juste un soupir et refusais d'un signe de la main. Il se rapprochait encore le bougre. Je me retenais tous juste de le frapper. Et il parlait. Pourquoi il fallait qu'il parle. Ce que je faisais là ? Il me le demandait ? Je devais dire quoi ? Être gentille n'était pas dans ma nature. Plus...

Soudain, je levais le nez vers le ciel. Frérot ? T'es sérieux ? Tu m'as envoyer ça pour m'aider ? Je regardais de nouveau l'autre en face de moi et fis un par un arrière, plus pour lui que pour moi. Allez ma fille, il est enfin temps de dire un mot. Par quoi commencer ? Mon prénom ? Ce que je fais ici ? Le fait qu'il va mourir s'il ouvre encore une fois la bouche ? Je me décidais enfin sur mon prénom. Ce que je faisais ici je lui dirais après.

« - Konan. »

Ma voix.... C'est donc à sa qu'elle ressemblais ? Elle n'était en soit pas vilaine. Un peu rouillée. Après 6 ans de silence rien de plus normal. Je regardais toujours l'homme en face de moi. Le son de ma voix m'avait presque troublé. Presque seulement. Bizarrement j'avais l'impression ça ne m'était pas inconnu. Pourtant, je ne pouvais pas la connaître. Il était temps que je réponde à la deuxième questions de l'homme. Je ne croyais pas au hasard, donc s'il était là, pile le jour où j'avais décider de parler de nouveau, c'est qu'il pouvait m'aider d'une manière quelconque. Même si je regrettais de devoir marcher côte à côte avec de gens. Ils m'énervaient. Pourquoi j'y étais obliger ? Je serrais de nouveau le poing.
« - Je cherche. »

J'observais un bref instant la réaction de l'homme puis me dirigeais vers le bord du toit. Il n'y avait plus personne en bas. Plus que de stupides gamins s'amusant à se pousser et a hurler. Irritant. Je reviens vers le milieu du toit, toujours debout. Je me remis à fixer euh.... Comment il s'appelait déjà ? Shinji... Oui ! Je me remis à fixer Shinji ouvertement. Je le détaillais du regarde. Le plus bizarre ? Il n'avait pas de signe de son appartenance à Suna. A vrai dire... Moi non plus. Enfin pas des visibles. Il était grand et brun. Avec des blessures et un cache œil. Mouais... Soit je me faisais bien avoir, soit cet homme, bien que beaucoup trop bavard, pouvait m'aider. J'hossais les épaules, me faisant mal et donc décrochant une grimace sur mon visage jusque là impassible, puis j'optais pour la deuxième idée. Après le douleur, le dessina sur mes lèvres l'un des plus grand sourire sadique et manipulateur que l'on aurait pu voir. J'eu presque envie de rire.
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Message(#) Sujet: Re: Sur les toits de Suna [Konan] Sur les toits de Suna [Konan] EmptyDim 28 Déc 2014 - 9:17


Je fumais toujours ma clope et j'observais à présent avec attention la demoiselle que je venais de rencontrer. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle ne semblait pas vraiment douée pour la discussion. Elle m'avait tout de même donné son nom, Konan, et les raisons de sa présence sur les toits. Elle... cherchait? Mais quoi donc? Qu'est-ce qu'il y avait de si intéressant à trouver dans ce genre d'endroits? Mon regard s'était porté régulièrement sur le poing qu'elle s'évertuait à serrer. J'avais tout d'abord cru qu'elle souhaitait me le décocher en pleine face pour marquer son désir de me voir déguerpir et de la laisser seule. Mais je partis rapidement du principe que ce n'était pas à moi que ce geste était adressé et qu'il traduisait plutôt ce qu'elle ressentait.

Plus je la regardais et plus j'avais l'impression d'avoir en face de moi un animal sauvage. Un animal qui craignait et détestait l'humain en même temps. Son mouvement de recul alors que je m'approchais d'elle confirmait cette impression. Qu'est-ce qui avait bien pu lui arriver? Pourquoi était-elle si peu loquace? Que cachait ce comportement bien loin des standards de politesse? Je ne pouvais que faire des hypothèses pour le moment mais cette fille soulevait en moi une vague de curiosité. Qui était-elle?

