Le pays du vent. Son désert. Le temps et la météo paraissaient ne pas avoir d'emprise sur ce si curieux et singulier pays. Je ne m'y étais rendu qu'une seule fois par le passé, et ce ne fut pas des plus glorieux. Mais sans revenir sur cet épisode de ma vie. Cette fois-ci je ne comptais pas m'arrêter au désert, mais continuer mon avancée jusqu'en Suna. Le village du Kakumeigun. Village, que je n'avais encore jamais pénétré et ce fut bien le seul. J'avais entendu bien des choses sur ce lieu. Sa création fit beaucoup de bruit en son temps. Mais pour l'heure je ne venais pas faire du tourisme. Je venais dans un but plus que précis. Retrouver la Nomade. C'est dans ce village qu'elle avait été enfermée il y' a de ça deux ans maintenant. Car Shigo, mon compagnon à quatre pattes m'apprit que j'avais bien disparu pendant deux années complètes et même un peu plus. Étant cependant loin de tout il ne put rien m'apprendre sur l'état du monde actuel. Je ne pouvais présumer de rien hormis du fait que Makka était morte. Son organisation avec elle sans doute. Shogi, quand je l'ai invoqué avant de me rendre dans ce pays, ne fut même pas surpris de me revoir. Il s'y attendait m'avait-il dit. Mais je ne lui dis rien de ma condition ou des raisons de mon absence. Personne ne savait encore ce qu'il était arrivé avec Gobi et cela devait rester ainsi. Peut-être que mon nom avait été oublié de plus. Qui sait ? Le pas lent et décidé, cela ne m'empêchait d'avancer patiemment vers le village du sable. Shogi suivant mon pas docilement sans m’interrompre dans le cheminement de ma pensée. Il n'avait semblait-il pas perdu ses manières de loup delta. Je ne souffrais pas de la chaleur contrairement à lui. Même arnaché de cette armure. Je m'y sentais même plutôt bien, dans ce pays de fournaise. Quoi qu'en ce moment de crépuscule, la fraicheur commençait à s'installer avec le rythme du couché de soleil. Pour le plus grand bonheur de mon compagnon à poil.

Les yeux fermés, j’atteignis enfin la porte de Suna avec mon compagnon. Avant de m'y avancer un peu plus, je me stoppais pour en apprécier toute sa splendeur. Sans ouvrir le regard, je pouvais en déceler les formes avantageuses et son imposante constitution. J'avais entendu que cette fortification était la plus résistante du monde Shinobi. En la découvrant je pouvais bien le croire. Shogi m'interpellait alors pour me faire savoir ce que je lui avais demandé avant de partir pour ce village. Je lui répondis ensuite des plus neutralement.

-Je ne saurais pas te dire si elle y est toujours. Mais c'est certain qu'elle y est restée beaucoup de temps. Son odeur n'est pas difficile à y trouver.
-Mmmh... Yoroshii... Je vais donc aller demander ce qu'il en est.
-Tu ne comptes pas te battre hein ?
-Pourquoi le devrais-je ? Pour le moment je veux seulement savoir si elle est là. J'aviserais ensuite. Tu peux partir si tu veux.
-Non ça ira.

J'avançais enfin vers la porte. Trois gardes se tenaient devant elle. Des sentinelles qui ne virent pas de suite l'impact de leurs manières à mon encontre. Car quand j'approchais, il me barrèrent la route. Me stoppant ainsi net devant eux, il m'interpellèrent avec trop d'assurance et de condescendance à mon gout. Shogi restait de marbre, silencieux et immobile à mes côtés. Mais je n'ouvrais pas encore les yeux...

-Toi l'aveugle. On ne passe pas. Tu ressembles à un Shinobi vu ton accoutrement. Mais tu n'as pas de bandeau. D'où viens-tu et que viens-tu faire ici ? Et surtout présente toi si tu veux passer.
-D'où je viens ? De loin... Que viens-je faire ici ? Trouver quelqu'un qui se pourrait être dans votre Ergastule. Qui je suis ? On m'a nommé Samidare Teichirô...

L'un des gardes arquait un sourcil découvrant de la sorte son air le plus dubitatif. Les deux autres portèrent leurs mains aux Kunaï de leur poche. Ce jusqu'à ce que celui qui ne semblait pas le croire se mit à rire. Rire qui ne m'atteignit pas le moins du monde... J'en restais complètement indifférent.

-Elle est bonne... Aller fou le camps avant qu'on te botte le train.
-Vous n'êtes pas du genre aimable en Suna à ce que je vois. Votre vieux Kazekage était autant condescendant de ce que je me rappelle. Cela ne l'a pas empêché de mourir. Est-ce toujours Kenji à votre tête ? Sans doute que son éducation lui permettrait d'avoir une vraie conversation moins outrageante que celle que l'on m'impose en ce moment même.
-Dernier avertissement ! Dégage ! On est en guerre ! Pas d'étranger ici pour le moment, surtout un louche comme toi !
-En guerre ? Comme c'est commode pour un village Shinobi... Mais je n'ai pas de temps à perdre.

