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 Un sceau vital...

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Kyoukan Idakushin
Kyoukan Idakushin
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Un sceau vital... Empty
Message(#) Sujet: Un sceau vital... Un sceau vital... EmptyMar 12 Mar 2013 - 23:27

Une missive brève, intraitable : les villages étaient en guerre, et il fallait la gagner. Cela, le garçon et tout Kumo l’avaient déjà bien compris, même si les shinobis tachaient de ne pas l’ébruiter, et les kumojins avaient vite remplacé la haine de Kiri par la haine de Makka. Les rumeurs les plus folles couraient partout en ville, et Idakushin avait de plus en plus de mal à se tenir en société où l’anxiété gagnait tout le monde. Quel était cet adversaire si puissant, objet de tant de légendes qu’il en était impossible de déterminer le vrai du faux ? Une furie sans aucun doute, et un danger pour la paix, c’était tout ce qu’on lui demandait de savoir.

Quoi qu’il en fût, il était demandé à tous les shinobis déjà formés d’apprendre une technique de Fûinjutsu censée se révéler utile dans les prochains jours. Sceller une âme dans un sceau… Il fallait être sacrément tordu pour aboutir à ce résultat, ou sacrément haineux pour vouloir infliger cela à son ennemi. Le garçon considéra un instant les deux hypothèses et en conclut qu’il y avait sans doute un peu des deux dans la décision du Kage… Il ne fallait pas pour autant le décevoir en doutant de ses choix. Idakushin avait aidé de son mieux lors des attaques subies quelques semaines plus tôt, mais maintenant il allait devoir faire plus pour gagner l’estime de ses pairs, du Kage et du village. S’il fallait passer par un entraînement drastique, alors c’est ce qu’il adviendrait.

N’empêche, le jeune homme avait mûri ces derniers temps, et si même lui le percevait, c’est qu’il y avait du changement dans l’air. La désertion de celui qu’il avait eu tort de considérer comme son grand frère, si brève que fut leur relation, avait fait de lui le ninja qu’il aurait toujours dû être : prudent, tempéré et sans doute plus actif qu’il ne l’avait jamais été auparavant. Le retard accumulé par ses mois de paresse étaient durs à rattraper mais il y parviendrait, car là était son nindô : apporter la paix à tous en construisant le Genjutsu ultime. La route était encore longue, et le musicien savait qu’il rencontrerait de nouveau Shuji sur son chemin… A ce moment-là, il serait prêt et ferait honneur à son mentor d’un jour : si cela impliquait de le vaincre pour se prouver qu’il existait, il n’hésiterait plus.

Ses pensées s’égaraient trop cependant. La guerre n’était pas encore passée, et le temps de progresser suffisamment puis de traquer l’expert illusionniste était encore loin. Pour l’heure, seule comptait la technique qu’on lui sommait d’apprendre.

Un sceau, ce n’était qu’un jeu d’écriture, la mise en mots du chakra, ou la mise en chakra des mots. En fait, c’était plutôt compliqué à définir. Ce qui était sûr toutefois, c’est que pour réaliser un sceau convenable, il fallait du parchemin de qualité, une encre parfaite et une technique impeccable. Pour le parchemin et l’encre, rien ne valait la vieille bique, il en ferait son affaire dès que le soir paraîtrait. Pour la technique néanmoins, il y avait encore du travail. C’est ainsi que le garçon s’attela à la tâche, faisant précéder l’action d’une longue réflexion, conduite adossé à un frêne souffreteux. Dans quel ordre procéder ?

D’abord, il fallait rechercher ce qu’était, au fond, l’art du sceau. S’agissait-il d’insuffler simplement du chakra dans un parchemin ou était-ce plus complexe ? Dans le premier cas, cela signifiait que toutes les techniques de sceau étaient à la portée du premier imbécile venu dès lors qu’il maîtrisait le flux de son chakra. Cela ne tenait pas debout. Cela signifiait donc qu’étaient requis une concentration et un mode d’exécution particuliers. Lesquels ? L’écriture était une concrescence, une cristallisation du chakra et de l’énergie déployée, et la forme servait de catalyseur à une énergie pure. Cette énergie devait cependant être dirigée vers un but précis, propre au parchemin utilisé, et cela supposait que le chakra prenne la forme nécessaire à l’utilisation de la technique. Dans le cas de la technique du sceau d’esprit, il s’agissait de sceller une âme, extraite d’un être vivant. Il fallait donc que le chakra soit une ligne tendue, attirant vers le parchemin un poisson certes un peu plus gros que la normale mais faillible comme les autres.

