Elite synonyme de confiance [Yashira Mugen, Gecko Shin, Kadoria Uriô]

A quelle heure les vacances ?? Mugen commençait à se demander s'il n'allait pas demander une permission à Uriô histoire de se reposer un peu ! Il avait enchaîné ses quatre dernières missions sans prendre un instant pour souffler, et ses nerfs commençaient à atteindre leur limite. Ses récents combats l'avaient amené à se battre comme il n'avait jamais combattu depuis fort longtemps, le forçant à faire preuve d'une certaine créativité dans ses aptitudes. Il avait combattu trois Nukenins qui s'étaient avéré très coriaces et leur avait laissé entendre au final qu'il sera ravi de devenir leur allier à l'avenir. Une aide non-négligeable pour le village de Kumo. Puis, il avait effectué une mission pendant laquelle il perdit malheureusement l'un des membres de son équipe lors d'un affrontement contre un groupe de mercenaires, dirigés par d'autres Nukenins d'une certaine trempe.

En cet instant, le Jônin arpentait les vastes couloirs du Palais du Raïkage. La veille, il avait dirigé une mission spéciale à la fin de laquelle ils trouvèrent, quelle tragédie pour Kumo, le corps gisant de la Capitaine du Satoru. C'était un coup dur pour le village que de perdre l'un de ses meilleurs éléments. Mugen avait toujours respecté cette jeune femme qui avait su le remettre à sa place plus d'une fois, et craignait les personnes qui ont su mettre un terme à sa vie. Face à de tels individus, il était peu probable que Mugen lui-même, avec son niveau actuel, puisse continuer à défendre le village. Ça, c'était la veille. Ce matin, Mugen a reçu une convocation de la part de Uriô qui le demandait dans son bureau. Stop par pitié, une pause quoi !! Il doutait que cette entrevue lui permette de demander une permission à son supérieur... Bien au contraire, avec le décès de Naisho Anko, il devait s'attendre à une augmentation significative de ses activités en tant que gradé. Comme si ce n'était pas assez !

Lorsqu'il arriva devant les portes du bureau de Uriô, il tapa un coup unique et entra. Celui-ci était seul. D'habitude, Mugen se serait montré joyeux et apte à détendre un peu l'atmosphère de ce lieu, mais l'heure n'était plus à la détente. La disparition de Anko avait laissé un grand vide, et Mugen craignait une chose bien particulière. En effet, après Anko, c'était lui qui était connu pour être le meilleur du village. Bien qu'il ait entendu dire récemment que Gecko Shin, un ninja avec lequel il a déjà effectué une mission, avait atteint un grade équivalent au sien. C'était mieux ainsi, Uriô ne mettra donc pas toutes les responsabilités sur ses épaules à lui, il y avait celles de Shin pour partager le fardeau de la mort de Anko. Mugen laissa les portes se refermer derrière lui et se plaça au centre de la pièce, les mains dans les poches. Bien qu'il connaissait déjà la réponse, il ne savait pas quoi dire d'autre à son supérieur à cause des récents évènements.

"Vous vouliez me voir, Uriô-san ?"

Cet entretien allait mettre au courant Mugen des prochaines décisions de celui-ci. Soit il allait se voir affecté à la direction d'une équipe, soit le Raïkage allait lui demander d'entrer dans le Satoru. Le Jônin n'avait jamais souhaité être membre de cette organisation d'élite, mais il n'avait pas le droit de faire le difficile en ces heures sombres. Il espérait juste avoir le temps de souffler un peu avant sa prochaine mission. Il avait l'impression que, plus le temps passait, et plus celles-ci s'avéraient difficiles. Vu l'ampleur des précédentes, de quelle nature sera la prochaine ?

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Chaque chose en son temps, en hiver comme au printemps. J'avais été promu il y a quelques semaines et voilà que je me retrouvais déjà dans le bureau du Raïkage. A mon réveil j'étais encore glacé sous ma couette. C'est vrai que je n'avais pas de quoi réchauffer mon petit appartement et qu'il faut que je pense à acheter quelque chose. Je me lève doucement, regarda ma table de nuit. J'avais acheté un cadre il y a six mois pour mettre une photo de moi et de Raiken dedans, je ne l'ai jamais fait. Ca faisait six mois que j'ai la photo d'une fille que je ne connaissais pas dans ce cadre, je l'avais d'ailleurs appelé Kitty. Et lui à côté c'est Spike, un chien aveugle qui n'a rien à foutre ici mais, qui a une bonne tronche. Ce jour-là d'ailleurs je n'avais plus de déodorant, je déteste les gens qui ne mettent pas de déodorant, j'avais pas envie de me détester, donc j'suis allé en acheter au supermarché.

