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 Mécanique de poing, pardon, de pointe... [Saibogu / libre]

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Suna
Hidatoki Maijima
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Message(#) Sujet: Mécanique de poing, pardon, de pointe... [Saibogu / libre] Mécanique de poing, pardon, de pointe... [Saibogu / libre] EmptyVen 22 Aoû 2014 - 21:57




Aujourd'hui, j'avais rejoins un local que j'avais loué près des terrains d’entraînements pour pouvoir bricoler tranquille, en effet, depuis quelques temps je m'enfermais de plus en plus afin de pouvoir bidouiller au calme sans devoir rendre de compte à personne... Depuis que j'avais repris, le "service" militaire, j'avais pu faire assez de mission pour être autonome financièrement et donc m'émanciper vis à vis de mes parents, j'étais à quelques jours d'obtenir un bail pour mon appart, en attendant, je "vivais" dans ce local, entouré de bricole, pièces détachées et autre morceaux de métaux...

L'avantages de ce genre de truc ? Je n'avais plus besoin de m'excuser quand je faisais sauter ma chambre ou le logis familiale parce que la dose de poudre était légèrement trop. En ce moment je bossais sur une nouvelle munition, je but de celle-ci serait de pouvoir y intégrer une charge explosive que je pourrai faire exploser à distance bien sur et surtout quand je le voudrais... Une fois le proto terminé, j'allais pouvoir l'essayer dans mon revolver test, un flingue avec un alliage beaucoup plus dense et donc plus lourd pour résister au explosion...

Une fois charger, je pointais une de mes cible tests et feu ! Le balle explosa au moment ou le percuteur la frappa, enflammant le pistolet et enfumant tout mon local, mais quelle idée de tester des explosifs à l'intérieur aussi... Je courais vers ma porte, et quand je pu l'ouvrir, un énorme nuage de fumée noir sortit, m'accompagnant dans ma détresse...

Je relevais mes lunettes qui avait dessiné le contour des mes yeux à cause de la suie et des cendres, je posais mes fesses par terre pour prendre un peu l'air avant de retourner au travaille...


- Une petite brise, ça fait du bien...

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Message(#) Sujet: Re: Mécanique de poing, pardon, de pointe... [Saibogu / libre] Mécanique de poing, pardon, de pointe... [Saibogu / libre] EmptyDim 24 Aoû 2014 - 0:56

    Dorénavant, ces souvenirs n'en étaient plus, ils m'étaient si étrangers. Il ne s'était passé qu'une semaine depuis qu'on m'octroya la permission de quitter l'hôpital et, ni plus ni moins de trois mois que je sortis de mon reveil. Un chemin entre la vie et la mort, sans but, j'errais sans fin. Cependant, mes yeux aveugles pointaient cette lueur aux allures de saltimbanques. L'homme est si attaché aux sentiments, preuve incontestable que la vie abonde en nous. La lumière aveuglante au dessus de ma tête me déchirait sauvagement, lentement, une douleur à laquelle je ne pouvais résister. Paradoxalement, cette souffrance témoignait de mon retour en tant que Shinobi. L'excitation que suscitait les mouvements timides de mes phalanges était palpable. Les médecins ninjas s'agitaient autour de moi. Suffocante, dangereuse la chaleur s'immisça peu à peu dans la chambre.

    Les médecins affirmaient qu'avant de reprendre les missions, je devais réhabituer mon corps à soutenir des efforts. Sans les jutsus médicaux, mes muscles n'auraient jamais pu si vite récupérer. Un humain lambda prendrait beaucoup plus de temps à retrouver l'usage de ses muscles. Ce que je n'eus pas trop de mal à retrouver cependant, c'était ce don du contrôle de la chaleur. Beaucoup d'événements récents ont marqué l'histoire, mon village, Suna. Vous êtes vous déjà réveillé d'un coma ? Et bien, d'après mon expérience, tous les repères qu'on aient pu avoir s'évanouissent aussitôt que la vie habite à nouveau votre corps. Tout me semblait si différent et pourtant si familier à la fois. Il n'y avait sans doute pas de raisons valables de maintenir en vie un ninja comme moi. Il pouvait s'agir du destin, ou d'un simple hasard mais il m'avait été donné la chance de pouvoir instaurer ma vision de la justice. Quoi que l'on dise, un ninja incapable de se battre est vite mis au placard. Même le bandeau que j'arborais si fièrement, ne suffisait pas à me faire reconnaître comme égal à mes confrères de meme niveau. La reconnaissance est le fruit d'un long périple, certains s'arretent en chemin et d'autres admirent ce portait vu du haut de cette colline. Malheureusement, les séquelles de ce coma s'étaient vite manifestées. D'aussi loin que je me souvienne, Kurogane Akio était le Kage sous lequel je suivais les ordres. Des pages entièrement effacées de ma mémoire. La notion des jours, envolée comme tout le reste.