Fort bien, pour la concentration du chakra et le parchemin, l’affaire était réglée même s’il lui faudrait s’entraîner. Cela dit, la question latente était celle de la nature de l’âme. Bien sûr, il ne s’agissait pas de théologie ou de philosophie, mais il fallait que le jeune homme sache si l’âme était le seul chakra ou autre chose. S’il s’agissait de la substance vitale, il ne s’agirait pas seulement de faire adhérer du chakra à un parchemin, il faudrait empêcher que celui-ci laisse échapper ce qui n’était pas du chakra. A priori, cela aurait son importance car qui disait sceau disait prison, surtout quand on se proposait de sceller une âme.

Le garçon aurait le temps d’y réfléchir en chemin vers la boutique d’équipement shinobi. La carne qui servait de tenancière était tranquillement occupée à coudre derrière son étal lorsque l’arrivée du garçon la contraint à adopter un air outré et à pester contre cette jeunesse souillée par l’impatience et l’irrespect des ainés. Critique pour critique, le garçon ne se montra pas tendre avec la vieille femme et réclama sans explications le parchemin qui pourrait servir à sceller un esprit. A ces mots, elle montra un autre visage. Un stock desdits parchemins venait d’arriver, et elle avait reçu ordre de les distribuer gratuitement aux volontaires, une manière de participer à l’effort de guerre. Avec un respect non dissimulé, elle tendit une paire de parchemins au flûtiste qui sortit en se demandant s’il faisait bien de risquer sa vie ainsi… Car si la mamie qui lui faisait aboyait dessus d’habitude avait changé d’attitude, c’est que le combat allait être rude…

Une paire de parchemins servirait : Idakushin devait apprendre à tracer les symboles qui composaient le parchemin au cas où il viendrait à en manquer dans le feu de l’action, et il aurait besoin de s’entraîner sur l’un des parchemins pour exécuter parfaitement la technique. A cet égard, une nuit de sommeil réparateur lui serait nécessaire avant d’entamer le vif du sujet.

---

Lorsque le garçon parvint au terrain d’entraînement le lendemain matin, il était prêt. Il savait ce qu’il devrait faire : canaliser du chakra linéaire, l’esprit tourné vers l’objectif du sceau, et faire en sorte que ce dernier ne laisse rien filtrer vers la sortie. Le parchemin devait, en quelque sorte, inspirer profondément puis retenir son souffle. Idakushin réalisa au terme du premier essai le chemin qu’il lui restait à parcourir. La canalisation du chakra était mauvaise, et il ne se souvenait pas assez des symboles qui ornaient le parchemin. En bref, théorie et pratique étaient défaillantes.

Quelques dizaines d’essai plus tard, il parvenait enfin à un résultat. Si la concentration du chakra restait hasardeuse, il avait maintenant en tête la composition du sceau, et pourrait le reproduire à loisir (encore qu’il espérait pouvoir se contenter de celui déjà tracé sur le parchemin offert). C’était le signe que la technique rentrait : avec elle, il gravirait les marches vers le rang de shinobi reconnu.

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Au terme de la seconde journée de travail, la première de pratique, le jeune homme estimait avoir assez progressé. Si tout se passait bien, il maîtriserait le jutsu le lendemain. Il s’endormit rapidement et plongea dans un sommeil profond que seule la lueur de l’aube interrompit.
Les répétitions se poursuivaient, et avec elles ses chances de succès. Encore une dernière fois et, il en était sûr, ce serait la bonne. Tirant avec force un parchemin vierge qu’il avait gentiment dérobé à sa mère, il saisit un pinceau et traça à la hâte les symboles qui occupaient son esprit depuis la veille. Deux minutes… C’était long, mais cela suffirait. D’autant que normalement, il n’aurait pas besoin de recourir à l’art de l’écriture. Ses pensées se turent et tout son être se tendit vers l’objectif qu’il s’était fixé, capturer le chakra du clone devant lui, le sceller dans le parchemin et empêcher qu’une quelconque substance s’en échappe. Son chakra devint un fil, tissé de manière à résister à n’importe quelle pression : si la pêche était bonne et que cela mordait, son chakra tiendrait. Ce fil se perdit quelques secondes à peine dans le parchemin avant d’en jaillir avec force pour s’accrocher au clone ciblé, à l’emplacement du cœur. Le chakra entreprit ensuite, bien dressé qu’il était, de remonter sa proie jusqu’au parchemin, et le clone, illusion trop faible, abdiqua rapidement pour se laisser avaler par le goulu parchemin.

Enfin, il l’avait fait. Cette technique ne nécessitait que de la patience et du temps pour l’exécuter, mais au moins il ne serait pas un poids pour les équipiers qui marcheraient à ses côtés… ou à côtés desquels il marcherait, c’était plus souvent comme ça...

Il allait rejoindre les rangs de l’armée menée par Ishidate Masamune, briser les ennemis qui lui feraient face et rétablir la paix, même s’il ne serait pas tout seul pour ce faire.
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