Seki Hasaki a écrit:

Yamanaka Meia & Hyo Matawa

Vous avez reçu comme mission de vous occuper de partisans Furyous. Ils sont installés dans un petit village au sein du pays du feu et tentent de convaincre les villageois de rejoindre leur cause. A vous de vous renseigner sur leurs intentions, leur but. Infiltrez-vous et récoltez le maximum d'informations possible sur eux. Ne tuez sous aucun prétexte les membres de ce nouveau groupe et ne vous faites surtout pas repérer. Bon courage.

Lisant intérieurement la lettre, Meia ne put s’empêcher de lancer un petit regard en direction de son avant-bras. Tout comme ceux concerné par la missive, la Dame est considérée comme une partisane de ces nouveaux Furyou. Ce F gravé dans la chaire servant de signe de ralliement. Une lettre que jamais elle ne se serait marqué volontairement, mais c’était sans compter sur Sa Majesté. Repensant à cette histoire qui date d’il n’y a que quelques jours, elle ne peut s’empêcher, dans un élan de colère, de déchirer l’ordre de mission. Qu’importe, avec sa mémoire illimité, elle peut se souvenir de chaque lettre qui composait cet ordre de mission en échange d’une infime partie de son chakra.

Sortant de son lit d’hôpital, la Yamanaka prend seulement quelques secondes pour enfiler soigneusement ses habits de Jônin du village. Bien évidemment, sa lettre F est gentiment dissimulée sous une tonne de bandage faisant croire à une blessure. Trop de choses s’enchainent ces derniers temps. Chaque jour de sa vie se retrouve rempli et très important. Il y a à peine quelques jours, elle faisait face à pas moins de trois Furyou. S’ensuit alors un aller simple à l’hôpital pour une batterie d’examens, sans parler de la visite d’Iji afin de lui apprendre une des pires nouvelles de sa vie. Dans environ quatre jours, elle va devoir faire route pour le village caché des nuages avec sa camarade Miko. Heureusement, avec son pouvoir héréditaire, la mission, que l’on vient de lui confier prendra moins de quatre jours.

Une fois sortie de l’hôpital, Meia ne tarde pas à aller directement chez elle afin de récupérer tout son matériel. En soi, elle n’aura normalement pas besoin de kunaï ou autres, mais sait-on jamais. D’ailleurs, lui avoir confié un coéquipier n’est pas la meilleure idée qu’on eut ses supérieurs. Seule, elle n’aurait eu qu’à montrer son F gravé afin de se faire passer pour une partisan… Mais avec un collègue, elle va devoir user de sa manipulation des esprits. Tiens en parlant de lui, c’est bien la première fois que la Dame va faire équipe avec un Hyô lors d’une mission. Bien sûr, elle a vu de nombreux membres de ce clan user de leur pouvoir, mais jamais elle n’a eu l’occasion de faire équipe avec. Espérons pour ce jeune genin qu’il saura montrer une bonne image de son clan…

Une fois tout ça de récupéré, la rousse ne peut s’empêcher de prendre sa magnifique cape épaisse, arborant un noir profond entouré de poils de lapin blanc sur les bordures. Sur cette cape trône le signe de sa seule et unique famille : Les Yamanaka. Bon, il faut avouer que niveau discrétion, on peut faire mieux pour une mission d’infiltration, mais de toute façon, avec l’uniforme de Jônin obligatoire lors d’une mission, ils sont déjà grillés d’avance. En outre, vu les arcanes de la Dame, être discret vestimentairement parlant ne changera rien.

C’est donc enfin prête qu’elle se rend aux grands remparts du village où doit déjà l’attendre son coéquipier. En effet, chose rare, elle est en retard. De seulement cinq minutes, certes, mais ça reste un retard. C’est donc tout à fait logiques qu’elle aborde son coéquipier avec des excuses, après avoir repéré ce dernier l’attendant sagement.

- Excuse-moi du retard, je n'étais pas chez moi lorsque j’ai été mise au courant pour cette mission, j’ai donc dû faire un détour afin de récupérer mon matériel.

Arborant un sourire chaleureux et maternel propre à Meia, elle continue dans sa lancée en se présentant, toujours avec sa politesse légendaire.

- Je m’appelle Yamanaka Meia, Jônin et chef du clan Yamanaka. Ravi de te rencontrer et de faire équipe avec toi pour cette mission.