    On était un jeudi ou un vendredi soir ? Qu'importe, les lucioles immobiles scntillaient d'un or éclatant. Là haut dans le ciel, parfois je les entendais chanter avec le désert environnant le village de Suna. Vous me prendrez sûrement pour un fou, vous direz sûrement aussi qu'ils m'ont sorti trop tôt de l'hôpital. Certaines nuits, les étoiles me parlaient. Leurs voix s'unissaient à celle du désert pour m'offrir un concert. Cassiopée toujours aussi visible, toujours aussi belle. Une chose qui n'avait pas changé était les constellations. Saviez-vous qu'en une vie leur position ne variait que très peu ? J'étais assis en position du tailleur et je réfléchissais aux options qui s'offraient à moi.


    « Persée, ne penses-tu pas qu'il faille rattraper le temps perdu ? La force s'acquiert avec de l'entraînement. Dans peu de temps, je retrouverai la totalité de mes capacités physiques, à ce moment, je pourrais retourner en mission » disais-je à Persée.

    Le lendemain, perdu dans mes pensées, les explosions que j'entendis me fit comprendre que j'approchais des terrains d'entraînement. Je n'étais pas seul, il y avait un homme et de la cendre.
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Mécanique de poing, pardon, de pointe... [Saibogu / libre] Mécanique de poing, pardon, de pointe... [Saibogu / libre] EmptyMer 27 Aoû 2014 - 13:47

    Je venais d'effectuer une petite mise à jour sur mes flingues qui se devait d'être testée. En revoyant le calibrage de l'arme, je m'étais aperçue que certaines pièces du magasin se soudaient mal entre elles nuisant ainsi à la précision et l'équilibrage de l'arme. Sur le long terme cela aurait tout aussi bien pus me faire exploser l'arme dans la main. J'avais dû passer tout l'après-midi à l'atelier pour corriger ce problème. Ce fut en quelque sorte mon petit plaisir à moi. En effet, bien qu'étant extraite du cercle de la plus haute bourgeoisie du pays du vent, je ne demeurai pas moins une fiers représentante de mon clan. Ceci étant, tout ce qui pouvait attrait à l'ère de la mécanisation éveillait en moi un flot de curiosité insaisissable. Notre clan était ancien, mais il ne commençait à briller que depuis peu et ce notamment grâce aux investigations de mon paternel qui s'était lancé dans le commerce en masse d'armes de destructions. Mais je savais pertinemment que cela ne se limiterai pas à ce genre de chose. Il en était ainsi, et bien, ce serait dors et déjà terminé. Cependant, l'évolution dans toute sa magnificence, n'avait aucune limite. Tout comme l'homme destiné à en devenir le vecteur principal. La révolution humaine par la machine, voici ce que nous désirions obtenir. Afin d'y parvenir, la patiente devait se présenter comme étant la mère de toute les vertus. Nous étions encore loin de pouvoir effleurer se doux et gigantesques rêve du bout des doigts. Néanmoins, nous pouvions nous consoler dans l'idée que nous ne cession de nous en rapprocher un peu plus à chaque instant. L'heure devait avoir son heure et, ironiquement, j'étais assez dépourvue de patience. Aussi préférais-je adonner mon esprit vif à d'autres types de créations tout en laissant la primordial poursuivre son acheminement.
    Cette composante d'état d'esprit me différenciait des autres miséreux Saibogu qui n'aspirait qu'à faire voler leur jolie gadget en rond pour mieux les faire exploser ensuite. Une telle bassesse d'âme devrait être considérée comme criminel. Mais à défaut d'être puni, elle avait au moins le bénéfice de me distraire.
    Qu'il était amusant voir ces gens du bas monde se complaire dans leur miasme à réparer indéfiniment les pendules de leur vie brisée. Les voir d'en haut de débattre avec acharnement en vain, faisait parti de mes nombreux petits plaisirs. Celui que je m'apprêtai à m’octroyer en cet instant, serait de cribler de balles une des nombreuses cibles du terrains d’entraînements.

    Tandis que le crépuscule s'effondrait sur le pays dans un déluge d'ocre et de flammes je prenais la direction de ce dernier. Sans vouloir faire de mauvais jeux de mots, celui-ci était désert. Je n'avais croisée que peu de monde dans les rues. Le village entrait peu à peu dans sa période d'activité minimal. Cette partie du terrain d'entraînement était à elle seule plutôt vaste. Située à l'extrême est du village se dressait fièrement devant nous la grande muraille qui entourait le village. Il m'aurait suffit de traverser le terrain pour la toucher du bout des doigts. En lui-même, ce lieu d’entraînement était des plus banale. Il offrait malgré tout le loisir de voir certaine de ses surfaces couvertes par d'imposantes dalles de roches. Elles étaient présente pour nous permettre de nous battre sur des surfaces solide et d'éviter d'avoir continuellement les pieds dans le sable. Divers cibles faites de paillasses étaient alignées à l'ouest. Marchant, le pas lent, seul résonnait le bruit de mes chaussures sur la pierre granuleuse. Je me sentais d'humeur joueuse en ce début de soirée. Dès lors, je sortis Ebony et Ivonry, mes deux pistolets préférés, de leurs holster pour commencer à aligner une a une les cibles de pailles en les bombardant de projectile raiton. Partant a vive allure dans un bruit sourd saupoudré de piaillement de milles oiseaux aigus, les balles vinrent se lover dans les monceaux de fétu qui commencèrent à prendre feu. Rapidement, trois petit foyer se mirent à brûler d'éclats crépitant alors que la nuit étendait peu à peu son voile sombre dans les cieux éthérées. Je restai quelques secondes à contempler cet œuvre éphémère, l'esprit emplit de fantasmes arborescents.

    Je fus brutalement tirée de ma rêverie par le son d'une détonation. Tournant la tête, je vis un homme sortir d'un cabanon miteux en toussotant. Des volutes de fumées sombre s'élevaient depuis l'intérieur de cette pseudo et miséreuse habitation s'il en était une. En temps normal, je me serais sans doute moquée éperdument de cet individu maladroit sans me soucier autre mesure de son cas. Mais après un instant d'observation je reconnue avec étonnement le petit Notsuu. Notre première rencontre s'était révélée aussi riche en émotions qu'en munitions. J'eus un sourire espiègle. Oui, je me sentais d'humeur très joueuse en cette fin de journée. Pointant mon arme dans son dos alors qu'il n'avait pas encore remarqué ma présence, je pressai deux fois sur la détente de l'une de mes armes pour envoyer les projectiles lui siffler près des oreilles dans l'unique but de lui faire peur à ou, à la limite, de le surprendre. Il se retourna alors pour me faire face. J'arborai un sourie cocasse puis lui envoyai un baisé accompagné d'un clin d’œil tout aussi éloquent.

    -Bonsoir mon chou ! Sache que c'est un plaisir de te revoir. Moi qui espérai trouver une cible mouvante parfaite pour mes armes. Tu seras le mannequin de crash test le plus sexy qui m'aurai été donné d'avoir !! Terminais-je dans un gloussement de rire.

