Réunion

Conquête de Ta no Kuni

DIPLOMATIE

Contexte :

Suite au désir de conquête de Ta no Kuni par Kumo et à la réaction de Suna, une mission d'aide aux moines Kiezan a vite pris un tournent dangereux. En effet, les deux équipes shinobis après s'être affrontées ont assisté à la mort du chef de l'équipe du village caché du Sable : Ao Kuroi. Deux semaines après, la réunion dans la grande salle d'un temple qui va rassembler le Raïkage et un de ses hommes, le Kazekage et Kiezan Inshun promet d'être sous-tension. Plus que futur du Pays des Rizières, c'est peut-être celui de Kumo et de Suna qui vont se jouer...

Règles :

Respectez l'ordre de post.
Vous avez 36h pour poster lorsque c'est votre tour. Si vous ne le faites pas, le Maître du Jeu viendra poster pour vous laisser une seule et unique fois 24h supplémentaires. Si vous n'avez toujours pas posté, vous serez exclu de l'Épisode.
Chaque personnage a droit à un seul délai de 12h s'il le demande dans le Bureau de SNH.
Le pays dans lequel se déroule la conquête est Ta no Kuni, le Pays des Rizières.
Il est environ 16h quand la réunion est lancée. Elle se passera autour d'une table où il n'y aura que les quatre personnages mentionnés et personne d'autre.
Ce premier tour est un tour d'introduction, vous devez décrire tout ce qu'il s'est passé jusqu'à maintenant. Pas de technique donc.
Chaque personnage arrive selon l'ordre de post.

Ordre de post :

Bakushô Soroshiya
Seki Azar
Kyoshi Rei

Kiezan Inshun

Bakushô Soroshiya n'ayant pas posté a un unique joker de 24h. Passé ce délai, il sera exclu de la conquête.

Réunion. Con Inshun, Rei et Azar

C'était le grand jour, j'étais actuellement sur les terres de Ta no kuni, afin de rencontrer le fameux chef de ce pays, chef également du culte de Maskine. J'avais reçu le rapport de Seki Azar, le chef de l'équipe qui était partit aider les moines dans la récupération d'un de leur artefact. Malheureusement, ce rapport était fort funeste. Alors que l'équipe de Kumo avait récupéré l'orbe, un trio de shinobis du village caché du vent firent irruption, demandant alors l'orbe. Dans un but pacifiste. Kumo refusa net, désirant alors se charger eux même de remplir cette mission à terme, puis ils se firent alors attaqués par l'équipe de Suna qui privilégièrent la force à la diplomatie. D'après mon chef d'équipe, un Kumojin s'était même proposé comme otage le temps que l'orbe soit rendu à ses propriétaires, montrant alors aux Sunajins l'ordre pacifiste de cet acte. Mais ils entrèrent en conflit tout de même. Résultat des courses, de par la légitime défense, le chef ennemi était mort et les deux autres Sunajins avaient étés mis en déroute.

Je savais parfaitement que lors de la réunion qui se déroulerait à Ta serait très certainement présent le Kazekage, le chef incontesté de Suna. Je savais bien pourquoi il était là, et il se servirait de la mort de son jûunin pour essayer d'enfoncer le village caché des nuages, dans son objectif de rallier les moines du culte de Maskine. J'arrivais alors en compagnie de mon fidèle Seki au sein du temple des moines de Maskine. Je fus alors accueilli par un moine qui nous emmena dans une grande salle avec de nombreuses chaises et une table centrale. De présent pour le moment, juste nous deux, en compagnie d'Azar. Il était là, car c'était le chef d'équipe qui avait dirigé le trio de Kumojins à la récupération de l'orbe. Sa parole serait d'or dans une conversation où les arguments ne manqueraient pas, que ce soit au niveau économique, politique et militaire. Je connaissais déjà la plupart des futurs arguments du Kazekage, ils tombaient sous le sens.

En entrant, nous nous mettions sur le côté, attendant les ordres du chef des lieux. Nous n'étions pas chez nous et il fallait absolument respecter les dires du chef des lieux. C'était un enjeux politique, et l'apparence dégagée faisait aussi partit de ce jeu. Cette réunion allait bientôt commencer entre le chef de Suna : Kyoshi Rei, le chef du culte : Inshun Kiezan, Seki Azar et moi-même. D'après les dires de mon prédécesseur, lors de la réunion avec le chef des samurais à Tetsu, deux personnes s'étaient tout d'abord opposées à cette union des deux pays, avant de se rallier à sa cause. Le monde avait peur..

Comment vous dire ? J'avais attendu dans ce petit village de Ta pendant des jours et finalement mes deux compères Kumojins avaient transmis mon rapport au Raïkage, stipulant que je restais dans ce pays afin de l'attendre pour la suite des événements. Ce n'était pas vraiment ce qui avait été convenu de prime abord, mais il me paraissait important d'être là lorsque le débat aurait lieu car si je pense de manière correcte, le Kazekage allait être présent et essaierait coûte que coûte de nous mettre des bâtons dans les roues afin que nous ne puissions pas traiter avec le pays de Ta et plus particulièrement les moines du culte Maskine.

Lorsque je rencontrais le Raïkage, bien des jours plus tard, il m'expliqua comme je le pensais que nous allions rencontrer le chef du village du sable ainsi que le leader des temples Maskine autour de la même table. Je lui expliquais alors encore une fois, la totalité des événements qui avaient eu lieu jusqu'alors et je précisais chaque détail afin qu'il soit au courant de tout parfaitement, comme s'il avait été là lui-même. Je précisais bien que le shinobi de Suna avait su repousser une attaque similaire à celle qui avait été mortelle quelques minutes avant cette dernière. Et que donc par pure logique, on pouvait en déduire que mon attaque n'avait jamais eu le but d'être fatale. Je peux vous avouer d'ailleurs que même maintenant je ne sais toujours pas ce qui s'est passé.

Le débat qui s'annonçait s'assurait d'être houleux. La mort d'un homme de bien n'est pas quelque chose qui peut être prit à la légère, mais plus que l'acte, c'est le pourquoi de sa mort qui est important. Il est mort parce que le Kazekage l'avait envoyé à la guerre en prétextant d'empêcher l'expansion d'un autre village. Il a envoyé ses hommes dans une mission périlleuse simplement car il se sentait menacé pour une obscure raison par le village de la foudre. Je ne parvenais pas à comprendre les motivation de cet homme mais une chose était sûre, à l'issue de cette réunion, je parviendrai à le cerner d'une manière certainement plus précise.

Nous entrâmes dans un des temples, nous y avions été convié par l'un de ses habitants, nous nous mîmes sur le côté afin d'attendre des instructions précises. Ici nous étions de simple visiteurs rien de plus, aucun titre n'avait d'importance. J'étais Seki Azar et mon chef était Bakushô Soroshiya. Le titre de chef de village n'avait aucun impact en ces lieux. Sous peu, quelqu'un viendrait nous chercher afin de nous emmener jusqu'à la salle de réunion. Le laps de temps d'attente nécessaire ne me dérangeait pas.

ANALYSE
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Le grand moment était enfin arrivé. Celui de faire entrer Suna dans sa véritable quatrième, voire plutôt cinquième ère. Celle du Yondaime Kazekage, mais surtout celle d’un renouveau pour le village caché de Suna. Une époque plutôt dans la continuité de celle de Raiu no Kenji, mais avec plus de fermeté et quelques autres différences. Parmi elles le fait que Rei soit aussi l’Homme Masqué l’ennemi des shinobis, ou encore par les relations que Suna allaient avoir envers les autres puissances. Si le Sandaime s’était contenté d’ignorer la première vague de conquête des trois autres villages, le Yondaime n’allait pas imiter son prédécesseur sur la seconde et présente vague.

La mission menée à Ta no Kuni en avait été le parfait exemple. Suna avait montré son opposition à la directive menée par Kumo. D’ailleurs, le meurtre d’Ao Kuroi allait malgré son triste caractère fortement aider Kyoshi Rei pour la réunion. Une réunion qui s’était d’ailleurs un peu accélérée compte tenu de cet évènement.

Le Yondaime Kazekage était arrivé sans encombre dans le Pays des Rizières, accompagné de deux hommes, qu’il congédia à l’entrée du temple qui allait servir de lieu pour les pourparlers qui s’annonçaient. Bien entendu, la nature même du Changeur le rendait habile avec ses mots mais surtout, il avait pris soin d’étudier avec précision les différents rapports sur cette mission qui avait viré au drame. Et de fait, il savait globalement comment obtenir ce qu’il voulait. Si l’échec n’était de toute façon pas permis, il n’allait même pas apparaître.

Le chef de Suna remarqua lors de l’entrée dans la salle de réunion que le Raïkage avait fait venir un de ses hommes. Bakushô Soroshiya ne pouvait-il pas assumer seul la responsabilité de ses actions ? Ce n’était apparemment pas le cas. Mais si prendre un homme avec soi n’était pas une preuve de courage, le choix de la personne était intelligent. Car Rei avait rapidement reconnu le chef d’équipe de Kumo envoyé en mission. Les tatouages qu’il portait ne laissaient pas de doute, vu qu’ils avaient été signalés dans les rapports qu’avait lus le Kyoshi. En s’asseyant, il eut tout le loisir d’examiner rapidement les trois autres shinobis présents.

─ Kiezan Inshun, Bakushô Soroshiya, jeune-homme.

Sur quoi il posa sa coiffe de Kazekage en face de lui. Son visage était neutre comme à son habitude. Mais son esprit l’était moins. Analyse de la situation, choix des futurs mots, repassage des récents évènements… Si ce qui allait se dire ici ne pouvait être deviné ou pressenti, une chose était sûre.
Cette réunion était d’une importance capitale.

Kiezan Inshun, jeune maître de la sixième génération des moines de Maskine. Ce fut son passage dans cette histoire mouvementée, dans la violence des villages cachés.

Agenouillé, Inshun porta le front au sol et médita longuement. À ses pieds, le symbole de l’œuvre martiale et pourtant pacifique du culte maskine : une longue lance dont la lame était fermement enveloppée de tissus. La légende voulait que le maître fondateur lui-même n'ait jamais découvert l'acier sacré de cette arme que tout moine apprenait à manier un jour ou l'autre. Là où les ninjas cherchaient l'agression dans l'art du corps, le moine cherchait la grâce. Le corps humain était un organisme extraordinaire, capable d’exploits d'adaptations. L'enfant regardait le loup avec envie, mais le moine savait qu'il n'avait rien à causer jalousie entre lui et l'animal. Maskine donnait le choix au-delà de l'instinct, pour contrôler l'instinct.

Des bruits de pas mirent fin à sa relaxation et il releva la tête. Des moins acolytes posaient derrière lui un tapis sur le sol, qui ferait office de table pour la réunion qui allait suivre. Les tables étaient peu utiles pour un moine, et pour s'élever du sol lorsque l'on ne possède point d'ailes?

Kiezan Inshun ne connaissait que trop bien les raisons de leur visite. Il était l'instigateur de la quête pour retrouver l'orbe de Maskine qui avait été volée. Mais là où il avait vu une simple recherche, les shinobis avaient trouvés le sang. Le remords lui avait serré la gorge en apprenant que le chef d'un des équipes de recherche avait été tué par l'autre. Inshun n'avait pas cherché à savoir pourquoi, en vérité, car cette réalité était déstabilisante, chaotique, destructrice. Les shinobis œuvraient dans des voies bien sombres, loin de la lumière de Maskine... Il était temps de débuter. Le moine se releva et se retourna vers les trois nouveaux venus.

« Kazekage, Raikage. Bienvenue au temple principal de Maskine. Depuis six générations, c'est ici que nous vouons un culte à l'être-lumière. Prenez place, je vous en prie. »

Lorsque tous furent assis sur le grand tapis, des moins apportèrent du thé fumant au jasmin. Inshun prit sa tasse à deux-mains.

« Il est coutume de commencer toute discussion d'importance en buvant d'un trait une tasse de thé cultivé dans nos serres. Procédons, chers amis. »

Il but le liquide brûlant sans hésitation. Des années d'expérience avait rendu sa langue et son palais résistant à la chaleur. Il reposa son verre, qu'un moine remplit immédiatement, de même que celles de ceux ayant pris part au rituel, avant de disparaître. Ils étaient seuls désormais dans l'immensité du temple. Leurs voix résonnaient.

« Comme vous le savez probablement, je suis Kiezan Inshun, sixième maître des moines de Maskine. C'est moi qui ai appelé à votre aide pour retrouver notre orbe. Nous sommes à bien des égards des guerriers, mais la violence est pour nous un mal facultatif, qui peut être évité. »

Inshun baissa les yeux.

« Kazekage, Ao Kuroi, quel genre d'homme était-il? Quel est le sang qui coule désormais sur notre précieuse orbe? Et vous, Raikage, quel est la valeur de cette orbe pour vous, pour valoir la vie d'un être vivant? »

Réunion. Con Inshun, Rei et Azar

La réunion allait bientôt commencer, nous prirent place autour d'une salle de réunion de fortune. Les moines de Maskine n'avaient que faire du luxe et de l'opulence, ils ne cultivaient que la paix dans tous les sens du terme, et c'était ce terme qui me plaisait dans ce peuple, je comprenais mieux pourquoi Masamune m'avait demandé de protéger ce peuple ainsi que les samurais qui partage ce culte de la paix. Des hommes de foi. Une fois assis, des moines arrivèrent avec une tasse et en mirent une devant chaque protagoniste, le maître Inshun arriva en se présentant et annonça une coutume de ce pays, boire d'un trait une tasse de thé au jasmin avant de commencer cette réunion. Pourquoi pas ? C'était amusant de voir que les coutumes n'étaient jamais les même d'un pays à l'autre, c'était amusant et enrichissant pour la culture personnelle. Je posais mes doigts sur la tasse, sentant alors la chaleur emplir ma main. Elle était chaude, brulante même, mais il n'était pas question de contrarier les coutumes des moines du culte de Maskine. Attrapant la tasse, je la portais à mes lèvres avant de boire ce thé d'un seul trait, tout comme le maître venait de le faire. Je reposais ensuite la tasse devant moi avant qu'un moine revienne me servir, moi et les autres avant de quitter la pièce.

Le maître du culte prit alors la parole, annonçant qu'il était le demandeur de cette mission concernant l'orbe, mais cela n'était un mystère pour personne, Inshun était connu de toutes et de tous depuis bien longtemps. Il tient à préciser qu'il cutlivait la paix et bannissait la violence qu'il pensait être un "mal facultatif" pouvant être évité. J'en étais totalement d'accord, et malheureusement, cette mission avait pris une mauvaise tournure, si seulement les Sunajins avaient pu en cet instant être bien plus diplomate que cela, cet Ao Kuroi serait certainement encore en vie. Comment le savais-je ? Seki Azar, présent avec moi à cette réunion m'avait fait un rapport complet quant à la situation, au contexte et ce qui c'était déroulé lors de cette funeste mission.

Continuant alors à parler, Inshun s'adressait directement au Kazekage, lui demandant qui était Ao Kuroi, quel genre d'homme il était. Comme je le pensais, cette réunion commencerait mal pour Kumo, j'étais persuadé que cette réunion allait tourner de cette manière. Favoritisme ? Peut-être. Ignorance ? Peut-être. Soucis d'équité ? Peut-être. Comme je m'y attendais, son regard se tournait alors vers moi, regard que je n'avais pas quitté une seconde de mes yeux émeraude. Il me demandait quelle valeur avait l'orbe pour moi, si cette orbe valait une vie humaine. Et voilà ! Je devrais faire devin, la situation devint dès le départ tendue, car l'avis du moine du culte de Maskine s'était forcément tourné vers le camp où il y avait eu des pertes, mais malheureusement, il ne savait absolument rien de ce qui s'était déroulé dehors, à la recherche de cette orbe. Mais la vérité allait bientôt éclater, car je ne laisserais personne marcher sur les préceptes du deuxième.

" Cette orbe représentait un objectif pour Kumo et pour l'équipe chargée de la récupérer. C'est par altruisme que nous avons accepté votre requête maître Inshun, parce que cette orbe était et reste importance pour vous et votre culte cultivant la paix. J'ai dépêché certains de mes meilleurs éléments pour vous permettre de récupérer votre dû. Pour moi, cette orbe ne vaux pas le vie d'un homme, et pour mes hommes non plus.. Cependant, nous cultivons le travail bien fait, nous cultivons l'honneur à l'égal de vous qui cultivez la paix. Nous voulions vous rendre cette orbe que mon équipe avait en sa possession. Mais c'était avant qu'une équipe de Suna ne tombe sur eux.. "

Je me tournais alors vers le nouveau Kazekage ici présent, je prenais un ton sérieux, mais très loin d'être froid. Il se voulait amical même.

" Loin de moi l'idée de reporter la faute sur vous seigneur Kazekage.. Je me retournais alors vers Inshun. Mais nous avions le même objectif, alors je ne comprend pas pourquoi Suna a décidé de prendre les armes.. Je soufflais de lassitude quant à cette situation compliquée. Seigneur Kazekage, Maitre Inshun. J'ai amené avec moi Azar, membre du clan Seki de Kumo, il était le chef de l'équipe chargée de vous ramener l'orbe. Il tenait à s'exprimer quant aux funestes évènements qui se sont déroulés lors de cette mission. "

Je tournais alors mon regard vers mon compagnon. Je plongeais mon regard dans le sien avant de tendre la main en direction de l'assemblée, signe qu'il pouvait prendre la parole. N'oublions pas qu'il est un simple chûunin dans une assemblée de kage et de représentant de pays. Azar, rétablit la vérité !

Un grand tapis et la présence de deux des plus grandes personnalités de ce monde, voilà comment était constitué l'assemblée à laquelle je faisais face. J'étais indubitablement la personne la moins importante en terme de valeur et de grade autour de cette table mais ça ne faisait rien, j'étais de ces personnes prônant qu'une parole sensée énoncée par un mendiant en valait dix stupides énoncées par un roi. Visiblement il y avait un rituel auquel devait se plier toute personne souhaitant dialoguer avec les moines Maskine, boire un verre de thé en leur compagnie avant toute négociation. Lorsque l'on me présenta le breuvage, je soufflais pendant une longue minute sur celui-ci avant de porter le liquide à mes lèvres et de le laisser couler le long de ma gorge.

Finalement après toutes ces actions symboliques le moine commença à parler il se présenta comme étant le le maître des moines Maskine, puis, il énonça quelque chose d'intéressant, le nom de la personne que j'avais tué. Ao Kuroi. Je n'avais jamais su son identité, c'était chose faîte. Je devais bien admettre qu'au moment précis où son nom fut évoqué, j'eus comme un nœud dans la gorge. C'était une vie que j'avais pris, une vie d'un homme de bien, j'en étais convaincu. Enfin après les quelques paroles du moine ce fut à Soroshiya de s'exclamer afin d'annoncer que par honneur et par soucis d'effectuer un travail soigné nous avions insisté pour ramener cette orbe. A mes yeux ce n'était pas tout à fait cela mais je comprenais la vision de mon chef. Enfin il m'invita à prendre la parole ce que je fis dans les instants qui suivirent. Je formulais en quelques secondes mon discours dans ma tête avant de parler.

« Je suis d'un naturel très franc donc je vais essayé de remettre la situation dans son contexte et de vous donner mon avis sur le déroulement de cette mission en restant le plus fidèle à ce que j'ai ressenti au moment des faits. »

Simple respiration avant de reprendre.

« Nous venions de récupérer l'orbe que les voleurs avaient abandonnés afin de perdre les assaillants à leurs poursuites. J'ai estimé qu'un voleur ayant rendu le bien n'en était plus vraiment un et qu'il n'y avait plus nécessité de continuer à les poursuivre. Cependant au moment où nous nous apprêtions à repartir, l'équipe dirigée par Ao Kuroi, dont j'ignorais le nom jusqu'à maintenant est arrivée. »

Je fixais droit dans les yeux le chef des moines Maskine avant de reprendre à nouveau mon explication.

« Après ça nous avons eu une tentative de compromis diplomatique où je leur ai proposé de leur offrir un otage Kumojin contre l'orbe, sans succès malheureusement. Ensuite, une jeune femme du nom de Malaw nous expliqua que la principale raison de la venue de Suna sur ces terres étaient d'empêcher le village de la foudre de s'armer en recrutant dans les différents clans de Ta ce à quoi nous rétorquâmes qu'il s'agissait plus de former une entente avec d'autres pays afin de propager la paix dans le monde shinobi. Parce que le souhait du Raïkage est de pouvoir défendre chaque citoyen de ce pays, comme il le fait pour son voisin Tetsu et comme il le fait pour le pays de la foudre. C'est la volonté du Nidaime qui perdure. Pour en revenir à l'histoire, le compromis diplomatique a échoué car Ao Kuroi a lancé la première vague d'assaut alors que nous parlions. De là, la confiance a été brisée. »

Encore un instant de pause, c'était d'une importance capitale pour que tous puissent enregistrer la totalité des informations que je donnais. Je reprenais donc juste après.

« Je vais occulté toute la partie combat où chaque parti a essayé de convaincre l'autre de renoncé sans succès pour venir à la mort d'Ao Kuroi puisqu'il s'agit du plus important. Cette personne s'est laissée mourir. »

Des propos chocs, je n'avais annoncé cela à personne, ni même au Raïkage car c'était à moi de rétablir la vérité à ce moment précis et d'expliquer pourquoi je disais cela.

« Cet homme a vu mon attaque arrivée et avait repoussée une attaque semblable quelques secondes plus tôt lors de l'affrontement, il connaissait donc la nature des techniques auxquelles il était confronté et était en mesure de les repousser mais ne l'a pas fait. Il s'est juste assuré que son camarade s'en sortirait avant de rendre l'âme. La raison pour laquelle il l'a fait ? Je ne peux que spéculer, mais je pense que c'était pour la paix. Il a sacrifié sa vie pour qu'il n'y ait pas plus de pertes sur ce champ de bataille même s'il savait ce que ça engendrerait pour la suite. »

Une autre pause avant de déclarer quelque chose que j'avais mûrement préparé avant de venir.

« La paix vaut-elle la vie d'un homme de bien ? Je l'ai cru autrefois et je le crois toujours. Alors afin d'éviter tout conflit futur entre Suna et Kumo, voici mon sacrifice pour la paix. Si vous le désirez, Kazekage, je me rendrai au village du sable dans quatre mois afin d'y recevoir mon jugement. Jugement dont vous déciderez de la teneur. Je vous demanderai juste de m'accorder le temps que je demande, j'ai malheureusement encore certaines choses à accomplir. »

ALTRUISME
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Kiezan Inshun avait tout d’un moine, il était même le stéréotype des représentants de Maskine. Bien entendu, Rei repensa au jeune moine qu’il avait recruté lors de la première phase de son plan, à l’époque du premier Reidan. Mais depuis, les choses avaient changé, et si moine il y avait, le Kyoshi ne parlait plus en temps qu’ennemi des shinobis mais Kazekage. Allait-il se servir de sa position et de cette réunion pour faire une manœuvre de l’Homme Masqué ou celle du chef de Suna ? Le futur allait le faire savoir, et il était même possible que Rei eut trouvé la solution pour répondre positivement aux besoins des deux personnages qu’il jouait.

Le Yondaime se plia à boire le breuvage du moine comme les autres. Malgré la température de ce dernier, il ne sourcilla pas, et alla même jusqu’à la finir. Après quoi un moine la remplit et disparut. Ce qui marqua le début de cette réunion tant attendue. Le Kiezan fut le premier à prendre la parole. Il entra rapidement dans le vif du sujet, ce qui n’étonna pas trop le Sunajin, et posa des questions sur l’orbe et sur Ao Kuroi. Rei laissa les Kumojins prendre la parole en premiers. De toute façon, il savait plus ou moins comment cela allait se passer.

Le Raïkage se montra moins direct que l’aurais pensé le Kyoshi, mais n’oublia pas de souligner l’altruisme apparent dont il avait fait preuve et l’erreur commise par les Sunajins. Prévisible, mais pas totalement donc. Il écoutait très attentivement chaque mot prononcé, mais Rei ne regardait personne pour autant. Son air sérieux ne vacillait pas, mais il ne fixait que ce qu’il y avait devant lui, à savoir un mur.

Le Kumojin prit ensuite la parole. Son nom était désormais connu. Seki Azar allait dévoiler sa version des faits, ce qui était bien entendu la raison principale de sa venue. Il ne pouvait en être autrement. Comme Rei s’en était douté, il n’y eut de la part du jeune-homme aucune erreur, aucun mensonge, mais quelques omissions. La surprise fut tout de même de mise lorsqu’il proposa son sacrifice dans quatre mois. Le Kazekage s’était douté d’un dédommagement, mais pas celui-là. Est-ce que le Raïkage soutenait ceci ? Il aurait été étrange qu’il ne le propose pas lui-même, ce qui laissait la possibilité qu’il n’eut pas été au courant. Mais cette information était de bien piètre importance, et il était tout simplement impossible à Rei d’y répondre pour l’instant.

Les idioties apparentes qu’avait dites le jeune Seki ne fâchèrent en rien l’Ombre du Vent. Il y voyait là la pensée erronée de nombreux shinobis, et surtout la jeunesse, le manque d’expérience. Et Rei ne pensait pas seulement ça en tant qu’Homme Masqué, mais aussi en tant que Kazekage.

Sans accorder une réelle importance aux Kumojins, Kyoshi Rei se tourna enfin vers quelqu’un : Kiezan Inshun. Il fallait maintenant lui donner la réponse qu’il attendait.

─ Outre la grande importance qu’il avait à Suna, Ao Kuroi a été l’ambassadeur du Vent à Konoha. Il a fortement aidé les shinobis de la Feuille lors de l’attaque de leur prison, causée comme vous le savez par Gogyou Makka. Il a enquêté sur la disparition de mon prédécesseur, Raiu no Kenji, et a dirigé une équipe de Kiri lors de la guerre à Hai no Kuni. Je m’autorise donc à reprendre l’altruisme employé par Bakushô Soroshiya pour qualifier mon défunt shinobi.

Sur quoi il lâcha le moine du regard, et alla chercher quelque-chose à l’intérieur de son habit. Il sortit un mince dossier, qu’il posa sur la table. Puis ses yeux revinrent vers le Kiezan, seule personne sur laquelle il avait posé son regard depuis le commencement de cette entrevue.

─ Je ne juge pas nécessaire d’en dire plus pour l’instant. Cependant, si jamais vous consentez à vous allier à Kumo ou si jamais vous avez besoin de savoir pourquoi je m’oppose à cette alliance, alors je reprendrai la parole.

Le Kazekage se remit à regarder tout droit. Est-ce qu’il allait devoir reprendre la parole ? Est-ce que le jeune Seki s’était rendu compte, par l’ignorance du Kazekage, qu’il se devait de réfléchir correctement ? Il fallait maintenant attendre pour avoir la réponse à ces questions.

Kiezan Inshun écouta avec patience et calme les propos des individus, mais son regard en disait long sur son inquiétude. Cette affaire avait dépassé vastement les objectifs premiers. À présent, il n'était plus histoire d'aide aux moines, mais bien de faciliter la liaison du territoire à Kumo. Le poids sur ses épaules était lourd désormais, car bien plus reposait sur sa propre réaction. Pour le moment, il devait garder un esprit clair, calme et ouvert.

Ce fut le Raikage qui parla le premier, devançant le Kazekage. Il parla de l'intérêt que portait Kumoo envers le culte de Maskine, et de ses principes basés sur l'honneur et la qualité du travail. Inshun pouvait voir le désir de l'homme de s'expliquer et cela lui plu. À partir du récit de l'ombre , le Kiezan pouvait enfin jeter une nouvelle lumière sur le déroulement du regrettable accident. Un accident... Ou un meurtre?

À vouloir épargner aux moines la violence comme le prônait les anciens maîtres, Inshun avait-il causé cette mort indirectement. Car si le 6e maître avait une seule certitude, c'était que la mort d'Ao Kuroi aurait pu être évitée. Le Bakushô parla de sa propre incompréhension envers l'agressivité de Suna, puis invita l'homme qui l'accompagnait à parler. Il était donc celui qui avait tué le sunajin? Inshun le regarda longuement, son visage presque imberbe gardant une expression neutre. Le moine n'éprouvait pas de haine. Il avait banni la haine de son cœur depuis déjà longtemps.

Seki Azar parla longuement à son tour, racontant avec plus de détails le déroulement de la mission de récupération de l'orbe, qui avait pourtant bien débutée. Il exposa avec franchise la vision des deux villages par rapport à l'intérêt de Kumo d'annexer le pays et l'ajouter à ses conquêtes, si l'on peut dire. À mesure que Azar conversait, Inshun jeta des regards vers le Kazekage, mais celui-ci restait de marbre, son regard perdu dans le vide. Le Kiezan avait jadis rencontré le précédent Kage du vent, Raiu no Kenji, bien avant que celui-ci ne devienne le chef de Suna. C'était une longue histoire. Mais ce Kyoshi Rei était un parfait inconnu. Quel genre d'homme était-il? Inshun pouvait voir l'intelligence et l'expérience dans ses yeux.

Le Kumojin parla de la mort du chef d'équipe de Suna et de ses impressions par rapport à lui. Sans sembler éprouver des remords, il semblait éprouver du respect pour l'homme qu'avait été cet Ao Kuroi. Il termina son discours en annonçant qu'il était disposé à être jugé pour son acte. Action noble, mais même Inshun pouvait voir les ramifications de ce genre d'acte. Suna serait perdante, que ce soit en condamnant l'homme, ou en ne le jugeant pas.,. Mais le Maître resta silencieux par rapport à cela.

Le Kazekage fut bien moins bavard, se contentant de résumer les actes de son défunt shinobi. Inshun comprit bien vite que le message du Kyoshi était indirect. Il voulait dire au Kiezan de se concentrer sur les propos des Kumojins, et qu'il y trouverait alors les propres réponses de l'ombre du vent. Le silence retomba. Inshun prit une grande inspiration et une gorgée de thé, son autre main refermée sur la hampe de la lance ancestrale.

« Je suis étranglé de chagrin envers la perte d'une vie humaine dans le seul but de récupérer un objet inanimé. Le brouillard règne encore sur cette histoire cependant. »

Il tourna son regard vers Seki Azar.

« Si l'on en croît aux dires du Kazekage, cet Ao Kuroi semblait être un shinobi d'expérience, actif dans son milieu. Balancé. Je suis étrangers aux méthodes de pensée des shinobis, mais je m'interroge sur ce qui a pu pousser un homme à être si agressif , puis retourner son manteau peu après, quitte à y laisser la vie... »

Il avait dit cela, mais cela ne voulait en rien signifier qu'il avait pris le parti de Suna.

« Je suis familié à l'histoire de vos villages. La paix est un objectif louable, que j'approuve en entièrement. Mais même un simple moine de ma stature peut remarquer que les antécédents historiques ne portent pas à concorder avec votre cause. Un shinobi n'a t-il pas la fonction, à l'origine, de tuer? Quel est votre vision du shinobi moderne, Raikage? Et vous, Azar, qui n'avez pas la même vision de la valeur d'une vie que votre chef, jusqu'où iriez-vous pour la paix? Vous êtes un shinobi moderne après tout.»

Son regard dériva vers le Kazekage.

« Vous soulevez un point tout aussi important. Cette alliance et ses enjeux. Je vous en prie, Kazekage, n'hésitez pas à me faire part de votre savoir et de vos impressions. Nous sommes devant l'oeil du dieu-lumière, et le mystère n'est guère une plante que nous cultivons ici... »

Une autre gorgée de thé, puis il parla à l'ensemble du groupe.

« Les moines de Maskine regrettent cet accident, mais nous ne sommes ni juges ni bourreaux. Il vous faudra décider entre vous d'une éventuelle justice pour le défunt. Mon avis personnel est d'honorer la mémoire du défunt en remplissant son souhait, évidemment. La paix est l'un des buts fondateurs de notre culte. »

Un test de stabilité pour Kumo, et une épreuve de franchise pour Suna...

Réunion. Con Inshun, Rei et Azar

Ce fut alors à mon compagnon Seki de prendre la parole, et fort heureusement, il établit la vérité telle qu'il me l'avait dévoilé avant cette réunion, en me faisant un rapport de cette mission. Cependant, j'avais été fort étonné lorsque Azar m'avait dévoilé s'être proposé comme otage pour que tout aille pour le mieux, pour éviter les querelles inutiles qui se sont malheureusement produites. Il disait bien qu'ils avaient récupérés l'orbe avant que le groupe de Sunajin ne leur tombe dessus, refusant le pacte demandé par Azar et lançant le premier assaut. Je sentais le Kazekage et le maître des lieux totalement plongés dans l'histoire d'Azar, n'en perdant pas une miette. Certainement pour bien comprendre les dires du côté d'Inshun, mais certainement pour dévoiler le moindre mensonge qui sortirait de sa bouche pour le Kazekage.

D'après Azar, cet homme dénommé Ao Kuroi s'est suicidé, dans le sens où il aurait pu éviter l'assaut de mon compagnon, mais ne l'avait volontairement pas fait. Cependant, à la fin du monologue de mon compagnon je fus donc choqué une nouvelle fois d'apprendre qu'il se donnait à Suna, qu'il accepterait même la mort afin de ne pas provoquer de conflit entre nos deux nations. Cet homme était sage..

" J'aimerais tout d'abord rebondir sur les propos tenus par mon compagnon. Il disait que le souhait du Raikage est de pouvoir défendre chaque citoyen de ce pays, de mon pays donc. Et je plussoie que c'est le rôle de chaque kage de protéger les membres de sa nation comme un père le ferait avec ses fils et ses filles. Cependant, tout cela va bien plus loin maître Inshun. Mon compagnon parlait de la volonté du Nidaime qui perdurait. Et bien sachez que cet homme : Ishidate Masamune à été et restera toujours mon mentor. J'étais son bras droit. Il n'était pas grandement plus âgé que moi, mais il était d'une sagesse inouïe. Beaucoup le critiquait, pensaient qu'il n'était qu'un idéaliste ambitieux qui vivait dans un monde dans lequel il n'avait pas sa place. Mais lui pensait au contraire que le monde n'était pas à sa place. Que l'homme avait faconné ce monde d'une façon bien trop cruelle, bien trop injuste. Il m'a apprit bon nombre de chose, et la paix fait partit de ses préceptes.

Beaucoup de shinobis ne suivent qu'une évolution personnelle, ne réagissent qu'à des ambitions, même peu scrupuleuses. Kadoria Uriô, Shodaime Raikage était l'un de ses hommes. Il lançait sans cesse des assauts contre la nation de l'eau, et ce avec des raisons pitoyablement grotesques si ce n'est l'appât du gain et l'impulsivité. En arrivant au pouvoir, le Nidaime a totalement changé la face de ce pays, renouant avec les seigneurs de toutes les contrées de Kaminari, donnant aux shinobis une véritable importance au sein de la foudre. Il cessa même toute activité entrant en compétition avec Kiri Gakure. Toutes les actions et projets qui évoluaient pour combattre la brume ont étés effacés.

Contrairement à ce que vous pensez seigneur Kazekage, et qui nous a été transmis par l'une de vos kunoichi, Kumo n'est pas ici aujourd'hui pour accroitre sa puissance militaire, mais uniquement pour accroitre ses bonnes relations avec les nations voisines, tout comme nous le faisons pour Tetsu no kuni. De plus, cette alliance conclue avec Tetsu fait accroitre l'économie de la nation, les hommes et les femmes de Tetsu entre en contact avec ceux de Kumo. Les deux pays ne s'en portent que mieux et absolument aucun plan militaire n'a à ce jour été discuté avec le seigneur Yakigote. Même la maitresse de l'Ant'ei, Amaterasu ayant repris le flambeaux de Samidare Teichiro, oeuvrant pour la paix à finalement approuvée cette alliance entre Tetsu et Kumo.

Seigneur Inshun, nous sommes ici par la paix et pour la paix, comme le voulais le Nidaime, et comme je le souhaite aujourd'hui. Cependant, seigneur Kazekage, Kumo est désormais une nation pacifique avec vous, comme avec l'entièreté de ce monde, cela se montre par ses actes et non par des mots. L'acte d'Azar, le pacte qu'il vous provoque me choque, car je ne souhaite guère qu'un de mes fils aille à l'abattoir, mais c'est sa propre décision, et ses paroles montre que désormais, Kumo est en paix mais si vous vouliez réellement arrêter la progression croissante des armées, pourquoi n'étiez-vous donc pas à Taki no kuni ? Kumo a eu un entretien avec Tetsu, avec le seigneur Yakigote pour conclure à cette alliance. S'il avait refusé, nous serions partit sans plus de remoue. Cependant, Kiri, la nation de la brume a conquit depuis Yuki no kuni et Taki no kuni, et tout ça dans le sang, sans pour parler, sans aucune discussion ! Et bien que la situation entre Kumo et Kiri soit neutre en cet instant, je vous pose aujourd'hui la question, Kazekage, pourquoi êtes-vous réellement ici ? "

J'avais écouté avant de prendre la parole la réponse du seigneur Kazekage quant à la question d'Inshun, sur l'essence du shinobis qui avait tristement trouvé la mort dans cette mission qui se voulait pacifique. Ao Kuroi était donc également un homme de paix. L'entendre n'aggravait qu'encore plus la situation et la peine de chaque nation. Ce fut ensuite au tour du maitre des lieux de prendre la parole, regrettant la mort de défunt et me posant alors une question pleine de piquant. Inshun avait clairement prit position dans cette réunion, il ne comprenait pas que le sang avait été versé, et Kumo en était, d'après lui, le principal responsable.

" Vous avez une bien piètre vision de nous shinobis, maître Inshun. La vision de ce qu'est un shinobis moderne est propre à chacun, mais je vais vous dire ce que je pense du sujet. Dans la généralité de ce monde, après les guerres claniques, les hommes, fatigués de se battre, fatigués de perdre des êtres chers ont eut l'idée de créer des nations ou s'uniraient des peuples totalement étrangers afin de former une puissance si grande, que personne ne pourrait s'en prendre à eux, et alors, la paix s'instaurerait. Ces shinobis-là, durant les guerres claniques tuaient effectivement, mais ils tuaient pour la sauvegarde de leurs familles. Une fois les villages shinobis bâtis, la paix s'instaura peu à peu. Il y avait toujours des shinobis, mais cette fois-ci, ils ne travaillaient pas contre des personnes, mais pour des personnes, pour la paix.

Malheureusement, cette paix n'est pas du goût de tout le monde et il reste malheureusement des shinobis qui ne vivent que dans une voie très personnelle, dans la vengeance, dans la haine, dans le sang et la mort. Les shinobis de ce genre ont étés bannis des nations shinobis, bannis ou traqués, et, à contre coeur, parce que cela s'avère nécessaire pour la sauvegarde de la paix, tués. Mais fort heureusement, la généralité des hommes et des femmes de ce monde sont pour la paix, pour protéger leurs familles, leur nation et aspire à des jours meilleurs. Certains même vont très loin pour protéger cette paix qui leur tient à coeur. Et pour cela, j'ai quelques noms à vous citer : Ishidate Masamune à quitté sa nation, en tant qu'ambassadeur de Kumo, il voyage dans le but de favoriser les relations entre les autres pays et Kumo no kuni. Ao Kuroi qui ne suivait que son coeur et s'est laissé mourir pour protéger ses camarades. Ou même mon compagnon ici-présent, Seki Azar qui est prêt à perdre la vie pour sauvegarder les relations entre Suna et Kumo. Les shinobis modernes selon moi, ce sont eux, les héros, les gardiens de la paix. Et je veux en être. "

Je pris une grande inspiration avant de conclure, avec une voix qui se voulait douce. Contrairement à ce que beaucoup pouvaient penser, moi aussi, Sandaime Raikage, était attristé de la mort d'un Sunajin.

" Mon mentor m'a dit une fois : Tu sais Soroshiya, la paix n'a pas de nationalité ni de préférence. La paix n'a pas d'odeur ni de couleur. Elle n'est que rêve et bonheur, pour ceux qui aspirent à la poursuivre. "

Mon cœur s'était accéléré lorsque j'avais prononcé les mots concernant le fait que j'acceptais mon sort quel qu'il soit dans les murs de Suna. J'avais beau feindre de ne rien ressentir, les shinbois restaient malgré tout des humains au fond de leur âme. Était-ce cela qu'avait ressenti le regretté Ao Kuroi lorsqu'il vit venir le couperet chargé de lui détacher la tête du corps. C'était une question que j'aurais apprécié lui demander. On a toujours des questions à poser aux morts, malheureusement on ne peut jamais réellement le leur demander. Enfin théoriquement je ne devrais pas dire cela lorsque l'on sait ce que nous avons affronté au pays de la cendre dans les armées de la déesse des flammes.

Finalement le Kazekage n'apporta aucune réponse concernant ma demande, sans doute, savait-il que s'il demandait la mort d'un homme dans ce lieu cela lui porterait vraiment préjudice pour la suite des négociations. Je n'étais pas dupe j'avais aussi vu cette partie de l'équation. Ceci dit cela prouvait une chose, il considérait le fait que ce pacte était plus important que la vengeance de son compagnon. Sa manière de pensée doit être très froide pour qu'il néglige tous les sentiments normaux pour un être humain comme le désir de vengeance ou la haine. C'était peut-être une qualité indispensable lorsque l'on souhaitait devenir Kazekage ? Enfin toujours est-il qu'il vanta encore un peu les mérites de son shinobi décédé avant de s'exprimer en affirmant ne plus rien dire jusqu'à que l'on se recentre sur les besoins de la conquête.

Ce fut ensuite maître Inshun qui s'exclama envers les trois personnes qui étaient présentes devant lui et ce tour à tour, Soroshiya fut le premier à exprimer une longue réponse expliquant les désirs politique de Kumo et l’interprétation que le village et plus particulièrement son chef donnait au mot shinobi. Une fois qu'il eut finit je me permis moi aussi de répondre à la question du moine qui m'avait été adressé.

« Vos paroles m'honore, Raïkage-sama, mais je ne pense pas mérité le titre de héros. A mon sens un héros est un homme parvenant à résoudre les conflits sans même porter ne serait-ce qu'un coup. Il est évident que ce n'est pas mon cas. Kazekage-sama, votre homme était quelqu'un de bien, c'est une évidence, je pense que la raison qui l'a poussé à porter l'initiative d'une attaque était parce qu'il était conscient tout comme je l'étais que nous avions chacun notre vision de la paix. Nous étions comme deux faces d'une même pièce, unis sur un ensemble, mais incapable de regarder tout deux vers la même direction, il en va de même pour nos villages respectifs. »

« Je vous prie maître Kazekage, d'au moins transmettre mes excuses à la famille du défunt à défaut de ne vouloir répondre d'une manière ou d'une autre à ma requête. Qu'ils sachent que je m'appliquerai à ce que leur fils ne soit pas mort en vain. »

Je regardais maintenant en direction du moine du clan Maskine, afin de répondre à mon tour à sa question du shinobi moderne puisqu'elle m'était destiné.

« Jusqu'où j'irais pour la paix ? Jusqu'à ma propre mort, indubitablement. Selon une vision du sage crapaud du mont Myoboku, je devrai être à l'initiative d'un élan vers l'utopie qu'est une paix durable, même si cela reste flou pour l'instant je dois bien l'avouer. Mais malgré mes actes sachez que mon cœur est pur et qu'à l'intérieur, je n'ai qu'un désir, celui que chacun puisse se comprendre et que tous ensemble nous puissions construire une arche vers la paix. »

« Vous devriez maintenant passer aux traités de paix, quoi qu'il se passe maintenant, c'est l'affaire de politicien et je n'en suis pas un, je laisse aux chefs régler des affaires gérables uniquement par ceux-ci et avec votre permission maître Inshun, je prendrai donc congé. »

Dis-je en me levant et en saluant respectueusement l'assemblée devant laquelle j'étais. Il était maintenant temps pour le Raïkage de faire son œuvre, montrer l'habile orateur qu'il savait être.

Citation :: Ps : Je quitte donc le RP si aucunes autres paroles ne demande ma réponse. [Mon perso se sentant moins concerné par le devenir de la conquête que par le suicide de Kuroi]

PAIX
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La discussion prenait un tournant important et décisif, comme le voulait le Kazekage. Il fallait dire qu’il n’avait pas trop laissé le choix à ses interlocuteurs. Soit la réunion s’arrêtait là, soit il faudrait qu’il intervienne. Est-ce que le Raïkage, Kiezan Inshun ou même le jeune Kumojin avaient compris la volonté de Suna et celle de son chef ? Apparemment pas, vu ce qui en suivit. Le maître moine semblait commencer à comprendre, même s’il était dans le vague, mais laissa sous-entendre qu’il réfléchissait toujours à la situation. Il était donc encore possible qu’il puisse allier son pays à celui de la Foudre. En entendant cela, Rei ne put s’empêcher de fermer un instant les yeux. Dommage…

S’en suivit une nouvelle prise de parole du Sandaime Raïkage, assez longue. Le Kazekage ne manqua pas de retenir tout ce qui s’était dit, en ajoutant de nouveaux éléments à son futur discours. Il était assez amusant de voir certains points abordés partiellement. Il s’était passé exactement la même chose avec le jeune Seki, qui avait omis plusieurs choses lorsqu’il avait conté la mission de récupération de l’orbe. Mais était-ce vraiment intéressant que Rei connaisse plus de choses sur le passé de Kumo que son propre chef ? Non, c’était inquiétant.

Seki Azar répondit ensuite sur plusieurs points, avant de demander de prendre congé. Rei, pendant tout ce temps, s’était contenté une nouvelle fois de ne fixer que le mur. Il ne servait à rien de les regarder. Tant qu’ils ne comprendraient pas. Ou plutôt tant qu’ils n’avoueraient pas.

─ Restez ici, Seki Azar.

Soudain, pour la première fois, le Kazekage posa le regard sur celui de son équivalent de la Foudre.

─ Je suis ici pour vous empêcher de rallier Ta no Kuni à votre cause.

Sur quoi il ouvrit son dossier, dans lequel se trouvaient sans surprises quelques feuilles. Il plongea dans une lecture qui ne l’empêcha pas de parler.

─ Si c’est mon homme qui a lancé la première offensive, c’est Seki Azar qui aura lancé la première technique. Une invocation pour une… « question de méfiance » n’est-ce pas ? De plus, même si Suna était fautif du début du combat, n’est-ce pas sa fin qui pose problème ? Et sur ce point, nous sommes tous sûrs du responsable.

Sans lever les yeux de ses documents, Rei pointa Bakushô Soroshiya du doigt, avant de reprendre.

─ Je ne dis pas que Kumo est le seul fautif de tout ceci… Mais il est assez ironique de venir ici au nom de la paix les mains pleines de sang.

Il était important, d’un point de vue argumentatif, de commencer par ce qu’il s’était dit de façon chronologique à cette réunion. Le combat de l’orbe était chose prioritaire, et avant d’aller ailleurs il fallait en terminer avec ce dernier. Le Yondaime releva les yeux.

─ Kiezan Inshun a trouvé étrange qu’un Sunajin aussi expérimenté qu’Ao Kuroi ait, non seulement été tué, mais ait attaqué pour finalement se laisser tuer. Vous n’avez aucune preuve de son… « suicide », comme je n’ai pas la preuve de l’inverse. Cependant, quel est le but d’une… attaque Katon hormis tuer son adversaire ? Ao Kuroi l’a peut-être aidé, et s’il la fait c’est sûrement pour protéger son compère, mais une chose est encore sûre : c’est Seki Azar qui l’a tué.