Mes paupières s’élevèrent lentement sur les trois protagonistes qui s'opposaient à mon passage. Si le village était en guerre cela devait être la raison pour laquelle je ne fus pas interpellé avant d'arriver aux portes. A moins que mon apparence soit aujourd'hui complètement oubliée... Toujours est-il que quand j'ouvrais le regard sur eux, leur bouche béante à peine ouverte fut ce qu'il restait de temps avant qu'ils ne s'effondrent l'un après l'autre d'épuisement sans que je ne procède au moins geste. Ils n'étaient pas mort, ils n'étaient pas inconscient, mais simplement épuisés. Je m'avançais de nouveau vers l'entrée et passant à côté je les interpellais pour conclure cette rapide entrevue.

-La force du Metsuki Udaï... J'ai apprécié ce combat avec vous. Maintenant vous savez que je suis bien Teichirô.

Dès lors j'usais de tout le savoir de mon Dojutsu en m'attendant soit à des représailles soit à une arrivée des plus incongru... Qu'est ce qui m'attendait encore avant que je n'atteigne l'Ergastule ? Je n'avais pas le désir de me battre. Mais au moins maintenant ils me prendraient au sérieux. Nul doute que d'autres devaient surveiller cette porte... Alors je n'allais pas tarder à avoir de la visite. Cependant, je ne comptais pas vraiment faire une entrée fracassante ou furtive. Je voulais simplement passer et me rendre à l'Ergastule... En espérant que quelqu'un puisse le comprendre... Mais ma foi je ne perdis mon calme et ma tempérance pour autant. Continuant d'avancer d'un pas aussi indolent que celui de Shogi...

-Vous serez remis d'ici demain ne vous en faite pas...

Techniques:

Il y avait Natsumi Haru, rebelle au nom de tapette, le félon du trio.
Il y avait la nomade, alcoolique au style efficace, incarnation même de la classe, la vraie héroïne de l'histoire.
Et puis il y avait lui.

Au début, j'étais plutôt blasée, et à l'image des deux autres sentinelles, j'avais un peu du mal à comprendre qu'un voyageur aussi banal puisse essayer de se faire passer pour une légende disparue sous prétexte qu'il était accompagné d'un loup.

J'ai commencé à changer d'avis quand je l'ai combattu.
La totalité du sable environnant se changea alors brusquement en cendre, et le loup s'était métamorphosé en une sorte de bipède aux vagues allures d'humain bavant de rage. Un départ de feu plus tard, mes deux camarades brûlaient dans d'atroce souffrances, et j'étais seule face au Sennin qui levait déjà son katana sur moi. La lame, puissante, voulut se frayer un chemin à travers mon bras élastique, mais cela ne prit qu'une poignée de secondes au Samidare pour surpasser ma flexibilité surnaturelle et trancher mon épaule d'un coup sec. Mon membre voltigea et se colla contre la muraille de Suna comme un Chewing-Gum.

Ou pas.


Une petite main sortait du sable à la manière d'une larve de ver du désert, me tapait sur le pied. Je reconnus immédiatement les petits doigts fins de Rossu, fausse petite sœur fouineuse et ange gardienne privée de ma personne, qui venait de me libérer de cet odieuse illusion par simple contact. Mon bras était encore là, mais mes deux compagnons sentinelles gisaient sur le sable, les yeux exorbités, presque baignant dans leur bave. Teichirô, lui, nous avait déjà dépassé, et se frayait un chemin en direction droit vers l'intérieur de la ville.

Je me laissai tomber au sol à mon tour, le souffle coupé.
La tête de la petite Ketsueki sortit finalement du sable.

- De rien, surtout, me chuchotait-elle avec des yeux mi-inquiets mi-moralisateur malgré son jeune âge, alors qu'elle était désormais complètement émergée.

- J'ai l'impression d'être morte à peu près trois fois...

- Ça vous apprendra à prendre les intrus à la légère !!! Vous saviez même pas qui c'était et vous l'avez envoyé crever dans le désert.

- Si, moi je le croyais d'abord, c'est mon collègue qui m'a devancé... pour une fois j'aurais mieux fait d'ouvrir ma grande gueule.

Je pivotai la tête, aperçus le Sennin qui s'enfonçait vers Suna sans rencontrer la moindre espèce de résistance. Je songeai alors qu'à défaut de l'empêcher de passer, je pourrais peut-être me faire bien voir auprès de son sensei chéri en essayant de mettre à l'aise cette légende sur patte et son charmant toutou.

- Aide-moi à me lever !

