Prison ou liberté surveillée, tel est la question [pv len& libre]

Après une bonne nuit de repos, je me mettais alors en route avec Yuki et toute la clique vers les frontières de cette nouvelle nation. Je suivais le pas même si je n'étais pas enthousiaste, j'aurais préféré rester libre à Suna ou quitter le pays vers une tout autre destination. La route était longue et chaque pas me rapprocher d'un destin tout tracé, la prison... Si ce passeur pouvait tout savoir, il allait deviner que mes attentions allaient être dangereuse pour le shukai et donc, j'allais finir entre quatre murs pour une longue période. Le parcours avait duré plusieurs heures et nous arrivions enfin à Tora no Kuni, un pays sous l'influence du Shukai. Je voyais alors plusieurs hommes et Yuki s'avançait vers eux, discutant brièvement et elle me faisait signe de venir. Je saluais brièvement les autres et je me mettais à hauteur des gardes. Yuki posait alors ça main sur mon front, je pensais qu'elle m'avait retiré le sceau mais elle m'expliquait que si je faisais la moindre fourberie ou que je tentais de m'échapper, je souffrirais énormément, en gros je ne pouvais pas m'éloigner d'eux à plus de cinquante mètres aussi.

Je laissais échapper un sourire, Yuki me saluait, je lui rendais, j'étais sûr que j'allais la revoir et bien assez tôt. Je me mettais alors en route vers le Shukaï, nous n'allions pas prendre de repos, ils avaient sans doute peur d'une éventuelle embuscade. Il ne me parlait pas et je ne cherchais pas à faire la conversation, je n'étais qu'un prisonnier après tout. Je ne profitais pas du paysage, je voyais le jour défilé... Nous passions alors la frontière après quelques heures pour nous diriger vers le village que je pouvais déjà apercevoir. Nous accélérions alors le pas, pour arriver devant l'entrée principale. J'essayais de me réconforter en pensant que j'aurais peut-être la chance de consulter les archives pour en apprendre plus sur mon clan et envoyer ses informations à Demon.

Je passais alors les portes imposantes du Shukai et les gardes m’emmenait dans une salle. Je la regardais, il n'y avait pas d'instruments de torture, c'était déjà une bonne chose. Je me tournais vers l'un d'eux.

« Je suppose que je vais être fouillé, si c'est le cas, j'ai juste quelques kunais, shurikens et un peu de matos pour dire de savoir camper. »

Je les regardais en souriant.

« Ce n'est pas un problème, nous attendons le passeur. »

Le passeur, celui qui sait tout, Yuki m'en avait parlé... J'avais une drôle d'idée en tête, je ne comptais rien lui cacher. Mais j'avais une bonne idée, qui allait me faire bien rire, autant m'amuser un peu si je finissais pour un moment en prison.

J’avais décidé de quitter le Shozaichi l’espace d’un instant afin de pouvoir préparer les quelques petites choses que je devais faire avant de revenir. La préparation des cadavres était une chose que j’avais à faire avant de revenir. Certains étaient déjà prêt, mais j’en avais besoin d’encore quelques uns. Les gardes décidèrent de me laisser partir alors que j’étais encore dans l’enceinte de l’Alliance, à quelques mètres de l’entrée principale. Une centaine de mètre me séparait de la sortie. Je leur fis un signe de main amical pensant continuellement au poignard que j’allais leur mettre dans le dos tandis que je quittais les lieux.

Plus que cinquante mètres avant que je ne sorte indemne, mais mon envie de jeu me saisit à nouveau. Je m’arrêtai net proche d’une petite guitoune à l’entrée de l’Alliance, les lumières à l’intérieur allumées et quelques ombres visibles. Je me mis proche des fenêtres et mis mon avant bras sur le rebord haut de celles-ci. Mon doigt se posa sur la vitre et un léger son fut produit brisant celle-ci en milles morceaux. Ma tête passa alors à travers, mon dos était bossu et mon avant bras toujours appuie sur le rebord haut de la fenêtre. Un sourire aux lèvres, je les regardais tous ensemble.

