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 [Mission - Rang C] A la recherche de l'équipe perdue

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Natsuno Tsubaki
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Message(#) Sujet: [Mission - Rang C] A la recherche de l'équipe perdue [Mission - Rang C] A la recherche de l'équipe perdue EmptyLun 13 Oct 2014 - 15:52


Tsubaki sortit dans la froidure de l’Hiver et de la nuit, et se dirigea vers le restaurant le plus proche, histoire de ne pas trop faire de folies. Certes, elle avait touché un beau jackpot, mais il y avait des limites à tout. Elle avait déjà choisi un hôtel de luxe, et elle comptait bien sur la qualité des sources chaudes dans lesquelles elle allait se rendre, alors bon… Elle observait les chemins enneigés, éclairés par les lueurs des lanternes qui se dressaient sur les bords des routes. Le souffle du vent soulevait doucement sa cape et faisait frissonner Kumo, qui tentait vainement de se rouler en boule dans les bras de sa maîtresse. Cela la fit rire, et elle regarda avec tendresse la boule de poils qui cherchait à se réchauffer. Elle prit une table dans un petit établissement, et commanda une grande salade accompagnée, bien sûr, de lait et de viande coupée pour son chaton. Le dîner se passa en silence, et dans l’observation de l’autre et des alentours. Un peu de calme ne pouvait pas faire de mal de temps en temps. Une fois rassasiés, les deux compagnons firent une petite promenade sur la place de la ville et ses environs. Elle s’arrêta devant une maison abandonnée, ou, du moins, qui le semblait fortement. Elle nota ce détail dans sa mémoire, au cas où il lui serait utile. Elle continua sa route, observant un ciel qui se dégageait doucement, laissant apparaître la Voie Lactée, dans toute sa splendeur. Les étoiles filantes dansaient un ballet dans l’obscurité de l’espace, cherchant leur place dans cet immense univers et éclairant les curieux qui tournaient leur tête vers l’immensité céleste.

Une flaque de verglas la sortit de sa rêverie, et elle eut tout juste le temps de lâcher le chat avant de s’étaler misérablement sur le sol. Elle grommela d’une manière extrêmement peu féminine, mais elle s’en fichait, car s’il y avait eu quelque témoins de la scène, et elle n’en voyait aucun, ils n’avaient sûrement que pu rire devant sa maladresse. Aussi jugea-t-elle utile de se rendre sur la place du marché le plus attentivement possible, histoire d’éviter ce genre de bourdes. Aussi laissa-t-elle à leurs jeux les astres célestes. Arrivant sur le disque de marbre, elle observa attentivement chaque recoin, chaque enseigne, chaque panneau. Elle en aperçut un qui attira particulièrement son regard. Il s’agissait d’un tableau de missions, quêtes, tâches, travaux donnés aux habitants et aux voyageurs. Il y avait diverses fiches, arrêter des cambrioleurs, des criminels, aider aux travaux publics, etc. Mais une seule mission intéressa la jeune kunoichi : la disparition d’une équipe archéologique. Que d’archéologues en ce moment ! Elle nota l’adresse et chercha le domaine du chercheur dans la ville. Sa villa était située en périphérie du village portuaire, au milieu d’un grand jardin. Les arbres, nus, formaient une allée menant à la porte d’entrée de la propriété. Elle pénétra dans le grand espace et alla frapper. Un homme, plutôt jeune, de l’âge de Shô, à peu près, vint lui ouvrir. Il était vêtu d’habits de nuit, et Tsubaki eut une illumination, réalisant qu’au vu de l’heure avancée de la nuit, tout le monde n’était pas debout, comme elle, qui avait dormi en fin de journée. Elle allait s’excuser et partir rapidement lorsque l’homme lui demanda :

« Vous êtes ici pour la mission, mademoiselle ? »

La jeune femme répondit par l’affirmative, et son interlocuteur l’invita à entrer et à se poser dans le salon. Elle s’assit sur un canapé de velours rouge, sur lequel Kumo se prélassa et piqua un somme. Que des dormeurs, ces félins ! Le jeune homme descendit de sa chambre, dans une tenue qui contrastait avec le luxe de la maison. Un simple pull en laine grossière couvrant un tee-shirt et un jean abîmé. Son hôte remarqua son haussement de sourcil et son regard appuyé, et se lança dans une explication.

