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 Chat sauvage ou cannibale ?! [Mission B - Katano Yusuke]

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Samui Kakeshuou
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Message(#) Sujet: Chat sauvage ou cannibale ?! [Mission B - Katano Yusuke] Chat sauvage ou cannibale ?! [Mission B - Katano Yusuke] EmptyMer 30 Oct 2013 - 2:00

Spoiler:

Chat sauvage ou cannibale ?! [Mission B - Katano Yusuke] 18684721358160991

Un duo de ninjas face aux médecins qui analysaient encore les corps. Le dernier était chaud, et ses viscères exhumées laissaient s’échapper une délicieuse odeur de mort, de sang chaud et d’éther. La morgue était décidément la maison commune à tout être humain. Peu importe que vous naissiez dans un palais ou une poubelle, vous finissez tous au même endroit au bout du voyage. Facette ironique : après tout, le voyage vers l’Au-Delà de ces macchabées était la raison du voyage de nos deux compères.
Dépêchés dans cette même journée par une missive, cette dernière les envoyait à l’orée de la Forêt de la Brume, dans une petite communauté installée là depuis déjà un moment. Vivant de chasse et du pèlerinage locale, ce hameau, peuplé de va-nu-pieds et de mécréants avait décidé de faire appel aux services des autorités militaires dans une situation décrite comme critique. Sans grande conviction, Kirigakure no Sato avait finalement envoyé une équipe pour observer les faits. Et des faits bien étranges.

Trois personnes avaient disparu sans laisser de traces, aux abords de la couverture feuillue et revêtue d’un manteau de brume. A intervalle régulier, ces corps avaient disparus, et dans un intervalle parallèle, des ossements étaient entrés en scène, trouvés par des chiens errants, par des passants ou par les membres du petit village. Rien qui ne puisse rassurer les habitants locaux. Qu’est-ce que le village pouvait bien s’en taper ! L’intervention était surtout économique : si on laissait les sentiers des différents pèlerinages régionaux être troublés par des éléments inconnus, on ne pouvait pas taxer davantage les frais desdits voyages une fois qu’ils n’existeraient plus.
Après quelques heures de marche, le duo mystérieux avait profité du brouillard matinal pour pénétrer les lieux, alors que l’on allait examiner un corps encore bien fumant qui venait d’être déterré. Sihuzu avait donc bien quelques secrets, qu’ils soient sous terre ou dans les placards. Voyons voir. La discussion s’était entamée sur des formalités, jusqu’à revenir au cœur du sujet qui avaient amenés ici les deux Soldats de l’Ombre.

~ On a pu identifier la victime ?
~ Pas encore. Il faut dire qu’elle est dans un sale état … . Et sous terre, la décomposition s’est accélérée … . Mais la chevelure blonde laisse penser qu’il s’agit de la troisième personne.
~ Des similitudes avec les précédents cas ?
~ Et bien, nous avons relevé certaines traces vraisemblablement identiques, oui … . Des coups évidents portés à la tête, des pieds lacérés et meurtris avec des épines et des brindilles … elle a dû courir dans la forêt … . Des marques de crocs aussi … .

Un haussement d’épaules sur une tignasse massive et blanche. La chevelure édentée et volumineuse du quinquagénaire avait toujours précédé la réputation de notre homme ! Grand, stature élancée, regard glacial et traits sérieux gravés dans le marbre pour l’éternité, c’était cette frimousse de Lion des Neiges qui avait fait la légende d’un homme increuvable – et que tant de monde voulait voir sur cette table pourtant ! Il avait récemment eu la brillante idée de provoquer le Chef de Kirigakure no Sato, quitte à y sacrifier son Clan. Par d’habiles stratagèmes et une chance incroyable à n’en point douter, il en avait réchappé, et sa légende n’en était que plus grand. Il s’agissait bien du vieillard éternel, du grincheux immortel, du Samui revanchard et grognon : Kakeshuou Samui.
Pour lui, cette affaire était relativement intéressante. Les possibilités étaient nombreuses, et il y aurait de quoi faire. Après tout, ce serait certainement mieux que de roupiller en attendant que le convoi soit prêt pour l’emmener à Yuki no Kuni. Oui, notre homme venait d’y être nommé Gouverneur ! Si ça, ce n’était pas une blague … . Passons. Venu sur les lieux avec un équipier désigné, en la personne de Yusuke Katano, il espérait avoir de quoi se mettre sous la dent, pour passer le temps. Et puis, renflouer ses finances personnelles commençaient à ne pas être superflu … . Bref : une mission qui, pour une fois, tombe à point nommé.

~ Bref, la victime s’est perdue dans les bois et elle a été enterrée ou dévorée par les bêtes sauvages … . Le seul vrai mystère est que cela soit arrivé trois fois … .
~ C’est-à-dire que nous avons … retrouvé des traces de morsures … animales et … hu-maines …

Alors que notre vieux Chûnin avait déjà tourné le dos pour prendre son envol vers les différentes scènes d’action, cette dernière déclaration saisit toute son attention. Attends, il a bien entendu ce qui vient d’être dit ? Sourcil arqué, regard plongé dans celui du légiste, notre homme est persuadé qu’il a eu la tête en l’air ; qu’il s’agit d’un extrait de son roman policier lu il y a vingt ans ; que c’est une mauvaise plaisanterie.

~ Des morsures … humaines … . C’est bien ça ?

Sentant à la fois le ridicule de la chose et le regard inquisiteur de l’ancien, le médecin se contenta s’acquiescer d’un signe de tête, se cachant derrière des notes en espérant que ce serait suffisant pour repousser l’aura écrasante d’un soldat vétéran. Bon. Un cannibale, donc. Pourquoi pas. Tournant les talons, notre homme prenait cette fois-ci son départ, avec une copie du rapport fait sur les trois corps inertes retrouvés dernièrement.

Sorti de la masure qui servait d’entrepôt à corps refroidis, le shinobi se grattait le menton. Une barde à peine naissante ; il avait manqué de se raser. Oui, quand il est contrarié, Kakeshuou pense à tout et n’importe quoi ! Mais en l’occurrence, il avait du mal à rassembler toutes les pièces d’un puzzle à échelle mondiale. Tentons de jouer à « Où est la solution » avec les indices suivants : une forêt, des cadavres à intervalle régulier, des brindilles dans les pieds, des enterrements, des mutilations, des crocs animaliers et un cannibale ! D’enfer ! Optons pour l’instant pour l’hypothèse la plus plauside : disons, une secte extraterrestre curieuse de l’anatomie humaine en mouvement dans la forêt, avec une fascination pour le contact avec les sous-sols terriens et un sérieux problème de nutrition pour eux et leurs animaux de compagnie tout aussi xénos qu’eux … .
Tournant son regard vers Yusuke, c’était pour notre vieil ami l’occasion de tester ce nouveau. Il était jeune, mais avait le même grade que lui. En vérité, c’était la première fois qu’il n’y avait pas véritablement de chef d’équipe désigné pour cette mission. Le village espérait peut-être que les deux hommes puissent se passer de la hiérarchie. Connerie … .

~ Qu’en penses-tu … . Où devrions-nous commencer, d’après toi ?
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Katano Raion
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Message(#) Sujet: Re: Chat sauvage ou cannibale ?! [Mission B - Katano Yusuke] Chat sauvage ou cannibale ?! [Mission B - Katano Yusuke] EmptyMer 30 Oct 2013 - 11:40

Il est des perversions du genre humain qu’il vaut mieux ne pas connaître. Certes, nous sommes nombreux sur cette terre et beaucoup d’entre nous ont des pratiques que certains qualifieraient d’anormales. Pourtant, de grands philosophes ont traités la question et sont tous arrivés à la même conclusion : la seule pratique condamnable est celle de ne pas pratiquer du tout. Et je dois avouer que je suis assez d’accord avec ce point de vue. Ce n’est pas parce que l’on aime des choses différentes que l’on doit se sentir anormal, voir rejeté. Je suis pour la diversité même si dans certains excès, elle devient handicapante. Toujours est-il qu’il m’arrive à moi aussi, de comprendre les tueurs en série et de, dans de rares occasions, les envier. C’est vrai après tout, qu’y a –t-il de plus libre qu’un homme ayant pourvoir de vie et de mort sur qui bon lui semble. Bien sûr, cet homme est un danger pour toute la communauté mais n’empêche que son existence doit être bien excitante et suffisamment remplie pour que l’on ait envie de la conter aux générations suivantes et dans les différentes gazettes. Bref, tout cela pour dire que les perversions ne sont pas quelque chose d’inhumain. Bien au contraire, sans elles, nous ne serions pas totalement des hommes.

