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 Le thé est offert par la maison [PV: Kawaguchi Kajirô]

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Suna
Meïka A. Oniri
Meïka A. Oniri
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Le thé est offert par la maison [PV: Kawaguchi Kajirô] Empty
Message(#) Sujet: Le thé est offert par la maison [PV: Kawaguchi Kajirô] Le thé est offert par la maison [PV: Kawaguchi Kajirô] EmptyJeu 3 Juil 2014 - 22:44

    Cette journée n'était pas comme les autres pour l'entreprise d'Aperture Saibogu. En effet, les nombreux conflits et guerres parsemant le monde en ces temps troublés se relevaient particulièrement profitable aux marchands et fabriquant d'armes. Il n'était, bien entendu, nullement questions de ces misérables trafiquants parsemant les bourbiers et autres ghettos du bas monde. Non, pas de ce genre de misère... La compagnie érigée par mon père était une entreprise œuvrant au grand jour et aux yeux de tous. La plupart des nations colonisées par le pays du vent la connaissait et avait déjà eu recourd à ses services. Cependant, de part les affaires fluctuant de bon train par les temps qui couraient, un accord commercial devait être réalisé afin de préserver le monopole des exclusivités technologique Saibogu. Après quoi, pourrait alors commencer la fabrication à grande échelle d'outils de destructions entièrement destinées à enrichir l'armement de Suna Gakure no Sato. Ce contrat, prédéterminé à signature, était de la plus haute importance. C'était pour cette raison qu'un shinobi du village avait été désigné comme représentant commercial afin de transporter et faire valoir de droit le dit document.

    La rendez-vous avait lieu dans la résidence secondaire de ma famille située à la lors entre le pays de l'herbe et celui du sable. Ici, les vents frais venus de l'est parvenaient à repousser la chaleur aride du désert ce qui rendait le climat particulièrement agréable et facile à vivre. Cette étendue de terre, située à la jonction entre deux mondes que tout oppose était un parfait petit lieu de paradis pour tout ceux cherchant un tant soit peut de quiétude.
    Paisiblement adossée sur le petit balcon de cette élégante demeure je pris plaisir à contempler l'immense étendue azurée du ciel sans qu'aucune intempérie visible à l’horizon ne vienne perturber son doux équilibre. En contrebas se trouvait l'imposante terrasse qui sous-plombait la bâtisse. Trois servantes s’affairaient dans toutes les directions afin de s'assurer que les lieux seraient parfaitement propice à l'accueil de notre hôte. Le paternel, quant-à lui, était assit à une table, caché dans l'ombre d'un par-soleil, plongé dans la lecture de quelconques documents d'affaires importantes.
    Je commençais depuis peu à porter un intérêt certain à son travail. L'immense flot de destructions qu'étaient en mesure de provoquer les armes fabriqués par notre famille me fascinait de plus en plus. Chose étonnante, l'attention grandissante que je portais aux travaux de mon paternel semblait lui plaire. Dès lors il n'hésitait pas, lorsque l'occasion s'en présentait, à me faire part de ses connaissances. Il ne m'avait jamais autant remarqué de toute sa vie. C'était dire...
    Si cet imbécile pensait que cela lui octroierait un tant soit peu de compassion de ma part, il pouvait dors et déjà se tirer une balle d'une de ses inventions dans le pied.

    Néanmoins, ce pseudo lien que nous commentions à tisser allait sans doute me permettre d'assister à la conclusion de cet accord commercial. Le simple fait que je sois au courant de cet événement et que l'on ne m'ait pas exilé dans notre résidence principal confirmait cette idée.
    Pour cette occasion je m'étais dotée d'une somptueuse, mais modeste, robe blanche a froufrou m'arrivant jusqu'aux talons eux-même entouré de magnifique escarpin immaculé. Autour de mon cou se trouvait un imposant pendentif d'or blanc sertie de diamants. Au lobe de chacune de mes oreilles pendaient de petite boucles d'oreilles pavées d'un minuscule saphir à leur extrémité. Dans une mesure plus modeste, j'avais orné mon poignet droit d'un simple anneau d'argent. Ma chevelure, impeccablement brossée et coiffée par les soins des domestiques tombaient en cascade jusqu'au bas de mon dos. Sans doute étaient-ils, par de-là tous ces apparats, ma plus grande fierté. S'agissant d'une réunion particulièrement importante, je ne pouvais me permettre de passer pour une vulgaire bonniche. Le paternel quant à lui portait comme à son habitude un sobre mais raffiné costume sans veste à chemise blanche et cravate noir.

    J'avouai intérieurement bouillir de curiosité dans l'attente de cette fameuse rencontre. J'allais avoir le privilège de voir l'entreprise familial effectuer un splendide bon en avant, ce qui aurait pour résultat de nous rendre encore plus riche.
    Imaginant et rêvassant de tout ce dont je pourrais quérir par la suite, je fus prise d'un léger sursaut lorsque j'entendis la cloche raisonner au loin. Celle-ci affirmait l'arrivée imminente de notre hôte.

    Tournant le dos au balcon, je rejoignis l'intérieur de notre demeure pour en descendre les marches quatre à quatre. Prenant la direction de la sortie, je fus accueillie par Miria, qui ouvrit et maintint une ombrelle au-dessus de ma tête afin de protéger ma peau du soleil. Je lui adressai un sourire cocasse avant d'aller rejoindre l'extérieur avec cette bonne compagnie.

    Le paternel avait quitté son post pour accueillir notre convié dans le plus grand respect et la plus ferme convivialité. Dépassant la quarantaine d'année, mon géniteur était un homme dans la force de l'âge. Bien que n'ayant jamais connu aucune formation sur l'art du ninjutsu, il n'en demeurait pas moins correctement bâti et assez carré d'épaule. Sa barbe grisonnante était toujours finement taillée et sa chevelure, poivre et sel, demeurait en permanence impeccablement rejetée en arrière. Quelque ride creusait son visage à la peau mâte ici et là ce qui lui donnait cet air d'autant plus ferme. Ses yeux couleur acier, dont j'avais eux la chance de ne pas hériter, donnait souvent l'impression d'en voir plus que ce qu'il ne laissait paraître. Je n'aimais pas l'admettre, mais je ne pouvais que lui céder cela. Pour un paternel il en jetai énormément. La plupart des servantes s'amusaient à le surnommer le grand barbu lorsqu'il n'était pas là. Un sourire intérieur naquit en moi à cette pensée.

    Retournant mon attention sur la porte principal qui venait de s'ouvrir pour laisser entrer notre invité . Je vis avec amusement l'un de nos serviteurs se faire rabrouer en s'étant offert pour porter ses affaires. L'homme continua d'avancer vers nous d'une stature aussi droite qu'affirmée. A la seconde même où je pus distinguer son visage, un vif élan de curiosité me saisi aussitôt. Il avait le faciès d'un homme ayant vécu tellement de chose, tout vu, tout fait, un peu comme ce Corbeau que j'avais rencontré il y a peu à la différence que celui-ci, ne laissait strictement rien paraître. Je crus d'abord à une illusion dû au reflets du soleils, mais il s'avéra posséder un œil à la pupille d'orées sommes toutes comparables aux miennes. Oui, une seule et unique pupille car, son œil gauche semblait, quant à lui, clos depuis longtemps.
    Je pouvais clairement le dire, cette homme là en jetai également, mais d'une toute autre façon. Qui plus cela étant, sa cicatrise le rendait diablement sexy. Un fugace sourire de complaisance teinté d’espièglerie se dessina sur le bord de mes lèvres pour s'effacer aussitôt.
    Dans le monde où vivions, le paraître était roi.
    Lorsque l'homme fut finalement parvenu à nous, ce fut au paternel qu'incombait le devoir de l'accueillir ; ce qu'il fit non sans courtoisie.

    -Monsieur.Kawaguchi soyez le bienvenue dans notre demeure. J'espère que votre voyage s'est déroulé sans encombre. Je vous présente ma fille Oniri. Elle aspire à devenir comme vous une Shinobi et s'intéresse de près à l'héritage d'Aperture Saibogu. J'espère que vous ne verrez aucun inconvénient à ce qu'elle assiste à notre réunion. Dit-il après avoir tendu la main à notre homme afin qu'il la serre.

