Brigand des routes ou brigand des champs ? ( Feat. Mamoru Ando )

Il faisait beau, il faisait chaud ! Et non pourtant, ce n'était pas l'Eté sur le continent. On en était même loin j'vous dirais. Non ces temps ci, c'était la mode des chutes innombrable de feuilles morte. Les arbres se dégarnissaient en Automne comme les vieux avec leurs cheveux lorsqu'ils ne sont plus tout jeune jeune, m'voyez ? Mais passons à notre protagoniste. Elle était là, sur un chemin damé. La talentueuse et canon Hasü, écouteurs sur les oreilles. Aaah, elle avait beau être une des personne les plus naïve et d'être de temps à autre la pire peste de tout Kawa, je la pardonnais à 100% rien que pour sa paire de seins. Non mais regardez moi ces obus de mortier. Ils étaient là, se ballottant délicatement au gré des pas de la Koken. D'ordinaire ces derniers n'auraient jamais autant bougés, mais comme à son habitude lorsqu'elle faisait le voyage d'une bourgade à une autre encore plus perdue, elle ne pouvait s'empêcher de danser en marchant. Les aléas de la musique... Evidemment ce n'était pas vraiment le style le plus sexy que vous ayez vus en boîte de nuit avec vos potes. Non justement c'était plus le style Hardcore, le style des Rues ! Aiiight ! Vous voyez de quoi je parle ? La Street dance. Ça oui c'est de la danse : La danse des vrais. La danse des gars qui mette des caleçons et plus des slips, m'voyez ? Un truc de grand en gros.

Le jour était levé depuis plusieurs heures déjà, mais la lumière du Soleil peinait à filtrer à travers l'épais feuillage des forêts frontalière qui séparaient Kawa du Pays du Feu. Mais que faisait là notre héroïne, me demanderez vous ? Et bien, je suis heureux de vous apprendre que sa tournée au Pays de la Rivière touchait à sa fin. Et qu'elle a fait un carton ! On pouvait d'ailleurs entendre, malgré la Koken, le bruit d'une bourse bien remplie en Ryos. Le tintement des pièces sonnantes et trébuchantes sonnait faux avec le chant des oiseaux et le craquements des branches provoqué par le souffle du vent de cette forêt. Mais bon, qui s'en souciait ? Pas Hasü de toute manière, qui serait bien heureuse d'arriver au Pays du Feu en ayant les moyens de s'acheter de jolie chambres le temps de ses nombreux séjours sur la terre d'accueil du village Konomachin. Un de ces fameux village shinobi qui ,d'après ce qu' elle entendit durant son voyage, était la première source de guerre dans ce monde. Hésitante et terrifiée , la jeune femme se tentait d'aller quand même jeter un coup d'oeil dans cette cité pas comme les autres un jour ou l'autre. Le temps de son escale à Hi no Kuni en tout cas. Cette peur était naturelle aux yeux de la jeune femme. Car si il y avait bien une chose qui faisait peur aux habitants de Kawa, c'était bien ces Ninjas. Des guerriers de l'Ombre qui pouvaient vous faucher d'un simple claquement de doigt. Pourtant quand Hasü y repensait, le Sunajin qui lui avait enseigné les quelques tours qu'elle connaissait, ne semblait ni dangereux, ni agressif. Les gens n'étaient pas tous pareils, et c'était sans doute le cas chez les shinobis aussi. En tout cas, c'est la conclusion que s'était donnée notre jeune protagoniste. Mais passons, elle ne tarderait pas à se faire un avis définitif sur la chose lorsqu'elle rencontrera un représentant de ces fameux "je-claque-des-doigts-et-couic-ta-vie-lol".

Il ne restait que quelques kilomètres avant qu'elle ne franchisse la frontière. Ecartant ses tracas, c'est en toute insouciance qu'elle avança vers son destin.

†Une arrivée très peu normale†

Le voyage avait été long depuis le pays des neiges. Ma mission c’était déroulé sans grabuge. à peine le temps de m’habituer au climat, que ma présence était à nouveau recommandée. Cette fois-ci je fus intégré dans une mission de récolte d’informations dans les îles de Mizu no Kuni. Après quelques semaines à faire le même job, cette mission également se termina sans défaut. Continuant mon périple à la recherche d’un vieil ami, je descendant un peu plus bas les pleine verdoyante du pays des rivières. Après un long voyage, j’arrivai enfin dans une petite ville portuaire. Durant tout le voyage, je n’eu cesse de penser à la façon atroce que la vie me donnait pour mourir et m’échapper de ce monde. Mais je ne voulais point m’en échapper pour l’instant, ma vie ne faisait que commencer. Je ne baissai point les bras, mais il fallait regarder la vérité en face. Si j’étais dans l’incapacité de revoir celui que l’on nommait Nidaime Kazekage, je ne crains qu’il faille que je me débrouille tout seul.