Il pointa le jeune Seki du doigt, et le regarda un court instant. Rei se redressa, sans fermer son dossier.

─ Venons-en à cette opposition entre Kumo et Suna, et à votre incompréhension Kumojins, face à l’action de mes hommes. Bakushô Soroshiya, vous avez ordonné que votre équipe récupère l’orbe pour des raisons qui vous sont propres, j’en ai fait de même. Alors, donnez-moi une seule raison pour laquelle mes hommes auraient dû laisser les vôtres récupérer l’objet ? Il n’y en a pas, un shinobi doit accomplir sa mission, et les vôtres l’ont fait avec un mort. Il est simple de pointer du doigt le comportement honnête et droit de mes shinobis, mais vos hommes auraient fait pareil si la situation avait été inversée.

Il se replongea dans une autre feuille, puis regarda successivement le maître moine puis le jeune Azar.

─ Dernier point sur cette affaire : la proposition de Seki Azar pour maintenir la paix et éviter, apparemment, le combat. Ce dernier a omis un autre détail, plutôt important : Yamada Kioshi avait lui aussi fait une proposition. En plus de vous rappeler donc que mes hommes ont aussi fait leur nécessaire pour la paix, sachez qu’il y a une différence entre ces deux propositions. Sans même critiquer celle du Kumojin présent, elle visait à ce que Kumo garde l’orbe et que Suna prenne en otage un ninja de Kumo. Que Suna possède un otage n’aurait en rien arrangé la question de de l’orbe pour mes hommes, ni la situation dans laquelle j’aurais été ici, car vous m’auriez sans doute moins accordé de crédit si j’avais eu un otage, Kiezan Inshun… Celle du Sunajin était sûrement critiquable, mais elle visait à arranger les deux partis. En ne rapportant pas l’orbe, les deux camps étaient sous l’équité. Il n’y aurait pas eu d’otage, pas de mort et l’orbe serait restée cachée et aurait pu vous être rendue si vous en aviez réellement besoin. Je ne dis pas que cette proposition était meilleure, mais pour la paix dont vous parlez tant, elle l’était forcément.

Rei en avait enfin terminé avec le cas de l’orbe et tout ce qui en découlait. Avec sa prise de parole, il avait non seulement fait comprendre que Kumo n’avait rien fait de plus que Suna pour maintenir la paix, mais aussi qu’ils en avaient sûrement fait moins. Et ce n’était que le début de l’argumentation du Kazekage. Il regarda le Sandaime, après avoir refermé son dossier. Il avait mémorisé le nécessaire.

─ Je ne me permettrai pas de dire que vous n’aspirez pas à la paix, monsieur Soroshiya, mais vous me paressez bien ridicule en critiquant votre lointain prédécesseur. La première bataille, durant le Grand Tournoi organisé par Konoha, avait été déclenchée par Kiri ou du moins, Kiri avait lancé l’offensive et n’était pas resté sur la défensive. Kadoria Uriô n’avait pas conduit Kumo combattre un village qui ne demandait rien. De plus, je suis bien placé pour vous rappeler que ce dernier et votre village sous son règne ont appuyé la création du quatrième village shinobi que je représente. Vous venez de nous dire que « la paix s’instaura une fois les villages shinobis bâtis », et vous critiquez en même temps un homme qui en a bâti deux ? C’est assez contradictoire, surtout lorsque l’on sait que cette personne a affronté Gogyou Makka, et a apparemment aidé à sa mort. Je ne vais pas dire d’un homme que je connais peu qu’il n’avait rien à se reprocher, mais vous… qu’avez-vous fait jusqu’alors ? Et qu’en est-il du Nidaime ?

Et à cet instant précis, Kyoshi Rei esquissa un sourire. Puis il croisa les bras, avant de reprendre.

─ Ah mais oui, vous vous êtes alliés à Tetsu no Kuni et vous tentez maintenant de faire pareil avec Ta no Kuni. Quelle magnifique entreprise pour la paix ! Mais, Sandaime Raïkage, n’est-elle pas déjà là, cette paix que nous convoitons tous ? Gogyou Makka, la Nécromancienne, les Partisans : tout est fini. Qu’est-ce qui menace la paix aujourd’hui ? Rien. Mais vous, vous menacez la paix du pays dans lequel nous nous trouvons, tout comme celle de Tetsu no Kuni.

Sur quoi il prit, sans regarder, une feuille de son dossier, avant de la tourner à la vue de tous. C’était la carte du monde shinobi.

─ Vous voulez vous allier pour le bien-être et la paix de vos voisins. Mais regardez un peu… Tetsu no Kuni et Ta no Kuni, est-ce Kumo leur véritable voisin ? Non, c’est Konoha. Je ne dis pas que c’est à Konoha de proposer une alliance, bien au contraire, mais si vous vous autorisez à raisonner de la façon selon laquelle vous devez protéger et vous allier avec vos voisins, comment allez-vous interdire le village caché de la Feuille de raisonner de la même façon ? Le seul moyen serait de vous allier avec Konoha, et cela constituerait encore plus une menace pour la paix que vous mimez de défendre.

Petit détail sur des rumeurs pour l’instant infondées, selon lesquelles il y aurait eu des rapprochements entre Konoha et Kumo. Aucune preuve, mais sait-on jamais. De toute façon qu’elle ait déjà été décidée ou qu’elle le soit plus tard, c’était une menace pour la paix. Rei tourna son regard vers le moine.

─ Le monde assiste en ce moment à la prise continuelle de pouvoir des vilages shinobis, sauf de Suna qui n’a jamais tenté de conquérir ou rallier un autre pays. Je ne fais qu’une faible différence entre une bataille et une alliance, car toutes deux en viennent au même résultat : un pays joint un village shinobi et se prépare à l’aider si besoin est. Et ce n’est malheureusement pas en vous vantant d’un précédent appui de celle qui dirige l’An'tei que vous allez cacher la vérité. Dois-je rappeler que cette organisation a déclaré la guerre à tous les villages shinobis ? Même si votre Amaterasu a changé quelque-chose pour cette organisation, ce n’est pas un bon allié pour prétendre que votre action est pacifique.

Le Kyoshi se redressa sur sa chaise, et leva sa main droite, avant de lever son index et son majeur.

─ Il y a deux futurs possibles aux conquêtes de Konoha, Kiri et Kumo. La première, c’est que votre désir de rassembler ou conquérir arrivera sur un obstacle, à savoir un pays déjà conquit ou à un autre village shinobi. Exemple, Konoha qui juge comme vous qu’il doit s’allier à ses voisins : il y aura donc conflit. Deuxième futur : la supériorité. Lors de négociations, ou si un nouvel ennemi apparait et qu’un rassemblement est nécessaire… Bref, lors d’un contact entre deux villages shinobis, celui qui se sent le plus puissant et le plus sûr grâce à ses alliés imposera ses conditions à l’autre. Il y aura aussi conflit.

Kyoshi Rei remit sa main à sa place, et se reposa sur ses avant-bras, les mains croisées.

─ Je ne veux pas d’une alliance entre Suna et Ta no Kuni, je n’ai pas besoin de ça pour savoir que si un jour un pays neutre est menacé, je ferai ce que je peux pour le protéger. Ce discours que j’ai tenu, j’irai le tenir à Konoha et Kiri dès que l’occasion se présentera. Nous sommes, villages shinobis, les piliers de la paix, et nous ne devons pas devenir le monopole de la paix. Chaque pays est libre, et nous devons juste veiller à ce que sa liberté ne soit pas menacée plutôt que de chercher à le rallier à nous. Ne créez pas de menace alors qu’il n’y en a pas.

Sur quoi il regarda Bakushô Soroshiya droit dans les yeux.

─ Ao Kuroi s’est battu et est mort pour ce que j’ai dit. Alors si vous voulez honorer sa mémoire, et prouver que la paix n’est que votre première conviction : abandonnez l’idée d’une alliance avec Ta no Kuni. Si votre « voisin » est si important pour vous, aidez-le lorsqu’il en aura besoin, comme je le fais. Nous n’avons pas le droit de piétiner la liberté de nos voisins. Je ne demande rien de plus.

Vif regard vers Kiezan Inshun.

─ Selon la réponse de Kiezan Inshun, vous n’aurez de toute façon pas beaucoup de choix. S’il décide tout de même que votre alliance est ce qu’il faut, alors le futur me donnera raison. Mais si jamais cette alliance n’est pas décidée, alors vous serez obligé de vous y plier, car la moindre offensive envers Kumo serait synonyme que vous ne voulez pas la paix, et nul doute que les vrais défenseurs de la paix sauront se ranger du côté de Suna. Non, je suis persuadé que cette alliance n’aura pas lieu, et que vous saurez l’accepter. Après tout, vous êtes-vous aussi un pilier de la paix, et Suna et moi-même sommes la preuve vivante que nous pouvons la défendre sans chercher à rallier autrui.

Cette fois-ci, Rei se tourna vraiment vers le moine. La réunion arrivait à son terme, sans aucun doute.

─ Kiezan Inshun, quelle est votre décision ?

Le Kazekage avait toujours les mains croisées, et se remit à regarder vers le mur.

Spoiler:

Réunion. Con Inshun, Rei et Azar

Azar après avoir prononcé moulte paroles, inéluctable et irréfutable défenseur de la paix, il exprimait sa voix, et d'une force telle qu'un silence de mort intervint lorsqu'il parlait, comme chacun d'entre nous d'ailleurs. Il voulut ensuite quitter cette assemblée, mais avant qu'il ne puisse le faire, le Kazekage le retint, le demandant de rester ici, probablement afin d'écouter ce qu'il avait à dire. Chacun avait son tour de parole que les autres respectaient, ils n'intervenaient pas pendant le tour de parole des autres, ou seulement quand cela était prévu par le locuteur. C'était maintenant au tour du Kazekage de prendre la parole, et il n'y manquait pas.

Cependant, je ne pensais pas qu'il irait jusque là. Ses arguments sont de plus en plus petits, de plus en plus mesquins, c'est donc ce dont est capable Kyoshi Rei pour atteindre ses objectifs ? Cet homme, grand homme de la nation du vent s'abaisserait à de telles bassesses du genre de " j'ai commencé, mais c'est lui qui m'a cherché " ? Mes paupières devint closes quelques instants, afin que je me concentre, que j'analyse les propos du Kazekage. Il parlait comme un politiste, mais il avait un seul souci. Il semblait être borné dans sa pensée que j'étais, moi, Sandaime Raikage, ici pour une alliance militaire avec Ta no kuni. Dormait-il pendant que je prenais la parole ? Avait-il réellement écouté ou s'était-il contenté de trouver des arguments pour me contredire ? Il se bornait comme l'avait fait la femme de l'Ant'ei pendant la réunion à Tetsu no kuni avec mon prédécesseur. Je pris ensuite la parole.

" Un homme qui change de trottoir par méfiance ne passe pas de victime à bourreau en cas de légitime défense. "

Ca, c'était fait. Il fallait dire que ces bassesses me prenaient plus la tête qu'autre chose. C'était d'un niveau trop bas, bien trop bas pour un Kazekage, même à court d'argument. Et vu ses dires, il semblait avoir longuement préparé ses dires, restant axé dans le cas d'une prochaine guerre. Mais au moins, il avait clairement exprimé la raison de sa venue en ces lieux. Il voulait à tout prix faire échouer l'alliance entre Kumo et Ta no kuni. Trouver des "preuves" du suicide de son camarade ? J'en avais une moi, le fait que certains shinobis de Suna sont encore vivants aujourd'hui. Cela prouve la bonne foi de mon équipe, mais je laisserais à Azar l'occasion de répondre à ses accusations, et j'avais dans l'idée qu'il ne se laisserait pas ainsi traiter de meurtrier et de menteur. Le Kazekage continuait sa tirade, me demandant une raison pour laquelle l'équipe de SUna aurait du laisser l'équipe de Kumo ramener l'orbe, qui, rappelons le, l'avait déjà en sa possession avant l'arrivée de l'équipe de Suna.

Il proposait ensuite une idée.. Pour le moins étrange.. Similaire à un caprice entre frères. Si je ne peux pas jouer avec, lui non plus. Cela ne ressemblait pas aux paroles d'un politicien, mais la réponse à la question qu'il m'avait posée précédemment servirait également de réponse à cette étrange proposition.

" L'équipe de Kumojin avait déjà l'orbe en sa possession, le voleur était en fuite et comme l'a dit mon compagnon ici présent, il a décidé de le laisser fuir. Vous voulez une raison pour laquelle vos shinobis auraient du laisser Kumo remettre l'orbe ? Tout simplement afin de faire perdurer cette paix que vous louez. Que ce soit un Kumojin ou un Sunajin, ramener l'orbe était l'objectif de cette mission, alors si nous avions le même objectif, pourquoi est ce que les Sunajins ne se sont pas contentés d'oeuvrer avec les Kumojins afin de ramener l'orbe au temple Maskine. Je peux poser la question à l'envers seigneur Kazekage. Pourquoi est ce qu'au lieu d'éviter le combat, alors que c'était grandement possible, vos Sunajins ont attaqué mes shinobis ? "

J'allais ensuite répondre au fait que Rei, étrangement, prenait la défense de mon prédécesseur, le shodaime Raikage que j'avais incriminé à juste titre. Il me rappelait que Kiri également fut l'auteur d'attaques et que tout ne venait pas de l'initiative d'Urio. Il était vrai et j'étais bien convaincu de le rectifier dans ses pensées. Il finit cette tirade par la construction des nations, comme quoi Kumo avait aidé à la construction des nations, et ce sous la direction du Shodaime. Finalement non, il n'avait pas terminé, car il l'acheva avec des bassesses, encore une fois, me provoquant ouvertement.

" Seigneur Kazekage, vous semblez vous méprendre sur mes dires. Je parle de Kadoria Uriô, être responsable de certaines batailles, comme la dernière avec Kiri no Kuni sur les terres de Yuki, mais je n'ai en aucun cas dis qu'il était le seul homme mauvais sur cette terre. Ce serait bien trop beau si c'était le cas. Au sein de toutes les nations, il y a des hommes et des femmes qui défendent la paix, mais il y a aussi des êtres moins scrupuleux. Ensuite, qu'importe le contexte, ce revient au même : même si un homme créer une nation pour cesser les guerres claniques, mais poursuit avec des guerres entre ces dites nations, je vous le demande mes seigneurs : Où est l'évolution ? Les guerres sont simplement passés de l'échelle familiale à l'échelle mondiale. Les hommes et les femmes à la tête des grandes nations, devraient, tous, sans exceptions, oeuvrer pour la paix et le bien, en trouvant des arrangements honnêtes. Aussi, je suis entièrement d'accord et soutiens l'acte de Kadoria Uriô quant à la construction de Suna. Kaze no kuni manquait d'une structure telle que c'était déjà le cas à Konoha, Kiri et Kumo. J'approuve entièrement ! "

Je pris une inspiration avant de répondre à ces accusations.. Ou peut-être étaient-ce de simples provocations..

" La paix est effectivement instaurée Kazekage, depuis la mort de la plus grande criminelle de tous les temps comme vous venez de le préciser. Mais vous restez optu sur le fait que je suis ici pour une alliance militaire avec Ta no kuni alors que ce n'est pas le cas. Il me semble bien avoir parlé de l'économie de nos nations. Après, bien entendu, si Ta no kuni est attaqué par un ennemi, j'enverrais mes shinobis protéger ce pays, car nous devrions tous marcher de cette façon. Après seigneur Kazekage, je n'ai aucunement parlé de monopole. Si Ta no kuni veux entamer également une alliance économique avec Konoha, avec Suna ou avec Kiri, qu'elle le fasse, les relations entre les nations n'en seront que plus fructueuses, plus solides et plus stables. Si vous-même Kazekage vous alliez à moi, économiquement parlant, nos deux nations auraient alors une ouverture bien plus grande au niveau économique. Si je peux me permettre seigneur Kazekage, la seule méfiance, la seule haine est celle que vous avez amenée avec vous, en pensant que Kumo est un frein pour la paix. "

" Il n'est pas question de liberté seigneur Kazekage, sortez de votre nébuleuse et écoutez moi à la fin. Ta no kuni ne sera pas sous un joug tyrannique de Kumo. Elle effectuera juste plus de transferts économiques avec la foudre, sans pour autant. Vous parlez de monopole de la paix, mais je n'ai en aucun cas ce monopole, ni vous, ni moi, ni quiconque. Bien entendu que Kumo est également un gardien de cette paix, et pas besoin d'alliance pour ça. Vos paroles m'étonnent Kazekage, en aucun cas je ne compte "emprisonner", "diriger" ou même "contraindre" Ta no kuni à quoi que ce soit. Seigneur.. "

J'étais.. Choqué. !

Clair provocation, il faisait passer Kumo no kuni pour une nation anti-paix. Ou du moins, il me faisais passer pour un tyran, mes mains se crispèrent devant les dires bornés du Kazekage.

" Seigneur ! Je ne suis pas la pour conquérir quoi que ce soit. Je vous prierais d'arrêter d'incriminer Kumo ainsi. "

Des accusations, voilà ce qui vola à droite à gauche dans cette pièce après mon intention de départ et après que le Kazekage m'ait défendu de m'en aller. Il s'était passé principalement ce que je souhaitais éviter. Je ne disais mots pendant cet échange, quand bien même le chef de la nation du vent venait de traîné mes actions dans la boue. Cela ne m'importait que peu en définitive, je sais où je vais et je connais le pourquoi de mes actions, c'était le principal. Le Kiezan restait silencieux, sans doute était-il lui aussi indifférent face à tant de débilité que ce soit d'un côté ou de l'autre. Finalement après un long argumentaire des deux partis le calme revint dans la pièce. Je me tournais alors lentement vers le Yondaime Kazekage et je prenais la parole, affichant un sourire naturel et lançant les phrases suivantes.

« Kazekage, avec tout le respect que je vous dois, la question de mon départ était dirigée vers l'hôte de cette maison et visiblement le seul qui possède encore toute sa tête ici. »

Cette phrase laissait entrevoir un soupçon de manque de respect mais au final il n'en était rien, je n'avais fais que de lancer une vérité qui devrait être une évidence aux yeux de l'homme des sables, après tout je n'étais ni son subordonné et il n'était pas le chef de cette résidence, je n'avais donc à avoir de respect qu'à son titre et n'avait pas besoin d’obéir à ses paroles. Enfin, toujours est il que je me tournais maintenant vers maître Inshun afin de m'exclamer à nouveau de la manière suivante.

« Voyez-vous maître Inshun, il s'agit là de la principale chose que je voulais éviter de voir. Deux illustres hommes déshonorant leurs noms et leurs titres en lançant des vaines paroles tout ça pour influencer une décision qui au final ne vaut certainement pas que des honnêtes personnes se mettent à déblatérer des propos de démagogues. »

Puis je regardais tour à tour Soroshiya et Kyoshi Rei, les deux chefs d'états se trouvant dans cette salle à mes côtés, avant de reprendre toujours dans le même style de discours mais cette fois ci je m'adressais donc aux deux chefs :

« Je vous prie tout deux de cesser ces chamailleries, la virulence dans vos propos en somme ne fait que vous discréditez tout deux quand vous parlez de paix, la paix ne se gagne pas comme une partie de shôgi, elle se gagne par le respect et l'amour des hommes et des femmes, même si ceux-ci ont des idées contraires à celles que l'on peut avoir. »

Puis je m'adressais à mon supérieur, à savoir le Sandaime Raïkage.