    Ce dernier tourna alors la tête dans ma direction, posant son unique œil d'ambre sur moi. Bien que je le laissai nullement paraître, cela me plu énormément qu'il me regarde quelles qu'en fussent les raisons. Saisissant entre mes mains les pans de ma robes, je m'inclinai dans une révérence somme toute solennel afin de le saluer.

    -C'est un plaisir pour moi de vous rencontrer Monsieur.Kawaguchi.

    Après lui avoir laissé le temps de nous répondre, mon père reprit la parole de son entrain et de son savoir faire dont il avait le secret.

    -Vous devez sans doute être fatigué après un tel trajet. Accepteriez-vous de venir prendre le thé avec nous ?

    Ce faisant, nous nous dirigeâmes sur la terrasse entourée par les magnifiques compositions floral de notre jardiner. En son centre se trouvait la fameuse table au par-soleil aménagée spécialement pour l'occasion. Nous nous installâmes tous les trois. La réunion pouvait commencer. J'avais pour consigne de ne pas prononcer un seul mot, mais mes yeux ne quittaient pas un seul instant ce cher Kawaguchi.


Dernière édition par Saibogu Oniri le Ven 8 Aoû 2014 - 0:02, édité 3 fois
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Suzurane Hakyô
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Le thé est offert par la maison [PV: Kawaguchi Kajirô] Empty
Message(#) Sujet: Re: Le thé est offert par la maison [PV: Kawaguchi Kajirô] Le thé est offert par la maison [PV: Kawaguchi Kajirô] EmptyJeu 31 Juil 2014 - 15:23

Fatigués après un tel trajet ? Il l’avait bien dit, ce bonhomme ! Kajirô avait horreur des longues marches et des longs voyages. Il fallait de toute façon avouer qu’il ne vivait pas dans le pays le plus chaleureux climatiquement parlant. Des heures sous une chaleur terrible, ce n’était pas de repos pour tout le monde. Mais plus que le climat auquel il s’était finalement accoutumé, c’était la longueur qu’il trouvait inutile. En effet, la discussion qu’il allait faire aujourd’hui allait être bien plus courte que le trajet fait. Et pour le Kawaguchi le temps c’était du combat, des entraînements, du repos… mais pas de la marche tropicale ! Mais bien sûr, il était ici en tant que représentant et en tant que professionnel. Il se devait de garder ses pensées pour lui, surtout que la famille qu’il rencontrait était assez réputée, encore plus chez les Saibogu. Ce fut donc sans la moindre méprise qu’il serra la main de celui qui l’avait reçu. Il en fit de même pour la fille du concerné. Entre futurs shinobis ou même au vu de l’écart d’âge, c’était la posture appropriée.
    ─ Je vous remercie de l’accueil que vous me faites. C’est avec plaisir que je vous suis.
C’était un discours bien loin que celui que Kajirô aurait naturellement prononcé, mais le rôle de shinobi réservait parfois des surprises ou des obligations. Et plus on montait dans les échelons plus cela se voyait. Mais comme le Kawaguchi avait des gens à première vue polis et sympathiques, il n’avait pas trop à se forcer. Et c’était tant mieux.

Il les suivit vers une terrasse bien fleurie. Il y avait tellement de fleurs et de plantes de tous horizons que Kajirô n’arrivait pas à penser un seul instant que toutes viennent ou puissent pousser ici à Kaze no Kuni. Ce n’était peut-être pas de quoi se vanterait le Saibogu, mais de toute façon ce n’était pas le sujet. En tout cas, c’était un environnement agréable.
    ─ Bien, par quoi allons-nous commencer ?
Il avait dit ça tout en se grattant somptueusement sa petite barbe, le regard allant et revenant un peu partout. Car malheureusement, Kajirô n’était pas venu pour se reposer sur une terrasse, aussi belle et bien entretenue soit elle. Mais il aurait été le premier à s'en réjouir.
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