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![Le discours d'un chef [PS2 Kuchy] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | | (#) Sujet: Le discours d'un chef [PS2 Kuchy] Jeu 23 Oct 2014 - 23:51 | |
| Ce rp se déroule pendant la période où Aare était le Nidaime Kazekage Je me trouvais au sommet des falaises qui délimitent l'entrée du village de Suna, j'avais arpenté ces lieux un nombre de fois tellement important que j'étais capable de me souvenir la position du moindre caillou présent ici. Je portais ma coiffe qui mettait en avant ce statut social que l'on m'avait accordé. A vrai dire je n'y portais guère plus d'attention que ça, je n'étais au final rien de plus que la vitrine du village. Je me doutais que ça allait finir de la sorte le jour où j'ai tué le premier Kazekage Kurogane Akio, c'était un serviteur de Makka mais cela n'empêchait pas qu'il aimait ce village aussi, c'était en somme le paradoxe de son âme, il était venu en espion, il était parti en héros de Suna Gakure, c'était le moins que je puisse faire pour un homme de sa trempe. Quelqu'un arrive, j'entends des pas dans le sable, ce n'est pas une question de sensorialité mais juste d'écoute à ce niveau là. Il doit être à quelques mètres de moi à peine, j'entendais alors un bruit d'une personne qui s'agenouille puis des paroles. « Nidaime, nous l'avons trouvé, nous avons trouvé la grotte des singes ! » La grotte des singes, c'est comme ça qu'il vient d'appeler le sanctuaire où selon la légende vivraient il y a de cela des années les plus puissants primates de nos terres, certains racontent même que Yonbi le singe rouge, bijuu à quatre queues les gouverneraient. C'était une recherche qui m'intéressait car je souhaitais devenir propriétaire de ce pacte d'invocation là. J'en avais déjà un et je l'utilisais de temps à autre mais je pense que rajouter celui-ci à mon panel de techniques pourrait être intéressant. Je m'exclamais alors en direction de mon subalterne, tout en lui saisissant la carte menant aux grottes des mains. « C'est bien, très bien même. Préviens Raiu no Kenji, le capitaine du Kakumeigun, dis lui qu'il est garant de la sécurité du village pendant mon absence. Je serais de retour dans une semaine voir deux. » « Mais Nidaime, envoyez des troupes, un Kazkage n'a pas à... il est parti ! » J'avais besoin d'un peu d'aventure avant que mes os ne soient trop vieux pour agir. J'ai quand même soixante-cinq ans. Dans dix ans je vais devoir remplacer mes organes un à un avec l'art de la nécromancie, quand ils le découvriront, le conseil m'ôtera certainement le titre de Kazekage. Mais il faut ce qu'il faut je ne peux pas mourir avant encore de nombreuses années. Je déroulais la carte, les grottes Suiren se trouvaient dans les montagnes de Tsuchi no Kuni, une terre de barbare qui n'avait pas réussi à se fédérer en village comme toutes les autres patries. Enfin au final ce n'était pas vraiment mon problème. Plusieurs journées avaient été nécessaire pour rejoindre Tsuchi no kuni, le problème c'est que j'étais parti sur un coup de tête et pour ne pas me faire remarquer je m'étais dissimulé par un vulgaire henge. Ce qui signifie en outre que si ma métamorphose se brise pour une raison x ou y on verra mon uniforme de Kazekage et donc j'aurais le droit à des poursuivants dans les heures qui suivront, c'est pour ça que je dois effectuer ma « mission » de manière efficace en évitant les confrontations et sans me faire repérer, ça n'allait pas être si simple que ça en définitive. La première étape se déroulait juste devant mes yeux, une chaîne de montagne réputée infranchissable pour des gens normaux, heureusement pour moi, j'étais loin d'être un type banal. Je malaxais du chakra et l'envoyait vers mes pieds, comme je l'enseignais à tout ninja de base. Je me lançais alors sur la paroi sans m'arrêter un seul moment, à cette allure j'aurais traversé la chaîne montagneuse en une journée tout au plus en comptant une pause pour manger ce que j'avais pris dans un magasin avant mon ascension. J'avais prévu de la nourriture et de l'eau pour quatre jours, au delà ça devenait trop encombrant à porter. Une journée entière passa avant que je ne rejoigne l'autre coté des montagnes, selon mes informations je devais apercevoir maintenant une grotte avec un sceau sur une pierre bloquant l'entrée de la grotte. En regardant droit devant moi j'apercevais au loin une caverne avec un rocher devant, ça devait être là. Je m'approchais alors et des écritures bleutées se mirent à rayonner au dessus du sceau. Cela disait qu'il s'agissait de l'entrée des grottes Suiren. A partir de là je devais montrer ma véritable identité, si certains de ces singes avaient des connaissances du monde shinobi, un habit de kage devrait suffire à les convaincre de ne pas se montrer hostile. Mon henge rompu je fixais le rocher devant moi, ce sceau n'était que le moyen pour faire apparaître la pierre, il ne semblait pas y avoir un mécanisme de protection sur cette caverne. Je me mordillais le pouce jusqu'à y voir perlé du sang, j'effectuais des signes incantatoires & invoquait une pieuvre de taille moyenne afin qu'elle débarrasse cette caverne de ce rocher. Je pénétrai dans le repère des singes. La caverne se trouva n'être qu'un passage en réalité puisque en une centaine de mètre je me trouvais de l'autre côté, je fixais autour de moi et je vis des primates partout courant et sautant de branche en branche, au loin une gigantesque caverne, d'une taille tellement immense que l'on aurait pu croire la légende vrai, le démon Yonbi aurait bien pu habité ici, un jour. Je m'avançais jusqu'à