« Pardon de vous recevoir dans cette tenue. Je sais qu’elle n’est pas très représentative de la décoration de cette demeure, mais je suis actuellement, et depuis plusieurs mois, plongé dans des problèmes financiers. Cet habitat est un héritage que mon frère et moi avons reçu. L’argent que nous avions mis de côté a été investi dans l’expédition dont il fait partie. Je n’ai pas pu y aller pour des raisons de santé, moi-même. Nous avons découvert sûrement la plus grande galerie souterraine de Yu No Kuni, qui pourrait se trouver être une véritable mine d’or en matière de connaissance, et peut-être même de façon monétaire. Mais l’équipe de recherche ne me donne plus de nouvelles depuis trois jours. J’ai bien voulu tenter de les retrouver, mais je n’arrive pas à m’enfoncer dans la caverne, comme si elle me rejetait. Je viens donc vous demander de l’aide pour retrouver mes compagnons et mon frère. Et, si c’était possible, continuer quelques recherches, mais bien sûr, seulement si vous en avez la possibilité. Je suis bien conscient que j’en demande beaucoup pour la maigre récompense à la clé, mais je fais appel à votre humanité. »

Devant ce récit, la jeune fleur ne put que réfléchir quelques secondes, avant d’annoncer, déterminée, qu’elle acceptait avec plaisir, en précisant que la récompense n’était pas nécessaire, car elle n’en avait pas besoin actuellement. L’archéologue lui expliqua om se trouvait l’entrée de la caverne, et lui proposa de l’emmener à l’aube, en lui laissant le temps de se reposer un petit peu, car lui n’était pas décalé. Avec une certaine gêne, elle lança une approbation et s’en retourna à l’hôtel. Elle alla méditer sur son lit, Kumo ronronnant entre ses jambes en tailleur, et attendit que les premiers rayons solaires ne percent le ciel pour se lever doucement, prendre ses affaires, et sortir.
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Natsuno Tsubaki
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Message(#) Sujet: Re: [Mission - Rang C] A la recherche de l'équipe perdue [Mission - Rang C] A la recherche de l'équipe perdue EmptyMar 14 Oct 2014 - 11:33


En chemin, la jeune kunoichi se demanda ce qui avait pu arriver à l’équipe de recherche pour ne plus donner de nouvelles. Elle espérait juste qu’il n’y ait pas de blessé, ou pire. Elle avait beau être médecin, elle détestait savoir qu’il pouvait y avoir des gens blessés quelques part, qui avaient besoin d’aide alors qu’elle n’était pas là à l’instant pour leur porter secours. Elle chassa cette idée de se tête, et courut longuement, réfléchissant à autre chose. Elle avait préféré laisser son chat à l’hôtel, se disant qu’il valait mieux ne pas l’emmener, cette fois. Elle allait se retrouver en terrain complètement inconnu, avec plusieurs inconnus dont elle ne connaissait que le métier. Aussi n’avait-elle pas une entière confiance en les circonstances qui se présentaient à elle. Elle ne voulait pas prendre de risque et exposer son chaton chéri à du danger inutile. Ces félins, qui plus est, étaient connus pour leur amour de la hauteur, des arbres, pas de la profondeur et des souterrains. Elle se disait qu’elle avait bien fait de le laisser dans la chambre. De toute manière, il pourrait sortir de la pièce et rejoindre la salle de jeux de l’hôtel, donc il ne s’ennuierait pas. Elle tâcha de se reconcentrer sur la tâche qui l’attendait. Il y avait un certain prestige à pénétrer dans une des cavernes antiquement habitées de Yu No Kuni. Même elle, habitante d’un village perdu de Kaminari No Kuni, avait entendu parler de ces souterrains. Ils formaient un réseau de divers tunnels et chambres qui se rejoignaient dans des grands espaces centraux, éclairés par des cristaux de lave et des boyaux remontant jusqu’à la surface qui apportaient des rayons de soleil par des enchevêtrements de plaques de quartz qui contractaient et réfractaient successivement la lumière solaire. Elle avait hâte de découvrir une de ces fameuses galeries de ses propres yeux. Mais il fallait qu’elle ne s’écarte pas de sa mission : localiser l’équipe, comprendre les raisons de leur silence radio, et ensuite, agir en fonction de la situation. Au fond d’elle, la jeune femme souhaitait qu’il n’y ait pas de blessés, pour qu’elle puisse étudier avec eux leur découverte, cette possibilité l’excitait au plus haut point, tellement qu’on aurait pu jurer qu’elle malaxait du chakra Raiton, au vu de ses spasmes.

