Suite de ce RP:

Il avait finalement accepté. Accepté de rejoindre mon équipe. En faisant ce choix, il avait aussi fait le choix de m'obéir jusqu'à la fin. Un choix difficile qu'il avait pris sans aucune hésitation, sans même réfléchir. Un choix d'instinct, me confirmant le potentiel de ce jeune Shinobi.

Mais il avait pris la décision moins sage de continuer l'entraînement, alors qu'il était déjà à bout de force. N'oublions pas une chose, le chakra est le produit de la force physique et de la force mentale d'un Shinobi. Si l'un est épuisé, le chakra l'est aussi... C'est pourquoi il est impératif qu'il stoppe cet entraînement directement...

Concentrant mon chakra, je libéré un virus ayant un effet soporifique immédiat. À peine quelques inhalations plus tard, je récupérai habilement le Genin dans mes bras... Direction son appartement. Il peut paraître surprenant que je connaisse l'endroit de son habitation, mais ayant étudié minutieusement son dossier, ceci est une formalité comme un autre... Entrant dans celui-ci, je devais dire qu'il était à l'image des Hyô. Blanc et rouge sang était les deux couleurs dominantes. On pouvait en savoir beaucoup sur une personne en observant son appartement...

Récupérant mon élève, je repartais en direction de son appartement. Un groupement de maisons à l'écart de la ville, c'était là que gisait le clan Sabakyô. Posant un masque sur le visage de mon élève, j'avançais vers la porte en métal, blindé et renforcé par des Fuînjutsu, qui annonçait le début de mon appartement. J'avais eu, au vu de sa dangerosité supérieure à celle des autres de son clan, avait eu un traitement spécial. Ma maison était souterraine.

Descendant dans les profondeurs de mon appartement, le tout était éclairé par des torches de lumière tamisée. Une ample salle de vie, équipée d'un canapé, de livre, de parchemins et autres ustensiles Ninja. Une table avec 4 chaises, dont trois ayant pris la poussière... Une porte menant sur un long couloir avec nombre d'autres passages... En vérité, j'avais le pouvoir de modifier son appartement à sa guise grâce à ma manipulation du dôton... Et celui-ci même était un labyrinthe sous-terrain.

Amenant dans une des chambres d'ami -non-utilisé depuis fort longtemps- je déshabillais le Hyô avant de l'envelopper dans des draps propre. Vérifiant une énième fois sa blessure, je comprenais alors qu'il était bien soigné, et qu'elle était propre. M'asseyant sur une chaise à côté de son lit, je commençais à fermer doucement les yeux. Il était tard, et il ne se réveillerait pas avant demain matin, vu la dose de virus en lui...

À mon réveil, il était encore endormi. Récupérant un verre d'eau et trois biscuits militaires, j'attendais patiemment son retour parmi les vivants, ce qui ne dura pas si longtemps.

« Bon retour parmi les vivants... Sers-toi... Tu dois avoir faim. Et ne t'inquiète pas, cet endroit et sûr... »

Un endroit sûr, une espèce de grotte faiblement éclairée avec un mobilier rudimentaire, un homme masqué et cela sans rajouter le fait qu’il se réveillait totalement dénudé dans un lit qui n’était pas le sien. En somme s’était beaucoup de choses qui aurait sufi à déstabiliser un shinobi ordinaire, or il n’en était pas un. Ce genre de réveil froid et dur il l’avait déjà expérimenté plusieurs fois, la différence ici c’était qu’il se sentait réellement calme et posé. Peut-être même un peu plus fort que la veille même.

Sans gêne, le jeune Hyô se leva de se lit et sous le regard de son nouveau maitre se déplaça jusqu’à la commode ou un nouvel équipement l’attendait. Ils étaient donc passés chez lui prendre le nécessaire, même qu’ils n’avaient pas chômé, il y avait là plus de matériel que nécessaire. Rouleaux, armes de jet, encre de toute variété et même plusieurs vêtements de rechange sans parler de son bandeau à l’effigie du village de la feuille.

