Tellement de choses s’étaient déroulées en une semaine, Moira en avait vécu des aventures, partagé des missions et rencontré de nouvelles personnes. Mais la semaine dernière, une chose avait retenu son attention… Un certain Kyo qui lui avait donné rendez-vous. Ils s’étaient embrassés, il faisait nuit lors de leur dernière rencontre, ce jour-là par contre ils allaient se voir en plein jour, sûrement pour aller déjeuner quelque part. Elle se rappelle de cette sensation si étrange qu’elle avait ressenti en sa compagnie, tout le mystère qu’il dégageait, une chose l’animait et c’était de le revoir pour l’assaillir de questions… mais rien que de revoir son visage ou l’embrasser à nouveau…

Elle s’était faite belle pour le coup, l’hiver s’était confortablement installé et ce jour-là il neigeait. Alors forcément elle s’était bien équipée mais avec des vêtements qui épousaient tout de même ses formes, hors de question de se pointer face à lui avec l’allure de sac à patate, elle voulait être belle, le surprendre, voir un sourire sur son visage lorsqu’il la verrait arriver. Elle n’avait pas attaché ses cheveux, de toute manière ils seraient rapidement recouverts de flocons. Elle avait des gants, de jolies bottes et un joli manteau avec les extrémités en fourrures.

Elle quitta sa maison à onze heures, elle voulait être sûre d’y être à l’heure. Elle prenait quand même son temps sur le chemin, profitant du paysage magnifique qu’offrait le village sous la neige. Un sourire restait figé sur son visage tout le long du chemin à l’idée de le revoir. Elle espérait qu’il soit aussi beau que dans ses souvenirs. Elle espérait que cette fois-ci c’est lui qui qui se pencherait pour l’embrasser. Elle espérait qu’il soit bien élevé et qu’il mange proprement si c’était le plan, elle espérait qu’il soit aussi élégant que dans son souvenir et en toutes circonstances, et elle espérait tout savoir de lui.

Il lui avait paru très intelligent et réfléchi la dernière fois et Moira en avait conscience, elle était plutôt simple et impulsive, c’est peut-être ça qui l’a chamboulé, le fait qu’un homme intelligent puisse trouver de l’intérêt pour elle, elle qui n’était qu’une simple genin. En tout cas elle aurait tellement de choses à raconter, tous ces évènements et ces missions, toutes les techniques qu’elle connaissait maintenant. Elle se sentait si fleur bleue qu’au final elle serait juste heureuse de le revoir.

Elle arriva enfin au point de rendez-vous, elle s’assit sur un banc et laissa les flocons se poser sur son petit nez rougit par le froid. Elle était en avance, elle était impatiente mais son sourire ne dépérissait pas, enfin au début. Au fur et à mesure que les minutes passèrent, son visage se refroidit, se durcit, son sourire disparut, elle resta immobile plus d’une heure durant à attendre un signe, une silhouette. Chaque homme qu’elle voyait arriver puis repartir était tout autant de faux espoirs. Mais elle n’était pas triste, elle était en colère, c’est lui qui lui avait proposé ce rendez-vous et il osait la laisser en plan ainsi…

Mais quel connard ce type.

Elle finit par se lever et partir, déçue et énervée, une mission l’attendait de toute manière, il fallait qu’elle se prépare. Elle ne voulait plus jamais le voir, ou même croiser son visage, et si jamais cela devait arriver elle se vengerait de cette attente, de cette trahison, aucune excuse ne lui paraissait valable, c’était juste horrible à ses yeux de détruire autant d’espoir.

Deux jours passèrent et la jeune kunoichi était simplement étalée sur son lit en petite tenue, extenuée par les missions et entraînements qui n’avaient cessé de s’enchaîner. Avachie, elle se concentrait tout de même pour refermer ses blessures à l’aide de jutsus médicaux. Le soleil était en train de se coucher et offrait à la chambre une luminosité idyllique parée de rouge et d’orange. Quelques flocons par ci par là continuaient de tomber à rythme irrégulier. De quoi lui rappeler son attente qu’elle n’arrivait toujours pas à digérer.


