Il y a des endroits où on ne croirait jamais revoir certaine personne. Cela fait un petit moment déjà que je me trouve à Nami no kuni. Etant le pays le plus proche du notre, il était normal que je m’y réfugie pour quelques semaines. Je n’ai encore rien préparé pour mon futur et je ne sais pas du tout quel chemin je vais emprunter pour continuer ma route. Les choix que je devrai faire seront très certainement difficiles et compliqué et je vais devoir bientôt composer avec le fait que Kiri à très certainement envoyé des traqueurs à ma poursuite. Néanmoins mon cher maitre était lui aussi traqueur et j’ai beaucoup appris en le côtoyant. Je sais couvrir mes traces mieux que quiconque et je sais comment me faufiler sans être vue. La clé du succès réside dans le fait que l’on ne peut se fier à personne et qu’il faut toujours tuer tous les témoins. Enfant, vieillard ou jeune homme, personne n’a de passe droit, tout le monde doit mourir si je veux survivre. Désormais je n’ai plus de morale, plus de cœur à partager, plus de joue à tendre, je suis devenu quelqu’un de radicalement différent. Mes sabres aussi, ressentent ce changement. Je ne les utilise plus comme avant, désormais mes coups, à défaut d’être précis, sont dévastateurs, puissant et large. Je me plais à donner à mes tranchoirs des formes de plus en plus monstrueuse et épineuses. Bientôt j’aurai trouvé comment exploiter leur potentiel au maximum de manière à détruire tout mes adversaire.

Je suis sur un petit îlot de Nami no kuni. Je dois me nourrir par moi-même à présent et je ne peux pas pêcher vu que les seuls habitants du coin sont des pêcheurs. Si je me mettais à empietter sur leur territoire, ils se mettraient à me questionner et à se demander qui est cet étranger qui vient voler leur gagne pain. Il me faut donc chasser sur la terre ferme. J’ai repérer les traces d’un sanglier tantôt et depuis quelques heures déjà je recherche cette grosse bête. Elle n’est pas très maligne mais la traquée s’avère intéressant et distrayant. Je la trouve enfin en train de se nourrir de baies rouge près d’un buisson, au milieu d’une clairière. Je fonds sur elle, lame à la main, je la coupe en deux, puis en quatre, puis en six et ainsi de suite. La pauvre dépouille ne résiste pas à mon sens inné du découpage.

Je cherche du bois dans les alentours et positionne les buches de manière à faire un feu. Un sort Katon et le tour est joué, voilà un petit feu. Je sais que d’ordinaire les feux sont interdits car ils font de nous des cibles aisément repérables mais je m’en fiche un peu. Je suis devenu Nukenin parce que je ne supportais plus les ordres de ces abrutis du village qui nous envoient nous battre et parce que je devais entretenir ma haine. Je me contrefous qu’un petit ninja venu jouer aux héro vienne me faire **** pendant que je mange. La cuisson est d’ailleurs douce et le sanglier à un goût vraiment apetissant. Je me régale d’un tel festin qui s’avère d’autant meilleur vu que c’est à la sueur de mon front que je l’ai ramené. Soudain, alors que j’entame la deuxième moitié du porc sans pour autant avoir très faim, je perçois une présence dans mon dos. Un ninja ? Un ennemi ? Il doit s’agir de quelques ennemis venu me pourfendre, se dit mon inconscient chevaleresque. Je ne bronche pas, je repose le bout de viande sur le grille-cochon et tourne la tête.

Vers le haut, sur la branche d’un chêne le jeune Demon me fixe de ses pupilles si particulières. C’est donc lui qui me traque ? Je ne m’attendais pas à recevoir de la visite aussi vite mais s’il est seul alors il ne fera pas long feu contre moi, je l’ai ménagé la dernière fois mais je ne commettrai pas la même sottise si je dois réitérer l’exercice. Néanmoins, je garde mon calme et, pensant à tout ce que j’ai déjà fais subir au garçon, je me ravise de le provoquer davantage.

-Es-tu là pour me tuer jeune démon de Kiri ? Si c’est le cas, laisse moi au moins terminer mon cochon. Il est assez bon. Tu peux même venir en prendre un peu.

Je ponctue ma phrase d’un manque d’un sourire supérieur, je n’ai aucune envie de me battre tout de suite mais, par instinct plus qu’autre chose, je pose une main discrètement sur le pommeau de Crépuscule et patiente. Je tiens à savoir ce que le démon de Kiri va bien pouvoir me répondre. Ce garçon a toujours eu le chic talent d’être imprévisible en toute circonstance.

Deux chemins étaient possibles pour les deux shinobis. Ils pouvaient se battre et rester fidèles à leur haine respective ou pouvaient cesser les hostilités et partager un bon repas. Il était clair que les deux jeunes hommes envisageaient l’une ou l’autre possibilité avec une certaine attention. Etant l’un d’eux, je ne me faisais pas difficile, si le démon de Kiri attaquait, j’allais très certainement riposter et s’il n’attaquait pas, je me ferais un hôte convenable à l’aide de mon cochon grillé. Quelques secondes, celles-ci passèrent rapidement. Le démon mit ses mains dans ses poches et se rapprocha du feu. Il s’assit et commença à manger. J’étais presque surpris de me voir retirer ma main du pommeau de Crépuscule pour me remettre à terminer ma petite brochette de viande personnelle. Je ne ressentais pas d’hostilité de la part de Demon et c’est bien pour cela que je me sentais si en confiance. Quelque chose en lui était différent par rapport à moi. Peut-être sentait-il que je n’étais plus le même depuis ma désertion. Et sans doute avait-il raison, Yusuke Katano ‘était mort en même temps que feu Kyu Shord lors de cette fameuse mission. Ce jours-là le reste de fidélité que je gardais à l’égard de mon pays s’était envolé et je me suis crée une carapace de haine et de colère. Pourtant la colère n’était pas présente en ce début de repas partagé. Le jeune Demon ouvrit la bouche et expliqua pourquoi nous n’étions pas à couteaux tirés. Sa malice et son sens de la rébellion réveillait chez moi des appréciations enfouies qui me firent sourire sur le coup. J’aimais le fait de prendre ses propres décisions même s’il faut parfois faire des compromis.

Demon continua de parler et me demanda de mes nouvelles. Curieusement je fus touché par cette marque d’attention et cela me faisais plaisir que nous puissions enfin converser comme des gens civilisés même si pour un nukenin la civilité n’est pas de mise en toute situation. Je regardais le démon continuer de parler lorsqu’il mentionna mon défunt maitre. Il m’annonça que c’était lui qui lui avait appris à contrôler ses Kinnegan, il me dit que c’était un grand homme.

-Oui Demon, c’était un grand homme. Il m’a formé depuis que je suis sorti de l’académie et à été plus présent pour moi que le père que j’avais à la maison. Il savait ce qui était bien et ce qui ne l’était pas. Lorsque je m’égarai il était toujours là pour me remettre dans le droit chemin. Aujourd’hui il est mort et le monde a perdu lors de ce combat à Taki, l’un des derniers héros de son royaume. Kiri l’a fait mourir, c’est vrai, mais c’est surtout son sens du sacrifice qui a causé son décès. C’était le plus grand homme que j’ai jamais connu…

Cela me fit du bien de me livrer ainsi à Demon, quelque part, je savais qu’il me comprenait, à un certains niveaux. Lui aussi avait perdu son maitre, le mizukage, je n’avais pas vraiment suivit l’actualité mais j’aurai dû lui présenter mes condoléance également. Au lieu de cela je regardai le feu avec un air perdu, un air lunatique et pensif. Je cherchai dans les flammes comme une ombre de réponse ou de je ne sais quoi d’autre encore qui aurait pu me donner une direction à suivre. Mon maitre n’était plus là pour me montrer où aller et j’allais devoir me débrouiller tout seul. Après tout ce temps, il faut à nouveau s’habituer à la solitude.

-A présent je suis l’homme à la chaine et Katano est quelque part enfoui sous un amas de haine et de colère qu’il va me falloir dompter. Voilà ce qu’est devenu ton ancien rival. Mais toi, démon de Kiri, que deviens-tu en ce moment ? La guerre doit te prendre tout ton temps, j’espère que Kiri ne te fatigue pas trop. Il serait fâcheux que tu finisses comme nos bien-aimés mentors. Ils croyaient en nous et nous devons vivre suffisamment longtemps pour faire de leurs rêves une réalité.

Je finissais ma phrase tout en sortant de mon petit sac portatif la petite gourde à alcool que m’avait donné Shord le jour de mon anniversaire. Je m’en souvenais encore comme si cela avait eu lieu la veille. Il m’avait prévenu de ne boire qu’en présence de gens de confiance car on n’est plus le même et que l’on risque de donner une mauvaise image. Je dévissais donc le bouchon de la bouteille et prit une gorgée avant de la tendre à ce cher Demon. Je ne savais pas s’il aimait boire mais en tant que Nukenin, j’étais prédisposé à transgresser les règles.

-Bois un petit peu démon shinobi, bois avec moi à la mémoire de nos maitres !

Le jeune Demon répondait à ma question. Sa réponse était emplie de ce que l’on peut appeler la tristesse pure des solitaires. Il disait que personne ne le pleurerait si jamais il venait à décéder. Ce rendre compte de ce genre de faits peu faire très mal, je sais de quoi je parle. Sa morosité était importante ce jour-là, je m’en souviens parfaitement. Il prenait une longue inspiration avant presque chaque phrase et je sentais bien qu’il était encore douloureux pour lui de parler de son défunt maitre tout comme ça l’était pour moi. Vraiment, les blessures si profondes mettent beaucoup de temps à cicatriser. Il m’a alors parler de ce combat si particulier où il a perdu son maitre. Je pouvais aisément m’identifier à cette situation sauf que moi, personne ne m’a ramené, personne n’est venu me donner la route à suivre, je n’ai eu qu’à m’enfuir et tracer mon propre sentier, mon propre chemin. Le démon de Kiri avait tout de même été heureux dans son malheur mais il souffrait, je le sentais clairement. Chacun des pores de sa peau criait à la rescousse et malheureusement, je ne pouvais rien faire. Je me contentais de le regarder parler tout en savourant mon alcool. Il trinqua avec moi et tous deux nous buâmes ce qu’on appelle communément la coupe de l’amitié. Ce n’est qu’à cet instant que nous remarquâmes les similitudes entre moi et Demon et le Shord et Tenzo. Des similitudes étranges entre deux rivaux et meilleurs amis à la fois. Demon le déclara carrément, nous ne nous supportions pas mais nous étions liés. Les liens impérissables et inexorables de l’amitié. L’amitié entre deux shinobis, entre deux soldats, entre deux collègues, entre deux frères…

Nous finassâmes la bouteille avec aisance, il fallait dire que celle-ci n’était pas très grande, elle n’aurait pas suffit à saouler l’un ou l’autre des deux grands ninjas présents. Je trouvai d’ailleurs qu’il n’y avait pas meilleur occasion pour la terminer que celle-ci, cela correspondait en tout point à ce que Kyu Shord aurait voulu pour nous, lui ainsi que feu Mizukage. Cependant, lorsque je jetai la bouteille dans un coin dans un mouvement de lassitude, un coup de canon se fit entendre et quelques cris stridents se projetèrent jusqu’à nous. Sans un mot, sans un son, je me levai tout en donnant un coup de pied dans le feu déjà faible pour l’éteindre. Je jetai un regard à mon compagnon tout en gardant une main sur le pommeau de Crépuscule, toujours dans son fourreau. Mon regard fut suffisant, je crois, pour faire comprendre à mon démon que je suspectais quelque chose de se produire. Alors, sans mot dire, j’ai foncé vers le foyer sonore. Il semblait provenir de loin mais nous courûmes environ trois minutes avant de nous retrouver sur la côte de l’ilot, les sandales dans le sable. Alors, lorsque nous stoppâmes notre course nous comprîmes ce qui se déroulait. A quelques centaines de mètre en face de nous, un navire pirate, d’une taille clairement imposante était en train de canarder le village de pêcheur tout en se rapprochant surement dans le but de piller celui-ci. Je jetai un nouveau regard vers mon collègue et essayait de lui faire comprendre que nous devions faire quelque chose. Je compris à la réponse qu’il me lança qu’il était partant.

-Je vais foncer vers le bateau et monter à bord pour tuer le plus de pirate possible. J’aimerai que tu rejoignes le village et que tu protège les villageois contre toute offensive pirate sur la terre. Vu sa vitesse, ils accosteront avant que tu ne parviennes là-bas. Il est très important que nous agissions séparément et en équipe. Bonne chance.

Je tendais mon poing vers mon pote et attendait qu’il check avec moi. Puis je lançai avec un air décidé, rempli de cette fougue que les jeunes soldats ont lorsqu’ils entrent pour la première fois sur les champs de batailles et que les ballent fusent au-dessus de leur tête :

-Allons nous échauffer !

Le démon de Kiri n’avait rien perdu de sa fougue à ce que je pouvais constater, il s’empressa de frapper mon poing du sien dès que je le lui ai tendu en ponctuant cet acte d’un sourire malicieux en plus de l’imposition d’une petite compétition amicale des plus intéressantes. Ainsi on jouait à qui allait avoir le meilleur score. A ce petit jeu là j’étais de loin le meilleur et j’allais le lui prouver. Au moment même où le jeune démon prit son élan pour s’élancer vers la côte, je fis de même en fonçant tout droit vers le bateau pirate. En cour de route j’effectuai quelques mudras pour booster mes capacité cellulaires afin d’augmenter ma vitesse de 100%. J’étais maintenant telle une fusée sur l’eau et les molécules d’H20 éclaboussaient tout après mon passage.

Il ne me fallut pas longtemps pour traverser le petit bras d’eau qui me séparait de l’imposant navire corsaire et je montai à bord avec la facilité qu’à un singe pour grimper à une branche. Une fois sur le pont, je fis face à tous ces énergumènes qui me fixaient d’un air à la fois inquiet et crédule. Sans doute pensaient-ils qu’ils auraient l’avantage à cause de leur nombre. C’est vrai qu’ils étaient nombreux, mais pas assez pour me faire douter de mes chances de victoires. Profitant de mon boost de vitesse, je fonçai en plein dans la mêlé, sabre dégainés, pour trancher vite fait bien fait dans le vif du sujet. Mes coups étaient fluides et sauvage. Je n’étais plus le Yusuke patient et humble d’autrefois qui ne visait pas les organes vitaux. Je tranchais cœur, poumon et mains avec une vitesse affolante. En quelques secondes j’avais traversé le pont en longueur deux ou trois fois en effectuant des allers et retours par-ci par là. Néanmoins, plus j’en tuais, plus il en ressortissait et cela commençait clairement à devenir fatiguant et éreintant. Mon boost allant bientôt se terminer, je pris sur moi de me stopper dans mon élan et de commencer à faire la toupie sur moi-même tout en lâchant mes sabres. Attachés à mes chaines, ces derniers virevoltèrent en même temps que moi créant un bouclier circulaire très tranchant. Quatre ou cinq pirates durent succomber à cette attaque, les autres eurent l’intelligence de rester en retrait et d’attendre que j’eus terminé. Une fois cette technique de taijutsu improvisé, je créai plusieurs grandes raiton dans le creux de mes mains et les balançai sans remords dans les épicentres des différentes foules sur le navire.

Le pont commençait petit à petit à se dégager mais il me restait encore beaucoup de travail à faire. Je ne pouvais pas continuer à les trancher un par un, cela me prendrait trop de temps et ils finiraient par me submerger me suis-dis-je. Je couru donc vers tribord et sautai à l’eau. Je me réceptionnais tel le christ sur la surface plane de la mer et j’effectuai des mudras en face du navire (j’étais côté côte).

-Suiton, technique de la grande Cataracte.

Des profondeurs alors jaillirent une énorme cataracte d’eau qui vint foncer sur le navire lui défonçant la coque et ébranlant son mat. Par la même occasion de nombreux pirates tombèrent à l’eau ce qui me permit d’envisager la suite de mon plan. Je fonçai alors vers la côte où se trouvait mon compagnon tandis que le navire pirate commençait doucement à prendre l’eau. Il allait lui falloir du temps mais il allait finir par être complètement submergé.

Sur la route vers la côte je tranchai dans le corps de deux ou trois pirates et je fis un grand bond pour arriver sur le toit de l’un des bâtiments du village. De mon poste d’observation, je voyais à peu près tout le village. Demon était plus loin en train d’en découdre personnellement avec toute une ribambelle de malfrat sur ce qui semblait être la place centrale du village. Je décidai de lui faire un petit clin d’œil et je pris mon poignet dans mes mains avant de lancer un rayon astrale sur le front d’un pirate qu’il avait prit pour cible. Une manière de lui rappeler l’enjeu de cette compétition.

Le combat allait continuer mais était presque terminé, pour ma part, je commençai à apprécier vraiment le fait de voir rouge.

Techniques:

L’espérience avait été particulièrement intéressante. Je m’étais occupé de tous les pirates que je devais tuer même s’il en restait quelques uns dans les profondeurs ou sur le pont du bateau, ils étaient estropiés et incapables de se mouvoir ou de représenter une menace. Je pris donc de nouveau le chemin du bateau, voyant que mon cher compagnon faisait de même. Néanmoins, je ne voulais pas le laisser présumer que j’étais trop tendre avec mes adversaires. Je fis donc au plus vite pour me rendre sur le pont et achever chacun des survivants d’une décapitation prématurée et grossière. Alors je rentrai dans la cabine du capitaine et en sortit son chapeau pirate et une chaise en bois. Je plaçai le chapeau sur ma tête et m’assis sur la chaise que je positionnai au milieu du pont, la tête tournée vers l’entrée du paquebot ou plutôt sur le pont qui le reliait à la terre ferme. J’attendis alors.

Je n’eus pas à attendre longtemps car Demon fit également au plus vite. Il montait les marches du pont et me rejoins bien vite sur le pont du paquebot. Lorsque je vis que ses manches étaient tâchées de ce liquide si appréciable qu’est le sang, je lui tins à peu près ce langage :

-Cette journée aura au moins eu le mérite d’avoir servie à quelque chose. On peut maintenant dire que nous avons sauvé un village à nous tous seul. Néanmoins je ne sais pas combien tu en as tué mais ça m’étonnerait que tu m’es battu. Il faudrait prendre un arbitre pour la prochaine fois. (je souris d’un air amusé et camarade) De toute façon maintenant il faut que tu t’en aille je suppose. Tu dois rentrer au pays. Voilà encore les chaines de Kiri qui te retiennent. J’ai juste une proposition à te faire. Si un jour la vie de village t’ennuie ou que pour une raison ou pour une autre tu en viens à quitter ce cher monde aquatique, reviens vers moi. A deux, nous progresserons plus vite, nous tuerons plus d’hommes, nous créerons une histoire bien plus intéressante. Et surtout… j’ai de gros projet pour l’avenir. Des projets importants et de grande envergure. Nous ne resterons pas longtemps dans l’ombre des grands pays. Nous aussi nous écrirons notre histoire…

Le chapeau pirate était toujours sur ma tête et me faisait un peu paraitre un brigand ou un corsaire fou. Néanmoins, ma cicatrice à l’œil était là pour le justifier, je n’étais pas là pour me reposer, mes projets me feront souffrir, peut-être mourir. Mais le désir de vaincre est toujours le même.