- Pourquoi ? Vaut mieux te faire oublier et attendre qu'il soit hors de vue pour aller chercher ton sensei...

- Meuh non, aide-moi à me lever j'te dis.

Dans un effort surhumain, je me hissai sur ses deux jambons avec l'aide de Rossu, et allongeai mon bras de deux mètres pour faire un gigantesque coucou à notre invité surprise.

- Youhou, Teichirô-samaaaaa ?

J'attendis qu'il se retourne.

- Je suis Akuzu Tawako, Genin du sable et élève du Yondaime Kazekage Kyoshi Rei ! Et je suis votre guide touristique privée à partir de maintenant, je vous prierai donc de m'attendre moi et ma fidèle assistante avant de poursuivre la visite.

Alors que j'étais rayonnante, ma fidèle assistante semblait voir défiler sa courte vie devant ses yeux.

L'une des rares a ne pas être partie sur le front, je crois que Sonoshee avait glissé un mot pour qu'on "m'oublie", ou alors fusse mon père, oui peut être lui cela ne serait pas étonnant. Enfin, dehors comme dedans, il y avait à faire. S'occuper de blessés, s'occuper de l'administration, s'occuper... plein de choses en fait. Et puis finalement, ce n'était pas si mal ici car malgré mes quelques compétences en combat, et bien; je n'aimais pas vraiment, me battre. Du coup quand quelque chose se passe, alors que rien ne se passait jusque là, et bien il y a de fortes chances pour que je sois au courant. Quelqu'un aux portes du village donc. Aux portes...

D'après les dires il s'était avancé dans la voie sans trop de problème et avait même pénétré le village, sans résistance. Forcément... Alors j'y allais. Et je les vis là bas, à l'orée de la ville; une gamine, une autre gamine, et un gars. Je l'entendis lui adresser la parole. Teichiro... Hum, quelqu'un qui devait être connu et fort, malheureusement si j'ai bien des qualités dans des domaines, j'ai aussi pas mal de défaut et l'un d'entre est de ne pas connaître l'histoire des shinobis. Je connaissais le nom du Kazekage d'aujourd'hui, celui d'avant aussi; et d'avant avant... mais après ça. J'étais une mauvaise élève à cet égare et on me le reprocha souvent.

J'approchai alors, rapidement. Rejoignant la position de celle que Sonoshee nommait Tawako. Combien de fois l'avais entendu venter les mérites de la flexibilité de ces gens, les Akuzu; parfois, elle me gonflait. Néanmoins je n'avais à reprocher à cette Kunoichi, bien au contraire j'éprouvais pour tous les shinobi un certain respect, certainement tenu de mon père et ma mère, eux mêmes d'ex ninjas du désert. Plus que quelques pas et j'y fus. Je pouvais dévisager l'homme et me le décrire dans les moindres détails. Il était, étrange. Du moins selon la définition que je me fais de "l'étrangeté". Et lui, il l'était vraiment.

→ Tawako ? Tout va bien ? Han.. C'est lui Teichi-machin ? pas trop fort en l'observant toujours.
→ Hum... Il agresse des gardes, et tu le fais rentrer comme ça ? heu... Sans comprendre la situation.
→ On devrait pas appeler quelqu'un ?

Un type qui avait mis KO des gardes sans forcer, que l'élastique laissait entrer comme ça, je ne savais pas trop quoi penser de tout ceci, et le pire là dedans, était peut être que j'étais une chuunin.. Je n'allais pas me laisser démonter par la présence d'un type visiblement fort, j'avais affronté pire que ça y avait pas si longtemps, alors un peu plus, un peu moins. Cela n'empêchait pas que je cherchais la présence d'un tiers aux alentours, un jônin, un membre du Kakumeigun, n'importe qui! Mais pas juste la genin du Taisen et... moi! haha... peut être que mon père viendrait, qui sait.

Trois Genin s'étaient dressés sur mon chemin. De ces trois Genin l'un d'eux, du moins "l'une" se révéla assez étonnante pour que je mette fin à mon pas indolent. Premièrement, voyant parfaitement ce qu'il se passait dans mon dos, la découverte de la jeune fille qui lui permit de se redresser me surpris, mais surtout, de la voir se tenir aussi aisément debout alors que le Genjutsu n'avait pas entièrement cessé. Si son "coucou" je m'en moquais quelque peu, le fait qu'elle m'interpella en tant que Teichirô Sama me prouva bien qu'elle savait faire preuve d'un minimum de courtoisie. Aussi, bien que ne me retournant pas, je ne retins pas un sourire sincère. Une escorte qui puisse m'indiquer directement l'emplacement de leur Ergastule. Je ne pouvais l'ignorer. Sans compter cette étrange situation... Des Genins pour garder la voie illusionnée ? Une guerre ? Il me vint alors tandis que je m’apprêtais à lui répondre une réflexion aussi courte que sommaire. Quand j'ai fais semblant d'être mort c'était la guerre. Quand je suis revenu c'était la guerre. Quand j'ai disparu avec Gobi c'était encore la guerre. Deux ans plus tard je suis de retour et... C'est toujours la guerre... Contre qui ? Je m'en moquais... Ces histoires se répètent et se succèdent avec la rectitude des saisons. Je ne voulais plus me mêler de ce genre de chose si je n'y étais pas contraint.. Et alors que j'allais me retourner. Un nouveau protagoniste fit son entrée dans cette scène. Ajoutant dans sa tenue moins de mélodrame quoi que se montrant plus agressif compte tenu de la situation. Je ne pouvais la blâmer ni de ses mots antipathiques ni de sa méfiance. Shogi, pauvre loup m'accompagnant, restait silencieux une seconde puis, voyant que je demeurais immobile et parfaitement silencieux au visage penché, finit par oser s'imposer de sa voix grave.