Une fois en dehors du supermarché et avec mon déodorant en main, je me dirigeai vers le palais du Raïkage. Je voulais savoir ce qu'il me voulait, peut-être qu'il allait enfin me parler de l'enlèvement d'Usagi. C'est vrai qu'il l'avait récupéré il y a quelques jours, donc il y avait de fortes chances qu'il me parle de mon échec durant cette mission. Mais pour l'instant, rien n'était sûr. Si je devais être rétro-gradé, j'assumerais le choix d'Uriô et je ferais tout pour de nouveau remonter, toujours plus fort. Avant d'entrer dans le palais, je regardai le ciel. On voudrait avoir le courage des oiseaux en hiver. Et j'espérais que ce courage, je l'avais moi aussi. Etais-je prêt pour cette rencontre ? Sûrement pas mais, il fallait assumer mes responsabilités. Et sur ces pensées, j'entrai dans le palais.

Une fois les escaliers montés, je toquai doucement puis j'entrai sous ordre du chef du village de Kumo no kuni. A ma grande surprise, Mugen se trouvait déjà dans le bureau. Mugen était à peu près de mon niveau et nous avions le même grade et sans me vanter, je pouvais dire qu'on faisait partie de l'élite du pays de la foudre. Pourquoi nous avait-il convoquait tous les deux ? Pour une mission ? En tout cas, pour convoquer deux de ses meilleurs shinobis, le raïkage envisageait sûrement quelque chose d'important pour nous. J'entrai en silence sans faire de bruit et me plaçai juste à côté du jônin.

Aujourd’hui, j’avais convoqué deux shinobis puissants et dignes du village. Ils faisaient partie des meilleurs Kumojins et ils devaient sûrement en avoir confiance. C’était donc un entretien important que j’allais avoir avec Yashira Mugen et Gecko Shin. Le premier était stratège, et m’avait prouvé sa valeur bien avant la construction de Kumo, en période de guerre. Le second était plus du genre talentueux, ayant progressé très rapidement durant les derniers mois. S’étant déjà fait remarqué lors de l’Examen Chûnin de Kiri, il n’avait pas flanché depuis. Bref, deux éléments de choix qui ne tarderaient pas à me rejoindre dans mon bureau, où ils étaient venus à plusieurs reprises. Quelques minutes de silence passèrent durant lesquelles je regardais le village de ma grande baie vitrée. Tant de choses s’étaient passées durant les derniers mois et il était grand temps pour Shin et Mugen d’assumer leurs actes récents.

─ Entrez.

Ils étaient arrivés et rentrèrent tous les deux dans mon bureau pendant que je me retournais pour les accueillir sans le moindre trait au visage. Ponctuels comme à leur habitude.

─ Bonjour Mugen, bonjour Shin.

Je me replaçai derrière mon bureau, ne croulant pas sous une énorme paperasse pour une fois puis reposai mon regard sur mes deux shinobi. Mon idée quant à eux était faite et il y avait peu de chances pour que je change d’avis. Cependant, je ne voulais pas aller trop vite et je pris donc le temps d’amorcer la nouvelle avec une simple question.

─ Comment allez-vous ?

Très banale comme question, mais c'était tout réfléchi. Une autre question, beaucoup plus intrigante voyageait dans ma tête : avaient-ils une idée de la raison de cette convocation ? Peut-être qui sait, après tout Shin et Mugen font partie de l'élite du village.

