Quand le désert rencontre l'eau. [pv Demon]

Citation :: Ce rp se déroule il y a deux ans, Eichi était en vadrouille dans le monde.

Un nouvel horizon, de nouvelle contrainte et surtout un nouveau climat, en effet voici la tribu du jeune Eichi en visite du côté de Mizu no Kuni, loin de ses terres désertiques. Ici il y avait cette humidité omniprésente, du genre de celle dont ne sort pas indemne, si ce n'est avec un bon gros rhume. Par extension la méfiance était de mise et le Wada était surprotégé par sa tribu, par surprotégé on peut comprendre facilement emmitouflé dans quatre couvertures plus un bon gros manteau, le pauvre il étouffait dans cet accoutrement.

C'est d'ailleurs ce qui provoqua la suite des évènements : énervé de la situation, il sorti de la caravane et s'enfonça dans cette végétation parfaitement inconnue, et sans doute agressive, sans défense si ce n'est celles dont il avait réussi à comprendre le mécanisme. Il pouvait riposter assez facilement en cas de danger, peut être trop. C'est vrai que niveau colérique, il était pas mal le petit Taijutsuka. Il ne savait pas canaliser son énervement et son agressivité était largement excessive, il ne pensait jamais qu'il était le plus faible non, même si en face de lui se trouvait de puissants shinobis du village de la Brume.

Au loin déjà on entendait les parents hurler pour récupérer leur enfant, mais celui ci ne répondait pas, préférant vociférer de nombreuses insultes à voix basse envers ses géniteurs, il faut dire qu'ils n'aidaient pas, ces derniers ne montraient aucune fierté ni once de compassion envers lui, aucune confiance alors qu'il avait déjà seize ans... Ce détail avait de plus en plus de mal à passer et il savait que bientôt il pourrait voler de ses propres ailes, un peu de patience. Marchant tranquillement en tapant néanmoins dans chaque pierre qu'il voyait, il atteignit un petit étang où il décida de se calmer, en s'asseyant sur une souche placée là comme par magie.

De toute manière ils me soulent, pour qui ils se prennent là ? J'ai pas l'âge de me balader bordel ?!

Il jeta une pierre sur l'eau, provoquant une onde qui fit se mouvoir tous les poissons présents dans la mare. Eichi reprenait ses mauvaises habitudes, il n'arrivait pas à canaliser sa haine et préférait la déverser dans ce qu'il voyait, pourtant ce n'était pas faute de s'améliorer continuellement dans le contrôle de lui même. C'est en relevant la tête qu'il le vit en train de le regarder. Il se releva d'un coup en faisant face à l'homme de l'autre côté du point d'eau.

Euh ça va ? Je peux t'aider à me reluquer comme ça ou ... ?

Prudent il ne s'avança tout de même pas, préférant instaurer une première limite de distance entre lui et l'intervenant. Il n'était pas chez lui ici et la rumeur sur les habitants de la Brume faisait froid dans le dos, il fallait mieux ne rien intenter du tout.

C'était il y a deux ans, a cette époque le jeune homme était encore en formation pour devenir un génin, cela se passa relativement bien, le futur Kirijin était assez douer surtout dans le domaine du Taijustu, mais il savait qu'il avait encore un long chemin à parcourir avant de devenir fort.

Il en était a sa troisième année d'études et ans quelque mois il passerait enfin son examen afin de devenir un vrai Kirijin comme l'était ses défunts parents avant lui. Il avait vraiment eu de la chance d'être recueilli par Oji-san... Quand il y pensé c'est tout de même cet homme qui l'avait sorti de la rue après qu'il eu perdu ses parent et qu'il se retrouve comme un sans abri durant deux longues années.

Enfin peut être que le temps des malheurs était enfin fini, peut être qu'il allait enfin pouvoir vivre avec un autre sourire que celui de sa propre arrogance, cela était étrange... Une vie normale pour un enfant normal... Cette simple chose que Oji-san lui avait offert était un cadeau plus grand encore que toutes les richesses de ce monde.

Et chaque soir en entrant dans son lit le jeune homme d'alors quinze ans priés pour que la vie ne lui arrache pas une seconde cette vie qui désormais était la sienne. ... Bon, le seul hic était que bizarrement, il ne n'entendait pas avec beaucoup de mecs surement jaloux de son comportement avec les filles.

