"Les généraux triomphent, les soldats tombent."

Il en avait fallut des heures à notre protagoniste pour récolter autant d'informations. Des espions de toute part furent engagés, des heures et des heures de travaillent derrière un bureau, à lire, essayer de comprendre, organiser. Tout un schéma fut crée pour essayer de savoir qui était désormais le nouvel Mizukage. La chasse à une information considéré comme top secrète était presque inimaginable et bien plus complexe que n'importe quelles autres épreuves. Bien même plus difficile qu'un combat, c'était surtout chercher quelqu'un dont on ne connaissait ni le visage, ni le nom. Il fallait pour cela éplucher tout les bruits de couloirs, toutes les rumeurs, suivre toutes pistes possibles. Il est vrai que ces derniers temps Sora prenait une place importante au sein du Misuto, il était bien décidé à reprendre les rennes du main de fer, néanmoins il ne pouvait prendre seul une tel décision, cela dépassait bien ses compétences.

Mais rechercher cet homme ne fut pas de tout repos et des crises d'insomnies reprirent chez notre protagoniste. Le nécromancien était réputé pour ne dormir jamais et c'est ce qui faisait sa force chez lui, cela lui permettait de passer son temps sur ce qui le préoccupait. Il était obligatoire pour lui de retrouver avant les autres le successeur de Tenzö, son élève. Au début Sora avait tout d'abord pensé à quelqu'un du village, mais personne ne pouvait réellement prétendre à une telle place, en tout cas aucun charisme type ne se dégageait dans les effectifs. En effet, pour prétendre à une telle place il était nécessaire d'avoir un certain caractère, surtout au village caché de la brume, d'autant plus dans une telle période.

C'est ainsi qu'au bout de plusieurs semaines le schéma avait fait sortir un nom exactement "Kentaro Hattan". Un inconnu au bataillon, un homme dont le nom ne disait rien à personne. Et c'est pourquoi le nécromancien se devait de le retrouver, apparemment il était depuis peu arrivé à Kiri et notre protagoniste avait réussi à se procurer son adresse. Mais pourquoi avoir choisi un homme extérieur et comment cela s'était-il déroulé ? D'où venait une telle décision et comment cela s'était déroulé ? Tout semblait si flou pour le membre de l'unité spéciale qu'il était temps pour lui de prendre les devants, lui qui avait mis un point d'honneur à rester dans l'ombre et à ne jamais rencontrer la lumière.

Enfilant sa tenue du Misuto, le nécromancien se préparait pour partir en petite expédition nocturne. Kiri dormait déjà à une telle heure, mais notre homme était obligé d'en avoir le cœur net et il savait où il pourrait trouver cet homme. Au bureau du Mizukage, peu de gens étaient au courant de la passation, néanmoins notre protagoniste n'y doutait pas une seconde, cet homme ne pouvait être que là-bas. Bien que le manipulateur de cadavres connaissaient un passage secret menant directement sous le bureau, il avait envie d'être un peu plus surprenant et d'apparaître d'un seul coup en face de l'homme. C'est ainsi que Sora quitta sa demeure, en cette nuit noir, la lune si blanche se mélangeait parfaitement, comme si même cet astre accompagnait l'homme.

Quelques minutes plus tard notre héros était enfin arrivé à sa destination, il était dans le palais du Mizukage. En tenue du Misuto de la tête au pied, même le masque dissimulait son faciès. Il n'avait pas besoin de se cacher des gardes même à une telle heure, après tout il était de l'unité spéciale et était légèrement libre ces derniers temps. Arrivant près de la porte notre homme ne prit même pas la peine de toquer, il se contenta de s'éthérifier pour finalement réapparaître en plein milieu de la pièce. Pièce plutôt sombre et qui ne donnait guère envie de s'y trouver, un homme était là de dos, regardant à l'horizon, l'ombre derrière lui se mit alors à parler :

- Une nuit plutôt sombre avec une lune si lumineuse, n'est-ce pas une preuve que l'ombre peut rencontrer la lumière ? Je me présente, Masaru Sora, plus couramment surnommé Onryo, membre du Misuto. Il était temps que nous discutions un peu...