-Hajishirazu ! On s'adresse à un Sennin avec plus de déférence !

Mais je calmais rapidement mon compagnon. Nous n'étions pas venu pour créer un conflit ou perdre notre temps en fausses politesses. Deux Shinobi pour me tenir au clair de la situation actuelle et me guider. Voilà qui pouvait m'octroyer deux fois plus d'information. D'autant si l'un d'eux se trouvait être l'élève du Kazekage. "Kyoshi Reï" avait-elle laissée s’échapper. Ainsi ce n'était plus Kenji à la tête du village de Suna. Son sort ne m'était toujours pas connu pour autant... Il avait dû donc se passer bien des choses depuis mon combat contre Gobi. J'avais appris qu'il avait tué Aare comme je l'avais escompté. Mais ensuite... C'est d'une voix ferme et assurée que je rappelais à l'ordre mon compagnon.

-Shitoshito Shooogi. Nous ne venons pas faire de drame. Veuillez m'excuser. Mais je ne fais que passer. Je souhaite seulement me rendre à l'Ergastule et m'entretenir avec les geôliers. Il m'intéresserait de savoir si vous êtes toujours en possession de Jisetsu Gabushi la Nomade. Et dans ce cas, peut-être serait-il bien aisé et aimable de me la confier pour sa libération. Deux ans ont passés depuis le An'teï. Il me semble que nous pourrions la laisser enfin libre ce n'était déjà le cas.

Je refis quelques pas assurés alors en direction de la Shinobi qui se trouvait face à moi. Laissant celle capable d'étendre ses membres derrière avec la jeune fille qui l'accompagnait. Plongeant sans gêne et sans retenue mon regard écarlate dans l’œillade de la troisième shinobi. Les bras le long du corps et le corps relâché je me stoppais lentement. Assez proche et accompagné en retrait de Shogi qui paraissait des plus méfiant, puis pour conclure j'ajoutais sans crainte.

-Aucun Genin n'est mort devant votre porte. Je ne tiens pas à ce que cela se produise. Le sang coule assez loin d'ici pour en rajouter ne pensez-vous pas ? Car si vous êtes en guerre. Je pense que vos braves compagnons pourraient requérir votre aide. D'ailleurs, preuve en est de cette jeune Shinobi Akuzu Tawako maintenant debout et semblant en grande forme malgré mon Genjutsu. Nul doute que si je voulais communiquer par la violence elle ne serait pas si enjouée.

Je décidais alors, par brin de méfiance, d'analyser leurs fluctuations chakratique pour détecter le moindre mensonge qu'ils pourraient tenter de me faire avaler. Me faire croire qu'ils me conduisent à l'Ergastule pour me tendre une embuscade par exemple, ou encore simplement me mentir sur la situation. Les Shinobis honnête étaient rare de mon temps et à force de faire confiance le résultat fut mes meilleurs hommes emprisonnés dans Suna.. Aujourd'hui je ne comptais pas prendre de risque. Et bien qu'une lueur bleu scintilla plus intensément dans ma pupille, je doutais qu'ils puissent se douter de cette analyse. Je portais alors la main droite à ma hanche pour paraître ainsi plus décontracter et offrit un léger sourire.

-Alors ? Dois-je vous suivre jeunes Shinobis.

Technique:

Katsu-sempai était un peu bizarre, mais hiérarchiquement c'était ma supérieure, donc je lui devais le respect. Enfin, si on allait par là je devais le respect à un sacré paquet de monde, et c'est pas pour ça qu'ils l'obtenaient systématiquement.

Enfin, pour Teichirô-sama, c'était quand même différent. Il suffisait de voir ce qu'il m'avait fait endurer avec un vulgaire regard. C'était un mage, un ermite de l'illusion comme on en faisait plus.

Lorsqu'il s'avança vers Katsu-sempai, je m'écartai avec courtoisie, entraînant avec moi la petite Rossu par le bras.
Mais celle-ci, dans toute sa terreur, semblait vouloir déclamer quelques mots, à l'aise comme un poisson dans le sable.