Elle entendit quelqu’un toquer à la porte de sa chambre ce qui était assez inhabituel, étant presque nue elle décida de mettre une robe de chambre et d’aller ouvrir.

Elle se dirigea vers la porte, vérifia bien que son peignoir dissimulait suffisamment son corps de manière à être présentable. Elle ne voyait vraiment pas cela pouvait être, une personne de sa famille se serait sûrement annoncée. C’était peut-être une taupe, après tout il y en avait un bon paquet qui se baladait dans cette maison. Donc naturellement en ouvrant la porte son regard se porta sur le sol. Et elle y trouva des pieds. Puis en remontant des jambes et un torse qu’elle reconnaissait à peine. Et puis un visage. C’était lui.

Lui celui qui l’avait fait attendre dans le froid, qui lui avait fait de fausses promesses, lui qu’elle avait rencontré et qui l’avait fait tombé sous son charme par quelques mots et une élégance naturelle. Elle restait figée devant lui, la main crispée sur la poignée de la porte, le regard plein d’incompréhension. Elle était perdue et pleine de questions venaient se bousculer dans son crâne, elle lui en voulait tellement mais en même temps elle se sentait attirée par lui, pas que physiquement, et c’était incompréhensible. Quelle réaction devait-elle avoir ? Quelle expression devait se lire sur son visage ? Pourquoi était-elle si inactive… si incapable.

Il la salua avec élégance tandis qu’elle restait figée sur place. Elle réalisa qu’elle était en robe de chambre face à lui… S’il était venu il y a deux jours il l’aurait vu sous son plus beau jour, parce qu’elle s’était faite belle pour lui, mais là elle était juste crevée, le corps marqué de coups… Mais au pire ce n’était pas grave, pourquoi ? Parce que c’était entièrement de sa faute, c’était lui qui l’avait laissé en plan, elle avait pourtant tout fait comme il faut. Pourquoi pour une fois qu’elle avait fait un effort, elle s’était prise un vent… Elle hésitait encore à lui claquer la porte au nez… mais non, ça n’aurait aucun intérêt.

Mais si, il était là, il l’avait regardé… mais quel sadique. Pourquoi avait-il fait ça ? Pourquoi la laisser seule, la voir perdre son sourire, la voir s’énerver contre lui sans rien faire… Elle ne comprenait pas, et en plus il dit que ça lui avait fait du mal ? Mais pourquoi avoir attendu deux jours pour venir, pourquoi l’avoir fait attendre… Plus elle s’interrogeait, plus elle s’énervait, sans réussir à se calmer. Car après tout, il était venu, malgré tout, deux jours plus tard, il était là.

Il l’embobinait avec ses mots doux, elle ne savait vraiment pas comment réagir… Et puis finalement elle craqua. Son regard trahissait sa colère et elle se mit à lui frapper le torse, les poings serrés et de manière répétée.

Mais pourquoi tu m’as fait ça !? Je ne t’ai rien demandé tu déboules et ensuite tu te fous de ma gueule de la sorte ? Et comment veux-tu que je t’accueille ? Les bras grands ouverts comme tu viens de le faire ?

Mais pourtant elle ne comprenait pas, elle n’arrivait pas à lui en vouloir à ce point. Parce qu’il s’était mis là devant elle, vulnérable. Il s’était offert à elle comme un cadeau. Il était mignon, beau, élégant, sexy, poli… Elle ne pouvait rien lui reprocher à part qu’il n’avait pas osé venir lui parler… Elle s’arrêta de cogner, enroula ses bras autour de son cou, sauta sur lui pour passer ses jambes autour des hanches et cala son visage dans son cou. Elle respira son odeur un grand cou et déposa un baiser dans son cou.

Pourquoi es-tu venu me voir ?

