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 L’immigré démoniaque et le régent [pv yoru]

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Message(#) Sujet: L’immigré démoniaque et le régent [pv yoru] L’immigré démoniaque et le régent [pv yoru] EmptyMer 27 Fév 2013 - 0:26

Le soleil était hors est déjà bien haut dans le ciel, mais le jeune prince quant à n'était toujours pas levé de son lit qui semblait l'avoir complètement emprisonné dans le pays des songes.
La pièce était d'un calme tellement paisible que cela en était très plaisant pour notre jeune dormeur, mais soudains une main heurta le visage de notre jeune prince qui se réveilla en sursaut avec son pauvre coeur qui battait à cent à l'heure. La peur était telle que celui-ci en avait sa forme démoniaque légèrement dévoilé, mais notre jeune homme n'arrivait plus à replier ses cornes dorées qui semblaient être bloqué un moment avec le choc du réveil...

Eishiro regarda à côté de lui et vit Mira endormit sur l'autre partie de son lit alors que celle avait une chambre encore plus grande que la sienne, mais là n'était pas la question. Celui-ci décida de lever du lit lorsque celle-ci décida de l'agripper le bras.

''Shiro... Tu as un rendez-vous important en début de soirée au palais du mizukage avec le régent de kiri et tu as dormi toute la journée et je ne savais pas comment te réveillais sans être brutale donc j'avais décidé te rejoindre avec toute la chaleur de mon corps ! ''

Perplexe le jeune démon se leva malgré l'entrave du poids de son hôte qui avait l'air toute contente de sa bêtise, mais elle n'avait pas dit pourquoi le régent voulait me voir en personne sachant que depuis mon arrivée je n'avais travaillé que pour le seigneur du pays jusqu'à présent...

'' Mira tu agis comme une perverse...Pff... Passons, mais tu ne m'as toujours pas dit ce que me voulait le régent au passage...''

En attendant sa réponse je commençais à me changer afin de gagner du temps avant de partir pour ce fameux rendez-vous d'affaire avec le régent.

''Il n'a rien dit de plus ...Te changeais en face d'une perverse t'a provoqué une envie démoniaque pour que tes cornes soient de sortie ? Peut-être que ta grande soeur spirituel devrait mieux t'armée face au danger de la séduction...''


Disait-elle avant de s'étouffait de rire sur le lit, mais Eishiro fit comme si elle n'avait jamais rien dit sur une bêtise qu'elle avait prémédité avec certitude cette comédie afin de me réveiller quelle saleté quant-elle si met...
Le jeune démon quitta la chambre habillé tout en blanc assorti bizarrement avec ses maudites cornes qui ne s'étaient toujours rangée, mais cela n'avait point l'air de le déranger et celui-ci s'en allait en direction du palais du mizukage sans dire au revoir à son adorable hôte.

Sur le chemin du palais le démon subissait le regard curieux de la foule qui pensait par moment qu'il était peut-être le gekei de l'antilope ou pire du bouc et du taureau ce qui avait le don d'énerver le jeune prince qui n'était même pas du pays et qui par un accident de réveil était confondu avec un autre clan de métamorphe local qui n'avait rien à voir avec sa véritable forme...
Le jeune-homme agaçait se hâta dans la direction de ce maudit palais, son calme légendaire était sur le point de s'envoler à cause de ses propres cornes si cela n'est pas un comble....
Une fois arrivée au palais celui-ci patienta devant la porte du régent sans prendre la peine de frapper vu qu'il était normalement en avance et il en profita pour faire dans sa tête et ses cornes étaient toujours présentent malheureusement...
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Ryūzoji Yoru
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Message(#) Sujet: Re: L’immigré démoniaque et le régent [pv yoru] L’immigré démoniaque et le régent [pv yoru] EmptyMer 27 Fév 2013 - 13:13