    Je me demandai comment il allait réagir à ma provocation. Pour ainsi dire, je ne tenais pas spécialement à le cribler de balles. J'avais déjà eu ce loisir lors de notre affrontement dans la salle de test numéro quarante-deux. Je demeurai cependant intriguée par sa réaction. Allait-il me sauter au cou pour tenter de m'étriper. Idée fortement amusante, ceci dit en passant. Ou chercherait-il une façon détournée de m'atteindre, ce qui en soit, serait d'autant plus excitant...
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Mécanique de poing, pardon, de pointe... [Saibogu / libre] Mécanique de poing, pardon, de pointe... [Saibogu / libre] EmptyJeu 28 Aoû 2014 - 23:53




Et bien, on dirait que je ne pouvais pas être tranquille plus de cinq minutes, cela faisait à peine quelque temps que j'étais dehors et je me faisais déjà emmerder mais pour être franc, je n'avais rien vu venir pour la simple et bonne raison que j'avais encore les oreilles qui sifflaient à cause de l'explosion. Du coup, même quand les balles furent tirée, je ne sentie presque rien, seulement un légère bourdonnement dans les oreilles. Je soupirais, puis tournais la tête avec un certain dédain, c'était encore elle, et bien dite donc, elle ne savait qu'être chiante !

Elle avait l'air de me parler mais je n'écoutais que d'une oreille et avant qu'elle finit, je remis ma tête dans sa position inital, vous vous doutez bien qu'en n'écoutant que d'une oreille encore un peu sonné par une explosion, je n'avais pas saisit grand chose de son discours... Je posais mes mains au sol avant de prendre la parole.

- J'espère que tu es venu pour t'excuser, sinon ce n'est pas la peine de rester...

Soudain, une petite machine sortie de mon "labo" en volant à grande vitesse vers moi, c'était un petit robot de 45 centimètre de haut, avec des petites oreilles sur le haut de sa tête, une hélice déployable dans le dos, C'était J.A.R.V.I.S, mon assistant, c'était une des premières machines que j'avais créer, il savait même parler, il avait une matrice avec plusieurs situations programmé et des phrases en conséquence, c'était comme si j'avais un vrai petit assistant mais sans vraiment l'être... Qu'il était conscient ou pas n'était pas grave moi ça me suffisait, il me faisait la conversation haha...

- Tout va bien Monsieur ?

Et oui, il m'appelle Monsieur, je trouvais ça drôle haha...

- Pas de souci J.A.R.V.I.S, juste un petit problème de poudre, rien d'inquiétant...

- Vous avis-je conseiller de réduire la dose monsieur ?

- Oui, mais je préférais mon dosage... A l'époque haha, retourne dans le box, je serai de retour dans peu de temps.

Il s'exécuta dans un "bien monsieur", puis retourna en volant vers l'atelier, je finissais par me lever pour faire fasse à Oniri, j'étais vraiment plus grand qu'elle, j'avais l'impression de parler avec un enfant, enfin surtout dans son attitude, le parfait exemple de la gamine pourrie gâtée... Je me doutais qu'elle n'étais pas là pour s'excuser, mais qu'est-ce qu'elle venait faire alors...

- Qu'est ce que tu viens faire ici ?
Spoiler:
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Message(#) Sujet: Re: Mécanique de poing, pardon, de pointe... [Saibogu / libre] Mécanique de poing, pardon, de pointe... [Saibogu / libre] EmptyDim 31 Aoû 2014 - 13:54

    Cet ignare ne sembla pas comprendre un seul des mots qui sortaient de ma bouche. Pour ainsi dire, c'était à se demander s'il m'avait entendu. S'il y avait bien une chose que je détestai, c'était que l'on m'ignore même par un individu ayant des capacités cognitives limitées. Se décida finalement à remarquer ma présence, il me demanda si j'étais venue pour lui présenter des excuses. J'eus un petit gloussement moqueur en cachant ma bouche avec mes doigts. La naïveté, dans son état le plus pure, pouvait se révéler si mignonne parfois. Je lui répondis sur un ton d'innocente fourberie.

    -Mais je ne vois pas de quoi tu parles très cher. Je t'avais pourtant dis que le coup était parti tout seul.