Accroché à lui, serré contre lui, si proche de lui, elle avait toujours toutes ces pensées contradictoires qui venaient s’entrechoquaient dans son crâne. Elle ne le connaissait pas, mais elle ressentait un magnétisme presque mystique… Peut-être était-elle entrée dans une illusion des plus puissantes, peut-être était-elle encore en face des ennemis qu’elle avait rencontré, peut-être tout ça n’était qu’un piège, une torture pour mieux lui briser le cœur après tout ? Mais s’il s’agissait d’un genjutsu, il était des plus agréables et la jeune femme ne pouvait s’empêcher de le serrer fort, de peur qu’il parte peut-être, ses ongles s’enfonçaient presque dans sa peau tellement elle était accrochée.

Qu’elle ressente l’impossibilité pour que cela puisse commencer ? Elle ne comprenait pas, elle n’arrivait pas à découvrir les sens des jolis mots que prononçait le gentleman. Mais de peur d’être prise pour une idiote, elle acquiesça d’un rapide hochement de tête comme elle avait l’habitude de faire lorsqu’elle se retrouvait seule à ne pas comprendre. Tout de suite cela l’avait déstabilisée, elle se sentait simplement bête. Mais lui avait l’air de tant la désirer, elle ne pouvait pas faire marche arrière, elle ne le voulait pas. Leurs regards ne se quittaient plus.

Même lorsqu’il la déposa au sol, sa main ne lâchait plus celle du bel homme et ses yeux émeraude tentaient encore de découvrir tous les mystères que dissimulaient les pupilles de Kyo. Il les ferma un court instant, elle ne savait plus où regarder, comme si soudainement elle s’était perdue puis il les rouvrit et c’était un repaire qu’elle retrouvait à nouveau, le phare qui éclairait la direction qu’elle devait prendre. Il y avait tant de sincérité dans son regard, que c’en était difficile à croire. Et de même pour ses paroles, mais le sourire de la jeune femme s’estompa lorsqu’il prononça deux mots, les deux mots auxquels elle ne s’attendait pas. C’était si sincère, si vrai qu’elle eut le sentiment de sentir la flèche de cupidon s’enfoncer lentement dans son cœur, au rythme de la voix suave de Kyo. La thèse du genjutsu n’était pas si peu plausible au final.

Ses doigts glissèrent de la main du jeune homme pour s’en détacher, sa main retombant lâchement le long de son corps si fragile et féminin. Son regard se perdit dans le vide et ses lèvres se refermèrent. Elle était désemparée. Comment réagir ? Ces mots elle ne les connaissait pas, elle n’en savait pas la portée, comment pouvait-elle les prononcer à un homme comme ça, la seconde fois qu’elle le voyait ? Mais il risquait d’être offensé si elle ne lui répondait la même chose… Mais ce serait commencer cette relation sur une incertitude, un rapport de force : je le dis donc c’est à toi. Non, elle ne pouvait pas fonctionner comme ça.

Elle emmêla à nouveau ses doigts dans chacune des mains du jeune homme, comme si elle avait peur qui s’échappe après ce qu’elle allait lui dire. Ses doigts se crispèrent et elle leva à nouveau son regard vers son magnifique interlocuteur.

Je ne peux pas… Je ne peux pas encore te dire, enfin te répondre la même chose.

Sa voix était un peu tremblante, elle était vraiment déstabilisée. Elle n’osait même pas prononcer ces deux mots comme si leur sens la dépassait tellement qu’ils étaient dangereux, qu’elle ne devait les utiliser qu’en cas d’extrême urgence. Et ce sentiment aussi, ce sentiment d’être dans l’urgence, de devoir s’expliquer, de répondre dans l’immédiateté comme s’il s’agissait d’une demande en mariage. Elle prit une nouvelle inspiration et tenta tant bien que mal de stabiliser sa voix qui ne cessait de trembloter.

