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 [Mission - Rang D] Les joyaux d'un empire perdu

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Natsuno Tsubaki
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Message(#) Sujet: [Mission - Rang D] Les joyaux d'un empire perdu [Mission - Rang D] Les joyaux d'un empire perdu EmptyMer 8 Oct 2014 - 17:18



Spoiler:



Tsubaki se réveilla à l’aube, grâce au petit animal lové près de sa tête, qui poussait des miaulements aigus dans le but d’arracher sa maîtresse aux bras de Morphée. Elle ouvrit doucement les yeux, et tourna la tête pour mieux observer le jeune félin qui, devant ce mouvement, s’empressa de lécher tendrement la joue de la jeune femme. Se souvenant de la quête dont elle avait été informée hier. Il fallait absolument qu’elle parte trouver ces reliques et empocher la récompense ! Elle se leva en sautant du lit, faisant bondir le chat sur la table qui se trouvait à côté, et fonça sous une douche brûlante qui ne la réveilla qu’encore plus. Elle réfléchit à ce qu’elle allait faire, une fois là-bas. D’abord, écouter les indications de l’archéologue, évidemment, mais ensuite ? Elle n’était pas très informée en archéologie, et n’allait sûrement pas être très utile de ce côté-là. Elle espérait qu’il y aurait assez d’indications pour qu’elle puisse commencer une recherche des deux trésors.

Elle sortit de la douche une fois finie, s’habilla d’une tenue chaude qui lui laissait une liberté de mouvement, et décida de laisser le harnais ici. Elle hésita à amener Kumo, qui était en boule sur le lit d’un air rêveur, si toutefois on peut prêter cet air à un chat. Après quelques minutes passées à l’observer, elle décida de le laisser là pour la journée. De toute manière, un chat dormait sur des durées relativement longues, et elle doutait qu’il s’ennuie réellement avant son retour, auquel elle se promettait de jouer avec lui pendant des heures.

Elle sortit de l’établissement et partit en direction de la forêt. Elle suivit un chemin de terre large pendant trois bons quarts d’heure, et arriva à une stèle mémorielle, qui relatait l’histoire des environs. La plus grande montagne qui se situait derrière la forêt, forêt que l’on pouvait commencer à apercevoir, était le résultat d’une antique activité volcanique. L’éruption de ce volcan avait provoqué la disparition d’un empire dont le palais avait été établi sur le flanc volcanique. Il n’en restait maintenant que des ruines, dont les runes indiquaient, une fois qu’on était parvenu à les déchiffrer, l’existence d’un couple de trésors. Tsubaki voyait bien qu’elle était sur la bonne piste. Elle parcouru le chemin qui lui restait avant d’arriver au campement de l’archéologue. Elle aperçut un vieil homme de dos. Il semblait très âgé, et, son esprit faisant fonctionner le principe du préjugé, la jeune fleur en déduisit que cet individu était son homme. Elle le salua poliment et lui demanda s’il était bien l’archéologue qui avait besoin d’aide pour ses recherches. Celui-ci répondit par l’affirmative avec un grand sourire, visiblement enchanté de recevoir un peu d’aide. La jeune femme allait donc entrer dans le vif du sujet après une courte présentation.

Elle lui demanda donc où en était sa récolte d’informations et ses recherches, afin qu’elle puisse l’assister dans un domaine qui faisait partie de son champ de compétences. Il lui montra les runes qu’il avait retranscrites, après de longs efforts pour déchiffrer les codes et restituer les parts de runes détériorées par le temps. Il s’agissait de quelques vers, deux quatrains en alexandrins. Tsubaki se pencha sur les notes du vieil homme et put lire :


« La vie remontant l’inverse de la lumière,
Cache au fond de son cœur le coffre que la Terre,
Par le feu de l’enfer est venu à sceller,
Enfermant l’équilibre qui demeure caché.