    Dis-je ainsi tout en saupoudrant mes paroles d'un clin d’œil raffiné. Je vis alors avec étonnement un étrange petit robot volant sortir du panache de fumée opaque pour s'adresser à mon petit Notsuu en l'appela monsieur. Cette fois-ci, je ne pus me retenir de rire. Ce misérable tombait si bas dans l'échelle social qu'il se sentait obligé de fabriquer une machine pour l'honorer d'un titre. Pathétique, tout simplement pathétique, mais délicieusement amusant. Tous deux échangèrent quelques paroles avant que la petite machine ne se décide à retourner dans son antre. Le petit homme me demanda ensuite ce que je faisais ici. Cela ne semblait pas si évident ? Mon humeur espiègle redoubla d'intensité. Il ne pouvait sans doute pas le voir sous ce crépuscule en déclin, mais mon regard pétillait de malice. Je pointai alors brusquement mon arme vers le drone qui n'avait pas encore eut le temps de rentrer pour se réfugier. Pressant à trois reprises sur la détente, les coups partirent a vive allure pour littéralement tailler en pièce la machine. Les impacts électriques influèrent sur ses processeurs, les faisant disjoncter, tandis que les impacts firent éclater le métal. Le misérable petit tas de ferraille perdu son orientation, volant maladroitement dans toutes les directions. Des arcs électriques le parcouraient à mesure que sa carcasse de démantelait morceau par morceau, chutant sur le sol dans un tintement métallique pour finalement s'écraser contre le cabanon dans un bruit de ferraille. J'éclatai alors d'un rire cristallin face à ce spectacle pittoresquement comique.

    -Rien que pour toi mon chou, je vais prendre la peine de me répéter...

    Ma dernière petite manœuvre sabla lui déplaire ce qui faisait parti de l'effet escompté. Par les temps qui courraient ma vie se révélaient bien monotone. L'ennuie n'était pas une bonne chose pour le moral et surtout pas pour le fond de teint. Aussi venais-je à l'instant d'officiellement désigner ce petit Notsuu comme étant mon souffre-douleur attitré. J'étais curieuse de savoir en combien de morceau je pourrais le découper avant de définitivement le casser. Ce faisant, le canon de mon arme fut pointé dans sa direction.

    -Je suis à la recherche de cible mouvantes pour tester mes armes et il me semble que ta petite tête à claque fera parfaitement l'affaire. Dis-je d'un ton mesquin.
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Message(#) Sujet: Re: Mécanique de poing, pardon, de pointe... [Saibogu / libre] Mécanique de poing, pardon, de pointe... [Saibogu / libre] EmptyDim 31 Aoû 2014 - 19:46




Elle était venue chercher la merde, mais cette fois-ci, ce n'était pas avec une menace qu'elle allait s'en tirer, ce qu'elle venait de faire était, en plus d'être irrespectueux, indigne d'un membre du clan des Saibogu, depuis quand l'on s'attaque aux inventions des autres juste pour le fun, à moins qu'elle ne soit faite pour ça, ce qui était loin du rôle de J.A.R.V.I.S... Elle en rigola même, sur le moment, je me demandai quels parents aurait pu laisser leur fille devenir comme ça, elle était malsaine, irrespectueuse, hautaine... Je me devais de lui donner une leçon...

Dans le laps de temps où elle pointa son arme vers mon assistant, je fis apparaître la mienne, le sceau de ce genre sont extrêmement rapide, vous savez ? En moins d'une seconde, vous étiez près à riposter. Elle prenait un plaisir malsain à faire ce genre de truc, sauf qu'elle ne s'attendait surement pas une riposte. À peine s'était-elle retournée vers moi, plaçant son canon en ma direction, que ma main gauche vint chasser son arme vers l'extérieur et peut importe sa vitesse de réaction, avec l'effet de surprise, elle n'aurait pas le temps de tirer pour me toucher. Dans le même mouvement, je tirai une balle à bout portant dans son genou afin qu'elle ne puisse plus tenir debout, et je finissais dans la même seconde par lui tirer une seconde balle dans le pied de la jambe opposée.

Techniquement peu importe ce qu'elle voulût faire entre le temps où je lui tire dessus et que je vous dis ce qu'il se passe, rien ne la ferait éviter mes balles, nous étions à bout portant, elle ne se doutait pas forcément d'une réplique violente de ma part et surtout, elle était tellement sur d'elle, que rien n'aurait pu lui faire entrevoir cette fin.

Peut-importe ce qu'elle avait dit auparavant, je l'avais prévenu, j'avais une certaine maîtrise de moi, mais elle continuait à être arrogante, c'était le seul moyen que j'avais pour la calmer... Elle tomber dos sur le sol, je mis un coup de pied dans son arme pour qu'elle glisse au loin... Je m'accroupis non loin d'elle, pointant mon arme sur une de ses épaules...


- Tu sais, le petit robot que tu as explosé avec une joie malsaine, et bien, c'était l'une de mes premières inventions, c'étaient un jouet que j'avais bricolé à mon orphelinat, c'était ce jouet qui m'avait permis de trouver une nouvelle famille... Bien sur, il ne voler pas, ne parlait pas et ne m'assistait pas à l'époque, mais tout de même... C'était, enfin, c'est quelque chose de précieux pour moi, donc, je vais te laisser ici quelques minutes, réfléchis à ce que tu as fait, crie, appelle au secours si tu veux, ça m'est égale, et dès que tu auras quelques chose à me dire, je serai dans mon atelier, tu n'auras qu'à m'appeler et je viendrai te soigner...

Je me relevais pour me diriger vers mon box, en confisquant l'arme de la jeune fille, puis je tournais un instant la tête pour ajouter quelque chose.

- Oh, et n'essaie pas de te relever seule, cela ne ferait qu'aggravé les blessures et avec de la chance, croisons les doigts, créer une hémorragie qui mettrait fin à ta vie dans une souffrance que je ne souhaiterais à personne...

Je l'avais prévenu à notre dernière rencontre, que je ne me limiterais pas à de simples menaces, la prochaine fois qu'elle viendra me faire chier sans raison...

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Message(#) Sujet: Re: Mécanique de poing, pardon, de pointe... [Saibogu / libre] Mécanique de poing, pardon, de pointe... [Saibogu / libre] EmptyLun 1 Sep 2014 - 19:39

    La réaction du petit Notsuu fut quasiment instinctive. Je devais avouer que je ne m'attendais pas à autant de vélocité de sa part, ni même à une réaction si rapide après que son joujou ne soit tombé en miette. Saisissant mon poignet, il ne laissant pas le temps de le prendre en joug. Dans le même temps, il avait dégainait son arme de nul part. Je fus traversée par la violente envie de lui fracasser le crâne en déployant mon bouclier, mais je me ravisai alors, constatant qu'il se contentait de viser mes jambes. Satisfaite que tout se passe exactement comme prévu, j'eus un petit sourire lorsque le coup partie et que la balle s'enfonça dans la chaire de mon genou. Là, je ne pus étirer qu'une mauvaise grimace et gémir de douleur lorsqu'il réitéra l'opération en tirant cette fois dans le pied de la jambe opposée. La douleur était vive, et je ne pus retenir un bref hurlement. Tombant dans le sable sur le dos, je n'osai même plus bouger mes jambes, par peur de raviver la douleur et de déplacer les balles enfoncer à l'intérieur. Le sang se mit rapidement a dégouliner le long de mes jambes glissant dans mes chaussures avant d'aller entacher le sable. Je ne pouvais m'empêcher de gémir de douleur malgré l'éminente probabilité de cette situation que j'avais anticipé.

    Le petit Notsuu en profita alors pour se la jouer d'honneur de leçon. Le pauvre était à des années lumières de s'imaginer ce que je venais de prévoir pour lui. Incontestablement, ce gamin était un véritable sot, catégorie à laquelle je n'appartenais point. Malgré la douleur, je ne pus m'empêcher de jubiler de plaisir quant à l'idée des événement qui allait bientôt précéder cette agression. Néanmoins, ce gamin se révélait utile pour moi. Non content d'être désigné comme mon souffre-douleur officiel, il me permettait également de tester mes propres limites. Voir jusqu'où j'étais prête à aller pour obtenir ce que je désir tout en m'entraîna à la manipulation des avis publiques.