«Suis-je maudit ? Qu’ai je fait pour mériter cela ? Bientôt, mon joli petit minois vieillira de douze ans en l’espace d’une seconde. Pensez-vous réellement que je puisse m’y habituer un jour ? Que dois-je faire ? Dite moi ? Répondez moi ! »

Ou devait sûrement me prendre pour un fou. Parlant tout seul, marchant d’un air perdu, étant aveugle de surcroît, ils devaient tous me prendre pour un fou. En réalité, j’essayais d’avoir une réponse provenant des esprits se trouvant aux alentours. En parlant de cela, cela était vraiment étrange et passionnant à la fois. Chaque lieu que je visitais et que j’avais l’honneur d’y mettre le pied gorgeait d’esprits tout différents des uns des autres. M’éloignant petit à petit de ce petit village portuaire, j’empruntai le chemin à l’occurrence et au toucher, terreux qui se trouvait devant moi. Bien sûr, je pris soin de demander mon chemin à un passant très genreux, étant aveugle, je ne veux pas me vanter, mais j’avais un très bon sens de l’orientation. Mais cette aptitude innée des aveugles trouvait ses limites lorsqu’il fallait savoir d’où fallait partir. Je marchai encore t encore. J’avais la honte impression de ne faire que sa de mes journées.

Plus je marchais, et plus mon cours se serrait. Mon esprit était ailleurs, et je ne faisais plus attention où je pouvais bien mettre les pieds et les mains. Je les balayais au cas où je ne heurterais quelque que chose. Soudain, sans crier gare, ma tête s’enfonça lentement dans une épaisse matière chaude et rebondissante, bien ferme. Restant quelques secondes à l’intérieur, je voulus mettre mes mains pour décrire et enfin comprendre dans quoi je venais d'émettre la tête. Examinant minutieusement, les bords et les recoins, timidement, je relevai la tête, et mes mains remontèrent jusqu'à y faire le tour. Je pus sans aucun doute, mais avec beaucoup de honte affirmer que je venais d'entrer la tête le premier dans son que l’on appelait communément le nichon chaleureux d’une demoiselle. Ne savais que figer sur place, mes mains restant sur son visage, aucun son ne put sortir… Même pas un excusez-moi... Quelle honte… J’espère qu’elle prendra en considération que je suis un pauvre aveugle meurtri par la vie

©Mamoru Ando.

Voilà maintenant des heures que notre protagoniste marchait sur ces dalles en granit recouvertes de mousses. Couverte de sueur après avoir dansé sur plusieurs kilomètres, la jeune Koken se décida à faire une petite pause sur le bord du chemin pierreux. D'un geste, elle se saisissait de son sac à dos en peau de boeuf tout neuf et en extirpa une gourde. Assise, en tailleur elle commença à se déshydrater, en savourant chacune des ses gorgées. Qui sait ? Il n'y aurait peut-être pas de point d'eau sur tout le trajet. Rangeant le récipient à sa place, la jeune femme posa ses bras en arrière et ferma les yeux tout en relevant la nuque. De doux courants d'airs caressaient les courbes exotiques de son corps de Déesse, faisant disparaître les dernières traces de fatigue visuelle sur son épiderme cuivré. L'herbe toujours aussi verte ondulait selon les caprices des mouvements du vent d'Automne et les oiseau chantait d'une mélodie qui leurs étaient propre. Ouais, ça allait être une bonne journée pour Hasü.

Quelques minutes de flâneries, et voilà la chanteuse qui se relevait en douceur. Balayant ses cuisses de ses bras, elle tentait d'enlever la poussière et autres saloperies qui se seraient accrochées à ses vêtements. Une fois sûre et certaine qu'elle était impeccable, elle se remit en route. Ses talons résonnèrent sur l'allée minérale lorsqu'elle y posa les pieds. Musique prête, écouteurs aux oreilles, la Koken pouvait de nouveau se remettre en marche. C'est alors qu'elle entendit des sons de pas. Se retournant en direction du bruit, elle put apercevoir, sans réelle difficulté, une silhouette qui approchait au loin. Au fur et à mesure de ses pas, l'individu fut de plus en plus net aux yeux d'Hasü qui put, à un moment, déterminer son appartenance sexuelle et son allure physique. C'était un jeune homme, il devait probablement approcher de la majorité ou peut-être l'avait-il déjà dépassé... Qui sait ? En tout cas ça devait être dans ces eaux là. Mais la question de son nombre de printemps fut vite écartée lorsqu'elle put étudier plus attentivement son anatomie. Et le premier détail qui frappa la chanteuse fut les cheveux du jeune homme. De couleur noire, sa chevelure devenait blanche à trois endroits bien précis. Comment était-il possible d'avoir ce genre d'imperfection ? Voilà quelque chose qui intriguait au plus haut point notre héroïne. Se considérant comme une grande "spécialiste" de la mode, Hasü trouvait ce détail très "weird", voire moche. Elle était d'ailleurs si absorbé par ces trois lignes blanches, qu'elle ne remarqua pas que la distance qui la séparait de l'inconnu ne se résumait qu'à quelques centimètres. Vous vous doutez bien que l'inévitable se produisit. Dans un contact léger, la tête de l'inconnu s'enfonça dans le généreux 95C de la demoiselle.

Au départ incrédule, la Koken ne réalisa l'effronterie du gosse qu'en sentant ses mains crasseuse tâter de toute la façade avant parfaite de la Superstar. Comprenant la situation embarrassante dans laquelle elle se trouvait, Hasü rougit à un point tel qu'on aurait put créer une nouvelle ethnie. La colère monta aussi vite que la surprise était passée. Mais c'était une rage contrôlée, elle n'allait pas exploser comme elle le ferait d'habitude. Non, sur ce coup elle allait essayer de rester diplomate jusqu'au bout, même si ce couillon lui tripotait les nichons.