Malgré le faible mal de tête occasionné, Matawa tentait tout en se rhabillant de se souvenir de la journée précédente, était-ils allé consommer de l’alcool pour fêter cette première journée ? Non il n’en avait pas l’impression… Dans tous les cas son instinct n’était pas éveiller se qui signifiait qu’il ne devait techniquement pas être en danger. De plus son hôte lui offrait de la nourriture et plus encore.

Sans trop élaborer de possibilité quant à son amnésie, il en vint à prendre l’un des biscuits, mais quand il arriva pour le mettre dans sa bouche, un masque métallique l’en empêcha. Troublé, puis effrayer par se même objet il en vint à se demander pourquoi il en avait un, après tout c’était étrange et la première chose qui traversa son esprit fut le fait que son maitre soit comme il l’avait mentionner un maitre des virus et maladie en tout genre. À se moment il comprit la gravité de la situation, il empila donc quelques vivre dans l’une des poches de son blouson de cuir et se dit qu’ils les mangeraient plus tard, car ici… S’était le repaire de la bête et bien qu’il lui fasse confiance, lui ne craignait rien de retirer son masque, mais il ne devait pas être habitué non plus d’avoir des visiteurs et de leur expliquer comment ne pas chopper ses virus.

- J’imagine qu’il serait mieux que je garde le masque jusqu’à notre sortie…

Sans vouloir offenser son nouveau compagnon de route, Matawa se rassis sur le lit en finalisant de s’équiper. Il devait lui avoir administré une sorte de stimulant ou une autre drogue importante pour qu’il se rétablisse durant son sommeil, car pour tout dire, il se sentait vraiment bien. Trop bien. Il se pinça même à plusieurs reprises pour finalement constater qu’il n’était pas sous l’emprise d’un Genjutsu ni d’un rêve…

- Alors, admettons que je comprends le pourquoi et comment de la chose, j’imagine que la prochaine étape c’est votre test ? J’avoue être assez confiant, je me sens… Super bien !

C’était plutôt étrange de parler avec ce masque, sa voix s’en trouvait toute déformer et le tout devait assurément paraitre dans le reste de la gestuelle visible de son visage. Quel qu’il en soit, il ne le retirerait qu’une fois rendu à l’extérieur ou après avoir reçue l’autorisation de son nouvel ami.

Se levant sans aucune gêne, je comprenais que l'Hyô était quelqu'un qui avait perdu les notions de nudité ou de honte. Preuve de son passé en tant qu'esclave, signifiant être traité qu'en simple bout de viande... Pourtant, un Ninja était un outil. Un puissant outil, intelligent et évolutif. De loin, une des armes les plus évoluées du monde. Ma vision étais dur, mais sincère. Nous étions à la fois Homme, et Arme. Des militaires, n'est-ce pas ça la définition même de notre métier ?

S'habillant devant moi, il s'arrêta net quand le biscuit arriva au niveau de sa bouche. Le masque, il ne l'avait même pas remarqué. Faisant une remarque assez étrange, je répondis par un simple :

« Si tu ne veux pas mourir d'une infection virale... Oui. »

Observant mon jeune élève, je comprenais que les virus en lui avait fait leurs travaux à merveille. Tandis qu'il s'équipait sur son lit, il me demanda la prochaine étape, supposant que cela était mon test. Ce qui était partiellement vrai...

« Tu te sens aussi bien grâce aux bactéries qui sont actuellement présentes dans ton corps... »

Incompris, il ne comprenait apparemment pas l'étendue des pouvoirs d'un Sabakyô. Les maladies, les virus, les bactéries... Tout ceci était à la portée d'un Sabakyô. La marque du Destructeur, c'était là, leur vrai pouvoir.

« Tu as désobéi. Je t'ai donc endormi avec des bactéries qui se nourrissent des toxines dans ton corps, sécrétant à leurs tours une substance anesthésiante. Maintenant que tu es réveillé, je sais que tu n'as plus aucune toxine dans ton corps, d'où l'effet de bien-être. »

Je continuais sur la suite du test...

« Je connais tes capacités physiques qui sont suffisantes. La suite du test est un jeu... Je pose une question, et tu dois y répondre par la vérité, et seulement la vérité. Ensuite, c'est à ton tour. Et vice-versa, jusqu'à que je soit satisfait... »

Je commençais.

