J’ai passé une bonne partie de ma nuit à plancher sur le cas de Jun, et sur tout ce que j’avais maintenant sur elle. Sauf que, malgré tout ça, cela restait bien trop vague pour que je puisse en tirer quelque chose. Je connais divers endroits où elle s’est rendue dans le passé, mais rien de plus. Sa localisation actuelle m’était toujours inconnue. Et à ce rythme, je risque bien de ne pas en savoir plus pendant un moment. Je n’avais pas tant d’informations que ça, après relecture de celles-ci trois ou quatre fois. Bientôt, le soleil allait se lever, et je ferai mieux de me coucher.

La nuit se termina, et au matin...

Boum. Boucan. Un bruit sourd retentit dans ma chambre, après un interpellation que le sommeil m’avait déjà fait oublier. Il est sérieux de venir me réveiller comme ça, celui-là ?!

Va t’faire foutre, Matawa… hngh…

Sur ces belles paroles, ma tête se fourra de nouveau dans mon oreiller, dans l’espoir de terminer ma nuit. Ou plutôt, ma matinée maintenant. Quoiqu’il en soit, j’ai envie de dormir, et je n’apprécie pas vraiment de me faire réveiller de la sorte. C’est, comment dire… terriblement énervant ? Ouais, c’est ça le mot. Si je ne me recouche pas, je vais être ronchon pour le restant de la journée. Oui, je me connais.

Mais c’était néanmoins sans compter sur l’entêtement de mon cousin. Sans me laisser une seule petite minute de sommeil de plus, il me balança un document bien complet dessus. Mon dieu, qu’il fait chier. Il souriait, tandis que moi, je tirais la tronche, alors que je peinais à ouvrir les yeux. Un bâillement, et je regardais la feuille qu’il m’avait balancé. Il y avait pas mal d’inscriptions, de symboles, rappelant celui des Hyô. Oui, je dis bien rappelant, car… encore à moitié endormi. Ma vue n’était pas encore très claire, alors que je baillais une seconde fois.

T’es sérieux ? Tu me réveilles pour de la paperasse ? Laisse moi dormir.

Paf. Oreiller dans la tronche. Oui, décidément mon petit Matawa, je crois que je vais te trucider ce matin. Oh oui. Comme ça je pourrais dormir tranquillement. Je savais que j’aurais du dormir cette nuit.

En tout cas, lui, ce n’était pas son intention. Il me parla alors de ce qu’il avait découvert. Et tout de suite, il captiva bien plus mon attention. Loin de moi était l’idée de dormir dès à présent. des membres du clan, autre part qu’ici ? Mais, pourquoi se cacheraient-il dans une montagne, comme il le dit ? Effectivement, sa trouvaille était réellement intéressante. Si on pouvait les ramener à Konoha, le village n’en serait que plus puissant, et le clan Hyô également. Il fallait voir ça.

Des Hyô ? En dehors de Konoha ?

Les yeux écarquillés, je le regardais. Plongé dans une intense réflexion… Finalement, il ne m’en fallut pas plus.

Laisse-moi le temps de me préparer, et on y va. Disons, dans une demi-heure à la sortie du repère, tiens toi prêt !

Oui, là, ça m’a bien réveillé. J’étais plutôt excité, et réellement satisfait de ce qu’avait découvert mon cousin. Oui, là pour le coup… c’était relativement intéressant. Bon, je ne cache pas que j’aurais préféré qu’il fasse cette découverte un autre jour, ou en fin de journée, pour que je puisse dormir, mais bon. On ne va pas chipoter non plus… si je pouvais tout avoir, ce serait bien trop facile.

Seitô dormait déjà. Je pense qu’on allait le laisser pioncer celui-là. C’est pour ça que je lui laissais un mot, pour le prévenir de notre absence pendant quelques jours, pour une affaire qui concernait le clan, lui expliquant assez rapidement le bail.

Sortant enfin du repère, je fis mon éternel aigle à partir de mon encre, afin de nous transporter jusqu’à l’endroit où nous étions censé trouver des individus appartenant à notre clan.

Je compte sur toi par contre pour leur localisation. J’ai pas retenu l’endroit où ils sont…

Pas retenu ? Quelle blague. Juste que je n’ai pas encore lu son document, et que je me suis contenté de ses explications. Je le ferai peut-être en route. Peut-être… ‘fin bon, flemme.

Une fois grimper sur l’aigle de son cousin, le duo ne mit pas beaucoup de temps pour atteindre la limite de la frontière. Suivant les indications qu’il avait bien pris le temps d’assimiler, ils ne tournèrent en rond que durant dix minutes. Le problème, c’était la chaine de montagnes, trois montagnes identiques se terminant par un sommet enneiger, seulement dans le dessin on ne voyait qu’une montagne et une inscription disant : tout commence à perler au sommet. Suivant la réflexion de son génie de cousin, ils prirent un peu plus d’altitudes pour avoir une meilleure vue d’ensemble quand tout à coup, un choc les prit tous deux, les trois montagnes vues de haut représentaient à la perfection le signe de la famille et le lac artificiel créé à l’intérieur avait la forme d’une larme. Simple coïncidence ? Aucune idée, mais Matawa aimait à croire que la vieille femme avait elle-même construit se petit coin de paradis pour abriter les réfugiés.

Sans dire un mot de plus, Matawa fit signe en direction de la bonne voie et ils touchèrent le sol deux minutes plus tard. Arrivant dans une espèce de marais gelé, entouré d’une forêt d’arbre blanc et dépourvu de feuille. Le tout aurait pu leur faire peur, c’était un endroit glauque et hostile de par sa difficulté d’accès, mais la trouvaille qu’ils s’apprêtaient à faire en valait forcément le prix.

Chahutant entre les souches et les pierres pointues, ils trouvèrent bientôt se que la suite du plan indiquait, une cavité murale gravée de divers symbole runique pour le moins tous diffèrent, éparpillé en cercle autour d’un trou de la grosseur d’un poing, ils avaient tous l’apparence d’animaux étrangement déformer, comme des dessins préhistoriques. Seul l’un des hiéroglyphes sembla revenir aux yeux du jeune Hyô, une sorte de rongeur qu’il toucha du bout des doigts, comme s’il s’attendait de le voir bouger, prendre vie. Mais rien ne se produisit, omit la sensation de chaleur qui lui traversa les doigts. Signe qu’ils avaient trouvé la bonne porte.

- On dirait une énigme pour pouvoir rentrer… Et puis ce n’est pas froid du tout, je suis sûr qu’on est à la bonne place !

- Euh... Bah, il faut peut-être chercher la solution dans les documents il y a peut-être un indice ?

- J’ai déjà vérifié, tout semble indiquer que seule cette porte nous sépare d’eux, il est dit ici, et je cite : j’étais arrivé et face au regard des milles et une bêtes, je compris que le pouvoir n’était plus le mien, que pour survivre, je devrais leur prouver mon lien. J’imagine qu’elle parle de notre don à manipuler l’encre ?

Puis, au moment où Matawa se retourna pour retourner sur l’aigle de Kôhei qui scrutait encore le mur, afin de chercher les documents, une petite fillette à la peau blanche comme la neige, aux cheveux noirs d’ébène et au regard rouge comme le sang le dévisagea, elle était magnifique et semblait flotter tellement elle était minuscule et légère, drapé dans un voile semi-transparent, elle arborait une peau maculée de peinture d’encre tribale, appliquer sur sa peau comme l’aurait fait des autochtones. Ce qui le surprit le plus, fut d’abord le fait qu’elle était pieds nus, dans la neige et qu’elle ne semblait pas ressentir de froid, comme un spectre… Puis elle leva la main en direction de l’oiseau et lui caressa la tête avec affection.

- Cousin, je crois que je viens de comprendre, en fait, ce n’est pas à nous de les trouver, mais à eux de nous accepter…

Puis, au même moment, une cinquantaine d’autres personnes à l’allure similaire arrivèrent, complètement indétectable, pas la moindre odeur, pas le moindre bruit et touts ses regards fixés sur eux, puis la fillette s’approcha toujours sans faire de bruit alors que la nué de regard rouge les dévisageait, elle leur sourit révélant une dentition pointue, comme si ses dents avaient été limées pour cet effet. Elle tendit la main et de celle si, une flamme de chakra naquit, se propageant sur son corps afin de récolter l’encre et d’en invoquer une sorte de petit chat. Elle était et serait toujours aux yeux de Matawa la plus impressionnante chose qu’il ait pu découvrir, une Hyô… tout comme eux. Qui grâce à l’oiseau de son cousin s’était révélé à eux.