Il est vrai qui bizarrement son histoire intrigue beaucoup les demoiselles de son école... Le fait qu'il a perdu ses parent jeune et qu'il avait traversé ce qu'il avait traverser, qu'il avait simplement vécu ce qu'il avait vécu... Mais cela était un autre débat qui n'intéressait pas vraiment le jeune homme lui aussi étant naturellement beaucoup plus intéresser par la compagnie des filles que des hommes qu'il juger trop... Des mecs a son gout...

Enfin bref, ce jour-là le jeune homme était en train de se balader, quand il aperçut un homme, rien de bien intéressant, mais il y avait cette chose dans le regard de ce jeune garçon... Était-ce de la haine ? ... Il y avait de fortes chances, cette chose qui dévore l'âme des gens, le jeune homme l'avait vu grandir en lui durant deux années avant qu'elle ne soit apaiser.

Le jeune homme entendit la remarque que lui fit le jeune homme, il était du genre furax lui, s'il fallait que quelqu'un lui remette les idées en place le Jisetsu lui ferrait un plaisir de le faire, il lui expliqua simplement :

-Moi ça va, mais toi plus très longtemps si tu continue a me parler comme ça, donc tu respire un grand coup et tu te calme avant que je soit obliger de le faire pour toi.

Cela était dit, le jeune homme était sympa, mais il était hors de question qu'il se laisse marcher sur les pieds par n'importe qui, et si cela devait partir en baston qu'a cela ne tienne l'étudient n'attendait que ça.

Le garçon qui faisait face au Wada possédait une assurance en sa force non sans rappeler celle que possédait lui même Eichi. C'était assez incroyable cette métaphore du reflet qui avait lieu ici : Se voir dans un lac, ici une mare, et comprendre ses erreurs en s'observant... La scène pouvait être sympathique sans cette agressivité ambiante dont les deux garçons avaient attisé les flammes. Il était nécessaire de les faire cesser pour éviter d'embraser toute la forêt, pourtant ce n'était pas dans le tempérament du jeune Kazejin qui s'empressa de surenchérir un conflit qui semblait désormais être prêt à connaitre une issue rapide et douloureuse.

Oh ! Tu te calmes aussi mon pote, c'est toi qui a commencé à me regarder bizarrement. T'es qui d'abord ? Tu vas me sortir avec de jolis mots que je n'ai pas le droit d'être ici ? Tsss dégage.

Eichi détournait les talons, montrant désormais son dos à ce jeune homme qui semblait être du pays tant il avait su vite trouver l'habitant du désert. Mais sa confiance en lui ne présageait rien de bon et c'est pourquoi le Wada préféra calmer les débats, en prenant sur lui. Il approcha d'un pas tranquille de son interlocuteur, sans montrer le moindre signe d'animosité, pour éviter de se prendre "les pieds dans le tapis" et d'avoir un combat sur le dos, bien que cette idée ne le reboutait pas le moindre du monde, lui le bagarreur frénétique.

Excuse moi, je suis un peu sur les nerfs. Je fais parti de la caravane qui avance sur la route en contrebas, juste que ma famille m'énerve à me cacher les vérités de ce monde.

Pourquoi ne lui disait-il rien d'autre ? Peut être pour ne pas se montrer encore plus en position de faiblesse vis à vis de ce gars dont il ne savait rien. Si Eichi n'apprenait rien, il ne dirait rien, ou alors de nombreux mensonges. Pourtant il tendait sa main comme pour serrer celle de l'homme en face, symbole de respect autant que test de personnalité. Cette situation était loin d'être effrayante néanmoins elle n'en était pas moins très dangereuse, c'est pourquoi le Taijutsuka se concentrait sur le moindre des faits et gestes opposés, prêt à réagir. Dans ce contexte de guerre froide particulièrement tenace et surtout parfaitement désagréable, Eichi tenta de reprendre la parole pour détendre les deux parties et éviter un accrochage totalement inutile en parlant ... Météo, comme indiqué dans ses livres des sciences du comportement et du langage humain.

Il fait froid dans ta bourgade là, je viens du désert moi, là bas j'ai pas toute cette eau en brume qui te gèle la peau !

