L'accueil fut inattendue. En effet, aucune personne vint à la rencontre du Sunajin alors qu'il se sentait surveillé depuis son passage dans ces étroites montagnes. Son regard cachait par ces verres teintés de noir, il scrutait les environs dans l'espoir de croiser quelqu'un de ce village afin de se faire guider pour savoir où pourrait-il trouver un commerce. Un commerce ? C'est dans ces petites boutiques qu'il réussit bien souvent à trouver de quoi acheter pour améliorer ses gadgets. Alors qu'aucune personne vint accueillir l'Homme au masque, une idée lui parvint : entrer. Il commençait à marcher avec prudence : peut-être était-ce un piège pour crier au terrorisme ? Ses pas étaient calme, se posaient prudemment, son regard vaciller de gauche à droite et ses mains cachaient par les manches de sa blouse prêt à en découdre en cas d'attaque surprise... Et c'est à la fois avec effroi et satisfaction qu'il pénétra dans le village caché des nuages, sans aucun contrôle d'accès... Il secoua son visage : Heureusement que Suna jouit d'une meilleure sécurité pensa t-il tandis qu'il continuait d'avancer.

Il se retourna, et vit au loin une grosse fumée s'élever dans le ciel : peut-être que Kumo était attaqué ? Dans ce cas, il savait qu'il arrivait au mauvais moment – son apparence n'avait rien du fameux « je viens en paix »... Bien au contraire ! Quoi qu'il en soit, il décidait tout de même de continuer sa visite, et s'il se faisait appréhender, alors il improviserait le moment venu. Et sa première destination ? Le Centre Ville. Celui-ci se trouvait relativement près du Sentier Perdu. Et il savait qu'il le trouverait facilement car quelques civils se dirigeaient par là sans même qu'il n'ait besoin à leur demander. Il releva son visage, observa de gauche à droite, puis de haut en bas... Non. Personne pour le surveiller. A moins qu'il le soit par un Senseur très expérimenté ? C'était une possibilité à ne pas négliger... Kumo est plus puissant qu'il ne veut le faire croire !

Après quelques dizaines de minute de marche et de prudence, il arriva à destination. Une longue ruelle noyait dans le brouillard s'étend sur plusieurs kilomètres carré et beaucoup de boutique étant ouverte pour satisfaire le mécano'. Enfin, il l'espérait en tout cas ! Il pénétra dans une boutique dans laquelle il y avait le plus d'objet qu'il qualifierait d'high-tech que dans les autres qu'il avait pu apercevoir. Le commerçant, méfiant de la présence de cet individu masqué, fut rapidement rassuré lorsque le Saibogu le regarda et fit un signe des mains montrant qu'il venait simplement acheter. Il prit d'ailleurs une sorte de tuyau en aluminium qu'il pourrait administrer à l'une de ces œuvres : la chaleur était bien conservé dans de l'alu et il savait qu'il pourrait en faire quelque chose. Il se dirigea vers la caisse et laissa tomber le tuyau – un écho retentit dans la boutique tandis qu'il laissa de nombreuses pièces d'argent avant de reprendre l'article et partir. Celui-ci bien installé dans son sac, il devait maintenant trouver des vis et des écrous : il fallait avouer qu'il en manquait car ces derniers temps, son imagination était débordante.

Alors qu'il marchait et que la populasse était moins nombreuses, une idée lui vint en tête : Si je ne suis pas surveillé, j'ai autant en profiter.... Quelque part, il avait raison. Mais une seconde chose titilla son esprit : Si je me fais attraper, la politique actuelle voudra un conflit entre nos deux villages... Vaut mieux que je reste calme.... Et c'est ainsi qu'il cessa son shopping se dirigeant vers d'autres endroits à visiter, content de son achat... S'il trouve un autre commerce pour ces petites bricoles, il avisera en temps voulu.

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