être ne face de la dite caverne, des gorilles géants partout autour de moi dont un bien plus grand que tout les autres, ça semblait être le chef, il s'exclama d'ailleurs dans ma direction. « Je les préfère jeunes, ils ont un meilleur goût sur la langue, en plus celui là il va falloir le tondre pour le manger ça risque d'être probablement très très chiant. » Je fixais le gorille devant moi, il était impressionnant c'est vrai mais pas plus ni moins que ma propre invocation, je mordais à nouveau dans mon pouce avant de prendre une grande inspiration, j'allais invoqué un poulpe immense ici même. Un écran de fumée géant apparu et en un instant je me retrouvais la tête dans les nuages, je toisais maintenant du regard le Gorille géant, il devait comprendre que nous allions devoir traiter d'égal à égal et je pense que c'était le meilleur moyen d'y parvenir, dans le règne animal si tu ne prends pas d'initiative tu ne peux pas te hisser plus haut que ta condition. Je me raclais la gorge avant de lancer en direction du grand gorille : « Votre altesse, puisque je soupçonne que vous êtes celui qui dirige ici... Je ne vais pas vous faire ce manque de politesse de ne pas me présenter, je suis Araakoa Aare, Nidaime Kazekage du village de Suna, si je suis ici c'est pour échanger un serment d'allégeance tout comme je l'ai fais avec le roi des poulpes il y a de cela des années. » Le roi des singes avait prit cette fois un air bien plus sérieux, il n'était plus aussi rieur que lorqu'il me vit arriver tout à l'heure, il avait du comprendre non seulement via mon titre mais aussi par mes paroles que je n'était pas la moitié de l'homme que je prétendais être. Il caressa sa fourrure avant de reprendre la discussion : « Savez-vous ce qu'est être un bon souverain, Kazekage-san ? Vous semblez être un chef cela se voit dans vos yeux, vous avez les qualités d'un meneur, mais entre un chef et un roi il y a une différence fondamentale, je suis né avec cette charge et elle incombera à mes enfants, vous avez reçu le pouvoir d'un conseil, si vous échouez on vous remplacera, si j'échoue je risque la survie de ma race tout entière ! Tout cela pour dire que ce n'est pas moi que vous devez convaincre. Vous devez convaincre mon peuple, descendez de votre monture et parlez à la foule ! » Parler à la foule hein ? C'était un défi plutôt intéressant et moi qui craignait d'avoir à me battre contre cette bête poilue. Enfin improviser un discours n'était pas une tâche moins ardue pour autant. Je renvoyais donc mon invocation comme suggéré par le roi quelques secondes plus tôt. Je me mis sur ce qui semblait être une tribune, les primates bizarrement se mirent tous droit devant moi et semblait avoir une oreille attentive à ce que j'allais dire. Je ne sais pas si j'allais les convaincre mais en tout cas j'allais essayer, une tirade, un texte, voilà ce qu'ils attendent, voyons si je peux combler ces dernières. « La question que vous vous posez toutes et tous à cet instant précis est certainement pourquoi ? Pourquoi un étranger inconnu débarque sur vos terres, pourquoi il invoque un poulpe géant au milieu de vos maisons ? Pourquoi amène il l'inconnu à vos portes ? Ces questions sont toutes légitimes, cependant plutôt que de chercher la réponse à un événement déjà passé, je vous suggère de vous tourner vers l'avenir. Cet endroit est un havre de paix mais il ne le restera plus très longtemps, les hommes poussent toujours plus loin dans leurs conquêtes et un jour ils seront ici à vos portes menaçant vos familles. Si je suis ici aujourd'hui c'est dans le but de vous proposer un engagement mutuel. Combattez avec moi, saignez avec moi , pleurez avec moi, riez avec moi et un jour lorsque l'ennemi sera à ces portes je déploierai mes forces et mes relations à repousser cet envahisseur avec vous. Je ne demande pas que chacun de vous fasse un sacrifice, seulement les plus braves, je demande à ceux-là de signer un traité par le sang de la fraternité. Je demande à ceux-là de se dresser avec moi face à l'adversité qui nous attends tous. Alors la question qui se pose est : Combien ai-je de brave face à moi ? » Au début aucune main ne se leva sans aucun doute n'avais-je pas été assez percutant dans mon discours, mais au bout de quelques secondes, une main se leva puis une autre et encore une autre, au final ce fut une dizaine de mains qui se levèrent. Ce fut la onzième qui changea l'expression de mon visage. Le roi lui-même leva la main, il me regarda pendant une longue minute avant de s'exclamer. « Vieil homme, je t'ai pris pour un simple chef, mais peut-être as-tu au final un petit peu plus que cela ! Nous serons allié et nous tiendrons notre part de marché, tiens la tienne quand l'heure sera venue ! » Ce jour là je fis une promesse, ce n'était pas la première, ça ne serait certainement pas la dernière mais j'avais tendance à toujours croire dans mes paroles lorsque je les énonçais. J'avais fais remplir le pacte au roi et aux dix autres, je pourrais les invoquer lorsque j'en aurais besoin avec leur force de frappe et celle des pieuvres, j'avais une armada personnelle très intéressante c'est le moins que l'on puisse dire. Il était temps de rentrer à Suna, certains des anciens étaient peut-être déjà entrain de faire voter mon successeur et ça serait dommage que ça arrive maintenant que j'ai acquis une arme en plus pour notre village. Je m'élançais donc calmement sur la route du retour, cela ne prendrait que quelques jours pour rentré chez moi et retrouver mes falaises sur lesquelles je marcherai une fois encore ! |
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