Mais le sang de la Terre ne doit pas voir le jour,
Car l’Homme, au cœur meurtri, convoite les trésors,
Qui de face et de corps, semblent pareils à l’or,
Mais qui, loin de la Vie, meurent alors à leur tour. »


Tsubaki dut avouer que cela ne lui disait rien. C’était pour le moins une énigme, et celui qui l’avait conçue semblait avoir parfaitement rempli sa tâche. Elle demanda au sage s’il avait connaissance de divers lieux environnants qui pourraient se montrer des indices. Il lui répondit que les runes en recelaient sûrement, mais que celles-ci étaient enfoncées dans la forêt. Il décida de l’emmener sur les lieux, laissant le camp tel quel. Les ruines étaient magnifiques. Ce n’était qu’un quartier de la ville, lui avait dit le vieil homme, mais il devait avoir été admirablement construit. Un bassin à moitié gelé au pied d’une cascade reflétait les échos d’un ancien ensemble de résidences en arc de cercle, autour de lui. Les résidus de murs granitiques semblaient résister au temps et au rude Hiver qui les assaillait de toute part. La jeune femme n’avait nul doute que, durant l’Eté, l’ancienne ville impériale devait être merveilleuse et enchanteresse. Mais elles ne donnaient aucun indice pour résoudre le mystère. Pour elle, ce n’étaient que des ruines, rien de plus. Elle était déçue. Elle chercha des passages secrets dans les sols des antiques bâtiments, mais ne trouva rien.

Elle continua plusieurs heures, et, au soir, elle rentra à l’hôtel en se disant qu’elle trouverait le lendemain, bien qu’elle restait dépitée de ne rien avoir trouvé pendant la journée. Kumo l’accueillit en sautant à ses pieds et en bondissant dans ses bras. Le voir lui redonna tout de suite le sourire, et, se débarrassant de son sac et ses affaires, elle plongea au sol pour jouer avec le jeune félin. Elle n’eut pas le cœur à manger au restaurant, aussi alla-t-elle acheter des brochettes de porc qu’elle partagea avec son compagnon, tranquillement, dans leur chambre d’hôtel. A son coucher, propre et sous les draps, Tsubaki se promit de mieux faire le lendemain, histoire de ne pas paraître incompétente aux yeux de l’archéologue. Elle s’endormit en écoutant les ronronnements de Kumo.



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Message(#) Sujet: Re: [Mission - Rang D] Les joyaux d'un empire perdu [Mission - Rang D] Les joyaux d'un empire perdu EmptyJeu 9 Oct 2014 - 18:45




Une belle nuit se passa pour Tsubaki, dont les rêves calmes et relaxants semblaient se mêler à des morceaux musicaux divers dans son esprit. Mais le réveil fut beaucoup plus rude, alors qu’elle émergeait de son sommeil par une douleur au nez, elle prit conscience de la lumière qui éclairait son visage. Le soleil était déjà haut dans le ciel et semblait la narguer avec amusement. Elle était en retard ! Elle ne s’était visiblement pas réveillée à temps. Elle se rendit compte que sa douleur extra nasale prenait sa source dans les griffes de son chat qui tentait tant bien que mal de la réveiller depuis une bonne heure. Le froid de la neige tombante avait réussi à l’engourdir suffisamment pour allonger son sommeil.

Elle se précipita hors de son lit et s’habilla à la vitesse du son, ne prenant pas le temps de prendre une douche. Elle était parfaitement éveillée, bien qu’encore pas tout à fait consciente. Une fois prête, elle attacha son harnais et attrapa Kumo et des croquettes au passage, afin que le petit ne meure pas de fin. Une fois dehors, elle courut comme une dératée jusqu’au campement de l’archéologue, manquant à de nombreuses reprises de tomber, et jugeant ainsi qu’il valait mieux que le chaton soit situé dans son dos. Lorsqu’elle arriva, elle trouva le vieil homme en pleine réflexion devant des signes complexes gravés sur une tablette de basalte à demi manquante. Devant les excuses de la jeune fleur, il se mit à rire aux éclats, en lui assurant qu’elle n’avait pas à s’en faire. Elle était venue l’aider de son plein gré, certes avec une récompense à la clé, mais elle avait choisi volontairement de venir dans cet endroit en plein Hiver pour aider un vieux fou, comme il le disait. Elle continua à s’excuser en s’inclinant quand son chat choisit de lâcher un miaulement strident qui signifiait : « Pose-moi tout de suite sinon je vais péter un câble ! ».

Une fois Kumo à terre, il se dégourdit les jambes en gambadant joyeusement dans la neige, à l’entrée de la tente. Les deux humains le regardèrent un moment avant de reprendre les affaires. Il y avait un trésor à trouver. Et ils devaient compenser le retard de Tsubaki, qui, en réalité, n’avait pas eu tant d’impact que cela vu qu’ils n’avaient toujours pas la clé de l’énigme. Elle décida donc d’aller voir à se rafraîchir dans le petit lac de la cascade.