« Première question : Pourquoi es-tu devenu un Ninja de la feuille ? »

Un jeu, un simple jeu… C’était plus facile qu’il n’en paraissait, mais Seitô n’avait pas l’air d’un idiot. Il ne voulait en général rien pour rien. La seule chose que Matawa avait retenue de lui c’était qu’il fallait l’écouter et qu’il y avait toujours un double sens cacher dans ses affirmations. Répondre par la pure vérité, oui c’était faisable.

- Pourquoi je suis devenu un ninja de la feuille ? … c’est simple en vérité. Beaucoup de gens le deviennent parce qu’ils n’ont pas le choix ou même parce qu’ils ont des capacités tellement intéressantes et héréditaires qu’encore une fois, l’option n’en est plus une… tu sais, beaucoup de gens de ma famille terminent bureaucrate ou messager, nos capacités son souvent vue comme futile au combat et plus intéressant pour faire de la reconnaissance ou même de la transmission d’informations secrètes. Or, je me suis fait enlever et mon destin aurait pu s’en trouver changer. Je ne te mentirais pas mes parents voulaient que je devienne un ninja au tout début, c’est la graine de cette histoire, car pour eux il était impératif que je dédie ma vie au village qui les as sauver d’une mort certaine à l’extérieur de ses murs, mais comme tu peux probablement déjà le constater, la liberté à une place très importante dans ma vie et simplement devenir ninja pour le bien du village ou pour mes parents et ma famille c’est une chose impossible pour moi.

Matawa pris une petite pause et tout en regardant le Kunai qu’il avait dans les mains, il se recoucha sur le lit, un peu comme s’il était chez un psychologue, lui coucher sur le petit divan alors que l’autre analysait sur sa chaise.

- J’ai eu le choix en revenant, devenir se qu’on avait toujours voulu de moi, prendre une femme et faire une vie de civil bien établie ou même quitter le village, mais lorsque j’étais prisonnier de mes tortionnaires, une seule chose me rattachait au village et aussi loufoque que cela puisse être, c’est Kyubi, se renard de légende… quand j’étais petit mon frère m’apportait au temple et ensemble on revivait la légende de se démon avec notre encre et notre imagination. Se seul souvenir m’empêchait alors de trahir se même village, je viens d’ici et même si j’ai passer beaucoup de temps a l’extérieur de ses murs, mes amis et ma famille sont ici. Même si mes relations ne sont plus ce qu’elle était, j’ai une fois de plus la chance de recommencer. Et finalement, en prenant conscience de tout ceci, c’est là que j’ai décidé de devenir un ninja. Quand j’ai réalisé qu’encore une fois je tombais dans le piège tissé par mes parents. À se moment j’ai décidé de le faire pour une tout autre raison, pour leur montrer que par moi même je suis capable d’accomplir de grande chose, la protection du village rentrera toujours en ligne de compte, mais je veux pousser l’art des Hyô dans une nouvelle branche de pensée, je veux prouver au monde qu’un ninja peut devenir se qu’il veut et surtout, être libre. Pour cela, il n’y a qu’une option tu dois t’en douter. Pour être libre, tu dois être au sommet.

Prenant une petite pause Matawa conclut enfin sa réponse.

- Je suis un shinobi, me demander pourquoi j’en suis un c’est remettre en cause tout ce pour quoi on croie et je croie que ma vie se terminera dans la compréhension d’une chose tout à fait simple, nous ne sommes jamais réellement libres, cette liberté est éphémère et il vaut mieux choisir une vie de servitude qui nous convient… Je suis un shinobi de la feuille, car c’est elle qui me protège, me force a m’épanouir et c’est également elle qui détiens se qui est le plus cher à mes yeux. Et toi ?

La liberté. Au fond, il m'était semblable. Ce que nous voulions, c'est être libre... Mais il se trompait sur une chose...

