Mais ou va donc la 7e compagnie ? [Shôraizen]

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Je suis beaucoup trop gentil !

Ashura serrait encore un peu plus ses bras contre sa poitrine, tâchant de conserver au mieux sa chaleur. Le haori qu’il gardait pour les températures hivernales n’était pas assez épais pour un petit garçon frileux comme lui. Le shinobi entreprit de faire les cent pas, pour permettre à son jeune corps de se réchauffer et à sa circulation sanguine de reprendre un flot normal. Il sentit un léger picotement dans ses jambes lorsqu’il se remit debout. La neige qui crissait sous ses pieds et menaçait à tout moment de geler ses orteils lui fit regretter d’avoir mis des sandales ce matin.

Ouais, je suis vraiment trop gentil !

Il se maudit silencieusement lui-même et son frère, dont il avait accepté le poste de surveillance des grands remparts pour toute la semaine. Heureusement, son tour de garde était bientôt terminé... plus que 6 jours. C’était ce qu’Ashura devait se répéter chaque fois qu’il avait envie de descendre du mur et de retourner chez lui, se réchauffer. De toute façon, il ne servait vraiment à rien.

Y'a jamais rien qui se passe !

En effet, entre les équipes de retour de leurs mission et celles qui s’en allaient, il n’y avait que peu de travail. Mais le gamin se doutait bien qu’abandonner son poste causerait du tord à son frère. Et puis, même s’il faisait froid, Ashura se trouvait chanceux. On pouvait compter sur les doigts d’une main les gens qui étaient payé pour ne rien faire à longueur de journée. C’est avec un grand optimiste – quoique éphémère – que le genin débuta une nouvelle patrouille. Il jetait fréquemment des regards à l’horizon, au cas où quelqu’un s’approcherait. Mais il savait que c’était inutile…

Des cavalcades attiraient son attention. En contrebas, quelqu’un s’apprêtait à franchir les grandes portes en bois. Rapidement, Ashura fouilla dans sa sacoche, déroulant un long parchemin devant ses yeux.

Du calme, ça doit être un ninja qui part en mission, j’ai sûrement du regarder l’horaire trop rapidement…

Mais après plusieurs lectures, le Hayashi se buta au fait que toutes les équipes envoyés en mission aujourd’hui avaient déjà quitté le village. Il devait intervenir. En quelques secondes, Ashura se retrouva au pied du mur, prêt à intercepter le passant. Bien visible dans son haori rouge, le genin avait l’air d’une goutte de sang au milieu d’un bol de lait. A son arrivé, il reconnut Sabakyo Seitô, ancien intendant du village, récemment tombé en disgrâce.

- Ah, c’est vous ? Content de voir qu'on vous a libéré ! (Ashura se passa une main dans les cheveux, l’air mal à l’aise) Vous n’allez pas le croire, mais... on a oublié de noter votre départ dans l’horaire. Donc je ne peux vraiment pas vous laissez partir…

Ashura fut alors prit d’un rire gêné ; il ne trouvait pas bon d’arrêter ainsi un supérieur.

Il était là. Devant moi, se dressant devant la liberté que l'on m'avait offerte. Alors, c'était donc cela, Konoha ? Offrir une liberté illusoire, avec un choix illusoire, pour s'emparer du droit de vie et de mort des Shinobi ? Tout ceci n'était fait que par intérêt ? Pathétique. J'avais préparé mon départ, car l'Hokage avait eu la mauvaise idée de me mettre sous surveillance, par mes propres coéquipiers.

Et maintenant ? Qu'allais-je faire face à ce Genin, dans ma tenue noire d'ébène, tâchée de sang frais ? Je ne le sais. Mais à côté de moi se tenait Arashi, un ex-genin de la feuille qui avait quitté son bandeau. D'un signe de la main, je lui faisais signe de ne rien faire. Car l'Hayashi devant nous ne semblait pas avoir compris la situation, et on ne pouvait blâmer l'ignorance...

« Tu m'as entendu, Hayashi Ashura. Tu sais que je n'appartiens plus à la Feuille, et que je me suis libéré des chaînes que l'Hokage avait l'illusion de m'avoir mise. Comme je l'ai demandé, notre départ sera pacifique et sans effusion de sang, sinon.. »

Je sortais un Kunaï, enduit de sang encore chaud, de ma cape de voyage...

