C'était une sombre nuit à ce moment-là, et ce n'était pas dût simplement à l'absence de soleil dans le ciel. Il était 23h passés quand j'étais en train de traîner dehors de retour d'une soirée avec Satsuki. On avait décidé de, pour changer, essayer d'écrire une histoire complètement différente du style des aventures chevaleresque habituelles. On voulait raconter une histoire se basant sur un univers totalement nouveau. L'histoire se passerait dans un monde où la planète était composée à plus de 90 % d'eau, de mers et océans pour être exact. Chacun voudrait partir à l'aventure afin d'accomplir ses propres aventures, devaient-ils affronter divers dangers, même si ces derniers représentaient les forces de l'ordre, dans le seul but de pouvoir avoir sa « liberté ». Ils seraient tous motivés par un trésor légendaire nommé... On n'avait pas encore trouvé de nom en fait, parce que c'est là que l'état d'urgence sonna. On s'était de toute façon dit que ça ne fonctionnerait jamais avec un scénario pareil.

Bref, tout ça pour dire qu'en sortant de la bibliothèque, tous deux, nous vîmes de la fumée venir de l'extérieur du village. Satsuki s'exclama en disant que ça semblait venir du temple de Kyubi vu la provenance de la purée de pois. Si c'était effectivement le cas, cela ne pouvait signifier que des ennuis. Je ne sais pas si quelqu'un a posé une sorte de mauvais sort ou quelque chose du genre, mais les lieux n'avaient pas la réputation d'être un endroit tranquille à l'abri de tous dangers. N'ayant pas le temps de me demander de quoi il s'agissait, je reçu la visite d'un pigeon voyageur qui me largua un message dans la main avant de s'envoler. À peine j'ouvris le message et le survolai vite fait que je présentai mes excuses à Satsuki et me précipitai chez moi afin de récupérer mon équipement.

Le message que j'avais lu confirmait bien les pensées de la blonde : le temple de Kyubi était attaqué par plusieurs ennemis, et on m'avait demandé d'intervenir sur place pour régler la situation. Une fois chez moi, je choppais ma sacoche d'équipement à une vitesse folle, et pris ainsi la direction de mon lieu de rendez-vous : les portes du village. D'après le message, je serais sous les ordres d'une Jonin et accompagné de deux autres shinobis afin de compléter l'équipe. Vu l'heure, je sentais que je serais sans doute le dernier arrivé... Et ce fut le cas. Une fois avoir fini de sauter de toit en toit, j'étais enfin arrivé sur place et me mis au rapport.

« - Kurokami Yusei, Chunin, au rapport ! »

Une fois les présentations faites, notre leader commença à donner ses instructions. Ce dernier, ou plutôt cette dernière, était encapuchonnée, pour des raisons que j'ignore, et dont franchement, je n'en avais pas grand-chose à faire. Elle nous expliqua de manière simple et claire que ses ordres étaient absolus et qu'on n'avait pas à lui désobéir. Perso, je comprenais cela, l'important pour le moment était surtout de s'assurer que personne ne soit mis en danger.

« - Roger. Prêt à l'action ! Terminai-je en cognant mon poing droit dans ma main gauche. »

Enfin une soirée au calme, une soirée loin des tours de garde et des patrouilles nocturnes dans la forêt. Enfin une soirée où la Rakuzan allait pouvoir se détendre un peu et profiter de quelques instants avec Gen sa grand-mère et Mariko sa mère. Des petits moments partagés qui se faisaient de plus en plus rare avec les nouvelles fonctions qui étaient les siennes depuis sa promotion.
La soirée s'était admirablement bien déroulée, un repas digne d'un grand chef cuisiné par les mains expertes de la grand-mère de la maison. Un repas somptueux conclu par un une petite séance de détente sur la terrasse couverte du jardin profitant ainsi de la douceur des températures du moment.

Pour conclure en beauté cette soirée, rien n'avait autant de valeur qu'un bon bain, prit dans une eau bouillante et fumante au combien décontractante.
Il venait de finir son séchage corporel lorsque la soirée bascula comme jamais il aurait pu l'imaginer. Des bruits de pas dans la maison, des pas rapides montant les escaliers de la maison et venant à la rencontre de la porte de la chambre de Satochi, cette dernière s'ouvrit violemment et alla terminer sa course contre le mur adjacent qui bloqua sa progression. Apparurent alors sa famille accompagnée d'un shinobis masqué de Konoha. Un membre de l'ANBU dont la prestance n'était pas à contredire, que se passait-il encore.

- C'est une catastrophe , témoigna la mère du Rakuzan l'air grave.

Il chercha une réponse dans les yeux de sa grand-mère d'ordinaire plus démonstrative. Mais cette fois-ci, rien. Elle restait fermée sans que le moindre mot sorte de sa bouche. L'ANBU finit par parler, il fallait bien que quelqu'un le fasse et explique à Sato' pourquoi toute cette agitation nocturne ? Alors que le brun s'apprêtait à aller pioncer.

- Le temple de Kyubi a été attaqué. Vous êtes recommandé à rejoindre au plus vite les portes du village retrouver les autres membres choisit pour cette mission.

L'histoire se répétait, la dernière fois qu'on était venu le chercher la nuit, Natsumi Yamanaka avait été leur adversaire. Un cruel souvenir qui lui rappelait combien cet affrontement avait été délicat. Mais qu'en serait-il cette fois ? Qui se cachait dernière tout ça ? Sato' aurait bien posé des questions, mais la situation ne le justifiait pas. Il devait se rendre aux portes. Là-bas quelqu'un lui fournirait surement les explications qu'il souhaitait.
En vitesse grand V il enfila sa tenue de combat spéciale Konoha, sous les yeux inquiets de ses plus proches parents tandis que le membre de l'ANBU avait quitté les lieux.

Enfin prêt, il s'apprêta à sortir par la fenêtre sa chambre lorsque sa grand-mère s'adressa à lui de manière très plate.

- Sois prudent.

Un sourire se dessina sur les lèvres du Rakuzan avant qu'il ne s'échappe part la toiture, s'élançant alors à toute vitesse à travers les toits des bâtiments qu'il foulait à grande enjambées observant l'épais nappage de fumée qui s'élevait droit dans le ciel provenant du Sanctuaire du démon à neuf queues.
Quelques minutes plus tard, il arriva auprès du groupe qui se formait, il arriva en même temps qu'un garçon bien connu, Shingen avait été convié à la petite soirée lui aussi, l'histoire se foutait décidément bien d'eux, puisque les deux garçons s'étaient retrouvés dans le même bateau face à Natsumi lors du désastre du Quartier Yamanaka. Mais Satochi remarqua aussi la silhouette le l'autre personne encapuchonnée fixant l'épaisse fumée qui s'élevait. À cet instant, le dernier du groupe arriva. Un parfait inconnu que Satochi n'avait jamais eu l'occasion de croiser, un Chûnin aux yeux rouges qui brillaient dans le noir obscur de la nuit. L'occasion de faire des présentations rapides.