→ Tu en fais une drôle de tête, petit ! Dis-je au gamin qui avait sa veste qui laissait son torse apparent. Ma curiosité m’a amené ici mais je crois que ce n’était pas la meilleure façon de pénétrer ici…

Toujours ce sourire aux lèvres, je scruttais tout le monde tandis qu’un des gardes s’approchaient de moi. Il semblait m’avoir reconnu au vue des pas en arrière qu’il avait fait tant ma pression spirituelle était menaçante pour l’ensemble des occupants de ladîte guitoune. Cet aura qui était involontaire soit dit en passant.

→ Tu as foutu quoi pour être sous bonne garde comme ça gamin ?

Ce ton narquois que j’utilisais comme pour me moquer des gens. Peut-être que ce petit jeu serait considéré comme de la provocation ? Humpf, ce serait pas faux au fond. Mais c’était sans compter sur la réponse d’un des individus présents, qui avait à peu près la même grande gueule que moi…

→ Nous attendons juste “Le Passeur”. Si tu tiens à la vie, pars avant qu’il n’arrive et qu’il ne te juge !

Mon oeil visible s’écarquillait lorsqu’il finit de prononcer cette phrase. Mes bras commencèrent à trembler et des frissons apparurent le long de mon épiderme. Je le regardais et pris un air sérieux, un air presque terrifiant tandis que je pris la parole d’un calme olympien… J’étais comme… Possédé… Mes pupilles rétractaient à fond, l’impassibilité dont je faisais preuve…

→ Mon voeux le plus cher et de mourir au combat, et que mon coeur s’arrête avant que je ne touche le sol…

J’étais dans un état second, un état dans lequel j’étais rarement mais qui était très souvent annonciateur d’un comportement barbare et cruel… J’aimais ça...

Certains pourraient dire que travailler à la porte, c'est d'un ennui mortel. Bon ok, c'est à peu près ça les trois quarts du temps ! Mais quand on a un prisonnier assez recherché qui arrive, avec qui vous allez pouvoir faire ce que vous voulez, là, votre poste devient cool. Non, sérieusement, c'est méga-archi-trop-bien et badass quoi ! Je dirige les portes et toutes la Garde ! Je suis plus faible qu'eux, et je suis leur chef !

Moi ! Yamanaka Len, âgé de 14 ans, chef de la Garde de la Grande Porte du Shozaichi ! Capitale du Shukai ! Ouais, ouais, ça sonne plutôt bien en faite ! Enfin bref, après un petit breefing fort ennuyeux et inutile (bah oui, je lis dans les mémoires alors j'en sais plus que le Breefing quoi...), je me dirige aux portes avec ma petite garde personnelles composé d'environs... 8 Ninja de niveau Jônin ? Ouais, plus que du double habituellement, mais bon, qu'est-ce que vous voulez, apparemment, le mec en face n'est pas un tendre !

Et en arrivant, je dois dire que je suis assez surpris. Bon, le mec emprisonné est facile à reconnaître vu comment il est menotté, mais y'en a un autre qui dégage des pulsion meurtrière... Beurk ! Même si je n'ai pas envie de lire dans son esprit, j'y arrive sans problème ! Héé... D'ailleurs... POURQUOI EST-CE QUE JE SUIS PLUS GARDER QUE LE PRISONNIER ?! Non mais sérieusement, on se demanderait qui est prisonnier avec tout ce beau monde ? Bordel de merde... Bref, je m'avance vers le prisonnier, prenant mon petit air mignon, avant de lui dire.

« Coucou, moi, c'est le passeur. Toi, tu es Jisetsu Arekushi... Je te dirai de pas tenter le truc stupide auquel tu penses sinon le petit appartement que cette Yuki t'a mis à disposition, tu ne le verras jamais. »

Je lui faisais un grand sourire. Tu as cru que tu pouvais m'avoir, salopard ? Rêve ! Je lis dans la moindre de tes pensées, et comme il est impossible de ne penser à rien ! T'es juste dans la merde !