« Ne soit pas bête, Ashura. J'ai étudié et consolidé les défenses de Konoha, je connais tout ce qui concerne les protocoles, et la manière dont fonctionne la Feuille. Je suis un Ex-Membre de l'ANBU, et je connais tout aussi bien leurs moyens de fonctionner. Malgré tout, certains Shinobi ne me connaissant pas suffisamment assez ont échoué, et on payé le prix de leurs vies pour avoir joué aux Héros. Ne commets pas cette erreur à ton tour... »

Rangeant ce dernier, je continuais.

« Mais toi qui ne connais pratiquement rien sur moi, sache que ceci n'est pas réciproque. Sache que, dans les hautes-sphères, je suis le seul à avoir accepté ton idée, et encouragé celle-ci. Pourquoi crois-tu que tu as pu installer ton stand pour le Renbu aussi proche du bureau de l'Hokage ? Parce que tu penses sérieusement qu'il a pris ce projet au sérieux ? Que t'a-t-il dit quand tu lui as proposé d'aider le village en sauvant notre barrière naturelle ? »

Je le fixais avec intensité.

« Exactement. Ton amour pour le village et pour sa sécurité n'a intéressé personne d'autre que moi dans les hautes-sphères. Mais regarde ce qu'il se passe. L'Hokage lui-même a joué les cartes pour Kumo, car ici, j'étais le seul pouvant empêcher le village de la foudre de faire main-basse sur les cartes maîtresses de Konoha. Maintenant que je suis déchu, qui arrêtera cela ?

Réfléchis, jeune Genin. Ce village est perdu, tout comme l'Hokage n'est plus que l'ombre de ce qu'il était. Souviens-toi de l'épreuve de survie, jeune Genin. De ton sacrifice. Voilà ce que village en fait. Dès que tu dérangeras, le même sort que moi t'attends... Souviens-toi, t'as t'on réellement laisser le choix de devenir un Shinobi de la Feuille ? »

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Nous marchâmes depuis peu que nous étions déjà arrivé au porte du village, il faisait plutôt froid malgré ma longue cape et mon capuchon qui me protégeait du vent. Je reconnus aisément le jeune Harashi qui se tenait devant nous et qui nous barrait la route en prétextant que nous n'étions pas sur la liste des sortis. Le signe de main de Seitô voulait tout dire, je ne devais qu'intervenir qu'en cas d'absolus nécessité, ce qui ne sera pratiquement jamais vus la puissance de mon compagnon.

Ce gamin qui était un excellent Genin de Konoha, je l'avais beaucoup endommagé lors d'une épreuve de survie en pleine forêt de la mort, je m'en étais servis comme bouclier humain lorsque le cadavre de ma mère réanimée par le maître de l'épreuve allait m'attaquer avec son sabre, ce qui l'avait automatiquement éliminé de l'épreuve. Pour ma part, je ne ressentais aucun remord à l'avoir fait, mais je lui devais des excuses malgré tout.

Après que mon ami lui est expliqué les raisons de son départ et l'indifférence du village par rapport au RANBU, je décidai d'en rajouter une couche afin qu'il ouvre les yeux sur notre cause ou du moins la soutenir, car elle était juste et bien fondée.

- Ashura, nous avons accomplis une mission ainsi qu’une épreuve de survie qui ses plutôt mal dénoué et je tiens à m’excuser pour les tords que je t’ai commis. Tu sais que je suis impulsif de nature et que cela peut me permettre d’agir de façon brutale, voir violente.

Je pris une pause de quelque seconde et j’enchainai

- Malgré mon impulsivité, je n'ai pris qu'un court instant pour prendre ma décision que je savais la bonne, de rejoindre le Shôraizen qui prône plusieurs principe comme : L’Unicité, la loyauté et même le sacrifice de soi. Des valeurs qui sont pour toi importante je le croient et qui reflète grandement la personnalité que j’ai connue venant de ta part. Donc, en étant moi-même membre du Shôraizen, je t’invite à réfléchir au choix de nous rejoindre et d’être parmi une confrérie soudée entre leurs membres.