« Soroshiya-sama, si vous voulez être un héros, apprenez à sourire lorsque vous vous sentez insulté. »

Puis tout en prenant le chemin de la sortie, je me retournais une dernière fois lorsque j'atteignis la porte afin de lancer cette dernière parole.

« J'étais juste en ce lieu parce que je regrettais l'acte que j'avais commis et je souhaitais transmettre mes excuses. Ceci étant fait, le destin de ce pays, c'est à maître Inshun d'en décidé. Moines Maskine, acceptez mes excuses vous aussi pour avoir tâché votre orbe de sang, mon geste a terni l'éclat de votre bijou, en espérant que je n'ai pas terni celui de votre foi. »

Puis je disparaissais à présent derrière la porte. Le débat final se ferait sans moi. J'avais pour ma part fait ce que j'avais à faire. Je ne me souciais même pas de savoir si mes dernières paroles avaient pesées ou pas dans la balance. Tout ce qui m'importait était d'avoir fait quelque chose de juste et c'était le cas.

Citation :: FIN DU RP pour moi et ce peu importe la suite !

CONCLUSION
______________________________

Finalement, et sans réelle surprise, ce ne fut pas Kiezan Inshun qui prit la parole comme Rei l’avait fait sous-entendre. Non, tout d’abord, le Raïkage avait désiré répondre. Quelle surprise de l’Ombre du Vent de voir son homologue de la Foudre éviter la plupart des choses dites précédemment. Il n’avait répondu directement qu’au sujet de Kadoria Uriô, avant de faire une sorte de prière selon laquelle il fallait « arrêter d’incriminer Kumo ainsi ». Sachant déjà quoi répondre, Rei attendit de voir ce que le jeune Seki avait à dire.

Il fut bien amusé d’entendre sa réponse. La question de son départ était donc dirigée vers le moine ? Pourtant, il était bel et bien resté. Mais le Kyoshi ne releva pas, et écouta tout ce que le jeune shinobi eut à dire. Et lorsqu’il se prépara à partir, et au vu de l’énorme perche lancée au Kage de Suna, ce dernier sans le regarder lui répondit d’une manière originale.

─ Jeune homme, avec tout le respect que je vous dois, la question de mes propos m’est et me restera à jamais dirigée.

Sur quoi le jeune homme s’en alla, ayant entendu ou non la réplique du Kazekage, toujours en train de fixer le mur. Quelques secondes après, il se tourna vers le Raïkage.

─ Je n’ai jamais incriminé Kumo comme vous le pensez. Tous les villages shinobis ont commis des erreurs. Dois-je vous rappeler que certains de mes prédécesseurs avaient des liens avec Gogyou Makka ? Suna a ses torts, et même ses guerres contre Konoha. Mais si je suis ici, c’est justement pour empêcher que ça se reproduise.

Il resta les yeux figés sur ceux de son principal interlocuteur, le visage toujours froid et fermé envers la moindre expression sentimentale.

─ Vous n’avez peut-être pas conscience que ce que vous proposez à Ta no Kuni est une action qui attaquera la paix un jour ou l’autre, mais croyez-moi je sais ce que je dis. Le monde shinobi est ponctué de guerres, et jamais nous ne pourrons être sûrs d’être débarrassés d’elles. Imaginez qu’un village vous déclare la guerre, ou qu’un ennemi de l’envergure de Makka surgisse et vise Kumogakure no Satô. Quelle sera la meilleure façon de toucher votre village sans prendre d’énormes risques ? En visant vos alliés, qu’ils soient économiques ou pas. Ce n’est qu’une hypothèse, mais elle est logique.

Il se remit à fixer le mur d’en face, le visage toujours aussi vide de sentiment.

─ Nous avons tous nos soucis, nos fantômes du passé, nos hommes à gérer Bakushô Soroshiya. En voulant vous allier à un pays qui n’a jamais eu de problème auparavant, et vous non plus d’ailleurs, vous ferez prendre des risques pour la paix et si jamais un ennemi de Kumo arrive, alors oui la liberté de Ta no Kuni sera menacée.

Enfin dans son dernier discours qui constituait un ensemble de réponses, le Monarque se tourna vers Kiezan Inshun.

─ Je respecte tous deux ce que vous représentez. C’est pourquoi pour préserver la paix, je demande à ce que Ta no Kuni et Kaminari no Kuni ne s’allient d’aucune manière que ce soit. Si les moines comme vous ou les habitants de ce pays sont restés indépendants depuis toutes ces années, c’est qu’il y a une raison. Voilà ma pensée, que je n’étalerai pas pour nous éviter à tous un débat sans fin.

Sur quoi il croisa les bras. Le temps de la conclusion approchait grandement. Quel futur s’annonçait ?

Inshun prit une grande inspiration lorsque le silence retomba enfin dans le grand temple. Cela faisait beaucoup de paroles en très peu de temps, lui qui était habitué au silence des lieux de cultes. Cette rencontre était un signe de Maskine sur la route du sixième maître, alors qu'il lui revenait, au final, une décision difficile en des temps encore plus troubles. Car si l'un voyait la paix, l'autre voyait les conflits. Et lui-même? Une ombre ne cachait jamais qu'une autre ombre, ainsi va le monde.

Les accusations du Kazekage avait fait réagir émotivement son homologue des nuages, et Inshun ne savait pas de quelle manière il devait interpréter la colère du Bakushô. Était-il furieux qu'on doute autant des motifs de sa demande d'alliance, ou bien que ses propres motifs ne soient pas considérés à juste valeur. Le Raikage semblait également avoir l'impression que le moine avait pris le camp du Kyoshi dans cette affaire. Peut-être, peut-être pas. Inshun suivait avant tout les préceptes supérieurs de son culte et son interprétation personnel de ce qu'on appelle « la voie. ». Toujours est-il que le maître de Kumo s'était défendu avec vigueur sur la noblesse de ses actions, et Inshun devait admettre que sona argumentation, quoique incomplète, était convaincante.

Kyoshi Rei était...Agressif. D'un autre côté, il n'avait jamais caché son intérêt de nuire à Kumo. Il pouvait prétendre le faire pour la paix, tout comme Soroshiya, mais son insistence démontrait qu'il y avait bien plus sous la surface...Qu'au-dessus.

Lorsque Seki Azar quitta la salle , excédé par le jeu verbal des deux chefs, il s'excusa aussi pour son acte, directement à Inshun, qui le regarda et sonda son visage. Il hocha finalement la tête.

« Je prierai Maskine pour vous, Seki Azar. Bonne route. »

Ceci dit, il écouta la courte réponse du Kazekage, qui énonça à nouveau son but dans cette rencontre, le statut-quo. Un silence s'installa, et Inshun porta la tasse à ses lèvres. Lorsqu'il la redéposa, il promena son regard sur ses invités.

« J'ai bien l'impression que vos villages respectifs ont bien plus à régler l'un envers l'autre, que vous envers moi, mes amis. Mais avant de parler de ma décision, j'aimerais vous parler d'un concept que Maskine a offert au homme, appelé « Karma de Maskine ». Peu original, je dois l'admettre. Toujours est-il que ce Karma évoque des conséquences pour chaque action, peu importe sa nature ou sa justification morale. Le meurtre par exemple, n'est pour Maskine jamais une solution, peut importe les raison. Il fait partie du cercle du Karma de Maskine; un meurtre n'améliore pas une situation, elle ne peut qu'au contraire, de par sa nature malsaine, provoquer un déclin. Nous pouvons parler de ce Kuroi, mais aussi de cette femme que vous avez combattu, Makka. Il est vrai que dans sa mort, son rêve de contrôler le monde s'est éteint. Mais cela a t-il réellement aidé l'humain? Des pèlerins viennent nous voir avec des rumeurs inquiétante depuis les dernières semaines. Au même moment que vous avez vaincu Makka, on raconte qu'une créature est apparu dans les forets de Konoha. Une bête qui massacre tout sur son passage, et se moque des interventions du village de la feuille. Voilà un mal potentiellement pire que celui que vous avez tenté d'endiguer. Le couteau dans l'ombre peut parfois être bien plus mortel, que la hache au soleil... Le Karma de Maskine opère...»

« Je tenais également lors de cette rencontre, à ce sujet, vous faire part, Raikage, que les mêmes rumeurs annoncent que le chemin de la créature se rapproche des territoires de votre propre village. Mais pour en revenir à l'idée principale, vous comprendrez du même fait que bien que les intentions de Kumo aient été nobles envers notre culte, il reste que vous avez commis un acte qui nous plonge dans la honte. Du même coup, vous comprendrez ma crainte à savoir les répercussions que pourrait avoir une alliance avec votre village. Sans vouloir vexer le Kazekage ou m'induire en erreur, il me semble tout à fait possible de voir Suna combattre Kumo dans le futur. C'est un combat qui n'est pas le mien, pas celui de Maskine. En tant que culte, nous préférons donner notre support à chaque partie, sans prendre de côté. Je ne suis pas là pour juger vos valeurs, vos principes, vos actions. Maskine donne le choix à tous de tracer sa propre vie. Mais je ne peux pas , pour le moment, voir un chemin de paix tangible avec l'un ou l'autre de vos villages. »

Le moine baissa les yeux puis se leva, lance à la main.

« Ce fut un plaisir de vous recevoir ici, et j'ose penser que nous nous reverrons bientôt, dans des temps plus clairs.Que la lumière de Maskine vous couvre dans la leur éternelle. »

Il prit congé, pour aller prier.

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