- Mais... monsieur, vous... vous faites erreur, la nomade n'est... elle n'est...

- Elle est plus en taule, la coupai-je en posant ma main sur ses petites épaules frêles. Mon sensei lui a causé, elle est avec nous maintenant.

Je parlai d'elle avec des étoiles dans les yeux. Car oui, pour moi c'était une idole, si bien que je n'avais toujours pas eu les gonades d'aller lui parler pour lui demander de déverser en moi ses enseignements. Mon père me l'avait interdit, craignant que je devienne à mon tour une espèce d'alcoolique sans espèce de fierté, mais c'était la couardise et elle uniquement qui avait stoppé mon élan.
Teichirô-sama voulait la revoir, et sur le moment je trouvais ça légitime. Remarque, eut-il souhaité le poste de Kazekage, j'aurais sûrement trouvé ça non moins légitime, car toute souriante que j'étais j'avais quand même la désagréable sensation d'avoir une pointe de kunai sous la gorge en voyant cette légende du continent menacer verbalement Katsu. Le moindre regard de travers, et j'étais bonne pour errer dans les limbes de mon propre imaginaire pour un temps non défini...

Rossu observait le le canidé avec une certaine méfiance. Les chacals du désert ne l'effrayaient plus, mais cette bête-la avait un pelage bien exotique et sa sauvagerie semblait doublée d'une intelligence hors du commun qui inspirait tout sauf la confiance.

- Je serais bien incapable, repris-je, de vous mener à elle ; ironiquement, elle est sans doute sur le front à l'heure qu'il est, aux côtés de ses cousins Kirijins. Tout ce que je puis faire, c'est vous guider auprès de Rei-sama, en espérant qu'il soit dans ses quartiers...
Par ici, noble ermite.

Et je me courbai avec politesse avant de m'engager finalement vers le centre-ville. J'allais l'escorter docilement jusqu'à mon maître, et basta. Je tenais à la vie.

HRP:

Un homme impressionnant parmi tant d'autres, un ninja que la puissance rassurait, un shinobi précédé par son nom; rien de plus. Je l'observais d'un œil attentif. C'était surréaliste, un type se pointe, attaque les gardes de la voie illusionnée et se fait, ensuite, inviter par une genin à visiter Suna. Cela clochait étrangement faux à mon oreille. J'interrompis l'Akuzu en barrant sa route de mon bras, avec tout le respect que je lui devais et celui qu'elle me devait. Le village caché du sable n'était pas un moulin, et ses ninjas n'étaient pas des moutons. Au de là de la fierté c'était notre sécurité que nous devions affirmer, or, aujourd'hui; tout était remis en cause par un "type". Je fis un pas en avant, le sable crissa sous ma semelle, je dépassai d'une enjambée Tawako, me plaçant nettement devant elle. Puis, je pris la parole; de nouveau.

Je devais prendre mes responsabilités en main, c'était le moment. Peut-être le payerai-je cher, mais je ne doutais pas que les méfaits de ce voyageur seraient eux aussi tributaires d'une valeur au moins égale.

→Tawako, tais-toi. Samidare Teichiro, vous souhaitiez savoir si Jisetsu Gabuchi était dans nos murs; elle ne l'est pas, pas aujourd'hui. Inutile de vous faire un dessin quant à votre présence ici et les actions menées jusqu'à présent. Vous êtes loin d'être, derrière ses murailles, le ninja le plus puissant et le plus à même de décider ce qu'il peut faire ici. Je vous propose donc de faire demi-tour, et de regagner au plus tôt les pays du nord. Sur un ton ferme, en le regardant droit dans les yeux.

Je n'avais pas peur de son genjutsu. Il pourrait alors décider d'avancer, et continuer dans ce village comme bon lui semblerait. Cependant aucun ninja ne peut convenablement penser s'en prendre à une organisation militaire, et une nation entière et s'en sortir comme une fleure. Certes, nous n'étions à cet instant précis que deux novices, oui je me considérais tel quel; face à une "légende"... légende que je venais seulement de découvrir, étrangement. Néanmoins je ne m'amuserai pas à le sous-estimer, j'avais au moins retenu ça de l'académie, de mon père et de Sonoshee. D'ailleurs, pour parler de cette dernière, j'avais entendu dire qu'elle était revenu de sa mission d'interception dans les terres du milieu. Pourtant, je ne l'avais pas encore vu; ça aussi c'était étrange. Enfin, elle devait avoir mieux à faire; comme dormir, que m'entraîner. En fait, cette rencontre avec ce "Samidare"; la ferait peut être pointer le bout de son nez, qui sait.

→Que décidez-vous, Samidare Teichiro; repartir, ou agresser Suna une nouvelle fois ?