« La liberté est un concept philosophique beaucoup plus large et complexe que ça... C'est pourquoi je le laisse aux philosophes. Néanmoins, regarde-moi. Je suis Intendant de Konoha, en l'absence de l'Hokage, je suis un ninja ayant le plus de pouvoir du village, donc au sommet... Pouvoir politique, économique, judiciaire... Je peux absolument tout faire. Et pourtant, je n'ai jamais était aussi enfermée dans ma carrière de Shinobi de la feuille. Le pouvoir appelle les responsabilités. Les responsabilités, la nécessité. Et la nécessité le devoir. Le devoir, le pouvoir. C'est pourquoi ont dit que le pouvoir appelle toujours plus de pouvoir... »

Expliquer le pourquoi de mon devenir de Shinobi ? C'était bien plus complexe que ça. Parce qu'il fallait connaître mon histoire pour comprendre...

« Je suis devenu Shinobi pour payer une dette. Tout simplement. »

En dévoiler un peu plus sur mon passé. Ce n'était pas une chose secrète, loin de là, simplement une chose que je ne souhaitais pas le sortir de l'armoire...

« Je suis un natif d'Ame. J'étais en prison, presque mort, quand Konoha est venu nous libérer. Et à ce moment-là, j'ai eu le choix. Partir sans but, en vivant avec une dette, ou la payer et donner ma vie pour mon libérateur. C'est ce que je fais, je paye ma dette. Mais ne te méprends pas, j'aime Konoha, plus que ma propre vie. C'est grâce à eux que je peux vivre libre. Avec des devoirs, certes, mais libre. Une position plutôt confortable pour un ex-paria de la société. »

Je prenais une respiration... Un paria, un parasite, un détesté. J'étais tant de choses à la fois, que cela ne m'atteignait même plus. Le Clan Sabakyô était très puissant, mais leurs membres avaient beaucoup régressé. Alors que nous étions relativement nombreux, aujourd'hui, nous n'étions plus qu'une poignée.

« Quel paradoxe. Un Paria en tant qu'Intendant d'un village... »

Et cela impliquait beaucoup de choses, notamment la domination fragilisée de Hi no Kuni sur Ame. Malgré tout, elle restait encore en place. Le fait d'avoir, théoriquement, trois intendants à la tête du village aident beaucoup pour calmer les tentions...

« Maintenant, à toi de me dire : à quoi tiens-tu le plus, et quel est ton désir le plus cher ? »

Seitô était un drôle de personnage, mais ce qu’il disait avec de la valeur et beaucoup d’importance dans l’évolution prochaine du shinobi. Franchement il avait mis la main sur le gros lot, l’intendant en personne du village… Et bien que le très reconnue Myakudou On soit loin de mourir, les deux devaient approcher d’une puissance incroyable, même inimaginable, bref il voulait performer et évoluer et avec la situation, Matawa ne pouvait être mieux placer. Il se surprit même à espérer être le seul élève de Seitô, ainsi il performerait mieux et évoluerait également plus rapidement.

L’intendant… Lui qui hier encore espérait tomber sur un professeur tout à fait normal et gentil s’en voyait tout à fait ravi, mais voilà qu’il posait une question problématique au jeune homme.

« Maintenant, à toi de me dire : à quoi tiens-tu le plus, et quel est ton désir le plus cher ? »

Sans prendre le temps de réfléchir, il aurait taquiné son interlocuteur en lui répondant simplement que cette fois si, le tout se résumait à deux questions, mais tout en faisant abstraction de ce détail, Matawa pris le temps de réfléchir avant de répondre.

- Ce à quoi je tiens le plus… J’avoue ne pas vraiment y avoir penser, j’imagine que pour une personne ayant presque perdu espoir, il est plutôt dur de se rattacher à quelque chose… près n’avoir posséder que des vêtements et un simpliste réservoir d’encre pendant sept années, j’imagine que se à quoi je tien le plus c’est ma vie. Mon désir le plus cher lui, c’est probablement de ne pas la gâcher, puisque j’étais au bas de l’échelle je désire être au sommet, tu dis que la puissance engendre un désire de puissance et c’est la vérité, mais est-ce que se serait trop de vouloir l’être pour de bonnes raisons ? Si être puissant englobe la possibilité de protéger non seulement ma vie, mais de changer le destin de tous ceux qui appartienne à mon village et ma famille… Alors je veux être puissant.