- Je suis Sacha, chef des sangs d’encre, vous deux, vous êtes comme nous, enfin pour l’instant l’un d’entre vous l’a prouvé et toi tu es l’un des nôtres aussi ?

Dit-elle de sa voix d’ange et cristalline en regardant Matawa.

- J’en suis un aussi, mais comment se fait-il que vous parliez notre langue ?

- Grâce à Jun voyons, mais plus tard les questions, maintenant nous voulons les réponses, sinon vous êtes morts. Montre nous ton animal, ton compagnon est protégé par l’esprit de l’oiseau et toi ?

Sans plus attendre, Matawa s’agenouilla tout en décapsulant l’une de ses flasques d’encre, il invoqua un renard aussi petit que le chat de sa rivale et lui sourit franchement.

- Il est comme nous aussi, le renard et l’oiseau, nous vous attendions.

- Vous ?

- Oui, Fune nous avait avertis qu’après Jun, il y aurait deux jeunes hommes. Veuillez ne plus parler, nous rentrons et si vous résistez, nous vous tuons.

Sur cette dernière parole, dite avec tout autant de douceur que le reste, elle s’avança et les dépassa pour rejoindre le mur ou son chaton pénétra dans le trou afin d’actionner un levier cacher. Sous leurs yeux cet immense rocher se mit à rouler et devant eux, une cavité assez grande pour y laisser passer dix hommes leur révéla des lueurs.

- Bienvenue chez vous, à l’origine.

En effet… c’est ce qu’il y a de plus probable.

Leur prouver notre lien, hein ? Oui, dans ce cas, c’est notre don à maîtriser l’encre qui pouvait nous permettre à prouver ce fameux lien. Bien que la situation restait floue, les pièces du puzzle commençaient à s’assembler, petit à petit. Néanmoins, nous ne savions toujours pas comment leur prouver, afin d’ouvrir une brèche, et ainsi nous créer un passage que l’on pourrait emprunter.

Alors que j’observais toujours avec attention le mur qui nous faisait face, dans l’espoir de trouver un quelconque indice, Matawa semblait avoir compris quelque chose. C’est à eux de nous accepter ? Me retournant vers lui, je le vis devant une jeune fille, qui caressait le crâne de mon aigle d’encre. Qui est-elle… ? Une Hyô perdue ? Puis d’autres. Oui, un bon nombre d’inconnus arrivèrent également, dans le même genre que la fillette. Cela ne veut dire que deux choses : soit nous les avons trouvé, soit nous sommes dans la merde. S’ils sont nos ennemis, le nombre allait nous poser de réels soucis.

Une discussion s’engagea alors entre la fillette et mon cousin. J’avais prouvé mon lien grâce à mon aigle, et lui devait faire de même. Cependant, un nom ressorti dans la discussion… Jun. Ainsi dont, elle avait un lien avec eux. L’enquête pouvait reprendre… j’allais peut-être en apprendre davantage, qui sait ? Puis, elle mentionna la matriarche, après que mon cousin ait prouvé à son tour son lien avec eux, qu’ils se faisaient appeler les sangs d’encre. Le mystère du lien qui l’unissait à ma soeur demeurait toujours intact. Il y a beaucoup de secrets à découvrir dans ce clan… Et lorsque cela tournait autour de ma soeur, cela avait le mérite de captiver toute mon attention. Et pas qu’un peu.

Un mécanisme s’activa dans la pierre, sous l’action de nos semblables, et un passage se dévoila. Chez nous… l’origine.

Jun est donc venue ici, elle aussi…

Un simple murmure, à titre uniquement personnel. Nous avancions dans le passage rocheux, afin de nous dévoiler quelque chose de relativement surprenant. Après quelques minutes de marche, comme une toute nouvelle civilisation s’ouvrait à nous. C’était juste incroyable. Dans ces montagnes, il y avait une réelle vie. On dirait une vieille civilisation antique, occupée uniquement par des membres du clan Hyô, qui vivaient en recul du monde extérieur, sous l’ordre de Fune. Les motivations de la matriarche restaient néanmoins obscures…

L’origine.

C’est incroyable !