Elle parcouru plusieurs kilomètres en longeant la plage et arriva au niveau de la chaîne de montagnes la plus proche. D’après le client, il fallait continuer en traversant la structure naturelle pendant dix kilomètres, à travers une petite forêt, et ensuite, elle verrait un roc en forme de croix, c’est là qu’elle devrait s’arrêter, elle devrait y voir un campement abandonné. Mais Tsubaki courait depuis l’aube, et le soleil était à présent haut dans le ciel, annonçant la mi-journée. Elle s’accorda donc une confortable pause, étonnée elle-même de cette endurance. Elle était fatiguée, certes, mais pas épuisée, contrairement à ce qu’elle aurait pensé. Elle s’assit face à la mer, regardant approcher calmement la mer, dont le mouvement la protégeait contre le gel qui avait attaqué une bonne partie de la plage. Il ne neigeait pas, mais les environs étaient couverts de la douce poudreuse, ce qui donnait, quelque part, une sensation nostalgique à la kunoichi. Elle aurait dû partir en été, histoire de voir le monde sous son meilleur jour. Elle s’était précipitée, mais elle voyait tout de même une opportunité là-dedans, en le fait qu’elle pourrait reprendre un voyage pendant les différentes saisons, pour voir le monde sous toutes ses coutures. Bien entendu, cela prendrait sûrement plusieurs années, mais ça valait le coup d’observer des paysages comme celui qui s’offrait à elle. Une plage gelée devant elle, la mer dichrome faisant danser ses vagues dans un ballet de bleu et de blanc, reflétant un ciel bipolaire, éclairé par un astre, qui, à cette période de l’année, se montrait moins chaleureux qu’à l’ordinaire. Et une famille de montagne à sa droite qui tentaient d’atteindre le ciel en s’étirant le plus possible en pointes glacées par les vents et l’altitude. Elle dévora une portion de bœuf séché qu’elle avait pris au restaurant de l’hôtel avant de partir, mordant la viande comme un animal carnivore qu’elle identifia, un sourire aux lèvres, comme Kumo lui-même. Elle but d’un trait son jus de pomme, qu’elle transportait dans un thermos, bien que sa fonction première soit quelque peu inutile par le temps qu’il faisait.

Cette petite pose de faite, elle plia bagage et s’enfonça dans la montagne, à la recherche du campement. Elle atteignit la forêt rapidement, et voyagea en sautant de branche en branche, visant les arbres les plus grands. Elle avait beau s’être entraînée chez elle et au cours de son voyage, elle avait encore du mal. Quand elle voyait quelques fois les shinobis de Kumo No Sâto passer près de chez elle, elle les regardait faire avec aisance, et elle espérait toujours arriver à faire aussi bien. Alors qu’elle tentait de se rappeler le style de saut de chaque ninja qu’elle avait observé, elle manqua sa réception sur un branchage et perdit l’équilibre. Elle tenta de le récupérer en amorçant un saut, tout en regardant vers le sol pour voir comment réussir à atterrir sans se casser quelque chose, et se mangea le bras d’un autre arbre qui se dressait fièrement devant elle. Le choc fut court et quelque peu rude, mais la chute ne fut guère plus plaisante. Elle tomba sur les fesses, ce qui déclencha en elle une douleur si soudaine qu’elle en bondit instantanément. Pour quelqu’un qui regardait le spectacle, c’était franchement comique. Tsubaki pesta contre ces arbres qui voulaient visiblement sa peau, et, après avoir utilisé son Ninjutsu pour soulager un peu ses quelques blessures, elle reprit la route, par voie terrestre, cette fois-ci.

Elle ne mit pas longtemps avant d’atteindre la croix de pierre. Elle aperçut le campement sur sa gauche, à cinq cents mètres. La jeune fleur y trouva des notes et une carte qui menait vers une grotte dans le flan de la montagne située à trois kilomètres. Elle chercha quelques équipements laissés dans les tentes ou bien quelques infos supplémentaires, mais ne trouva rien de bien utile, et se mit en route pour la caverne. L’entrée de celle-ci était des plus discrètes, mais comportait encore quelques runes et décorations de la civilisation qui y avait élu domicile. C’était une arche de marbre blanc de taille moyenne, dont une des portes s’était détachée et érodée au fil du temps. Seule l’autre se dressait encore piteusement, à moitié détachée de ses gonds. La kunoichi s’approcha et observa les runes qui ornaient la porte. Elles étaient brisées, mais lorsqu’elle approchait suffisamment la tête, le marbre semblait devenir transparent. Des runes de Genjutsu pour un camouflage, évidemment ! Cela semblait logique personne n’ait découvert cette grotte auparavant. Mais les runes n’avaient pas été brisées par le temps ou les éléments, c’était l’œuvre d’un homme. Elle garda ce détail en mémoire pour sa future investigation, et pénétra dans la caverne.