Aujourd’hui, le début de la journée est passé aussi vite qu’une missive confidentielle relevant des affaires d’état. En effet, à peine étais-je sorti de chez moi avec mon arsenal de ninja qu’un de mes supérieurs vient m’aborder pour m’annoncer que je suis soumis à mon devoir et que je dois le remplir. Au début, je me demande pourquoi il faut que ce soit moi mais lorsque je lis l’ordre de mission, je me rends compte que la tâche que l’on me confie est particulièrement intéressante. Je n’ai jamais reculé lorsqu’il s’agit d’enquêter car réunir des éléments pour parvenir à une conclusion, surtout dans ce domaine, est l’une de mes spécialités dans le domaine intellectuel. Toujours est-il que sur cette mission, je ne suis pas seul. Eh non, un autre chûnin du nom de Kakeshuou se voit dans l’obligation de m’accompagner.

Je ne perdrais pas de temps à vous parler de notre rencontre et du chemin qui nous mena dans le village de Sihuzu vu qu’il ne s’est pratiquement rien passé durant ce laps de temps. J’ai simplement salué mon partenaire et nous nous sommes mis en route. C’était un homme d’une quarantaine d’année à la chevelure blanchâtre. Aussi blanche que de la neige. Je suis d’ailleurs surpris qu’un homme de cet âge se voie être au même grade que moi. Mais qui sait, peut-être a-t-il lui aussi ses secrets… Toujours est-il que nous ne tardons pas à arriver au village en question. Dès que nous traversons les portes, nous nous rendons dans une morgue où le corps de la troisième victime est en train de se faire autopsier. Deux médecins étaient présents et semblaient un peu décontenancé. Je n’avais encore jamais eu l’occasion de voir une table d’autopsie, ni de sentir l’odeur de la morgue. Il fait froid ici et je perçois une odeur de mort. Tout cela n’est pas pour me déplaire.

Je jette un regard appuyé sur le corps se trouvant sur la table. A première vue, un jeune homme en bonne santé, mis à part le fait qu’il soit mort. Il est blond tout comme moi et cette ressemblance ne me plait pas beaucoup. Je ne vois pas le corps des deux autres victimes et cela aussi ne me plaît pas beaucoup. Certes, ils devaient être en état de décomposition avancé vu que la première victime date de trois mois mais tout de même, pour enquêter, il nous faut tous les éléments. On ne peut pratiquement rien résoudre avec un seul cadavre à moins que l’étude du cadavre nous apprenne vraiment des trucs énormes.

Tandis que mon partenaire se met en avant, je reste adossé au mur de la face EST de la morgue. D’ici, j’ai une vue parfaite sur le macchabé et je peux clairement voir les deux médecins. Je ne veux rien laisser au hasard et je me dois d’être méfiant envers tout le monde, même avec des guérisseurs. Je me mets en mode veille et j’écoute la conversation entre mon coéquipier et les médecins. Apparemment, la victime aurait, comme ses compères, été enterrer dans la terre après avoir couru rapidement dans la forêt. Sans doute tentait-elle de s’échapper de quelque chose. Soit d’un tueur, soit de quelque chose lui faisant suffisamment peur pour qu’elle se déchire la plante des pieds à ce point. Le comportement est prévisible dans ces cas là. Le cerveau perçoit un danger, il ordonne aux jambes de courir. C’est aussi simple que ça. J’entends également que la victime a reçu un coup à la tête. A moins qu’il ne s’agisse d’un banal accident, ce dont je doute fortement, je suis prêt à parier qu’il y a là-dessous une présence humaine. Cependant, en écoutant plus longuement j’apprends qu’il y a des traces de crocs animales. Ainsi, peut-être la victime a-t-elle été laissée pour morte et des prédateurs se seraient fait un casse croute sur son corps. Que d’hypothèses qui restent à prouver… cela est embêtant d’être autant dans le noir.

Alors que Kakeshuou se prépare à sortir de la morgue et que je me retire de mon cher mur, le médecin lui annonce qu’il y a également la présence de crocs humains. Là, c’est une information d’un tout autre calibre et je comprends pourquoi ce dernier l’a gardé pour la fin. Cette déclaration a le don d’éveiller ma curiosité et tout d’un coup, je suis beaucoup plus intéressé. Ainsi nous aurions à faire à un cannibale ? Cela me paraît difficile à croire mais qui sait. Dans ces villages reculés les choses les plus étranges peuvent paraître normales.

Les choses deviennent intéressantes et c’est juste au moment où je souhaite intervenir que mon partenaire sort de la morgue. Je ne crois pas qu’il faille se précipiter comme cela moi. Je reste un peu et me rapproche des médecins.

« Donnez-moi les dossiers médicales des trois victimes ainsi qu’une photo d’eux jointe à celui-ci. Je veux toutes les données que vous possédé les concertants. »

Apparemment les praticiens avaient anticipé ma demande car les dossiers étaient justes derrière la table d’autopsie. L’un d’eux s’en saisi et me les passa. Je ne me fis pas prier pour les prendre et leur fis un signe de tête pour dire que l’entrevue était terminée. Je sors de la morgue et je vois que mon partenaire regarde la route devant. Je ne crois pas qu’il se soit aperçu que je ne le suivais pas de prêt. Il doit être perdu dans ses pensées. Pendant qu’il rumine, je feuillette les différents dossiers. Je peux y voir la photo de chacune des victimes. Ce sont trois hommes, tous blonds, tous âgés de 20 à trente ans. Ils ont tous des yeux bleus et sont tous en parfaite condition physique. Cependant, mis à part le fait qu’il ait tous plus ou moins la même tête, je ne vois pas pourquoi ils ont été tués. D’après ce que je sais des meurtres, on a toujours un mobile. Ici, je ne comprends pas très bien ce qui motive le meurtrier à perpétrer ses crimes.

Mon partenaire me demande mon avis sur la situation. Il s’est donc sortit de son nuage finalement et est prêt à travailler. Il me tutoie ce qui ne me plaît pas vraiment vu que par rapport à son âge, je suis normalement obligé de le vouvoyer. Cependant, je n’en ai pas très envie. Le respect, ça se gagne et là, il ne gagne que mon exaspération.

« Les trois victimes sont blondes, toutes les trois étaient des hommes dans la vingtaine qui étaient en parfaite condition physique. Si quelque chose leur a fait peur au point de s’enfuir jusqu’à se déchirer les pieds, ce n’est certainement pas un homme. Pour ma part, je pense qu’il nous faut chercher un animal, pas un homme. Le fait que les victimes aient été enterrées prouve qu’un individu quelconque passe après les animaux et les morsures nous ramènent également à cette conclusion. Cependant, le fait qu’ils aient couru montre bien que l’animal est passé avant l’homme. Pour ma part, je chercherais un animal à la solde d’un homme. Un gros chien ou quelque chose dans le genre. Les chats n’ont pas de crocs ont peut donc exclure d’emblée les guépards et autres espèces de cette famille. Commençons par interroger les habitants pour savoir qui possède un animal et s’ils ont remarqué la présence d’une bête étrange. De plus, nous devrions faire une liste de tous les blonds dans ce village. Je ne sais pas vous mais le fait qu’ils partagent cet attribut me paraît louche …»

Je n’aime pas trop parler mais pour une fois, mes paroles trouvent éco dans la logique. Je suis obligé de parler longuement si je veux couvrir toutes les hypothèses. Voilà pourquoi je préfère travailler seul habituellement.
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Samui Kakeshuou
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Message(#) Sujet: Re: Chat sauvage ou cannibale ?! [Mission B - Katano Yusuke] Chat sauvage ou cannibale ?! [Mission B - Katano Yusuke] EmptyMer 30 Oct 2013 - 21:13


Un rageux envers les blonds ? C’était ça, son hypothèse … ?
Et pourquoi pas … . L’être humain a été officiellement accrédité du statut de créature la plus débile sur la circonférence terrestre. Incapable d’apprécier les choses, désirant toujours plus ; ce qui définissait l’être humain n’était en fait pas sa capacité à parler, à se développer, à marcher sur deux pattes plutôt que quatre. Il était le seul animal capable d’égorger ses semblables pour suivre la voie de « l’évolution ». Autant dire que l’homme (qui, cela dit en passant, est un loup pour l’homme) était tout à fait disposé à tracer son chemin dans un fleuve sanglant.

Si l’on suivait cette piste, s’orienter vers une jalousie excessive expliquerait bien des facteurs. Le fait de se venger sur des hommes, à la chevelure blonde, par des méthodes des plus cruelles … . La vengeance d’un amour perdu ? Pathétique … . Ils n’avaient vraiment que cela à faire, ces pauvres gens … . Vous vous ennuyez ? Suicidez-vous, plutôt que d’ennuyer les autres avec vos tracas. Vous serez bien plus appréciés, croyez-moi !! Bref … .
De façon plus vraisemblable, le fait que quelqu’un utilise un animal pour se soulager sur autrui était dans les faits les plus plausibles. Et, bien que restant discret, Kakeshuou Samui ne pouvait que témoigner un certain intérêt pour ce jeune homme. Lui-même n’avait pas pensé un instant qu’il pouvait s’agir d’un acte pareil. Preuve que parfois, un duo était bien utile.