- Rakuzan Satochi, Chûnin tout comme toi, enchanté

La silhouette se décida alors à parler toujours dissimulée dans sa capuche. Pourtant, sa voix résonna en écho dans l'oreille de Sato', cette voix, il la connaissait pour l'avoir entendu très récemment puisqu'il l'avait accueilli ici, à ces mêmes portes quelques jours plus tôt. Marchant d'un pas feutré vers cette dernière qui venait de communiquer ses ordres, Satochi se plaça à ses côtés du haut de sa haute taille observant avec intrigue le point qui allait être leur destination imminente.

- Aucun répit à ce que je vois ... dit-il en l'intention de l'Aburame cachée. Je pense qu'on est tous prêt nous nous y rendons comment ? Shunshin ou en courant ?

La question était de savoir si les deux autres disposaient de cette technique. Une technique qui raccourcirait considérablement leur temps de trajet puisque le groupe se téléporterait purement et simplement des portes de la feuille au temple. L'ordre était aux mains de Matabei.

Les trois Konohajins retrouvent rapidement leur chef d’unité aux portes du village. La situation est urgente, mais pourtant le village semble d’un calme presque oppressant. Mais c’est compréhensible : les civils dorment à cette heure-là, et les rues mouvementées du centre-ville sont loin des bordures du village. Aburame Matabei n’était de retour au village que depuis peu, mais les gradés pouvant assurer le capitanat d’une équipe d’urgence présents dans le village n’étaient pas si nombreux que cela. Elle se devait de faire les choses rapidement, proprement mais sans risquer la panique dans la cité de la Feuille.

Ils ne se posèrent pas de question quant à ce qu’ils devaient faire en premier. La réponse était déjà toute trouvée : ils devaient se rendre immédiatement au temple. La ponctualité dont avait fait preuve chaque membre de l’unité leur permit de commencer leur mission dans les plus brefs délais. Aussitôt partis, leur couse ne se ralentit jamais et ce ne fut qu’une question de courtes minutes avant qu’ils aperçoivent au loin la bâtisse tant vénérée. Mais dans quel état était devenu le Temple de Kyûbi ?

Pas en ruines. Mais ce fut un soulagement de courte durée.

Car si le lieu en lui-même semblait indemne d’un point de vue extérieur, les alentours étaient ravagés. Le sol et certains arbres étaient parfois décimés, tranchés. Au sol, trois cadavres se vidaient de leur sang teintant de plus en plus l’herbe martyrisée de la clairière. Deux hommes et une femme, qui complétaient à eux trois le quatuor de garde du temple. Tous tués à l’arme blanche.

Mais le plus inquiétant fut ce qu’il y avait sur le temple, lorsque les Konohajins le regardèrent plus attentivement. La fumée sortait bien du temple, mais il n’y avait ni feu à l’intérieur, ni à l’extérieur. Il s’échappait tout simplement de toutes les sorties du bâtiment.

Si le Temple de Kyûbi n’était pas en ruines, s’il n’y avait apparemment pas d’incendie à l’intérieur, la fumée qui émanait du lieu de culte ne pouvait signifier qu’une seule chose…

Il y avait quelque-chose à l’intérieur.

Spoiler:

Les deux autres co-équipiers de Yusei s'étaient tous deux présentés. L'un possédait une coupe de cheveux ébène plutôt atypique et portait la tenue classique des Chunins, Satochi. L'autre quant à lui avait les cheveux en châtains en pétard, avec son bandeau frontal cachant son œil gauche, Shingen. Je devais donc compter sur eux afin de pouvoir affronter cette situation. Alors que je m'apprêtais à partir au pas de course afin de suivre notre Capitaine, Satochi nous demanda si on maîtrisait le Shunshin afin de se rendre là-bas. Personnellement, je ne voyais pas l'utilité d'apprendre un tel jutsu, car si inutilisable en combat, pas d'intérêt. Cela semblait être le cas aussi de notre chef qui, à défaut de répondre avec des mots, le fit avec ses actes, en se mettant à courir en direction du temple. C'est sans hésitation que je me mis à la suivre en même temps que mes collègues.

Après quelques minutes de courses, nous arrivâmes enfin au temple où nous pûmes voir de plus près ce qu'il se passait. Au grand soulagement général, les lieux semblaient être indemnes, sans grandes destructions importantes. Du moins, ce n'était qu'au premier aperçu. En effet, en observant de plus près, on pouvait voir que le sol et la flore étaient parsemés de nombreuses traces de lames. Puis, après avoir fait un tour de l'horizon, mon regard se posa sur les trois cadavres qui étaient allongés dans l'herbe devant la porte. Je remarquais que leur sang s'écoulait encore afin de teindre le sol d'une couleur écarlate, ce qui signifiait qu'ils avaient été tués récemment. Enfin, finalement, je terminai mon observation en me tournant vers le temple qui, à ma surprise, n'était pas en flamme. Il y avait certes de la fumée qui sortait des différentes ouvertures, mais aucune trace de lumière émanant de flammes, ni de chaleur particulière. C'était vraiment étrange.

C'est alors que notre capitaine prit la parole afin de nous communiquer ses instructions. Pendant qu'elle et Shingen devaient s'occuper d'aller faire un tour à l'intérieur du temple, Satochi et moi-même devions faire en sorte de patrouiller aux alentours afin de repérer quelque chose d'inhabituel. Je ronchonnais un peu du fait que je n'avais pas le droit d'aller à l'encontre des potentiels problèmes, mais j'acquiesçais tout de même tout en faisant un müdra particulier.

« - Kagebushin No Jutsu ! Suite à cela, 5 copies de moi-même apparurent autour de moi, prêts aux ordres. Vous quatre, Rendez-vous aux quatre coins du temple afin de voir si vous pouvez trouver quelque chose. Quant au dernier, rend-toi au niveau du centre du temple et observe les lieux du toit. Si jamais vous repérez quelque chose ou que vous ne trouviez rien au bout de 5 minutes, annulez la technique. Compris ?
- T'es au courant que quand tu nous as créés, t'avais déjà le plan en tête, et que donc on connaissait le pl-
- DISPERSION ! »

Suite à mes mots, mes cinq clones se dirigèrent chacun vers leur point de rendez-vous afin de faire leur propre mission. Suite à cela, je me remis à observer le temple une nouvelle fois. Je me rappelais ensuite le témoignage qu'on avait reçu du gardien survivant. Il disait quelque chose du genre, c'était la faute de « S... ».