A peine était-elle entrée qu’elle s’émerveilla devant le spectacle auquel elle assistait. Des cristaux colorés étaient disposés de manière qui semblait naturelle sous des petits puits de lumière qui remontaient vers le flanc de la montagne. Les spectres colorés dansaient comme des flammes sur les murs de la cavité, délivrant sur la jeune femme comme une douce chaleur. Le boyau dans lequel elle se tenait était de taille imposante, une sorte de long couloir de cent mètres de long, de quatre mètres de haut et dix de large. Elle le parcourut lentement, marchant pour apprécier le travail des sculpteurs des temps anciens, qui avaient fait un travail des plus honorables et extraordinaires. Les détails de chaque création étaient époustouflants, présentant des formes humaines, animales ou végétales, ou encore des représentations de structures humaines, des bâtiments majestueux, travaillés, immenses. Arrivée à la fin du couloir, elle ne put que rester bouche-bée, pétrifiée devant la splendeur, la majesté, la divinité, et la grandeur de ce qui se présentait devant elle. Ce qu’elle admirait devait être la plus grande place de la ville souterraine. Approximativement, elle lui donnait dans les vingt millions de mètres cube, à savoir vingt hectomètres cube. Elle resta ébahie devant ce qui se tenait devant elle pendant plusieurs minutes, avant qu’un détail ne la sorte de sa torpeur.

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Message(#) Sujet: Re: [Mission - Rang C] A la recherche de l'équipe perdue [Mission - Rang C] A la recherche de l'équipe perdue EmptyMar 14 Oct 2014 - 17:09



Spoiler:

La création souterraine était tellement sublime qu'il faut y consacrer une description précise et immédiate. Le point central de l'immense cavité résidait dans une plate-forme surélevée d'environ une centaine de mètres de rayon, ornée d'une fontaine en cristal de roche vert de jade. Celle-ci était asséchée, mais nul ne doutait que dans le temps coulait une eau limpide de son piédestal central, qui semblait briller naturellement. Cette émission lumineuse était due à la présence d'un cristal de lave situé sous cette fameuse fontaine, qui rougeoyait encore de son énergie thermique d’antan. Le flux lumineux se perdait dans la structure de jade et subissait des altérations, amplifications, et autres phénomènes optiques, qui devaient permettre à la fontaine, dans son époque d'activité, d'éclairer une sphère d'un rayon de cinq cents mètres. Mais ce n'était que la première chose qui était analysée précisément par l'Homme dans son entrée dans la caverne. L'anneau rapproché de la place comprenait divers bâtiments d'une ampleur qui laissait à penser qu'ils occupaient dans le temps une fonction administrative. Le plus imposant était une bâtisse dont l'entrée était soutenue par des piliers de marbre noir, et dont les murs arboraient nombres d'espaces qui laissaient croire à des fenêtres dont le verre avait dû s'effriter au fil du temps. L'intérieur était d'un blanc immaculé, et d'un espace remarquable. Mais il ne restait évidemment aucun meuble dans la structure, à part quelques bancs en pierre ou en quartz, sûrement finement sculptés à l'époque, mais qui, au fil de leur vie, s'étaient fait tailler par l'humidité et les courants aériens des lieux. En sortant de ce bâtiment, on pouvait observer une rangée de lampadaires, qui, si l'on suivait la logique de fonctionnement suivie jusqu'ici, devait fonctionner par cristaux. Les méthodes antiques étaient bien différentes des actuels moyens du monde shinobis. La plupart des lampadaires que l'on pouvait observer dans les grandes villes fonctionnaient grâce au Ninjutsu, alors que des siècles auparavant, on devait utiliser des outils naturels. Bien entendu, cette pratique n'avait pas disparue partout, mais les galeries souterraines avaient cette spécificité d'user des cristaux magmatiques, qui étaient très rares dans les temps modernes, sauf au niveau des zones volcaniques actives, tel le volcan de Tsuchi No Kuni. Et encore, au vu de l'activité de ce monstre géologique, la récolte des cristaux était périlleuse et peu rentable. C'était ce qui faisait la magie des lieux : l'usage des cristaux.

L'anneau central était donc une accumulation de bâtisses majestueuses de fonction publique. Mais les niveaux extérieurs abritaient autres choses. Les trois autres anneaux symbolisaient l'activité économique de la ville, par l'apparence de magasins des bâtiments qui s'y trouvaient. Différents résidus de caisses incroyablement bien conservés traînait devant les portes des établissements. Par résidus incroyablement bien conservés, on parlait bien évidemment de rares morceaux de planches de bois qui subsistaient encore vainement en dépit du temps et du milieu caverneux. Les pavés des rues étaient gris, à présent, mais pendant l'apogée de cette merveille souterraine, ils avaient été… Gris, aussi. La pierre originelle était blanche, mais l'activité humaine qui s'étaient établie à cet endroit avait grisé, voire noircit le sol à plusieurs endroits, pour arriver à sa totalité. Les anneaux extérieurs abritaient les différents lotissements des antiques habitants, et s'étaient fortement dégradés avec le temps. On remarquait encore quelques décorations à base de roches particulières ou bien de cristaux. Mais le spectacle concentrique pouvait continuer à l'infini alors que ce qui se passait dans la sphère souterraine comprenait également une partie basse et une partie haute, ce qui était autrement plus intéressant que le schéma standard d'une grande ville.