La méthode maintenant. Comment faire pour intercéder dans cette situation où le binôme ne sait, en fin de compte, rien du tout : ni des conditions du crime, ni de l’éventuel criminel, ni de la sélection des victimes ? Son collègue proposait de faire une liste des personnes ayant le profil des victimes. Pour les avertir ? Pourquoi pas ; mais dans la mesure où il était impossible de savoir comment s’y prenait le meurtrier pour sélectionner et attirer ses proies, les avertir ne changerait rien à la donne. D’autant plus si le coupable se trouvait être un habitant de Shiuzu … . Et où trouver de tels critères ? Aucun registre ne référait ce genre de critères ! La mairie ne pourrait même pas les aider. Décidément, cette mission, bien que de rang B, s’annonçait plus complexe que prévue … .

~ Bien d’accord pour questionner le voisinage sur les animaux potentiellement dangereux. Après tout, ce sera toujours une chose de trouver si un propriétaire fait trop de zèle avec son clébard … . Mais pour les blonds, même dans un village, on peut s’attendre à en compter un certain nombre ! Avec les avis de chacun, les âges, sans compter la question de la vie privée … .


L’air embarrassé, le quinquagénaire ne pouvait que cacher son sentiment sur la question. Il fut un temps où ce genre de choses était référencée. Après prise d’empreinte digitale, description de la personne et photographie biométrique, les choses seraient aujourd’hui bien plus aisés ! Allez donc lister le nombre de blonds que l’on peut trouver ici, dans un village de plus de trois cents personnes … . Si l’on se fie aux statistiques, plus d’un tiers peuvent avoir cette couleur, sans même parler des teintures ! Oui, avant c’était plus facile, plus évident … . Mais bon, avant, c’était la tyrannie, avec « Big Brother’s Watching You ! » en tête d’affiche. Certaines choses changent, pour le meilleur comme pour le pire … .
En revanche, certaines pistes avaient été écartés, au goût de notre vétéran de Kiri. Certes, on pouvait supposer que les blonds étaient visés en priorité ; ce qui posait la question de savoir si le criminel était un homme de l’extérieur ou interne au village. Deux pistes à étudier. En fin de compte, une seule chose de sûre : le crime était perpétré à l’extérieur du village ! C’était, en fin de compte, le seul élément garanti que l’on avait pour l’heure ! Et il serait idiot de ne pas en tirer parti.

Un peu de chakra, et quelques mundras des plus élémentaires. Sortis de l’ombre, plusieurs figures aux traits identiques se jetaient en avant, traversant les rues et se dirigeant vers les quatre vents. Des clones.

~ En couvrant les sorties du village, nous pourrons déjà savoir qui le quittera cette nuit. Cela nous fournira un indice : après tout, le véritable indice est que les crimes sont commis à l’extérieur … . On devrait pouvoir piéger l’individu quand il se présentera ; ou suivre la victime si elle s’y rend de son plein gré. Pendant que tu interroges le voisinage à propos de l’animal, je vais me rendre au centre administratif : ils y tiennent un registre de tous les étrangers arrivant et repartant du village. Peut-être y trouvera-t-on un individu qui sort du lot … .

Sur ces mots presque énigmatiques, Kakeshuou Samui laissait son compagnon dans sa tâche et prenait la route du bâtiment central, où se trouvait le chef du village. Avec un peu de chance, un étranger pouvait se démarquer du lot pour son casier judiciaire ou par ses activités suspectes : aller-retour nocturnes, ou questions étranges. Après tout, les missions reposent aussi sur une part de chance.
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Message(#) Sujet: Re: Chat sauvage ou cannibale ?! [Mission B - Katano Yusuke] Chat sauvage ou cannibale ?! [Mission B - Katano Yusuke] EmptyMer 30 Oct 2013 - 23:49

On dit souvent que le chien est le meilleur ami de l’homme. Bien entendu, les petits malins qui ont pondu cette phrase n’avaient jamais examiné les traces que peuvent laisser les gros chiens sur les jambes des humains. On est particulièrement surpris la première fois qu’on voit une jambe ou une main déchiquetée par un chien. C’est quelque chose d’unique. Soudain, ces petites bêtes que vous croyiez toutes mignonnes et affectueuses vous paraissent cruelles et sanguinaires. Dès lors vous avec une nouvelle vision des choses sur tout ce que vous croyiez inoffensif et le monde devient un lieu dangereux où il ne vaut mieux pas s’aventurer si vous êtes poltron ou faible.

Je continu mon débat avec mon coéquipier. Tous les deux, nous parvenons plus ou moins à couvrir l’intégralité de cette affaire et je pense que nous arrivons tous deux à la même conclusion : nous sommes dans le noir. Néanmoins, l’échange d’opinion est particulièrement bénéfique car mon coéquipier a des choses pertinentes à dire. Il m’explique dans un village comme celui-ci, répertorier les blonds ne servirait à rien vu qu’il y en a certainement une bonne centaine. De plus, les prévenir sans leur expliquer quel est le danger en réalité ne ferait que créer la panique et faire en sorte que les gens se soupçonnent entre eux et, en tant que bon diplomate, je ne souhaite pas cela. Cependant, même de son point de vue l’idée de questionner le voisinage au sujet des animaux qui pourraient représenter une menace semble une bonne initiative à prendre. J’en conviens également et je décide en mon fort intérieur que je m’attèlerais à cette tâche même s’il ne me le demande pas.

Notre conversation continue et nous en venons au point où nous devons choisir la tâche de chacun. Je vois mon coéquipier ce cloner et envoyer ses copies aux quatre coins du village. Il m’annonce ensuite qu’il compte se rendre au centre administratif en quête d’informations sur les entrants et sortants du village. Je ne peux qu’approuver une telle initiative. Je n’y avais pas encore pensé mais c’est vrai que si les meurtres ont lieu à l’extérieur, c’est qu’il y a des gens qui sortent. Néanmoins, si j’étais moi-même le tueur, je m’arrangerais pour passer entre les mailles du filet et ne pas me faire attraper ou noter sur les registres. Agir bien dans en tant que criminel c’est agir dans l’ombre, sans que personne ne nous remarque et surtout sans que personne ne soit en mesure de se rappeler de vous. Pour cela, différents procédés : camouflage, meurtre, neutralisation. Que de possibilité et mon coéquipier se portait volontaires pour toutes les vérifier.

Notre conversation avait trouvé sa conclusion dans cette dernière tirade de mon partenaire et nous nous sommes enfin séparés. Pour ma part, je décide de longer les frontières du village. Si quelqu’un possède un animal sauvage, il doit surement le maintenir aussi près que possible de la forêt. Toujours est-il que marche pendant quelques secondes avant de remarquer une maison qui m’a l’air plus isolée que les autres. Les murs sont en bois, c’est en fait plus une sorte de chalet qu’une véritable maison. Je me rapproche, intrigué, et je frappe à la porte. Personne ne vient ouvrir. Curieux…. j’entends pourtant du bruit à l’intérieur. Je ne sais pas exactement à quoi correspond ce bruit mais on dirait que quelqu’un scie quelque chose. Je continue de frapper mais sans résultat. Je décide finalement de repartir sur la route même si je prends note de cette maison étrange. Elle dégage une aura particulière…

Sur la route, je croise plusieurs villageois à qui je pose à tous la même question : avez-vous connaissance d’un animal vous paraissant agressif ces derniers temps. Tous me répondent que non. Cependant, alors que je m’apprête à stopper mes recherches sur cette panne seiche, j’interroge une dernière personne. Il s’agit d’une vieille femme qui plantait je ne sais quoi dans son potager. Elle me regarde intriguée et, après avoir réfléchi quelques secondes, elle me répond sérieuse :

«Il y avait bien le chien des Yagami mais je pense bien qu’il est mort depuis au moins trois mois. C’était infernal. Il n’arrêtait pas d’aboyer. Ah, ce genre de chien, vous leur donnez un malheureux écureuil, il vous en faisait de la chair à pâtée. »

Je ne sais pas exactement pourquoi mais cette réponse a fait tilt dans ma tête. Trois mois qu’un chien est mort et voilà trois mois que les meurtres ont commencés. Ce chien était-il vraiment mort ? Si oui, j’aimerais bien savoir à quoi ressemble son cadavre. Cela me paraît suspect. Je me rends immédiatement chez les Yagami, une petite famille du village et leur demande de bien vouloir me dire ce qu’ils ont fait du chien et s’il est bien mort.