L'atmosphère venait de changer dans la pièce, mais notre protagoniste n'avait pas peur. Il avait combattu un Yoru en folie et un Gogyou à la force divine, ayant frôlé la mort et la côtoyant au jour le jour, peu importe ce qui arrivait, ce qu'il voulait s'était des informations sur cet homme et apprendre à le connaître. L'ombre venait de rencontrer la lumière ...

« Il faut se garder de trois fautes : parler sans y être invité, ce qui est impertinence ; ne pas parler quand on y est invité, ce qui est de la dissimulation ; parler sans observer les réactions de l'autre, ce qui est de l'aveuglement. »

Les deux hommes étaient présents dans cette pièce, deux êtres d'une telle envergure dans un espèce si réduit. Autant dire que si il y avait eut combat, il aurait été nécessaire de se téléporter, mais ce n'était pas le sujet. Le nécromancien était toujours aussi calme, il paraissait aussi froid que ses cadavres, toujours à bonne distance de son interlocuteur, en signe de respect, il attendait une réponse de celui-ci. D'ailleurs les présentations se firent en bonne uniforme, bien que le nouveau Mizukage dû consulter un dossier pour trouver le passé de Sora. Ce dernier ne lui en voulait pas, après tout cet homme n'avait pas encore tout ses repères et ne provenait pas du village caché de la brume. Secrètement le manipulateur de cadavres se demandait comment Hattan ferait par la suite. La réponse arriverait surement au fil de la discussion.

C'est ainsi que notre protagoniste observa le nouveau Mizukage attrapé son arme sur le bureau, non pas pour se préparer à tout affrontement, le nécromancien ne le pensait pas comme ça. Il suggérait plutôt un manque de l'arme près de son corps, c'était bien connu chez les sabreurs, ils ne peuvent se séparer de leur sabre, comme si une relation s'était installée entre eux. Dans le cas présent, l'homme qu'il avait devant lui devait être un bon manieur d'épée légendaire, d'autant plus qu'un léger sourire se dessina sur son visage rien qu'en touchant le fourreau. Qu'en advenait-il quand celui-ci frôlait le métal ? En bref, il était évident que le nouveau Mizukage devait être un fervent amoureux du croisement de fer, mais ce ne serait pas avec le nécromancien. C'est ainsi Sora répondit alors calmement aux premières interrogations de son interlocuteur:

- Je sais peu de chose sur toi Hattan, si ce n'est que tu viens de Shimo no Kuni et que tu es proche du Damyo. Après tout, seul lui pouvait placer une personne extérieure au village au poste de Mizukage. Sache que ton passé n'est pas facile à dénicher et que cela me demanda du temps, mais rassures toi je suis le seul, j'ai pris soin d'éliminer tout mes intermédiaires, si peu qu'ils furent.

Il ne s'agissait que d'une entrée en matière, le coeur de la conversation n'avait pas débuté. Notre protagoniste voulait juste faire comprendre à son interlocuteur qu'il était capable de dénicher de précieuses informations et qu'il savait se montrer professionnel. Regardant alors le Godaime il fut surpris que ce dernier lui demande où était-il passé durant tout ce temps ? Il est vrai que l'absence de Sora n'avait pas vraiment été justifié, c'est ainsi que le nécromancien décida à prendre la parole. D'autant plus que le nouveau chef du village semblait vouloir la même relation avec le Misuto que les précédentes, parfait.

- Je fus blessé lors de l'attaque de Sanbi, par le Gogyou. Plongé dans le coma et considéré comme disparu. Un an plus tard je me suis réveillé en plein milieu de Ki no Kumi dans une jungle entouré d'une tribu aborigènes. Mais cela est le passé et désormais je suis à Kiri. Pour ce qui est du Misuto, il est vrai que nous avons toujours agi dans le secret le plus total, néanmoins nos relations avec les précédents Mizukage étaient étroites. Pour ma part je fus comme l'émissaire de Yoru, tandis que pour Tenzö, mon ancien élève, je ne fus pas la pour constater. Maintenant rassures-toi, l'unité spéciale sera très proche de son nouveau Kage, je te l'assure.

