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| | | Le Destin en a décidé ainsi... [ft Kirigaya Asuna] |  |
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![Le Destin en a décidé ainsi... [ft Kirigaya Asuna] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | | (#) Sujet: Le Destin en a décidé ainsi... [ft Kirigaya Asuna] Jeu 30 Oct 2014 - 0:03 | |
| Que faire dans une si grande ville ? A vrai dire, le petit oisillon l’ignorait totalement et complètement. Il s’ennuyait ferme depuis qu’il avait atterri avec ses compagnons, surtout puisqu’il était complètement seul, désormais. Suzuka et Kibô s’étaient éloignés, et Sei’ avait disparu. Quoiqu’il en soit, Takeshi avait juré quelque chose : être calme, et ne pas attirer l’attention sur lui, pour ne pas déshonorer Suna, ni pour ternir les relations entre le Shûkai et le grand village du Sable. Il fallait donc rester calme, et, surtout, ne pas s’attirer d’ennuis. Ma foi, cela serait plutôt compliqué : dans une grande ville, les ennuis se trouvaient partout. Mais le Yamamoto avait décidé de faire profil bas, aussi, il souhaitait simplement aider, et acheter quelques choses exotiques, qui n’étaient pas disponibles à Suna par exemple. Oui, mais comment aider ? Il eut l’idée d’aller proposer son aide à certains commerçants, mais, évidemment, ils trouvèrent tout cela trop louche. Hm… Que pouvait faire Takeshi pour occuper son temps libre, faire des rencontres, et s’amuser un peu avant d’assister aux épreuves de l’examen Chunin du Shûkai ?
Bingo. Takeshi était médecin. Quoi de mieux que cela ? Oui, il allait essayer de se rendre utile aux médecins du coin, lui qui savait très bien ce dont ils avaient besoin. Il chercha partout dans la ville ; cependant, personne ne voulait de mon pauvre petit prince : n’était-ce pas normal, d’un côté ? Qui aurait voulu d’un strict inconnu pour s’occuper des maladies, infections, ou même des conseils médicaux ? En plus d’être inconnu, il était même étrange, et certains ignoraient tous des relations diplomatiques entre les deux nations. Aussi, il n’était pas si étonnant que ça de le voir être rejeté. Mais, malgré tout, il était déçu, le pauvre petit garçon, le pauvre enfant qui était euphorique il y a pourtant quelques minutes : comparez-le à un petit garçon perdu dans un grand magasin, que ses parents ont perdu de vue, ou, encore mieux, à un petit homme perdu dans une immense ville, ne sachant pas comment rentrer chez lui. Oui, c’est exactement cela, il arborait en ce moment-même cette mine démunie, un peu déconfite, cet air boudeur, cet air triste.
C’est alors qu’il entendit des voix s’élever, des cris se faire entendre. Il savait qu’il devait faire attention, et, surtout, ne pas se laisser avoir : si cela se transformait en altercation, sa présence sur les lieux pourrait être très mal prise. Il se contenta alors d’observer ce qui se passait : un docteur quitta son cabinet, précipitamment, une femme dans ses bras, visiblement enceinte, qui hurlait à la douleur. Il comprit, en voyant les patients s’agglutiner autour de lui, qu’il devait visiblement mener la demoiselle, et future maman, à l’hôpital, et que ses patients au cabinet devaient attendre. Bien sûr, ils ne l’acceptaient pas. Mais Super Takeshi était là, pour les aider. Il se présenta avec hâte à cet homme, lui présenta sa licence, et l’autre, semblant désespéré, accepta l’aide du gaffeur qu’est mon petit prince. C’est avec un sourire d’enfant, de gamin, plutôt, se préparant à faire une bêtise – ou qui avait de quoi être fier de lui, ramenant une bonne note à ses parents, par exemple – qu’il prit la place du docteur dans son cabinet. Il vit les patients s’avancer, un à un, pas forcément des plus rassurés par l’homme louche que pouvait être Takeshi.
Et pourtant, les visites s’enchaînaient, et elles se passaient très bien. Il décelait avec aisance ce qui troublait les personnes venant jusqu’au cabinet. Il souriait toujours, rassurait les gamins se présentant ici, qui semblaient apeurés, faisant le pitre, détendant à la fois les parents et les enfants. En soi, il avait l’attitude du docteur parfait : mais tout ceci cessa en voyant un garçon arriver, qui présentait une blessure qu’il connaissait très bien. Il avait été pris dans une bagarre, et il avait été blessé au genou. Cela rappelait un étrange souvenir à Takeshi : celui de sa rencontre avec Kirigaya Asuna, demoiselle qui hantait ses rêves depuis. Un sourire ravageur, un regard qui calmait le jeune Takeshi. Il avait eu envie, et ce, depuis leur première et unique rencontre d’ailleurs, de se lover contre elle, qu’elle le prenne dans ses bras, comme elle l’avait fait autrefois, pour qu’elle le rassure, le câline. Il se souvenait en détails de cette journée, cette journée où cet ange gardien lui avait rappelé sa mère, par sa douceur, par son aura, par son sourire.