Yoru avait toujours cru en l'unité de son Pays. Tout comme son sensei, il aspirait à l'équilibre de l'archipel de Mizu no kuni, et des différentes ethnies composants chacun île. Ce fut par ailleurs le Nindô du disparu Sensoo Kiru: contribuer à l'harmonie de Mizu no kuni, et à l'unification totale de chaque îlot. Un dessein bien noble aux yeux de son ancien disciple, qui estimait que cet objectif était bien supérieur au sien. Plus difficile, plus respectable, il était également bien moins égoïste que cette maxime religieuse qu'avait adopté le Régent: le Shishi Hakutô. Ainsi, en tant que Régulus de Kiri, et non pas comme simple shinobi, il lui semblait normal de poursuivre la volonté de son instructeur, qui avait enclenché son ascension vers les hautes sphères du village caché de la Brume. Il pouvait d'ores et déjà compter sur le soutien, bien que médiocre, de sa famille, reculée dans des contrées septentrionales, aux extrémités du territoire. Depuis la fin de la guerre les Ryûzoji, retranchés dans leur tour d'ivoire qu'était leur castel massif avaient toujours été pacifistes. Altruistes, ils avaient été jusqu'à prendre la protection des Aoyama, manieurs de cristal, au cours du conflit global. Maintenant, ils ne faisaient plus tellement entendre d'eux. Yoru était comme un émissaire de son clan à Kiri, qui répandait une réputation de guerrier inépuisable et aux grandes qualités martiales.

Cependant, ce que le séide de la Démence belliqueuse avait ignoré jusqu'à aujourd'hui, c'est que Kiri n'était pas fait de Kirijins exclusivement en provenance de l'archipel de Mizu. En fait, le pseudo Mizukage ne l'ignorait pas tellement, seulement il n'avait pas prêté attention concrètement à la provenance de ses troupes. Aujourd'hui, ce serait chose faite. Le gouverneur de la cité du frimas avait convoqué dans ses locaux le dénommé Kouryo Eishiro. Tout ce qu'il avait pu entendre de ce joyeux luron, issu d'une famille de junker, c'était que sa venue n'était pas un simple fruit du hasard, oue une simple envie de faire du tourisme sur les côtés de Mizu no kuni. Bien loin de là, il s'agissait d'un accord mutuel passé entre les Daimyos de deux pays. D'une part Tsuchi no kuni, terre d'origine du Genin de Kiri, d'autre part, Mizu no kuni, terre d'accueil du Kouryo. D'après les informations dont disposaient le remplaçant de Shinichi, le clan d'Eishiro était une famille aristocratique, bien plus noble que la sienne, qui nouait des relations avec les plus augustes sphères du Pays de la Terre. Inutile de dire que les Kouryo auraient pu être en mesure de financer la bourse d'un quelconque Tsuchikage, si toutefois la seigneurie de Tsuchi se donnait bien la peine de rattraper le retard pris sur les autres grands pays en fondant un village ninja.

Ainsi le Régent, en fin du journée, prépara son bureau pour recevoir l'étranger. Rien de spécial au programme, si ce n'est qu'une conversation autour du Kouryo, ainsi que de son clan. Lorsque le moment vint pour accueillir le néophyte de Kiri, il débarrassa la surface de travail des papiers administratifs, peu propices à une discussion en bonne et due forme. Quand la secrétaire vint à l'encontre du Régent pour lui rendre un rapport de mission d'un ninja du Misuto, ce dernier put alors apercevoir la présence d'un jeune homme, qui correspondait à la description d'Eishiro. Il invita alors le quidam en question à rentrer dans son bureau.
— Bienvenue dans mon bureau, Eishiro-san. Je suis comme tu peux t'en douter le Régent de Kiri: Ryûzoji Yoru, mais entre nous, et surtout entre shinobis de Kiri, n'hésite pas à me tutoyer, car j'ai pour habitude de tutoyer les miens et que ces derniers fassent de même avec moi ! Je n'aime pas trop qu'on s'attache aux formalités de la hiérarchie et de la politesse.
Le Borgne fit alors un discret et imperceptible arrêt sur image. Devant lui se tenait un shinobi lambda, vêtu d'habits aux teintes albescentes. Un regard de péridot, accordé avec une toison ambrée. Cette même chevelure avait un équivalent chromatique plutôt visible… des cornes. Qui était ce type ?
— Tu dois te douter que je ne t'ai pas convoqué ici, Gekei… euh… Kouryo Eishiro, pour te parler us et coutumes personnelles. A vrai dire, je suis plutôt intéressé par ton propre cas. Dis-moi, quelles sont les raisons qui t'ont poussé à rejoindre Kiri ? Après tout, ce choix, du moins à mon sens, ne peut paraître anodin: Kiri est considérée comme l'une des puissances militaires les plus menaçantes du monde shinobi. Nous avons une réputation de barbares sanguinaires, là où Konoha, Suna et Kumo se limitent à des renommées beaucoup moins péjoratives. Alors de fait, j'aimerai beaucoup savoir ce qui t'a motivé à faire ce choix, si c'est bien entendu un choix issu de ta propre volonté.
Effectivement, malgré l'âge postpubère du Kouryo, la noblesse aimait diriger ses fieux. Le mythe du Destin est ainsi plus puissant chez les riches, qui guident leur progéniture sur des voies connues, afin d'assurer la renommée du blason familial. Et il semblait cependant qu'Eishiro avait dévié du chemin de l'oisiveté et de la prospérité physique… pour avoir guerroyé sous la bannière de la Brume.
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Message(#) Sujet: Re: L’immigré démoniaque et le régent [pv yoru] L’immigré démoniaque et le régent [pv yoru] EmptyJeu 28 Fév 2013 - 15:42