— S'blabl bloub

Evidemment, il avait fallut que cet abruti termine son inspection corporelle sur le visage de la DJ. Et quoi de plus facile que de s'exprimer avec ces deux machins sur la figure. Se retenant de lui coller une bonne grosse gifle, elle attrapa doucement les bras de l'inconnu et les abaissa. D'une voix qu'elle essaya de faire sonner calme, elle annonça, cordiale :

— Ahemm ahemm. Excusez-moi mon cher, mais ma poitrine n'est pas un airbag pour... ABRUTI !

Repoussant légèrement le jeune homme, elle mit une petite distance de sécurité avec le pervers. D'un geste de ses propres mains, elle essuya ses pores faciaux qui furent en contact avec les dextres du porc. Toujours d'humeur rageuse, elle se tourna vers l'individu aux trois traits blanc :

— Non mais sérieusement ! Ca vous arrive de regarder ou vous marchez ?! J'sais pas dans quelle tribu d'arriéré tu vis mon pauv' gars mais dans mon pays on rentre pas dans les gens comme ça en les... machinant de la sorte !

Voyant qu'il était silencieux, elle ne se priva pas d'ajouter :

— Et puis tu pourrais au moins t'excuser bordel !

Dernière édition par Mamoru Ando le Lun 12 Jan 2015 - 1:52, édité 1 fois

†Apologizes†

La honte s’intalla au grand damne de ma personne. Je sentis une main ferme, prendre mes bras, les arrêtant net dans leur travail de reconnaissance faciale. À la puissance de cette poignée, je pouvais en déduire que cette femme, étrangère à mon cercle de connaissance, ne devait pas être en totale possession de ses facultés d'analyse. Me reprochant tout naturellement de lui être rentré de dedans, je n’ai guère l’impression qu’elle avait fait attention au bandeau recouvrant ma vision inexistante.

En même temps, comment arriver à se concentrer avec des mains aussi douces que les miennes se promener sur sa poitrine… Une poitrine très généreuse ceci étant dit. Cette dernière ne tarda pas à mettre un peu de distance tout en me reprochant de ne point m’excuser. À vrai dire, je ne faisais qu’une chose à la fois lorsqu’il s’agissait de rencontrer des personnes que je ne connaissais pas. La première étape était plus physique et tactile. Ce qui dans ces sortes de moment, ne me dérangeait pas pour le moindre au monde.

«J’excuse Profondément… Je suis aveugle, je suis un simple voyageur. »

P renant une voix fine et aiguë assez crédible pour transmettre mes plus sincères « apologize », pour cette malencontreuse bousculade. Ne voyant pas plus loin que le bout de mon iris, je me mis à imaginer à quoi pouvais bien ressembler cette jeune femme à l’allure et la carrure majestueuse. En y associant sa voix et après le léger et désagréable scan facial que je lui avais octroyé, je pus constater que l’imagination était la plus grande force de ce monde. Si vous pouviez l’image que je m’en faisais. Un délice pour les yeux. Essayant tout de même de débuter une conversation avec cette inconnue, je repris vite font mes esprits.

«Je m’excuse encore jeune demoiselle, mais qui êtes vous ? Et que faisiez vous toute seulE dans un endroit potentiellement dangereux ?. »

©Mamoru Ando.

Un silence gêné s'était installé entre les deux personnages. Côté Koken, on allait rien dire, juste attendre que ce fichu gamin décide d'ouvrir sa bouche. Non, parce que pour tâter, il savait y faire le bougre. Ça, Hasü l'avait remarqué à ses dépends et elle n'était pas prête de pardonner ça au jeune homme à l'étrange chevelure. Qu'il soit abruti ou pas, aucune personne censée n'aurait eu le culot de toucher une femme de la sorte, et encore moins la DJ qui ne supportait pas le contact physique prolongé avec les crasseux et autres résidus de la société. Et ce n'était pas cette demie portion qui allait échapper à la règle. Le corps de l'utilisatrice du Son était un saint Graal, que trop de gens avaient déjà essayés de palper. Cela ne devait plus arriver, plus jamais ! C'est après un temps d'attente particulièrement long que le petit bonhomme se décida à ouvrir la bouche. De brèves excuses se faufilèrent à travers ses lèvres. Et évidemment, comme par magie, notre protagoniste tombait sur le seul aveugle du coin ! Comme ça. OKLM. Il croyait quoi ce gamin ? Qu'il avait juste à mettre un bandeau sur sa face et dire qu'il était non-voyant pour qu'il le soit réellement ? Ce genre de duperie, on la faisait à Josette la crémière du coin, mais pas à Hasü. Ca non ! Mais bon, il fallait croire que la DJ allait devoir se contenter de ces maigres excuses et de ce terrible mensonge. Montrant bien que la déclaration du jeune homme n'était totalement pas suffisante, Hasü croisa les bras et fronça un chouïa de plus ses fins sourcils roux.