Ah, Asuna… Si seulement… *** — Tu as encore l’air plus stupide que d’habitude. Qu’est-ce-qui t’arrive ?
— Un peu d’amour et d’affection pour ton grand frère adoré, ça te tuerait ? dit-il, tout en se rapprochant d’elle, prenant un air comique au visage, tentant de la prendre dans ses bras.
Evidemment, elle s’était éloignée de lui avec aisance, lui mettant son pied à la figure, presque consternée et l’air toujours aussi blasé au visage. Stupide grand frère, devait-elle se dire. Mais elle n’oubliait pourtant pas qu’il lui avait ramené des plantes, et qu’il avait été capable de la soigner. Evidemment, qu’il était capable de la soigner, mais il avait eu le courage de partir à l’autre bout du pays juste pour cela. Elle se rapprocha de lui, et le pris finalement dans ses bras.
— J’ai rencontré quelqu’un.
Elle le regarda, les yeux stupéfaits et écarquillés.
— Mais elle a déjà disparu… *** ‘’Ou pas’’, avais-je envie de lui répondre. Apparemment, elle n’avait pas si disparu que cela, sa petite princesse, sa fée, son ange gardien. Un visage familier lui reparut, là, devant son cabinet, semblant avoir besoin d’assistance au plus vite. Il n’y croyait pas. Ce n’était pas si étonnant non plus, cela faisait déjà plusieurs mois qu’ils s’étaient rencontrés devant cet oasis, et il avait même cru à un mirage pendant plusieurs semaines, avant de se faire à l’idée qu’effectivement, elle était apparue devant lui, et l’avait sauvé. Il écarquilla les yeux, perdant tous ses moyens.
— Asuna… ? |
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| | (#) Sujet: Re: Le Destin en a décidé ainsi... [ft Kirigaya Asuna] Jeu 30 Oct 2014 - 1:23 | |
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Les rayons matinaux reprenaient de plus bel. Ils touchaient le fin visage de l'Éclair qui battait des paupières lentement pour prendre conscience de son réveil dans le monde réel. Elle tendait une main vers le plafond comme si elle voulait attraper les éclats de lumière. Elle s'étirait en même temps puis replongeait un peu dans la somnolence matinale. Elle n'était pas forcément très bien réveillée, après tout la veille se passait la première et deuxième épreuve de l'examen. La Kirigaya se retrouvait très fatiguée mais surtout blessée.
Enfin bon, dans son habitude matinale elle commençait à préparer son café tranquillement avec son petit chien qui lui demandait déjà à manger. Il montait déjà sur la table. Elle la trouvait dans les jungles, perdu comme un pauvre animal. Cependant la Kirigaya ne lui avait pas donné de nom, en fait c'était plus « Le chien » son prénom. Du coup cela devenait simple « le chien vient manger ». Cela évitait de l'appeler avec un nom très stéréotype comme « rex » ou encore « rookie » des choses de ce genre qui faisaient peine à voir.
Asuna commençait à verser alors son café chaud dans sa tasse quand elle se rappelait de quelque chose, aujourd'hui c'était médecin ! Elle avait demandé à consulter pour son bras gauche qui avait reçu un coup de poignard d'un criminel de la première épreuve. Elle se devait aussi d'être dans une très bonne forme pour ce qui allait suivre. Heureusement Asuna avait fait quelques soins sur sa blessure mais il fallait sûrement demandé l'avis d'un expert et heureusement pour la jeune fille, un médecin de Suna venait d'arriver donc elle avait prit rendez-vous.
Quand l'Éclair eut fini de se préparer, elle enfila une tenue très habituelle et quotidienne et rangeait donc son armure blanche et sa cape. Elle prit un bonnet, une écharpe car le froid était quand même bien présent dans les rues de l'Alliance. Asuna se dirigea le plus vite possible vers le cabinet où elle attendit quelques minutes -pas plus- pour passer à sa consultation. La jeune femme fut d'ailleurs ravie d'avoir peu attendu, ce qui n'était pas le cas souvent des autres médecins. Sûrement le fait qu'il était nouveau et que toutes les personnes -sauf Asuna bien sûr- avait l'habitude d'un médecin spécial du Shukaï.
Entrée dans la salle, le médecin fit une intervention très étrange en appelant notre protagoniste d'une voix très étonnée. Asuna regardait alors l'homme, ou plutot le jeune homme vu qu'ils devaient avoir le même âge. Son visage disait quelque chose à la Kirigaya mais sans plus, donc elle fit mouche tout en disant tout simplement.
« Oui c'est bien moi ! »
Elle commençait à enlever son haut pour se retrouver en soutien-gorge devant le jeune homme. Elle n'avait pas de complexe par rapport à ça car c'était un médecin et il devait souvent voir les corps à moitié nu. Asuna prit d'ailleurs l'initiative de s'allonger sur le siège médical.
