Le passé d'une pièce (FB PV Ketsueki Baccara)

Combien de temps, combien de temps est t’il passé depuis ce jour, combien d’année vais-je encore me perdre dans ce monde hideux à la recherche de ma vengeance. Pour moi ce monde a perdu toute sa lumière et le seul chemin que j’aperçois ce trouve dans l’ombre, car mon but personnel et égoïste est aussi sombre que la route que j’arpente. On m’y à forcé, jeté dans un tourbillon de sentiment obscure et malsain qui me consume sous un feu infernale, mais n’allez pas croire que je la refuse au contraire je m’y engouffre avec plaisir, haine et rage. Cette voie est pour moi la seule et unique issu à mes cauchemars, je ne les fuis pas j’en suis incapable, car je ne peu pardonner n’y oublier ce crime. Alors je m’y consumerais en y consumant mes ennemis. Chassant leurs ombres à travers ce vaste monde je n’aurais de cesse de les pourchassé. Je les massacrerais et je détruirais tous ceux à quoi ils tiennent. Ce qu’ils mon fait été monstrueux et de ce fait ils ont engendré un monstre. Mais alors que sillonnais le pays du feu à travers la grande forêt une des branches m’agrippa ma sacoche derrière ma fesse droite qui fit tomber la plus part des objets qu’elle contenait. Pris d’une légère colère je tordais du bout de mes doigts la saloperie de branche qui m’avait fait un mauvais coup. Posant le genou gauche au sol et tout en ramassant les objets un peu éparpillé la vision d’une babiole m’interpella, l’attrapant délicatement et contemplant les gravures d’une petite pièce sans valeur. Comme écrasé par le poids de mes souvenirs lointain je me m’asseyais contre une vieille souche me remémorant la rencontre avec cette petite fille, elle devait être une véritable femme maintenant. Que penserait-elle de moi si elle me voyait aujourd’hui ? Je ne suis que l’ombre de l'homme que je fus jadis. C’était il y’a si longtemps.

Flashback (10 ans auparavant)

Le pays de Ta. Vous l’entendez ce bruit ? Non ? Moi non plus, ici tout est calme… trop calme, pour un homme de la guerre tel que moi cet endroit est un véritable enfer. Pas de conflit, pas de combat, aucune effusion de sang. Si cela avait juste moi je n’aurais jamais posé les pieds dans ce pays, malheureusement il n’est pas question de moi, mais de ma femme et de l’enfant qu’elle porte dans son vendre. Pour son bien elle ne voulait pas qu’il traverse les mêmes épreuves que nous avions dû endurer tous les deux. J’étais pourtant prêt à apprendre tous ce qu’il y’a à savoir sur l’art de la guerre, mais sa mère n’est guère du même avis. M’enfin ce n’est pas bien grave, j’étais près à tous sacrifier pour la famille que j’avais tant recherché, même oublié mon ancien mode de vie. J’ai dis cela, mais comment expliquer cela, se reconvertir n’est pas si simple, perdre les habitudes encré dans ma chaire que j’ai mis toute une vie à apprendre n’est pas aisé. Déjà premièrement j’ai très vite remarqué que appart manier mon épée je ne savais rien faire d’autre. Après tout c’était l’unique chose que je connaissais. Plus tard je trouvais un boulot de bucheron, et oui dans un pays comme Ta savoir faire la guerre ne servait strictement à rien, mais il fallait que je puisse nourrir ma famille qui aspirait à s’agrandir dans les mois en venir.

Trois mois passèrent, j’avais appris toute les ficelles du métier de bucheron, bien que mes débuts furent difficile, mes repères furent rapidement trouvés. Au départ j’utilisais une hache comme n’importe bucheron standard, mais je finissais toujours par briser le manche en bois, il semblerait que j’y mettais un peu trop de niaque. Que pouvais-je y faire ? Jusqu’à maintenant je ne me suis jamais retenu dans mes coups, c’est alors qu’une idée folle me traversa l’esprit, je possédais quelque chose qui ferait surement l’affaire. Retournant à ma petite maison de bois qui abrité la femme de ma vie et l’enfant qui allait bientôt naître. Attrapant dans le remise mon immense épée je repartie aussitôt vers les bois où mon équipe m’attendaient. Stupéfiés en me voyant avec l’immense plaque de fer posé sur mon épaule m’avançant vers un arbre au tronc robuste. Positionnant mon épée derrière moi au niveau du bassin et prenant mes appuies, serrant les dents le plus fort possible, je balançai mon épée d’une fulgurance tel que mon immense épée pénétra l’écorce et passa au travers comme dans du beurre, l’arbre s’écroula dans un vrombissement sonore. Le retentissement laissait place à un silence qui fut rapidement couvert par des acclamations. Ils me surnommèrent « Le pivert».