Certains auront l’impression qu’elle ne se montre pas assez « Supérieur » malgré son grade et son âge, mais tout ça n’est qu’une question de politesse. Si ce jeune Hyô pense que la Dame s’écrase devant lui actuellement, alors il va vite comprendre que ce n’est pas le cas.

Une splendide femme rousse se présenta devant le jeune Hyô. Bien sûr il s’agissait non pas d’une femme attirer par son joli regard d’or, non s’était nul autre que sa partenaire, la célèbre Yamanaka Meia. Ensemble, il devait mettre la main sur une horde de Furyous. Le tout se déroulait non loin du village et il n’avait pas de temps à perdre, il mettrait donc les voiles vers l’Aventure aussitôt leur présentation terminée.

- Oh ne vous excusez pas, je n’étais pas à l’heure non plus ! J’ai fait un détour par le palais pour obtenir une information supplémentaire pour la mission. J’avais entendu dire qu’il avait un signe qui les distinguait des autres groupes et c’est exact, ils ont tous un F de tatouer sur le corps et comme je contrôle l’encre, il est plutôt simple pour moi de faire une réplique, regardez !

Tout en avançant son poing droit, Matawa arbora fièrement devant la rouquine le même F qu’elle avait mis tant de tant à dissimuler. Avec ceci, ils pourraient tous deux se faire passer pour des membres de cette organisation et trouver plus facilement les autres. C’était une réplique parfaite. Seulement elle cachait le sien à Matawa et il n’avait aucune façon de savoir qu’elle en avait un également, il était donc de son ressort de lui faire confiance ou pas.

- J’en oublie les bonnes manières, je suis Hyô Matawa! Simplement Genin, mais bon ça c’est une autre histoire ! Je viens à peine de revenir au village d’un grand séjour a l’extérieur donc ils ont préféré me mettre Genin jusqu’à se que je fasse mes preuves. Bref, prête pour partir ? J’imagine que compte tenu du rang et de l’expérience, il serait plus simple pour moi d’écouter et d’apprendre de vous ! Au fait, mon senseï vous passe le bonjour, Sabakyô Seitô vous vous connaissez depuis longtemps ?

Face à elle, un jeune homme blond qui semble exister à l’idée de cette mission. En effet, après ses brèves excuses, le coéquipier de la dame lui assure que ce n’est pas grave puisqu’il était lui aussi en retard. Voilà qui rassure un peu la rouquine, elle qui est si attaché à la ponctualité et à la politesse que cela implique. Seulement, la raison de ce retard semble plus utile à la mission qu’autre chose. En effet, le jeune homme s’est renseigné concernant le F gravé. Une information très utile en soi, mais qu’elle avait déjà en sa possession. Logique puisqu’elle en a un aussi, caché sous ses bandages ne couvrant aucune blessure. D’ailleurs, le jeune homme, qui semble être un Hyô, montre fièrement à la Dame comment il arrive à faire une réplique du F.

Toisant le manipulateur d’encre avec un regard inquisiteur, la Yamanake arbore un petit sourire en l’écoutant se présenter. Hyô Matawa, élève de Seitô, l’un des intendants. Voilà qui est plutôt intéressant en soi. Une chose est sure, ce garçon ne semble pas être un genin ordinaire, ce qui n’est pas forcément un avantage pour eux. Connaissant les méthodes de Seitô cela peut leur porter préjudice. Car oui, eux deux n’ont pas du tout la même façon de faire…

- J’ai appris un jutsu à Seitô il y a de cela plusieurs mois, alors qu’il venait de passer intendant. Notre relation ne s’arrête qu’à celle de simple collègue.

Et elle va sûrement en rester là. Vu la façon de penser du Sabakyô, cela semble peu probable qu’ils deviennent amis ou quoique ce soit d’autre. M’enfin bon, nos deux protagonistes ne sont pas là pour parler de Seitô, alors revenons-en à nos moutons ! Hésitant une petite seconde, la Dame finit par porter sa main jusqu’à ses bandages. Les défaisant, elle laisse le F se dévoiler aux yeux de Matawa. Après tout, qu’est-ce qui peut lui prouver que son F en est un vrai ? Dans le pire des cas, lui faire oublier tout cela est un jeu d’enfant pour elle…

- Je me suis moi-même faite faire une réplique par un membre de ton clan. À croire que nos esprits sont reliés puisque nous avons eu la même idée…

Lui offrant un petit sourire, elle se tourne en direction de la forêt et commence à marcher. Plus besoin de perdre du temps, ils ont une mission à accomplir… Une mission qui s’annonce très facile d’ailleurs. Tout en marchant, elle reprend la parole à l’intention de son coéquipier du jour.

