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 Dieu que j'ai grandi

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Katano Raion
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Message(#) Sujet: Dieu que j'ai grandi Dieu que j'ai grandi EmptyMer 24 Déc 2014 - 13:31

Je me levai avec le sentiment de n’être plus réellement le même. Lentement je sortais du lit et m’asseyais dessus. Je tentais de grader le dos droit mais le poids de mes muscles me poussait à me courber. Il n’est pas chose aisé de rester tout le temps droit comme un pic. Ce matin là le sommeil ne tenta pas de me reprendre à la vie et me laissa un peu tranquille. Je ne me sentais pas fatigué ni éreinté. Je me trouvais alors dans l’une des nombreuses chambres de mon repaire de Hai no Kuni. J’avais passé les derniers jours à m’entrainer pour devenir toujours plus fort. J’avais d’ailleurs axé mon entrainement sur une musculation draconienne et un travail sur mon mental. Je ne m’en étais alors pas rendu compte mais ce travail m’avait rendu différent. Je m’étais rendu compte à quel point ma force avait augmentée.

Je me levai de mon lit et me dirigeais vers la salle de bain. Je m’arrêtais devant le miroir. Je me rendis alors compte de l’homme que j’étais devenu. A dix-sept ans, j’avais perdu les traits enfantins qui me caractérisaient tant. Sans doute la souffrance et la douleur que ce monde m’a infligées auront changé à jamais mon visage. Car s’il n’était plus à l’allure juvénile des adolescents, il était aussi devenu plus dur. Moins hésitant, plus sérieux. J’étais désormais un adulte, un vrai. J’en avais le mental et le faciès. Je n’avais pas eu d’enfance mais j’avais sauté les étapes bien trop vite.

Je quittai le miroir, sa contemplation me perturbant trop. Je pris une douche rapide et appréciait le contact de l’eau chaude sur ma peau encore sèche de la nuit dernière passée à m’entrainer. Je sortis de celle-ci nus comme un vers et je retournai dans ma chambre. Là, étalée sur le lit se trouvait ma tunique noire. Je la regardai pendant quelques secondes. Elle me sembla alors trop petite, comme un vestige du passé. J’avais commencé à la porter dans l’espoir de faire croire à mes ennemis que j’étais un spectre du passé venu les hanter. Mais aujourd’hui je ne suis plus un fantôme, je suis un vengeur, un sauveur à ma propre manière. Pour sauver le monde de son hypocrisie, il faut que je sache me montrer moi-même –me dis-je-. Je me saisis de la tunique et la balançais par la fenêtre la plus proche, celle-ci vola alors quelques instants avant de s’écraser sur un rocher de l’île de Hai. Les vagues l’emportèrent ensuite, vers d’autres horizons. Peut-être quelqu’un la retrouverait un jour et la reconnaitrait. Cette personne pensera alors à tort que j’ai péri dans un naufrage.

J’enfilais un kimono fait pour les balades en villes et je sortis de mon repaire aussi vite que je le pus tout en gardant une cadence respectable. Je me retrouvai donc dans la rue que j’arpentais pendant quelques minutes sans interruption. J’arrivais ainsi, après avoir suivi un sentier pavé, devant le magasin d’un couturier. Je toquai puis entrais. L’homme n’avait pas de client à cette heure-ci et fut heureux de me voir arriver. S’engageait une conversation pendant laquelle je lui fis part de mon besoin de vêtement. Il m’annonça qu’il savait qui j’étais et qu’il était sympathisant à ma cause. Cela me surprit de la part d’un vieillard mais ce dernier me justifia que, de son temps, il avait lui même été ninja pour le village de la cendre. Mais cela datait déjà et il n’en gardait le souvenir que d’une période particulièrement excitante. Toujours est-il qu’il partageait mes idéaux et que, pour cette raison, il allait m’offrir un cadeau si je m’engageais à en payer un prix normal. Ce n’était donc plus vraiment un cadeau mais devant la misère apparente de ce fameux couturier, je n’eu pas besoin de réfléchir plus que cela. Il m’emmena alors, après mon approbation, dans l’arrière boutique. Il me montra alors une tenue sur un mannequin positionnée au milieu de la salle. Je la contemplai avec des yeux impressionnés. Ce qui retint le plus mon attention fut le lion sur l’épaulette de l’ensemble d’un noir cendre magnifique. Le couturier me somma de l’essayer et c’est ce que je fis.

L’ensemble m’allait parfaitement. Je me vis dans une glace et je ne me reconnu pas. Je regardai le couturier avec des yeux reconnaissant et lui tendis une épaisse bourse d’un montant suffisant pour acheter tout son magasin. Je lui annonçai alors que dès lors, il serait mon couturier attitré, à moi et à mes hommes. Il m’en remercia mille fois et je voulus partir.

« Attendez, si vous vous promenez comme moi, on confondra votre légende avec l’homme que j’ai été. Il vous faut un signe distinctif ! »

Je ne répondis pas, cela ne me dérangeait pas plus que cela. Mais le couturier insista et sorti d’un tiroir un ruban rose. Il me l’accrocha au bras dans un nœud simple et celui-ci commença à briller d’une couleur vive.

« C’est un ruban spécial, vous verrez bien ! »

En effet, je ne le savais pas encore mais ce ruban allait signifier quelque chose…
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