- "Tu... cherches?" relevai-je en haussant un sourcil. "Et je peux savoir quoi exactement? Je peux peut-être t'aider tu sais? Je n'ai pas grand chose d'autre à faire pour l'instant de toute façon..."

Je tirai un nouvelle bouffée sur ma clope avant de recracher la fumée en direction du ciel. J'en venais sérieusement à me demander si cette étrange rencontre n'allait pas déboucher sur un affrontement. Je venais d'en fuir un et je n'avais guère envie de me lancer à nouveau dans une rixe. Je ne crachais jamais sur un bon combat mais aujourd'hui j'avais plutôt envie de me détendre. Et même si la demoiselle semblait peu loquace elle avait au moins l'avantage de ne pas me faire des commentaires acerbes sur le fait que j'ai refusé de grader. Peut-être qu'elle s'en foutait ou alors qu'elle venait d'arriver au village et n'en avait donc pas connaissance. Dans les deux cas ça faisait d'elle une personne appréciable même si ça ne semblait pas réciproque.

Je repris une gorgée d'alcool puis une autre latte sur ma cigarette. Il me semblait que ma consommation de ces drogues la répugnait mais impossible d'en avoir le coeur net. Faisait-elle partie de ces gens qui désapprouvaient ce genre de comportement? Rien d'étonnant à cela finalement puisque c'était le cas du plus grand nombre. J'avais appris à m'en accommoder avec le temps jusqu'à ne plus en faire attention.

- "Tu n'es pas trop loquace dans ton genre, hein?" relevai-je en haussant les épaules. "Tu veux que je te laisse ou tu n'aimes tout simplement pas parler?"

Bon si ce n'était que ça, je pouvais toujours parler pour deux. J'étais un véritable moulin à parole quand je m'y mettais! Mais quelque chose me disait que j'allais vite saouler la demoiselle et ce n'était pas vraiment le but recherché. Et puis de toute façon je n'allais pas non plus insister trop longtemps. Si elle ne désirait pas parler, soit. Mais dans ce cas je partirais pour aller trouver un des rares bars qui m'accepte encore. Mieux vaut être seul que mal accompagné, comme qui dirait...

- "Alors, Konan... Tu es une shinobi ou une civile? J'opterais pour la première option vu que tu te balades sur les toits avec une certaine aisance ou, en tout cas, que tu n'as pas peur de le faire. Ou alors c'est le deuxième choix et tu es du genre casse-cou? Si c'est le cas je devrais te dire de descendre pour ne pas te blesser vu que je crois que ça fait parti de mon taf de... heu... protecteur des civils de prendre soin d'eux. Mais bon honnêtement je m'en fous, tu fais ce que tu veux..."

Je ne cherchai plus à me rapprocher d'elle pour éviter de la faire reculer une nouvelle fois. Un animal sauvage, il fallait savoir l'apprivoiser et non l'acculer...
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Message(#) Sujet: Re: Sur les toits de Suna [Konan] Sur les toits de Suna [Konan] EmptyDim 28 Déc 2014 - 22:24

Il regardait mon poing ? Très bien, il avait donc comprit que je lui en décrocherais un s'il m'ennuyait trop. Temps mieux. Le but du jeu n'était pas que je paraisse toute gentille. Nous recommencions à nous dévisager, cela devenait presque un jeu pour moi. Je suis comme ces abrutis de chiens que tu dois fixer pour provoquer et pour montré que tu es le supérieur. Alors je le regardais aussi, penchant la tête. Mais toujours à bonne distance. Il se taisait enfin et... Pardon. J'avais rien dis. Le voilà qui parlait de nouveau. Mais c'est pas vrai ? Pourquoi ça parle autant ? Je soupirais et décidais de l'écouter. Il me proposait de l'aide ? Alors qu'il ne savait pas se que je cherchais ? Pauvre fou que tu fais ! Et puis le voilà qui retournais fumer sa stupide cigarette. Aïe. Mes ongles me faisaient mal. J'ouvris la main. Mais je gardais le silence. Je devais lui dire ou pas ? Roh... Cigarette pourrit. Je me fis la promesse de lui arracher des mains avant la fin de la conversation s'il n'en finissait pas bien vite avec cette horreur. Pour la bouteille... Qu'il se saoule, s'il le voulait ! Je m'en foutais. Mais cet odeur allait me rendre barge. Ne sachant pas qui il était, je ne savais pas si l'homme en face de moi était ou non capable de me battre si par malheur je déclenchais sa fureur quand je détruirais sa cigarette.

« -Tu n'es pas trop loquace dans ton genre, hein? »

Bravo ! Tu as trouvé ça tous seul ou on t'as mis sur la voie ? Je poussais juste un soupir. Voilà comment parler inutilement. Il me proposa de me laisser la tentation d'accepté fut presque que ma raison. Mais au dernier moment ,j'hochais négativement la tête. Qu'il reste. Pas que l'envie de le faire tomber du toit ne me tentais pas mais il avait dit lui même qu'il pouvait m'aider. Alors pour le moment, je décidais qu'il m'aiderait. Il se mit à me faire un long discourt. Visiblement, il voulait me faire parler. Ou sympathisé. Dans le premier cas... On verrait ! Dans le deuxième... Qu'il aille crever ! Je l'aiderais même ! J'étouffais un bâillement d’ennui. Je l'écoutais. Il avait de bonne déduction. Visiblement, il pourrait vraiment m'aider. Je continuais à le regarder.

D'un coup je m'approchais de lui, attrapais la cigarette qu'il avait dans les mains et la jetais dans la rue. Là. Ça allait mieux. Je pris une grande inspiration. Je plongeais la main dans mon sac et en sortit le bandeau que j'avais. Du bout des doigts. Comme si cela me dégouttait. Je lui montrais. Oui. J'étais une shinobi. Une shinobi bordel ! Et pendant plus de 3 ans je n'étais quasiment pas sortit de chez moi. Brusquement je remis le bandeau de la ou je l'avais sortit. J'étais retourner à mon point de départ mais fit un pas en avant au moment ou je commençais une nouvelle fois à parfois :

« - Les assassins de mon frère. »

Mais en y réfléchissant bien, je devinais qu'il allait vouloir savoir se que je savais sur ses personnes. Et je ne savais rien. C'était la poisse. Ils étaient 4. C'est tout se que je savais. Je me mordillais la lèvre. Il fallait peu être que je lui dise. Je réfléchis. J'allais enfin faire mon plus long monologue. Soit contente l'ami, personne ne m'a jamais autant entendu parler. Enfin de se que je me souviens.
« - 4. C'est tout se que je sais. C'était il y a 3 ans. Vers l'est. »

Puis je fis un nouveau pas. Je m'approchais de plus en plus près. Je devais être à dix centimètres de son visage. Bravo gamine, tu veux faire ta fière et tu es obliger de grimpé sur la pointe des pieds pour faire semblant d'être ridicule. Mais aussi bête que cela puisse paraître, j'étais vraiment sur le pointe des pieds pour essayer de le provoquer du regarde en parlant. Stupide gamine. [i][/i]

« - Tu veux m'aider... Soit ? Comment t'y prendras-tu ? Tu as des informateurs ? Ça remonte à plus de trois ans... Comment vas tu faire ? Ensuite, vais-je devoir te payer ? Il est hors de question que je te suis pour une dette éternel et tout se basard ! »

Ma voix me faisait mal. Je n'étais plus habituer à parler et déjà j'avais soif. Stupide gamine. Pas fichu de finit un discourt. Tu vaux pas mieux que les autres en fait. Mais toujours sur la pointe des pieds, s'en faiblir, je le regardais. Je voulais lui prouver que ses airs de mec sympathique ne me touchais pas. J'avalais ma salive. Cherchais se que je pouvais dire en suite, les discours sont vraiment pas mon fort. Je tordis ma bouche en mode grande réflexion. Puis je finis par de nouveau tenter de parler.