Sur ce, j’attendis patiemment la réponse du petit Ashura, qui avait l’air plutôt nerveux d’être pris dans une situation pareil.

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Ashura en avait des sueurs froides. Gouttes à gouttes, le sang dégoulinant de la lame du kunai venait tacher le sol couvert de neige. Sans le moindre signe de remord, l’ancien intendant, avait rangé l’arme dans ses vêtements souillé par le sang des membres du village qu’il avait du abattre. L’homme promit à Ashura qu’il subirait le même sort que ses amis s’il tentait de jouer au héro.

Au côté du meurtrier, ce tenait un autre ninja de Konoha : Urufu Arashi. Le gamin se rappela leur dernière rencontre, lorsqu’ils avaient participé ensemble à une épreuve de survie, organisé par celui-là même qui venait de le menacer de mort. Ashura venait de tomber dans l’inconscience, après l’utilisation d’une combinaison de haut niveau, son coéquipier fut attaqué. Dans une tentative ignoble et égoïste de survie, Urufu utilisa le corps sans défense de son coéquipier pour bloquer l’assaut.

D’une oreille distraite, Ashura écouta le discours du meurtrier. Pas une fois il ne détacha son regard de celui qui l’avait trahi, quelques semaines plus tard. Le Hayashi arrivait à peine à concevoir ce qui se passait devant ses yeux. Jamais dans sa vie, il n’aurait imaginé assister à la désertion d’un membre du village. Encore moins celle d’un homme en qui le chef du village avait placé autant de responsabilité et de confiance.

C’est…impossible

Avant qu’il n’est put exprimer le fond de sa pensée, Urufu prit la parole. D’abord, pour excuser ses actions lors de leur dernière rencontre. Il tentait de faire passer ses erreurs sous le coup de son impulsivité… qui le ferait agir de façon violent, parfois. Ashura le toisa, interdit, se contentant de secouer la tête. Ce qu’il entendit ensuite acheva de l’exaspérer.
Rejoindre le « Shôraizen » ?

- Je te pardonne, Arashi. Si j’avais été du genre rancunier, je t’aurais attaqué tout de suite… en priant pour que tu n’utilise pas Seitô afin de recevoir le coup à ta place.

Le gamin esquissa un sourire sournois, satisfait du message qu’il avait faire passé.

- Tu essaie de me faire croire que les membres de votre… (Il chercha le mot le moins rude) petit groupe sera et restera soudé ? Y crois-tu vraiment toi même ? Alors que ceux qui vous rejoignent sont incapables d’être solidaire au village qu’ils ont juré de protéger ?

Il parlait d’un ton sec, presque agressif… ne se privant pas de montrer son mécontentement.

- Nous sommes les ninjas de Konoha. On se bat ensemble pour protéger le village, car nous faisons partie de la même famille. Il faut croire l’un dans l’autre, se chérir… C’est ce qui a permit aux ninjas des précédentes générations de survivre, contre toutes attentes, c’est ce qui nous le permet aujourd’hui et c’est ce qui permettra à nos descendants de faire de même. C’est ça, Hi no ishi, la volonté du feu !

Ashura s’avança de quelques pas pour mieux se faire entendre.

- Seitô, Arashi, il n’est pas trop tard. Retournez vous, en quittant le village, vous ne faites que cultiver la haine, qui ne fera que vous consumer ;, vous et tous les autres.

Je dois avouer que malgré mon attitude toujours neutre en toute circonstance, je ne pus m'empêcher d'hausser un sourcil. La réaction d'Ashura était à la fois surprenante, inadaptée et inquiétante. La question n'était pas de savoir s'il ne m'avait pas entendu, mais plutôt de savoir s'il le faisait exprès ou simplement, que c'était un parfait imbécile.

De surplus, un ninja imbécile et idéaliste. Je ne savais pas vraiment comment réagir face à une bêtise plus grande que le nombre d'arbres dans toutes les forêts du pays du Bois. En tous les cas, plus qu'être inquiétant, c'était une cruelle perte de temps. Et cette perte de temps qui n'étaient pas nécessaire...

