Seul sur la pente avide de la solitude et de la rédemption, le soleil se couchait sur sa personne, agrandissant un peu plus son ombre à chacun de ses pas. Il marchait ou plutôt trainait ainsi en lambeaux depuis trop longtemps déjà, toujours décourager et exténuer par un tel voyage, mais désormais plus stable sur le plan émotionnel et de nouveau décider à reprendre sa vie en main. S’être exiler, il ne le regrettait pas, s’était se qu’il lui fallait, se qu’il avait toujours fait par le passé pour oublier, seulement cette fois s’était encore plus personnelle que tout le reste. Même s’il avait planté Goren dans sa quête, il ne regrettait rien. Un frère était mort et s’était le temps qu’il lui avait fallu pour recouvrer la raison.

Tout ça pour une raison.

- Urufu…

Cet idiot était mort et voilà qu’il prononçait pour la dernière fois son nom dans un sanglot. Mort. Et contre une personne qu’il connaissait pour l’avoir déjà combattu ou entrainé par le passé, un ancien frère d’armes qu’il s’était juré d’éliminer en apprenant la nouvelle. Shingen, le borgne, un shinobi pourtant très faibles dans ses souvenirs lui avaient volé la vie de son premier disciple. Une erreur qu’il ne laisserait jamais impunie. Voilà comment on tombe dans une folie meurtrière, voilà comment on change et on se referme sur soi, que le meurtre une chose pourtant si dure devient aussi attrayante.

Placé sur la liste noire du Hyô, les choses n’auraient qu’une tournure possible au moment de leur prochaine rencontre, mais il n’était pas là, pas encore. Il devait vivre encore un peu histoire de lui offrir un combat digne de se qu’Urufu méritait. Le tuer maintenant reviendrait à écraser une fourmi et Matawa trouvait cela injuste pour son ami.

Remontant son sac sur son épaule, le blond gravit la dernière marche qui le séparait de son véritable destin, la base du Shôraizen était désormais visible et son ombre toujours plus grande y touchait presque. Il regarda sa bague et se jura de ne plus penser qu’à lui, il avait failli et aucune leçon ne serait nécessaire, il venait d’apprendre par lui même une chose que Yamanaka Hiriko avait tenté de lui apprendre.

Dans tous les cas, même si son élève était mort, il pouvait toujours le venger, se baigner dans le sang de cet homme qui lui avait enlevé une partie de lui.

Sans être surpris, il sentit une odeur familière, puis sans se retourner regarda la base avec un regard tremper de regret, puis compris qu’il était enfin chez lui.

- Ça fait du bien de te revoir.

La réunion venait de prendre fin. Il était temps pour moi de me retirer dans mes quartiers. Non seulement pour réfléchir, mais aussi pour me reposer. J'avais besoin de ce temps... Il y avait eu trop de choses, trop de mouvements dans un temps si réduit. À peine avais-je fais une promesse à Karasu Tsumei que je la brisais aussitôt. Était-ce une bonne chose ?

Au fond, je l'ignorai. Entrant dans ma chambre, tout en haut du palais, je fermais derrière moi la porte. Quelques secondes plus tard, un simple Fuînjutsu isolait entièrement la pièce. Ce qui était à l'intérieur restait à l'intérieur, ce qui était à l'extérieur restait à l'extérieur. Dans ce sanctuaire de silence, je pouvais réfléchir... Déposant mon manteau, je retirai ensuite mon masque de fer. La pièce était en parfaite isolation et sous un système de ventilation artificiel créer par mes soins.

Me plongeant dans mon lit, je regardais le plafond. Avais-je eu tort de déclarer l'état de guerre aux villages Shinobi ? Y-avait-il encore des choses à tirer ? Je l'ignorai. C'était ce genre de questions sans réponse qui me plaçaient dans cet état de doute. Les Furyou étaient une menace... Mais quel ennemi devons-nous combattre ? Eux ou nous ? Tsumei n'avait fait que me rendre la liberté dont-il m'avait privée. Il m'a enlevé tout ce que j'avais. Au fond, tout ceci n'était que justice.