Il fallut finalement attendre qu'une minute après mon arrivée pour être invité par un drôle d'individu borgne qui était à ma grande surprise le régent de Kiri, mais celui-ci me parlait comme s'il me connaissait depuis longtemps. Même si je dois avouer que cela ne me faisait ni chaud, ni froid au final puisque je ne devais aucune politesses qu'aux seigneurs à qui je devais mon travail et mon utilité au final.

Il me considérait même comme l'un des membres officiels de Kiri, mais en réalité je ne servais que le seigneur féodal du pays de l'eau et non Kiri ou est-ce qu'il dirait cela à cause de ma participation à cette guerre stupide entre deux pays désirant seulement agrandir leurs territoires ?

J'étais pour le coup intriguer par ses propos, mais j'avais décidé de prendre le temps de bien analyser ses propos avenir afin de voir ce qu'il me valait un tel accueil, car non pas que je considérais les kirijins incapables d'une telle hospitalité, mais depuis mon arrivée tous les ninjas de ce village mon bien fait comprendre que pour devenir populaire et respecté ici il fallait se montrait impitoyable.

Au moment où le régent se remettait à parler celui-ci semblait perturbé et prononça lui aussi le nom du clan des Gekei et je ne voyais pourtant pas ce que j'avais de commun avec eux pourtant, mais bon cela leurs passera surement...

Que m'avait-il demandé déjà ? Mon histoire et les secrets de mon clan je présume ? Je constate donc que les seigneurs ne lui avaient rien révélé à mon sujet, mais c'est bien lui qui était chargé de m'accueillir avec son escorte, si je ne m'abuse...

‘’ Vous m'avez fait escorter à mon arrivée au pays de l'eau sans la moindre information ? Ahaha ! Alors, ça je ne m'y attendais point je dois vous l'avouer, mais je ne sais même pas ce qui mes permis de vous dire et je vous envoi donc navré !’’

J’étais pris d’un fou rire malfaisant et certes moqueur, mais j’avais très rapidement repris mon calme avec un sourire diabolique aux lèvres et je me touchais rapidement mes cornes dorée et fixa ensuite le régent en question.


‘’ J'avais oublié que je devais vous tutoyer désolé...Bon que puis-je vous dire, sans me faire tuer par ma mère en rentrant ? Comme vous le savez déjà Tsuchi no kuni est enclin à la guerre civile qui ronge notre pays et même les seigneurs majeurs qui sont comme ma famille dotée de ninja sont bien trop peu nombreux pour nous démarquer des autres pays et cela malgré la puissance de mère, car même si elle pourrait régler les conflits à elle toute seule de façon radicale... Le seigneur féodal lui interdit formellement d'agir sans son autorisation préférant même engager des ninjas des autres pays comme celui du pays de la foudre ou de l'eau...’’


Je serrai le poing qui avait de légère lueur doré comme si une armure était en train de se former sur ma peau, mais cela était dû à mes émotions qui troublaient mon apparence humaine.

‘’Je ne suis pas venue de mon plein grès pour information et je suis devenue en quelque sorte l'outil de votre seigneur en échange d'une cage dorée dirons-nous et tout cela parce que je voulais sauver les régions du nord je suppose...’’


J'avais rejoint involontairement rejoins un pays sanglant surement pour y être endurcie et me faire oublier mes envies d'unification, mais le seigneur féodal en parlait tout le temps de ses rêves d'un pays unifier et puissant pourtant.

‘’ Dire que j'ai dû défendre un autre pays pour une guerre de territoire ahaha ! Car impliqué un pays neutre dans une guerre qui ne les concerne même pas et simplement stupide ou cela cache une invasion par la suite, mais vu que vous les avez ensuite envahies par la force je ne m'étais donc malheureusement pas tromper au final... Quelle déchéance...’’

Je ne pensais pas réellement ce qu'il disait, mais ses rêves d'unification dans un monde ou la paix serait roi était bien trop présent surtout depuis cette guerre...

Spoiler:



Dernière édition par Kouryo Eishiro le Mar 5 Mar 2013 - 12:40, édité 1 fois
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Ryūzoji Yoru
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Message(#) Sujet: Re: L’immigré démoniaque et le régent [pv yoru] L’immigré démoniaque et le régent [pv yoru] EmptyVen 1 Mar 2013 - 10:12

Eishiro étant arrivé, la discussion pouvait commencer. Le biscornu avait d'emblée réussi à se faire remarquer. Non pas pour ses origines nobles — desquelles Yoru se contrefichait pas mal, ayant lui-même rejetés les siennes pour réaliser pleinement sa nature d'hoplite — mais tout simplement pour son physique dérangeant. Deux cornes dorées ornaient le dessus de son crâne. On savait que cet homme était en provenance de la famille Kouryo de Tsuchi no kuni. C'était indéniable: à ce niveau-là, on ne pouvait rejeter les racines du jeune homme. Pourtant… il avait des allures de Gekei. Seulement côté physique alors. Si Yoru avait eu la chance d'appartenir au clan Yamanaka de Konoha, il aurait pu être en mesure de sonder ses pensées, ses sentiments, ses émotions. Il aurait pu ausculter un esprit respirant le dédain, et bien qu'il puisse le cacher derrière un masque de chair, il semblait également attribuer un caractère béotien et prosaïque à ses hôtes de Kiri.

Yoru vint tendre l'oreille aux propos du combattant. Il essaya de paraître attentif à son discours, assez vide, et peu personnel, quoiqu'un un peu sur la fin. Il parlait de son pays, de la faiblesse de l'administration face à la guerre civile qui déchirait le pays, ainsi que l'accord mutuel passé entre Mizu et Tsuchi. Eishiro semblait en outre inféodé à sa mère, une femme de caractère d'après le peu d'évocation qu'il en faisait d'elle. Si le maître de la vapeur en avait eu l'occasion, il aurait bien entendu soupiré avant de porter sa dextre à son front. Bien qu'il respectait l'autorité de sa génitrice à l'époque, jamais Yoru ne se laissait marcher sur les pieds. Il n'avait pas réellement un caractère, toutefois il avait sa liberté, et le lien d'obéissance entre lui et sa mère n'allait jamais au-dessus de ce qui pouvait se faire. Le métèque lui disposait de moeurs bien différentes à celle d'une aristocratie isolée dans le Nord du Pays.

L'Oblat manqua même de froncer le sourcil, face à la pauvreté d'informations dont disposait le néophyte du Frimas. Celui-ci critiquait la politique militaire de Kiri, ce qui déplut fortement au Ryûzoji: comment un troufion nanti comme lui pouvait critiquer des projets dont il n'avait pas la lucidité ni la philosophie nécessaire pour en saisir la portée ?
— Je vois. Avant d'aller plus loin, je tiens tout d'abord à mettre les points sur les i, Eishiro. Vois-tu, depuis ma promotion de Régent de Kiri, nos contacts avec le Daimyô de Mizu no kuni ont été atténués. Le courant passe moins, et d'un côté, ce n'est pas plus mal. Le Seigneur de l'Eau nous donne son approbation pour appliquer pleinement notre politique, et nous laisse faire. Toutefois, je ne suis pas censé savoir ce qu'il fait avec les autres seigneurs. Kiri a pour réputation d'être au niveau diplomatique en totale autarcie. On m'a simplement parlé d'accueillir un quidam venu rejoindre nos rangs.
Ceci expliquait cela. Si vraiment l'initiative venait d'un accord commun, passé entre le Régent et le Daimyô, le comportement des accueillants aurait été moins limite. De nombreux Kirijins, à la manière de leur gouverneur, adoptaient une attitude hostile envers les étrangers, les Nukenins et parfois les ninjas d'autres villages ninjas, sans pour autant parler de réelle xénophobie - comme ce fut le cas autrefois pour Yoru.
— En ce qui concerne la bataille de Yuki no kuni qui nous a opposé aux Kumojins, je te prie de faire attention à tes propos. En aucun cas cette bataille n'a été le prétexte d'une Conquête à la suite de cette Guerre. Lorsque Kumo a décidé de lancer la guerre sur un territoire neutre, nous n'avions à ce moment-là aucunes vues sur le Pays des Neiges. Alors parler de défendre un pays pour une guerre de territoire est absurde. Qui plus est, nous n'avions eu d'autres choix que de lancer une conquête par la guerre. Les Suzurane, ne répondent que la par la violence, aussi à défaut d'engager des négociations avec eux, nous leur avons offert ce qu'ils attendaient : une bataille en bonne et due forme.
Maintenant que les parenthèses pouvaient se refermer, Yoru passa à une transition digne d'un boutefeu. Les coudes sur son bureau, il joignit en sandwich les mains sur son menton, pensif.
— Et puis… que sais-tu réellement de la guerre ? Tu as connu la guerre civile dans ton pays, tu as participé à la guerre entre deux villages ninjas, et tu as assisté ou vécu à la conquête d'un territoire de proximité. Mais connais-tu pour autant tout les enjeux que représentent ces guerres ? Si autrefois, la guerre générale n'avait que pour but d'alimenter la guerre et le conflit clanique, ici il y a de véritables enjeux que s'opposent. Quant à ceux qui pensent à la paix, je leur répondrais ceci : elle ne correspond pas à ce qu'ils appellent la paix. La paix véritable n'est qu'une utopie, un monde plat où chacun vivrait en harmonie, dans le bonheur, et tout ce qui s'en suit. Mais tu en conviendras que jamais ces valeurs de bonheur ne seront absolues dans le monde. Ce dont on parle en tant que paix, dans ce monde de contrastes n'est autre qu'une pause, de durée variable entre deux guerres. Je ne dénigre pas la nécessité de la paix; toutefois, il faut savoir se préparer à voir sa fin, et à préparer la guerre qui suit. Je pense avoir acquis l'expérience nécessaire pour avoir ce raisonnement-là. Nombreux sont ces pacifistes qui veulent cesser les conflits, et qui pourtant ne les ont jamais subi, et ne savent pas que l'on ne peut pas faire changer les choses sans décisions de grande ampleur. Ce ne sont que de séniles cloportes, cloîtrés dans des bunkers, et qui critiquent le sacrifice de volontaires et de vaillants dans le confort.
Yoru savait de quoi il parlait. Dans son clan, il y avait ces pacifistes qui se cachaient dans la forteresse, et conversaient pendant les batailles de tout et de rien. Ils pensaient tout connaître de la guerre, et pourtant n'avait jamais levé le glaive, ni vu la mort en face. Le Ryûzoji lui, pas assez altier pour avoir le prestige d'échapper à ce fléau ignoble qu'est la guerre, dut très tôt participer au conflit aux côtés des siens. Ce dernier, face au débit important de paroles qu'il prononça face au Kouryo, tâcha de prendre une pause, pour souffler. Il devait se calmer, car bientôt les traits se dessineraient sur son visage, alors qu'il ne ressentait guère ce qu'il pourrait afficher. Une fois fait, son saphir se plongea dans les émeraudes de son invité.
— A présent Eishiro-san, maintenant que tu m'as raconté tout cela, et que j'ai éclairci les zones d'ombre, parle moi franchement. Et quand je te demande de me parler franchement, c'est sans l'avis de ton Daimyô, sans celui de ta mère, sans ceux de tes proches, de tes supérieurs à Tsuchi, sans ceux des autres. Ils ne sont pas là, et il n'y a que nous deux entre ces quatre murs. Alors simplement toi, uniquement ta conscience, réponds-moi: que penses-tu personnellement de tout cela ? De cet échange entre toi et le réconfort par Tsuchi et Mizu, de la guerre, de tout ce qui t'entoure ?
L'alérion de Kiri affichait désormais un air plus que sérieux. Il en avait assez que le Kouryo se réfugie derrière l'opinion de ses supérieurs. Il devait se libérer des chaines de l'engagement, et parler. Avec sa volonté propre, son libre-arbitre. Yoru n'attendait que ça: il aimait quand ses hommes ressentaient la liberté.
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