La réaction d'Ashura était à la fois surprenante, inadaptée et inquiétante.

Je n'allais pas perdre plus de temps, mais j'acceptais de lui expliquer avec un peu plus d'explicite la chose. En un instant, j'envoyais le Kunai plein de sang à ses pieds, tout en fixant d'un regard froid et dur.

« Notre groupe restera soudé, et beaucoup plus que votre petit village. Car nous ne protégeons pas un seul homme, mais nous nous protégeons tous. Nous ne sommes plus soumis à des règles. Engagé ? Penses-tu vraiment que nous avons tous eus le choix ? Tout ceci n'est qu'illusoire. Ton engagement, tu l'as fait afin de ne pas être bannis. Tu es né en tant que mouton, et tu finiras mort, comme un mouton. »

Je laissais mes pulsions meurtrières émanait de mon corps. Je ne savais pas vraiment comment réagir face à une bêtise plus grande que le nombre d'arbres dans toutes les forêts du pays du Bois. Un seul regard : celui d'un tueur de sang-froid.

« Croire en quoi ? En qui ? Dans ton précieux Hokage ? Pourquoi pense-t-il qu'il n'est pas là, à m'arrêter ? Car il n'en a pas le pouvoir. Si tu ne me crois pas, demande-lui en personne. Ta volonté du Feu est morte depuis que Shiaijin Suguato a disparu. »

J'activais le Hiraishin. Instantanément, j'arrivais à l'emplacement du Kunaï, avant de le prendre par la gorge et de le soulever à quelques bons centimètres au-dessus du sol.

« Ta volonté du feu n'est rien contre la mienne. Car votre volonté n'est qu'illusoire, la mienne est réelle. Elle m'anime, me renforce, et change le monde. La tienne n'est rien. La preuve de ta faiblesse et de ton imbécilité, tu n'es même pas un Shinobi. Tu n'es qu'une sorte de chose faible, imbécile et utopiste en total décalage avec la réalité. Vous avez peur de la haine, de la colère, et de la peur elle-même. Vous n'avez aucun contrôle sur vos sentiments, aucune puissance. Je n'ai pas peur de la haine, et de la colère, ni même de la peur, elles sont mes alliées, tandis qu'elles sont vos ennemis. »

Concentrant mon chakra, je l'envoyais avec violence contre un mur.

« Tu n'es qu'un gâchis, et je n'éprouve même pas l'utilité de te tuer. Tu es faible et soumis, et tu resteras faible et soumis dans la voie dans laquelle tu t'engages. Maintenant, cours et accroche-toi à la vie comme ceux de ton espèce. Lorsque vous comprendrez que votre volonté du feu est éteinte, alors il sera trop tard... »

Je tournais les talons, toujours sur mes gardes, mais en direction des portes du village.

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Le gamin avait la trouille de sa vie, mais il était quand même capable de sortir une vanne sur le fait que je l'ai utilisé comme bouclier humain, pas très malin de sa part alors que nous étions deux faces à lui. Ensuite, il enchainait des arguments sur les paroles du Tsugerike, jamais depuis que je connaissais Seitô, je l'avais vu aussi en colère, les propos que disait Ashura l'avaient mis hors de lui.

Le regard du Sabakyô voulait tout dire, son coté meurtrier ne voulait danser avec Ashura, je sentais son aura s'assombrir comme lorsque la nuit tombe. La violence ne se fit pas tarder, il empoigna le gamin par la gorge et l'envoya d'une force incroyable dans le mur du rempart.

Mon ami n'était le seul à être fâcher, il avait réussi à me mettre dans une colère noire, insulté le Shôraizen était une très mauvaise idée, c'était les idéaux que j'avais embrassés et décidé de suivre. Elle était beaucoup mieux que ceux de Konoha ou tout autre village, nous partagions un vrai lien entre les membres.

Encore, étendu sur le sol après avoir été projeté sur le mur, je m'avançai vers le jeune et je l'empoignai à mon tour et l'enfonçai dans le mur, j'approchai ma tête à son oreille et je lui dis :

- Un jour, tu vas te rendre compte de la folie que tu viens de commettre, nous sommes tout ce que tu souhaites en tant que principe et tu viens de gâcher toute chance de nous rejoindre un jour.