- Je dois t’avouer que cette mission risque d’être très facile. Avec ces faux F de gravé, je doute que nous ayons le moindre problème pour nous infiltrer et en ce qui concerne la récolte d’information…

Marquant une pause, elle tourne son visage en direction de Matawa, arborant en même temps un sourire satisfaite.

- En sachant que je peux lire dans l’esprit d’une personne juste en me concentrant sur elle, il n’y a pas de soucis à se faire de ce côté-là je pense.

Quelque peut gêner par l’affirmation de la rouquine et la description de ses capacités, Matawa se sentit rougir de l’intérieur, il se rappelait bien de la forte impression qu’elle lui avait fait ressentir et se sentait mal qu’elle puisse déjà être au courent. C’était un pouvoir terrifiant et utile, mais était-il capable d’avoir une certaine utilité en combat ? De plus elle avait peut-être déjà exercé son pouvoir sur lui et il était sûr qu’elle était déjà au courant, ce qui le fit rougir encore plus. Dans tous les cas, elle avait raison sur tout ce qu’elle avait pu dire, mais pour eux, il était temps de partir trouver des Furyou. Elle avait eu la même idée que lui se qui faciliterait grandement leur arrivé au sain d’un groupe si prisé en se moment. Ce devait être un Hyô très puissant qui lui avait fait se F puisqu’il n’arrivait pas à le ressentir, comme si un jutsu enveloppait son corps bloquant toute émanation d’encre et, etc.

Ayant un certain sens des responsabilités, mais également de courtoisie, Matawa sortie une flasque d’encre avant d’en extirper son liquide comme par lévitation, s’était toujours impressionnant de le voir a l’œuvre, lui qui n’avait pas besoin de pinceau pour contrôler et appliquer se liquide de sa fabrication. L’encre virevoltât un moment puis pris l’apparence d’un renard qu’il dupliqua, bientôt le sol devant eut était recouvert de cette magnifique œuvre d’art et la magie opéra. Il invoqua deux grands renards, gros comme les chiens de Konoha et plus rapide que la marche ou la course, ses braves bêtes leur serviraient de monture jusqu’au petit village indiquer. En plus, le temps de se rendre il aurait déjà récupéré tout son chakra et les invocations leur serviraient de garde du corps une fois sur place.

- Monter, ainsi nous arriverons plus vite à notre destination !

Déjà sur sa monture, Matawa mima à sa collègue comment bien se cramponner, elle n’était pas idiote, mais elle n’aurait probablement pas pu deviner qu’il comptait la transporter à bord d’un renard d’encre. Puis ils partirent en direction de leur mission.

Alors que le duo s’apprêtait à prendre la route, le jeune homme semble vouloir faire quelque chose concernant ce voyage. Fixant son interlocuteur d’un œil inquisiteur, elle l’observe sortir une flasque contenant de l’encre. Que va-t-il bien faire avec son pouvoir si particulier ? Il faut avouer que Meia reste à l’affut concernant cet art qu’elle a eu rarement l’occasion d’observer. C’est donc sous ses yeux que le genin manipule l’encre avec son doigt, comme elle le ferait avec son suiton. Puis, en l’espace d’un instant, cette encre vient prendre la forme de deux créatures majestueuses. Deux magnifiques renards, montrant l’art des Hyô. Arborant un sourire, elle prend brièvement la parole alors que Matawa se trouve déjà sur son renard.

- Excellente initiative Matawa.

En un instant, la Dame monte sur cette belle bête, puis s’agrippe fermement. Moins d’une seconde plus tard, les deux créatures prennent la route à toute vitesse en direction de leur destination. Les cheveux dans le vent, la Yamanaka analyse ce qui va constituer leur mission. En premier temps, avant qu’il n’arrive à leur destination, la rouquine va devoir changer de vêtement. Car oui, il ne faut pas croire qu’elle allait débarquer là-bas avec sa tenue de jônin et sa cape de chef de clan… Pour cela, elle a bien sûr prévu un magnifique sceau se trouvant discrètement sur sa veste. C’est pour cela, qu’en un instant, la Dame change de vêtement comme si de rien n’était. Sa tenue de Jônin se voit remplacée par des vêtements faits de feuilles fabriqué par le clan Hayashi. Certes ce n’est pas ordinaire, mais ça n’indique pas directement qu’elle vient de Konoha.

Ne cherchant même pas à voir si son camarade à remarquer son changement de vêtement instantané, Meia fait un signe de la main droite, tout en restant agrippé à la bête avec sa main gauche. En l’espace d’un instant, elle active une technique de sensorialité basique lui permettant de savoir si oui ou non, ils approchent du petit village envahi de partisans. Remarquant qu’ils ne sont plus qu’à quelques centaines de mètres, elle prend une nouvelle fois la parole à l’intention de son coéquipier du jour.

- Débarquer là-bas avec ces renards ne me semble pas être une bonne idée… Sachant que l’on doit s’infiltrer, débarquer avec un signe montrant ton appartenance au clan Hyô… C’est assez paradoxal.

Comment dire avec grâce et beauté à son camarade qu’il faut qu’il arrête ses bébêtes et les ranges dans sa petite poche. En tout cas, cette mission va enfin pouvoir commencer… De là où ils sont, on peut déjà apercevoir l’entrée du village…

Meia n’avait pas tort, c’était bien pratique d’avoir des renards d’encre en guise de monture, mais quand venait le temps de passé inaperçu, il valait mieux les oublier. Cependant, tout en les retournant dans ses flasques, il jeta un bref coup d’œil exagérer sur la jeune femme afin de lui montrer qu’il regardait son accoutrement. Sans dire un mot, elle devait bien avoir compris se qu’il tentait d’insinuer par ce geste, les tenues d’Adam et Ève non plus n’était pas typiquement la chose idéale pour se fondre dans la masse. Or, il éclata de rire quand elle baissa son regard sur sa tenue et le regarda. Il était sur qu’elle venait de comprendre, mais il ne lui en tiendrait pas rigueur, Matawa la trouvait trop belle pour l’obliger à changer et puis une belle rousse pouvait très bien attirer l’attention d’une façon favorable à leur cause.

- Voilà pour les renards ! Je propose qu’on inverse les rôles pour la suite, tu es clairement plus haut gradé que moi, mais c’est un petit village, il vaudrait donc mieux selon moi que tu passes pour une femme normale. J’essayerai de faire profil bas également et puis amusons-nous ! cela paraitra moins suspect !

Matawa tendit son bras à la déesse rousse après avoir changé rapidement de vêtement, sans pudeur il s’était complètement dévêtis devant elle et avait camoufler ses flasques d’encre sous ses vêtements de villageois. Ils étaient fins près à pénétrer dans se petit village et de commencer la chasse au Furyous !

Quelques minutes plus tard, alors qu’il marchait dans une ruelle, Matawa attira son attention sur une vendeuse d’objets semi-précieux, il laissa donc la rousse seule un instant afin de commencer à creuser de son côté, il valait mieux qu’il se sépare et puis elle était probablement apte à réussir cette mission seule donc bon…

Une fois ses achats terminés, quelques questions habillement dissimulées et un pendentif parfait pour sa nouvelle amie en poche, le jeune Hyô se retourna et partie retrouver son amie, seulement, il ne la trouva pas. Elle semblait s’être volatilisée dans l’air et puis ce fut le noir total...

Matawa se réveilla en gémissant, une espèce de sac en toile sur la tête cachait ou plutôt troublait sa vision. Il se savait ligoter et des gens marchaient autour de lui dans cette petite pièce faiblement éclairée. Peut-être que de laisser son F aussi apparent n’était pas une si bonne idée après tout, dans tous les cas il se demandait bien comment ses gens avaient réussi à le capturer, il n’avait mal nulle part…

- Hé ? c’est trop vous demander de m’expliquer ou … ?

Puis un bruit semblable au grésillement d’une chaise se fit entendre, un cliquetis et puis on lui retira son sac de sur la tête. Devant lui, un homme à la barbe imposante le fixait d’un drôle d’air.

- Bienvenue Furyou, nous sommes les Nukenins et laisse-moi te dire une chose. Nous sommes ici pour vous exterminés, je sais que vous connaissez notre position, tu es un éclaireur c’est ça ? Combien êtes-vous !?

À ces paroles, Matawa se souvient de ce que la femme lui avait dit au marché, une guerre faisait rage dans le village depuis quelques jours, les Furyous d’un côté et les Nukenins renégats de l’autre. Il n’avait plus beaucoup de chance de s’en sortir. Soit il leur disait la vérité en espérant qu’il le prenne au sérieux, soit Meia aurait eut des résultats plus intéressants et avait trouvé les Furyous, peut-être qu’avec de la chance, ceux si se placerait de son côté dans cette petite guerre pour le retrouver… Il n’avait aucune idée de se que l’avenir lui réservait, mais bon. Il avait déjà connue pire ! Il devrait se montrer patient, du moins dans les quelques minutes à suivre.