Les portes de la pièces s'ouvrirent à nouveau, et entra alors un autre personnage dans le bureau du Raïkage. Mugen commençait à s'accoutumer à la présence de cet individu pour avoir déjà effectué quelques missions avec lui. Il n'était pas exagéré de préciser qu'à eux deux, ils représentaient l'élite du village, deux des plus forts Shinobis jamais vus au sein de Kumogakure depuis sa construction. Gecko Shin avait évolué jusqu'à obtenir très vite le titre de Jônin, devenant l'exact égal de Mugen. Il ne le considérait plus maintenant comme un p'tit jeune ayant besoin de sa protection en mission, mais bel et bien comme un Shinobi de Kumo à part entière, un personnage sur lequel il pouvait compter lors des missions les plus périlleuses. Shin vint donc se poster juste à côté de Mugen. Alors, un déclic se fit dans l'esprit de "L'éclair de Kumo". Si lui et Shin étaient convié ici en même temps, ce devait être pour les mêmes raisons.

Le jeune homme était-il devenu assez fort pour que le Raïkage compte le placer dans le Satoru ? Dans ce cas, Mugen allait peut-être pouvoir s'éviter cette peine. Il y avait un autre ninja sur lequel Uriô pouvait compter. Il se voyait déjà retourner chez lui pénard, prêt à une petite sieste bien méritée. Mais ou avait-il la tête, non de dieu ?? S'il était convié ici, ce n'était pas pour rien ! Le Raïkage demanda à ses deux amis et alliés comment ils allaient. Question stupide... Car inadaptée dans ces conditions. Le Raïkage avait perdu un être cher, qu'il connaissait depuis maintenant des années. Pour ce que Mugen en savait, Uriô avait toujours élevé Anko comme sa propre fille. Ça avec la crainte de perdre aussi la petite Usagi... Ce devait être le comble pour lui. Restant silencieux à la question, Mugen fixa l'homme à la tête du village dans les yeux. Tant de responsabilités... Décidément, le titre de Raïkage devait être parfois bien lourd à porter.

"Ce n'est pas à nous qu'il faut demander ça... Mais ça va, même si une petite pause me ferait pas grand mal."

Mugen savait bien que Uriô n'allait pas s'encombrer à leur raconter sa journée, à leur dire si ça allait ou pas. Et par ailleurs, cela ne les regardaient pas. Ils étaient là pour obéir, point barre. Attendant la suite, Mugen savait déjà à peu près ce qui allait se passer. Ils allaient entrer dans le Satoru, et c'était lui qui en prendra les commandes à la place de Naisho Anko. Shin avait-il une idée de ce qui l'attendait ? Tant de promotions signifiaient aussi bien plus de responsabilités pour lui. Celui qui était à plaindre c'était bien lui... Il ne manquait plus que ce soit lui qui devienne Capitaine du Satoru, et ce serait le comble pour le jeune homme.

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Le silence régnait dans le palais du raïkage. C'est-à-dire que le kage était très intimidant et avait beaucoup de charisme, j'avais peur de prendre la parole et dire une bêtise. Mugen semblait plus serein que moi. Mais c'était normal, il était plus âgé, plus expérimenté et s'était battu pour Kumo durant la guerre alors que moi, je n'avais intégrer Kumo que parce qu'il se trouvait sur ma route lors de ma désertion de Mizu no kuni. J'aurais aussi très bien pu choisir Konoha mais, j'aurais raté quelque chose, car je me plaisais bien à Kumo, c'est comme si j'avais toujours vécu ici alors que le village n'a était construit il y a seulement quelques années. Le fondateur du village de Kumo no kuni nous demanda comment ça allait. Je restai quelque peu perplexe. Nous avait-il convoqué pour nous poser cette question ou cela cachait-il quelque chose ? La deuxième idée semblait pour moi la bonne.

Mon regard se tourna vers Mugen. Il semblait sérieux contrairement à moi. C'est vrai que je ne devais pas prendre ce rendez-vous à la légère. Il y avait eu beaucoup d'évènements pas très rassurant. La perte d'Usagi où je me considérais comme le principal fautif et la mort d'Anko qui cette fois n'était pas de ma faute mais, pour une raison que j'ignorais moi-même, je ne pouvais m'empêcher de penser que si je n'avais pas perdu la fille du Raïkage, Anko serait en vie à l'heure qu'il est. Je baissai les yeux vers le sol, je savais que je n'avais pas du tout assuré. Mugen prit la parole à ce moment-là, faisant ainsi une légère allusion. C'est vrai que celui qui devait se sentir le plus mal à Kumo c'était probablement Uriô. Perdre sa fille et le capitaine de l'unité spéciale, cela ne devait pas être facile à gérer. C'était à moi de répondre à la question. Je regardais à mon tour le Raïkage droit dans les yeux. Je n'allais pas que répondre, je voulais savoir la raison de ma présence ici :

- Moi ça va, j'suis en forme. Mais, pourquoi sommes-nous convoqués ?

J'étais direct, c'était pas mon genre de tourner autour du pot.

Comme je m'y attendais, les deux hommes ne furent que peu éloquents avec la simple question que je leur avais posée. Cependant là encore, les différences entre ces derniers se voulaient marquantes. Mugen se montrait plus réceptif tandis que Shin était plus direct. En effet, il n'était pas du genre à aller lentement, ses progrès en était le parfait exemple. Soit, inutile de tourner autour du pot. Ma décision à leur égard n'allait pas changer, j'en étais persuadé.

─ Ca n'a pas du être facile tous les jours pour vous. Plus nous progressons plus nous sommes porteurs de responsabilités toujours plus grandes.

Un court temps d'arrêt, où certains souvenirs, notamment mon premier combat avec Mugen, me revinrent comme des fantômes d'un passé assez proche et pourtant lointain dans l'histoire.

─ Mais voilà, vous faites partie de l'élite des shinobis du village.

Une vérité qu'ils n'auraient peut-être pas avouée seuls, mais une vérité bien réelle. Que ce soit au niveau de leurs techniques, de leurs missions ou d'autres critères : ils étaient parmi les meilleurs Kumojins, et même shinobis du monde entier.

─ Yashira Mugen, Gecko Shin...

Je m'appuyai sur mes mains pour me lever, marquant quelques secondes de silence avant d'enfin venir au but de cette entrevue.

─ Rejoignez le Satoru.

A ses mots, d'autres souvenirs d'Anko me revinrent, mais je réussis plutôt bien à les chasser pour me concentrer sur les deux hommes présents.

Et voila, on y est. Il fallait que ça arrive tôt ou tard, il le savait. Mais Mugen avait toujours refusé catégoriquement d'entrer dans le Satoru : l'appartenance à un cadre autre que celui des Jônins ne l'avait jamais intéressé, il ne voulait rendre des comptes à personne d'autre qu'au Raïkage. Le fait que feue cette gamine d'Anko puisse lui donner des ordres ne l'avait jamais emballé. Mais maintenant que la place de Capitaine du Satoru était vacante, il pouvait tout aussi bien s'y installer. Son unique patron restera alors toujours Uriô. Mais on arrive alors de nouveau au problème des responsabilités, qu'il avait toujours tenté de fuir malgré lui. Depuis peu, il commençait à prendre un peu plus au sérieux son titre de gradé de Kumo, il était peut-être temps de passer le niveau au-dessus.

Rejoignez le Satoru. D'après le ton employé, c'était une requête, et non un ordre. Mugen avait donc le choix, comme il l'avait toujours eu. Jusqu'à présent, les demandes de Uriô pour que son fidèle Jônin entre dans ce groupe étaient discrètes, juste de simple allusions. Là, il lui demandait enfin clairement. Même si le Shinobi était en droit de refuser, Uriô demandait cela car il avait besoin de quelqu'un de confiance pour diriger cette organisation. C'était lui rendre service que d'accepter. S'il refusait, ça mettrait le Raïkage en difficulté pour les décisions à venir. Il n'avait surement pas envie de leur imposer ce choix, et Mugen fera tout pour l'aider le plus possible. Jetant un coup d’œil à Shin qui devait être en proie à des pensées toutes aussi complexes voire pires, le Jônin avait déjà pris sa décision.

"Le Satoru..."

Car pour ce genre de décision, Mugen savait mettre son existence en tant qu'individu de côté. En cet instant, seul son devoir envers le Raïkage et son village comptait. Il fallait que ça arrive tôt ou tard, et sa vie en tant que Ninja allait en prendre un sacré tournant. Ça faisait un moment que les deux Shinobis réfléchissaient à la propositions et n'avaient dis mot. Le silence ce faisait pesant. Enfin bref... Avec un léger sourire faussement triste, Mugen disait adieu à ses vacances.