La sphère inférieure de la ville présentait un schéma similaire à celui que l'on retrouvait dans la partie centrale, au détail près que le centre était une sorte de spirale qui descendait vers le plus bas niveau de la ville et remontait jusqu'à la place centrale. L'étage le plus bas correspondait à la zone minière de la ville, qui partait ensuite dans différents couloirs latéraux dans la croûte terrestre à la recherche de minerais, de cristaux, de sources thermiques… La cité elle-même avait été construite au-dessus d'une source thermo-géologique importante, sans doute un couloir magmatique typique des chaînes de montagnes qui trouvaient leur origine dans une collision tectonique. Mais bien sûr, personnes à part certains géologues, qui se faisaient très rares dans le monde shinobi, ne pouvait le savoir. Toujours est-il que l'Homme s'était approprié cette source d'énergie et s'en servait comme d'un chauffage naturel, qui servait tant à l'usage domestique qu'à d'autres fins moins personnelles. Ainsi pouvait-on également observer dans les bas niveaux des boyaux qui correspondaient aux cheminées des forges de la ville, qui remontaient à travers les maisons et les autres bâtiments, prodiguant une chaleur supplémentaire à toute la ville. La fumée, ainsi, ne polluait pas l'air presque confiné dans l'enceinte.

La sphère supérieure, elle, comprenait des structures dont le positionnement était semblable à celui de chauve-souris : elles étaient accrochées au plafond, pendant vers le sol. Elles n'étaient pas nombreuses, mais magnifiques, ornées de runes et décorations antiques, et, comme on pouvait s'y attendre, de cristaux. Mais tout cela n'était plus vraiment dans un état tel qu'on pourrait le croire en lisant ces lignes. Le temps avait fait son œuvre et, bien qu'aucune bâtisse ne semble être tombée au cours de l'abandon des lieux, les roches n'étaient plus que l'ombre d'elles-mêmes. Les décorations fines ne se voyaient plus depuis le sol et beaucoup avaient subi l'érosion que provoquait l'humidité du plafond. Les cristaux ne luisaient plus, si tant est que certains avaient illuminé la galerie dans le passé, et les boyaux qui apportaient la lumière depuis la surface étaient obstrués par diverses causes.

Toute cette splendeur antique n'était qu'un faible résidu de la majesté que cette ville fut dans le temps, lors de son apogée, alors que les habitants du pays entier devaient affluer pour faire fleurir l'économie de cette merveille naturelle. A présent, tout n'était plus que ruine et poussière, autour du piédestal de cristal. Mais un dernier point restait encore non décrit dans ces lignes : il y avait quatre passerelles qui menaient à la place centrale, divisant la ville en quatre quarts. Mais le passage faisant face à l'entrée de la ville était véritablement obstrué par un titanesque amas de roches, de sûrement plusieurs milliers de tonnes. C'est là que Tsubaki décida de commencer son enquête, bien qu'elle n'ait aucune des informations précédemment énoncées en sa possession, car, malgré la beauté du lieu, c'était ce point qui l'intrigua le plus.

Elle inspecta l’obstruction pendant plusieurs heures, cherchant un éventuel passage, avant de s'attaquer aux alentours, dans les débris de maisons que l'éboulement qui avait dû se dérouler avait écrasées. Elle trouva une fissure dans le granite, qu'elle pénétra d'un pas sûr, une torche rudimentaire à la main. La voie était difficile de passage, mais une traversée était possible. La kunoichi dut se courber, s'allonger, s'abaisser, escalader nombre et nombre d'obstacles, avant de pénétrer dans ce qui, après le spectacle précédent, faillit lui faire faire un arrêt cardiaque. Si la cavité précédente était la ville, ici, c'était certainement la zone campagnarde qui lui était reliée. La vie, LA VIE avait poussé sous terre, transformant de simple niveau de roche superposés en terrains fertiles et cultivables. Le spectacle qui se déroulait devant elle était sans commune mesure dans le genre troglodyte. Une description était, encore une fois, nécessaire pour décrire ce qu'elle voyait et découvrait avec une incrédulité sans pareil.