« Je vais te poser des questions simples... Que sais-tu sur Katano Yusuke, Kyu Goren et Jisetsu Demon et quel rapport entretiens-tu avec eux ? »

L'attente se faisait longues, les minutes semblaient des heures... Mais un événement allait se produire et réveiller ma curiosité, une vitre se briser et je pouvais voir un type avec...comment dire, vraiment une sale tête et je me mettais à rire pour la première fois depuis longtemps, je ne pouvais pas me retenir, surtout avec le stresse de la situation. Il commençait à me parler et les gardes semblaient se méfier grandement de lui... Bah, peut être un haut placé du Shukai, je n'en savais rien et je m'en moquais, ceci dit, sont attitude m'intriguait et je prenais la peine de lui répondre tout de même.

« Bah, j'ai violé trois clowns ahahaha. »

Je rigolais en regardant ce type, mais il changeait d'aura... et je décidais de reprendre un peu mon sérieux.

« Non, j'ai voulu tuer des nomades et je connais des personnes peu fréquentables pour le shukai apparemment. »

D'un coup, je voyais une horde de gardes débarquer dans la pièce, ce qui retenait toute mon attention et au milieu de ces colosses, un gamin à peine haut comme trois pommes. Je ne pouvais pas faire sans éclater de rire, j'étais dans un cirque ou quoi ? Bref, rapidement je comprenais qu'il s'agissait du passeur vu ce qu'il me disait et qu'il connaissait mon nom et il ne se faisait pas prier pour me questionner directement. J'allais suivre simplement les recommandations que j'avais reçu si je me faisais prendre, tout dire.

« Le passeur, je m'attendais à quelqu'un de plus charismatique. »

Je le fixais alors de mes yeux dorés, il pouvait tout savoir, autant ne rien lui cacher.

« Katano Yusuke m'a recueilli et j'ai fais un bout de chemin avec lui, ainsi qu'une mission. Demon est un frère clanique, nous avons pour ambition de réunifier le clan... et pour Goren... Je ne te dis pas les détails que tu peux sans doute voir, mais on s'est bien amusé lors d'une rencontre à Yuki no Kuni. »

Je ne lui laissais pas le temps de poser d'autres questions que j'enchainais.

« Pour Demon, je ne sais pas où il se trouve actuellement, de même pour Goren. En ce qui concerne Yusuke, nous devions nous rejoindre à la frontière de Suna, mais si je n'étais pas au point de rendez-vous hier au soleil couchant, ou levant ou ban.... oupsss. Il allait tracer sa route sans moi et je ne sais pas trop où il comptait se rendre pour le moment. »

Je comptais continuer à lui raconter ce que j'avais en tête et ne pas me gêner.

« Comme tu peux le voir aussi, je fantasme sur Samui Yuki, j'ai vu une chose la nuit dernière avec un engin...ouah, cela réveillait certaines pulsions, tu crois qu'il y a des petites culotte à elle dans l'appartement qu'elle voulait me donner ? »

Je rigolais intérieurement, j'adorais cela en fait.

« Et Suzuka, j'ai encore le goût de ses lèvres sur les miennes... hm, tu peux pas imaginer ce que je pense... Oh, je suis bête, tu le peux ahaha. »

Je me tournais alors vers la fenêtre qui s'était brisé.

« C'est un pote à toi le drôle de type là ? »

Le Passeur était arrivé, escorté par une horde de Shinobi - tous au moins égal à mon rang de par la densité de chakra qu’ils dégageaient. Je les dévisageais tandis que je vis enfin à quoi ressemblait l’homme qui était en charge des autorisations d’entrées. Je levai un sourcil : était-ce lui qui se faisait appelé “le Passeur” ? Je secouai la tête et donnai un simple coup de paume au niveau de mon front : je trouvais tout cela ringard. Un individu se faisant appelé ainsi, ayant le droit de vie ou de mort sur les visiteurs, escorté par une tripotée de Shinobi : c’était ridicule et j’étais exaspéré de la performance. Il semblait tout de même confiant lorsqu’il parlait au prisonnier. Il m’ignora d’ailleurs préférant ce focaliser sur l’autre gamin.

Lorsque c’était à son tour de prendre la parole, je l’entendais débiter de nombreuses vérités sur ce qu’il savait concernant différents protagonistes que je ne connaissais pas, suivit de ses fantasmes concernant la fameuse Samui Yuki. Il n’était pas un ninja fiable : dévoiler tout ce qu’il savait malgré la présence d’une personne capable de lire dans ses pensées, il aurait pu faire le nécessaire pour au moins ne rien dire… Je secouai une seconde fois la tête : désespérant…

→ La nouvelle génération n’a donc aucunes couilles… Dis-je en montrant l’un, puis l’autre du doigt. D’abord lui qui déballe tout sans se cacher, et toi qui te fait passer pour un mec puissant alors que sans la dizaine de mecs à tes côtés, tu n’es rien…

Je ricanai tant le ridicule de la situation était là. Je me pliai dans tous les sens pour passer par la petite fenêtre et réussi tant bien que mal à me trouver à l’intérieur, aux côtés des gardes sans même prêter attention à eux. Je tirais une chaise par son dossier et l’a mis derrière moi dans le but de m’asseoir, l’avant bras au dessus du dossier, le dos toujours un peu bossu.

→ Alors le Passeur c’est toi hein… Je te pensais plus âgé d’une part, et peut-être… Moins lâche d’autre part…

Effectivement, l’homme responsable des entrées au Shozaichi était tout de même accompagné de 8 Shinobi… C’était sérieux ou une caméra cachée ? Je soupirai : j’étais si excité de rencontrer le fameux Passeur et je me retrouve face à ce truc. Une larme coula même le long de ma joue… J’avais envie de tout exploser.

→ Je vais être sympa et clair. J’ai besoin du prisonnier. Une quête m’attend et il me faut les compétences du gamin là. Il a la grande gueule dont j’ai besoin. Dis-je en montrant le gamin au torse nu du doigt.

Mon chakra commença à s’accumuler un peu partout dans mon corps au point de rendre la pièce intenable pour quiconque n’aurait pas les épaules assez solides pour supporter la pression. Mon regard devint noir, avide de violence tandis que mes poings se refermaient sur eux même.

→ Faisons le nécessaire pour ne pas en venir aux mains. Personnes n’est là pour ça. Soyez raisonnable et accédez à ma requête.

Ghhhh ! Mais c'est quoi ce type ? Sérieusement ! J'ai jamais vu autant d'images perverses de ma vie ! Mon visage se teinte automatiquement de rouge ! AUSSI C'EST JUSTE UN PERVERS DANGEREUX ! Sérieusement faut l'enfermer ce type ! Et je ne vous raconte pas les premières images... J'en ai la gerbe. C'est juste... Écoeurant. Si j'hésitais avant, là j'hésite plus ! Tu vas faire un tour dans les geôles jusqu'a que l'Grand-père prenne une décision à ton sujet !

Et l'autre fou-là... Prendre le prisonnier... Mais il est sérieux là ? Brr... L'atmosphère s'alourdit dans la pièce... Tellement que j'ai l'impression de même plus pouvoir respirer... Mais les Jônin à côté de moi semblent être en bonne forme, et même plutôt vif... Je n'ai pas trop le choix, je vais devoir rendre mon verdict, et il va pas plaire aux gens d'ici, croyez-moi... Mais avant ça, j'vais aller prévenir le vieux que j'ai des soucis ici...

« Kakeshouou-Sama ❤ ? DEPECHE TOI DE RAMENER TES FESSES AUX PORTES J'AI DEUX MALADES MENTAUX QUI VONT ME TUER ! Merci beaucoup ❤ »

Je reprends ensuite ma respiration, un de mes gardes me tenant, empêchant mon effondrement ! Non mais sérieusement, utiliser une telle technique sur un Gosse ! Il est sérieux lui ?! Putain je n'ai pas le choix. Je concentre mon pouvoir, avant de prendre possession de son corps. Mes yeux se ferment, et je deviens inerte... Tandis que le malade se fige... Avant de se mettre à genoux.

« Emparez-vous de moi car j'ai trahi le Shukai. »

BOUM ! L'effet est immédiat ! Les gardes sautent sur lui avant de lui apposer un sceau de chakra ! Mais j'ai eu le temps d'effectuer une rupture ... ouf. Bref, la situation est sous-contrôle. Enfin j'espère ! Reprenant peu à peu le contrôle de mon corps, on m'aide à revenir à moi... Je suis un jeune Yamanaka. La transposition d'esprit, c'est encore assez difficile pour moi... Mais ma petite flopées de serviteur me chouchoute ! Et ça, c'est cool !

« Si vous pensiez pouvoir vendre les informations sur Kamejirô contre son poste, c'est raté. Je vais tout dire au trois capitaines à votre Sujet, et pour le moment, c'est passage par la case prison ! Au nom de mes pouvoirs, je vous dépossède de vos possessions, et vous accuse de tentative de libération d'un criminel. L'Ôda sera votre Juge. »

Je me masse le crâne... Pouah ! Ça ne fait pas du bien tout ça !!!

« Jisetsu Arekushi ! Au nom des pouvoirs que le Triumvirat me confère, je vous dépossède de toutes vos possessions. Pour vos crimes passés en compagnie de Katano Yusuke, et Kyu Goren, et pour avoir collaboré avec ces criminels, vous serez mis en prison le temps que l'Ôda prenne sa décision. »

En parlant de l'Ôda... Voilà que se ramène le capitaine avec des renforts... Je fais un large sourire mesquin à mes deux prisonniers, même si mon état semble assez préoccupant.

« Et il n'a pas l'air content. »

Et surtout qu'à cette distance, il avait très bien entendu mes précédentes paroles...

-Non, non, pas par là !

Marmonait en vain le pauvre diable qui montrait la ville à la dame aux cheveux bleus. Quelle misère d’être un sous-fiffre.

-Suoh exagère, il aurait pu le faire lui-même...

Marmonait à son tour la Gogyou boudeuse et déçue de ne pas être accompagnée de la bonne personne pour sa balade... Comme si ce pauvre type du Buki y pouvait quelque chose. Bien évidemment, malgré que ça aurait dû être l’inverse, c’était notre aquarium vivant qui ouvrait la marche et pour courroner le tout, le plus logique pour elle était de rester sur la plus grande route. Une qui la conduisait directement aux portes, vers la sortie quoi... Un signe?

-Encore moins par là, on va tomber sur le passeur, c'est pas tellement une bonne idée, regardez là ! C’est un meilleur endroit... non?

En vain. La petite silhouette de la Gogyou se stoppait en observant au loin des visages familiers, d’où l’étaient-ils... Ah oui ! Les gardes à son arrivée. Suoh avait vraiment été infect avec ces derniers, peut-être pour cela que sans même se soucié qu’ils avaient doublés en nombre, elle s’était mise en tête de les rejoindre... Bien sûr elle s’invitait dans les locaux, l’air de rien et en toute logique on aurait voulu stoppé mademoiselle je n’ai rien à faire ici, mais quelques signes du mandater du Buki faisait passer tout cela à l’as. A son plus grand damne, mais difficile pour lui de savoir ce qui serait le pire entre cette situation ou les échos qui rejoindraient les oreilles de son supérieur. Vraiment pas chanceux celui-là, pire encore, quand le destin se jouait de lui, toute souriante elle faisait un signe à un des gardes à la mine parlante, quand du coin de l’oeil, un autre spécimen captivait son attention.

-Are-kun?

Et voilà comment le garde du Buki était à deux doigts de manger son couvre-chef, tant bien que mal, il tentait, en vain encore une fois de l’extirper de là avant qu’il ne soit trop tard. La rotation qu’il lui faisait faire, n’avait pour effet que d’empirer la chose. Nez à nez presque, avec un blondinet et une réaction imminente...

-Trop mignon ! ❤

Pour peu, elle aurait bien pu attraper ses joues comme s’il s’agissait d’un gros poupon...Arrêter de justesse par l’emprise de son pseudo garde du corps qui la tirait vers lui, non pas sans s’excuser du dérangement à demi-mot. Il allait en faloir plus malheureusement, sous l’effet de la vision du gamin, non seulement un air mignon avait rougi ses joues, mais en prime, un réflexe avait rendu ses couettes liquides... Dévoilant ainsi un poisson qui nageait dans leur longueur. Une bulle de ce dernier d’ailleurs. Sûr que le Buki-men espérait rêver...

-Décidément le premier rôle du méchant tu aimes ça.

Un visage redevenu sérieux en un instant quand elle s’adressait à sa connaissance, par la même occasion, la Gogyou découvrait le dernier protagoniste de cette scène, qu’elle faisait virer en comédie...

-Lui aussi j’ai l’impression de l’avoir déjà vu...

Facile de deviner qui elle pointait du doigt, avec Suoh en prime, ou autour, elle ne savait plus très bien...

-On va y aller...

Pauvre garçon, il croyait que ça serait si simple que cela...

Ce n’est pas un son lourd, ou menaçant. Simplement celui de la paille tressée imprimant sa marque sur le sol terreux. Ce son de sandale écrasant la poussière et le sol sablonneux n’est en soi qu’un bruit supplémentaire, dans la vie de tous les jours. Et dans l’agitation des Portes, personne n’aurait perçu ce simple pas se rapprochant de la scène. Tous étaient trop occupés à se sonder, à sauter les uns sur les autres, à trifouiller la cervelle et à saper l’autorité de chacun. Mais il restait des choses mystérieuses, que même les plus hautes autorités des lieux semblaient oublier.
Pas à pas, l’homme se rapprochait. Un pas non pas marqué, mais pressé. Disons plutôt énergique ! L’ombre se déplaçait avec un certain élan vers les Portes, où il avait été appelé. La raison ? Il y en avait plusieurs … . Mais surtout une grande colère. On venait de le déranger au mauvais moment. Car, oui : on ne dérange pas le Capitaine de l’Ôdâ au moment où il s’accorde une pause, avec un morceau de crabe, un verre et un bon bouquin. Ceux qui ont la fâcheuse idée de lui voler dans les plumes ont tendance à les perdre !

Les jeunes gens qui se trouvaient sur place étaient certainement trop pris par leurs jérémiades et autres pleurnicheries. Et pour cette raison, aucun n’avait tout de suite repéré l’approche d’un homme qui était prêt à en découdre. Bien qu’à une certaine distance, l’Ancien était parfaitement en mesure de voir la situation, et de réaliser à quel point elle était risible. Et c’était le genre de choses qui ne pouvait que courroucer le quinquagénaire qui avait bien d’autres choses à foutre qu’à gérer les problèmes de voisinages ! Aussi, une démonstration de force serait bientôt nécessaire. Mais il fallait soigner son entrée. Le combattant du Shukaï espérait bien que chacun ici fermerait bientôt sa gueule, et ne chercherait plus les noises. Si couilles assez solides il devait y avoir, glaçon pour le personnel du Palais il y aurait bientôt !!

C’est dans cette ambiance que le Capitaine de l’Ôdâ faisait son entrée auprès du fameux groupe. Une simple arrivée ? A vous de juger. Katana au clair, sorti de son fourreau, ce dernier n’était pourtant pas le plus inquiétant. L’aura étouffante émise par cet homme était surement assez forte pour écraser la volonté de chacun ; les Jônins avaient de quoi comprendre que rouspéter maintenant n’était pas une bonne idée, tandis que les Genins et Ninjas de bas rang allaient certainement avoir du mal à s’imposer sur le plan vocal sans trembler comme des feuilles. Quant aux gardes …, hé bien, navré ; mais je n’ai pas de vocabulaire en dessous de ça. Mais ce n’était pas cela qui pouvait briser cette situation joviale. Non ; ce qui avait le pouvoir de mettre le temps en arrêt, ce n’était ni le pouvoir du Jisetsu, ni l’autorité du haut gradé, mais le regard sombre et glacial d’un vétéran de nombreuses guerres, qui commençait sérieusement en avoir assez de tous ces pédants, prétentieux et autres mots aussi injurieux que nécessaires !
Son arrivée avait permis un relatif silence pendant un temps, chacun préférant ne rien dire. La position de chacun était plus que risible : Len dans les vapes, Arekushi en attente, Nnoitra malmené temporairement par des gardes. Posant son regard sur chacun d’entre eux, le temps de pause devenait oppressant. Mais digne d’un homme capable de dominer le terrain sans poser de questions, ou même prendre la parole. Laissant cet instant à sa disposition pour s’imposer sur les lieux, le Vénérable finissait par plomber l’audience de son regard en s’adressant au Passeur.

~ Len, je veux que tu me dises ce qu’il vient de se passer, avec minutie et détails.

Plaçant deux doigts sur sa tempe, Kakeshuou Samui obtenait par le pouvoir du Clan Yamanaka les dernières informations, et la raison de cette cohue. L’arrivée d’un nouveau, l’intervention étrange de cet homme qui se croyait supérieur aux Lois, celle d’un jeunot qui aimait manipuler la mémoire et l’esprit de tout le monde … . Une belle tripotée d’inconscients et de connards, si vous voulez mon avis … . N’oubliant rien, le jeune élève du Capitaine de l’Ordre ne manquait pas de souligner ses petites farces, ainsi que les informations qu’il avait recueillis. En particulier celles sur le jeune inconnu, qui souhaitait intégrer les ordres. En ayant pour connaissance et contact Yusuke, Goren et Demon Jisetsu ; et en ayant à son actif le massacre d’un Village sans poser de questions et un mentor réputé pour ses trahisons en tout genre ? C’était soit une mauvaise blague, soit un envoi de la part de Yusuke Katano pour calmer les pulsions meurtrières du vieux Samui.
Rompant le lien une fois les explications transmises, le Capitaine rengainait son arme, et s’approchait de son élève. Bien que silencieux, il lui mit une frappe sur le sommet de la tête qui ne fut certainement pas agréable !

~ Si je t’ai confié ce poste, c’est pour une raison précise. Pas pour manipuler nos visiteurs et nos troupes. Ne refais jamais ça.

Bien que sans agressivité apparente, le ton était assez sec et autoritaire pour faire comprendre le sérieux de la situation. Vous vouliez le BigBoss du coin ? Vous allez être servi, croyez-moi … . Au tour de Nnoitra, et de ce groupe de gardes qui s’affaire à l’entraver.

~ Relâchez-le … . Nnoitra, j’ignore comment s’est passée ta rencontre avec Suoh. Mais personne, pas même moi, ne s’impose au dessus de la Loi du Shukaï. Va à l’encontre de ses représentants, peu important son identité, et il t’en cuira. Si tu as des vues quelconques sur ce garçon pour des activités dont je ne veux pas savoir la nature, tu devras attendre. Ta « requête » est donc refusée, et je te remercie pour ta compréhension et ton départ des lieux … .

En vérité, ce n’était pas de vrais remerciements. Ni une invitation ; voyons-y davantage un ordre. Un ordre que Kakeshuou Samui ne saurait toléré comme refusé. Il n’attendait d’ailleurs pas la réponse, et préférait passer au client suivant.

~ Toi … . Arekushi Jisetsu … . Les raisons de ta présence ici restent inconnues, et tes fréquentations représentent directement un danger pour cette Alliance. Tu seras donc mis sous surveillance, avec interdiction de quitter ce Village et d’intégrer une équipe quel qu’elle soit. Tu es consigné dans les quartiers Est, jusqu’à une réunion prochaine qui statuera de ton sort … .

Tout cela déclaré avec un certain dédain. Un gamin qui en saurait autant sur les activités récentes de Yusuke Katano, c’était avant tout une précieuse source d’informations … dont on se passerait volontiers, une fois la vache traie jusqu’aux os.
Un regard sur la gamine présente … .

~ Quant à toi … je ne sais même pas qui tu es …

Ayant fait un tour de piste pour s’adresser à l’ensemble des protagonistes sur place, le vieux briscard finissait ainsi ses déclarations sur un long soupir, et une certaine fatigue. Les gardes avaient relâchés leur emprise sur Gilger Nnoitra, et encadraient maintenant avec plus de sérieux le jeune Jisetsu. Len, lui, frottait certainement sa tête en espérant qu’il n’y ait pas de bosse. Aucune idée pour la gamine inconnue et « l’ami de Kamejiro ». Mais la scène devait se terminer sur une certitude.
Retournant au centre de la scène, le Capitaine faisait soudainement volte-face et rendait une nouvelle fois ce regard plein de fougue ; une fougue des abysses, magnifiquement représentées dans ces yeux d’un bleu océanique, nimbé d’une couche de glace – au sens figuré comme imagé. La main pendant sur le pommeau de son arme … .