Bien, les bases étaient déjà posées, mais le nouveau chef du village ne semblait pas vouloir s'arrêter là, il avait besoin de plus et il gagnait en intérêt pour notre homme. Il avait quelque chose d'étrange ce shinobi,mais le nécromancien ne savait pas encore quoi pour le moment. Il paraissait bien trop calme en fait, comme si une tempête s’apprêtait à s'abattre, comme cette humidité dans l'air juste avant la pluie. Notre protagoniste ne faisait que de le scruter, mais n'y trouvait rien, cependant il lui restait du temps pour tout cela. Reprenant alors la parole, son ton devint plus sérieux, désormais Sora parlait de lui et de Kiri tout se compliquait:

- Je suis revenu pour mon village et pour l'aider. Les évènements n'ont pas vraiment joué en notre faveur, mais il n'est jamais trop tard pour inverser la tendance. Ce qu'il manque à Kiri ? En ce moment je dirai de la stabilité et des annonces officielles, dans une période confuse telle que celle-ci le doute devient un ennemi bien plus puissant qu'un shinobi adverse. Et il est toujours dur de combattre deux adversaires en même temps. Comprends-tu ?

C'était une question plutôt rhétorique, mais notre héros voulait s'assurer que son interlocuteur voyait où il voulait en venir. C'est ainsi qu'au bout de quelques secondes il reprit la parole, maintenant Sora allait se dévoiler un peu:

- Mais je ne serai pas venu juste pour faire un point sur le village. Je suis la pour aider comme je l'ai déjà dis. Et je pense qu'il est temps pour moi de prendre le Misuto en main, j'ai toujours suivi les traces de mes prédécesseurs et il est temps pour moi de prendre mon envol. Cependant j'ai besoin de ton aval et de ton avis par la même occasion. Mais dis moi Hattan, dans un contexte si complexe à Kiri, comment comptes-tu t'imposer auprès des autres ? Par la force ?

Un sourire s'afficha sur le visage de notre homme, en espérant que le Godaime comprenne ce sourire et ne le prenne pas comme une provocation...

« L'homme de bien se révèle dans les grandes occasions ; l'homme de peu ne s'accomplira jamais que dans les petites tâches. »

Il était rare de voir de si grands hommes discutés ainsi, dans un calme si improbable. C'était impressionnant, comme si le vent soufflait légèrement avait la tempête et pourtant il n'y avait aucune méfiance ni même réel danger à craindre de l'un envers l'autre. Sora n'en n'était pas réduit à attaquer un nouveau dirigeant, pour lui il n'y avait réellement aucun problèmes. Si il s'entêtait à poser tant de questions, c'était pour connaître et jauger cet individu. Car plus la lumière est intense et plus l'ombre l'est à son tour et ainsi le nécromancien avait besoin du talent de cet homme, pour que l'ombre, c'est à dire Sora, ne devienne que plus forte. Le village caché de la brume avait besoin de cela, de changement ainsi que de nouveaux horizons. Dans le fond peut-être qu'une aide externe n'était pas une si mauvaise idée, mais un nouveau souffle.

Rares étaient les personnes souhaitant parler de leur passé ouvertement, comme le faisait Hattan. Après tout il était en train de parler de ses origines à un membre qu'il connaissait à peine, mais après tout, qu'avait-il à perdre ? Sora se fichait complètement d'où il venait, même si cela était intéréssant pour son databook. Le manipulateur de cadavres souhaitait seulement que cet épéiste reprenne le village caché de la brume d'une main ferme. Dans le fond le membre du Misuto ne désirait qu'une seule chose, c'était voir le village à son apogée. Peu lui importait la personne, ou bien même les méthodes employées, tant que Kiri régnait en surpuissance par rapport aux autres villages. C'était ça le but ultime, son nindô, objectif ui pourrait bien lui coûter la vie, mais peu importe.

- Et bien rares sont ceux qui parlent de leur passé et pour un Homme de ton envergure je ne pensais que tu le ferais si facilement. Ainsi tu viens donc de partout et nulle part, tu as du voyager, découvrir ce monde. J'espère que ta vision est juste, tu es nouveau Kage pour le village, mais aussi un nouveau regard et enfin un nouveau souffle.