« Oui monsieur. Il est mort il y a trois mois. Quelqu’un l’a égorgé dans le jardin. Je ne sais pas qui est capable de faire un acte si horrible dans le village mais après l’avoir découvert, nous l’avons enterré dans le jardin public là-bas. Il adorait s’y balader. »

Le chef de famille me montre du doigt le jardin et je m’y rends sans tarder. Une fois à l’intérieur, je cherche des yeux la pierre tombale du chien. Au lieu de ça, je trouve une espèce de caillou avec le dessin d’un gros clebs dessus. Je ne sais pas pourquoi je m’attendais à trouver une pierre tombale. Parois je me surprends moi-même. Je jette un regard à droite puis un regard à gauche. Il n’y a personne dans le parc. Je me mets à déterrer la terre avec mes mains. Ce n’est pas bien difficile si je rempli mes mains de chakra. Bien vite je creuse à une profondeur que j’estime suffisante. Seul problème, il n’y a rien dans le trou ! Que de la terre. Ou est donc passé Médor ? Cette histoire me paraît de plus en plus louche et je ne sais pas exactement pour quelle raison j’ai un mauvais pressentiment. Je n’aime pas cette situation. Peut-être devrais-je aller en parler à mon coéquipier. Je me demande ce qu’il a trouver de son propre côté.
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Message(#) Sujet: Re: Chat sauvage ou cannibale ?! [Mission B - Katano Yusuke] Chat sauvage ou cannibale ?! [Mission B - Katano Yusuke] EmptySam 2 Nov 2013 - 13:01


En route vers le centre administratif de cette bourgade, l’Ombre se glissait entre les passants du petit matin, sans éveiller les soupçons. Cet homme n’avait rien à faire dans ce village de paysans et de marauds ; n’importe qui eut pu le remarquer. Mais c’était là l’un des plus grands arts ninjas : savoir se mêler à la foule, ne pas se faire remarquer, savoir rester discret aux yeux de quiconque. Et c’était là une nécessité. Après tout, il s’agissait de repérer un criminel ; si ce dernier réalisait qu’une mission avait été dépêché contre lui avec deux shinobis à la clé pour résoudre cet énigme, notre homme pourrait très bien disparaître sans laisser de traces, et attendre dans l’ombre le jour propice pour remettre son œuvre à exécution.

Tournant dans une ruelle à l’écart. Personne autour. L’endroit idéal pour développer sa stratégie. Un contrôle sur l’ensemble du village était absolument primordial pour détenir toutes les données, et mettre en œuvre une tactique gagnante. Un peu de concentration, les yeux fermés, isolé de tout. Au rapport. Les clones se sont installés dans l’ensemble du village, prenant soin de camoufler leur identité. Vieillards, mendiants, touristes, moines : voilà les pâles copies distribuées entre les principales artères de circulation de Sizuhu, aux portes du bourg et en position d’observation sur différents toits élevés, le tout dans la plus grande discrétion. Objectif : repérer les éléments incohérents. Une personne faisant des allers-retours, un personnage au caractère troublé et intriguant, une animation particulière autour de la forêt. Chaque élément serait à noter et à suivre : notre homme avait fait suffisamment de clones pour cibler une dizaine de personnes tout en conservant la surveillance. La manœuvre idéale, dirons-nous.

Retour à notre personnage principal. Il n’était plus qu’à quelques rues du lieu de résidence du chef local. De nouveau dans l’avenue principale, un regard rapide sur les visages alentours. On sent de la lassitude, de la fatigue, l’ennui d’une vie sans mystères. Mais, deçà delà, quelques éléments neufs. Une goutte de sueur, un regard rapide dans toutes les directions, une marche déterminée droit devant soi sans regarder où l’on va. Les gens sont inquiets. Ils sont au courant pour les cadavres et les conditions de leurs découvertes. La rumeur se répandait donc vite ; et sous peu, les blonds seraient tous au courant qu’ils sont une cible des plus intéressantes pour le mystérieux massacreur. De quoi déclencher une panique générale, super. Accélérons le pas pour nous entretenir avec le chef du village.

Quelques minutes plus tard, notre vétéran de Kiri se trouvait face au vieux rabougri, qui avait en charge la gestion de Sizuhu. Inutile de faire une description du fameux chef, notre Kakeshuou n’a que faire des personnages secondaires d’histoires hors-série. Deux attentes étaient impératives, et il n’était guère le temps de faire des formalités.

~ La rumeur sur les meurtres s’est déjà répandue en ville … .
~ Ce n’est pas mon affaire. En revanche, si vous tenez à ce que le coupable soit mis hors d’état de nuire, à vous de gérer la population pour qu’elle ne panique pas et ne s’enfuie ! Les idiots iront dans le bois sans même réfléchir … .
~ Et que dois-je faire, hein ? Vous préférez les exposer à une menace invisible alors que vous ne pouvez rien faire ?
~ Ne sois pas con, le vieux. Si tout le monde part en détalant, le responsable partira dans le même troupeau. Et les meurtres recommenceront ailleurs, sans que l’on ait pu intervenir … .
~ Je vais tenter de faire un communiqué … . Vous avez besoin de quelque chose ?
~ Je veux les archives de la ville. Sur les entrées et les sorties. Si la personne responsable de ces massacres vient de l’extérieur, on pourra le repérer en fonction de ses déplacements.

S’installant à une table, notre Chûnin n’eut pas à attendre bien longtemps pour qu’on lui fournisse le plus rapidement possibles les archives nécessaires. C’est parti, au travail ! A lire tous ces documents seuls, il en aurait pour un moment. De la stratégie, de l’organisation ! Commençons par faire un découpage chronologique, en partant trois mois en arrière. Épluchage, listage, fatigue, café, c’est reparti ! Déjà une demi-heure … . Le temps passe, il serait plus que temps de trouver une piste ! Il ne reste plus que les deux dernières semaines ; mais Kakeshuou Samui reste satisfait. Quelques personnages semblent s’extirper de ces pages pour aller se noyer dans sa liste de suspects. Comme ce moine, qui va et vient depuis bientôt trois semaines ! Et qui est arrivé en vue d’un pèlerinage dans les environs. Et cet homme, encapuchonné, qui demande régulièrement des laisser-passers en pleine nuit pour ne revenir qu’au petit matin. Ils sont en tout quatre sur cette liste. Dont un membre du village, qui dit vouloir … promener son chien !! Intéressant !!
Claquant violemment le dernier registre, il y a désormais assez d’informations pour notre homme. Il se dirige d’un pas ferme vers la sortie. Où il espère voir son collègue et comparer les idées. Après quoi, ils pourraient enfin de mettre en action.

Un homme se met sur sa route avant qu’il ne sorte. Un responsable de la sécurité de toute évidence.

~ Je suis en charge de la sécurité du village. Je suis en poste chaque nuit à l’entrée ouest. Si vous avez besoin d’assistance pour une battue, n’hésitez pas à venir me voir !
~ On est des ninjas, mon garçon. On fera notre boulot seuls … .

Un ton un peu froid, non ? Et alors, tu voulais un bonbon et un câlin ? Notre homme n’avait pas de formation pour ce genre de relation. Et sortant de la demeure principale, Kakeshuou Samui jette un regard rapide autour de lui. Il cherche quelqu’un. Ha ! Voilà Yusuke ! Sur un pas légèrement pressé : il doit avoir trouvé quelques indices.

~ J’ai une liste de noms. Parmi les plus intéressants, je pense qu’il y a un moine originaire de Nami no Kuni en pèlerinage, qui fait des sorties régulières depuis trois semaines ; et un homme qui dit vouloir promener son chien chaque nuit … . Il faudra voir ce qu’ils ont à nous dire. Et de ton côté ?
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Katano Raion
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Message(#) Sujet: Re: Chat sauvage ou cannibale ?! [Mission B - Katano Yusuke] Chat sauvage ou cannibale ?! [Mission B - Katano Yusuke] EmptySam 2 Nov 2013 - 23:45

Parfois je me demande pourquoi les gens achètent des animaux de compagnie. C’est vrai après tout qu’est ce que ces petites bêtes font de plus que bouffer, déféquer et dormir. De la même manière, j’ai du mal à comprendre ce qui pousse les gens à vivre ensemble dans une même maison. Certes, moi je suis en couple avec Yuki mais je ne suis pas sûr de pouvoir un jour habiter avec elle et tout partager. J’aurais toujours besoin d’un endroit parfaitement à moi. Un espace que je pourrais appeler mon paradis. Mais pour en revenir aux animaux, c’est vrai que certains d’entre eux peuvent se montrer agressifs, voir dangereux. Je me demande même comment cela se fait-il que nous n’ayons pas plus de plaintes pour blessures liées aux morsures. Peut-être ces diables à poils long font-ils plus que mordre. Peut-être tuent ils aussi…

Je suis donc quelques parts dans le petit patelin lorsque j’entends la voix de mon coéquipier. Le quinquagénaire se rapproche de moi et commence sa tirade. Je l’écoute attentivement. Apparemment il est parvenu à rassembler d’importantes informations et à trouver deux suspects éventuels. Il y aurait donc un pèlerin suspecté et un individu qui promènerait son chien. Cette dernière information fait tilt dans mon cerveau. Je suis sûr que mon compagnon a également remarqué que cette coïncidence faisait un peu gros dans le tableau. Il est évident que nous devrions concentrer nos effort avant tout sur ce mystérieux personnage. Je regarde quelques seconde mon compère et me mets à réfléchir plus intensément avant de donner moi aussi mon rapport des faits comme je les ais analysés.

«Pas vraiment d’animal dangereux dans le secteur mis à part un chien mort égorgé il y a trois moi. Je suis allé voir sa sépulture mais je n’ai rien pu trouver d’enterré. Ce qui m’amène à penser que l’animal à été exhumer. Ce qui est d’ailleurs assez étrange c’est le rapport chronologique. Cette histoire présente bien trop d’aspects étranges à mon goût. Je ne sais pas vraiment quoi penser mais il est clair que tu as fait bien meilleur pêche que moi sur ce coup là. Nous devons concentrer nos efforts sur ces deux individus que tu as identifiés. J’ai vu une sorte d’autel religieux sur la route qui m’a mené ici. Je vais aller voir si je peux y trouver notre pèlerin. Quant à toi, tu n’as qu’à chercher l’homme au chien. Celui là risque bien d’être notre homme alors si tu as un problème, quel qu’il soit bien que j’en doute, fais le moi savoir rapidement. Je serais dans l’Est du village. »

En finissant ma phrase, je reste quelques instants au cas où mon compagnon que je me suis mis à tutoyer aurait quelque chose à rajouter et je me mets en route. Je ne perds pas de temps car chaque seconde que je perds peut me séparer de ce suspect. S’il est près de l’autel, il risque de partir à chaque instant. Je cours donc à pleine vitesse et en quelques minutes j’arrive enfin à destination. Devant l’autel, il n’y a qu’un homme, encapuchonné. Je me rapproche, je ne le vois que de dos. Il est agenouillé devant la statue d’une divinité à laquelle je ne voue aucun culte. Lorsque je mets ma main sur son épaule et l’interpelle par un « monsieur » bien senti. Le pèlerin, alors sans répondre se lève et se retourne. Je manque de m’évanouir tant je suis surpris par ce que je vois. Le visage de cet homme est totalement rongé par je ne sais quel mal pervers. Certes cette tête renforce mon idée qu’il pourrait bien être le coupable car il est très capable, en pleine nuit, de faire peur à un individu. Cependant quelque part, je plains intérieurement cet homme qui arbore un visage tel que celui que j’ai sous les yeux.

«Je suis désolé si mon visage vous effraie. Je fais cet effet à la plupart des gens. »
« Ne vous inquiétez pas, dites moi plutôt pourquoi vous aviez besoin de sortir et rentrer du village aussi souvent. »
« C’est que on ne m’accepte pas à l’auberge ici. Surement à cause de mon visage. Je dois sans doute effrayer les clients. Je suis donc obligé de dormir dans un sac de couchage à l’extérieur du village. »
« Je vous remercie mon bon monsieur. »

Lorsque j’apprends ce genre de discrimination, je suis rempli jusque dans mes poumons d’une rage grandiose contre ceux quoi ont empêché cet homme de dormir dans un endroit décent. Certes, il aurait pu représenter un bon suspect mais après avoir échanger quelques mots avec lui, on ne peut y voir qu’une bonne âme caché sous un visage de monstre. Il n’a surement rien à voir avec notre affaire. J’espère que mon coéquipier se débrouille mieux de son côté avec le possesseur de chien. De mon côté j’ai une affaire personnelle à régler.

Je marche d’un pas énervé vers l’auberge du village. Je m’arrête devant la porte et ne bouge plus. Je ferme les yeux et concentre mon chakra. Alors je cherche tous les robinets de cette maison en ressentant les particules d’eau. Je fais ce déchainé les eaux à l’intérieur de la bâtisse qui est très vite inondée. Une fois que je suis bien sûr du fait que l’eau est en quantité suffisante, je la fais se déchainer et casser toutes les fenêtres de la bâtisse. Les occupants sortent en criant et en pleurant. Je n’en ai rien à foutre ! Le karma c’est moi et ils subissent ce qu’ils ont semé.

Quant à notre mission, il faut que je trouve un moyen de retrouver mon cher compagnon, je ne sais pas du tout dans quelle direction il est partit. Par précaution, je me mets en route vers le point de rendez-vous que nous nous étions imposés. Je sens que les choses vont prendre une tournure intéressante.
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Message(#) Sujet: Re: Chat sauvage ou cannibale ?! [Mission B - Katano Yusuke] Chat sauvage ou cannibale ?! [Mission B - Katano Yusuke] EmptyMer 6 Nov 2013 - 16:47


Écoutant les propos et les idées de son collègue, Kakeshuou se faisait maintenant une bonne idée du tournant de l’affaire : on était au point mort !
D’un côté, on avait plusieurs pistes et témoins, et de l’autre … pas de chien. Ce jeune homme, faisait-il son travail, au moins ? Allons ne doutons pas de suite. Après tout, on peut très bien travailler pendant plusieurs heures sur un devoir et se taper une grosse boîte en classe ! Expérience personnelle … . Bref, passons à la suite. Restait donc à travailler en commun sur les éléments relevés pour l’instant. Yusuke se chargerait du religieux, pendant que le membre du Clan Samui prenait en charge le toutou. Génial … . Cette mission est certainement la plus longue … et la plus chiante qu’il ait jamais faite ! Sérieusement, pour l’instant, on avait une morgue, un moine et un chien. On dirait le début d’une très mauvaise blague … .

Et Yusuke se réservait le beau rôle ! Interroger un moine. En fait, c’était peut-être mieux ainsi. Face à un croyant et propagateur de foi profonde, notre Chûnin quinquagénaire avait pour habitude de se moquer, de railler et de critiquer ces pensées hérétiques envers la grandeur de l’être humain. Pourquoi avoir besoin de divinité ou d’Être supérieur lorsque l’on croit en ses compétences, et cela avec une détermination de fer. La Foi était à bannir des secteurs publics ! On avait beau admirer le côté fantastique et glorifiant d’une histoire religieuse magnifique, cela était à caser dans le tiroir des superstitions et des supercheries. Du super, sans l’effet du gazole sur une voiture, quoi. Jusqu’où notre homme grincheux poussera-t-il l’autosatisfaction et la dérision d’autrui ? Pas assez si on l’empêche justement de croiser le chemin d’un pieu personnage.
Il se chargerait donc de la bête ! Géniale … . Pour le coup, notre homme espérait presque qu’il tomberait nez à nez avec la bestiole et qu’il pourrait en découdre. Après tout, cette mission serait très rapidement torchée, et ce ne serait pas un mal. Ce n’était plus le moment de trainer, les choses deviendraient certainement plus intéressantes au village de la brume. Son camarade allait le laisser.

~ On se retrouve plus tard, dans ce cas. Et Yusuke, … je pense qu’il y a plusieurs personnes dans le coup … .

Une divagation ? Peut-être ? Mais la folie n’est pas réservée qu’aux anciens et aux vétérans victimes de stress post-traumatique. Et puis, pourquoi pas ? Depuis un moment, notre homme glacial se fait une réflexion. Chacun de ces personnages peut avoir un timing idéal pour les meurtres ; mais aucun n’a de véritable mobil pour commettre ces atrocités. Par ailleurs, certaines choses ne se tiennent pas. Si certaines personnes étranges sortaient de ville, assez étrange pour être notés sur les registres d’entrée et de sortie du bourg, pourquoi n’y avait-il pas eu d’enquête interne ? Après tout, cette bourgade a bien sa propre police, comme toutes les autres ! Pourquoi personne n’avait tenté de faire le rapprochement ? Il n’y avait donc pas un seul individu doué de logique et de raison ici ? Ou quelqu’un ne souhaitait pas faire cet effort … .

Passons à la suite, les morceaux seront recollés pour former le puzzle. C’était bien obligé. En attendant, prenons la route vers le propriétaire du soi-disant cabot. Quelques rues, une indication de la part d’un passant et la propagation de crottes de chien au milieu de tout : le chemin le plus ordinaire pour mener vers un porte sur un mur. La maison du propriétaire du clébard certainement. Une frappe à la porte. Pas de réponse ? Un peu plus fort ; toujours rien. Cela devient agaçant. Un regard à droite, puis à gauche ? Personne dans cette rue pour savoir ce qu’il pouvait bien se passer. Après tout, il était arrivé au moment d’un cambriolage, la porte était ouverte, le chien avait mangé le bois … . Que de possibilités ! En tout cas, bien assez. Un bon coup de pied dans la porte, qui vole en éclats ! Et notre ébouriffé peut entrer dans les lieux pour jeter un œil.
Personne ! Hum ! Il y avait donc bien une raison pour l’absence de réponse. Une pièce pour le moins spartiate. Et sombre. Qu’une fenêtre, qui ne donne sur rien. Une table, un matelas, rien de bien confortable. Un homme avec un style de vie si simplet, et il aurait les moyens d’entretenir un chien ? Encore un point étrange … .

~ Il … y a un problème ?

Une vieille dame présentait son visage hors de la fenêtre voisine. Le bruit avait dû attirer son attention. Penchant la tête en arrière, Kakeshuou Samui laissait apparaître le haut de son corps de la porte pour entrevoir la femme âgée. Zut, on l’avait surpris … et la question attendait de toute évidence une réponse.

~ Cambriolage … porte ouverte … chien … un peu des trois … .

Décontenancé, notre Ninja sortait de la demeure, de toute façon inintéressante, et dirigeait ses pas vers cette fenêtre. A défaut de connaître le propriétaire, peut-être était-il possible qu’elle le connaisse et puisse donner son avis … ?

~ Vous connaissez bien votre voisin ?
~ Un type très seul … discret, presque timide … Il n’a d’amour que pour son chien. Il ne le sort que rarement, pourtant … .
~ Et vous n’avez rien remarqué de bizarre à son sujet dernièrement ?
~ Non, il s’absente en milieu de journée et revient au p’tit matin. Son travail, sans doute … .

Bon. Pas grand-chose de passionnant, ni de captivant pour notre enquête. Autant s’en retourner bredouille. Notre vétéran, qui avait auparavant critiqué son collègue, pourrait bien recevoir les mêmes critiques.

~ Mais attendez un peu, si vous voulez, il ne devrait pas trop tarder ! Mon blondinet de fils l’a accompagné ! Et je veux qu’il soit rentré avant la nuit … .

Heuuuuuuuuuu … . Je suis le seul à avoir un déclic à cette phrase … ??
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Katano Raion
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Message(#) Sujet: Re: Chat sauvage ou cannibale ?! [Mission B - Katano Yusuke] Chat sauvage ou cannibale ?! [Mission B - Katano Yusuke] EmptyMer 6 Nov 2013 - 19:54

J’en avais vu des missions chiantes au cours de ma carrière mais là, cela battait vraiment des records. Pas l’ombre d’une piste, pas la queue d’un indice. J’en venais à me demander si moi et mon collègue faisions bien notre travail ou si nous étions vraiment incompétent. Toujours est-il qu’une fois de plus, avec le moine, j’avais fais choux blanc. Que de difficultés pour retrouver la trace de ce tueur. De plus, la suggestion de Kakeshuou m’était restée dans l’esprit. Il avait, avant que nous nous séparions, évoquer le fait que les tueurs pouvaient être plusieurs. Hypothèse farfelue quand on connait la nature du crime mais pas dénuée de sens non plus. Il n’y a rien d’impossible dans ce scénario qui mettrait en scène deux hommes opérant pour tuer des blondinet partout dans ce petit village.

J’avais donc terminé ma part de travail. Je m’étais rapidement mis en route pour le point de rendez-vous lorsque j’entendis, alors que je passais prêt d’une des portes du village, un aboiement. Je n’en étais pas certains mais il me semblait bien que c’était bien un aboiement. Je tendis l’oreille mais n’entendit rien de plus. Peut-être mon imagination me jouait-elle des tours. Ou peut-être était-ce réellement un aboiement. Jusque là, je n’avais pas eu la chance de voir ne serait-ce qu’un seul clébard dans ce trou à rat mais apparemment il y en avait à l’extérieur. Je ne me fis pas prier et je pris la route de l’extérieur du village tout en marchant dans les sentiers broussailleux. Je tendais l’oreille et bougeais lentement afin de ne rien rater des éventuels bruits que j’aurais pu à nouveau percevoir. Chose étrange que la concentration dans des moments tels que celui-ci. Tout votre corps, dans son intégralité la plus totale se concentre sur un seul objectif et s’emploie à donner le meilleur de ce dont il est capable. A l’écoute, je percevais difficilement des bruits de feuilles en mouvement. Je m’avançais vers la direction qui me semblait la plus indiquée par le bruit et je continuais d’écouter. Les bruits de feuilles se firent plus importants et je commençais à présent à percevoir des paroles humaines. Le fait que des individus se baladaient en dehors des frontières du village n’avait rien de suspect mais je ne savais pas pourquoi, je ressentais comme un nœud à l’intérieur de l’estomac. Toujours plus nerveux, je continuais ma progression à travers les branches, la boue et les moustiques en sortant des sentiers battus. Les bribes de paroles se firent des mots et des phrases et je pus bientôt distinguer deux personnes au totale même si je ne parvenais toujours pas à les avoir dans mon champ de vision.

-Vous avez entendu parler de ces rumeurs qu’on entend dans le village ? Il paraît qu’un malade tue des gens de façon étrange.
-Ah bon ? Et que savez-vous de ces meurtres exactement.
-Pas grand-chose sinon que si le meurtrier suit son cycle, le prochain ne devrait pas tarder. Cela ne vous rends pas nerveux vous ?
-Non pas vraiment…

Apparemment ils conversaient à propos des meurtres. Je me rapprochais sans faire de bruits et enfin je fus en mesure de les voir. L’un des deux était grand, cheveux châtains, une musculature banale. L’autre était blond et petit. Encore des éléments suspects, décidément… Je continuais de les épier lorsqu’au détour d’un arbre, je remarquais deux grands yeux jaunes sortir des buissons. Je n’eus pas le temps d’intervenir qu’un énorme chien sortit de l’enfer vert et fondit sur le jeune homme blond. Il avait eu le temps de lui entailler profondément l’épaule mais, d’instinct, je lui lançais un kunai en plein dans l’estomac. Cela l’arrêta tout d’abord dans son élan mais ne le neutralisa pas. Cependant, au lieu de continuer sa charge sur le blond, sans doute attiré par mon attaque, juste après avoir tourné la tête, il fonça droit sur moi. Je n’eus pas de mal à le tuer une fois que j’eu sortit mes sabres de mon fourreau. Quelques parades et le voilà découpé en plusieurs morceaux. Je ne savais pas vraiment comment cela s’était produit mais en me rapprochant du pauvre blondinet, je remarquai que le second individu avait décampé. Sans doute s’était-il dit qu’il y avait plus de risque à se battre contre un inconnu portant un bandeau frontal que de prendre la fuite. Toujours est-il que je sortis de ma sacoche un bandage et que je fis le nécessaire pour bander l’épaule de la pauvre victime. Je la réconfortai ensuite et lui dit de rentrer chez elle. Que tout était terminé. Même si cela n’était pas tout à fait exact vu qu’il me restait encore à retrouver le fameux meurtrier. Car j’en étais sûr, c’était bien lui qui avait lâché la bête en attirant sa victime à cet endroit précis.

Malheureusement, je n’avais aucune idée de l’endroit où il pouvait bien se trouver. Je n’avais plus qu’une solution, accompagné la victime chez elle en espérant que le meurtrier viendrait finir le travail. J’aurais fatalement fini par tomber sur Kakeshuou sur la route. C’était un si petit village, tout le monde tombait sans cesse sur tout le monde…

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Message(#) Sujet: Re: Chat sauvage ou cannibale ?! [Mission B - Katano Yusuke] Chat sauvage ou cannibale ?! [Mission B - Katano Yusuke] EmptyDim 10 Nov 2013 - 19:02


~ Idiot !

Arrivant sur les lieux d’un seul bond, la silhouette massive de Kakeshuou Samui fit interruption dans la poussière. Suivi d’un double. Le regard furieux, il semblait avoir quelque haine contre son partenaire. Chose bien étrange. Les deux hommes s’étant séparés pour mieux régner sur ce village, voilà qu’ils étaient soudainement ennemis ? Revenons en arrière pour comprendre la chose.

* * *

La grand-mère n’était pas bien méchante. Mais pas une seconde n’avait-elle été concernée par les rumeurs. Le fait que des meurtres étaient commis, que les victimes étaient blondes, qu’un agent canin était responsable … . Tous ces ouïs-dires, qui circulaient progressivement dans le village comme une trainée de poudre à laquelle on a mis le feu, n’avaient de toute évidence pas encore atteint ces quartiers. Raison pour laquelle cette personne âgée restait aussi confiante. Dès que les nouvelles l’atteindraient, elle se mettrait certainement dans un état pas possible.
Mieux valait trouver la solution avant que la crise de panique n’éclate. Mais sans pour autant faire savoir que son fils est en danger ! Après tout, on cherche ici à éviter le pire, non pas à le porter à son paroxysme. Une main sur le menton, un sourire léger preuve de sympathie et d’ouverture, et un regard sincère.

~ Je vais aller à leur rencontre. Je souhaite m’entretenir avec votre voisin. C’est … un vieil ami. Je vous remercie, bonne journée, ma dame !

Et on tourne le dos, et on fait quelques pas … et on change de rue … ET ON TRACE !! S’il y avait bien une chose dans laquelle notre quinquagénaire était expert de matière, c’était le mensonge. Maintenant qu’il s’était sorti de cette situation, il se devait de trouver son partenaire et d’intercepter le duo en promenade. Si les choses suivaient le parcours classique, le couple devait avoir quitté l’enceinte du village pour se rendre dans les bois. Avec un peu de chance, rien ne serait encore arrivé. Il était temps d’exploiter les atouts à disposition. Contact prioritaire avec ses clones. Après tout, s’il les avait envoyé à chaque extrémité du bourg, c’était bien pour trouver des indices et des suspects en activité dans les alentours. Pour l’instant, rien. Aucun signe que les choses s’aggravaient. Si ! Un signal, de la part du Bunshin positionné sur un toit proche de la sortie ouest ! On fonce !! Nous verrons bien de quoi il retourne. Pour l’heure, seul comptait de se rendre sur place !
Une envolée par les toits, et une course effrénée pour se rendre sur les lieux le plus tôt possible. Clone en vue ! On ne doit donc pas être très loin de l’action. Ca y est, nos deux Lions des Neiges sont côte à côte. Et pendant que la pâle copie décrit ce qu’il a vu, le tout avance vers les lieux de la rencontre.

Il y avait bien un duo de personnes, avec un chien en laisse qui semblait s’être dirigé vers l’extérieur. Ils avaient passé le point de contrôle sans problème : c’était certainement des habitants du village ! Par la suite, ils s’étaient éloignés dans les bois, au moment même où le maître du toutou s’était affairé à libérer son animal de compagnie, histoire qu’il se dégourdisse les jambes tout seul. Tout ce qu’il y avait de plus inquiétant pour notre petit blondinet, quoi ! Mais ce n’était pas tout !
Le coéquipier de Kakeshuou Samui, en la personne de Yusuke Katano, avait été repéré dans les mêmes environs, presque à l’abri des broussailles !! Aurait-il donc trouvé un indice, après sa rencontre avec le moine, qui le conduisait sur ces lieux ? Peu importe : il fallait avoir tout stopper le massacre ! En avant, et tâchons de rapidement les retrouver.

* * *


C’était sur cette touche que la Crinière Blanche et son sosie étaient arrivés dans cette rue. Ils n’avaient certes pas assisté au combat, mais le décor était largement suffisant pour comprendre ce qui avait pu se passer. Un blessé – notre cible en l’occurrence – soutenu et épaulé par le ninja de Kiri. Certainement la victime. Mais absence totale du corps du cabot, ni de la personne responsable de tout cela ! Où ce joli petit monde était-il passé ?! Plus besoin de douter : s’il y avait un blessé, c’est que la bête avait certainement été lâché sur le malheureux gamin. Yusuke était certainement venu en aide à cet homme, mais sans être capable de gérer la cible en même temps. C’est donc sur ces conclusions que Kakeshuou avait atterri là, accompagné de son sosie. Le tout, sur une note des plus amicales et appréciables pour son collège.

~ Quel intérêt de protéger cet homme, si on laisse s’échapper le vrai responsable ! Maintenant qu’il n’a plus de chien, il nous faudra le retrouver autrement !

Un ton bien agressif pour un shinobi qui avait sauvé une vie. Mais Kakeshuou se rangeait davantage dans le camp des sacrifices utiles que dans les rangs de la Croix-Rouge. Pas de sentimentalisme ; la mission prime sur le reste. Et s’il avait croisé la grand-mère, il ne le ferait plus à l’avenir. La mort du petit-fils était donc un dommage collatéral comme il y en avait tant ! Passons, et tâchons de rattraper cette bourde.
Après avoir laissé sur place le blessé qui était pris en charge, le trio était sur le point de repartir à la charge. Kakeshuou avait résumé la situation à son collègue : la maison spartiate, la voisine curieuse, le signalement de l’homme et de son petit-fils, le tout pour arriver ici-même. De son côté, Yusuke lui avait expliqué sa conversation pour le moins inutile avec le moine, et le déroulement des évènements contre le propriétaire. Au moins, le clébard était mort : c’était déjà un bon point pour eux. Ne leur restait plus qu’à mener une chasse à l’homme pour identifier le coupable et lui mettre la main dessus. Dans un geste de réflexion, notre vétéran de Kiri avait une idée qui brillait en lui. Ses clones étaient toujours postés dans différents points stratégiques de la ville ; s’ils l’avaient vu passé, il serait alors possible de trianguler la position du propriétaire du chien. Quelques minutes de concentration, et les clones implosent dans un simple « POUF » dans l’ensemble de la communauté. Bientôt, des centaines d’informations viennent à notre Chûnin qui a ressenti le besoin de s’asseoir pour bien récupérer et analyser tout cela. Il avait la sensation que sa tête allait exploser ! Ce n’était peut-être pas une si bonne idée ; Si ! la solution était là, il devait rester concentré. Repérer notre homme, ou au moins un personnage au caractère pressé et distant avec les autres. Quelqu’un semble convenir … . Ca y est, il est là ! Au quartier est, à côté d’un restaurant pour touristes ! Le temps d’expliquer cela à son compagnon de mission, et l’équipe est partie !

Après une petite course sur les toits, notre duo a atterri à proximité du fameux restaurant. Il y a du monde : n’oublions pas que les lieux sont touristiques, essentiellement autour le pèlerinage religieux. Il faut un petit moment pour enfin repérer le personnage ciblé, attablé au restaurant, en train de discuter. Le vieux briscard, caché derrière un pan de mur pour ne pas être remarqué par son objectif, plisse les yeux. Et semblait soudainement surpris.

~ Ce ne serait pas ton moine, juste à côté de notre client … ?!

De toute évidence … si ! Le kasa qu’il porte sur la tête avec les clochettes, sa bure mais surtout son visage déformé correspondent à la description qui en a été faite. Et il se trouve en face de nos Jack l’Eventreur ! Qu’est ce que c’est que cette histoire, cette fois … .
Genou à terre. Un profond sérieux toujours inscrit sur le visage de Kakeshuou. Il regarde son collègue avec un côté interrogateur, sourcil droit relevé.

~ Il faudrait savoir s’il est impliqué dans l’affaire … . Une infiltration discrète, sous Henge, à côté d’eux pour entendre de quoi ils parlent, pour voir s’ils sont associés … . Tu t’en charges ?

Spoiler:
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Message(#) Sujet: Re: Chat sauvage ou cannibale ?! [Mission B - Katano Yusuke] Chat sauvage ou cannibale ?! [Mission B - Katano Yusuke] EmptyDim 10 Nov 2013 - 21:01

S’il y avait bien quelque chose que je ne supportais pas c’était les vieux rabougris tout ridés qui se prenaient pour des savants parce qu’ils avaient passé leur vie à rien foutre à part boire du saké sur une terrasse. Non vraiment, ceux-là, je ne peux pas les sentir ! Et bien sûr il fallait que mon compagnon de mission soit de ce bord là. C’est incroyable comme le sort se décidait à me pourrir la vie. Mais bon, une mission, qu’importe avec qui elle est réalisée reste une mission et cela en toute circonstance. Je suivais donc mon partenaire alors que notre criminel s’était enfui. Je n’avais pas choisis de le laisser s’en aller mais je n’avais pas eu le choix. Mon partenaire m’en voulait certainement beaucoup mais de là à dire que mon action était idiote. Si nous n’avions pas étés pressés par le temps je lui aurais perforé les deux poumons de mon sabre de cendre. Personne, qu’importe l’âge, n’a le droit de m’insulter de cette manière.

Nous nous mettons donc à courir et nous sautons de toit en toit. Les immeubles se ressemble mais apparemment mon compagnon sait exactement où se trouve notre criminel. Nous continuons notre route jusqu’à arriver à proximité d’un restaurant. Curieusement, le criminel mange avec… mon moine. Il était donc bien impliqué dans cette histoire au final. Mon compagnon me propose de me métamorphoser pour aller écouter leur conversation. Je ne vois rien à redire à cette idée et discrètement, je prends l’apparence d’une vieille dame. Je commence à marcher vers le restaurant et une fois entré, je prends place sur une table à proximité de ces chers individus.

-Tu es complètement fou. Tu ne l’as pas tué ? Et c’est quoi cette histoire, le chien est mort ?
-Désolé maitre. Je ne voulais pas. Ils m’ont pris par surprise.
-J’ai besoin de ces parties de peau pour me reconstituer. Tu en es conscient pourtant !
-Oui mon maitre…

La relation entre eux était clairement du style dominant/dominé. Je comprenais enfin le tableau dans son ensemble. Le moine obligeait une âme faible à tuer des blonds pour lui afin de se reconstituer un visage en bon et due forme. J’aurais dû me douter que ce n’était pas par hasard que cet homme était si poli lorsque je l’ai abordé. Cette prise de conscience me plonge dans une colère noire. Je me lève de ma chaise, toujours sous l’apparence de la grand-mère et je me mets hors de leur champ de vision, collé à un mur. Je reprends mon apparence normale et sort Aurore et Crépuscule de leur fourreau. Je me remets dans leur champ de vision et l’homme soumis me reconnaît. Il ne dit rien mais ses yeux s’écarquillent. Le temps que son ami le moine remarque sa réaction, les cendres de mes sabres se sont déjà accumulées autour de leur nez à tous les deux. Le moine se retourne et déjà les cendres sont à l’intérieur de l’organisme. Lorsque celui-ci tente de se lever, juste avant qu’il ne sollicite les muscles de ses jambes, j’active mon piège. De l’extérieur, on ne peut rien voir mais tous les organes de mes chers amis sont détruits par des lames de cendre à l’intérieur même de leur corps. Ils s’écroulent tous deux sur la table, sans doute les autres clients penseront-ils qu’il s’agit là de deux hommes bourrés.