Des espaces verdoyants qui devaient, à l'époque, avoir été des champs ou d'immenses parcs étaient formés sur des plateformes de pierre, sur les côtés, alors qu'un immense couloir dégagé se prolongeait jusqu'au trésor de cette caverne. La nature avait pris ses quartiers, les arbres et autres végétaux poussant de manière anarchique, sous le dôme hémicristallin qui se dessinait au plafond. En effet, l'éruption immémoriale d'un volcan lors de la rencontre des deux plaques tectoniques avait terminé sa course dans la mer, alors que la cavité était en formation elle-même. La richesse cristalline du magma avait formé, au contact de l'eau, une coupole de roche percée de cristal qui laissait passer à travers la mer limpide les rayons du soleil, permettant la vie dans cet espace souterrain. La beauté de ces lieux était plus magistrale encore que celle de la ville. Mais le clou du spectacle résidait dans ce qui se trouvait au bout du chemin de lave séchée. L'espace ici était deux fois plus grand que celui dans lequel était installée la ville, sans doute avait-on eu besoin de plus de place pour les cultures. Toujours est-il qu'au fond de cette grotte géante se dressait fièrement un château, ou du moins, ce qu'il en restait ; et on voyait bien que ces ruines avaient dignement lutté contre le temps. Ce palace de marbre blanc encore presque étincelant était couvert de décorations gigantesques, visibles du point de vue de la jeune fleur, ainsi que de ce qui avait été un magnifique jardin. Quelques fleurs et arbres fleuris avaient subsisté, au fil des siècles, bravant la mort et l'extinction un nombre incalculable de fois. Une rivière coulait, formant une douve qui allait se prolonger dans les anciens champs, irriguant les canaux creusés par les antiques habitants de ces lieux.

Les détails pourraient encore pleuvoir par milliers, voire même par millions, sur la magie de ce lieu et de cet instant, mais, au bord d'un évanouissement dû à une trop grande surprise et un trop grand bonheur, Tsubaki entendit un grondement monstrueux, et la fissure se referma derrière elle. 



Dernière édition par Natsuno Tsubaki le Mer 15 Oct 2014 - 17:10, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: [Mission - Rang C] A la recherche de l'équipe perdue [Mission - Rang C] A la recherche de l'équipe perdue EmptyMar 14 Oct 2014 - 23:17


La première réaction de Tsubaki fut de paniquer, et la représentation de cette panique fut de taper sur le mur rocheux en espérant que la fissure s'ouvre à nouveau. Mais, bien évidemment, c'était vain, inutile, puéril. Elle n'arriverait jamais à ses fins de pareille manière. Elle respira profondément, et se tourna vers le château. Il était clairement abandonné, et il était certain qu'elle n'y trouverait rien qui puisse l'aider, mais elle avait compris que c'était sûrement de cette manière que s'étaient égarés les archéologues. Elle analysa la situation, tentant de déterminer où avaient pu se rassembler les chercheurs, afin de les retrouver. Elle prêta attention à un champ éloigné, à proximité du château, duquel se dégageait une petite traînée de fumée. Mais elle n'eut pas le temps de se rendre jusque-là que, quelques minutes plus tard, alors qu'elle était en route, elle aperçut cinq individus qui venaient à sa rencontre.

« Excusez-moi, mademoiselle, commença l'un d'eux. Vous venez de l'autre cavité ?
- La fissure s'est rouverte ? Demanda un second. »

La jeune fleur leur répondit par l'affirmative, mais précisa néanmoins que la fissure s'était refermée pendant le grondement sourd qu'ils avaient tous entendu. Leur air déçu permit à la kunoichi de confirmer le fait qu'ils étaient prisonniers de cet endroit, et qu'ils étaient plus que probablement l'équipe perdue qu'elle était censée retrouver. Un sourire se dessina sur la figure du premier homme, qui s'exclama que si la faille s'était ouverte à nouveau, elle pouvait encore le faire. La première fois, ils avaient attendu plusieurs jours avant d'abandonner, et s'étaient établis plus loin, où ils avaient de la place et des ressources pour survivre. Elle leur proposa de rester ici jusqu'à la prochaine ouverture, si du moins il y en avait une, en demandant s'ils avaient une explication à ce phénomène.

« C'est une dilatation de la roche, due à une poussée de chaleur dans la structure magmatique. En gros, plus la roche est chaude, plus elle prend de place, plus il fait froid, plus elle se rétracte sur elle-même, lui expliqua un troisième homme. »

C'était de la géologie, liée à de la physique, et la finesse du mécanisme échappa à Tsubaki, mais elle s'en fichait, elle avait compris la base, et c'était le plus important. Elle demanda si c'était quelque chose de régulier, mais, étant donné qu'ils n'avaient aucune information antérieure sur les précédentes dilatations et contractions de la roche, ils ne pouvaient rien avancer. Ils évoluaient à l'aveugle. La jeune fleur espéra que le mécanisme était régulier, ou mieux, qu'il soit irrégulier et que la prochaine ouverture se fasse sous peu. Elle fit connaissance avec chaque membre de l'équipe, mais nous passerons sur ces détails comme un carnivore passe sur un morceau de tofu. Elle partit avec le chef d'équipe explorer le domaine souterrain, et eut droit à un magistral exposé archéologique, qui vous barbera sans doute, et dont j'écourterai, par égard pour vous, les passages.

Les pierres utilisées pour construire le château étaient des roches volcaniques très concentrées en quartz, ce qui leur donnait un aspect clair. Elles étaient toutes taillées de runes et autres protections anciennes, qui servaient à retenir les forces de la Terre hors de l’enceinte. Les grilles du portail d’entrée étaient anciennement en obsidienne, un cristal magmatique de couleur violette, assez résistant et translucide. Cette entrée donnait sur un petit jardin intérieur qui devait avoir abrité des espèces inconnues, comme les quelques-unes qu’ils avaient précédemment observées dans les anciens champs. Venaient à droite les bâtiments des domestiques du seigneur, puis, en face, les appartements même de la seigneurie, dans un immense donjon blanchâtre qui donnait l’impression d’être un nain au pays des géants. Les édifices de droite étaient utilisés dans les domaines publics, banquets, justice seigneuriale, etc… Et ici entrent les détails dont je vous épargnerai, parce que je suis gentil. Je suis un gentil narrateur, non ? Dites-moi que je suis gentil. DITES-LE !

Bref, toujours est-il que la jeune femme dut se rendre au campement de l’équipe pour récupérer les affaires de celle-ci. Bien entendu, le reste du groupe avait déjà commencé le déménagement vers la faille, mais il restait encore quelques diverses choses, outils et rations de vivres à transporter. Elle mit sa main à la pâte et transporta une tente, une caisse de nourriture sauvage récoltée sur place, et quelques branchages jusqu’à l’entrée. Arrivés là-bas, ils montèrent à nouveau le camp, et discutèrent joyeusement pour tenter d’oublier leur emprisonnement dans ce magnifique endroit, attendant que les tissus de la Terre se rétractent et les laissent passer. La nuit allait être longue.




Dernière édition par Natsuno Tsubaki le Mar 21 Oct 2014 - 13:49, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: [Mission - Rang C] A la recherche de l'équipe perdue [Mission - Rang C] A la recherche de l'équipe perdue EmptyMer 15 Oct 2014 - 17:46



Les discussions avaient cessé dans ce large espace (bien entendu, c’est un euphémisme, cet espace étant pour le moins gigantesque), alors que chacun assurait son tour de garde, l’un après l’autre, dans le but de constater une éventuelle ouverture de la faille rocheuse, e qui leur permettrait à tous de pouvoir repasser de l’autre côté de la grotte. Bien que tous, sauf Tsubaki, soient des archéologues, donc passionnés par ce genre d’endroits, l’insécurité qui y régnait et ce sentiment d’emprisonnement les poussaient à vouloir rejoindre la surface. Avec une équipe de foreurs, ils reviendraient sûrement par la suite, pour tenter de voir à une étude collective et approfondie par les chercheurs du continent tout entier. Mais là n’était pas la question qui leur torturait l’esprit : quand cette faille allait-elle s’ouvrir ? Il était tout à fait possible que sa prochaine ouverture soit dans une heure, une journée, une semaine, ou bien même jamais. Personne ici ne pouvait le savoir.

La jeune fleur ayant passé son quart, s’ennuyait et décida d’aller faire un tour, non loin de là, dans les champs juxtaposés à leur campement. Elle alla s’appuyer contre un arbre, regardant l’image pâle de la Lune qui leur parvenait depuis le dôme, sa lumière atténuée par le passage dans l’océan. Elle se demandait si elle allait revoir un jour la surface, regrettant de ne pas avoir écrit à sa mère plus tôt, pour lui donner des nouvelles. Elle se promit de le faire une fois la mission achevée, si jamais elle s’en sortait. Mais la Terre ne pouvait pas les retenir indéfiniment, si ? Elle espérait de tout son cœur que non. Autour d’elle, la faune et la flore vaquaient calmement à leurs occupations nocturnes, à la faible lueur des cristaux, qui, après tant de siècles de loyaux services, semblaient tout de même tenter d’aider la jeune femme et ses compagnons avant de rendre l’âme. Elle s’éloigna en direction d’un coin que la nature avait délaissé, et arracha de leur socle de pierre quelques-uns de ces fabuleuses gemmes, essayant de prendre deux exemplaires de chaque couleur, et de prendre des tailles plutôt faciles à transporter. Heureusement, il restait de la place dans son sac. Elle se retrouva alors avec trois exemplaires de chaque couleur de pierre qu’elle avait trouvée, à savoir du rouge, du violet, du bleu et du blanc (à ne pas confondre avec du transparent, s’il vous plaît !). Elle avait deux formats assez réduits, de la taille de petite prune, ainsi qu’un autre plus large, de la taille d’une belle mangue. Elle comptait rapporter un mini format et un maxi format chez ses parents quand elle passerait les voir. Sa mère serait sans aucun doute émerveillée si la lumière encore durement émise par les gemmes continuait à subsister lorsqu’elle les lui remettrait.