« - Huuum, Y avait pas un clan qui était expert en gaz ? Un truc du genre... Saibogu... Samui... Sabakyô ! Voilà, Sabakyô ! Fis-je en claquant des doigts. Ça serait pas la faute d'un d'entre eux ? »

Ma question était posée en direction de Satochi étant donné que Shingen et notre Capitaine étaient déjà partis. Je ne savais pas ce qu'il avait fait de son côté, peut-être était-il allé voir les cadavres pour les inspecter ? En tout cas, je sentais que la nuit ne faisait que commencer...

Spoiler:

La perte de temps n'était plus d'actualité, il fallait agir la fumée qui se dégageait du temple du démon à neuf queue Kyubi n'allait pas s'arrêter toute seule, et l'enquête n'allait pas être menée par les oiseaux peuplant la forêt. Pour un déplacement rapide, la Rakuzan avait évoqué le recours au Shunshin no Jutsu. Une idée réfutée préférée à la course. Matabei s'était élancée à toute vitesse, rapidement suivit par Sato' et les deux autres membres de la petite escouade.
Le trajet ne fut pas long, mais durant ce cours laps de temps, accourant à travers la forêt sombre qui séparait les hauts-remparts de la feuille du vénérable temple, les hypothèses affluèrent dans l'esprit de Satochi.

Se souvenant du peu d'infos qu'il avait reçues, dont les mots clefs étaient "temple", "attaqué" par des "s....." . Tout le mystère reposait sur ce fameux mot commençant par la lettre S. Les solutions étaient multiples et diverses. La première idée était bien entendue celle des Serviteurs à la botte des Furyous. Mais si tel était le cas, une seule escouade n'était-ce pas légèrement sous-estimé les serviteurs ?

Mais, le brun n'avait pas plus de temps pour y réfléchir, rangeant ses impressions dans un coin de sa tête, il se contentait d'observer à présent l'air décomposé le paysage qui s'offrit au groupe alors que ce dernier venait à peine d'arriver sur les lieux du drame. Étonnamment contrastées, les images que le brun s'était faites n'étaient pas vérifiées ici, le temple semblait intact vu depuis l'extérieur alors que les environs étaient dévastés par un combat dont les traces étaient clairement récentes. Il y avait aussi trois cadavres se vidant encore de leurs sangs tapissants le sol terreux d'une couleur sanguine. Mais le plus surprenant était sans contexte la fumée qui se déversait par toutes les sorties du temple. Pourtant, aucun feu semblait s'être déclaré que ce soit à l'intérieur comme à l'extérieur. Quelque chose en était responsable, ou bien quelqu'un, une précision que les quatre shinobis allaient devoir découvrir.

Se rangeant aux ordres du Capitaine de cette équipe, Satochi allait procéder à l'exploration des environs avec le Chûnin dont il venait à peine de faire connaissance. Pour un travail rapide et efficace autant diviser les tâches, une option à laquelle Yusei avait brillamment pensé lui, aussi offrant un soutien de cinq clones auxquels vinrent s'ajouter les cinq produits par Satochi. Le brun aux yeux rouges donna ses instructions et bien vite ses clones se dispersèrent, se plaçant aux quatre coins du temple et le dernier au poste de sentinelle sur le toit.
Une bonne partie de la zone était ainsi couverte, il manquait plus qu'à explorer les alentours les plus éloignés.

- Bien, vous allez partir explorer la forêt, placez-vous devant chaque façade au milieu du mur et éloignez-vous progressivement. Si vous voyez quoique ce soit revenez immédiatement, si un repli est impossible alors vous savez ce que vous avez à faire. Toi, tu restes ici, dit-il en désignant l'une de ses copies, j'ai besoin de toi pour observer ces trois cadavres. Action !

Les quatre clones à qui il était donné de partir explorer la forêt se dispersèrent le cinquième et dernier s'approcha donc des trois corps sans vie ensanglantés à la recherche d'autres indices. Ces personnes semblaient être des gardes et ces blessures semblaient être faites à l'arme blanche. Du recul, il avait besoin de recul pour réfléchir à ce qui se tramait ici. Il sortit un rouleau de parchemin et commença à griffonner ce qui semblait être le schéma du temple où figuraient les positions à cet instant de tous les protagonistes connues de cette mission. Il fut alors coupé par les questions de Yusei. Le Chûnin parla du clan Sabakyô. Il était vrai que la fumée était peut-être un gaz, mais cela ne justifiait aucunement les blessures faites à l'arme blanches qui recouvraient les corps des gardes... C'est d'un air sceptique que le Rakuzan répondit à son coéquipier :

- Ça justifierait peut-être la fumée, et encore, il faudrait que cela soit un gaz. En revanche, ça ne justifie pas ça dit-il en pointant les blessures des trois morts. Des blessures mortelles à armes blanches, les Sabakayô n'ont pas besoin de cela. En revanche, il faudra être très prudent, ce clan est puissant.

L'hypothèse que Seitô ancien Intendant de Konoha se cache derrière tout cela effleura l'esprit du Chûnin, mais il préférait de pas y penser préférant pour l'instant laisser faire à l'Aburame l'inspection intérieure du temple pendant que lui et Yusei restaient en retrait en cas de besoin de soutien. Les deux Chûnins attendaient également les premiers rapports de leurs clones respectifs tout en observant le cinquième clone de Sato' manipulait les corps à la recherche de tout indice.

Malgré la fatigue, la hâte et la gravité de la situation, l’équipe Konohajin semble s’y prendre d’une manière des plus ordonnées. Division des tâches : chacun des quatre shinobis trouve son compte et se rend utile à ce qui pourrait être une enquête préliminaire. Les précautions sont prises, comme avec l’Aburame qui prend soin d’envoyer des insectes dans le temple plutôt que de risquer sa vie ou celle de ses compagnons.

Alors que les minuscules bêtes entrent, l’un se clone et ordonne à ses copies de fouiller l’extérieur du temple sous tous les angles. Il soumit ensuite une idée qui, même si elle pouvait faire froid dans le dos, semblait concorder avec les nuages opaques qui sortaient du temple. Est-ce qu’un Sabakyô pouvait être derrière tout cela ? Les récents évènements et la désertion de l’ancien Intendant Seitô ne pouvaient que solidifier cette théorie…

Satochi semblait être d’accord avec Yusei, mais il rectifia cependant les choses avec une précision toute aussi importante et lourde de sens : les blessures à l’arme blanche que les cadavres portaient pouvaient contredire cette version des faits. Après tout, pourquoi un Sabakyô s’embêterait-il à mettre fin aux jours des gardes avec une arme alors qu’il n’avait qu’à utiliser ses puissants gaz ? L’ennemi était-il un Sabakyô qui voulait faire porter le chapeau à quelqu’un d’autre ? Etait-il un Sabakyô qui ne maîtrisait pas bien ses pouvoirs ? L’ennemi était-il en réalité un groupe dont faisait partie un Sabakyô ? Ou est-ce que cette piste était totalement fausse… ?