« J'ai été blessée récemment ici, au bras gauche par un poignard. Il n'y avait pas de poison ou autre... »
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| | (#) Sujet: Re: Le Destin en a décidé ainsi... [ft Kirigaya Asuna] Jeu 30 Oct 2014 - 2:08 | |
| Ce qui venait de se passer était à la fois possiblement la pire et la meilleure des choses qui pouvaient arriver à mon oisillon, aussi, son visage se décomposa devant la jeune demoiselle qui venait d’entrer dans son cabinet. Elle avait répondu à son appel, certes, c’était vrai, et il s’agissait donc bien d’Asuna : cela avait dessiné un sourire sur le visage du jeune Takeshi, mais ce sourire s’était vite dérobé, étiolé, et le bonheur de ces retrouvailles s’était bien vite estompé. Elle ne l’avait pas reconnue. C’était pire encore que tout ce qu’il s’était imaginé, dans ses cauchemars. Il lui était venu plusieurs fois d’imaginer, d’entrevoir la possibilité qu’effectivement, elle ne l’aimait pas, mais que malgré tout, elle avait gardé une certaine affection pour lui. Il s’était imaginé, que ‘’dans le pire des cas’’, son sentiment n’était pas réciproque, qu’elle ne l’aimait pas, mais qu’elle acceptait de rester et demeurer près de lui, de lui parler, d’établir des liens avec lui : des liens amicaux, cependant. Mais jamais, ô grand jamais, mon petit prince n’avait imaginé que la demoiselle ne l’oublie. Il avait presque eu envie de pleurer en constatant à quel point il n’avait été qu’un grain de sable dans l’existence de celle-ci, mais il n’en fit rien paraître.
A la place de cela, il se contenta de l’écouter, sans laisser son visage refléter ses émotions. Mais je savais que cela était peine perdue ; il avait effectivement l’air très triste, et cela était une scène presque pathétique à voir. Sa belle lui expliqua ce qui lui était arrivée, tout en se déshabillant. Imaginer que le jeune docteur puisse voir un jour sa peau, son corps, sous son plus simple appareil – ou presque – était inconcevable pour lui : il avait toujours imaginé qu’il l’oublierait, au fil et au gré du temps, et qu’il tomberait amoureux d’une autre personne. Mais la voilà, elle, Kirigaya Asuna, bien vivante, en chair et en os, devant lui. En train de se déshabiller. En soutien-gorge. Lui demandant des soins. C’était presque trop, pour lui, qui avait du mal à croire à cette scène irréaliste. Cependant, il ne ferait qu’accomplir sa tâche de docteur. Il l’écouta avec attention : elle était blessée au bras. Il s’inquiétait de la raison et de la cause de sa blessure, mais il ne pouvait s’imaginer les raisons. Il ne pouvait s’imaginer qu’il la verrait peut-être à l’examen Chûnin. Non, il n’avait même pas imaginé qu’elle était une Kunoichi. Il avait déjà oublié qu’elle savait manier le chakra.
Il s’était approché de la demoiselle, qui lui dévoilait, sans vergogne, sans honte, sans pudeur, son buste. Elle était incroyablement bien bâtie : finement musclée, pas un seul gramme de graisse, et, aussi, des formes voluptueuses, douces. Elle était une femme dans la fleur de l’âge, et qui était effectivement très jolie. Sur ce point là, sa mémoire ne l’avait pas abandonné. Elle était bel et bien magnifique, et il pouvait dire cela alors même que ce n’était seulement que la deuxième fois qu’il la rencontrait. Il examina la blessure avec précaution, pour être sûr de n’absolument rien rater. Il vit l’entaille, qui n’était pas très profonde, mais qui pouvait malgré tout gêner la demoiselle. Il malaxa son chakra, qui prit alors une forme verte, autour de sa main. Il posa sa main sur la blessure, le plus doucement possible, essayant d’éviter un contact trop violent avec la plaie. Il était sûr de ses mouvements ; ce n’était pas la première fois qu’il les effectuait, après tout : normalement, la demoiselle devrait ressentir une certaine gêne, puis, un peu de douceur, et de chaleur là où se trouvait la petite cicatrice, qui devrait bientôt avoir disparu.
Il décida de prendre la parole, malgré son humeur apparente. Il la regarda dans les yeux – il ne pouvait s’empêcher de les dévorer du regard – tout en gardant sa main sur son bras. Il ne le faisait pas exprès : il voulait simplement être en contact avec la demoiselle. Sa voix était chaude, douce, mais on pouvait discerner un peu de contrariété derrière toute cette façade.
— Visiblement, celui qui t’a-… vous a attaqué était un amateur. Il n’a pas de touché de muscle, ou même de nerfs. Il n’y a pas de précautions nécessaires à prendre. Enfin… Normalement. Je n’ai pas détecté de poison, non plus. Cependant, si… Vous, ressentez une gêne, revenez me voir immédiatement, Asu-…
Il se coupa. Il avait du mal à la tutoyer. Pourquoi ?
Elle l’avait oublié. Il ne signifiait rien pour elle. Il devait disparaître de sa mémoire. Ne pas essayer de revenir auprès d’elle : c’était sans doute mieux ainsi. Leur amour était impossible. C’était ainsi, et il accepterait le tour de le destin lui jouait. Oui, le destin en avait décidé ainsi. Il ne lui parlerait pas de lui, et ferait comme s’il ne la connaissait pas. Cela était la meilleure des options. |
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