Cette "annonce" amorça alors un nouveau tournant dans ce début de conversation très... froide. En effet, après avoir dit être un "aveugle", le jeune homme osa demander à la jeune femme la raison de sa présence ici. Il disait que c'était un endroit "potentiellement dangereux". En gros, là, maintenant, il ne se passait rien. Mais il y avait potentiellement une chance pour que, soudain, des brigands ou autres abrutis dénués de réflexion rappliquent à cet endroit pour lui subtiliser ses affaires. Mouais... Le coup de l'aveugle étant déjà moyen, cet avertissement était, aux yeux de la Koken, nul à chier. Inintéressant. Indigne de son attention. Et histoire de bien monter qu'elle s'en carrait royalement, elle annonça :

— Oh, mais non. C'tait une zone tranquille ici... Y'a quoi ? Dix minutes ? Ouais, y'a dix minutes c'tait pépère. Puis il a fallut qu'un pervers, soi-disant aveugle, rende cet endroit dangereux et infréquentable ! Suivez mon regard... Oh wait ! Suis-je bête ? Vous êtes aveugle...

Voyant que le jeune homme ne montrait plus de signe apparent de folie perverse, et ayant désespéramment besoin d'info', la Koken se décida de continuer cette discussion.

— Bref. Moi c'est Hasü. Avant votre arrivée des plus "originale", je partais vers Hi no Kuni. J'espérais apercevoir le célèbre village de Kono... Kono...Hum. Enfin le village de Konotruc. Chais plus comment il s'appelle. Mais c'est le célèbre village des ninjas, là.

Marquant une pause, elle posa à son tour sa question :

— Et toi ? Tu foutais quoi ici ? Enfin.. A part passer pour un gros pervers, évidemment.

†Moi ! Un pervers ?!†

Apparement, la façon un peu original que le début de notre rencontre avait sût faire preuve, allait un en temps soit peut tacher les relations à venir. Cette dernière était un peu beaucoup, sans exagérer, sur les nerfs. En même temps, il m’est difficile de ne pas comprendre voyant la façon dont j’avais essayé de prendre connaissance de l’obstacle qu’elle faisait à mon chemin. Cette jeune femme se prénommait Hasu, un joli prénom qui faisait sans doute référence au feu ardent et donc à son tempérament. Apparemment, elle se dirigeait vers le pays du feu pour y faire je ne sais quelle besogne de femme. Konoha était donc sa destination. Cela tombait à pique, car étant démunie de ma vision, je risquais à tout moment de me perdre, et je devais absolument rentrer chez moi. Cela pouvait risquer de m’attirer les foudres de la déesse Hasu, mais je n’avais d'autre choix que de lui demander de faire le chemin avec moi.

«Moi je m’appelle Mamoru Ando, je suis originaire de Taki no Kuni, et justement je m’y rendait. Je dois également passer par le pays du feu, si cela ne vous dérange pas, nous pouvons faire le chemin ensemble. Comme cela je ne risquerais pas de me perdre. Enfin au moins jusqu’au frontière du pays du feu, ensuite si vous voulez vous rendre à konoha seul, cela ne me dérangerait pas, je continuerais mon chemin seul. »

A peine fini ma phrase que des brigands sortis de leur cachette, nous demandons de leur envoyer tous ce que nous avions en notre possession. C’était un braquage en pleine journée. Pouvez vous le croire. Un endroit qui paraissait si tranquille. Son calme légendaire venait être bouleversé. Mais je ne crois que la personne qui devait être le plus surir n’était autre qu’Hasu. La situation était un peu ironique sur le point qu’elle ne me croyait pas lorsque je pouvais lui dire que cet endroit était très mal fréquenté. Peut-être allait elle me voir d’un angle plus sérieux, au lieu d’afficher sur mon crâne l'écriteau de pervers. En quelques minutes nous étions déjà encerclés par ces bandits de pacotille. Ces derniers se rapprochait de plus en plus. Leur pas était de plus en plus lourd. Pour ne point risquer la vie de la charmante jeune femme qui était à côté de moi, râlant de rage, intérieurement bien sûre, lançant deux sont en des directions opposées, juste aux pieds des brigands, d’un geste de la main, un dôme protecteur vint alors s’interposer entre les brigands et les deux voyageurs. À la fois surprit et révoltés, ces robins des bois malhonnêtes, tapant de rage sur ce dôme, faisaient un vacarme pas possible.

«Et vous ne vouliez pas me croire lorsque je vous disais que cet endroit pouvait etre potentiellement dangeureux. »

©Mamoru Ando.

Mamoru Ando. Alors que la jeune femme n'avait quasiment rien dévoilé de son identité. Voilà que l'inconnu venait de lui sortir à l'oral l'ensemble de sa carte d'identité. Il venait d'un Pays du nom de Taki. N'ayant jamais rien visité d'autres que Kawa no kuni, la DJ n'avait aucune idée d'où pouvait se trouver cette région. En tout cas, ce pays devait probablement se trouver derrière le pays du Feu, car le garçon aux barres blanche proposa à la chanteuse qu'ils fassent route ensemble. Une déclaration qui ne fit que convaincre Hasü que ce sale gosse était réellement un gros pervers de première catégorie. Il n'hésiterait pas à jouer l'aveugle tout le long du voyage, profitant de chaque moment d'inattention de la Koken pour faire son touche-à-tout. Bref, la réponse allait être clair, net et précise. Ça allait être un gros non. Un non totalement légitime d'une rousse qui ne voulait pas se faire tripoter.