« Qu-qu’est-ce qu… Ah ! C-c’est hor… »

Shingen qui était resté attentif, fut le premier à entendre la voix difficile qui venait du temple. Matabei senti que ses insectes s’étaient posés sur quelque-chose… ou plutôt sur quelqu’un. L’instant d’après, un homme à l’armure de fer imbibée de sang était sorti en boitant. Il lâcha son épée elle aussi teintée de pourpre. Son regard lui aussi tremblant s’en alla chercher ceux des gardes décédés.

« J-je s… déso… désolé… »

Le samouraï tomba à genoux, puis s’écrasa au sol. Nul doute qu’il avait péri à cause de ses larges blessures.

Les mots de Satochi étaient justes. Résumons les faits. Tout ce que nous savions sur les évènements n'était dut qu'aux différentes traces laissées par l'environnement. De la fumée sortant par tous les orifices du temple, mais n'ayant ni la lumière ou l'odeur de flammes aux alentours. Des traces de lames qui parcouraient les lieux de manière aléatoire et sauvage, dignes de bêtes. On aurait pu se demander s'il s'agissait vraiment d'une opération organisée et non-juste, l'action de sauvages qui seraient passés par là. Je m'étais surtout concentré sur ce qui provenait du temple, pensant qu'il s'agissait de l'information la plus importante à retenir. Rien qu'avec cet élément, il était simple pour n'importe qui de Konoha de deviner que les Sabakyô étaient ceux les plus aptes à avoir cette capacité. Cependant, je fus coupé dans mon élan par les arguments de mon collègue, prétendant que les coups de lames provenaient sans doute de guerriers aguerris dans l'utilisation d'armes blanche, surtout concernant la cause de la mort des cadavres. Il marquait un point-là, m'obligeant à devoir revenir sur ma réflexion précédente.

Cependant, je n’avais pas le temps de rester me reposer sur ceci. Je sentais que le combat allait bientôt commencer, même si ce dernier ne s’était pas annoncé sous le meilleur augure. Alors que nous ne recevions toujours pas d’information de nos clones respectifs, nous entendîmes quelqu’un approcher. Sortant soudain de l’obscurité de temple, il s’agissait d’un des deux potentiels types de suspects ayant été émis par moi et Satochi : un Samourai. L’homme était dans un état critique, pour ne pas dire létal. Rien qu’à voir les traces de sang et les blessures parcourant son corps, même un novice en médecine comme moi pouvait comprendre que c’était la fin pour lui. « Désolé ». Mais de quoi voulait-il parlait. Alors que nous le supposions être le responsable de tout ça, il s’était présenté comme étant une victime… Avions-nous tort ? C’était à ce moment qu’il fallait le déterminer.

C’est alors que notre capitaine s’adressa à nous, chunins, et nous donna la suite des évènements. Elle nous demanda de passer en premier afin d’entrer à l’intérieur du temple et de l’explorer. La femme masquée semblait dire que nous étions plus aptes à pouvoir réagir rapidement en cas d’attaque surprise, et qu’il serait donc de notre devoir d’être les avant-gardes. Elle nous demanda aussi d’informer nos clones respectifs de rentrer via d’autres entrer afin de pouvoir servir d’as sous la manche. Ne pouvant contacter directement mes clones, j’allais devoir trouver un moyen alternatif. Je sortis donc de ma sacoche un kunaï et un morceau de ficelle, puis, de ma veste, je sortis mon éternel carnet accompagné du stylo que j’utilisais comme « notes à idée ». Je commençai ensuite à noter le message suivant :

« Les clones au sol doivent rentrer incognito par des portes auxiliaire. Ils doivent faire en sorte de ne pas respirer le gaz. Détruit toi pour qu’ils aient l’info. »

Une fois cela fait, j’arrachai le morceau de papier avant de ranger mon petit calepin. J’attachais la feuille au Kunai via le morceau de ficelle, et l’envoyai en direction de mon clone sur le toit afin qu’il choppe le message. Sans m’attarder pour savoir s’il l’a eu ou non, je me mis en position afin de pouvoir être devant la capitaine et Shingen, et retirai ma casquette afin de m’en servir comme pseudo masque, pour paraît au maximum les gazs. Il était temps de voir ce qu’il se tramait, et j’étais prêt à affronter quiconque était le responsable. J’étais mélangé entre la peur, le doute… Et l’excitation.

Résumé:

Spoiler:

Les clones dispersaient dans les environs du grand temple de Kyubi, l’un d’entre eux observant avec minutie les cadavres qui jonchaient le sol dans leur propre mare de sang écarlate. Les corps lacéraient, la fumée émanant de toute les prises d’air de l’édifice en grimpant dans l’atmosphère, un environnement marqué par les traces d’une lutte sans merci et d’une rare violence. Les informations manquaient, pourtant il était temps pour le Chunin d’établir un bref bilan de la situation histoire d’assembler tout les éléments dont ils disposaient.

Premièrement, les cadavres des gardes du temples criblés de blessure clairement faites à l’arme blanche témoignait d’un affrontement violent. L’autre indice ? La fumée. Une fumée semblant être issue d’aucun feu visuellement déclaré. Les flammes étaient peut-être plus à l’intérieur, là où il était impossible de les voir depuis l’extérieur ainsi à l’absence de feu et avec le troisième indique le nom de assaillant commençant par la lettre “S”. Les hyptohèse étaient multiples mais se contredisaient chacune les unes des autres. Sabakyô, Samouraï, Serviteurs, ils étaient plein à figurer sur les listes des suspects. La fumée, pouvait très bien être un gaz de ce clan d’Ame rattaché à Konoha depuis des années avant la désertion de son plus illustre membre Sabakyo Seitô. Les blessures sur les corps des gardes elles pouvaient être une signature laissait par des Samouraïs. Le quatuor de Konohajin avait peut-être affaire ici au deux types de suspects. C’était ce qu’il semblait être le plus logique vis-à-vis de ce qu’ils avaient sous les yeux.

Dans un bruit de pas feutrés un homme en armure dégoulinant de sang sortit difficilement du bâtiment en titubant quelques instants plus tard il s’écroulait, mort après avoir prononcé des mots étranges qui poussèrent le cerveau du Rakuzan à réfléchir à nouveau. Pourquoi s’excuser ? Avait-il était trahit ? Cherchant ainsi une quelconque rédemption avant que sa vie ne s’achève ? Ce fut l’évènement qui poussa l’Aburame Capitaine de l’escouade à appeler les deux Chûnin qu’elle avait laissé en retrait pour un bref rapport, il était temps de mettre les informations en commun et de décider du chemin que le groupe prendrait ensuite.