Arrivée au bassin, elle ne put s’empêcher d’admirer encore une fois les ruines des antiques demeurent qui se dressaient encore avec quelque fierté malgré la forêt, qui avait grandi en l’emportant sur leur territoire. Les vrilles végétales se mêlaient aux roches qui représentaient, des centaines d’années auparavant, les murs protecteurs et rassurants des maisons impériales. La jeune femme s’approcha du sommet du demi-cercle que formait l’étendue aqueuse, et, observant l’eau encore liquide, plongea sa main. Elle grimaça devant la dure froideur du liquide et retira son membre sans attendre une seule seconde qu’il ne gèle. Elle décida donc de regagner la tente, dépitée, afin de voir à aider l’archéologue de quelque manière que ce soit. A la vue de sa triste tête, il lui demanda ce qui n’allait pas, et elle lui expliqua le problème. Comment décrire le sourire qui orna le visage du camélia lorsque le vieil homme lui ordonna de lui amener de l’eau, qu’il allait réchauffer par ses notions en Katon ?

La sensation de l’eau chaude sur son visage et ses cheveux fut d’autant plus jouissive qu’elle en profita pour s’asperger les bras, remerciant mille fois le savant pour son aide. Elle se sentit encore une fois honteuse : c’était à elle d’aider le vieillard, et il se produisait l’inverse de l’affaire escomptée. Elle se promit de mettre fin à cette situation une fois pleinement habilitée à faire son travail. En attendant, elle allait profiter de cette eau chaude qui réchauffait sa peau. Elle se permit une remarque à voix haute.

« Bon sang, c’est la vie, ce truc ! »

C’est à cet instant qu’un déclic se fit dans sa tête. La vie, c’était un passage dans l’énigme, ça. « La vie remontant l’inverse de la lumière ». Et là, elle sentait la vie couler le long de son corps. Mais si l’eau était la vie, alors elle ne pouvait pas remonter. Elle était soumise aux mêmes lois de la gravité. Et cet inverse de la lumière ne lui disait rien non plus. Elle se sécha en un éclair et alla faire part de sa découverte à l’archéologue. Celui-ci sembla ravi de la découverte de la jeune femme et se réprimanda de ne pas avoir trouvé cet indice plus tôt. Tsubaki l’interrogea sur ce que pouvait bien signifier la suite du vers.

« Voyons, voyons, commença-t-il. La lumière… La seule lumière naturelle ici est le soleil. Donc on peut supposer que c’est bien ça.
- Donc la fameuse vie, ça ne peut être que…
- LA CASCADE ! » s’exclamèrent-ils en même temps.

Il ne leur fallut pas plus pour se ruer à la cascade. Ils y marchèrent et découvrirent un passage secret sous le flux tombant. Autant dire que le Ninjutsu du vieil homme fut bien utile pour les réchauffer une fois l’eau glacée traversée. Après une petite minute dans la cave sombre, éclairée par une faible torche rudimentaire, ils arrivèrent à un gros bloc de roche magmatique qui, d’après le savant, était composé de basalte, de péridotite, de diorite, d’ophiolites, et d’autres ites dont la fleur perdit les noms au fil de l’explication. Toujours est-il que ces roches semblaient former une énorme porte, qui comportait un trou en son centre. Il était évident qu’il y avait besoin d’une clé. C’est alors que Tsubaki leva les yeux et lu à haute voix le message gravé sur les roches :


« La Terre est remontée, soulevant dans le ciel
Les gemmes consacrées, aux couleurs de miel,
Mais cloîtrées dans la pierre, ne pourra les sauver
Qu’un fragment infertile de leur sœur sacrée.

Le cadeau de la Vie verra suivre ses pas,
Et offert en tribut, apportera la paix,
En chassant de l’esprit des humains les méfaits.
Par la fin, devant lui, la porte s’ouvrira. »


La réaction de la jeune fille fut brève et précise :

« Oh, non, pitié, pas encore… »



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Message(#) Sujet: Re: [Mission - Rang D] Les joyaux d'un empire perdu [Mission - Rang D] Les joyaux d'un empire perdu EmptySam 11 Oct 2014 - 1:29




Le défi s'annonçait encore une fois intellectuel, et Tsubaki le sentait hors de portée de ses capacités. Elle ferma les yeux en se disant qu'ils allaient aussi finir par résoudre cette énigme. Mais pour le moment, il lui fallait se détendre et penser de manière réfléchie et claire. Ils étaient devant une immense porte en magma séché, si elle avait bien compris. Ça devait expliquer le passage "La Terre est remontée", donc, une éruption avait, dans le temps, remonté les fameux cristaux dorés à la surface de la croûte. La deuxième moitié du quatrain mentionnait une prison, donc, possiblement, cette caverne rocheuse, et une clé. Mais qu'est-ce qui pouvait bien être désigné par "Un fragment infertile de leur sœur sacrée" ? Ça ne voulait absolument rien dire ! La sœur de qui ? Des cristaux ? Comment de vulgaires gemmes pouvaient-elles avoir une sœur ? C'était totalement illogique, grossier, et surtout stupide. C'était donc forcément une métaphore, mais la jeune fleur avait beau se torturer l'esprit, elle n'arrivait pas à trouver de quoi il était question. Une fois encore, elle se tourna vers l'archéologue, pris dans une intense et intime réflexion. Peut-être allait-il avoir un déclic, comme elle en avait eu un avant. C'était peu probable, mais tout du moins, elle l'espérait. Ce trou dans la porte indiquait bien la forme d'un objet comme une pierre, mais cela semblait trop simple. Une simple pierre ne pouvait pas ouvrir cette entrée. En plus, quel aurait été le rapport avec l'énigme ? Rien, rien du tout. La jeune femme demanda au savant :

« Excusez-moi, auriez-vous des manuscrits sur les roches, quels qu'ils soient, pour voir si cela pourrait nous aider ? »

Avec un petit sourire, il lui répondit par l'affirmative, et lui apporta un magnifique exemplaire de géologie sur la remontée du matériel thermique du manteau. Elle le lut avec la plus grande attention, guettant chaque mot, chaque détail qui pourrait les aider. Et à plusieurs reprises, elle eut de faux espoirs, rapidement mis à nu par l'expert, qui ne pouvait que la remercier de ses efforts et lui conseiller de recommencer plus ardemment. Elle finit par abandonner, gardant en mémoire les informations accumulées, et se plongea sur un livre des anciennes croyances de l'empire perdu que le vieil homme avait cessé de consulté. Elle le parcourut pendant une bonne heure avant de tomber sur un passage très intéressant. Ce passage parlait d'une dualité divine terrestre : la Terre supérieure et la Terre inférieure. Elles correspondaient respectivement à la croûte continentale et la croûte océanique, et elles étaient sœurs, et c'est ce détail qui frappa la jeune fille. De suite, elle exposa sa théorie à l'archéologue : la clé pour ouvrir la porte était sans doute une roche, mais pas n'importe laquelle, une roche marine, une roche de la sœur de la Terre supérieure, sur laquelle ils se trouvaient. L'homme afficha sur son visage un sourire réjoui de gratitude, mais lui demanda néanmoins si elle savait où trouver pareille roche. Et la jeune fille savait parfaitement où en trouver, car la réponse à cette question était des plus simples.

Elle arriva au port de Raiun une demi-heure après sa révélation, et, une fois sur les bords du quai, ni une, ni deux, elle attrapa une pioche, et se plaça sur un rebord rocheux qui lui semblait naturel. Elle mina, mina, et mina encore cette surface, qui s'avérait être un ancien écoulement de magma dû à une éruption qui remontait avant la mémoire des Hommes. Elle arracha de multiples morceaux à leur antique socle, et les ramena tous à la cascade. Arrivée à la caverne, elle tenta d'en tailler plus finement un afin qu'il rentre dans le socle du portail. Après une demi-heure de dur labeur, alors que les doigts dorés du crépuscule finissaient de teindre tendrement l'horizon, aspirant le disque solaire vers de nouvelles contrées, à l'autre bout du monde, Tsubaki arriva enfin à débloquer la porte. Devant elle, et bien sûr, devant le vieil homme, brillaient de leur éclat majestueux deux magnifique cristaux dorés tel l'océan céleste qui les attendait au-dehors. Les deux humains ne purent qu'être éblouis devant cette lumière qui éclairait à présent entièrement la cavité. Ils étaient si heureux d'arriver à leur fin. La tâche avait été rapide pour la fleur, mais le vieil homme attendait depuis si longtemps de pouvoir admirer et étudier ces merveilles... Il s'approcha et tendit les mains pour attraper le cristal de droite, mais avant même que ses mains ne le touchent, celui-ci se colora alors d'un noir glacial, et vibra à une vitesse qui produisit un son aigu.

Il était clair qu'on ne pouvait ainsi les arracher à leurs socles terrestres, et que la seconde partie du poème reflétait des indications. La jeune femme réfléchit. Que pouvait-il y avoir de si important. La vie ! La vie était mentionnée à plusieurs reprises. Mais pas seulement la vie avec un v minuscule, mais aussi une image, une représentation, peut-être une incarnation de la Vie. Elle fit marcher ses méninges à plein régime. Si la vie était l'eau, alors que pouvait être la Vie ? Un flux, une ressource commune à tous les êtres vivants... Alors qu'elle énonçait cette réflexion à haute voix, le sage eut une illumination : le chakra lui-même était source de vie ! Le chakra était la Vie ! Voilà qui les faisait encore avancer sur cette longue ascension à leur but. Mais il y avait un problème. Alors même que la jeune fille ou même le vieil homme tentaient de s'approcher, du chakra concentré dans leurs mains, pour prendre les reliques, celles-ci émettaient la même réaction. Il devait y avoir autre chose... Mais bien sûr ! Un double sens ! L'essence même des énigmes. Le "cadeau de la Vie" était un double sens. Mais cela posait tout de même problème. Il pouvait y avoir deux solutions : le cadeau pouvait être de l'eau dans laquelle on avait concentré du chakra, ou bien cela devait être une technique Suiton. Hors, ils ne maîtrisaient aucune technique Suiton. Ils devaient espérer que la première interprétation serait la bonne.

Tsubaki alla chercher de l'eau dans le bassin de la cascade, et l'apporta dans la grotte. Elle plongea ses mains dans l'eau glacée, et fit parvenir à l'eau quelques gouttes de chakra. L'eau se teinta d'un bleu pâle qui ressemblait à celui que prenait le ciel par l'heure hivernale qui avançait. La jeune fille, le seau à la main, s'avança près du premier cristal, celui de droite. Elle le saisit en gardant près d'elle le récipient, et, devant son expression tendue, la gemme resta dans sa couleur naturelle, continuant d'illuminer la pièce. Elle la plongea dans l'eau, qui se teinta alors de cette couleur crépusculaire. Elle alla, un deuxième seau à la main, répéter l'opération avec le second cristal, mais celui-ci refusa catégoriquement toute manipulation. De longues minutes de réflexions passèrent avant que l'archéologue ne proposa de chauffer l'eau. Il y avait deux reliques, peut-être étaient-elles opposées. D'autant que la première illumination de Tsubaki avait trouvé sa source sous l'eau chaude. Il tenta alors de vérifier son hypothèse, qui se révéla juste.

Les deux compagnons sortirent alors de la grotte, et y trouvèrent, amusés, Kumo, en train de jouer avec l'éclat que Tsukuyomi, le dieu lunaire, projetait sur la surface de l'eau du bassin. C'est alors que la cascade se mit à changer de couleur, adoptant le doux manteau doré de l'aurore et du crépuscule, faisant couler un flot majestueux dans le demi-disque que les ruines entouraient. Ruines dont les runes se mirent à briller doucement pendant quelques secondes, avant de s'éteindre pour la fin des temps, ayant, de leur manière, rendu grâce aux joyaux qui furent restés cachés si longtemps, reliques de l'empire perdu du pays de la Foudre.

Une fois revenus au camp, le savant remercia chaleureusement la jeune fille de son aide, et lui offrit une récompense à la mesure des cristaux qu'ils avaient trouvés. Ainsi, la jeune femme amassa une petite fortune, qui allait lui permettre de vivre plus qu'aisément pendant au moins deux bonnes années. Elle fit ses affaires et aida l'archéologue à plier bagage, lui aussi. Kumo No Sâto l'attendait, ainsi que ses collègues et élèves, qui ne l'avaient pas suivi pour son expédition. Il allait rentrer triomphant et fier, à présent. Et, un dernier adieu échangé, la jeune fille mis Kumo dans son harnais et s'en alla retrouver Raiun, afin de profiter pleinement de la soirée qu'elle allait s'offrir pour la réussite de cette mission.


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