« - Je veux les retrouver. Je suis prête à tout pour ça ! Le but, les retrouver, les remercier et les tuer. Et pas de cigarettes ! Et pour finit, non, je n'aime pas parler. C'est inutile. »

Je me tais. J'avais finis de parler. Enfin. Mon discours me paraissait décousu et moche. Bah, je m'en foutais en fait. Le but du jeu, faire comprendre à l'autre en face que je voulais bien qu'il aide mais qu'il n'attende rien en retour. La pointe de mes pieds commençaient à me faire mal. Je lâchais enfin son regard pour mettre mes pieds à plat. Puis, comme j'étais venu, je fis demi tour et retournais la je me postais là ou il m'avait vu pour la première fois. Une fois là, je me me remis à le fixer. Je fis également faire quelques rotations à mon épaule pour essayer de décoincé se fichu muscle. Puis je m’immobilisais d'un coup, telle une statue. Pour une fois, j'avais presque hâte qu'il parle. Allons... Je ne fais pas prier Shinji.... Répond à mes questions !
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Message(#) Sujet: Re: Sur les toits de Suna [Konan] Sur les toits de Suna [Konan] EmptyLun 29 Déc 2014 - 13:17


Si j'avais du parier sur la suite des événements j'aurais sûrement misé sur le fait que Konan allait s'en aller, désintéressée par la discussion que je tentais de mettre en place ou plus simplement ma présence. Peut-être même qu'elle avait en tête de me frapper comme pouvaient le laisser penser les poings qu'elle serrait régulièrement. Mais certainement pas qu'elle s'approche de moi pour m'arracher ma cigarette et la jeter du haut des toits. Je regardai ma clope sur le sol puis croisa à nouveau son regard. Finalement j'allongeai le bras tout en restant sur place pour aller la récupérer, l'épousseter et la visser à nouveau au coin de mes lèvres. Elle n'aimait pas la fumée? Fort bien! Elle avait qu'à s'éloigner! Mais la jeter... J'avais tendance à me renfrogner quand on s'en prenait à mes bouteilles ou à mon tabac...

Pourtant j'aimais bien les femmes avec du caractère, Yami pouvait en témoigner. Mais tout de même, c'était quand même salaud ce qu'elle venait de faire. Mais je n'eus guère le temps de lui faire remarquer ma désapprobation que déjà la jeune femme approchait son visage du mien en se mettant sur la pointe des pieds. Cette promiscuité ne me dérangeait pas outre mesure mais j'étais là encore surpris de son audace. Bien des gens auraient pu traduire ce geste par de l'agressivité et le désir d'en découdre. Moi, de mon côté, c'était plutôt la curiosité qui m'animait: que comptait-elle faire?

Enfin quoi qu'il en soit quand je lui avais demandé ce qu'elle cherchait je m'étais imaginé quelque chose de plus basique que les assassins de son frère. Je sais pas moi, une bague, un chat, un objet quelconque... Mais certainement pas des tueurs. Et encore moins pour un crime qui avait eu lieu il y a trois ans... Me voila bien embêté! J'aimais bien le challenge hein? Mais là c'était presque une cause perdue. Quoique... N'en étais-je pas une moi-même?

- "Des assassins hein? Rien que ça?" relevai-je par pure rhétorique.

Elle me demandait comment je comptais m'y prendre pour les trouver. Mmmh... Bonne question! À vrai dire je n'en avais aucune idée ou presque. Vu mon train de vie j'avais bien quelque contacts dans la pègre mais je ne savais pas s'ils pouvaient aider. Et puis, à nouveau, il y avait un moment que tout ceci s'était passé. Est-ce que quelqu'un se souvenait de ça? Konan demanda ensuite s'il faudrait qu'elle me paie et je répondis tout d'abord par un sourire énigmatique. Elle refusait visiblement l'idée d'une dette éternelle ou une connerie du genre. Ça tombait bien, ça ne m'avait même pas traversé l'esprit. Ça ne se voyait pas au premier abord mais je ne refusais que rarement de donner un coup de main. Le prix? On pourrait en discuter plus tard...

L'animal sauvage ne faiblissait pas. La jeune femme restait bien droite sur la pointe de ses pieds comme si sa détermination dépassait sa fatigue physique. Elle semblait avoir mal à la gorge et vu le peu de mots qu'elle avait lâchés jusque-là je me demandais si elle n'avait pas prononcé son quota de phrases pour la semaine. Cette petite m'intriguait mais je ne savais pas encore si je faisais bien de me lancer dans une traque telle que celle-ci ou si j'avais meilleur temps d'abandonner. Ce fut ses derniers mots qui achevèrent de me convaincre. Elle était donc prête à tout pour retrouver les responsables de la mort de son frère? Pour les... remercier, entre autre? Ça devenait de plus en plus étrange...