Tant de chose apprise en quelques phrases me disais-je en écoutant patiemment ces Shinobis me confesser leurs opinions et leurs croyances... En entendant que Gabushi était maintenant une Sunajin. Je ne retins pas un élément de surprise sur mon visage. Entrouvrant la bouche d'étonnement. La Nomade était à nouveau au service d'un village, convaincu par le Kazekage Kyoshi Reï ? Cet homme devait avoir quelque chose de très particulier pour être parvenu à la convaincre d'une telle ignominie. Elle avait donc abandonnée l'idéale du An'teï pour retourner à une vie plus classique. Mais encore, dans le bafouillage de la Akuzu Tawako j'appris encore pire que cela... Elle était au front aux côtés de ses cousins Kirijins ? Cette fois mon poing se refermait violemment sur lui-même et mon faciès changea de l'étonnement vers la colère contenue. Déglutissant de rage à la seule évocation de l'idée d'une alliance SunaKirijin dont la Nomade serait membre... Cela ne pouvait dire qu'une chose. Un autre village était en guerre. Voir les deux autres. Mais lesquelles ? Konoha ? Kumo ? Ces fou s'entretuaient donc joyeusement à nouveau sans avoir conscience que leur guerre serait rapidement dépassés par de sombres évènements prochain... Une voix grave se fit alors entendre. La mienne, emprunte d'une certaine fustigation.

-Yookarooo

Shogi fit un mouvement de recul. Comprenant que je fus assez désappointé pour en venir à de plus regrettables extrémités. Mais ce n'était pas terminé. Le second Sunajin tenta, par fierté ou honneur, la nuance n'était pas si aisé à comprendre, de me rappeler à l'ordre. Ceci en me revoyant vers les pays du nord. Pourquoi du nord d'ailleurs ? Était-ce là-bas que se trouvait l'objet de ma convoitise ? Le lieu de l'affrontement je l'ignorais, et ce n'était probablement pas ces jeunes gens qui allaient me l'apprendre. Pour le moment il n'y avait qu'eux et moi pour converser. Aussi trouvais-je dans l'insolence de cette shinobi le courage qui lui fut dû. Quoi que, oubliant sans doute quel homme j'étais, elle n'avait pas conscience de la gravité d'une provocation à mon encontre. Peu de choix s'offrait alors à moi. M'imposer ici et attendre le retour de la nomade, ou enfin savoir vers où je devais me diriger pour la retrouver. Choix difficile s'il en fut. Cette Shinobi qui me tenait tête ne me donnerait sans le moindre doute aucune information désirable. Alors je décidais d'user de la crainte que la seconde démontrait à ma personne. Pour cela je n'imaginais rien de plus simple... Shogi, me connaissant, pressentis que cela allait peut-être mal tourner, silencieusement et lentement, la queue entre les jambes, il se reculait sans se retourner. Une œillade plus menaçante émana de mon faciès en direction de la Katsu dès cet instant. Je venais effectivement de faire mon choix. Elle en serait le catalyseur pour blâme de son manque de clairvoyance.

-Apprécie Shinobi...

Un regard bref. Et le jugement d'Inari abatis son âme. Lui faisant entrevoir l'éternité d'une souffrance infernale. Ce que pouvait déceler une vie de douleur et de folie entre les mains des démons souterrains. Nul envie de l'abattre physiquement en ceci. Au contraire, la mort, je ne la concédais qu'à ceux en mesure de me faire front. Ce que je ne la décelais pas comme capable d'accomplir d'elle seule. Face à elle, tournant toujours le dos à la Akuzu, j'attendais que son visage me montre l'horreur de ce que je lui octroyais. La luminescence bleuâtre de mon regard s'en faisant ainsi ressentir avec terreur et passion pour ajouter une touche malencontreuse au jugement divin que je lui octroyais. Sentir la mort, les flammes éternelles, les violes et tout ce que l'homme possède de plus horrible en lui. Voici le châtiment qui convenait à une personne si impétueuse. Quelques secondes passante et je me retournais entièrement sur l'amie de la Akuzu, démontrant une totale indifférence concernant l'autre Shinobi désormais. Refaisant les pas précédents sur le même ton et rythme je revins à elle. Penchant ainsi mon visage au dessus du sien pour lui imposer un regard d'une froide et téméraire neutralité, je lui posais ma question d'un timbre tout aussi amorphe et vide.

-Où se trouve le champs de bataille s'il te plait ?

S'il te plait lui. Expression dissonante avec la situation. Mais je ne perdrais pas mon sens pratique parce qu'une Shinobi aura osé me renvoyer hors de son village. Ainsi je dévoilais également mon projet. Quitter Suna pour rejoindre cette bataille inutile et retrouver la Nomade. Quitter Suna, c'est ce qu'ils me réclamaient. Qu'ils me répondent maintenant et je partirais. Shogi restait sur ses gardes, regardant à droite et à gauche sans cesse, oubliait-il que je voyais tout autour de moi ? La crainte des Sunajin paru le faire perdre de vue nos principes et mes capacités fondamentale. Mais quoi qu'il en soit. Le temps est venu de faire apprécier cette scintillante œillade à cette shinobi si elle osait me mentir.

Techniques employées:

J'observais ce spectacle depuis les toits brûlants de Suna. Uniquement des membres du Taïsen. Ce qu'il aurait fallut avec l'arrivée d'un tel personnage, c'était des membres du corps diplomatique, comme Yamada Kioshi. Cependant je ne savais si cela aurait été très utile; Katsu, bien qu'étant mon élève et douée dans le domaine du combat rapproché, n'avais pas la même façon de voir que moi, et que la plus part de mes subordonnés; elle était la plus diplomate et réfléchie et je lui prêtais, pour cette raison, un intérêt tout particulier. Alors, quand je vis l'étranger la fixer, et celle-ci ne plus rien dire, un rictus déforma mon arcade sourcilière. Jusque là, rien de méchant en soi; mais traiter une personne avec une telle indiférence, et pire un genre de m'enfoutisme régit par un plaisir sadique, d'autant plus quand la cible n'était autre que la Rinto, c'était la goutte de trop. Je fis craquer mes doigts, les os de ma nuque, mon dos, mes côtes, tous les os en fait. J'avais presque récupéré de mon affrontement de la semaine précédente, seul un léger picotement persistait là où le tigre géant m'avait griffé. Les médecins de Suna étaient très performants, heureusement pour moi. Je levai un doigt, et sautai. J'atterris tout en souplesse à côté de Katsu, et Tawako.

"Tawako, emmène Katsu à la clinique. Préviens Yamada Kioshi, ainsi que Yogan. Le village n'est pas sans défense, toutes les troupes ne sont pas sur le front. La preuve, je suis là. Dis-je sans m'intéresser à l'intrus. Et je reportai mon regard sur ce dernier. Je connais ton nom, j'ai entendu parler de toi. Utilise encore une fois tes pupilles, et je te les arrache. Je marquai une courte pause, le temps de le dévisager. Je suis Nogori Sonoshee responsable des ninjas que tu as agressé, et dirigeante de l'unité d'assaut de Suna. Je pris mes lunettes jaunes entre mes doigts, dévoilant mes yeux de jade, et les laissai glisser dans une poche de ma veste ninja. Il pourrait y plonger ses pupilles infernales s'il en avait envie, et si tel était le cas, je n'hésiterai pas à lui retourner les entrailles sans me poser de questions. Quitte ce village sans te retourner, et sans faire de vague, et peut être que tu garderas un semblant d'existence."

Je ne prononçais jamais de mots à la légère, et tout ceux qui le firent, finirent avec plusieurs os brisés. Bien sûr la solution la plus judicieuse aurait été pour lui de quitter ces lieux, comme je le disais, sans faire plus de vagues. Il pouvait très largement trouver ce qu'il cherchait par ses propres moyens. Il pouvait aussi, bien sûr; faire un autre choix, comme avec Katsu, cependant à l'instar de la chuunin, je n'étais pas sans défense. Le genjutsu... On pouvait montrer bien des choses, de l'horreur, des illusions, de la peur, de l'amour peut être aussi; mais tout ce qu'on me montrerait ne serait très certainement jamais à la hauteur de mes rêves, ou plutôt, cauchemars. Après, peut être était ce moi même qui ne faisait pas le bon choix en voulait le faire quitter ce village, peut être Kyoshi Rei aurait il voulu le rencontrer, qui sait. Mais je doute qu'apprendre qu'un ninja relativement connu se soit rendu aux portes d'un village, ait attaqué ses gardes, et certains de ses membres le mette "en clin" à discuter, que ce soit de la Jisetsu, ou quiconque autre.

Quand la genin et la chuunin eurent disparu dans la rue conduisant à l'hôpital, je repris la parole, confiant quelques mots inhabituels.

"Crois moi, Shinobi; retourner là d'où tu viens est la meilleure chose à faire. Hum... Les combats se déroulent en bordure de mer, du côté de Yu. Mais je doute que ce soit "ton" combat. Maintenant, quitte ces lieux, avant qu'on ne reçoive un ordre contraire.. Finis-je en serrant les poings ."

-Nogori... Sonoshee ?