Il en avait déjà trop dit finalement : Il avait prévenu qu'il n'était pas seul et qu'une caravane entière se trouvait sur la route et en plus il indiquait provenir de Kaze no kuni. Si il s'adressait à un bandit, celui ci était tranquille : Il avait déjà son plan parfaitement détaillé et savait logiquement quoi faire. C'est après cette réflexion toute bête que le Wada resserra sa concentration sur l'homme de l'eau face à lui, laissant ses yeux ouverts sur sa potentielle cible, attendant un simple geste offensant pour lui rouler dessus.

La réaction du jeune homme fut quelque peu surprenante, il provoqua à nouveau le futur Kirijin pour au final s'en excuser et se plaindre de ce pays... Ce jeune homme avait un problème où cela était dans sa nature d'être aussi étrange ? De plus qu'il sortait des inepties encore plus grosses que lui.

Le Jisetsu allait lui dire qu'il n'avait pas le droit d'être aussi... Ok oui pourquoi pas... Mais dans quel but ? Hormis si le jeune homme était un shinobi rechercher par le Misuto il avait techniquement le droit de se trouver ici du moins rien ne l'interdisait de se trouver a ce lieux précis, du moins pas a la connaissance de l'orphelin.

Cependant la seconde remarque du jeune homme était un peu plus gênante, il venait du désert ok... Mais s'il faisait tant froid que ça personne ne l'interdisait de se mettre a l'abri, au moins que sa famille l'avait mit a la rue, mais la c'était encore un autre débat... Le jeune homme lui expliqua simplement :

-Tu sais, je ne vais pas t'interdire de te trouver sur un lieu public, car cela et stupide et sans intérêt, mais cependant critiquer mon pays ne t'aidera en rien non plus, que tu viennes de désert ou non... Et puis s'il fait tant froid que ça pourquoi ne vas-tu pas simplement te mettre à l'abri ? Tu vois, je pense que même dans ma "bourgade", je pense qu'il y a suffisamment de place pour mettre un endroit ou se réchauffer ou bien même trouver simplement un endroit ou te chauffer... Enfin je dis ça je dis rien c'est comme tu le souhaites l'ami et puis si tu a peur de rentrer voir ta famille car tu t'est disputé avec eux, je te conseille de quand même rentrer les voir croit moi, certain n'ont plus la chance de pouvoir de se disputer avec leurs parents donc tu ferais mieux d'en profité tant que la vie t'offre encore cette chance.

Le jeune homme savait très bien de quoi il parler... Lui aimerait pouvoir encore se prendre de tête avec ses parents, pouvoir même se prendre une claque lorsqu'il fait des bêtises, d'avoir quelqu'un derrière soit a vérifié qu'il fasse bien ses devoirs... La liberté de ses actes, le jeune homme l'avait déjà obtenu... Au prix de la vie de ses parents et une chose étaient sur... C'est que s'il pouvait rendre cette liberté a tout jamais en échange de revoir une seule fois le visage de ses parents il l'aurait fait...
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Combien de fois avait-il pu pleurer seul dans la nuit, car ses parents lui manquer ? Combien de fois avait-il pu faire des bêtises en priant pour qu'une dernière fois ses parents passe derrière lui a l'engueuler, car il avait fait cette bêtise ? Toutes les engueulades du monde ne sont rien contre la chance d'avoir ses parents... Peut-être fallait-il que le jeune homme se rende compte de cette chance que lui avait et qu'il en profite avant que la vie lui prenne cette chance a tout jamais...

Les réflexions du Sunajin ne semblaient trouver aucune grâce aux yeux du jeune homme face à lui, il avait un argument contraire à chaque chose qu'avançait le Wada. Et un poing en pleine figure, avait-il un argument contre ? Non il ne pouvait décemment pas se permettre de se battre ici, il le retrouverait en temps et en heure. Pour le moment il se devait de trouver une entourloupe pour se justifier face à l'afflux de circonstance aggravantes dont faisait preuve le jeune garçon aux cheveux blancs lui aussi.

Pourtant rien ne vint, il y avait une raison simple pour justifier ce mutisme si rare chez Eichi : Le rapport à ses parents dont venait de faire part l'étranger (bien que ce terme ne soit inapproprié dans le cas présent, Eichi étant l'étranger) était peut être la seule chose dans laquelle Eichi ne voulait trouver aucune excuse : Son père était un lâche kumojin et sa mère une femme forte et dévouée, son beau-père un bon enfoiré mais qu'importe, ce qu'il venait de souffler à Eichi était tout bonnement révoltant pour celui ci, qu'en avait-il à faire des orphelins ?

Ne le prend pas mal mais je m'occupe de mes parents comme je le veux, si j'en suis là c'est qu'ils le cherchent. Ensuite désolé mais par ici on dit souvent que l'hospitalité rime avec l'hémoglobine, alors comprend noblement que je ne prendrais jamais le risque d'aller frapper chez peut être un tueur en série.

Les regards étaient froids et réservés de chaque côté, cette rencontre entre les arbres de Mizu no Kuni, séparé par ce petit lac, ressemblait plutôt à une bataille de regard qu'à une réelle prise de conscience et de connaissance de l'autre. Pourtant chez le jeune Wada on pouvait, si on le voulait bien, observer une espèce de fascination pour ce garçon ne venant pas de chez lui : C'était la première fois qu'il s'éloignait de son village. Mais ceci, qui pouvait être visible comme une faiblesse chez certaines personnes, l'obligeait à se cacher à lui même cette curiosité débordante en la remplaçant pour de la rancœur qui allait bientôt prendre une ampleur assez incroyable lorsque le nomade prit malencontreusement la parole avec un air arrogant au possible.

Après tout ce n'est pas de ma faute si tu n'as plus tes parents, parce que je suppose que c'est le cas. Ils ont dû se suicider en voyant ta tête...

Il se doutait de la réaction qui allait suivre : Une agression en bonne et dû forme qui allait sans doute le réduire en charpie mais qu'importe. Il n'avait toujours pas avalé ces remontrances sur sa façon de faire face à ses parents. Que savait-il de la situation du jeune étudiant ? Puis c'était quoi cette mode d'être orphelin ? Cette situation semblait tomber du ciel à chaque naissance. La guerre n'expliquait pas tout, peut être cela leur accordait du crédit supplémentaire. En tout cas le jeune Eichi restait sur ses gardes, les sens en alerte face à cette menace qu'il venait lui même de créer.

Alors la le jeune homme venait de faire une erreur qu'il payerait très cher... C'est des parent du Jisetsu qu'il avait osez parler? C'est avec leur mort qu'il avait eu le courage d'attaquer le futur Kirijin? NON MAIS POUR QUI SE PRENAIT-IL CETTE ENFOIRER ?

IL EN AVAIT ASSEZ DE SA VIE ET IL VOULAIT L’ECOURTER DE QUELQUE DIXAINE D’ANNEES C’EST CA ? non mais comment pouvait-il parler de ça aussi facilement ? Personne ne lui avait jamais foutu de raclée a ce jeune idiot ? C’était quoi son problème ?

Le jeune homme était furax cette fois, sa réaction simple a peine eu t-il le temps de finir sa phrase que le Jisetsu lui charga a coup d’épaule dans me ventre puis il s’assis sur le jeune homme et le martela de coup de poing dans la tronche.

Au diable le Taijustu et autre forme d’art martiaux, l’orphelin avait simplement envie de fracasser la tête du connard qui avait osez parler de la mort de ses parents. Qu’importe d’où venait le kazejin, de son nom, de son âge ou même de n’importe quel autre type de détail de ce garçon.

Jamais le Jisetsu ne le pardonnerait, il avait osez de bafouer le nom de ses parents et ça jamais il ne l’oublierait… Jamais personne n’avait osez commettre un acte aussi irrespectueux au sujet de la mort de ses défunt parents, il fallait dire que le jeune homme n’était pas tellement du genre a ce laisser marcher sur les pieds de n’importe quel manière que ça soit.

A chaque fois le jeune homme frapper pour beaucoup moins que ça, pour une simple insulte ou même une provocation… Il fallait dire que la rue il avait souvent était passer a tabac par des personne cherchant simplement parfois a s’amuser et seul et souvent affamer il ne pouvait généralement pas se défendre.

Mais cette époque était révolu… Aujourd’hui le Jisetsu était devenu assez fort pour se défendre, de plus qu’il n’était plus dans la rue et qu’il ne souffrait aujourd’hui plus de la faim ou de la simple soif.

Il continua a frapper sans rien dire la haine dans les yeux il était temps de voir de quel façon le Kazejin tenterai de se défendre ou de calmer la colère du Jisetsu, cela serrait assez risquer mais ne rien faire le serrait logiquement encore plus, car cette fureur ne se calmerait qu’après avoir fracasser la tête de ce jeune fou.

Spoiler:

Et voilà le résultat : Victime une nouvelle fois de ses crises d'arrogance et de méchanceté, le jeune Eichi était prit à partie par le jeune homme qu'il venait clairement d'insulter. Avant qu'il n'eut le temps de faire quoi que ce soit, celui ci était déjà entrain de frapper comme un damné ce pauvre Wada... Il ne répondit pourtant pas, venait-il de comprendre que tout ce qui lui arrivait était mérité ? Non ! Simplement qu'user de la force pour si peu était inconcevable. Pourtant malgré cet égo surdimensionné, il comprit bien assez vite sous les coups qui redoublaient de violence que le jeune garçon face à lui ne lâcherait pas sa cible avant de la voir morte ou même desséchée. C'est là qu'il fini par attraper l'un des poignets du Mizujin et d'un coup de pied, l'envoya valser, et Eichi avec, droit dans la mare, ce qui eut pour effet immédiat de relâcher l'étreinte.

Tu vas te calmer ou je vais devoir t'exploser ?! Enfoiré... Noie toi et tu verras tes parents heureux pour la première fois ! Tu vas faire quoi là ? Me frapper ? Vas-y mais je vais hurler si fort que toute ma tribu va rappliquer et je te laisse deviner ce que les nomades font aux gens qui attaquent leur famille. Alors j'attends !

Il s'était relevé, de l'eau jusqu'aux genoux et le nez en sang, pourtant il gardait ce sourire provocateur aux lèvres qui étaient désormais repeintes sur un trace verticale par un sang d'un rouge carmin attirant le regard. Lorsqu'Eichi souriait, deux ou trois dents apparaissaient de la même couleur, attisant sans doute un peu de crainte quant à la folie relative qu'on pouvait lui accorder. Pourtant aucune folie là dedans, juste qu'Eichi était en crise, et que dans ses périodes là il ne craignait rien ni personne.

Il continuait de fixer le jeune homme lui encore bien présent dans l'eau en commençant à se demander si il n'y avait pas moyen de s'amuser un peu sur la faiblesse désormais criante qu'il entretenait de ses parents. Pensait-il qu'en affrontement avec un sérieux adversaire, celui ci n'en jouerait pas ? La mère d'Eichi lui avait expliqué un grand nombre de fois qu'il ne fallait jamais laisser transparaitre ses émotions quoi que la situation développe comme problématique, car c'était là le plus grand avoue de faiblesse d'un shinobi. Et ce garçon aux cheveux blancs venait de réaliser cet exemple typique.

Tout dans la nonchalance, Eichi continuait ses provocations gestuelles ainsi que dans le regard, il osait même quelques pas vers la "bête" sans pour autant avoir une quelconque peur, puis si il voulait un affrontement il l'aurait, là n'était pas la question car le futur défenseur des libertés de Kaze no Kuni était prêt à tout détruire dans son rêve de paix, même réduire à néant les préceptes que les Hommes avaient crée avant son arrivée pour en ériger de plus belles. Mais les pensées utopiques n'avaient pas leurs places ici, et c'était tout dans la provocation qu'il ouvrit une nouvelle fois la bouche pour une énième tentative d'embrasement.

Alors mon bébé ? Tu vas pleurer parce que tu retrouves pas ta maman ? Si tu crois que j'ai peur de toi, frappe moi ! Je n'attends qu'une poussée de haine pour te réduire en cendre ! Et tu as de la chance que je ne maitrise pas clairement l'activation de mes capacités et que je doive attendre une stimulation d'adrénaline...

Le jeune homme fit finalement repousser... Mais cela n'était pas terminé, cet enfoiré voulait voir qui des deux était le plus fort, très bien. Il voulait continuer a provoquer un adversaire qui avait les moyen de le tuer? C'est ça qu'il voulait ? Malheureusement a cette époque la le jeune homme ne connaissait que très peut de Justu, mais il maitrisait déjà un justu qui bien des années plus tard deviendra son justu de prédilection...

Le jeune homme attrapa son bras gauche avec son bras droit puis il se mit a sourire et expliqua :

-Bon tu veut jouer les malins? Approche ... Tu a voulu jouer a frapper ou la ça faisait mal? Il et temps pour toi d'assumer tes paroles, je ne compte pas te frapper ne t'en fait pas, non... Ça serrait beaucoup trop simple, tu ne t'en sortiras pas aussi facilement, tu peux amener ta famille ou même dieu en personne si tu le souhaites ça ne te sauvera pas et croit moi qu'avant la fin de cette journée, tu me supplieras d'épargné ta vie.

Demon commença à concentrer du chakra de type Raiton dans sa main gauche avec une extrême intensité, puis il se mit a sourire et expliqua :

-Je ne possède pas d'atout particulier comparer a toi, mais cependant j'ai ma propre force et cela me suffit. Voici mon nouveau jutsu, je l'ai nommé Raiton Ingusureiya, l'éclair pourfendeur... Et tu comprendras pourquoi elle porte ce nom-là.

Le jeune homme commença a courir dans la direction de son adversaire afin de le frapper au niveau de l'épaule , l'envie de tuer cette enfoiré ne lui manquer vraiment pas, mais il ne pouvait pas se permettre de tuer n'importe qui n'importe quand, de plus comme le jeune homme l'avait annoncer tuer ce présomptueux serait trop simple, il comptais bien le faire souffrir avant.

Cela pouvait sembler sadique ou bien cruel, mais cela serait le châtiment du Kazejin pour avoir osé bafouer le nom de ses parents... Eux étaient morts en héros pour sauver de simples civils et lui qu'avait-il fait pour se croire supérieur a eux ? Comment pouvait-il oser parler ainsi de héros ?

Cela faisait bien longtemps que le Jisetsu n'avait pas ressenti une telle rage et dans son esprit, c'était clair... Le Kazejin aller lui payer et il lui ferait au centuple chaque de ses paroles.

Enfin quelque chose d'intéressant, mais quelle chose... Le jeune Eichi venait de comprendre par rapport aux paroles prononcées son erreur : Bafouer un homme dont on ne connait pas la puissance revient à provoquer une colère dont on ne sais rien des limites. L'homme de la brume commença à le mettre en garde à propos d'une attaque qu'il allait placer. La charge électrique qu'il plaçait sur son bras semblait ressembler à l'une des technique du Kazejin bien que tourner dans une voie offensive. Il se redressait alors assez prudemment, de biais par rapport à son vis à vis pour rendre sa tâche plus délicate : Son attaque allait être rapide, sinon pourquoi la nommer éclair pourfendeur ? Puis quelle assurance dans le fait de vouloir tuer le jeune Wada, comme si celui ci ne savait pas se défendre. Il appliqua les mêmes doses de chakra que son adversaire mais dans tout son corps pour prévenir les dommages.

Lorsque le garçon chargea, la cible étant l'épaule d'Eichi, celui ci réagit très rapidement et parvint à esquiver en grande partie la lame, qui ne le planta pas mais plutôt l'entailla le biceps, rien de bien plus grave malgré quelques sursauts du muscle. Avec un grand sourire il fixa le très énervé jeune shinobi, car il ne faisait aucun doute désormais qu'il avait reçu un enseignement dans le nimpo.

Alors est-ce là ta terrible technique ? Je te le concède elle fait mal, heureusement que je sais également quelques techniques comme celle que j'ai utilisé pour augmenter mes réflexes par deux ! Sinon tu vas m'obliger à m'énerver, en général c'est pas bon du tout...

La blessure de son bras saignait, offrant quelques picotements ayant vocation à le faire se sentir vivant, la rendant agréable. Il arracha néanmoins une partie de son teeshirt pour venir bloquer l'écoulement et ainsi rester conscient encore longtemps. Car désormais il ne s'agissait plus de préchauffer l'affrontement mais bien de passer aux choses sérieuses. Le Jeune shinobi à cette époque ne maitrisait pas encore toute la panoplie de nimpô qu'il a aujourd'hui mais possédait déjà tous ceux impliquant de plus ou moins loin un énervement chronique et une rage nécessaire comme les portes célestes par exemple. D'ailleurs c'est en criant sur son adversaire qu'il activa, sans signe particulier, la première.

Tu me prends pour qui ?! Tu l'auras chercher, à moi !

Plus de vitesse, ses muscles débridés, voilà ce que lui apportait le saut du premier verrou humain et c'est fort de cette vitesse qu'il se jeta sur son assaillant avec un poing fermement serré. En plus le jeune homme était très proche de lui suite à son mouvement, sans avoir fait de retour en retrait car trop confiant, il était désormais à sa merci et c'est ainsi que le jeune Eichi frappa sur sa cible, férocement de haut en bas avant de faire un petit saut en arrière en se tenant à distance convenable de la zone d'impact.

Il voulait juste le remettre à sa place, pas le tuer, il ne semblait pas avoir un mauvais fond, tout au plus ne savait-il pas juger correctement les adversaires face à lui, rien de plus et ce n'était pas un motif de meurtre. Le Wada arrêta l'énergie colérique parcourant son poing et resta à observer prudemment l'homme au Raiton, qu'il savait déjà sur la contre-attaque.

Spoiler:

Finalement, le Kazejin avait esquivé son attaque... Tend mieux cela ferait durer un peu plus longtemps le plaisir infini de lui broyer sa petite tête et de briser chaque os présent dans le corps de cet enfoiré. Après tout quel que soit son niveau, il ne faisait pas peur au futur Kirijin, et cela, quoi qu'il arrive...

Finalement, le Kazejin avait esquivé son attaque... Cela était vraiment amusant, il ne croyait tout de même pas pouvoir parvenir a le battre? Le Kazejin commença a frapper le Jisetsu celui-ci resta de marbre a encaisser tous les coups, il serra les dents et n'ouvrit même pas la bouche, ses coups était rapide mais il n'avait absolument rien exceptionnelle.

Le jeune homme était dans un tel état de rage qu'il ne ressentait même plus la douleur bien que présente... Un homme avait osé bafouer le nom de ses parents et ainsi attaquer la chose qui comptait le plus aux yeux du Jisetsu et pour cet affront, il le payerait, il devait payait et que le ciel lui en soit témoin, il allait le payait.

Le jeune homme montra la bague qu'il avait sur la main gauche au Kazejin et il commença à lui expliquer :

-Tu vois misérable ordure... Cette bague appartenait à mon père, elle est spéciale, car elle n'est pas qu'une simple décoration, cette bague lui a valut durant toute sa vie le titre de Faucheur de Kiri... Avant qu'il ne meure mon père m'a appris un seul et unique jutsu, juste le levage d'un certain sceau... Et le nom de se jutsu et Shi no yobidashi kage...

Au fur et a mesure de la prononciation du nom du jutsu la bague commença a briller pour peut a peut se transformer en deux faux relier par une chaîne, l'arme de prédilection du défunt père de l'apprenti Shinobi, puis il poursuivi:

-Cette arme se nomme Kazeshini, tu l'aura surement compris, c'est cette arme qui a valu la réputation de mon vieux ... Tu as osé insulter la mémoire de son ancien propriétaire, je trouve donc juste qu'elle aussi te fasse ravaler tes paroles, tu ne crois pas ?

Le jeune homme se mit a sourire et regarder le ciel l'espace d'un instant, il est vrai qu'il était encore loin de maitriser aussi bien cette arme le faucheur de Kiri, mais cela faisait des années qu'il s'entrainer avec il savait donc tout de même s'en servir correctement, il fonça donc sur le Kazejin et commença à frapper dans tous les sens bien décider a blesser gravement son adversaire a l'aide de ses deux faux.

C'était n'importe quoi, clairement. Eichi, et ce malgré son énervement chronique, l'avait bien compris : combattre à son niveau revenait à faire du grand n'importe quoi dans l'espoir de frapper bêtement son adversaire. Puis finalement était-il réellement adversaire de ce garçon ? Il l'avait insulté oui mais parce que c'était dans sa nature de taquiner. Alors lorsque le Mizujin sorti deux lames, qu'il commença à dire que c'était la mémoire de son père défunt etc, Eichi comprit qu'il était vraiment dans une galère incroyable. Le garçon aux armes se rua à toute vitesse sur le jeune garçon qui pour toute riposte sorti deux kunai et couru en sens inverse, à la rencontre de son vis à vis.

Le choc fut bref et peu violent finalement. Les coups d'Eichi étaient placés de tels sortes qu'ils puissent annuler les frappes adverses. Là, des deux côtés, une force était présente avec le but de pousser l'autre à lâcher ses armes mais aucun ne voulait s'arrêter. Alors le Wada exécuta un coup de pied pour repousser son adversaire et lança ses kunais au sol, plantés dans la terre humide. Il avait déclenché l'affrontement, il devait l'arrêter. En gage de bonne volonté, ou de folie c'est au choix, il arrêta le flux de chakra dans son corps en refermant la première porte par une grande concentration durant laquelle il ne bougea plus.

Va falloir arrêter d'être aussi agressif ! Je te présente mes excuses voilà, je n'ai pas envie de me battre aussi lamentablement. Attends quelques années et alors on se battra. En attendant mon brave range tes faux et parle moi de tes parents.

Eichi se laissa tomber sur le sol exactement à l'endroit où il était posté avant de choisir la fin des hostilités. Désormais si en face son interlocuteur n'acceptait pas, le meurtre lui était offert. Le Taijutsuka sortit tranquillement une pomme de sa petite sacoche et il croqua à pleine dent dedans, fixant dans les yeux le garçon à la bague, des yeux d'enfants, curieux et attentif à l'histoire qui serait bientôt conté. Il voulait en parler de ses parents, ça se voyait, ça crevait les yeux même. À moins qu'Eichi se leurre, trompé par son instinct social encore bien jeune, et que ça soit un sujet tabou au plus haut point.

Tu sais, ça peut te faire du bien d'en parler, tu es vachement susceptible là dessus. Après refuse hein, venge toi, frappe moi vas-y mais je n'oublierais rien. Et crois-moi qu'un jour si tu fais ça, tu le payeras.

Il avait envie de rajouter que ses parents ne pourraient en rien le sauver mais ce serait rajouter de l'huile sur un feu bien vif, et ça ne servirait en aucun cas les intérêts du jeune Sunajin, déjà qu'il n'était pas brillant dans ses coups alors bon. Attendons la suite des évènements, ils ne pouvaient pas être pires qu'ils n'avaient déjà été.

Finalement le futur Kirijin fut repoussé puis le Kazejin commença a s'excuser comme-ci cela était sans importance... Non mais pour qui se prenait-il ? Il croyait qu'il allait s'en sortir aussi facilement ? C'est beau de voir a quel point les gens peuvent être stupide ou peut-être que cela était simplement lui. Toujours est-il qu'il était totalement inutile pour lui de se bercer de douces illusions, jamais le Jisetsu ne lui pardonnerait ses paroles.

Il avait offensé la mémoire de ses parents, il avait osez frapper ce qui faisait le plus mal au monde pour le jeune homme alors que celui-ci avait simplement de lui expliquer la chance qu'il avait, mais peut être que sa stupidité était-elle qu'il n'avait pas compris le sens des paroles du jeune démon, mais la stupidité et t'elle une excuse en soit? Non le jeune homme ne pensait pas, chaque homme aussi stupide qu'il soit est maitre de ses paroles et de son avis, il n'y a pas d'excuse, ni de retour en arrière. Trop de personnes pensent pouvoir tout réglé avec un simple mot.

Il est trop simple de s'excuser pour des paroles que l'on a prononcées, il est trop simple de s'excuser d'avoir offensé des autres personnes, pourquoi le faire si c'est pour s'excuser de l'avoir fait ? Non au bout d'un moment, il faut savoir assumer ses paroles ainsi que ses actes ou même simplement ses pensées sinon cela et beaucoup trop simples.

Personne ne peut revenir dans le passé pour effacer leur acte et un simple mot composé de quelques lettres n'a pas ce pouvoir la. Le jeune homme expliqua simplement :

-Non je te ne t'excuse pas et je ne t'excuserais jamais, tu est allé trop loin et si tu veut vraiment te faire pardonner revient dans le passé et efface ce que tu a dit, sinon tu peut immédiatement abandonner cette idée.

En plus voilà que le Kazejin lui demanda de parler de ses parents, non mais il se moquait de qui la ? Il voulait vraiment écourter de quelque dizaine d'années son espérance de vie, c'est ça ? Il ne méritait absolument ce genre d'honneur, ni d'une manière ni d'une autre. En réfléchissant bien le jeune homme se rendit compte que cet individu ne mérité absolument pas de souiller par son sang la lame de Kazeshini.

Le futur Kirijin désactiva donc le sceau de ses faux puis il remit la dague de son père puis il expliqua :

-Tu ne mérite même pas de connaitre le nom de mes parents , ils ont trop de valeurs pour un individu tel que toi. Tu m'a fait perdre suffisamment de temps, mais si un jour tu a l'occasion de me recroiser et que tu insultes a nouveau leur mémoire je te tuerais.

Le jeune homme se retourna et commença a partir les mains dans les poches, au fond de lui il espérait un jours le recroiser, cette affrontement n'était pas fini et tôt ou tard, il le finirait.

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