Le membre du Misuto voulait faire comprendre à son interlocuteur qu'il avait un rôle important à jouer au sein du village et que par la même occasion il n'avait pas le droit à l'erreur. Continuant de l'observer, il était toujours autant intrigué par la manière dont il touchait son sabre, comme si il s'agissait d'un tic, entendre sans cesse ce clic l'apaiserait-il ? C'était intriguant et notre protagoniste aurait bien aimer savoir quel était le réel pouvoir d'un tel sabre. Après tout, le membre du Misuto avait déjà vu celui de Shinichi mais ne s'était jamais intéressé aux autres. Autrement dit, il allait suivre de très près cet homme, quitte à devoir l'espionner ou même l'affronter en duel par la suite, mais pas pour le moment.

- J'ai bien remarqué que tu n'es pas un joueur de l'ombre, il suffit de te regarder quelques minutes pour le comprendre. Tu es rêveur et idéaliste, je te sens plein de projets et d'ambition. Ne voit pas ça comme une critique, car ce n'est pas le cas. J'attendais un Homme comme toi, la lumière, oui une personne capable de se mettre sous les feux des projecteurs sans aucune pression. Sais-tu pourquoi ? Car plus la lumière est intense et plus l'ombre derrière elle l'est à son tour. Je serai ton ombre, sans jamais te voler la vedette et nos efforts feront de Kiri le plus puissant village caché et la gloire d'antan sera retrouvée.

S'arrêtant quelques instants, le Sora laissa un léger suspens, juste assez pour créer une petite réflexion chez son interlocuteur, le faire réfléchir était toujours l'objectif principal. C'est ainsi que le membre du Misuto reprit la parole:

- Pour moi il n'y aura pas de rebéllion si tes actions sont justes et honores le village caché de la brume. Si tu te montres à la hauteur, par des actes ou même des mots, le reste de Kiri te suivra. Nous avons vus défilé de nombreux dirigeants ces derniers temps, mais la bravoure du village reste inébranlée. Si demain tu nous demanderais d'attaquer un village, nous le ferons surement sans hésiter, cependant le chef aura intérêt de se donner et de se montrer à la hauteur. Fais ceci et tu auras le village à tes pieds, n'en n'abuse pas, ici le respect est primordial. Néanmoins pour moi tu sais déjà tout ça, cela se voit.

Marquant encore une pause, celle-ci serait légèrement plus longue. Sora repensait au fait que cet homme lui confie le Misuto. Désormais il allait devoir gérer toute l'unité spéciale, la tâche ne serait guère simple, néanmoins il s'en sentait capable. Regardant une fois de plus l'homme, cette fois-ci ses yeux tentaient de percer ceux de son interlocuteur et les paroles furent plus fermes :

- Je te remercie de ta confiance pour le Misuto et bien sûr rien ne fera sans ton aval. Maintenant sache une chose, on ne dirige pas un village en supprimant l'inefficace. Le Sempaï s'efforce de tailler le talent du Kohaï tout au long de sa formation, si celui-ci échoue il ne va pas le tuer, mais faire en sorte que celui-ci réussisse au prochain essai. C'est une notion dont tu dois prendre compte, je ne doute pas de toi, mais je veux t'éviter certaines erreurs...

Le masque toujours vissé sur sa tête, le membre du Misuto ne tremblait pas devant un tel interlocuteur. Et il espérait que celui-ci ne prenne pas cela pour une leçon de morale, ou bien même d'un conseil. Il s'agissait plutôt de prévenir, d'une éventuelle erreur, d'une faute qui pourrait coûter la vie à Hattan. Bien sûr le chef du Misuto se devait de le rassurer, bien qu'il n'en n'est guère besoin:

- Mais ! Sache que le Misuto te servira toujours avec fidélité et moi le premier. Attends toi à me voir souvent dans tes pattes, ou bien même sur le terrain. Je ne supporte pas de rester en place ou de ne rien faire, je pense que pour toi il en va de même, cela se remarque à la manière de titiller ton épée. J'espère que tu sauras être un homme de terrain et d'actions, j'ai hâte que nous croisions le fer, bien que mes armes soit légèrement plus discrètes ...

