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 Quand le Shinobi devient fermier [ Mission D - Rakuzan Satochi]

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Konoha
Taira Shingen
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Message(#) Sujet: Quand le Shinobi devient fermier [ Mission D - Rakuzan Satochi] Quand le Shinobi devient fermier [ Mission D - Rakuzan Satochi] EmptyMer 24 Sep 2014 - 23:33

Spoiler:


Je me levais tôt le matin pour me préparer tranquillement pour ma première mission, je n'avais pas pour habitude de participer à de telles missions. Je fis une petite séance d'entraînement taijutsu dans la cour pour me garder à niveau, j'évitais néanmoins de trop me fatiguer..... Labourer dix hectares de champs en trois jours n'était pas une tâche aisée, en même temps qu'elle idée du vieil homme de prendre une aussi grosse terre s'il ne savait pas l'assumer !

Je fini par arrêter l'entraînement pour aller me rafraîchir et pour aller manger quelque chose, un ventre plein allait me donner suffisamment de forces pour cette tâche. Je quittais le domaine du clan, habillé d'un haut de kimono et d'un pantalon noir. Mon bandeau était également noir ce jour alors que je portais, par habitude, mon katana dans le dos.

Je ne pris pas immédiatement la direction de la grande porte pour rejoindre le cultivateur et mon coéquipier, mais je pris la direction du cimetière. Je m'arrêtais à la tombe de mon défunt frère, j'y passais tous les jours au point d'en devenir une habitude qui allait m'être difficile de laisser de côté. Parfois je ne restais que quelques minutes, parfois je pouvais y rester quelques heures. Mon regard posé sur sa tombe, je réfléchissais longuement. Je me demandais ce qu'il pouvait bien penser de moi en ce moment, de quel oeil aurait-il vue ma mission ? Peut-être l'aurait-il vue comme une mission peu digne pour un membre du Clan Inabikari.... Ou bien au contraire il aurait trouvé mon initiative bonne ! Après tout s'investir de la sorte permettait de donner une place importante au Clan ou même à la personne, en l’occurrence moi.

Après quelques minutes à regarder la tombe et à réfléchir, je me retournais pour quitter le lieu. Je n'avais pas envie d'arriver en retard pour ma première mission ! Je n'avais pas pour autant l'intention de me presser et c'est ainsi que je marchais d'un pas très calme en direction de la grande porte pour rejoindre ce vieillard. Mes mains dans mes poches, le regard rivé légèrement vers le sol et de mon air nonchalant, je traversais la ville.

Je réfléchissais à cette fameuse mission plutôt délirante, il fallait labourer dix hectares de terres ! On parlait ici d'un champ de 100.000m² à faire en trois jours, je ne savais même pas comment on était censé réussir. Je ne doutais pas que le matériel qu'il allait nous fournir allait être des plus médiocres et certainement on allait pouvoir traîner derrière nous une belle charrue ! Cette idée ne me motivait pas vraiment et je devais grandement me forcer à faire le sale boulot !
Les Shinobi avaient de drôles de rôles parfois, entre jouer le fermier, le sauveur de chat et j'en passe nous étions grandement servi ! Il n'allait plus que manquer le baby sitting et nous aurions fais le tour des possibilités.

Je n'étais pas seul dans cette mission, un certain Rakuzan Satochi devait travailler avec moi. J'étais curieux de voir qui était cet homme ou même ce qu'il valait, bon d'accord je n'allais guère avoir une démonstration de son potentiel de combat mais j'allais pouvoir voir son caractère.... J'espérais juste qu'il n'allait pas être de ses personnes complètement malades et fous..... Ou pire encore les gens si bavards qu'il était préférable de discuter avec un mur !

Je relevais mon regard pour regarder devant moi, je m'étais habitué à la vue restreinte depuis la perte de mon oeil gauche. J’aperçus Satochi qui se dirigeait également vers la grande porte du village mais je ne voulais pas pour autant accélérer le pas, le vieillard n'allait pas s'enfuir. Je l'appelais d'une voix haute, assez pour qu'il m'netende.


Hey Satochi !

Je fis un signe de la main tout en le rejoignant, toujours de mon pas tranquille. Au moins nous allions pouvoir faire le restant du chemin ensemble et par la même occasion nous apprendre à connaître, du moins un peu.....

Quelle surprise de te voir ici..... Comment vas-tu ?

Je souris légèrement, était-ce sa première mission également ? Du moins en temps de paix. Je n'avais guère besoin d'évoquer la mission foireuse avec mon frère où il perdit la vie, je préférais ne pas la considérer comme mission....

Est-ce ta première mission ?
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Quand le Shinobi devient fermier [ Mission D - Rakuzan Satochi] Quand le Shinobi devient fermier [ Mission D - Rakuzan Satochi] EmptyJeu 25 Sep 2014 - 11:26


Après une journée dûment remplie avec deux missions effectuées en un jour, j’avais prit la décisions de prendre quelques jours de repos bien mérités. J’avais utilisé mon chakra à de nombreuse reprise notamment lors de la livraison des cargaison de tomate à la maison de retraite de matin, et l’après-midi avait été tout aussi épuisante puisque j’avais du trier et vérifier tout les nouveau équipements pour Genins fraîchement arrivés au village.

J’avais donc opté pour une journée décontractante au calme chez moi en compagnie de ma grand-mère et de ma mère. Depuis mon retour à la vie active, elles semblaient toutes deux bien plus épanouies qu’auparavant, et j’en étais d’autant plus fier, puisque mon épanouissement faisait le leurs. S’il en était ainsi, je ne cesserai jamais de m’épanouir afin qu’elles puissent mener une belle vie.

Cette journée était un pur délice, nous profitions des derniers jours d’automne sous le soleil de l’après-midi accompagné d’une légère brise rafraîchissante qui caressait nos visages.
Pourtant toutes les bonnes choses ont une fin, cette après-midi de faisait pas exception, un oiseau messager vint se poser dans le jardin en fin de journée. Il portait autour de son cou un rouleau de parchemin à taille réduite. C’était la première fois que je voyais un parchemin si petit, généralement on m’avait toujours donné mes ordres de mission en main propre.


Troublé et pensa à un sort de Fuinjutsu, je regarda mes aînés en quête de réponse.
Il s’avéra que ce n’était en réalité qu’une simple technique de métamorphose. Le village ne se servait de techniques de scellement que pour les messages de la plus haute importante et non pas pour un simple ordre de mission de rang D.


J’allais donc repartir en mission, cette fois ci je n’étais pas demandeur, je n’avais donc pas le choix, je me devais d’accomplir chaque mission qui me serait confiées.
Après le repas du soir, je me couchai tôt afin d’être bien en forme pour le lendemain. Mes équipements étaient prêts, ma tenue aussi. Seule cette nuit de sommeil me séparée de ma prochaine mission. Il me tardai déjà d’y être.


Au petit matin toute mon excitation de la veille était dissimulée sous la couche apparente de fatigue qui avait prit place sur mon visage. Le signe évident d’un manque de sommeil, ou dans mon cas une habitude traduisant à la perfection tout le mal que j’avais à émerger le matin. Enfilant mes vêtements tout en m’équipant des mes armes ninja, je descendis au rez-de-chaussée pour mon petit déjeuner.

Quelques minutes plus tard, je déambulais dans les rue de Konoha, le village se levait à peine alors que je me dirigeai vers les portes du villages repensant à la mission qui allait suivre.
Pendant trois jours j’allais devoir aider un cultivateur à préparer son terrain en vue des périodes de pluies le tout en compagnie d’un shinobi que je ne connaissais pas un certain Inabikari Shingen, bien que ce nom semblait s’apparenter à un clan qui avait accepté de participer à la création de Konoha… Comment allait être ce garçon ? Je me posais la question tout en continuant continuellement à marcher, les mains dans les poches de mon pantalon situé sous la longue veste-cape noire que je portais toujours, mon bandeau frontale noir également siégé sur mon front lorsqu’un appel criant mon nom m'interpella et me fit me retourner dans la direction de sa venue.

Un garçon me faisait signe et marchait tranquillement vers moi, les mains dans les poches d’une démarche nonchalante, j’avais l’impression de me voir dans un miroir, bien que son bandeau retombait dans son cas sur son œil gauche. Un effet de style ? Ou bien un évènement antérieur en était la cause ? J’en apprendrais sûrement plus à ce sujet dans les jours à venir.
Il semblait s’adresser à moi comme si on se connaissait déjà. Il avait sensiblement le même âge que moi pourtant son visage ne me disait rien. Ou bien mes longues années de dépression m’avait fait oublier les visages et les noms de mes anciens camarades de l’académie ? Je ne pouvais en être certain.
Il m’avait l’air sympa, j’allais devoir faire des efforts pour ne pas paraître renfermer même si mon caractère tendait à m’en rapprocher.


-Yô ! Shingen , je vais bien et toi ?

C’était à totale contradiction avec les traits de fatigue de mon visage mais mis à part ce point, j’allais parfaitement bien.
A partir de cette instant, nous avançâmes ensemble vers les portes du villages où devait se trouver le cultivateur que l’on allait devoir aider sur le chemin mon coéquipier me posa une nouvelle question.

-Non, c’est ma quatrième lui répondis je en souriant. Ne t’en fais pas ça va bien se passer. Notre mission n’est pas difficile.

Si je n’en étais pas à ma première mission, cela paraissait différent pour Shingen, Alors je tentais de le rassurer comme je le pouvais, mais je n’étais pas encore très doué pour les beau discours.
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Message(#) Sujet: Re: Quand le Shinobi devient fermier [ Mission D - Rakuzan Satochi] Quand le Shinobi devient fermier [ Mission D - Rakuzan Satochi] EmptyJeu 25 Sep 2014 - 13:24

Je vais bien...

Il était déjà familier avec de telles missions, je devais avouer qu'il avait bien du courage à accomplir tant de missions pourtant si peu intéressantes. Je n'avais personnellement aucune notion dans le domaine de l'agriculture, j'étais bien trop occupé dans d'autres domaines qui me semblaient bien plus important. Loin de là l'idée de mépriser les fermiers, ils étaient essentiels pour notre monde afin que nous puissions avoir certaines choses à manger mais se n'était pas pour autant que j'avais envie de finir en fermier....

Ma première impression sur mon coéquipier était plutôt positive, il semblait encore fatigué, du moins si je pouvais en juger les traits de son visage. Je pouvais bien m'imaginer qu'il n'était pas de ceux qui aimaient se lever tôt le matin, préférant largement rester dans leur couche toute la matinée. Je ne savais pas pourquoi mais cette idée m'amusait assez, peut-être parce que je n'ai personnellement aucun soucis avec ça. Tout cela n'était que du détail futile qui ne me regardait pas plus que ça, il se montrait sympathique et c'était l'essentiel.


Par contre je n'ai guère de notions dans l'agriculture..... Je suppose que tu en as ?

J'affichais sur mes lèvres un léger sourire amusé, je pouvais déjà m'imaginer la réponse qu'il allait me donner. Je m'attendais déjà à ce qu'il me dise qu'il n'y connaissait rien également, à moins qu'il ai eu des cours dans ce domaine. Peut-être que sa famille, ou son clan, aimait ce sujet.
Nous continuions le trajet jusqu'aux grandes portes où le cultivateur devait déjà nous attendre avec impatience, j'espérais juste qu'il allait nous expliquer un minimum le sujet de la laboure pour que nous puissions le faire correctement..... Je me voyais mal utiliser du matériel d'agriculteur sans rien n'y connaître.


On pouvait vite apercevoir la grande porte du village qui était ouverte, un homme y était et attendait avec une certaine impatience. De loin il m'avait l'air bien en forme pour un vieillard, certainement le travail dans le champ qui lui laissait une certaine forme.
Arrivé devant lui, j'affichais un petit sourire et prit l'initiative pour ouvrir la conversation avec cet homme, le ton que j'employais était calme.


Bonjour. Vous devez être le cultivateur qui a demandé l'aide de Konoha pour votre champ ?
Je suis Inabikari Shingen et voici mon collègue....


Je n'avais guère le temps de continuer ou même que Satochi puisse en placer une que le vieil homme, excité comme une puce prenne la parole. Il bougeait beaucoup en parlant, surtout les mains et les bras.

Aaaah ! Vous voila enfin ! J'attends depuis des heures ! Le champ n'attend pas vous savez, vous l'entendez ? Il cri après nous « Venez me labourer ! Venez me labouuuuuuuuurer viteeeeee ! »
Aller ne perdons pas plus de temps, on n'a beaucoup de travail devant nous !


L'homme se jetait presque entre nous deux pour nous serrer contre lui comme si nous étions les meilleurs amis avant d'ouvrir la marche vers sa ferme. Je tournais la tête vers Satochi en le regardant l'air de vouloir lui dire « On va s'amuser avec lui.... », nul besoin de dire que j'étais déjà tellement blasé par lui et même la situation que j'aurais préféré rentrer. L'homme n'était pas méchant, il était très familier, heureux, énergétique...... Le pire était qu'il n'arrêtait pas de parler, pire qu'une femme vous avez ma parole !

Quand j'étais à votre âge, je savais labourer les 10 hectares de terre en un jour ! Je savais même soulever des montagnes entières mais vous savez avec l'âge nos os ne tiennent plus aussi bien ! Je me sent encore si jeune ! Ooooh oui siiiiii jeune !

Vous savez comment labourer un champ ? Bien sûr que non ! Alors je vais vous expliquer mais écoutez bien ! Je ne me répète pas ! Bon alors...... Un champ c'est quoi ? Une parcelle avec de la terre, jusque là rien de magique ! La technique de labourage consiste à travailler le sol ! On va utiliser des charrues qui vont ouvrir le sol, retourner la terre et ensuite nous pourrons ensemencer le champ !


Il était bizarre de voir un vieillard aux cheveux gris plus excité qu'une puce et avec une mentalité d'un enfant de douze ans qui nous serrait contre lui.... Je priais juste que le trajet n'allait pas être long.... On arrivait même pas en placer une tellement cet homme parlait, remarquait-il au moins qu'il parlait tellement qu'on ne savait même rien dire ?
J'avais déjà peur pour ses deux fils, s'ils étaient du même calibre j'allais finir avec une corde autour de mon cou pendu à un arbre.


J'espère que vous êtes en forme ! Bien sûr que vous l'êtes, la question ne se pose même pas ! Vous êtes des shinobi n'est-ce pas ? Les shinobi sont toujours en formes et forts ! Vous avez même l'avantage de la jeunesse, ouiiiii vous avez la force de la jeunesse ! J'espère que vous la sentez comme moi !
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Quand le Shinobi devient fermier [ Mission D - Rakuzan Satochi] Quand le Shinobi devient fermier [ Mission D - Rakuzan Satochi] EmptyJeu 25 Sep 2014 - 22:55


En compagnie de Shingen, j’avançai dans les ruelles du village menant aux portes de ce dernier. Le trajet ne fut pas très long mais je pu me faire une idée du genre de shinobi qu’était l’Inabikari. Je pensai que nous pourrions bien nous entendre afin de faire de cette mission une simple formalité. Même si parfois ces questions laissaient à désirer … Des notions en agriculture … sérieusement … Je suis un shinobi pas un agriculteur ! Pourtant c’était comme s’il s’attendait à ma réponse négative. C’était une forme pure d’ironie en quelques sortes …

Il ne me connaissait pas encore, mais puisqu’il savait à l’avance ma réponse, pourquoi la lui donner ? De cette façon il allait faire la connaissance d’une autre facette de ma personnalité.
A savoir mon aversion pour tout ce qui était inutile, du genre question, réponse, action. Tout ce qui était inutile me révulsait ! Ainsi je ne répondis pas à sa question me contentant de fermer les yeux et de continuer d’avancer sans un mots.
Je n’étais pas bipolaire, je ne passais pas de la bonne à la mauvaise humeur en un clignement de cils. Mais j’avais vraiment horreur de parler pour ne rien dire.


Nous arrivâmes finalement aux grandes portes du village. L’homme devait sans aucun doute déjà nous attendre, je balayai ainsi la place d’un rapide coup d’oeil en y découvrant un homme, habillé d’une vieil tunique attendant les bras croisés, le regard vide et se tapotant les doigts sur ses bras. L’incarnation même de l’impatience, c’était notre homme ! J’en étais persuadé. Nous nous dirigeâmes alors vers lui.

En s’adressant à lui Shingen était tout souriant en prenant l’initiative de se présenter, et alors qu’il allait m’introduire dans les présentations, le fermier commença à beugler joyeusement. Il parlait de l’appel, du champ ou un truc du genre et ne m’avais même pas laissé parler pour me présenter. L’enfoiré … il était trop joyeux il en devenait mal élevé et surtout, ces paroles était inutiles !! Il me tapait déjà sur les nerfs. Même si malgré tout je m'efforçais de paraître courtois, il allait venir un moment où mon regard allait balancer des éclairs. Et le voilà qu’il nous enlaçait fortement contre lui. Les deux Genins avaient de la chance, c’était le matin et la transpiration n’avait pas encore pris le contrôle de ses aisselles, une chance …

Visiblement le vieillard était motivé, il nous emboîta le pas, nous entraînant dans sa marche folle. J’espérais qu’une chose, que le trajet ne soit pas long ! Car au rythme effrané où les commentaires inutiles sortaient de sa bouche, il n’allait pas faire long feu. Ce crétin de cultivateur … Labourer dix hectares en un jours. Il était tellement absorber par ses idées de jeunesse qu’il en oubliait de rester logique. Si dans sa jeunesse il le faisait en un jour, il me serait possible de le faire en une seule heure si je le voulais vraiment. Il se croyait au-dessus du monde … quel crétin.

Je tâchai réellement de rester calme face à tant de bêtises… Mais j’écouta malgré son humeur trop jovial à mon goût les explication qu’il donnait sur la façon de procéder au labourage d’un champ.
Les deux ninja allaient suer ! C’était une évidence, en observant cet homme plus en détail je remarquai, clairement le développement de son physique, travailler toute sa vie dans les champs avaient sculpté sa stature d’aujourd’hui. Trois jours … le corps allait souffrir mais cela serait sûrement une bon entraînement et surtout une bonne raison de supporter ses phrases inutiles.


L’écouter parler le la jeunesse et de la forme continuelle des shinobis fut cependant le goûte de trop.
Mon coéquipier m’avait auparavant regardé en mettant dans son regard l’intensité de son sentiment d’amusement. Mais mon regard était clairement noir rempli d’envies meurtrières.
Je devais trouver un moyen d’y remédier, c’est ainsi que de manière spontané je plaça mes premières paroles.


- Sinon. A part ça, je suis Rakuzan Satochi, et vous qui êtes vous et d’où venez vous Monsieurs ?

Ma voix sortie d’une intonation grave, profonde et sérieuse. De cette manière j’aspirai à amener un peu de sérieux et de bon sens à ces premières minutes de prise de contact, car de ses idées de jeunesse, j’en avait foutrement rien à faire.
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Quand le Shinobi devient fermier [ Mission D - Rakuzan Satochi] Quand le Shinobi devient fermier [ Mission D - Rakuzan Satochi] EmptyVen 26 Sep 2014 - 1:53

Ma première mission s'annonçait déjà catastrophique, je n'étais même pas certain que j'allais être prêt à refaire une telle mission. Je ne me sentais pas vraiment fait pour ce genre de choses, entre un vieillard cultivateur sur-excité qui rêvait d'accomplir des miracles et d'un coéquipier qui ne semblait pas avoir l'habitude de sourire.... Du moins de ne pas sourire beaucoup. Depuis mon plus jeune âge j'avais été formé à combattre et, accessoirement, de tuer. Si seulement mon frère était là, il aurait pu me conseiller en ce moment....

Le vieillard fini par nous lâcher et continuait la marche en allant un peu plus rapidement que nous, juste assez pour que nous soyons derrière lui. Satochi venait de jeter un sacré froid dans l'ambiance, je ne savais pas si c'est ce qu'il cherchait ou s'il était aussi blasé que moi de son comportement..... Tout se fait-il que le cultivateur semblait plutôt vexé et il ne tarda pas à reprendre la parole d'un ton sérieux.


Je suis Sasori.... Vous les Shinobi vous êtes tellement déprimants mais puisque vous voulez du sérieux, vous en aurez......

Je me contentais de lâcher un petit soupire, agacé par toute cette situation et cette mission qui allait certainement être la dernière de cette nature. Je mis mes mains à nouveau dans les poches et levais mon regard vers le ciel. Il était dégagé et d'un bleu magnifique mais j'attendais déjà avec impatience la nuit, j'avais hâte de savourer ce calme et la sécurité de la nuit..... À nouveau je m'égarais dans mes pensées et le restant du trajet je me contentais de rester silencieux, tout comme le vieillard Sasori.

Au bout d'un moment nous pouvions apercevoir l'énorme champ que nous devions labourer, je ne pouvais m'empêcher de soupirer à nouveau en voyant l'étendu du travail qui nous attendait. Voila donc à quoi ressembler dix hectares de champs à labourer, quelle partie de plaisir ! Je n'étais même pas sûr que deux Shinobi allaient suffire pour tout ce travail, peut-être que si le cultivateur et ses fils étaient très productif mais sinon... Le vieillard se contentait de lâcher un « Nous y voila presque » tout en continuant le chemin vers sa terre.

À notre arrivée nous pouvions déjà apercevoir le matériel que nous allions utiliser. Les charrues étaient faites de bois et guère très modernes, on pouvait difficilement trouver plus basique. On pouvait apercevoir que quelques rares parties métalliques mais sans plus. Le cultivateur s'approchait de l'une de ses charrues, je le suivais sans réellement savoir ce qu'il nous voulait à ce moment précis.

Nous attacherons des bœufs à chaque charrue afin qu'ils la tirent, vous ne devrez que les guider afin que les bœufs aillent tous droit..... Et appuyer la charrue vers le bas afin que la.... disons afin que la lame s'enfonce dans le sol.

Il pointa du doigt cette fameuse lame, certainement avait-elle un autre nom mais il n'avait guère l'air motivé de nous le dire ou peut-être le jugeait-il pas nécessaire. Les explications simplistes qu'il avait décidé de nous donner me suffisait amplement, je n'avais pas l'intention de travailler davantage dans le domaine de l'agriculture. Il reprit dans son ton sérieux.

Nous travaillerons jusqu'à midi qui servira également de petite pause.... Après nous travaillerons jusqu'au soir où vous pourrez rentrer. Mes fils iront attacher les bœufs à vos charrues et vous aideront un peu le temps que vous ayez compris le principe. Si vous avez des questions, vous savez où me trouver.

Le cultivateur partie, certainement allait-il chercher ses fils qui devaient l'attendre quelque part. Son changement de comportement d'une seconde à une autre était presque effrayant mais je ne cherchais pas plus loin. J'avais hâte de finir cette mission pour me pencher sur des choses que je jugeais plus intéressant et... d'une certaine façon productive. Je m'approchais de l'une de ses charrues pour l'inspecter de plus près dans le silence, je n'avais plus réellement l'envie de parler en ce moment.

Au bout de quelques minutes on pouvait apercevoir à l'horizon les deux fils traîner derrière eux quatre bœufs. Ils prirent quelques minutes pour arriver à nous, ils firent un signe de la tête en guise de salutation. Il fallait souligner qu'ils n'avaient pas les mains libres, bien trop occuper à tirer derrière eux les animaux. Ils se présentaient d'un ton chaleureux.


Je suis Akito et voici mon frère Daisuke. Notre père nous a demandé de vous aider, du moins au début afin que vous puissiez vous familiariser avec l'activité.

Akito se dirigeait vers Satochi en lui demandant de le suivre pour préparer sa charrue alors que Daisuke s'occupait de moi.... Que le plaisir commence..... Ou pas !
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Quand le Shinobi devient fermier [ Mission D - Rakuzan Satochi] Quand le Shinobi devient fermier [ Mission D - Rakuzan Satochi] EmptyVen 26 Sep 2014 - 16:02


Vexé … C’était l’attitude qui caractérisait le mieux ce vieux cultivateur un fois mon intervention faite. Il n’avait pas apprécié le ton de ma voix, il n'apprécierait pas le goût de mes poings non plus. Ce vieillard … Il n’était pas désagréable, et je concevais parfaitement l’idée qu’il fallait se détendre dans la vie, profiter et rigoler de bon train quand les occasions se présentaient, mais il y avait des limites à ne pas franchir, et ce vieux au cheveux gris mettait les deux pieds hors des limites et depuis un long moment, du moins fort trop longtemps pour mon caractère facilement irritable face à la stupidité évidente.

Il n’avait pas aimé mon intervention pourtant je ne faisais que demander ce nous aurions du savoir à l’instant même où nous l’avions rencontré, ce qui était la moindre des choses en mon sens lorsque l’on allait travailler pour quelqu’un, mais non nous avions connu ses aisselles avant même de connaître son nom. Cette attitude m’exaspérait vraiment … et le voilà qu’il boudait maintenant à ne plus dire un mot, si il y avait bien une personne souffrant de bipolarité ici c’était bien ce vieux nommé Sasori.

Notre routes continua pendant des minutes, des minutes qui devinrent des heures, sous un soleil clair de azur. Si l’ambiance n’était plus au beau fixe ce qui fit soupirer mon coéquipier, au moins il nous était possible de profiter du beau temps. Depuis mon diplôme c’était la toute première fois que je sortais du village alors je profitais des environs. Observant les végétations et les animaux qui vivait dans cette immense forêt qui entouré Konoha. Depuis la falaise des Hokage on pouvait la voir s’étendre sur des kilomètres. Les terres de Sasori devaient se trouver au-delà.

Finalement, la forêt laissa place après deux voir trois bonnes heures de marche intense à un petit village situé au centre de nombreux champs, nous parvenions à le faire aisément depuis la légère colline où nous nous trouvions. Notre chemin ne serait plus très long désormais.

Nous arrivâmes finalement sur notre lieu de mission. Une maisonnette rudimentaire était bâtit sur la terre entourée des charrues que nous devrions sûrement utiliser. Notre travail allait être fait à la vieil méthode. La méthode parfaite pour un entraînement physique ! J’écoutais attentivement les instructions de cultivateur. Nous allions nous servir de la force de traction des boeufs tout en maintenant une pression sur la lame afin que cette dernière retourne la terre , un entraînement à la résistance et à la capacité à maintenir un effort constant … J’y étais préparé.

Le planning de travail était également connu, la prochaine pause aurait lieu à midi, là où le soleil est à son zénith, là où il fait généralement le plus chaud dans la journée. A vue d’oeil, il devait être environ 10h. Nous avions donc deux heures tout au plus avant d’attaquer l’après-midi. Il n’avait pas parlé d’hébergement ? L’ordre de mission stipulait pourtant une durée maximale de trois jours et ce vieux voulait que nous soyons partit le soir même de notre arrivé… Nous n’étions pas des esclaves non plus.
Finalement Sasori aux cheveux grisonnants nous laissa en plan,il vallait mieux, j’avais de plus en plus envie de le tuer. Il avait parlé de ses deux fils. Je soupirais profondément …
Ces derniers seraient nos instructeurs. Je priais pour qu’ils ne soient pas comme leur père…
Après plusieurs minutes d’attente. Deux hommes tirant quatre bêtes se présentèrent à nous dans des salutations normale ! ENFIN ! Souriant face à Akito et Daisuke je me présentai, à mon tour.


-Je suis Satochi, et lui c’est Shingen, enchanté. Nous sommes prêt à nous mettre au travail.

Ils nous apportèrent leurs aides afin de préparer les charrues comme il se le devait. A l’écart j’en profitais alors pour parler à Akito de son père. Son attitude étrange ne pouvait pas être normal quelques choses avait du se produire, le rendant , bizarre…

-Euh, Akito, je voulais te parler de ton Sasori-san … Il est toujours comme ça ?

Ma question était directe et ne laissait pas beaucoup indication, mais il l’a comprit instantanément. Ce n’était finalement peut-être pas le premier retour qu’il recevait.

-Il est agaçant n’est ce pas ? … Ce n’est que très récent, en faite, il a commencé récemment à s'apercevoir qu’il vieillissait, jusqu’à cette année, nous n’avions besoin de personne pour préparer le champ. Notre village est très petit, et la population vieillit plus vite que ce que les jeune grandissent. Avant nous nous entraidions, entre fermier, mais chacun est dans notre cas à présent alors chacun s’occupe des ses terres. Les pluies arrivent à grand pas alors tout le monde ne pense plus qu’à soit même désormais …

Je comprenais un peu mieux l’attitude du vieil homme désormais, il avait simplement la crainte de vieillir et de ne plus pouvoir exercer son activité, alors il s’inventait une nouvelle jeunesse et faisait tout pour agir en jeune… Je m’étais peut-être montré un peu trop dur avec lui… Mais ce qui était dit était dit, mais je pouvais arranger tout ça en effectuant mon travail à la lettre, ce que j’allais faire dans les temps impartis.

Nos équipements prêt, les boeufs étaient prêt à tracter, le terrain de dix hectares était également prêt, d’après mes observations cela faisait un terrain d’environ trois cents mètres sur trois cents mètres… A quatre nous avions donc une portion de soixante quinze mètres chacun à nous occuper… Juste avant de commencer j’allais auprès de mon jeune coéquipier en matière de mission et déposer mon poing serré sur son torse.

-Vois ça comme un entraînement.

Depuis notre départ du village j’avais sentit qu’il n’était pas emballé par l’idée de se mettre dans la peau d’un fermier. Alors je voulais lui donner quelques conseils pour l’aider à surmonter son manque de motivation vis à vis de cette mission que trop peu intéressante à son goût. Mais je restais vague, je n’étais pas son sensei et de plus il avait un cerveau, il serait surement capable de comprendre la signification de mes mots.
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Message(#) Sujet: Re: Quand le Shinobi devient fermier [ Mission D - Rakuzan Satochi] Quand le Shinobi devient fermier [ Mission D - Rakuzan Satochi] EmptySam 27 Sep 2014 - 1:55

Je jetais un oeil vers Satochi pour voir ce qu'il allait faire du fils de Sasori mais j'étais rassuré de constater qu'il semblait bien s'entendre, au moins l'ambiance n'allait pas être si mauvaise. Je me tournais à nouveau vers Daisuke qui préparait ma charrue avec les bœufs, je l'observais faire par curiosité.

J'espère que mon père ne vous a pas trop agacé. Il est vrai qu'il peut être particulièrement chiant.

Je souris légèrement avant de lui répondre d'un léger ton taquin.

Il n'a même pas eu l'occasion de nous casser les pieds pendant des heures..... Il a vite fini par bouder.

Daisuke ne pouvait s'empêcher de rire légèrement avant de terminer d'attacher les boeufs.

Oui.... C'est typiquement notre père.... Dès que quelqu'un lui dit ou montre que son comportement est agaçant il boude. Il devient particulièrement grave quand notre mère n'est pas près de lui, elle a tendance à calmer ses ardeurs.

Je souris à nouveau mais je ne pu continuer la discussion. Satochi venait de poser son poing serré contre mon torse, j'affichais un léger sourire en coin à ses paroles.

Oui un entraînement... Bon aller mettons nous au travail, nous avons perdu assez de temps et nous avons une mission à accomplir !

J'affichais un plus grand sourire, mon ton était plus amical. Je me tournais à nouveau vers Daisuke et la charrue, j'avais la ferme intention de terminer ce travail comme il se devait. Il commençait à m'expliquer le fonctionnement et comment je devais m'y prendre, j'écoutais attentivement les explications. Le cours théorique était terminé en même pas cinq minutes, la pratique allait venir sans attendre trois ans et se n'était pas plus mal. Avant que je me jette dans ce travail certainement épuisant, je détachais la ceinture qui tenait ma lame dans le dos. Je déposais mon katana au sol suivi de mon haut de kimono, je n'avais pas vraiment envie que ma veste de kimono absorbe toute la sueur telle une éponge.... Imaginez après le trajet avec ! Je préférais être torse nu, en espérant qu'aucun être masculin ici était attiré par un torse nu.... Je chassais vite cette vilaine idée vomitive de mon esprit.

Les débuts étaient un peu difficiles, surtout par manque d'habitude. J'étais surtout surpris par la force qu'il fallait utiliser pour que l'appareil en question puisse travailler correctement , mais je devais avouer que je n'avais pas la plus grande force physique. Mon entraînement était basé sur bien d'autres aspects que la simple force brut, mais ce travail allait certainement me faire du bien. Je n'allais pas me plaindre en recevant quelques muscles de plus dans mes bras après tous.

Après quelques minutes où Daisuke me corrigeait et m'encourageait, je me sentais plus à l'aise dans ce métier. Je n'avais pas encore labouré grand chose mais pour l'heure il fallait surtout apprendre, fort heureusement que cet.... hmm que cet art ne soit pas si compliqué.

Dit moi.... Pourquoi avoir un si grand champ si vous ne savez pas l'assumer ?

Il me regardait d'un air étonné, il restait un peu silencieux avant de prendre la parole. Je devais dire que ma question n'était pas vraiment délicate.....

La chose n'est pas aussi simple.... Cette terre est dans notre famille depuis des générations et puis.... Autrefois nous pouvions l'assumer.....

Et qu'est-ce qui a changé ?

Les gens.... Ils vieillissent et nous avons que peu de jeunes gens apte à travailler. Autrefois les fermiers s'entraidaient pour s'occuper des champs mais aujourd'hui.... Les gens doivent avoir peur de ne plus avoir le temps de travailler dans leurs propres champs, ils préfèrent alors travailler dans leur coin.... Un fermier vit de ses champs, s'il ne sait pas ou n'a pas pu s'en occuper, il ne sera pas capable de nourrir sa famille.....

Je me contentais d'un « Je vois » tout en continuant le travail, à vrai dire il n'avait pas grand chose à dire à ce sujet. La situation était délicate et même d'une certaine façon triste, les gens galéraient de plus en plus à survivre dans ce monde par manque de main d’œuvres.... Et pourtant ils arrivaient toujours à trouver une solution pour continuer à survivre et dire que moi mon plus gros soucis c'est que la mission m'ennuyait..... Je pouvais aisément je gifler moi-même pour être un imbécile....

Il me regardait faire encore quelques minutes avant de sourire satisfait, il me tapotait sur l'épaule en disant « Tu te débrouilles bien ! Je vais donc aller commencer à labourer de mon côté également ! Si tu as besoin de quelques chose tu sais où me trouver ! ». Je lui souris et hochais la tête « D'accord ! » dis-je d'un ton enthousiaste.

On perdait vite la notion du temps lorsque l'on travaillait ainsi, on se concentrait à ce que l'on faisait et non au temps ou à ce qu'on allait pouvoir faire dans le futur... J'avais perdu la notion du temps et je ne savais même pas depuis combien de temps je travaillais dans le champ.
La sueur commençait à perler mon front , je me rendais compte à quel point ce travail était épuisant et pouvait servir comme base pour un bon entraînement, du moins pour améliorer la forme physique d'une personne.
Je levais mon regard vers le ciel pour observer le soleil, il devait bientôt être l'heure pour le repas. Je pouvais déjà entendre mon ventre crier après de la nourriture et moi je n'allais pas tenir longtemps si je ne mangeais pas bientôt quelque chose.....
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Message(#) Sujet: Re: Quand le Shinobi devient fermier [ Mission D - Rakuzan Satochi] Quand le Shinobi devient fermier [ Mission D - Rakuzan Satochi] EmptySam 27 Sep 2014 - 14:48


Les bêtes et les charrues étaient prêtes, j'avais tenté de booster la motivation de mon camarde, les explications de Sasori et de son fils Akito étaient bien gravées dans mon esprit, il était à présent temps que notre mission, que notre travail ainsi que notre entraînement commence. En considérant ces trois points comme étant qu'un seul et même point, toute notre motivation et notre concentration serait focalisé sur une seule chose, la réussite.

L'échec n'était pas autorisé, les pluies de cette période de la saison allaient pas tarder à arriver, le champ devait être prêt pour ce moment crucial pour les fermiers. Le champ était leur unique moyen de revenu, louper la saison des pluies étaient tout simplement synonyme d'une catastrophe pour leur vie à venir. La production se devait d'être bonne car sans la qualité et une quantité suffisante la petit famille de Sasori n'aurait pas de quoi subvenir à leur besoin jusqu'à la prochaine saison de pluie.
La réussite de cette mission était donc d'une importance capitale, pour l'avenir de cette famille.

Je me trouvais sur ma parcelle, Akito me donnait ses derniers conseils avant de me laisser pour partir rejoindre sa charrue. Je me trouvais à l'opposé de Shingen, mais je ne me faisais pas de soucis pour lui, il avait l'air drôlement motivé maintenant, allant même jusqu'à retirer le haut de son kimono, certainement plus pour se prévenir des mauvaises odeurs que pour étaler la sculpture de son corps. De mon côté je gardais mon accoutrement sur le dos. Plus mon corps serait étouffé, plus il libèrerait les toxines inutiles par la perte conséquente de l'eau contenue dans mon corps. C'était une approche différente, tout dépendait de la perception d'un individu sur la façon dont muscler et assainir son corps.

Nos efforts débutèrent, à écouter cela semblait facile, mais en réalité c'était une tâche ardue qui demandait réellement un effort conséquent et surtout constant sur les bras et les jambes. Les gouttes d'eau coulaient sur mon front et mes tempes, en s'égouttant une à une à la pointe de mon menton. Le soleil cognait fort, bien plus que ce que j'avais pu imaginer en quittant le village de la feuille le matin même. Après un long moment d'une dure labeur, je commençais à ressentir les effets de ce travail indéniablement physique !
Mes bras et mes jambes tremblaient comme tétanisées, la difficulté de ce travail n'était pas de maintenir la lame enfoncé dans la terre, non non, la difficulté venait du fait que l'on devait faire preuve d'une force constante face à la puissante force de traction des boeufs qui tiraient la charrue, autrement dit, résister à leurs forces.


Une rapide coup d'oeil sur ma droite confirma que les deux frères étaient bien en avance sur nous. Leurs mouvements semblaient plus fluides, les efforts inutiles étaient donc banni, et ainsi ils avançaient plus vite. On avait là, la démonstration de leur incontestable expérience en la matière.
Heureusement, la soleil arriva finalement à sa position la plus haute dans le ciel. La faim faisait rugir mon estomac tandis que nous rapportions les boeufs à leur enclos avant d'être invité à entrer par Akito et Daisuke.


Tout deux nous félicitèrent pour notre première "matinée" de travail. Des félicitations qui personnellement me motivèrent à encore plus de dépasser lors de l'après-midi qui allait suivre, pour la première fois nous rencontrâmes leur mère ainsi que la femme de Sasori, une vieil dame vêtu d'une simple robe vétuste , démontrant clairement les difficultés financières que rencontraient ces fermiers. Pourtant son visage était éclairé d'un large sourire, elle semblait heureuse malgré leur situation difficile. Elle se prénommait Azami et d'après l'odeur qui se dégageait dans la maison, elle était une fine cuisinière.

-Bonjour, les garçons je suis Azami, bienvenue chez nous, asseyez vous donc, le diner est prêt.

Prenant place autour de la table, je me retrouvais dans un magnifique concours de circonstances à côté de Sasori qui était toujours bougon suite à mes réflexions lors du trajet... Malgré cela je n'avais plus le même regard sur cette personne alors que sa femme nous demandait s'il ne nous avait pas trop ennuyé. De mon plein gré je répondais que non avec un sourire sincère, l'homme nous m'avait en réalité exaspéré, mais ceci en partie à cause de mon caractère. Mes ses deux fils rétorquèrent et expliquèrent la vérité dans une ambiance conviviale et souriante, pas très fier de lui Sasori rentrait la tête jusqu'à ce que son épouse lui filent un violent coup de poile dans la tête, le faisant basculer en arrière, la voix aiguë de cette dernière parcourait toute la maison dans un raisonnement strident.

-Bakaaa ! Combien de fois je te répète d'arrêter de jouer au jeune !

Sasori bien résignait s'excusa timidement, et le moins que l'on pouvait dire était qu'Azami avait de son côté également un sacré caractère mais toute l'assemblée éclata de rire face à cette situation délicate. Cette famille n'avait que très peu de revenu mais le foyer était malgré tout heureux et l'ambiance qui régnait ici était bien mieux que ce que l'on pouvait croiser à Konoha et au sein de mon clan ou l'ambiance était exécrable et où chacun vivait de son côté. Une drôle de description du mot clan en somme.
Le repas se poursuivit dans le même esprit, je détourna mon visage en direction de l'homme de la maison en quête d'informations qui me seraient utile à moi mais aussi à mon coéquipier.


-Sasori, j'aurais une question, qu'elle est l'astuce pour ne pas s'épuiser aussi vite ? Je l'ai remarqué cela ne fait à peine deux heures que nous travaillons mais mes bras et mes jambes sont déjà tétanisés par l'effort alors que vos fils semblent encore en pleine forme. Je suis persuadé que ce n'est pas qu'une question d'expérience.

Les deux frères sourirent, ce n'était pas évident pour un observateur normal, mais étant un ninja j'avais des faculté d'analyse et d'observation qui dépassait la moyenne. Remarquer la différence de méthode n'était pas bien compliqué.

-Depuis le début toi et ton ami faites l'erreur du débutant du métier. Pour vous aider je ne dirais qu'une chose... Il est stupide de vouloir contenir votre animal.

C'était plutôt vague comme explication, néanmoins elle prenait tout son sens lorsque je repensai à cette première matinée.
En remettant les évènements dans l'ordre, il était vrai que je forçais énormément afin de contenir la force de mon boeuf. L'astuce se résumait donc à ne pas tenter de le faire et de laisser le boeuf faire son travail. En faite je comprenais la signification du mot "guider" qu'il avait employé pour nous expliquer le procédé du labourage, la suite des évènements promettait d'être bien moins compliquée.

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Message(#) Sujet: Re: Quand le Shinobi devient fermier [ Mission D - Rakuzan Satochi] Quand le Shinobi devient fermier [ Mission D - Rakuzan Satochi] EmptyLun 29 Sep 2014 - 1:46

Notre première matinée de travail était enfin terminée, je m'étirais avant de remettre mon haut de kimono. Le travail était fort épuisant, notre technique était loin d'être parfaite et lorsque l'on regardait la progression des deux fils ; il avait de quoi être jaloux ! Ils avaient réussis à labourer plus de terre que nous alors qu'ils avaient commencés bien après nous, la bonne technique faisait tout dans cette histoire et nous étions loin de l'avoir.
Malgré notre résultat, les deux fils nous félicitaient pour notre première matinée de travail. Je n'en n'étais que plus motivé pour continuer et de m'améliorer mais je ne savais pas encore comment. Il était certain qu'il allait falloir trouver une technique pour soulager les muscles du corps car je n'allais pas pouvoir travailler toute l'après-midi à ce rythme. Un shinobi qui allait perdre face à la technique, quelle honte ! Je devais empêcher que cela arrive, coûte que coûte.

Mon katana était déposée à l'entrée de la maison ainsi que mes sandales. Je pris place autour de la table, la bonne odeur de nourriture laissait penser qu'Azami savait bien cuisiner. J'avais déjà hâte de goûter à la cuisine que l'on pouvait trouver dans les fermes alors que mon ventre grognait davantage avec cette délicieuse odeur, j'en avais même honte.

Sasori faisait toujours la tête comme un enfant pourri gâté, j'en devenais même amusé par le voir faire cette tête. J'étais curieux de voir la réaction d'Azami en voyant son époux faire une telle tête, si je pouvais en croire Daisuke, elle savait calmer son comportement. Elle ne se fit pas attendre plus longtemps pour lui filer un coup de poile bien placer en pleine tête, je ne me retins pas de rire de bon cœur comme le restant de l'assemblée. La moindre des choses que l'on pouvait dire était qu'elle avait un caractère bien trempée, il était d'ailleurs amusant de constater que la plupart des mères et épouses avaient un caractère très trempée, il n'était même pas rare de voir que les épouses dominaient l'époux.

Malgré cette situation, l'ambiance était très bonne et agréable. Je devais avouer que j'appréciais leur présence et m'y sentais plutôt bien malgré les débuts plutôt.... Chiant. Je restais silencieux tous en mangeant et en écoutant la conversation entre Satochi et Sasori. Mon regard se posait d'abord sur mon coéquipier avant d'aller vers le cultivateur, sa réponse n'était pas aussi satisfaisante. Elle était même très vague, je pouvais concevoir que son but était de nous pousser à réfléchir afin de comprendre par nous même, mais si nous étions trop bête à comprendre; nous n'allions pas pouvoir terminer la mission à temps.


Je devais me rappeler à mon propre style de combat ou plutôt au style de combat de mon clan. Nous n'étions pas axé sur la force brute et nous évitions d'arrêter un coup d'épée avec notre lame pour finir dans un duel de force, lame contre lame. Nous cherchions surtout à suivre le mouvement d'un coup porté et d'utiliser cette énergie à notre avantage.. je n'avais pas besoin d'entrer dans les détails mais Sasori voulait certainement dire qu'il ne fallait pas résister à la force de l'animal mais de la suivre.
La théorie me semblait assimilée maintenant mais il restait à la mettre en pratique et cela allait être une toute autre histoire ! Je me demandais même si Satochi avait compris ce que Sasori voulait dire par son explication, j'allais rapidement voir s'il savait analyser les choses.


J'espère que mon mari vous a dit que vous pouviez dormir ici jusqu'à la fin de votre mission !

Je regardais Sasori qui semblait gêné par la situation, il savait pertinemment qu'il ne l'avait pas et qu'il risquait d'être remis a sa place. Je posais à nouveau regard sur la femme tout en souriant.

Non il ne l'a pas encore fait mais il voulait certainement le faire plus tard.

Sasori se caressait l'arrière de la tête, on pouvait voir la gêne qu'il avait de cette situation.

Bien sûr..... j'allais leur demander après le repas......

Le restant du repas se passait bien, aucun meurtre n'avait été commis et l'ambiance était bonne, conviviale même. Lorsque tout le monde avait fini de mangé et c'était rempli la panse dans l'art, on se levait pour continuer les travaux dans les champs. Les charrues étaient préparées et mises en place avant que le travail puisse continuer sous le vilain soleil de l'après-midi qui nous frappait sans la moindre honte. La journée allait s'annoncer difficile et épuisante, pourtant je n'en restais pas moins impatient. Je regardais satochi et sourit.

Allons-y Satochi ! Montrons à ses deux cultivateurs que les Shinobi sont meilleurs qu'eux pour labourer un champ !

Il fallait se motiver pour essayer de terminer rapidement ce travail tout en le faisant correctement, j'avais hâte de mettre la théorie sur la technique dans la pratique. J'essayais de garder un rythme rapide mais la mise en pratique de ma théorie s'avérait plus compliqué que je ne le pensais. Il n'était pas question que je passe pour un petit faible, j'avais été élevé pour être rapide et fort. Je m’efforçais donc à continuer sans relâche tout en tentant de perfectionner ma technique du mieux que je pouvais pour soulager mes muscles.
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Message(#) Sujet: Re: Quand le Shinobi devient fermier [ Mission D - Rakuzan Satochi] Quand le Shinobi devient fermier [ Mission D - Rakuzan Satochi] EmptyLun 29 Sep 2014 - 15:50


Après les explication bien vagues de Sasori, le repas se poursuivit dans la même ambiance de convivialité, bien qu’elles furent vagues, les informations que j’avais reçu me convenaient.
La faculté d’analyse était une compétence clefs chez les shinobis, compétence importante dans le déchiffrement de sceau, parchemin ou messages codés en temps de conflit. Alors comprendre les dessous d’un message de fermier n’était pas bien compliqué, il était inutile que j’en discute d’avantage, mon coéquipier bien que novice en matière de mission devait avoir également comprit, de plus ce n’était pas un énigme insoluble.


Le repas fut vraiment délicieux, je ne manquai pas de gratifier de compliments la soupe aux légumes que nous avait servit l’épouse du fermier. Un plat à 100% produit pas le champ que nous étions en train de préparer pour la prochaine semence. Il était donc de notre responsabilité que le travail soit excellent afin que les prochaines récoltes offrent des légumes tout aussi bons que ceux que nous avions actuellement dans nos assiettes.

L’estomac bien rempli, et la certitude d’avoir un toit le soir venu en cas de manque de temps pour terminer la mission en ce jour, j’étais tout disposé à reprendre immédiatement le travail là où nous l’avions laissé avec un esprit beaucoup plus détendu et décontracté.
L’après-midi sous le soleil de plomb de ce jour d’automne allait être longue et tout aussi difficile que la matinée qui venait de s’écouler.
Nos charrues prêtes nous retournèrent à nos parcelles respectives, tachant pour ma part de mettre en oeuvre les enseignements que j’avais obtenu ce midi mais la tâche était en réalité beaucoup plus difficile à imaginer qu’à reproduire. Ces boeufs étaient de fantastique bêtes, puissantes et robustes, en temps normal un bonne décharge de chakra les auraient assurément calmé mais le but n’était pas de les mettre hors circuit.

La journée continua à avancer et le soleil tendait de plus en plus vers l’Ouest. Malgré notre belle motivation à faire nos preuves, la fatigue revenait plus l’après-midi s’écoulait. Les deux frères quant à eux commençaient à sentir les effets de la fatigue également, ils étaient toujours bien loin devant nous, mais la chaleur, cette vicieuse commençait à les rendre bien moins efficace.
C’est à ce moment Azami, sortit de la maison, un plateau dans les mains.


- Les garçons !? Un verre de limonade pour vous rafraîchir ?!

Entendant cette appel, je redressais la tête en essuyant mon front du revers de ma main. Boire un petit coup ne nous ferait pas de mal, donc ce fut avec plaisir que je me dirigea sous le porche de la maison où se trouvait la femme de la famille saisissant l’un des verres qui y étaient disposé et le bu d’un trait.
La fraîcheur faisait du bien à mon gosier et je ressentais mon corps légèrement se revigorer, mais cette sensation ne durerait pas longtemps un fois notre dure labeur recommencée, il en valait de même pour Shingen, mais surtout pour les deux fermiers, leur expérience était grande mais au final ils restaient moins endurant que nous, cette pause leur faisait admirablement du bien.


Je remarqua la présence de cinq autre charrues, intrigué en premier lieu par tant d’équipement je me rappelais qu’en un temps plus ou moins ancien les fermiers s’entraidaient, d’où la présence de tant de charrues, il fallait bien fournir le matériel à ceux qui nous venait en aide après tout.

-Vous êtes lent, je vais m’y mettre aussi, sinon dans trois jours on y sera encore.

Voilà Sasori qui recommençait, sous le regard assassin de sa femme et les regards gênés de ses fils. Pour ma part le regard sérieux je rétorquai.

- Non, vous vous restez gentiment bien assis et vous laissez faire les jeunes. Je vais vous monter le pouvoir d'un shinobi

Reculant de quelques pas et adoptant un position atypique j'exécutai un signe, un seul signe incantatoire.

- KAGE BUNSHIN NO JUTSU

D’une explosion de poussière je fit apparaître non pas cinq comme la technique normale me le permettait, mais dix, puisque je l’exécutai deux fois dans un très cours laps de temps. Ordonnant à mes clones de se séparer en deux groupes de cinq ,ces derniers l'exécutèrent.
Par la suite l’un des deux groupe eut recours à la technique de métamorphose afin de se transformer en boeuf. Tout semblait prêt pour le plan que je préparais consciencieusement dans ma tête depuis un long moment déjà. Depuis que Sasori s’était vanté d’avoir labourer son champ en une journée en réalité.


- Les clones attachez les cinq charrues que vous voyez là-bas sur les clones transformés et allons terminer ce champ avant la tombée de la nuit !

La petite armée prête, nous retrouvâmes nos positions, l’un de mes clones, le plus proche de la parcelle de Shingen s’adressa à lui en ma personne.

- On aura bientôt finit, concentres toi sur ta partie je me charge du reste.

Avec l’équivalent des sept shinobis, nos travaux avancèrent à grande vitesse, si bien que lorsque le soleil toucha la ligne d’horizon et après des efforts collosaux nous parvenions enfin à terminer notre dure labeur.
J’étais fatigué, et mon corps ruisselait l’eau, ma respiration était haletante du à la quantité de chakra que j’avais du dépenser puis maintenir durant des heures. Lorsque mes clones disparurent, je basculai en arrière me retrouvant sur les fesses, la tête posait contre mes genoux. Cela avait été difficile, mais nous avions finalement réussi. Nos efforts avaient payé, notre mission était une réussite et effectuée plus que dans les temps, notre fierté pouvait être grande.


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Message(#) Sujet: Re: Quand le Shinobi devient fermier [ Mission D - Rakuzan Satochi] Quand le Shinobi devient fermier [ Mission D - Rakuzan Satochi] EmptyMar 30 Sep 2014 - 15:35

Le travail avançait bien dans les champs, le soleil n'avait pas envie de coopérer et frappait toujours aussi fort. La sueur coulait déjà sur mon visage et la fatigue dans les muscles commençaient à se faire sentir à nouveau, même avec la technique parfaite cette activité restait épuisante et difficile. Les fils étaient toujours bien plus avancés que nous mais on pouvait également voir que la fatigue commençait à s'emparer d'eux, c'était notre chance pour les rattraper !

La venue d'Azami pour nous proposer un ra fraîchement était arrivé au moment parfait et allait certainement nous faire du bien. Nous nous dirigions tous vers elle pour savourer ce liquide devenu à ce moment précieux. Je n'attendais pas plus longtemps pour avaler d'une traite le verre de limonade. Je pouvais sentir ce liquide frais glisser dans mon corps jusqu'à mon estomac, cette sensation était si agréable que je me serais bien repris plusieurs verres.
Nous étions tous bien épuisés par ce travail qui restait physiquement difficile, si on avait pas une idée miracle on allait certainement pas terminer la mission aujourd'hui mais si on savait continuer sur ce rythme, on allait pouvoir terminer cette mission demain ou après demain...

Sasori avait même déjà l'intention de nous aider dans ce travail, il se montrait déjà bien trop impatient ! Je pouvais comprendre son envie de travailler puisque c'était la seule chose qu'il savait faire dans sa vie.
J'en profitais pour m'étirer un peu alors que je laissais Satochi régler le problème, du moins si l'on pouvait parler d'un quelconque problème, mais la dernière chose que j'avais envie c'était de voir se vieillard s'écrouler sur le champ parce que le travail aura été trop difficile pour lui.

Je souris lorsque Satochi utilisa ses clones pour utiliser les autres charrues pour accélérer le travail, une idée qui nous ferait économiser bien des forces et du temps ! Il n'était donc plus l'heure pour traîner et sans plus attendre je me remis au travail en redoublant d'effort, je n'étais certes pas capable de créer des clones mais j'avais ma force bien autre part !

Au bout de quelques heures de travail acharné et long, nous avions réussis ! Il fallait avouer que nous avions réussir à tout faire aujourd'hui grâce aux clones, je ne doutais pas que nous aurions réussis la mission sans eux mais nous avions au moins économiser des heures de travail ! Nous étions tous complètement épuisé par les efforts colossaux fournis. Je me mis assis un temps pour souffler mais je n'avais pas l'intention de perdre davantage de temps, notre mission était finie et je n'avais pas pour but de rester plus longtemps ici, seul rentrer à Konoha et faire le rapport comptait encore pour moi.

Je me relevais et m'étirais durant quelques minutes avant de me préparer pour reprendre la route au village. Je ne craignais pas de voyager la nuit, à vrai dire j'aimais la nuit et je m'y sentais en sécurité. Beaucoup de gens avaient peur de la nuit et ne s'y sentaient guère à l'aise, chose qui était pour moi difficilement compréhensible. Je m'approchais de Satochi.


Beau travail Satochi, on aura été rapide pour terminer cette mission.... Aller rentrons à Konoha pour faire notre rapport.

Je n'étais pas sûr qu'il avait envie de prendre la route jusqu'à Konoha avec moi mais il n'avait pas besoin de moi pour rentrer, il n'était plus un enfant qui avait besoin de tenir la main de quelqu'un et d'être guidé à la maison. Je me préparais pour reprendre la route et remerciait la famille et même s'ils insistaient pour que je reste, je voulais rentrer chez moi.

C'est ainsi que je pris la direction de Konoha pour faire ce maudit rapport et d'aller me reposer, très certainement cette mission allait être la dernière, du moins pour une mission D. Elles n'étaient pas très passionnantes et même si elles restaient nobles, elles étaient trop simples à mon goût. Je n'avais pas été formé pour jouer le héros qui va aider la mémé du coin à monter des escaliers, j'avais été formé pour combattre.
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Message(#) Sujet: Re: Quand le Shinobi devient fermier [ Mission D - Rakuzan Satochi] Quand le Shinobi devient fermier [ Mission D - Rakuzan Satochi] EmptyMar 30 Sep 2014 - 16:58


Il arrive parfois que l’on ait besoin d’un petit coup de pouce du Ninjutsu, mes clones avait été crée dans ce but précis. Nous étions à la mi-après-midi passée et nous avions encore bon norme de mètre carré à labourer. C’est pourquoi la présence de mes clones étaient la bienvenue. En agrandissant notre nombre, on diminuait considérablement l’espace que l’on devait s’occuper respectivement.

Finalement à la tombée de la nuit, la travail était terminé, je n’en attendais pas autant, mais mes répliques s’étaient montrées beaucoup plus efficace que je ne l’aurais imaginé.
Après cette longue journée de travail, Shingen , les deux frères et moi même étions exténués chacun reprenant notre souffle et notre énergie en s'asseyant sur le sol.
Bien que de rang D cette mission nous avait demandé plus de ressources que je l’aurais pensé. La faculté à réaliser des missions dans les plus brefs délais était une compétence clef, et de part l’utilisation de mes clones nous venions de le prouver, sans clone la mission aurait aboutit au même succès mais dans un temps plus élargit. Alors quand on a la possibilité d’accélérer les choses, pourquoi s’en priver ?


Il était donc temps après cette dure journée de labeur de retourner au village. La nuit avait prit place dans le ciel, la marche allait être agréable. Comme souvent en début de soirée, un souffle de vent léger s’était éveillé rafraîchissant nos visages transpirants. J’étais fatigué et je trouvais l’envie pressante de regagner le village de Shingen trop rapide. La famille de fermier nous avait offert leur toit en cas ce nécessité, nous aurions pu en profiter pour nous détendre dans un bon bain d’eau bien chaude et surtout autour d’un bon repas. Mais à la lueur de son regard je comprit qu’il souhaitait vraiment rentrer, alors j’oubliais mes pensées de détente pour me relever et m’étirer tout comme mon coéquipier. On allait s’engager dans de nouvelles heures de marche, j’espérais juste que mon estomac tiendrais jusqu’à Konoha.

-Vous avez fait du bon travail vous feriez de bien bon fermier.
-Ma femme a raison mais êtes vous certain de ne pas vouloir rester ici pour la nuit et vous reposer ?

Cette idée aussi m’aurait bien tenté, profiter d’un bon lit après une mission éprouvante n’était pas de refus. Mais nous avions déjà prit notre décision, bien que la mienne fut malgré moi. Je ne pouvais laissé mon coéquipier rentrer seul. Nous étions partit ensemble, nous reviendrons ensemble. Ou bien peut-être aurais je du le mettre KO pour profiter de ma soirée détente… l’idée me frôla l’esprit, mais je n’en fit rien après tout j’étais tout aussi impatient de remettre mon rapport.

-Nous ne sommes pas fait pour être des fermiers répondis je en souriant Mais j’apprécie vos compliments Azami-san. Désolé Sasori-jiji , mais nous devons remettre notre rapport, ne vous en faite pas pour nous ça ira parfaitement.

Après de chaleureux au revoir et avec le sentiment d’avoir apporté mon aide à une famille dans le besoin. Je reprenais la route du chemin du retour aux côtés de l’Inabikari.
Les missions de rand D n’était décidément pas difficile mais elle réservait toujours un apprentissage moral bénéfique à tout homme. Un rang qu’il ne fallait ainsi pas négliger.
J’étais fier d’avoir pu y prendre part.

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