Mais n'étais-je pas quelqu'un au-dessus d'une simple vengeance ? Tout ceci n'était qu'une simple histoire de rancœur ? Je ne me connaissais pas soumis à la froide passion qu'engendrent la haine et la colère. Cette même haine m'avait fait user de mélanges de Techniques dangereuses et ancestrales. Ce même genre de Technique qui m'avait implanté cette semi-conscience au plus profond de mon être. Ce genre de chose qui sont incompréhensibles pour le commun des mortels, dépassant toute logique.

« Seitô-sama ? »

Cette voix calme, imperturbable, presque froide. C'était celle d'Azumi, sa vraie nature. Une femme à qui on avait entraîné à garder son sang-froid, en toute situation. Je ne répondais pas, elle savait que je l'écoutais. Ses pupilles lui révélaient.

« L'Inu est de retour. »

Sa présence disparut de derrière la porte dès que l'information fut donnée. C'était sa nature, ni plus ni moins... Je reprenais mon long manteau, et reposais mon masque. Il n'y avait plus qu'à rejoindre Matawa.

Matawa... C'était mon élève. Peut-être l'un des plus brillants. Il possédait un potentiel énorme, mais ce potentiel avait tendance à faire naître une arrogance particulière. C'était inquiétant... Oui, car l'arrogance mène à sous-estimer ses adversaires, et donc irrémédiablement à la mort. Est-ce que je le pensais arrogant ? Non. Est-ce que j'avais peur qu'il ne le devienne ? Oui. C'était le risque de ceux ayant des capacités naturelles supérieures. C'était ce que l'on appelait : le talent.

Je descendais en usant d'une finesse agile et rapide afin de me retrouver juste derrière lui. Je ne camouflais pas ma présence, je n'en avais pas besoin. Posant une main sur son épaule, je me laissais dire :

« Bon retour à la maison. »

Est-ce que je lui en voulais pour son absence ? Non, je ne lui en voulais pas. C'était exactement ce que j'aimerais faire si j'en avais la possibilité. Mais j'étais le Maître de l'organisation, je ne pouvais me le permettre...

« Marchons un peu... Nous avons beaucoup de choses à nous dire. »

S'éloignant de la base, je m'enfonçais dans plusieurs brèches afin de nous faire sortir à l'extérieur de la montagne, dans l'air pur de la nuit. Sous le clair de lune, je m'avançais jusqu'au rebord de la falaise, avant de dire...

« Avant que tu ne poses la question, ton absence fut remarquée. Et avant que tu ne poses la question, tu as mon pardon. Ta place d'Inu n'est donc pas en danger... »

Mes yeux se posèrent sur lui.

« Mais juste pour cette fois. »

Mon regard se reposa sur le disque argenté. Je laissais passais quelques secondes de silence, avant de reprendre.

« Je peux sentir que quelque chose ne va pas. Alors parle afin que j'éclaire ta voie. C'est cela aussi, le rôle de Maître. »

Seitô avait comme à son habitude sa manière bien à lui de se montrer au grand jour, mais cette fois la discutions allait prendre une tout autre tournure, plus évoluer, plus mature. Matawa avait énormément grandi en son absence, mais s’était en partie sa faute à lui. D’abord son subordonné, le Yamanaka. Il lui avait présenté une vision du monde complètement différente malgré lui, puis ensuite Goren et sa croisade personnelle et quelques autres évènements, mais se qui l’avait le plus bouleversé s’était son échec.

- Urufu Arashi.

Son maitre lui répondu avec un petit son similaire à un grognement, simplement pour l’encourager à continuer sur cette vois alors qu’ils marchaient tous deux vers l’horizon.