- "Pourquoi est-ce que tu voudrais remercier ceux qui ont fait ça? Les tuer et tout ça je comprends hein? Mais c'est tout de même un peu étrange de vouloir leur dire merci, tu en conviendras!"

Je repris une gorgée d'alcool en me disant que la coopération n'allait pas être facile si je ne pouvais pas fumer mes clopes. Et puisqu'elle était d'une certaine façon demandeuse et que je pouvais l'aider, je pouvais me permettre de fixer mes conditions:

- "Ok, je vais te donner un coup de main! T'emballes pas hein? Je pense qu'on va avoir beaucoup de mal à trouver les responsables! Par contre c'est donnant-donnant! Je t'aide mais tu me laisses fumer mes clopes comme et quand je le désire! Tu n'as qu'à pas rester à côté de moi si la fumée te dérange... Vendu?"

Je lui tendis la main comme pour sceller l'accord que je lui proposais. Après, qu'elle la serre ou pas...

- "Pour en revenir à notre problème je connais certaines personnes qui pourraient avoir quelques infos au sujet de ce meurtre. Je dis bien pourraient parce que ce n'est qu'une hypothèse! Et encore il faudrait qu'ils soient d'accords de répondre à nos questions. Alors avant qu'on se lance dans un truc perdu d'avance, j'aimerais bien savoir quelques trucs!"

Je marquai une pause, le temps de reprendre un peu d'alcool et lâchai un râle de plaisir lorsque le liquide me brûla la gorge.

- "Est-ce que ton frère trempait dans des affaires louches à ta connaissance? Avait-il des ennemis? Il se rendait où quand il a disparu? Pour faire quoi? Enfin parle-moi un peu de lui et surtout de toi! J'aimerais bien savoir à qui j'ai à faire..."

Son frère était mort, soit. C'était triste mais immuable. Ce qui importait pour le moment c'était d'en apprendre plus à son sujet et de faire connaissance. Il fallait que notre enquête démarre sur des bases saines...
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Hiroka Konan
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Message(#) Sujet: Re: Sur les toits de Suna [Konan] Sur les toits de Suna [Konan] EmptyMer 31 Déc 2014 - 2:53

Parler.... Comme c'était fatigant. Et l'autre en face qui ne se fatigue pas, lui. Oh, Ikary... Toi au moins tu te tais. Et le voilà qui demandait pourquoi je voulais remercier des meurtriers. Mais occupe toi de tes affaires ! Je veux les remercier et je les remerciais ! Oh. C'est pas possible. Pourquoi hein ? Parce que grâce a eux, j'ai enfin bouger. Oui, bon... C'est pas courant mais je voulais le faire. Mais il pouvait pas.... Attend, quoi ? Il voulait bien m'aider ? Enfin c'est un peu normal ! C'est lui qui me disait d'abord qu'il pouvait m'aider et voilà maintenant qu'il me le confirmait. Tu crois quoi bonhomme ? Tu dis que tu m'aideras alors aide moi ! Et arrête de parler ! Pitié !

Je poussais un soupir et me résignais à l'écouter. Que je m'emballe ? Pourquoi ? Tu comptes me promettre la lune ? J'en veux pas, merci... Oh non... Voilà qu'il voulait quand même fumé. Que je parte si ça me dérangeait. Vouais... Je pesais le pour et le contre. Après tout, il allait pouvoir m'aider. Je fermais les yeux, réfléchissant a tous allures. Puis, lentement, sûrement, je me rapprochais. Sa main tendu, j'hésitais à la serrer. Puis, fermement, je m'en saisis et la serrais brièvement. Puis, presque comme si elle m'avait brûler, je lâchais la main et retournais à ma place. De là, me taisant toujours, j'écoutais la suite.