Une fois cette remarque de faite, la Dame commence déjà à réfléchir à comment procéder afin de mener à bien cette mission. Seulement, alors qu’elle lance un regard vite fait à son collègue, elle le voit qui fixe de haut en bas le corps de la rousse. Quoi ? Qu’a-t-il à la juger ainsi du regard. Pour comprendre le pourquoi du comment, elle descend tout simplement ses yeux et tombe nez à nez avec le problème. Trop concentré sur la suite de la mission et sur les actions de son camarade, elle en a oublié sa tenue qui, entre nous, n’est pas très discrète. Rares sont les personnes qui s’habille avec des vêtements de feuilles, encore plus en dehors de Konoha. Pour achever le tout, Matawa se permet une remarque implicite à ce sujet, après avoir rangé ses renards d’encre sur recommandation de la Dame.

- En effet, ce serait plus judicieux pour nous…

Ne faisant pas gaffe au jeune homme changeant de vêtement à ses côtés, Meia, elle, use tout simplement d’un fuinjutsu afin de changer instantanément de vêtement. Son attirail fait de feuille laisse donc place à un somptueux kimono vert, contrastant parfaitement avec ses cheveux flamboyants. Bien évidemment, la longueur des manches est telle que cela couvre son insigne d’appartenance aux serviteurs. Le relooking expresse étant fait pour les deux protagonistes, il est temps pour eux de pénétrer dans ce village et d’entamer leur mission !

Alors que les deux Konohajin s’aventurent dans les ruelles du village, il finisse bien rapidement par se séparer afin de mener plus rapidement leur recherche. Matawa se dirige donc en direction d’une vendeuse de pierre semi-précieuse alors que la Dame, de son côté, s’oriente vers un vendeur d’éventail. Arborant un sourire tout à fait naturel et sincère, elle s’approche et salue poliment le vendeur. Un éventail noir bleuté tape immédiatement dans l’œil de Meia qui ne tarde pas à l’essayer. Sublime selon elle. De plus, il fera un beau contraste avec les vêtements et les cheveux très coloré de la Dame.

- Je vais vous prendre celui-ci s’il vous plaît.

Toujours avec son sourire et sa politesse légendaire, la Yamanaka paie l’objet désiré sans chercher autre chose. Cependant, une fois l’achat fait, elle ne part elle. Elle place l’éventail face à son visage et plante son regard dans celui du vendeur. Puis, d’une voix intéressée, elle reprend la parole.

- Dites-moi, j’ai entendu dire qu’il y avait des serviteurs dans ce village… Est-ce vrai ou ce n’est qu’une rumeur… ?
- Vous me paraissez bien curieuse à ce sujet ma petite dame…

Un sourire de défi et une façon d’éviter de répondre à la question directement. Il n’en faut pas plus à la Dame pour comprendre qu’il en sait un minimum et qu’elle a donc un intérêt à faire ce qu’elle comptait faire. Toujours en le fixant, Meia ne répond pas, trop concentré sur son chakra qui s’immisce tranquillement dans l’esprit de son interlocuteur. En moins d’une seconde, sa mémoire ne devient qu’un livre ouvert pour la rouquine. N’ayant pas le temps de fouiller ses souvenirs en profondeur, elle se contente de se focaliser sur ce qu’il sait à propos de ces histoires.

Un sourire se dessine sur le visage de la konohajin. Voilà donc une des personnes luttant contre les serviteurs… Voilà qui est plutôt dommage. Elle aurait préféré tomber sur l’un d’entre eux pour pouvoir commencer son infiltration, mais ce n’est pas le cas.

- Simple curiosité en effet, mais si vous ne voulez guère m’en parler, alors je n’ai plus rien à vous dire. Au revoir très cher.

Sur ces paroles dites avec un ton plus froid, elle tourne les talons avant de reprendre son chemin, tranquillement. Seulement, après quelques mètres de parcouru dans la ruelle, la Dame remarque que deux personne semble la suivre. Est-ce des camarades au vendeur d’éventail ? C’est probable. Cachant son visage derrière son objet acheté précédemment, Meia tourne tout naturellement afin d’arriver dans une petite ruelle où personne ne se trouve y être. Lançant un regard au-dessus de son épaule, elle remarque qu’effectivement, ils la suivent. Elle s’arrête donc brusquement et se retourne pour leur faire face. Deux hommes de plus de vingt ans.