- J’ai perdu mes moyens, j’étais en mission de conquête avec un dénommé Goren, un homme fort puissant qui n’est pas resté indifférent à nos agissements. Un peu à la manière de Yusuke, je crois avoir réussi à lui vendre l’idée d’une alliance avec notre cause. Deux gros noms dans se monde que nous devons selon moi surveiller pour le bien de l’organisation, ensuite j’ai aussi fait la connaissance de plusieurs personnes, mais une certaine Kaguya reste dans mon esprit, je l’ai entrainé et elle m’a démontré une rage de vivre incroyable, un jour j’espère te la présenter, mais pour le moment elle reste indécise sur nos agissements. Tu l’auras deviné se qui m’a éloigné n’était autre que la nouvelle de la mort de mon élève… Je n’aurais jamais imaginé qu’un homme avec autant de potentiel aurait pu mourir aux mains de se borgne du village… Il était meilleur cette histoire est lourde et sans sens pour moi.

Prenant une petite pause, il huma l’air avant de reprendre avec un calme extrême.

- Tu sais, ton Yamanaka voulait m’apprendre à être humble et à évoluer, sans m’en rendre compte je ne voulais pas vraiment l’écouter, mais avec la mort d’un être que je devais protéger, les perspectives ont changé et je suis désormais un nouveau Matawa. Je ne veux jamais revivre cette expérience malgré mon bon sens qui me dit que nous sommes dans la ligne de mire de plusieurs nations désormais, mais bon. Cette émotion m’a fait grandir et sache que je ne suis pas parti pour pleurer, ni le venger. Se moment viendra bien assez tôt. Je me suis isolé pour m’entrainer comme moi seul pouvais le faire, apprendre à maitriser cette nouvelle affinité, mais aussi renforcer ma maitrise du Fuînjutsu afin de ne plus jamais échouer en mon poste d’Inu. Je suis prêt à continuer sur cette voie et même si plusieurs ne comprendront jamais mon absence, j’avais besoin de cette phase pour me retrouver.

S’assoyant avec Seitô sur un band de pierre taillée qu’il venait de faire apparaitre, Matawa conclut.

- J’espère que les choses vont bouger Seitô, car je ne vous laisserai plus tomber et désormais, ma vie est dédiée à notre famille, plus personne ne partira sans que je me sois battu pour lui. Ensemble, nous ferons monter cette organisation jusqu’à faire trembler le monde. Je suis plus déterminé que jamais, mais à ton tour raconte moi comment tu à fait trembler se pays au complet ? J’ai entendu des rumeurs d’un homme masqué qui aurait pollué des lacs pour faire pression, j’imagine que se ne peut être que mon Senseï chéri !

Je regardais mon Apprenti, et l'écoutais me parler de ses mille et un problème. Ainsi, c'était la mort de son élève, soit disant prometteur qui l'avait touché ? Cela n'avait aucun sens. Si un élève était prometteur, il ne mourait tout simplement pas. Ce n'était pas qu'il avait du potentiel, c'était tout simplement que Matawa s'était trompé sur son compte. Un cadavre de Genin était un cadavre d'un Ninja sans valeur. Quelqu'un incapable de survivre dans ce monde n'avait aucune valeur militaire à mes yeux... Et un ninja sans valeur militaire n'est pas un Ninja.

« Ne reste pas sur ton premier jugement Matawa. Accepte le fait que tu te sois trompé sur ton premier élève. Tu penses sérieusement que quelqu'un ayant du potentiel pouvait mourir aussi facilement ? Non, c'est un manque clair de volonté. Je ne me souviens que de vaguement d'Urufu Arashi. J'ai effectué un entraînement, avec lui et Shiya Okasaki. Je n'ai pas réellement ressenti un potentiel dans l'un deux, et encore moins aussi fort que le tien. L'important est que tu apprennes de ton erreur. Ce n'est pas la première vie de Genin qui fut enlevée, et surtout pas la dernière. »

La vie ? Je n'avais plus aucune idée de la valeur que possédait une vie. Combiens de vie j'avais enlevé ? Je ne les comptais plus. Qu'elles soient volontaires ou non, les morts que j'avais commis n'avaient plus de nombres existants suffisants pour les décompter. Mais ce n'était pas ça qui me faisait tilt. Ce qui me faisait tilt était que mon élève évoque les noms de Katano Yusuke et de Goren. Deux des Ninjas que je devais rencontrer afin de les rallier à notre cause. Et si le travail était déjà commencé, je n'avais plus qu'à prendre la suite... Une chose qui s'annonçait de bons augures pour nous.