"C'est mort pour la petite pause, alors ?"

Il mit ses mains dans les poches et se balança légèrement en regardant soigneusement par la fenêtre de laquelle on voyait une très grande partie du village. Tout avait été dit pour se faire comprendre de Uriô-san. Pour protéger cela, tout ce qu'il voyait maintenant et au-delà, il fallait faire des sacrifices. En tant que Shinobi, la capacité du don de soi, du sacrifice de sa personne, est une indispensable qualité. L'individu n'a pas d'importance, seul le groupe, soudé, peut avancer. Le Satoru ? Personne d'autre que lui n'était capable d'en prendre les commandes en tant que Capitaine à l'heure actuelle. L'évolution spectaculaire du jeune Shin ne suffirait pas pour une telle responsabilité. Yashira Mugen, Capitaine du Satoru... Si ça lui permettait de mieux protéger Kumogakure, sa réponse était oui, évidemment. Adieu, les vacances.

"Par contre Uriô j'veux mon dimanche..."

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J'étais là sans bouger, regardant le plafond comme si de rien n'était. Cool la pièce, peut-être qu'avec de la chance, on aura le droit à un coup d'état dans quelques mois et ce bureau sera miens. Bwéhéhéhéh, non je déconne, quoique ... En tout cas, le temps passé et c'est pas que je m'ennuyais mais, être là, à parler lentement, avec deux autres gars d'une trentaine d'années, ben ça ne me plaisait pas plus que ça. Bon j'étais le plus jeune et ça s'rait sûrement moi qui devrais payer leur retraite quand ils auront la soixantaine. C'était p'tet pour ça qu'Uriô nous avait convoqués ... non ça serait plus du style à Law de faire ce genre de choses. Sa question qui nous demandait si nous allions bien pouvait laisser penser à beaucoup de problèmes. Soit il y avait une maladie contagieuse dans le village, soit il voulait nous envoyer à l'autre bout du monde Mugen et moi. Tout cela était bien intéressant et on attendait plus qu'une chose l'éclair de Kumo et moi-même, les futurs mots qui allaient sortir de la bouche du Shodaime Raïkage.

Il commença par une simple phrase. Simple mais efficace, je me mettais déjà à repenser à l'examen chûnin. Mon combat contre Lilith que j'avais perdu, ma première mission avec Uriô, ma mission avec Mugen, ma promotion en jônin, tous ces souvenirs remontaient en moi. Je me suis dit à ce moment que j'avais bien grandit tant physiquement que mentalement à chaque promotion. Pourtant, depuis mon passage en jônin, je n'avais rien fait de spécial, aucun grand évènement marquant comme j'en avais eu lorsque j'étais genin et chûnin. Une nouvelle phrase du chef du village caché des nuages me ramena sur terre. Il avait raison, maintenant nous étions probablement deux des personnes les plus puissantes parmi les shinobis du village caché de la brume. Mon regard devint plus sérieux et je me concentrais sur chaque parole d'Uriô. Après avoir prononcé nos noms et marqué un arrêt pour faire durer le suspens, il nous annonça de rejoindre le Satoru. Enfin ! Je me rapprochais de mon but finale, devenir capitaine de l'unité spéciale ne serait qu'une question de temps à partir de maintenant.

Mais il n'y avait pas que ça, le Shodaime Raïkage avait aussi proposé à l'éclair de Kumo s'il voulait lui aussi faire partie de l'unité. Par une petite blague, celui-ci répondit affirmatif à la demande. J'eus un léger sourire sur le coin des lèvres. Mugen, peut-être qu'il allait être un rival à l'avenir. En tout cas, je m'entendais bien avec lui et j'étais content d'avoir l'honneur de faire partie du Satoru tout comme lui. Bien que je n'avais sûrement pas le même niveau que lui, cela voulait dire que ma montée ascendante continuait sa route et que je commençais à le rattraper. Ca ne l'intéresserait peut-être pas mais, je voulais le combattre rien que pour voir les progrès que j'avais faits depuis notre dernière rencontre. M'enfin, pour l'instant on en était pas là. Je fermais les yeux pendant quelques secondes et avec un léger sourire je donnais ma réponse :

- J'accepte. Je ferais de cette unité la plus puissante qui soit.

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