- Et si nous arrêtions de jouer au chat et la souris messieurs ? Que désirez-vous de ma personne ?
- Tu sembles avoir une assez grosse réserve de chakra pour une simple civil se promenant ici… Je parie que tu es une de ces personnes cherchant à nous chasser de ce village, mais on dirait bien que ton chemin va s’arrêter ici !

Sur ces bonnes paroles, les deux hommes révèlent leur insigne, signe de l’appartenance aux serviteurs. L’un l’a sur le torse et l’autre sur l’épaule. En voyant cela, la Dame comprend immédiatement que malgré elle, son infiltration a déjà commencé. Rassemblant ses talents d’actrice, elle éclate tout simplement de rire. Une fois son fou rire calmé sous le regard médusé des serviteurs, elle remonte tout simplement sa manche, dévoilant ainsi son insigne.

- Je pense que vous n’avez pas très bien compris dans quel camp je me trouve… Mes frères.

Sans plus attendre, elle use de son, chakra pour aiguiser ses sens. Maintenant qu’elle a trouvé des serviteurs, il faut qu’elle retrouve Matawa afin de le faire aussi intégrer le groupe qu’ils doivent espionner. Balayant toutes les réserves de chakra avec ses dons sensoriels, Meia arrive à une conclusion qui provoque en elle un vent de panique. Où est donc passé le jeune Hyô… ?

- Marc je te jure que tu ne devrais pas faire ça !
- Et moi je te dis que je vais te buter !
- Allez, laisse faire la torture et finissons-en, tu n’es pas de taille de toute façon !
- Je vais le buter ce petit Furyou à la con !

Un rire général explosa dans la sale de torture, le blondinet résistait bien, il les impressionnait même.

- Voilà carré de dame !
- Oh ! Encore ? Sale enfoiré il nous à bien eut !
- Ou houhou ! aller faite passer l’argent !

Matawa venait de gagner une fois de plus, doué aux cartes, il venait de plumer à lui seul trois des hommes qui quelques minutes plus tôt aurait voulu le tuer pour se F qui était sur sa peau. Seulement pour comprendre il fallait revenir en arrière.

Alors que leur chef lui avait dit :

- Bienvenue Furyou, nous sommes les Nukenins et laisse-moi te dire une chose. Nous sommes ici pour vous exterminés, je sais que vous connaissez notre position, tu es un éclaireur c’est ça ? Combien êtes-vous !?


Il avait su garder son sang-froid et leur avait expliqué se qu’il était vraiment, n’ayant pas peur de leur révéler sa véritable identité, il leur demanda de regarder le F gravé sur sa peau avant d’y insuffler un peu de chakra et de le transformer pour le modeler en un renard. Sur le coup, ils avaient tous reculé d’un pas devant l’action, puis le chef lui lança un regard de reproche.

- Vous voyez, je ne suis pas un Furyou, mais bien l’une des personnes payées pour venir les arrêter, ce F je l’ai dessiné moi même pour les duper grâce à ma maitrise de l’encre.

Voilà comment il avait réussi à se faire libérer avant de leur expliquer qu’il était venu en compagnie d’une jolie rouquine. Ensuite ils avaient élaboré une petite stratégie pour en finir une fois pour toutes et s’étaient mis à jouer aux cartes pour laisser à la Yamanaka la chance de trouver ses informations. Bien sûr il n’aurait pas pu mieux tomber et voilà qu’il trouvait avoir assez patienté.

- Bon, aller elle doit bien avoir trouver les informations qu’elle cherchait, alors je vous répète le plan, vous vouliez en finir, je vous offre cette chance, avec les F que je vous ai tous dessinés, nous allons nous rendre directement dans leur base, masquer vos visages et mettez bien en évidence vos faux F, nous n’aurons droit qu’à une seule chance de les surprendre, une fois le combat lancé, effacer vos F et souvenez-vous, la rouquine est mon ami ! elle est comme nous.

Tous en cœur répondirent un gros : oui chef ! Ce qui était vraiment ridicule, la seule petite milice de révolution du village s’était si rapidement ralliée à lui qu’il se demandait bien si ce plan-là allait marcher… Bref ils se mirent tous en marche affutée de bandeau de différente nation et de F assez visible, se faisant aisément passer pour des Furyou voulant rejoindre le mouvement.

Une pensée du jeune Hyô se tourna vers la Yamanaka, il espérait qu’elle comprendrait rapidement ce qui se passait et que tout allait fonctionner.