Quand j’y pense ces jours auraient s’écouler sans fin et cela ne m’aurait pas déplus. Rien ne ce passe comme nous le voulons dans ce monde. Un jour aussi banal que les autres, alors que je me préparais encore une fois à trancher quelque arbre de mon épée. Un cri fit écho à travers les bois et comme ci mon instinct avait prit le dessus sur moi et amené sur les lieux où le hurlement fut poussé. Une seule phrase me vain à l’esprit à ce moment.

- Mais qu’est-ce qu’il ce passe ici, bordel ?!

(Désolé pour l'attente, Bon vue que tu m'a dit que l'âge n'est pas un problème, j'ai supposé que ton perso a 20 ans, donc nôtre rencontre ce passe quand tu à 10 ans, en espérant ne pas trop de bloquer sur la fin de mon poste ^^')

Baccara avait prise l'habitude d'explorer les alentours lorsque le convoi de voyageur
dont elle faisait partis s'accordait un instant de repos après de longues heures de
marche éreintantes. Une fatigue que ne partageait pas l'enfant qui durant les
déplacements se trouvait à bord d'une charrette. C'est dire l'excitation et le surplus
d'énergie qui l'animait dès qu'une pause était prise. Dans l'innocence de l'âge elle
s'attardait sur tout ce qui se présentait à elle. Ce jour là, un curieux rongeur à la longue
queue touffue qu'elle s'était mise en tête de ramener au camp pour un faire un ami.
Étant la seule enfant du groupe, l'absence de partager des moments de complicité avec
d'autre de son âge lui pesait. Surtout lorsque les adultes exténués ne lui accordaient que
peu d'intérêt. Malgré les recommandations de ne pas s'éloigner et de rester à porter de vue,
elle s'engouffra dans la végétation à la poursuite de l'écureuil apeuré. Ne pouvant pas semer
sa poursuivante, il trouva refuge dans un arbre au pied duquel un homme se trouvait. Hache
à la main. La jeune fille se stoppa net dans sa course, intimidé et un peu effrayée par l'aspect
bourru de l'homme qui paraissait tout aussi surpris de la voir arriver. Il l'apostropha :

" Que fait tu ici gamine ? "

L'enfant ne répondit pas de suite, elle hésita à faire rapidement demi-tour pour retrouver les siens,
mais elle ne pouvait se contraindre à abandonner son ami peu coopératif. Elle se décida alors enfin
à répondre :

" J'essaie d'attraper une sourie géante. "

A cette annonce l'homme se mit à rire à gorge rompu avant de poursuivre :

" Une sourie géante tu dis ? Ce ne serait pas plutôt ton imagination qui te joue des tours ? Je suis du
coin et je n'ai jamais une bestiole pareille ici. "

Offusquée de la raillerie du bucheron retorqua :

" Il existe ! Il est dans cet arbre ! "

Désignant l'imposant chêne qui se trouvait à quelques pieds d'eux.

" Allons donc, une sourie géante qui grimpe aux arbres. Ce n'est pas son jour de chance, c'est celui que
je m'apprêtais à abattre "

A cette déclaration Baccara s'y opposa fermement. Persuadé que son ami finirait écrasé par le tronc :

" Nan ! Je vous l'interdis ! Vous allez le tuer ! "

L'homme d'abord amusé par la situation, prit un air plus austère.

" Écoute je ne vais pas m'arrêter de travailler parce qu'une gamine se laisse abuser par son imagination,
retourne d'où tu viens, ce n'est pas un endroit pour des enfants ici "

Ne pouvant convaincre par des mots elle se mit d'abord à sangloter pour apitoyer l'homme qui resta de marbre,
bien déterminé à transformer le chêne en allumette. Elle se précipita alors sur l'arbre et fit obstacle de son corps
pour empêcher la hache de le pourfendre. Ce qui eu l'effet de mettre le bucheron hors de lui :

" Dégage petite ! "

Mais elle était résolument décidée à ne pas bouger. C'est alors que l'homme dans l'intention de l'effrayer pour ne pas
perdre une seconde de plus à supporter cette intruse, prit son outil et d'un geste brusque le planta quelques
centimètres au-dessus de l'enfant qui ne pu retenir un crie en voyant la lame s'approcher de son visage pour finalement se figer dans le bois.

ps : j'ai essayais de donner une forme d'écureuil à mon texte : p juste pour le fun, sinon le contenu est pas extra, j'espère que ça te conviendra quand même