— Alors là mon pote, tu rêves ! De ce côté, c'est chacun sa merde. J'ai pas envie de me retrouver dans une situation du genre "déjà-vu". Si tu vois c'que j'veux dire...

Directe ? Oui, on lui reprochait souvent de ne pas prendre des pincettes avec les gens qu'elle ne connaissait pas. Cependant Hasü priait fort, pour que cet aveugle reste à sa place. Car certes, pour déblatérer des insultes à longueur de journée, il n'y avait aucun problème pour la Koken. Par contre question combat, c'était clairement pas le même délire. Hasü n'était pas du genre à se salir les mains. Les fights la répugnait. Elle ne s'était jamais battue. Les uniques fois où elle s'était retrouvée dos au mur, elle utilisa ses quelques tours de "passe passe" que le Sunajin lui avait appris lors de ses années à l'auberge. Des petites illusions optiques qui calmaient directos' les plus ardus des bourrés.

C'est alors, que son regard fit le tour de la zone. Sans s'en rendre compte, Hasü s'était retrouvée entourer par des brigands. Des enfoirés désirant lui prendre son argent durement gagné. C'était la première fois qu'elle était confrontée à ce genre de situation. Prise de panique, elle se réfugia vers le seul abri susceptible de l'aider : Le pervers. Ces voleurs semblaient prêt à tout pour s'accaparer leurs richesses. Hélas, elle allait devoir se reposer sur Ando. Triste chose, mais ce gamin était son seul et dernier espoir. Enfin bon... Que pouvait-elle espérer de ce gars ? Si ça se trouve il était aussi stupide et inapte au combat que la DJ. Bref, aucune échappatoire à cette situation sans issue ! Et cette vérité se fit plus que tangible, lorsque le groupe de pickpocket se jeta sur le duo. Se protégeant de ses maigres bras, Hasü attendit le coup fatal. C'est alors que l'improbable se produisit. En effet, le pseudo-aveugle venait de faire quelque chose de jamais vu aux yeux de la Koken. En un instant, une sorte de mur "magique" s'interposa entre les brigands et le duo atypique. Totalement surprise, Hasü sursauta lorsque le Mamoru lui annonça qu'il avait eu raison concernant la dangerosité de cet endroit. Bon, sur ce coup, c'était Ando 1, Hasü 0... Prête à tout pour conserver sa bourse, la jeune femme était totalement disposée à se laisser protéger par ce pervers qui n'était pas aussi ordinaire que ça. Au contraire, ce môme semblait être la meilleure assurance vie de la zone. Une sorte de Héros quoi...

— Kyaaaaah ! Please Ando, sors moi de là !

Tout était entre les mains du Mamoru désormais.

†Les femmes
toute une histoire†

Les femmes ne savaient vraiment pas ce qu’elles voulait. C'étaient de vraies girouettes. À la moindre plume se posant sur leur balance pouvais faire changer d’un extrême à un autre leur décision. Assurez vous que je comptais bien prendre ma revanche là-dessus. Si elle ne pouvait pas se sortir de la tête que je n’étais pas un gros pervers, n’ayant jamais vraiment de contact féminin jusqu'à présent, je pense que je pourrais bien faire une petite sieste auparavant. Durant ma courte vie, je n’avais jamais eu un contact aussi proche avec une jeune femme, donc qu’elle puisse me pardonner sur cela ou non m’était un petit peu égal. Je n’avais rien à me reprocher, mais cette Hisu commençait à me plaire sur le plan de l’humour. Il y a à peine quelques minutes qu’elle ne voulait quasiment plus voir ma face de rat, que maintenant limite si elle pouvait s’accrocher à mon coup. À la la, les femmes…

«Comment ?? Je n’ai pas entendu… Je crois que en plus d’être aveugle, malgré mon jeune âge, je commence à devenir sourd. Si j’ai bien entendu, tu veux que je te sort de la merde c’est ça ? Ahahhhaha Mais tu ne m’a pas dit que tu ne voulais rien avoir avec un pervers de mon espèce ? Enfin de ce que je pus comprendre… Je t’aiderais qu’à une seule et unique condition … Je veux bien entendu des excuses très chères… Non mais, ce n’est pas du tout agréable de se faire traiter de pervers à tort… De toutes les manières, tu ne peux pas sortir, et moi j’ai tout mon temps devant moi. »

Sachant éperdument que se ne serait pas demain la vieil, je pris placé tranquillement à terre. Cela avait le don d’énerver un temps sois peu le brigand des champs. Mais cela m importait peu. Un large sourire se dessinait sur mon visage, je pouvais imaginer la tête de sadique que je pouvais avoir.

©Mamoru Ando.