Je ramène les cendres de mes sabres et les range dans leur fourreau. Mon adversaire est sur le toit d’en face, juste à l’autre extrémité de la rue. Je jette mon regard dans le sien, je lui envoi toute ma haine. Je suis certain qu’il sait pertinemment que j’ai très mal prit sa réflexion de tout à l’heure. Je fais quelques pas en avant et continue de le regarder. Je remarque qu’il n’y pas beaucoup d’eau dans la rue. Je ne peux pas m’en servir donc.

A cet instant, vous vous en doutez, j’avais déjà décidé d’attaquer mon compagnon. Un tel affront ne pouvait pas rester impuni. Je devais donc lui faire comprendre que moi, je n’étais pas un soumis. Finalement, je fais un choix de technique simple. Je tire mon index et le pointe vers mon adversaire. Je vise son front, juste entre ses deux yeux. Je balance un rayon astral sniper.

-Traite moi encore une fois d’idiot et je te découpe en tranche.


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Message(#) Sujet: Re: Chat sauvage ou cannibale ?! [Mission B - Katano Yusuke] Chat sauvage ou cannibale ?! [Mission B - Katano Yusuke] EmptyLun 11 Nov 2013 - 1:50


Les choses allèrent vite par la suite. Suivant les recommandations du senior, le partenaire de mission du Lion des Neiges changea d’apparence et prit le chemin du restaurant. Le visage d’une grand-mère ? Pourquoi pas, même si ce n’était peut-être pas le plus approprié. Pour voir comment les choses se passaient, l’ancien Kirijin préférait pour l’heure prendre de la hauteur. Quittant dans l’ombre ce muret sur lequel il était appuyé, l’altitude serait idéale au sommet de ce bâtiment. De là, notre homme pouvait observer toute la scène, et se jeter en avant si les choses tournaient au carnage. Et puis, prendre du recul n’était pas si mal : il avait déjà assez bien contribué à cette mission, grâce à une recherche d’informations intense et une consommation régulière tout au long de cette enquête pour maintenir le cap avec ses clones. Était-il fatigué ? Il lui en fallait plus ; mais ses ressources commençaient à manquer. Le temps où il était plus confiant et plus solide sur ses appuis était loin. Il se devait de rattraper ses faiblesses et son manque … .

~ Mais qu’est-ce que …

De la stupéfaction. Un certain étonnement avant que le visage n’aggrave les traits exprimant le mécontentement. De là où il était, il avait très bien vu la scène. En un rien de temps, son collègue était passé à l’action. Chose qu’il ne reprochait pas : s’il avait agi ainsi, c’est certainement parce qu’il avait d’excellentes raisons. Probablement la preuve claire et nette que les deux hommes avaient collaboré dans ce but. Deux épées dégagées et des actions trop mystérieuses et éloignées pour que notre vétéran puisse clairement les comprendre. Un Épéiste ? Pourquoi pas : ils restaient nombreux, normalement au service du Conseil Clanique de Kiri. Et ces deux épées semblaient être la source de sa puissance. Mais le plus déplaisant était à suivre.
Les cibles n’eurent pas le temps de réagir ; en un laps de temps court, les deux corps retombaient lourdement sur la table, sans pour autant se faire remarquer. Pour un restaurant touristique, on pouvait s’attendre à ce que le bruit de la clientèle et des cuisines couvrent ce genre de chute. Les avait-il neutralisés discrètement ? Intéressant. Et maintenant ? C’était certainement ce point qui clochait le plus. Sans en demander plus, Yusuke Katano quittait les lieux, effaçant sa présence et laissant là les deux hommes. Renoncer ainsi à les appréhender ne pouvait signifier qu’une seule chose : il avait décidé de finir les choses de façon claire. La mise à mort appliquée, il pratiquait ce que tout Ninja excellait : retourner dans l’Ombre. Tout cela sous le regard inquisiteur de son patriote.

Que reprocher à cela ? Une attitude bien trop vindicative ! Qu’il mette fin à leur existence, soit. Mais ne pouvait-il pas le faire autrement ; et surtout ailleurs ? Éliminer ces deux hommes d’une telle façon dans ce restaurant, alors que tout le monde savait que les Ninjas étaient en ville ne feraient que les traiter froidement d’assassins. Certes un shinobi ne recherche pas la gloire. Mais il ne cherche pas non plus à ce que ses actions soient remarquées. Or, laisser de façon aussi visible les cadavres des deux inconnus ne portait aucun crédit à la justice de cette nation. Sur une moue de désapprobation, Kakeshuou Samui observait l’approche de son collègue. Devait-il lui adresser ce reproche, ou simplement se taire ?
Vous connaissez vraiment mal notre homme : évidemment qu’il lui ferait une leçon de morale !

~ Un acte inutile … . Et la justice publique dans l’histoire …

Notre quinquagénaire n’eut que trop peu de temps pour exprimer son opinion.
L’homme qui, jusque-là, lui servait de coéquipier ne lui laissa pas de temps de réflexion et se lança dans ce que l’on pourrait paisiblement appeler de la « négociation agressive ». Une attaque rapide comme l’éclair ! Aucun temps de réaction pour notre Chûnin à la chevelure de félin sauvage. Le doigt qui était pointé dans sa direction lui envoya une décharge directement dans le cerveau, et provoqua quelques spasmes dans l’ensemble du corps. Devant l’assaut, notre homme ne put réagir. Titubant de quelques pas en arrière, son visage était pointé vers le bas, sa tête soutenue par une main protectrice. Quel mal de crâne affreux ! Quel intérêt de faire cela ?? S’était-il passé autre chose dans le restaurant, ce petit con serait passé à l’ennemi ?

Malgré le bourdonnement qui faisait frémir les oreilles du quinquagénaire Samui, les explications qui furent données parvinrent jusqu’au lobe temporal et purent être analysés en bribes. Une bête vengeance ? Et des menaces ? Hahaha, cette fois-ci, la coupe était trop pleine pour que Kakeshuou passe à côté. Et de la grimace face à l’assaut, le sourire narquois se dressait dans l’ombre de sa chevelure. Relevant doucement la tête, la sévérité était de nouveau de rigueur lorsque vieux briscard posa son regard supérieur et agressif sur son prétendu allié. Ce gamin était décidément ridiculement idiot. Il n’y avait désormais plus de doutes possibles ; face à l’agression verbale, tu ne sais que répondre par l’attaque physique ? Non seulement il ne dispose d’aucun talent de réflexion, mais il n’est pas digne détenteur de la joute verbale. Bref, pas de quoi s’extasier ou perdre son temps sur un animal de la sorte.

Chat sauvage ou cannibale ?! [Mission B - Katano Yusuke] 250709sanst11

~ Tu ES un idiot. Incapable d’écouter ce que les autres te disent, tu préfères résoudre tout par la violence plutôt que de dialoguer … . Tout comme tu l’as fait avec ces deux hommes … . Tu penses tout solutionner par la force ? Je ne te donnerai pas cette occasion … .

Reprenant ses forces et se dressant correctement fièrement face à son interlocuteur, il n’y avait plus que mépris et déception chez le doyen de cette mission. Alors qu’il avait reconnu les capacités de son camarade de combat jusqu’à présent, il était obligé de noter désormais que ce dernier n’en valait pas la peine. Céder aussi facilement à la colère sans savoir analyser la situation ? Une énorme erreur. Que Kakeshuou Samui comptait bien lui révéler.

Chat sauvage ou cannibale ?! [Mission B - Katano Yusuke] 865864KakeshuouSamui01

Sur cette note, un simple soupir pour une ultime touche de dédain, et notre homme tourne les talons. Allez, attaques donc si tu le souhaites. Pousse ta lâcheté à attaquer par surprise, comme tu viens de le faire. Tu l’as bien compris : il existe d’autres voies que le conflit direct pour attendre son ennemi. En te livrant ainsi à ta bête colère, tu as cru pouvoir régler tes affaires comme un grand, sans réaliser que tu avais face à toi un homme qui avait connu maintes guerres, qui avait fait sa place au village jusqu’au siège de membre du Conseil Clanique. Les Épéistes étant attaché à ce Conseil, les comptes désormais, s’ils doivent être réglés, se feront sur un plan que tu ne connais pas : celui de la politique.

~ Je me charge du rapport, comme tu peux t’y attendre. Attends toi à une note salée. Ce qui est bien dommage, étant donné ton bon travail … .

Et notre homme quitte les lieux. Merci à toi pour l’aide, cela te reviendra dessus, sois-en sûr.

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