Ainsi me demandais-je plus à moi-même, qui était cette jeune femme au caractère si trempé que j'aurais pu la confondre avec la Nomade tant elle lui parut semblable au premier abord. Cela ne manquait pas de me faire lâcher l'esquisse d'un sourire en première instance. Une chose était certaine. Elle disait vrai. Du moins son chakra me le confirmait, elle croyait en ce qu'elle disait. Sans doute et sans crainte elle me tint tête avec fermeté. Son potentiel chakratique ne fut pas difficile à déceler tant il était élevé. Aussi élevé que le mien. Je penchais la tête sur le côté quelques instants alors. Ne cessant pour autant de plonger mes "pupilles" pour la paraphraser dans son regard. Sans doute ignorait-elle que de ses yeux je ne voyais rien si ce n'était la forme... Shogi reprit immédiatement du poil de la bête. Montrant crocs et griffes à la donzelle qui se tint face à nous si soudainement. Car elle arrivait ni plus ni moins du ciel, bien que la voir débarquer de loin ne fut pour moi d'aucune surprise. "Je laissais" ses subordonnés s'en aller comme ils étaient venus. Elle devint le seul objet de mon attention dés qu'elle ouvrit la bouche. Calme et tempéré je lui tenais tête à ma façon. Ceci en me trouvant dépourvu de réaction d'aucune sorte. Oui, entre l'indifférence et la fascination. Que Suna n'est été vidé de Shinobi de haute trempe ne m'étonnait pas et je m'en fichais. Je me contentais d'écouter menaces et brimades dans les lèvres d'une jeune écervelée. Shogi sans perdre ses menaces bestiales restait en retrait, faisant des pas latéraux autour de nous, tel le loup prêt à en combattre un autre. Mais son manque de témérité l'empêchait d'aboutir vers quelque chose de plus concret.

Je portais enfin la main à ma hanche. tranquillement et surement, perdant dans le même temps mon esquisse de sourire. Elle eut sans le savoir probablement des mots attirant plus mon attention que ses veines menaces. C'est seulement alors que je demandais aimablement à Shogi de ranger ses crocs. Puis, sans m'avancer ou reculer, je lui répondis sans détour, avec une tinte de mélancolie, car de ses mots je trouvais l'inspiration de celle-ci. La peur ne m'envahissait pas plus que cela. Je connaissais réellement très peu de personne capable de faire face à mon Genjutsu. Seul Natsumi Haru et la Nomade en furent capable et ce jusqu'à un certain point. Alors cette inconnue j'en doutais fortement. Était-ce pour autant qu'il fallait aller vers l'affrontement ? Il me sembla que cette personne méritait plus de considération. De même, qu'étant donné son potentiel chakratique et son rang, une victoire contre elle me serait coûteuse. Ce dont je n'avais pas envie.

-Garde tes griffes Shooogi. Les siennes sont plus affûtées que les tiennes. Son combat, c'est celui que l'on choisit... Ne penses-tu pas ? Sooonoshee.

Shogi, bien que grimaçant, consentit à se calmer. Il ne perdit pas sa méfiance pour autant et restait en retrait derrière moi. Alors je repris simplement ma réponse. Elle m'avait donné l'information que je désirais. Ce qui suffisait à me faire partir. Tout autre menace était parfaitement inutile mais sans doute ma réputation faisait-elle perdre de vu aux gens que j'étais loin d'être aussi sanguinaire qu'on ne le disait. Mon regard se posait enfin un bref instant sur son poing refermé sur lui-même. Preuve qu'elle contenait fortement son envie d'en découdre. Il n'y avait pas à dire. Elle était vraiment semblable à la Nomade.

-Pour m'arracher mes pupilles. Il te faudra plus que du courage jeune fille. Je puis te l'assurer. Peut-être aurons-nous de vraies raisons de nous battre un jour. Mais ce jour n'est pas arrivé.

Lentement, je passais enfin à côté d'elle. Les bras le long du corps, sans crainte et en parfaite confiance. Quand nous fûmes au même niveau elle et moi je laissais entendre juste assez fort pour son oreille un simple mot. Politesse ou arrogance ? Ironie ou reconnaissance ? Il lui appartenait de juger la neutralité de l’intonation comme elle l'entendait.

-Doumo...

Ainsi je me dirigeais vers la sortie de ce village. J'avais obtenue toutes les informations que je pouvais en quelques minutes. Et cela me contentait largement. Shogi fit quelques pas rapide pour me rejoindre et quand nous nous trouvâmes plus en retrait de la Shinobi, nous reprîmes notre conversation comme si de rien ne fut tandis que le son de nos voix s’éteignait à mesure que nous nous éloignons..

-On va aux sources alors ?
-ee...
-Mais elle y sera peut-être plus le temps qu'on arrive !
-Je reviendrais à Suna.
-Et si on se fait prendre à partie ?
-On se battra.
-Tu peux pas lâcher plus de trois mots par phrases ? Et on risque de mourir !
-hi. L'Homme masqué ne permettrait pas que quelqu'un d'autre ne me tue. Mon pire ennemi veille sur moi. Je n'ai rien à craindre.
-Oui oui, peut-être, faudra que tu me racontes cette histoire aussi.
-Plus tard.

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