Je ne suis pas prête, j’ai besoin de te connaître avant, j’ai besoin de t’apprécier pour qui tu es avant de t’ai… Avant de pouvoir te répondre. Moi aussi je le ressens, ce magnétisme, cette attirance, ce lien invisible qui me paraît pourtant si opaque et clair. Mais ces mots me dépassent tout autant que ce lien que je ne saurai identifier, j’ai besoin de plus, d’être avec toi, de te connaître.

Elle se sera à nouveau contre son corps, mais cette fois-ci une autre impression l’envahit, comme si elle s’abandonner au mystère, comme si elle ne touchait qu’une couche protectrice qu’elle n’avait pu transpercer qu’en le regardant dans les yeux. Il fallait qu’il la comprenne, qu’il l’accompagne dans cette découverte. Lui aussi devait avoir des peurs, il ne pouvait pas être courageux au point de se jeter à corps perdu dans l’inconnu, pourtant c’est ce qu’il venait de faire, mais elle n’osait pas complètement franchir le pas. Elle aurait voulu l’aimer aussi, et peut-être que c’était le cas, mais elle ne pouvait juste pas encore définir ce qu’elle ressentait et le temps serait son meilleur allier pour l’aider à mettre un mot sur ce lien, ce lien qu’elle espérait être l’amour.

Elle hésitait à se rétracter, peut-être devait-elle prononcer ces mots pour pouvoir le conserver, peut-être devait-elle voir ça comme un effort de sa part et non un mensonge. Serrée contre lui, elle savait qu’elle ne voulait pas qu’il parte et elle attendait sa réponse comme une épée de Damoclès au-dessus de sa tête. Elle avait envie de se boucher les oreilles de peur d’entendre une réponse qu’elle n’espérait. Elle avait envie de l’enchainer à elle pour ne pas qu’il parte. Elle envisageait toutes les réponses possibles et aucune ne semblait aller dans son sens, elle désespérait sans même connaître la réponse.

Mais finalement, il n’eut pas besoin de mots. Non, juste un baiser, elle ne s’y attendait pas, elle ne comprenait pas pourquoi, mais elle en profitait comme du dernier. C’était si intense, si beau, elle n’espérait rien d’autres que ça au final. Ce rapprochement terminé, il se dirigea dans la chambre de la jeune femme qui était bien rangée ce qui n’était pas toujours le cas. Il y avait un lit, une grande armoire pour ranger toutes les affaires y compris l’équipement ninja et une coiffeuse qui prenait autant de place que le lit. Une porte menée à une petite salle de bain, mais étant close, Kyo ne pourrait pas la voir.

Elle fit bien attention à fermer la porte à clé, hors de question que ce moment soit interrompu par un membre quelconque de sa famille ou une taupe indiscrète. Toujours perplexe quant au fait qu’il n’ait pas évoqué à nouveau le sujet du Je t’aime, elle alla quand même s’asseoir à ses côtés tout en dirigeant sa chevelure sur son épaule droite de sorte qu’elle ne les gêne pas s’ils devaient se rapprocher. Dire que sa chambre lui ressemblait était un fait, mais elle ne savait pas trop comment le prendre. Les meubles étaient en bois vernis qui offrait des reflets rouges et ses draps dans des teintes rougeâtres allant parfois jusqu’au rose. Ses murs étaient blanc et le sol en parquet. Rien de bien exceptionnel à vrai dire. Il avait sûrement fait référence à la taille de la coiffeuse et l’importance qu’elle lui consacrait.

Elle le regardait d’un air attendrie, c’était étrange comme tout cela paraissait simple et évident. Clair comme de l’eau de roche, comme s’ils se connaissaient si biens et que cette chambre était leur repère. Elle avait complètement perdu son malaise et n’hésita pas à poser sa tête sur son épaule lorsqu’il se mit à écrire sur un bout de papier. Les lettres de son prénom faisait amour, à un g près, elle rit en même temps que Kyo et rétorqua.

Pour moi ça sonne plus comme A’morgu pour le coup ! Mais c’est adorable !

Elle lui fit un petit bisou sur la joue et arrêta de rire en même temps laissant simplement un sourire décorer son visage.

Par contre je serai incapable de faire la même chose avec ton prénom.

Elle redressa sa tête et glissa ses doigts dans les siens tout en le regardant interrogé.

Dis m’en plus sur toi. Tu connais ma maison, je ne sais pas comment d’ailleurs et puis je ne suis pas très difficile à cerner. Par contre, je me pose plein de questions sur toi…

Ses yeux émeraudes plongés dans les siens, elle eut un petit sursaut car elle venait de se rappeler de quelque chose.

Oh ! A ce propos, j’ai trouvé la lutherie que tu cherchais. J’ai même rencontré Myakudou Onpu, un homme très aimable et surtout un grand shinobi, on pourra aller lui rendre visite ensemble ?

Elle espérait vraiment avoir quelques réponses, même une ou deux, pour mieux connaître le jeune homme qui venait tout juste de lui déclarer sa flamme après s’être croisés seulement un soir. Elle devait savoir qui il était, où il vivait, qu’est-ce qu’il faisait dans la vie et s’il était shinobi de quel rang, quelles techniques il favorisait, s’il avait une équipe. Mais surtout, pourquoi ne l’avait-elle jamais vu par ici, d’où vient-il ? Pourquoi se montrer si mystérieux alors qu’elle était pratiquement un livre ouvert à n’importe quelle personne qui lui adresserait la parole.

Elle fut ravie de son enthousiasme, sa volonté qu’ils fassent des choses ensembles un peu plus officiels que des rendez-vous nocturnes ou diurnes à l’écart de tout le monde. La discrétion n’était pas le fort de la demoiselle et il était hors de question qu’elle doive garder sa relation avec un jeune homme secrète. Qu’est-ce que cela voudrait dire sinon ? Qu’il a honte ? Honte d’être vu avec elle parce que sa réputation laisse penser qu’elle n’est pas une lumière ? Ce serait la pire chose qui puisse arriver à la jeune femme et une raison amplement suffisante pour partir. Si elle en était venue à lui accorder sa confiance, c’est qu’il la voit comme quelqu’un d’important et de complexe, cela se voyait dans son regard qui paraissait chercher à résoudre les énigmes que renfermait la jeune femme. Elle ne savait même pas de quoi il s’agissait mais lui semblait déjà en trouver les difficultés.

Et juste après l’expression de son enthousiasme à l’idée d’aller faire quelque chose ensemble, il se rétracta, soit disant que ce n’était pas le lieu qu’il cherchait et qu’il avait du mal à mémoriser « ce » village le désignant comme s’il lui était étranger. Elle resta calme malgré tout, même si là, encore plus de questions venaient de se développer en elle… Déjà, était-il vraiment konohajin ? Ensuite, n’était-il pas venu l’autre jour parce qu’il ne voulait juste pas être vu avec elle d’où le fait de venir ce soir-là lorsque personne ne pouvait les voir, dans la chambre de la jeune femme en plus, réduisant à zéro le nombre de personne pouvant les croiser.

Le regard de Moira s’égara dans sa chambre comme si elle avait besoin de le détourner de lui pour pouvoir réfléchir clairement. Devait-elle les lui poser ce soir et prendre le risque de ruiner cet instant, ou devait-elle attendre leur prochaine rencontre pour les lui poser. Déjà si elle se faisait dans un lieu public, beaucoup de doutes seraient levés donc pourquoi prendre le risque de créer un conflit entre les deux tourtereaux. Elle se mit à bailler de manière pas très gracieuse et se retourna vers le bel homme, toujours le sourire aux lèvres face à sa beauté énigmatique.

Rien de particulier, j’imagine que le temps m’en apprendra plus. Demain j’ai une mission assez tôt dans la matinée. Je pense que je vais dormir et nous nous reverrons bientôt, n’est-ce pas ?