Elle revint près du campement et attendit plusieurs heures qu’il se passe quelque chose, lisant un livre que lui avait prêté un des chercheurs. Et, alors qu’elle s’occupait comme elle le pouvait, une vibration se fit sentir, et une faille, plus grande que celle par laquelle était passée la jeune femme, s’ouvrit sous les yeux ébahis du groupe. Aucune traîne ne fut observée, et tous défirent le camp avec une vitesse défiant toute concurrence, empruntant alors la voie nouvellement formée. Mais alors qu’ils progressaient, ils furent tous de plus en plus inquiets de voir des traces écarlates sur les parois du boyau, qui rappelaient beaucoup trop le sang d’un organisme animal, voire peut-être même humain. La kunoichi observa ces plaques sanguines, et le sien ne fit qu’un tour lorsque résonna un grondement sourd, semblable à ceux que l’équipe avait déjà entendus, et dont chaque membre connaissait la signification. Devant la stupeur générale, l’ordre de Sarah eut l’effet d’un électrochoc.

« Courez ! Sortez de là tout de suite ! »

Ni une, ni deux, l’instinct de survie se mit en marche, et la vitesse, l’endurance, l’acuité des sens de chaque membre double, tripla, même. Ils évoluèrent dans le couloir, qui se refermait rapidement, à une vitesse qu’ils n’auraient jamais soupçonnée capable d’atteindre par l’un d’entre eux. Ils réussirent tous à sortir in extremis, et Tsubaki eut peur de perdre quelques doigts de pied, ce qui serait arrivé si elle avait donné l’ordre un quart de seconde plus tard. Mais leur problème ne se limitait pas à cela. L’ouverture les avait amenés au niveau des galeries minières, sous les forges, au fond de la ville souterraine. Et, à l’instant, il se trouvait que le sang de la Terre remontait dans la plaie que formait l’ouverture des boyaux miniers. Oui, le réchauffement qui avait refermé la faille et qui succédait au refroidissement de la roche était dû à une remontée magmatique, qui allait immerger les zones minières de l’antique cité. Aussi, devant la température de la cavité dans laquelle ils se trouvaient et la vue du flux ardent qui remontait des tunnels, le groupe décida, toujours dans la plus grande rapidité, de remonter dans les niveaux supérieurs. Une fois le danger écarté, ils se félicitèrent, dans des éclats de joie et des étreintes échangées, de leur réussite, et de leur découverte.

Le chemin du retour se fit dans le calme et la sérénité, en l’espace d’une journée, chacun se demandant ce qu’il allait faire une fois rentré, s’ils allaient retenter, après s’être mieux préparés, d’explorer et d’étudier ce fameux lieu. Alors qu’ils arrivaient devant la maison du client, le jeune chercheur qui avait discuté avec Tsubaki dans la caverne commença à courir en hurlant le prénom du propriétaire à la lueur du crépuscule. Les flux dorés, roses et orangés des rayons du soleil couchant dans l’immensité bleutée des cieux apportait un effet nostalgique et théâtral dont la kunoichi se serait bien passé. Du moins, c’est ce qu’elle se dit avant d’apercevoir, aux côtés du chercheur sortant de la maison, une boule de poils blanche qui s’était dressée et la fixait avec insistance. Elle reconnut tout de suite son chat, qui, poussé par le besoin d’amour de sa maîtresse, s’était rendu, dans l’après-midi, chez le client, espérant la trouver ici. Ce dernier en avait pris soin, attendant lui aussi le retour de la troupe. Oubliant alors la superficialité du décor, elle s’élança pour étreindre son chaton adoré, alors que quelques larmes coulaient sur ses joues. Elle devait avoir l’air niaise, mais elle s’en fichait. Elle avait eu peur, pendant un moment, de ne plus revoir cet adorable petit félin.

Tout le monde rentra dans la maison pour raconter l’aventure, et, à la fin, le propriétaire de la demeure ne put que remercier la jeune fille de son aide, malgré le fait que celle-ci n’estimait pas avoir beaucoup agit pendant ce travail. Cette déclaration fut démentie par l’ensemble des chercheurs, qui estimaient que son absence leur aurait sûrement coûté la vie dans la faille rocheuse. Mais elle déclina tout de même la maigre récompense que le groupe tentait de lui faire accepter, expliquant qu’elle avait déjà assez d’argent pour s’en sortir et qu’il leur serait bien plus utile. Elle leur conseilla d’organiser une rapide expédition pour récupérer quelques cristaux, histoire d’en récolter et d’en vendre comme décoration ou encore les utiliser à des fins scientifiques. Après avoir pris un bon apéritif, les jeunes gens se séparèrent, chacun ayant hâte de rentrer chez soi, et la jeune fleur de retourner à l’hôtel pour jouer avec son chat et manger de manière excessive. Encore une mission menée à bien, mais qu’elle sentait incomplète. Peut-être parviendrait-elle à trouver une quête qu’elle réussirait entièrement à elle seule. Toujours était-il que nombres de mets l’attendaient !

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