~ Certains daigneront-ils avoir des réclamations … . Quittez les lieux si vous êtes satisfaits. Prenez le risque si vous souhaitez renchérir … .

Jeunes gens, à vous de faire votre choix : to eat good food, or to eat pissenlits par la racine, ce soir ?

La situation devenait comique, comme je l'avais imaginé... ce gosse, ce passeur, une blague d'envoyer un gamin sonder les esprits de personnes totalement dérangés. Tout allait maintenant très vite et le passeur semblait paniquer en réclamant Samui Kakeshuou ? Son supérieur certainement et je me mettais alors à bien rigoler. Puis voilà que l'autre clown lâche une phrase comme quoi il avait trahi le Shukai... étrange. Le passeur lui parlait alors de choses ont je ne comprenais pas le sens, sûrement une affaire interne à eux, je ne m'attardais pas là-dessus, ce qui m'intéressait... c'était mon sort à moi. Il me disait alors une phrase toute faite pour me dire que j'allais en prison, cela ne m'étonnait guère mais je n'avais pas grand chose sur moi, il pouvait donc me déposséder si il le souhaitait. Je me mettais alors debout entouré de deux gardes.

« Hé gamin, quand tu veux pour voir mes belles visions ahahaha. »

Alors que sortais de cette petite pièce pour avancer vers l'intérieur du Shukai, j'allais enfin pouvoir découvrir cette ville. Je voyais une fille aux cheveux bleu se diriger vers nous... Je pouvais la reconnaître directement, il s'agissait de Sahori et elle m'avait reconnu aussi et je lui souriais quand elle me disait que j'aimais le rôle du méchant.

« Oui, mais cette fois je me suis fais prendre, ça arrive... »

Elle parlait alors de l'autre type comme quoi elle semblait le connaître ensuite. Mais l'atmosphère changeait radicalement quand un nouvel intervenant faisait son apparition, il avait une drôle d'allure et son aura était vraiment écrasante, ce type était d'un tout autre niveau, aucun n'avait sa puissance ici même... Je n'étais jamais tombé sur ce genre de shinobi, il n'était pourtant pas très jeune, s'agirait-il de l'oncle de Samui Yuki dont elle m'avait fait allusion rapidement. Il s'adressait directement au gamin en lui demande ce qu'il s'était passé, il posait alors deux de ses doigts sur sa tempe, de la télépathie apparemment.

Au bout de quelques instants, il retirait ses doigts et il sermonnait un peu le jeune passeur. Il ordonnait alors de relâcher le clown qui se nommait Nnoira et il lui disait que sa requête était refusé pour le moment... Il se tournait alors vers moi en m’appelant directement par mon nom. Il me disait alors que je serais mis sous surveillance avec interdiction de quitter le village et de même, pour rejoindre une équipe... En même temps je me demandais bien qui voudrait faire équipe avec un type comme moi. Il en finissait avec Sahori qu'il ne semblait pas connaître.

«Hm, les quartiers est, c'est les prisons ... »

Je ne disais rien de plus pour le moment, je ne pouvais que suivre les directives de ce type qui était sans doute le chef de tout ce petit monde. Je ne comprenais plus trop ma situation, étais-je réellement prisonnier ou alors il voulait peut être continuer à m'interroger. Je croisais alors le regard glacial de ce type avec mon regard doré.

« Je ne compte pas renchérir, je ne pense pas qu'on est le choix. »

Je me laissais donc emmener par les gardes vers les quartiers est...

**Contenu sponsorisé** Informations

» Equipe N°2 : " Qui se connaît une prison connaît aussi la liberté "
» Juste une question de remise en question
» Liberté [terminé]
» La liberté a un prix ! (Kurasa)
» Les chaînes de la liberté ~ Saori

Prison ou liberté surveillée, tel est la question [pv len& libre]

Prison ou liberté surveillée, tel est la question [pv len& libre]

Sujets similaires

Sujets similaires