C'était la merde. Une simple barrière séparait l'ordre et le chaos. D'un côté, vous aviez des enflures de brigands, prêt à tout pour défoncer le petit groupe. Et ce fameux petit groupe : Hasü et Ando. La Koken était terrifiée, ne sachant pas combien de temps cette protection éphémère allait tenir. L'air tranquille qu'arborait le Mamoru ne faisait qu'aggraver la situation. Qu'est-ce que ce gamin attendait pour rayer ces quelques pickpockets de la zone. Il avait bien réussi à tenir tête à cette troupe machiavélique, alors il pouvait bien les repousser ! Qu'attendait-il ? La Dj ne souhaitait pas le moins du monde vérifier à quel point leurs lames étaient aiguisées. Allez Ando ! Fais quelque chose bordel ! C'est alors que le jeune homme se retourna en direction de la chanteuse. Cette attaque tombait à pic et suite aux supplications d'Hasü, Ando décida de faire son gros salaud bien sale ! Et sur ce coup, le Mamoru se fit plus que plaisir En effet, le pervers devenu enfoiré aux yeux de la Koken, ne se priva pas de réclamer des excuses. Là. Tout de suite. Ce connard s'était même assis sur le sol OKLM, attendant son dû. Un nombre incalculable d'insultes traversèrent l'esprit de la chanteuse. Malheureusement pour elle, se taire et lui lécher les bottes allaient être les seules choses logique à faire pour se sortir de ce bourbier. Gênée, son honneur bafoué, Hasü capitula :

— Désolé pour ce que je t'ai dit tout à l'heure...

C'est alors que les coups des assaillants se firent plus bruyant. Ils semblaient de plus en plus énervés. Bref, ce vacarme ne fit qu'alarmer la musicienne encore plus. Une panique discernable se dessinait sur ses traits harmonieux. Elle avait encore la vie devant elle. Pas question de crever ici comme une conne. Elle se devait de presser Ando. Ce gamin était son seul espoir, alors il fallait qu'il bouge son cul !

— ...On développera plus tard, si tu veux bien, Superman ! Sors nous de là ! J'ai pas envie d'y rester perso' !

Allez connard ! Montre à la belle dame comment t'es trop fort ! Voilà, en gros, ce que sous entendait cette dernière déclaration. Mais ce qui était sûr, c'est que la Koken n'oublierait jamais comment ce salopard avait profité d'un moment de faiblesse de la jeune fille pour abuser de la situation. Elle se séparerait de ce couillon dès qu'elle le pourrait. Pas question, pour elle, de traîner avec ce genre d'enflure plus longtemps. C'était vraiment chiant d'être à la merci de quelqu'un ! Hasü en faisait l'horrible expérience.

†Un compromis compromettant†

La dignité de la femme était un gros morceau et il ne fallait généralement pas y toucher. Alors lorsque l’une d’entre elles est prête à admettre ces torts et à s’excuser, il ne faut pas aller chercher midi à quatorze heures, vous devez les accepter sans broncher avant qu’elle ne change d’avis. Elle les avait faites ces excuses. Vous ne pouvez pas imaginer quel large sourire prône mon visage en ce moment. Assis tranquillement au sol, entendre la jeune Hasu faire se apologise, me fit grandement plaisir, bien que fussent cotés sarcastique revenait tout le temps. Il ne fallait pas trop en demander avec elle. Je l’avais déjà deviné. C’est alors que d’un sourire, je me levai face à elle, puis face aux brigands. Alors, maintenant pour sortir de cette embuscade cela allait être une autre paire de manches. J’avais eu mes excuses, mais le plan pour se sortir de ce mauvais pas n’était pas encore élaboré. Je construisais beaucoup de scénario qui nous permettrait de faire face J’avais imaginé de placer des dizaines de petits parchemins explosifs puis laisser les criminelles des champs tomber dans le piège, et déclencher les explosifs, mais cela allait me coûter en chakra. C’est la raison pour laquelle j’optai pour la solution de faciliter. Simples mais exigeaient d’être deux pour cela. Parfait, nous étions justement deux.

« Tu vois, ce n’était pas si difficile que cela ! Alors voilà, le plan est le suivant. Tu vois les cuné qui est planté au sol ? Prend sans un et j’en prendrais un également. Tu verras que le dôme, dans lequel nous sommes et qui nous protège contre ces bandits, s’agrandira ou se rétrécira au fur et mesure que nous nous rapprochons ou éloignons physiquement. Cette technique nous permettra de nous déplacer tout en étant protégée de l’extérieur. Je t’accompagnerais jusqu'à Konoha, puis je reprendrais mon chemin vers chez moi… Est ce que cela te va ? Car à Konoha également nous pouvons à tout moment tomber sur des types de leur race. Ou si tu le souhaites, jusqu'à la frontière.»

Je ne voyais point quelles autres options que la jeunes femmes détenait. J’entendis sa réponse avec impatience, car ce n’était qu’après coup que nous pourrions avancer. Pendant ce temps de réflexions, les brigands sans relâcher, infatigable, continuaient à frapper sur le dôme protecteur. À se demander s’ils détenaient des cerveaux eux tous. Alalala autant la femme peut être très étrange, mais certains hommes ne me valent pas mieux… C’est désolant. Les esprits anormalement silencieuse face à la situation étaient une chose bizarre mais pas inhabituelle.

©Mamoru Ando.