« Tuer un proche est surement la plus grande des souffrances. »

Regardant le nouveau Mizukage, notre héros voyait plein d'espoirs en un tel homme. Bien que ses mots soient tranchants ou même dur à entendre pour certaines personnes. Il était clair et net qu'il était fait pour diriger, en fait il s'agissait de la lumière, il n'y avait pas d'autres mots pour définir cet homme. Sora écoutait chaque paroles, observait chaque mimiques, c'était plus fort que lui, depuis tout jeune il avait ce malheureux tic. Néanmoins on pouvait apprendre beaucoup d'un homme en l'observant simplement, ce qui était dès plus utile lors de combats ou bien même discussion sérieuse comme aujourd'hui. En effet Hattan avait plusieurs tics que notre héros n'avaient pas louper.

Pour commencer celui-ci avait le don de produire un léger cliquetis avec son arme et son fourreau lorsqu'il parlait de sujet sérieux. Pourquoi un tel réflexe ? Peut-être le pouvoir par la force, ou la force des mots parla violence? Comprendra qui pourra dans le fond, cela n'avait rien de personnel. Et il y avait cette façon de croiser les bras et de soupirer quand il n'était pas sur de lui. Du moins Sora ne faisait que des suppositions, il n'avait jamais été un expert en ce qui concerne les comportements humains, mais il essayait de faire de son mieux. On ne pouvait pas être parfait après tout, enfin bref. Il prit la parole à la suite d'une remarque de Hattan:

- Je ne sais pas si je serai capable de tuer Aoji' justement. Tuer n'est pas tout le temps la meilleure des solutions et à un tel rythme il est presque sûr que tu seras le dernier présent dans le village. Il n'y pas d'inefficace, il n'y a que des shinobis désireux d'apprendre et de progresser. En tout cas pour le moment rare sont les maillons faibles à Kiri et c'est ce qui fait notre force.

Le membre du Misuto marqua une légère pause et reprit de plus belles, il avait besoin de tout mettre au clair:

- Ne te concentre pas trop sur nos effectifs Hattan, concentre toi sur le village. Voilà peut-être l'erreur des anciens, avoir trop pensé au shinobis et pas assez à ses habitants. Il y a tellement plus important que de traquer l'erreur chez les effectifs. Mais ce n'est qu'avec du recul que j'ai compris tout ceci, le temps exercera son oeuvre. C'est à toi de fixer de bonnes bases, d'instaurer un climat agréable pour le village jusqu'à ton départ. Car un jour tu devras partir et que retiendras-tu ? Le sourire des habitants ou le manière dont tu te faisais respecter ?

S'arrêtant quelques instants Sora baissa son masque, il dévoilait son vrai visage, que le shinobi connaitrait forcément de toute façon, laissant apparaître un sourire sur son faciès, il changea du tout au tout :

-Concernant la guerre, tu m'importes un tas d'informations importantes et je dois faire quelques analyses express de la situation.

Une fois de plus le nécromancien s'arrêta un instant et ferma les yeux, il devait prendre une décision et vite:

- Bon, pour ce qui est des Kumojins il faudra s'en charger rapidement. Samui Yuki et Kyoji sont des pilliers de Kiri. Nous ne pouvons nous passer de tels atouts et les laissez croupir dans les geôles de ce répugnant village. Ce ne serait pas digne de notre village, ni de notre réputation, nous sommes des Hommes, nous sommes des guerriers !

Le ton était un peu monté, non pas agressif, mais pour accentuer ses paroles et il prit soin de finir sur quelques mots:

- Peu importe les personnes emprisonnées Hattan, Kiri ne laisse personne en prison quitte à devoir raser un village, si il y à une chose que tu dois savoir, c'est ceci. Maintenant je suppose que tu vas nous ordonner de regrouper nos troupes et j'ai quelques préparatifs à faire. Il nous faudra du monde pour cette mission de sauvetage, je pense que l'heure est venue pour Kiri de rebondir !