Je le relâchais en le lassant tombé sur le sol et lui envoyai un bon coup de pied dans les côtes. Seitô avait continué son chemin en laissant Ashura à lui-même et je fis de même en lui emboitant le pas, prêt à vivre la grande aventure. Juste avant de quitter, je lui lançais :

- La prochaine fois que nos chemins vont se croiser, ce sera plus qu'un coup de pied, nous allons nous battre et tu ne survivras pas.

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Ashura continuait d’avancer vers les deux shinobis, les bras écarté, d’un geste se voulant rassembleur. Il y eut un sifflement. Presque au même moment, un kunai vint se planter tout près de son orteil, mettant un terme à son approche. Il comprit vite la signification de ce geste : sa proposition était rejetée.

Le Hayashi examinait attentivement le déserteur qui s'adressait à lui. Alors que ce dernier semblait être en train de perdre le contrôle, Ashura se rassérénait. Comme plus tôt, il prit la décision de ne rien répondre ; il ne fallait surtout pas envenimer la situation.

Et puis de toute façon, ce ne sont que des mensonges, songea il.

Si l’ancien intendant était complètement aveuglé par la rage et la folie, peut-être qu’il était encore possible de sauver Urufu ? Ashura ne vit rien qui aurait put confirmer ou non cet espoir. Hercule faisait le planton au côté de Seitô, et n’avait pas encore prononcé le moindre mot.

Ayant senti la tension monté, Ashura était sur ses gardes. Ce qui fut, à la base, une intervention de routine s’était transformée en négociation. S’il n’arrivait pas à désamorcer le conflit, la prochaine étape, ce serait l’affrontement.

En stratège expérimenté, le genin analysa la situation. D’abord, il n’y avait aucun allié à l’horizon, les traitres lui étaient supérieurs en nombre et en puissance ; non, impossible pour lui de se battre dans cette situation. Sa seule chance de survie était donc la fuite. Ou un combat indirecte, s’il trouvait un moyen de se cacher. Toutefois, il était complètement à découvert. Pis encore, il y avait ce kunai planté près de son pied. Ashura avait une bonne idée des propriétés qu'il pourrait avoir.

La technique du Dieu de la foudre !

Cette technique de déplacement rapide, qui l’avait sauvé d’une mort certaine, après qu’Urufu l'ai sacrifié. Mais qui avait aussi causé sa perte, lors du génocide du clan Yamanaka. Le gamin ne pouvait voir le sceau de Hiraishin, avec tout le sang qui coulait sur le kunai, mais il s’était figuré que Seitô se servirait peut-être de cet atout s’ils devaient se battre…

On entendit un bruit sec. En une fraction de seconde, le meurtrier était en face du Hayashi. D’une seule main, il le soulevait de terre. Par réflexe, Ashura empoigna la main de son ennemi, tentant de se défaire de sa poigne. Mais la force du génie de 9 ans n’était pas comparable à celle de l’ancien ANBU. Il ne réussit qu’à faciliter légèrement sa respiration. L’agresseur continuait son discours. Que des mensonges.

- Lâche-moi ! Ordonna le genin, d’une voix blanche.

Il heurta violemment le rempart et tomba dans la neige. La douleur lui vrillait le dos et la crâne. La voix du traitre lui parvint aux oreilles, il avait décidé d’épargner sa vie et l’enjoignait maintenant de s’enfuir. Ses pas s’éloignaient, mais la malheur du genin n’était pas terminé.

Le balafré avait marché jusqu'à lui. Il le soulevait de plus bel et le plaqua au mur. La douleur dans son dos se réveilla. Ashura sentit le souffle chaud du deuxième déserteur dans son cou. Urufu lui annonçait qu’il avait raté sa chance de les rejoindre. Qu’elle idée absurde !

- Baka !

La pression était tombée. Il s’écrasait encore une fois par terre. L’autre lui envoyait un puissant coup de pied, qui termina de fracturer une côte. La neige se mit à crisser sous le poids de l’homme, qui s’éloignait dans la direction opposé.

- S’il vous arrivait… de vous attaquer encore une fois à un membre du village… je serais obligé de vous tuer… tous !

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