Tout en continuant sa réflexion, le jeune ninja se trouva bien égoïste de répondre de telle ânerie, mais au fond de lui il savait que ce que lui dictait son cœur n’était pas ridicule.

- Ce que j’ai de plus précieux c’est la vie, la seule chose qui soit importantes et que je désire contrôler. Mon désir le plus cher est désormais de devenir aussi puissant qu’un entendant, qu’un Kage. Je ne veux plus avoir de barrières et j’apprécie grandement d’être tombé sur toi que se soit le hasard ou simplement l’influence de ma famille pour que je tombe jumeler avec toi, je pense que tu es la personne la plus apte à m’aider dans cette évolution.

...

Si j’ai bonne mémoire, il y avait deux questions, alors voyons voir… si je réfléchis deux secondes, je dirais que cet exercice a pour but de me tester, de vérifier ma franchise et de te prouver que tu peux avoir confiance en moi dans le cas éventuel ou je deviendrais réellement ton élève. Voici donc mes deux questions.

...

Je veux également savoir quel est ton désir le plus cher, mais aussi si tu es prêt à m’aider dans cette évolution qu’est le monde des shinobis, à faire de moi l’un des plus grands, mais aussi à reprendre tes traces vers la puissance ?

Premièrement, Matawa avoua que ce à quoi il tenait le plus était sa propre vie. Une chose fâcheuse, je dois dire. La vie d'un Shinobi est importante, mais ce n'est pas à quoi il doit tenir le plus. Car un Shinobi doit être capable de faire le choix de mourir pour le bien de son village. Le sacrifice de soit, c'était ça, la voie du Ninja. La Fin justifie les moyens. C'était le Nindô de Seitô. Si une vie doit être sacrifiée pour le bien du village, alors que cela soit fait.

Mais le désir du Hyô rattrapait ma déception. L'envie de maîtriser sa vie, de ne pas qu'elle soit un gâchis. C'était une bonne chose, une très bonne chose. Cela concordait parfaitement avec la voie du Ninja de Seitô : nous ne devons pas avoir peur de mourir, mais nous devons avoir peur de mourir inutilement. La soif de pouvoir de son jeune élève, ainsi que sa réflexion était encore à aiguiller, a peaufiné, à faire mûrir. Mais avec un bon professeur, il fera un excellent Ninja. Un vrai Ninja.

Les questions de Matawa étaient les suivantes... Quel était mon désir le plus cher, mais aussi si j'acceptais de l'aider dans cette évolution, l'aidant à reprendre mes traces... Me relevant de ma chaise, je lui fis un simple.

« Suis-moi. Prends tes biscuits et surtout, ne me perd pas de vue. »

Sortant de la pièce, je continuais à travers les nombreux couloirs composant ce labyrinthe souterrain, éclairé par de faibles lumières tamisées. Quelle idée de vivre dans un labyrinthe ? Une maladie mentale qui m'étais propre. Depuis les évènements de la guerre, je n'arrivais pas à dormir dans des endroits fixes, dont je n'étais pas certains de la sûreté. Ces multiples chambres et ces couloirs dont seul moi connait le secret me permettaient d'en faire abstraction, et de bénéficier d'un sommeil réparateur. Sortant de la maison, je continuais vers les montagnes de Konoha...

« Ce à quoi tu tiens le plus est une mauvaise chose, Matawa. Un Shinobi qui tient à sa vie plus qu'à tout autre chose est un piètre ninja. Car en situation extrême, il choisira toujours de sauver ça peau, incapable de faire preuve de discernement. Le discernement, c'est une qualité essentielle. Ce que tu dois avoir en tête, c'est de ne jamais mourir inutilement. La Fin justifie les Moyens, c'est mon Nindô. Mais c'est aussi une vérité absolue de notre monde. Un Ninja doit savoir peser le pour et le contre, en prenant un maximum de paramètre dans son analyse, et choisir la bonne décision... »

Arrivant tout en haut du village, on pouvait observer le coucher de soleil et la large forêt de Konoha. Tous les horizons... Un monde entier...

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