Il voulait savoir quelques truc ? Euh... Très bien mais je sais pas se que tu veux et je suis pas sure de savoir moi même. Enfin vas-y demande ! Dans des affaires louches ? Euh.... Et bien, je... Très bonne question ! Des ennemis ? Comme tous. Où il allait ? Se promener avec moi. C'était peu être moi qui était viser. Non, certainement pas. Parler de lui... Enfin de moi. Ah non mon pote. Je raconte pas ma vie. Enfin.... Je crois qu'il va pas falloir que j'en dise au moins un petit. Roh... Saleté d'homme. Je déteste ça. Je vais donc me poster devant lui... Ah oui... Je suis petite c'est vrai. Je ne me mis pas sur la pointe des pieds, pas cette fois, je me contentais de le regarder tous simplement. Je soupirais avant de me mettre à parler. Ça me fatiguait déjà.


« - Des affaires louches, je sais pas. J'avais 14 ans et je ne faisais plus attention à rien. Je ne sais pas... Mais il sortait souvent. ( long silence ). Des ennemis, en faisant la guerre on ne peut qu'en avoir. Il allait avec moi se promener. Il est mort sur moi. ( De nouveau long silence ). Je ne souviens pas de mon enfance. Pas avant mes 11ans. La guerre ma d'abord fait peur puis mon frère est mort sur moi. Je me suis remise à m'entraîner et me voilà . Tu as se qu'il te faut ? »

J'avais envie de tousser mais je me retiens. Tous juste. Je soupirais. Comme quand j'avais commencer mon discourt. Je crois que je n'avais jamais autant parler. En fait j'en suis sure. J'ai tellement envie de me taire de nouveau et pour longtemps. Oh... Silence... Tu es loin de moi. Très loin. Aller. On se concentre. J'étais toujours en train de le fixer. Je m'étirais et retournais à ma place.

« - Gamine, et j'en suis désolée, je me suis réfugier dans un monde loin de la guerre. Dans un monde de silence. Je ne sortais pas beaucoup. Je travaillais sur une création personnel. »

Ikary, doux Ikary, c'est bien de toi dont je parle. Oui, en se temps, je passais vraiment tout mon temps sur ma marionnette et pas assez avec les gens autour de moi. Une nouvelle fois, je pensais que je pouvais peu être la cible. Je ne savais pas. Il fallait peu être que je le dise à l'homme.Non. D'abord à lui de me raconté sa vie. Je levais donc une nouvelle fois le nez vers lui :
« - Et toi ? Ta vie ? »

Voilà. Le sujet était lancer. En attendant qu'il commence de nouveau à parler ou à faire des conclusion ou je ne sais quoi d'autre qu'il ferait en ouvrant la bouche, je retournais dans mon coin et n'y accroupis. Pas assise, assise j'aurais du mal à esquiver s'il se passait quoi que se soit. De temps à autre je regardais mes points de sortit. Il fallait toujours avoir un point de replie. Pour mieux pouvoir s'enfuir. Je me remis à serrer mon poing, comme un anti-stress.

En fait, se qui me troublait le plus dans la mort de mon frère, c'était que moi je n'avais pas été toucher. Pas une blessure. Pas une égratignure. Rien. Je ne me souvenais plus trop de se moment mais il me semblait pourtant les voir. Tous les quatre, en train de courir vers nous. Et puis mon frère. Me prenant contre lui, me disant que tout allait bien se passer mais que je devais vite rentrer. Puis moment de vide. Et mon frère qui ne bougeait plus quand je le secouais. Qui restait figer... Mort. Les larmes qui ne coule pas sur mon visage. Qui ne couleront sûrement jamais plus.

De nouveau, je poussais un soupir.
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Suchiru Saori
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Message(#) Sujet: Re: Sur les toits de Suna [Konan] Sur les toits de Suna [Konan] EmptySam 3 Jan 2015 - 13:45


Il y avait peu de gens qui me mettaient mal à l'aise! Très peu, même! La méfiance ce n'était pas vraiment mon truc et je fonctionnais plus au feeling qu'à la logique. Mais cette jeune femme avait tendance à soulever en moi quelque chose que je n'arrivais pas vraiment à identifier. L'impression d'être en présence d'un animal sauvage se faisait de plus en plus pressante et je n'arrivais pas à baisser ma garde. Ho bien sûr je me la jouais détaché, comme d'hab quoi! Mais j'avais la sensation que je pouvais me prendre un coup de lame à à peu près n'importe quel moment et que baisser ma garde ne serait-ce qu'une seconde pouvait me faire du tort. Beaucoup de tort...

En même temps la demoiselle avait un parcours atypique s'il en est. Mais parallèlement c'était sûrement un bon point puisqu'elle avait vu de ses yeux la mort de son frère. Et ce n'était pas peu dire puisque ce dernier était carrément mort sur elle. Mais pourquoi lui et pas elle? Ce n'était pas vraiment dans le genre des assassins de laisser vivre un témoin gênant, quelqu'un qui aurait pu les identifier après coup ou du moins donner des informations à leur sujet. Quoi qu'il en soit il devait y avoir eu une enquête sur cette attaque.

- "Tu as vu la tête de ces tueurs alors ou ils étaient masqués? Pourquoi est-ce qu'ils t'ont laissée en vie? Est-ce que tu te souviens de détails d'importance? Comment étaient-ils vêtus? Quelles armes utilisaient-ils?"

Des questions anodines et sûrement maintes fois posées mais qui pouvaient nous éclairer sur les origines de ces assassins voir même sur leur appartenance. Certaines armes, certains styles de combat étaient propres à des clans bien particuliers et c'était toujours une piste qu'on pouvait exploiter si les éléments en sa possession étaient suffisants.

- "Tu as sûrement été rapporter ce crime aux autorités? Quelles ont été leurs conclusions?"

En attendant elle m'avait posé une question sur ma vie et j'étais plus ou moins obligé de lui répondre puisqu'elle m'avait fait l'honneur de se présenter un peu plus. Et à en juger par sa gestuelle ce n'avait pas été une chose aisée... Je me passai une main à l'arrière du crâne en me demandant ce que je pouvais bien lui répondre sans trop dévoiler les facettes les moins potables de ma vie.

- "Bah je suis un Akuzu, ça tu le sais déjà! Je suis Genin, donc Shinobi également! Enfin disons plutôt que j'essaie de l'être parce que c'est pas gagné vu comme c'est parti..." fis-je sur un ton léger, comme si j'essayais plus de me convaincre que de lui présenter un fait. "Je suis l'élève de la Kazekage mais ça faut pas me demander comment ça se fait, j'ai toujours pas compris! J'aime bien me battre, boire, encore me battre et surtout boire... Voila, tu sais l'essentiel!"

C'était vachement succint comme présentation mais je voyais pas trop quoi ajouter de plus pour l'instant. Il fallait que je l'apprivoise si on voulait être efficace dans notre enquête. Mais l'inverse était vrai également même si elle ne semblait pas vraiment encline à le faire...

- "Suis-moi gamine!" fis-je en l'invitant d'un geste à me suivre. "On va voir quelqu'un qui aura peut-être des réponses à tes questions! Ce sera toujours un bon début!"

Je me laissai tomber du toit et attendit qu'elle fasse de même avant de poursuivre. Le soucis c'est que j'avais pratiquement oublié que j'avais précisément pris de la hauteur pour échapper à des poursuivants entêtés. Et que ces derniers étaient encore dans les parages comme je pu le constater en me retrouvant nez à nez avec l'un d'eux.

- "Ha ben te voilà toi!"
- "Merde! Je t'avais oublié. l'affreux!"

Ses acolytes accoururent rapidement lorsqu'il cria qu'il m'avait trouvé. Ils nous bloquèrent donc de chaque côté de la ruelle et le combat semblait imminent. C'était plutôt chouette dans un sens puisque j'allais pouvoir voir ce que Konan valait lors d'un affrontement. Je fis donc un pas en arrière et la poussai gentiment vers le type d'un léger coup de paume dans le dos.

- "Je vous laisse vous démerder avec Konan!" annonçai-je simplement en haussant les épaules. "Gaffe, elle mord!"

J'allais de mon côté me charger des gars qui étaient arrivés dans notre dos. Ce qui faisait deux adversaires pour ma partenaire et deux autres pour moi...
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