Mais bon sang qu’est-ce qu’il ce tramait ici ? L’un de mes collègues de travail maintenait une hache enfoncé dans l’écorce d’un arbre juste au dessus de la tête d’une petite fille apeuré. Devant la vision de cette scène montrant un acte de violence sur un enfant mon sang ne fit qu’un tour, Attrapant le manche de mon épée et la plantant avec brutalité dans la terre faisant trembler légèrement le sol à l’impact. Cette action me permit d’avoir la totale attention des deux protagonistes, contemplant la terreur sur de l’homme qui venait de comprendre que j’étais là et vue l’expression colérique que j’affiché, il appréhendait rapidement que s’il n’avait pas une bonne explication à me fournir sinon il passerait un sale quart d’heure. Bredouillant l’étalage des faits comme si sa vie en dépendait, après tout il n’ignorait pas mon passé de guerroyeur et si je pouvais soulever et manier cette immense plaque de fer avec aisance, son pauvre corps ne serait guère plus difficile à lever. J’étais irrité de voir ce genre de personne lever la main sur un enfant peu importe la raison. Qu’est-ce qui me retenait de lui en mettre une dans la gueule à ce type déjà ? Ah ! Oui ! Ma femme, je devais intégrer comme elle dit. Cela serait tellement plus facile sur un champ de bataille, je l’aurais tranché en deux avec ma lame et basta, mais la je ne suis plus sur un champ de bataille, cette vie est maintenant loin derrière moi.

- Dégage !!

M’exclamais-je d’un ton autoritaire et agressif. Sursautant devant mes paroles il s’exécuta dans la seconde sans demander son reste. Alors que le tortionnaire venait de quitté les lieux, je détournais mon regard vers la jeune fille et je la fixais de mon seul œil encore valide d’une façon sévère. A ses yeux je devais être plus effrayant que l’homme de tout à l’heure, A vrai dire je n’avais pas vraiment une figure paternel. D’ailleurs la dernière fois que j’ai essayé de me forcer à sourire à un groupe d’enfant ils se sont mit à chialer et à s’enfuir. M’approchant du bout de choux d’un pas lourd je me mit à son niveau en m’accroupissant et l’interloqua bruyamment tout en percutant doucement le haut de son front avec mon poing, mais assez fort pour lui causé une légère douleur.

- T’es complètement folle gamine ?! Tu veux mourir où quoi ? qu’est-ce qu’il tes passé la caboche ?! Hein ?!

La menace de l'homme opéra. L'impact sur l'écorce raisonna dans l'échine de l'enfant, la parcourant tel une décharge. Malgré la peur qui lui intimait de fermer les yeux elle les garda grand ouvert par stupéfaction. Tout son être se figea par stupeur. Elle en fut tirée par le bruit lourd d'une épée démesurée qu'un homme venait de planter dans le sol. Il était désormais l'attention de Baccara et du bucheron comme suspendu à ses lèvres, attendant qu'il explique la raison de sa présence. Le visage du travailleur un peu brutal fondit lorsqu'il comprit le danger qui pesait désormais sur lui. Il prenait conscience de son geste tandis qu'il en expliquait difficilement les raisons avant de détaler.

Le mystérieux homme ne rassura pas pour autant la jeune fille par son pas lourd et son apparence meurtri. S'approchant d'elle, il s'accroupit pour lui donner une légère tape du poing sur le front tout en lui posant des questions s'apparentant davantage à des reproches.
Les yeux jusqu'alors écarquillés sur la scène qui venait de se dérouler, le coup la fit cligner du regard rapidement tout en portant sa main sur la légère douleur qui l'avait piquée. Baccara n'osa pas se plaindre et son premier réflexe fut de faire la moue. Elle ne voyait pas ce qu'elle avait pu faire de mal, ne souhaitant qu'une chose, regagner le campement. Pour mettre fin à tout ça elle répondit brièvement au guerrier dans l'espoir que celui la laisse filer sans lui causer de soucie. Elle répéta donc ce qu'elle avait dit au premier en espérant qu'il voudrait bien la croire cette fois.

" Je.. Je cherche ma sourie géante, elle a grimpée dans cet arbre "

Elle regarda alors l'homme en attente d'une réponse. Son visage. Il était à la fois terrifiant et pourtant une aura sympathique en émané, surement parce qu'il avait chassé son agresseur ou alors essayait telle tout simplement d'y voir en cette nouvelle personne une once de gentillesse qui pourrait l'apaiser. C'était en effet beaucoup d'émotion pour une enfant. Même si elle en avait vue d'étrange coutume lors de ces déplacements, celle-ci la marquerait surement pour un moment. Peutêtre que cela lui servira d'avertissement et qu'elle sera plus attentive aux misent en gardes des adultes. Du moins jusqu'à ce qu'elle s'ennui de nouveau et que la curiosité de la pousse encore dans les bras des sentiers inconnues.

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