« Katano Yusuke et Goren. Deux ninjas qu'il va nous falloir rallier au Shôraizen... Peu importe les moyens. Deux ninjas traînant souvent ensemble... Et aussi, les deux camps actuels -eux et nous- savons pertinemment qu'il nous est impossible de survivre et d'agir sans l'autre. En tous les cas, l'alliance est notre seule issue. »

Je repassais mon regard vers l'horizon.

« Pour Kumo, j'ai fait ce qui devait être fait. Prouver que j'étais encore là, encore assez fort pour me dresser seul face à eux. Assez fort pour leur extirper quelques précieux Shinobis. Et cela fonctionne à merveille, même si le prix fut une petite visite dans les geôles... Mais quelques semaines dans une prison pour des effectifs et une détermination encore plus croissante au sein de l'organisation, je n'hésite pas. Mais à cause de ça, je dois être actuellement l'un des hommes les plus recherchés dans le monde Shinobi. »

Je haussais les épaules. Au fond, je m'en fichais. Personne n'avait fait preuve d'assez de conviction pour se dresser durablement sur ma route. Et cette fois, je réussirai coûte que coûte.

« Les choses vont bouger. Mais pas encore... Nous ne sommes pas encore prêts pour une guerre ouverte avec l'une des 4 grandes puissances. Assez pour envahir un pays Neutre... C'est pourquoi je souhaite récupérer Katano Yusuke et Kyu Goren. Si l'alliance à bien lieu, s'ils rejoignent le Shôraizen alors... »

Mon regard se replaça dans celui de mon élève.

« Alors il sera temps de rappeler au monde pourquoi ils ont eu raison de craindre Sabakyô Seitô, l'Intendant de Konoha, le membre de l'Anbu, le Brouillard Solitaire d'Ame. Et qu'ils sachent que je serais là pour les destituer... Un par un. »

Une dernière chose ? Mon regard se fit interrogateur. À l'instant, le nom de Miaë retentit dans mon esprit. Cette femme... Une Kumojin. J'espérai sincèrement qu'elle aille bien, mais vu qu'elle avait passé une nuit aux côtés de mon élève, j'imaginais que oui. En tous les cas je ne comprenais pas pourquoi il prenait autant de détour avec moi. Avant même qu'il ne recule, je lui dis simplement...

« Pas de détour avec moi, Matawa. »

Ce qui l'amena à se déshabiller et de me montrer son corps. Du Fuînjutsu ? Pas seulement. Pas vraiment. Perdre son pouvoir héréditaire ? Vraiment ? C'était étrange. Un pouvoir héréditaire ne se perd pas comme ça, tout à une raison. Et ici, cette raison était enfermée dans les marques sur son corps.

« Approche. »

Mon élève s'avança vers moi. De mes mains, j'observais la peau et le fameux supposé "Fuînjutsu". Sans perdre un instant de plus, j'injectais du chakra à l'intérieur... Aucune réaction. Non, ce n'était pas du Fuînjutsu, mais bien autre chose...

« Ceci, n'est pas du Fuînjutsu. »

On aurait dit le début d'une marque, de quelque chose envahissant le corps de son hôte. Quoi exactement ? Je l'ignorai. J'avais déjà vu des êtres capables de devenir des démons, ou de se transformer, mais je ne connaissais pas le processus...

« Je ne peux pas trop m'avancer, mais cette chose semble s'étendre sur ton organisme. Un cadeau, dis-tu ? Je l'ignore. En tous les cas, si cela inhibe tes pouvoirs héréditaires, je peux m'avancer à dire que ces derniers seront remplacés par quelque chose. Et ce quelque chose, c'est ce qui s'étend sur ton corps. »

Je fis une pause, avant de plonger mon regard dans le sien.

« Tu es l'hôte de quelque chose. Et cette chose, un jour, se dévoilera à toi. Et le fait qu'elle est neutralisée ton pouvoir indique qu'il est très probable que tu vas recevoir les autres prochainement... En attendant, repose-toi et soit prudent car bien que je ne doute pas que tu tiennes face à la plupart des non-shinobi, pour ceux étant des Ninjas, c'est une autre histoire... En tous les cas, tiens-moi au courant de l'évolution des choses. »

Mes mains brisèrent ensuite le contact entre elles et sa peau, afin de revenir à leurs positions initiales.

Je regardais Matawa qui semblait réagir à mes mots. Mettant une main sur mon épaule, je le regardais d'un air totalement neutre, brailler avec une certaine violence –prouvant sa conviction- le fait qu'il n'était pas aussi faible que je prétendais qu'il le soit. Le sous-estimer ? Ce n'était pas ici la question, et il fallait que je lui transmettre le fond de mes pensées, d'une manière un peu plus... Claire.

Il lâcha mon épaule avant d'annoncer qu'il était censé me protéger. L'Inu hein ? J'avais effectivement donné cette bague à Matawa pour une bonne raison : c'était un des rares êtres en qui j'avais pleinement confiance. Non pas que je ne croyais pas en les capacités de mes Aizuyake, mais c'était un de mes élèves, et il ne me trahirait pas. Pour n'importe quel prix, peu importe ce que je fasse, il restera à mes côtés. C'est pourquoi j'avais fait de lui mon Inu.

Mais il fallait aussi que je mette les choses au clair.

« Tu insinues que je ne suis pas assez puissant pour me défendre ? »

Je prenais un ton autoritaire, neutre, d'une voix calme et posé. Le son qui en sortait de mon masque n'était que plus impressionnant, donnant cet air robotique, une voix sans une once de doute et de colère.

« Tu es mon Inu. Ton devoir et de me suivre jusqu'à la mort, et même après. Mais en tant que Maître je ne peux te faire courir de risques insensés. Tu es un de mes alliés les plus fidèles et surtout, un des plus importants. Je ne doute pas de ta force, sinon tu n'aurais déjà plus cette bague et tu ne serais pas mon élève... Vu que tu serais probablement mort. »

Je posais une main sur son épaule.

« Je ne te sous-estime pas, mais une des plus grandes forces est de savoir lorsqu'on est dans un moment de faiblesse, et surtout de comprendre que nous avons besoin de repos. De connaître nos faiblesses, et surtout, de ne pas les ignorer. Tu viens de perdre un de tes pouvoirs, et tu oses me faire croire que tu es toujours aussi performant ? C'est illogique et impossible. »

Je faisais une petite pause, avant de reprendre...

« Je comprends mieux ce que tu ressens plus que n'importe qui. Lors de mon passage à Kumo, j'y ai laissé plus que quelques jours en prison. Ma maîtrise de la Nécromancie et du Fuînjutsu se sont envolés, et l'art du Hiraishin avec. Certes, j'ai perdu en performance et en puissance. Mais cette régression était nécessaire afin que j'obtienne des pouvoirs supérieurs, qui se développent. C'est ce qu'on appelle l'évolution. »

Mon regard se faisait plus doux et traduisait une certaine compassion.

« Cette perte est en soit un cadeau. Ton corps s'adapte et évolue selon tes besoins. Mais pendant ce laps de temps nécessaire à la chrysalide afin de renaître sous une enveloppe encore plus majestueuse se doit d'être un temps de calme et de repos, avec une prise de risque moindre. Car c'est ici que tu es le plus vulnérable, et c'est à ce moment-là que tes ennemis essayeront de te détruire. Une seule frappe bien placée, et tes adversaires peuvent faire plus de dégât que n'importe qui. »

Je lâchais son épaule, avant de regarder au loin.

« Prouve-moi que tu mérites cette bague si cela est une source de motivation pour toi. Mais je préfère que tu te concentres sur ton repos pour l'instant. Tout simplement pour réussir avec une efficacité et une rapidité hors du commun la prochaine mission que je te confierai. En attendant, récupère, entraîne-toi et développe tes nouvelles capacités. Je ne compte pas partir en mission non plus pour l'instant. Actuellement, nous avons tous besoin de stabilité et de repos. »