Avaient-ils reçu des informations de la part de leurs clones ? Tout simplement aucunes, visiblement il n’y avait plus personne dans les environs. Pour s’exprimer il avait hoché la tête négativement. Néanmoins faire part des hypothèses. En tout cas le brun commençait à en avoir une et cette dernière ne lui plaisait pas beaucoup.

- Mais j’ai une hypothèse en tête qui ne me satisfait pas du tout dit-il en marquant une pause. Ici on a deux types de morts. Les gardes dont le corps ont été tranché et ce qui semble être un samouraï donc les vêtements et l’arme sont imbibés de sang. Or, ma réflexion me pousse à croire que la samouraï mort à l’instant n’a pas été blessé par les gardes et que le sang sur son armure et son arme ne lui appartient pas. En faite nous ne pouvons en être certain mais , il semblerait que l’on est un inconnu X dans cette histoire.

Et cet inconnu était dotait d’une roublardise pure, peut-être avait-il corrompu l’esprit des samouraïs. Oui des ! Car un seul n’aurait pas réussit à battre trois grade seule. De même que la garde du temple n’était pas composé de seulement trois gardiens. Qui sait ce que cet édifice leur réservait encore ? Bref l’inconnu X et cette fumée étrange pouvait le facteur déclencheur de cet évènement. Il avait peut-être asservit les samouraïs pour ne pas se salir les mains, pour ensuite pouvoir leur tourner le dos et agir seul. Ce qui expliquait le “Désolé” du samouraï qui juste avance sa mort avait peut-être comprit qu’il s’était fait rouler.

Mais les konohajins n’avaient plus le temps, il était temps de rentrer et découvrir les surprises encore cachée dans le temple. Une approche en binôme ? Aucun problème pour Satochi, il appela son clone présent et lui délivra le message à transmettre aux autres.

- La situation n’a pas beaucoup évoluée, on rentre dans le temps. Revenez et retrouvez les clones de Yusei. Restez en binômes et essayez d’obtenir des infos une fois dans le temple. Faites attention à la fumée.

Son ordre transmis le premier des cinq clones disparu. Conscient de la mise en garde du Jônin. Satochi chercha rapidement une solution qui pourrait lui permettre de respirer sans gêner ses mouvements. Pour cela il enleva la manchette noire de son bras gauche et la plaça sur la bouche, il tira des deux extrémités et vint faire un noeud au bas de la nuque. Un masque de luxe certes mais qui lui offrait la possibilité de se mouvoir sans entrave. Les insectes de Matabei eux entourèrent les deux binômes séparés par les trois mètres recommandés par la Jônin du groupe et il pénétrèrent dans la bâtisse, l’esprit focalisé sur le moindre petit détail alarmant.

Etat:

L’énigme resta insoluble, mais pour combien de temps encore ? L’arrivée du samouraï était un indice considérable sur ce qui avait pu se passer, mais maintenant qu’il était mort, ses secrets l’étaient avec lui, du moins pour l’instant. Si un Yamanaka pourrait éventuellement s’occuper de lui fouiller la mémoire, cela prendrait trop de temps. De plus, si l’hypothèse avancée par Satochi était correcte – et nul doute qu’il n’était pas le seul à l’avoir imaginée – alors la ou les autres personnes impliquées dans toute cette histoire devaient être capturées au plus vite… ou sauvées ?

Le quatuor s’avança prudemment et pénétra dans le temple. L’intérieur légèrement enfumé n’avait aucun dégât ni même trace d’un quelconque affrontement. Quelques livres et vases étaient tombés, mais les pièces principales étaient telles qu’elles l’avaient toujours été. Mais rapidement, les regards convergèrent vers un mur abattu dans un étage inférieur. Derrière les quelques débris se trouvaient un escalier qui plongeait dans de nombreux mètres de profondeur. Les parois étaient pourtant épaisses.

Après près de cinq minutes de marche lente et scrupuleuse, où les shinobis continuèrent de protéger leurs voies respiratoires du mieux qu’ils pouvaient, ils pénétrèrent enfin dans une salle sombre. Les faibles lumières qui éclairaient très difficilement le sous-sol n’étaient que des bougies allumées depuis peu, disposées un peu partout. Elles dévoilèrent un cadre hors du commun : une sorte de laboratoire.

Tables d’examen, meubles en bois rempli de livres sur le Ninjutsu, sur le chakra et dossiers étaient éparpillés partout. De grands récipients ressemblant à des aquariums collaient au mur. Des rapports d’autopsie parlaient de personnes décédées il y a longtemps mais leurs noms avaient été effacés. Mais il y avait d’autres dossiers, cachés au fond d’un tiroir. Aburame Matabei fut la première à y lire le titre.

« PROJET FURYOU : BRAS ARMÉ »

Mais le dossier était vide.

Dans un recoin du laboratoire, une énorme trace au sol laissait supposer qu’un meuble ou un autre objet lourd y avait été retiré après avoir longuement reposé ici.

Au fond de la pièce, la fumée s’était légèrement assombrie : un autre mur avait été forcé. Au sol des restes de parchemin explosifs fumaient encore et expliquaient les « gaz » qui au final s’avéraient inoffensifs. Mais le mur n’avait pas explosé : il avait simplement été comme « découpé ».

Et derrière, un nouvel escalier…

Voilà que nous nous avancions vers l'inconnu, sans savoir sur quoi nous allions tomber. Un mélange d'excitation et de crainte se mélangeaient en moi, à la vue de l'inconnu. Le fait de s'aventurer dans un endroit dans lequel non seulement, on ne voyait rien, mais en plus, où l'on risquait un empoisonnement à cause d'un gaz opaque, ce n'était pas vraiment le genre de situation que j'appréciais. Mais ce n'était point ça qui risquait de m'arrêter. Les dangers, les risques, les menaces... C'étaient ce qui nourrissait une légende à en devenir, il n'y avait aucune raison que je me refuse d'affronter tout danger. De plus, notre capitaine m'avait fait confiance afin d'ouvrir la voie et d'être prêt à agir en circonstance. Il était temps de faire mes preuves donc.

Après quelques minutes de marches à l'intérieur du temple, nous avions eu l'occasion de voir rapidement ce qui s'était passé à l'intérieur. Comparé à dehors, il n'y avait aucun dégât important. Deux, trois pots brisés et quelques livres renversés, mais sans plus. Ça n'avait rien à voir avec le carnage à l'extérieur, on avait l'impression que c'était beaucoup plus organisé, comme si...