    Même si l'idée se révélait fortement tentante, je n'avais jamais vraiment eut l'intention de lui tirer dessus sans raison ou pis encore, sans excuse valable. Par contre lui n'avait pas hésité à le faire. Dominé par ses émotions il n'avait guère prit la peine de réfléchir ni d'aviser les conséquences de ses actes. Tout ceci, s'apprêtait alors à se retourner contre lui.

    Délicatement, pour ne pas attiser le mal qui venait de s'incruster dans mes jambes, je plongeai ma main dans l'une de mes poches afin de vérifier si mon fameux spray à l'oignon concentré se trouvait bien là. En effet, ce petit artifice fort incongru me serait d'une grande utilité d'ici quelques minutes. Mettant dès lors assurée de sa présence, j'entrepris, de mon autre main, avec toujours autant de délicatesse, de détacher les cinq grenades reliées à ma ceinture. Je fis un faux geste et une vive douleur vint irradier ma jambe droite. Je réprimai un gémissement de douleur en serra les dents et en me mordant les lèvres puis expirait lourdement lorsque le mal fut passé. Avisant alors la situation, un sourire plein de satisfaction se dessina sur mes lèvres. Nul n'oserait me croire si je lui disais qu'en cet instant précis, je m'amusai comme une petite folle. Mais le meilleur du spectacle s'apprêtait a avoir lieu dans quelques instants.

    Ainsi, une a une, je dégoupillai mes grenades pour les envoyer aléatoirement un peu partout autour de moi créant ainsi de brutal explosion qui soulevèrent des gerbes de sables et brisèrent les dalles de bétons au sol. Je ne manquai pas d'en lancer une dernière sur le dépotoir qui servait de refuge à Notsuu. Le retentissement des explosions vu cacophonique et résonna dans le village. Avec un tel désordre, il fut impensable que nul force de sécurité n'arrivent sur les lieux. Je profitai de ce court laps de temps pour dévisser mon spray à l'oignon enfin de le passer sous mes yeux quittes à y verser un goutte dans chacun d'eux. En tant normal, je n'aurais sans doute jamais osé faire quelque chose d'aussi ridicule, mais l'adrénaline du moment me permit de m'y exécuter sans hésitation ni réflexion. La première brûlure fut particulièrement intense, j'avais vraiment l'impression de mettre versée de l'acide dans les yeux. Ce faisant, je vidais le restant du tube et l'enterrai dans le sable. Passés les premiers instants, je parvins finalement à rouvrir les yeux d'où coulaient d'abondantes l'armes. Et oui, malgré tout le jeu d'actrice du monde dont il m'était don, je demeurai incapable de pleurer sur commande.

    Finalement les forces de sécurité arrivèrent et voici ce qu'elles virent. Une jeune fille aux jambes ensanglantés hurlant aux l'armes que l'on vienne l'aider. Le cabanon de Notsuu en feu. Et ce dernier présent, incapable de se justifier pour quoique ce soit. Du moins, si, il essayait d'expliquer sa version des faits. Toujours était-il qu'il ne pouvait nier m'avoir tirer dessus, moi, une fille plus jeune, de son propre village et de surcroît l'enfant de Satoshi Saibogu, l'un des principale investisseurs du pays du vent. Alors absolument rien ne prouvait que je l'avais agressée. Tous les faits lui retombèrent dessus tandis que je jouai mon rôle de victime à merveille. Pleurant à la détresse et la peur. Suppliant les gardes avec une crainte teintée d'une pointe d'affection de me sauver de mon bourreau. Sur le coup, je n'hésitai pas à jouer la totale et j’admettais être assez fière de moi. Les blessures qu'il m'avait infligé se révélait sans grand gravité. Ainsi les médecins parvinrent rapidement à me remettre sur pieds, mais j'allais devoir porter une canne durant plusieurs semaines pour la blessure dans mon genou. Toujours fut-il qu'il n'en resterait aucune trace. Mon corps demeurerait toujours aussi impeccable... Sortant du centre hospitalier après une nuit passé à l'intérieur, il me tardait de retrouver mon cher et tendre bourreau en prison...
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