Il allait payer ! Clairement ce gamin ne s'en tirerait pas comme ça. Humiliée, déshonorée, Hasü n'avait plus que les yeux pour pleurer. Elle n'aurait jamais dû s'attarder ici. Parler avec ce gosse avait été la plus grosse connerie de sa journée. La DJ était désormais à deux doigts d'y passer. Seule une sorte de membrane bizarre l'empêchait de trépasser et de se faire dépouiller. La Koken aurait souhaité courir à toute jambe, tenter de semer ce groupe de barbare. Mais malheureusement pour elle, l'attente était sa seule solution. Elle avait présenté - à contre-coeur - ses excuses à Ando. Désormais la balle était dans le camp du Mamoru. Allait-il accepter ses excuses bancale ? L'adjectif Superman aura t-il eu l'effet positif escompté ? C'est en tout cas ce qu'espérait la Dj, qui allait avoir le plus grand mal à développer sa déclaration si le gamin se montrait plus difficile...

Mais non, il fallait croire, que ça avait suffit. En effet, l'homme aux cheveux noir montra sa satisfaction avec un large sourire, ce qui augmenta la haine d'Hasü à son égard. Ayant enfin eu se qu'il voulait, le garçon annonça alors son plan de sortie, ou plutôt d'échappatoire. la Koken ne l'avait pas remarqué, mais il se trouvait que la source du pouvoir mystique qu'utilisait le Mamoru se trouvait sur deux Kunaïs plantés au sol. Des sceaux bizarroïde étaient gravés sur leurs manches. Les instructions suivirent, et la chanteuse comprit qu'elle devait s'emparer d'une des deux armes afin de faire bouger le bouclier magique. S'approchant lentement de son objectif, la jeune femme sursautait à chaque coup des bandits, qui tentaient toujours de briser ce sort protecteur. La fréquence des coups du groupe étant plutôt rapide, notre protagoniste ressemblait à un vrai Kangourou criant comme une bonne grosse femmelette. Malgré toutes ses frayeurs Hasü réussissait à mettre, enfin, la main sur cette maudite lame shinobi autrefois outil de jardin. Mais passons. Je n'étais pas là pour vous faire un cours sur l'origine du Kunaï...

Le mode d'emploi sur patte avait été clair : Si le duo s'éloignait, le bouclier se scinderait en deux et là ce serait la merde. Pour la DJ en tout cas. Il allait falloir que la Koken se coltine encore ce salopard pendant un bon bout de chemin... Car il avait prévu de faire le reste du voyage jusqu'aux frontières d'Hi no Kuni de cette façon ! Mais what the fuck quoi ? Le Mamoru n'aurait pas pu faire appel à ses super pouvoirs de SuperMan pour neutraliser le groupe de bandit ? Cette question existentielle ne pouvait être contenue plus longtemps dans la tête de la Koken :

— Quoi ?! Mais... Tu peux pas... Chais pas moi... Les mettre K.O ou un truc du genre ? T'as bien fait apparaître cette sorte de protection. Alors tu peux bien leur casser la gueule, non ?

La Koken n'allait pas rester immobile sur ce coup. Elle aurait sa réponse en chemin. Utilisant ses maigres muscles, la manieuse du Son extirpa le kunaï de son support. Le reste se fit tout seul : La protection, dépendante de l'arme tenue par la DJ, bougeait en fonction de la lame. Provoquant, par la même occasion, le mouvement du groupe de bandit qui les assaillaient. Hasü espérait que le pervers était à ses côtés et qu'il en avait fait de même...

†Adieu sec…†

L'amour, panique. De la raison se communique par le frisson. Laissez-moi dire, n'accordez rien. Si je soupire, chantez, c'est bien. Si je demeure, triste, à vos pieds, et si je pleure, c'est bien, riez. Un homme semble souvent trompeur. Mais si je tremble, belle, ayez peur. Un très bon philosophe avait su écrit en fin de vie. La situation n’avait point changé. Les bandits étaient toujours entrains de frapper cette pauvre barrière, depuis déjà 10 bonnes minutes. À croire qu’il avait faim de notre argent ceux-là. Hasu un peu désorienté par ma position. Elle ne me portait vraiment pas dans son corps. C’était vraiment dommage. Tout en prenant ce Kun ai est la main, je réfléchissais d'ores et déjà au moyen de me débarrasser de cette onde négative qui planait depuis que je l’avais rencontré. Je n’avais guère fait attention à ce petit détail, étant coupable d’une sérieuse injure à son égard, mais dans la vie pure pouvoir avancer, il fallait bien savoir pardonner à son prochain. Mon cerveau roulait à quarante kilomètre par heure pour trouver une autre solution que de faire voyage au côté de cette mauvaise graine. Son attitude envers moi commencer à m’exaspérer. Comme si durant ce voyage, j’allais pouvoir la violer !

«Tu a l’air d’oublier que je suis aveugle.en soufflant de fatigue»

Soudain, reprenant mon souffle, une idée surgit. Yatta !!! J’avais la solution. Lâchant le Kunai au sol, me plaçant juste en face des brigand, un sourire aux lèvres, je plaçai des parchemin sur le sol, tout long du périmètre du cercle que le dôme créait. Un simple métal translucide me séparait de l’haleine fétide des brigands des champs. Nous étions désormais encerclé de parchemins. 10 parchemins pour être plus précis. Désormais tout reposait sur la capacité de compréhension de la jeune Hasu. Revenant à ses cotés je pris un air las mais à la fois souriant.

«Désolé encore de t’avoir priver de ses quelques de ton existence. Je crois que je me débrouillerais tout seul pour me rendre à Konoha… Sur ce ravis d’avoir ta connaissance. Sur ce juste une chose… A mon signal cours aussi vite que tu peux…. Allez chao bella et bonne continuation. en soufflant de fatigue»

Sur ce mot de fin, je jetai à terre un fumigène qui, sans nulle doute, obscurcissait la vision des mécréants. Ne perdant pas de temps, la fumée du fumigène normalement détenue par le globe, fut très certainement relâchée à l’air libre par la désactivation de mon dôme de protection. Attendant quelques secondes, une série d’explosions retentirent. Mes parchemins explosifs avaient dû faire effet lorsque ces imbéciles tentèrent de franchir le cercle de parchemin. Sans ne perdre aucune seconde, sautant aussi haut que je pus, je pris la fuite à travers les champs, en direction de la frontière du pays. Je n’oubliai certainement pas de donner le signal à la belle Hasu avant de m’éclipser. Cela n’aurait pas été gentleman de ma part. Courant aussi vite que possible, d’après mes amis les esprits, le pays du feu, étaient droit devant moi !! Je me demandais comment la jeune Koken s’en était tirée. Au moins une chose de sur, elle s’était enfin débarrassée du gros pervers que je suis… Selon elle. Allait-elle pouvoir m’oublier où se débrouiller sans moi dans ce monde dangereux comme elle a pu le découvrir par elle-même aujourd’hui ?

©Mamoru Ando.

Les tambourinements ne s'arrêtaient jamais. L'intensité et la fréquence du son donnait à la jeune femme une migraine pas possible. Pour sûr que ce mal de crâne allait la poursuivre dans les jours à venir ! Sans compter que les responsables de ce tapage ne semblaient pas enclin à s'arrêter. En même temps, seule une petite barrière les séparaient de leurs butins. Alors pourquoi faire une pause ? Non, ils étaient à deux doigts d'obtenir leurs caillasses, pas question de se relâcher. C'est donc comme de bon gros autistes que les assaillants continuèrent leurs stupides besogne en espérant fortement que le Mamoru se fatigue tôt ou tard. Mais il n'en était rien, le duo continuait d'avancer sans réel problème. Même Hasü qui était sans doute la plus frêle de la bande n'eut aucun mal à se déplacer. Seule sa peur lui faisait défaut. Elle espérait grandement qu'Ando trouverait un plan plus "agressif". Elle avait tenté de l'inciter à bouger son cul. Mais ce dernier ne semblait pas le moins du monde préoccupé par le problème actuel. Il s'en battait littéralement les roubignolles. La DJ ne savait pas trop si elle devait rejoindre les brigands. Ce gamin la désespérait. Elle avait envie de l'étrangler, de le secouer dans l'espoir que cet abruti se réveille.

C'est alors que le visage du gamin se transforma. Il semblait qu'une idée avait traversé son esprit tordu. S'avançant quasiment aux limites de sa propre barrière, le jeune homme fit apparaître de nombreuses feuilles. A l'image des sceaux sur les deux Kunaïs magique, les papiers collés sur l'herbe possédaient les mêmes types d'inscriptions bizarre. Auraient-ils le même pouvoir protecteur ? Seul le Mamoru aurait pu expliquer le but de ce nouveau tour. Ce dernier se tourna alors vers la Koken. Il commença alors par s'excuser. Plus développé que ces dernières dérobades, ces excuses sonnaient un tantinet sarcastique aux yeux de la DJ. Au grand soulagement d'Hasü, le Mamoru annonça qu'il se débrouillerait par lui même pour rejoindre le village caché des feuilles. Tant mieux, pas question pour la Dame de se trimbaler ce gros pervers plus longtemps. Finissant sa déclaration sur un inquiétant "cours-à-mon-signal", le jeune homme lança un fumigène au sol et il disparut dans la brume.

Surprise par la tournure des événement, la Koken comprit quelques secondes plus tard que la fumée s'était déplacée au delà du bouclier. Ce qui voulait sans doute dire que la barrière s'était dissipée. Les grognements et hurlements râleurs des nombreux barbares ne firent que confirmer les pensées de la jeune femme. Le signal ayant été donné lorsque le Mamoru s'était éclipsé, la jeune femme ne devait pas perdre plus de temps ici. Pourquoi ? Elle n'en savait trop rien. Elle ne s'était fiée qu'à Ando. Seule désormais, la Dame exécuta le plan à lettre : Elle courut. Evitant soigneusement les ombres qui se dessinaient dans ce brouillard, la DJ réussissait à mettre une bonne distance entre elle et sa zone de départ. Et ce fut tant mieux. En effet, Le brouillard se dissipa brutalement à cause d'une grosse explosion qui se manifesta quelques secondes après le début de sa course. Des cris de douleurs retentirent à travers les restant de fumée. Voilà donc à quoi servait les étranges parchemins posés sur le sol. Ne souhaitant pas voir les séquelles de ce tour explosif, la jeune femme continua sa course. Voir des hommes en sang et en morceaux c'était pas cool à checker m'voyez ?

Et puis il fallait voir le bon côté des choses, Hasü était enfin au Pays du Feu. Et ça sans avoir un Superman cochon à ses côtés.

Spoiler:

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