« - Hum… C’est quoi ? »

Soudain, je vis une chose étrange. La fumée devenait plus épaisse à un endroit, comme si elle en sortait. Nous décidâmes de nous approcher pour voir de quoi il s'agissait, et fûmes tous surpris. Un trou : un énorme trou dans le mur, sans doute fait par un parchemin explosif. Le plus étonnant n'était pas le mur en lui-même, mais plutôt ce qui s'était caché derrière. Un escalier secret menant vers un étage inférieur. C'était inquiétant, non pas parce que c'était quelque chose dont on n'était pas informés, mais pour une autre raison toute simple.

« - Peu importe qui c’était, en tout cas, ils étaient mieux informés que nous, et savaient exactement ce qu’ils voulaient, et où c’était. »

Après quelques minutes, nous décidâmes de nous aventurer à l'intérieur de l'escalier pour voir où ça nous menait. L'escalier devenait de plus en plus sombre au fur et à mesure que l'on descendait, rendant l'anticipation plus difficile que jamais. Alors que je commençais sérieusement à penser essayer d'allumer un objet afin de s'éclairer, en ne pensant même plus aux possibles propriétés inflammables du gaz ambiant, une faible lumière apparue au bout du tunnel. Le lieu duquel venait cette dernière était plutôt atypique et impensable : un laboratoire, le genre de lieu sorti tout droit d'un roman avec un scientifique fou. Au fond, nous pûmes voir que la cause de la fumée était en fait des parchemins explosifs. Me sentant hors de danger, je remis ma casquette en place en sachant qu'il n'y avait plus aucun danger. Cependant, je ne préférais pour le moment ne pas toucher ces derniers, car on ne savait jamais, un sceau à double enclenchement et hop, on finissait à la tombe.

Suite à une brève observation des lieux, notre capitaine nous demanda de fouiller les lieux afin de voir si on pouvait trouver quelque chose d'intéressant. Nous nous séparâmes donc dans les différents coins de la pièce pour nous atteler à la tâche. Je décidais donc de faire un tour du côté des espèces d'aquariums qui me semblaient plus que suspects. Je me demandais vraiment ce qui pouvait bien se trouver à l'intérieur, ils étaient assez grands pour contenir un corps humain entier. Je me souviens encore d'histoires d'horreurs où y en avait des tubes comme ça et où créaient des clones, pas ceux fait par un simple Bushin, mais des « vrai ». Bon dieu que c'était un navet, mais un bon navet. C'est alors qu'une chose étrange m'interpella au sol. Je décidais de m'accroupir pour observer un peu.

« - Vous avez vu ? On dirait qu'il y avait un quelque chose ici, mais que ça a été retiré. On aurait dit un meuble ou, je sais pas... Peut-être un de ces aquariums, mais ça paraît trop gros pour être transporté normalement. »

Après quelques instants, j'entendis l'appel de notre capitaine qui nous demanda de venir voir ce qu'elle avait trouvé. Rien qu'en voyant le nom se trouvant sur le dossier qu'elle avait en main, je sentais qu'on était vraiment, vraiment mal tombé. À partir du moment où les Furyous sont impliqués dans quelque chose, on savait que ça n'allait pas se passer au mieux. Soudain, j'eus le déclic. Si les furyous étaient impliqués, alors peut être...

« - Et si c'était ni le « S » de Sabakyo, ni celui de Samouraïs... Mais celui de « Serviteur », comme ceux qui suivent les Furyous ? »

Cette pensée avait le moyen de glacer le gens de la plupart des gens. Même moi, je pouvais sentir une goutte couler sur ma joue à cette idée, mais je me ressaisis à la suite en remettant ma casquette en place pour me ressaisir. Avant que l'on ne puisse s'interroger plus, notre capitaine décida qu'il valait mieux qu'elle prenne la tête de file. Je comptais bien m'y opposer, pensant que j'étais encore apte à assurer cette fonction, mais elle s'était déjà engagée dans le nouvel escalier. Ravalant mon orgueil en silence, je la suivis de sorte à être en seconde position. Peu importe ce qui se trouvait au bout du tunnel, c'était assuré d'être ce qui allait commencer un affrontement.

Après l'apparition du Samouraï et sa mort tout aussi soudaine, le groupe de Konohajin avait opté pour un prise de risque de taille puisqu'elle consistait à pénétrer dans le temple. Yusei et Satochi en première ligne entouré d'un nuage d'insecte appartenant à Matabei et masque à gaz de fortune au visage pour se protéger d'éventuelles émanations toxiques. Prudemment, mais sûrement les deux Chûnin pausèrent leurs pieds dans l'édifice avançant prudemment mètres après mètres pour découvrir avec stupéfaction l'état intérieur du bâtiment.
Contrairement à l'extérieur qui était criblé de signe de lutte, l'intérieur lui était pratiquement intact mise à part quelques livres renversés sur le sol et des vases brisés ici et là de manière aléatoire. Au final, ce qui semblait le plus dangereux à ce stage de la visite nocturne du quatuor était ce léger nappage de fumée.

Mais ils ne pouvaient pas s'arrêter en si bon chemin. Prudemment, mais sûrement les deux Chûnin pausèrent leurs pieds dans l'édifice avançant prudemment mètres après mètres pour découvrir avec stupéfaction l'état intérieur du bâtiment.

- Je ne sais pas ... Allons voir.

Prudemment, les deux Chûnin dirigèrent vers cette zone floue et y découvrirent un énorme trou dans le mur. Un mur qui auparavant avait abrité un escalier qui s'engouffrait dans les profondeurs de l'immense bâtisse. La Rakuzan écouta et fit d'un hochement de tête positif au commentaire de son camarade Chûnin. La personne qui avait orchestré tout cela était bien informé, c'était une évidence à ne plus remettre en doute. Cependant, l'instinct de Satochi lui communiquait que le nombre d'individus au courant ne devait pas se compter sur plus du nombre de doigts de deux mains et encore...

Ils finirent par tous s'engouffrer dans cet escalier et marchèrent durant cinq bonnes et longues minutes. Longues ? Car dans certaines situations, le temps parait tout simplement plus long.
À la stupeur générale, ils débouchèrent sur ce qui semblait être un ancien laboratoire faiblement éclairé par quelques bougies récemment allumées dispatchées ici et là. Des tables d'examens, de vieux meubles en bois, d'innombrables livres des dossiers et des rapports d'autopsie à profusion, mais également d'énormes récipients qui ressemblaient à d'énorme aquarium.

Sato' ne tarda pas à répondre à la question de l'Aburame qui semblait elle aussi très surprise par cette découverte.
Une réponse qui hélas n'aiderait pas le groupe mais qui au contraire allait confirmer l'ignorance de chacun à ce sombre sujet.

- C'est quelques choses que j'aimerais bien savoir ...

Mais une nouvelle découverte attira l'attention du groupe suite aux appels de Yusei qui avait semblait-il découvert le déplacement d'un objet lourd d'identité inconnu. Une découverte qui permet aux Konohajin de remarquer la présence d'un nouveau trou dans le mur, cette fois-ci tout simplement tranché, mais aux côtés desquels résidait des résidus de parchemin explosif. Une nouvelle qui détendit l'atmosphère dans le sens où chacun pus retirer leur faux masque à gaz avant de découvrir un nouvel escalier qui descendait lui aussi dans de nouveaux abysses souterrains.
L'heure n'était cependant pas encore à l'exploration, mais à la découverte et à l'inspection. Ce laboratoire était louche et il méritait une inspection détaillée et rigoureuse. Alors que Yusei et Shingen semblaient se diriger vers les énormes aquariums. Satochi se dirigea lui vers les nombres livres et dossiers éparpillés un peu partout sur le sol.

Un sol poussiéreux... Tout autant que les livres et les dossiers, cela faisait un bail que personne était venu ici. Mais le Rakuzan fut stoppé par les appels de son Capitaine de Mission.
Retournant auprès des autres, il constata avec effroi le titre inscrit sur le dossier tenu par la Jônin. " Projet Furyous - Bras Armé ". C'était maintenant certain cette mission puait la magouille, une découverte qui cependant laissa s'afficher un sourire sur les lèvres de Satochi tendis que son regard se faisait plus noir que jamais alors que Yusei faisait une nouvelle apparition en apportant des suppositions qui seraient sans doute les bonnes désormais compte tenu des nouvelles infos qu'ils bénéficiaient. Cependant, le Rakuzan restait sceptique.

- Tu as sûrement raison... mais il y a quelques chose qui m'intrigue dit-il pensif. Il attendit d'avoir l'attention du reste du groupe pour continuer. Nous sommes d'accord pour dire que ce labo pus l'embrouille et que la présence d'un tel dossier ici peut signifier qu'un seule chose, c'est que c'est ici qu'on était crée les Furyous.

À cette instant, Shin prit la parole gratifiant Konoha d'être à l'origine de cela et donc d'être à l'origine de l'extermination de Konoha. Une phrase que coupa Satochi qui n'avait toujours pas fini d'expliquer son raisonnement.

- Nous ne savons pas si Konoha est à l'origine des Furyous ou pas et cet emplacement ne signifie pas nécessairement que c'est le cas ou pas. Le mystère reste entier, cependant, je pense pouvoir affirmer que les hautes instances sont au courant pour cet endroit. Les murs et les escaliers qui n'en finissent plus on a tenté de dissimuler cet endroit et ce qui me fait penser que le village est au courant est simplement les évènements qui se sont produits il n'y a pas si longtemps ici même entre Sabakyô Seitô et le Kumojin envoyés.

Il marqua une longue pause comme pour laisser à chacun la possibilité de se souvenir de ces évènements qui ont engendré par la suite la désertion de l'ancien Intendant, des clans entiers de la feuille mais également de jeunes shinobis.

- Je n'appréciais pas tellement l'ancien Intendant, cependant, je pense que s'il a engagé un combat mortel ici même pour empêcher les envoyés de la foudre d'aller plus loin dans ce temple, c'est justement pour garder ce laboratoire et les informations qu'il contient secrètes. On peut donc penser que le Rokudaime ainsi que tout les shinobis influent de Konoha sont au courant, mais cela place également Seitô sur la liste des suspects. Ayant déserter Konoha, il peut très bien être intéressé par ces documents pour sa propre cause.

Satochi ignorait pourquoi, mais cette idée lui semblait plus plausible que celle des Furyous... Du moins jusqu'à ce qu'un raisonnement digne des plus grands stratèges se mette en place dans sa tête. Se remémorer le simple mot de Furyou lui rappelait de cruels souvenirs comme la mort de son père par exemple, mort sur Hai no Kuni. Mais ça lui rappelait également ce jour précis où les shinobis du monde entier avait reçu le message de "Sa Majesté". L'obscurité semblait s'éclaircir, du moins ses hypothèses semblaient lui éclaircir les idées qu'il était prêt à partager avec ses compagnons de mission.

- Mais cela semble peu probable, on a plus de traces de lui depuis un moment, et l'absence de gaz joue en sa faveur. Mais souvenez-vous plutôt du message que tout les shinobis du monde entier ont reçu de la part de Monwa. Le message de ce fou raisonnait encore la nuit dans l'esprit du Chûnin si bien qu'il fût capable de le citer au mot prêt tant sa haine était vive. Le message de ce fou raisonnait encore la nuit dans l'esprit du Chûnin si bien qu'il fût capable de le citer au mot prêt tant sa haine était vive."

Un premier passage qui permettait de réfléchir vraiment sur ce que contenait ce dossier vide retrouvé par Matabei.

- Il a dit ancien, cela veut dire que pour lui il y a deux types de Furyou, lui et son armée et ce qu'il considère comme les anciens qu'il veut détruire. Il l'a déjà fait pour un. De ce fait s'il est déjà capable de détruire un Furyou ... Quel serait l'intérêt pour lui de venir mettre à sac ce temple pour récupérer des informations sur comment se débarrasser des anciens Furyous d'autant plus qu'ils se sont montré très discrets ces derniers temps.

Aux yeux du Rakuzan, si les Serviteurs étaient à l'origine de ce massacre, alors ce n'était pas des informations sur la façon de tuer les Furyous qu'ils étaient venus chercher... Le brun continua alors de prononcer le discours de "Sa Majesté" comme si pour lui certaines réponses à leurs questions se trouvaient dans ce même discours.

- "Deux continuent de rester cachés, mais deux sont connus de tous ... Meteora et Makka."
Deux restes cachés ... Et si le dossier dérobé contenait non pas la façon de procéder pour tuer un Furyou mais simplement leurs noms ? S'il veut les détruire, mais qu'il ignore leurs identités, il est logique qui cherche les infos là où tout à commencer... Ici donc.

Satochi n'avait plus rien à ajouter, il avait pour l'instant beaucoup parlé et il voulait aussi confronter sa vision des choses avec celle de ses coéquipiers de la nuit. Il était tous dans cette galère, mais il leur faudrait agir vite. L'ennemi n'était peut-être pas loin. Du moins c'est ce que suggéra l'Aburame. Ils n'avaient plus le temps. Elle prit les devant, c'est alors que de nombreux pas se dirigèrent dans leur direction pour finalement laisser apparaître les clones de Yusei et Satochi qui avait fini par rejoindre leurs originaux respectifs. Toutes les entrées du temple devait converger vers une même salle unique peut-être celle au trou dans le mur, ce qui leur avait très certainement donné une indication de la direction à prendre. Néanmoins, ils tombaient bien.

- Bien, vous êtes tous là, alors j'aimerais que vous surveilliez cet endroit et que vous me rassembliez tous les rapports d'autopsies et les dossiers de ce labo. S'il y a une info cruciale à découvrir, je veux que vous l'enregistriez très clairement dans votre mémoire. Ne laissez rien au hasard et tachez de lire et de découvrir les maximums de choses.

Après cet ordre donné à ses propres clones, il suivit les trois autres dans l'escalier encore inexploré Matabei et tête suivit par Yusei puis Shingen. Ainsi Satochi fermait la marche encore plus concentré et attentif que jamais

Etat:

Les escaliers sont plus cours que les précédents, mais la différence s’arrête là. En effet, la pièce qui est au bout a de nombreux points communs avec celle d’avant. Un laboratoire, légèrement plus petit, mais avec plus de documentations et plus de meubles. Le souci, c’est que tout a été saccagé. Il y a du sang sur les murs, des morceaux de bois et des documents piétinés et arrachés. Une sorte de cabine a été brisée, et la plaquette qui semblait y être attaché devant n’y est plus : laissant à nouveau une énorme trace dans le sol. En y réfléchissant, c’était probablement plus proche d’une stèle que d’une simple plaque.

Mais si certaines traces sont récentes, comme le sang qui coule encore par endroits : est-ce que cela a été fait récemment ? En tout cas, quelqu’un s’y trouvait et y a été blessé. A moins qu’il y soit rentré déjà en sang ?

Cependant c’est un dossier ouvert qui attire l’œil de Satochi, qui montre la direction à son chef d’équipe. La kunoïchi s’y rend et ramasse une feuille de parchemins à peine éclaboussée par quelques gouttes de sang. Tout y est encore clairement visible.

n’est pas passé loin. Heureusement, le Mangekyô m’a sauvé. Je devrai être plus prudent, mais il ne reste que peu de pupilles.

JOUR 19
Echec. Le corps a pourri de façon rapide. Il ne me reste plus que deux corps, je vais devoir revoir mes données.

JOUR 22
Echec. Le corps n’a pas bougé.

JOUR 24
Echec. Cependant le corps est resté intact et il m’a semblé qu’il ait bougé un court instant. Mais il ne me reste que quatre Sharingan, en comptant les miens. Qui enverra-t-on si j’échoue ?

JOUR 25
L’énergie noire s’est échappée du corps, mais ce dernier a comme fondu. Néanmoins, si je concentre la seconde illusion dans la bonne partie du cortex, ça devrait être bon.

JOUR 26
Succès. Le corps s’est éveillé. J’ai même désactivé mes Sharingan, il a continué de me parler normalement. C’est comme si quelqu’un m’avait rejoint six pieds sous terre pour savoir comment j’allais.

Il n’est pas comme Daken. Daken avait beau ne pas vouloir forcément la mort d’autrui, il avait un objectif propre à lui, une ambition dont il ne pouvait se détourner. Cela rendait toute reconnaissance ou toute discussion inutile, voire impossible.
Lui, il me reconnaît, me parle. Il est intelligent, bien plus que moi.
Et il m’a même dit qu’il ferait ce pour quoi il est là. Et qu’il allait commencer dès la fin de mon rapport. La fin de la Grande Guerre est proche.

PROGRAMME BRAS ENCHAINÉ : TERMINÉ.

Mais ce n’était qu’une page parmi tant d’autres, détruites, volées, piétinées ? En tout cas, elles étaient introuvables.

Nous nous enfonçâmes encore un peu plus dans les profondeurs de ces lieux qui nous étaient inconnus. Je me demandais encore comment le village avait bien pu passer à côté de l'existence d'un tel endroit. Certes, il était gardé secret sous terre, dans l'enceinte du temple de Kyubi, soit un lieu sacré, mais cela m'aurait étonné qu'ils n'aient jamais essayé de fouiller les lieux pour en apprendre plus. Je commençais à me demander d'ailleurs s'ils n'étaient justement pas au courant de tout depuis le début et que c'était cela-même la raison de notre venue dans ces lieux... Je faisais en sorte d'oublier rapidement cette hypothèse de mon esprit, je ne voulais pas commencer à penser comme Shingen qui supposait que nous étions les responsables de la venue de ces démons sur terre.

Au bout de quelques marches, nous arrivâmes enfin au niveau de la nouvelle pièce : un autre laboratoire. Cependant, à la différence du dernier que nous venions de visiter, il y avait plusieurs différences majeures par rapport à auparavant. Cela ressemblait plus à une sorte de réserve, une salle d'archives dans laquelle la personne qui devait utiliser ces laboratoires conservait toutes ses données. Le plus marquant, cependant, était le fait que la pièce était beaucoup plus recouverte de sang, et frais qui plus est. Deux hypothèses alors : soit quelqu'un déjà ensanglanté est venu dans cette pièce, soit il y a eu un combat ici. Si la première hypothèse était plus viable, puisque le présumé blesser a pu l'être suite à un affrontement avec les hommes du temple, la seconde hypothèse, quant à elle, était moins probable. Dans un environnement si fermé, un combat était vraiment à ne pas envisager. Une trahison d'un des membres du groupe qui en a poignardé un autre dans le dos ?

Soudain, Satochi découvrit des documents qui semblaient plus importants que les autres. Une fois que notre capitaine avait fini dès les lires, je m'engageai à reproduire son action, même, si maintenant, je me demandais vraiment si ça avait été mieux que je ne sache rien. Ainsi, non seulement les lieux dans lesquels nous nous trouvions étaient bien les lieux de naissance des Furyous, comme nous l'avions présumé plus tôt, mais en plus, les responsables de leur création était des Uchihas, les Shinobis du clan maudit. Il ne fallait pas être un génie pour savoir que qu'importe à quoi ce clan était mêlé, c'était toujours quelque chose qui n'était pas bon pour la communauté. Ces informations concernant la création d'un des Furyous seraient peut-être la clé qui nous mènerait vers leur requiem.

Suite à cela, nous commençâmes à chercher d'autres documents potentiels qui pourraient rejoindre les infos que nous avions déjà accumulées jusque-là. Hélas, rien, pas un parchemin qui aurait pu nous aider plus que cela. Nous étions laissés avec un simple rapport et nos suppositions. Après quoi, notre capitaine nous donna à chacun des rôles respectifs. Alors que Shingen et Satochi quittèrent la pièce, j'étais en charge de trouver s'il n'y avait pas d'autre voie d'accès. Je faisais donc en sorte de voir s'il n'y avait pas des trucs genre, un meuble qui coulisse afin de laisser afficher une entrée, une trappe dans le sol, ou alors un levier laissant un mur s'ouvrir. Nul ne savait ce qui pouvait se tramer entre ces murs, mais en tout cas, ça sentait gros...

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