Tout était magnifique dans cet endroit. Plus qu’un repaire, une véritable vile, une véritable société, uniquement constituée des membres du clan Hyô. C’est juste fabuleux. Tout était bien présenté. Une véritable oeuvre d’art à elle toute seule cette civilisation. En même temps pour un clan comme nous, ce n’est pas très étonnant. Mais leur art se différenciait bien du notre. Beaucoup de choses étaient différentes… c’était surréaliste.

Voilà de quoi parlait Fune… jamais je n’aurais soupçonné votre existence.
Elle nous a tout appris, et nous a demandé d’attendre ici, que l’on vienne nous chercher. Elle a aussi rajouté que nous devrons obéir et suivre ceux dont le coeur est assez pur et puissant pour dicter notre conduite. Et pour ça, il vous fait prouver votre valeur.

Un coeur pur et puissant, pour pouvoir les rallier à nous ? Une épreuve, un test. Il veulent qu’on leur prouve notre valeur.

Mais d’abord, présentez-vous.

C’est vrai. Nous nous étions toujours pas présenté… Je pris l’initiative de le faire.

Mon nom est Hyô Kôhei, récemment élu chef de notre clan. Et lui, c’est mon cousin, Hyô Matawa, et petit-fils direct de Hyô Fune.

La petite se retourna vers ses semblables un instant, puis son regard se redirigea vers nous.

Le petit-fils de Fune, ainsi que le petit-frère de Jun. Le test promet !

Le petit-frère… même ça, elle le savait… ? J’allais lui poser des questions, mais elle m’anticipa très bien.

Tu auras toutes les réponses que tu souhaites ensuite. Pour l’instant, sache juste que l’enjeu est double. Vous ne gagnerez pas que notre aide, mais aussi des réponses à vos questions les plus chères.

Puis, un autre Hyô, plus grand et costaud fit son apparition avant de trainer de force les deux shinobis dans un lieu totalement différent, une sorte d’arène qui pouvait facilement être comparé à l’endroit qu’utilisait les hauts dirigeants du village pour faire passé les épreuves Chûnin. On leur retira leur vêtement, leurs armes et tout ce qu’il pouvait avoir apporté avec eux avant de leur faire porter un pagne qui leur arrivait tout deux à mi-cuisse. C’était tout bonnement charmant, mais également obligatoire pour la suite de l’épreuve. On leur enduit ensuite le corps d’une sorte de peinture blanche, même les cheveux et de poudre également de la même couleur. Ainsi, ils avaient tous deux l’air de bonhomme de neige et outre leur physique complètement différent, seul leur iris pouvait désormais les différentier. Doré et rouge dans un océan de blanc.

Ensuite, leur entrée dans l’arène fut suivie de l’exclamation d’une tonne de gens, bien trop pour pouvoir tous les compter et le même homme que tout à l’heure les fit taire de la main, on aurait pu entendre une mouche voler.

- Bon, avant que l’épreuve ne commence, je vous explique. Cette montagne est un gisement naturel d’encre, on raconte qu’une créature mythique serait morte sous les entrailles et voilà donc pourquoi, une quantité incroyable d’encre s’élève du sol, comme vous pouvez le voir, l’arène est diviser en trois sections, deux petit rectangle à chaque extrémité (semblable au but qu’un terrain de soccer aurait eu) ceux si sont fait de pierre taillée et représente le seul lieu de paix de l’arène, mais une fois que vous en sortez, vous tomber les deux pieds dans l’encre, il n’y a qu’un pied d’encre de profond, mais elle se renouvèle d’elle-même par les abysses. Le but est simple, vous êtes sur se rocher, de l’autre vont venir des adversaires et comme se lieux est spécial, si vous êtes vraiment des membres de notre clan, vous pourrez faire ceci.

D’un simple mouvement de main, le grand homme s’avança dans la substance et donna un véritable spectacle, comme il avait la capacité génétique de manipuler l’encre elle se mouvait selon sa volonté, vague souvent ses mouvements, créature selon ses désirs, il composait tout et n’importe quoi avec elle jusqu’à arrêter et reprendre son discourt.

- Nous utilisons se lieu pour nous entrainer, car l’encre ici est spéciale, sans vraiment savoir pourquoi, nos corps vibrent dans cette arène et nous pouvons manipuler l’encre comme bon nous semble de manière illimitée.

HRP: