Apparence de Zenno pour son voyage à Mizu no Kuni:

Je m’étais retrouvé assez rapidement dans une des rares villes de Hai no Kuni. Nous avions marché le temps qu’il faut, sans nous presser découvrant au passage le paysage, la nature de cette île au passé lourdement chargé. C’était ici que j’avais découvert pour la première fois, les atrocités de la guerre. J’y avais gagné une expérience considérable lorsque l’alliance des pays ninjas tentait de supprimer le furyou Gogyou Makka. Mais il faut le dire, en y repensant bien… C’était par pure chance que j’avais survécu aux affrontements. Je me souviens encore de l’âme de cet ancien kumojin que j’avais scellé. Il était si puissant. Et pourtant j’avais réussi à le capturer à l’aide d’un Jonin de Suna… Hayato… Le seul sunajin que je respecte. Lui et la Kazekage en place. Cependant, même si je n’avais vu la Kazekage qu’une fois, je savais pertinemment que nos vues étaient opposés sur bien des plans. Mon respect pour elle se limitait à sa puissance que je savais légendaire.

J’étais parvenu dans une boutique d’armements. Il n’y avait aucun village shinobi dans les environs, mais le sens des affaires des marchands du coin les poussaient à vendre des armes et équipements militaires de tous types. Il y a là tout ce qui pourrait faire plaisir à un shinobi ou même à un samouraï.

Toujours en mode henge, sous les traits d’une femme sous mon kusa et mon équipement neutre, je faisais le tour de la boutique en cherchant minutieusement ce petit quelque chose qui me donnerait satisfaction. Je n’eus pas à chercher longtemps. Le st graal apparut là sous mes yeux. De ma frimousse féminine j’affichais un beau sourire angélique. Un kimono tout noir complet de la tête au pied avec en prime un bonnet incorporé au cou protégeant ou cachant tout ce qu’il y avait à voir. Avec ce truc, seuls les yeux pouvaient être visibles. En y ajoutant une armure légère pour que les mouvements soient facilités, il y a avait de grandes chances de pouvoir passer incognito entre les lignes ennemies en compagnie des rouges (les nukenins).

Je payais le commercant, lui demandait une cabine d’essayage portait le tout, armure y compris puis faisait un henge, en gardant mon apparence féminine du départ. Il n’y comprendrait nada. Il se demanderait où étaient passés les articles que j’avais payé. Mais l’essentiel était qu’ils étaient payés. Le reste ne le concernait pas.

Je sortais devant le regard soupconneux du marchand. Rien à cirer. En quelques pas, je rejoingnais mes compagnons Jisetsu Demon et Katano Yusuke. Nous pouvions poursuivre vers l’archipel de Mizu no Kuni à la recherche des archives Jisetsu quelque part dans l’emplacement de l’ancien Kiri. Demon nous y mènerait.

Spoiler: