Rayons du soleil osant franchir les volets qui sont fermés, viennent atteindre mon visage au teint dés plus pal. M'obligeant par la même occasion à ouvrir les yeux pour constater que le jour commençait à peine à se lever, il est actuellement 07h00 du matin précisément. Je me lève tranquillement de mon lit et ouvre les volets et donc la fenêtre, torse nu. Les flocons tombaient lentement, délicatement avec une grasse et une finesse remarquable, chacun d'eux venaient se poser pour embellir à chaque fois un peu plus le paysage, ou plutôt Konoha, qui s'offrait désormais à moi. Bizarrement je n'ai pas froid, je sens juste que quelque chose de bien va sa préparer pour aujourd'hui, si ce sentiment est vrai, alors la journée ne pourra être que dés plus belle.

Me préparant tranquillement le petit déjeuner habituel je continu de regarde par la fenêtre du salon qui donnait sur les ruelles où se posait ma maison. Personne dans les rues, tout le monde dort apparemment. J'entends par la suite le sifflement de la bouilloire qui m'indique que mon café est prêt. En effet, je bois de ce délicieux breuvage appelé Café, je trouve que cela réveille extrêmement bien puis le goût amer, ensuite sucré et de nouveau amer n'est vraiment pas déplaisant, surtout pour une personne comme moi. Je me pose sur mon canapé regardant encore une fois par la fenêtre, si mon sentiment que cette journée sera bien, cela veut dire que je dois sortir, après tout ce n'est pas en restant cloîtré dans ma maison que je vais réussir à me dégager de la voie de la routine.

J'enfile ma tenue de tous les jours, habillés tout en noir avec mes bottes et ma cape, j'ouvre la porte de chez moi pour ensuite la refermée. Je contemple quelques instants le ciel pour imaginer encore et encore ce qui peut se trouver tout là-haut, au dessus des nuages, au dessus des rêves. Enfin bon, occupons-nous d'abord de mon existence avant celle du ciel,.M'élançant dans la ruelle je regarde à droite puis à gauche, personne mais vraiment personne. Konoha dort-il donc à cette heure-ci ? Il est pourtant aux alentours de 09h30, un village de paresseux, si puis-je dire. Ceci étant dit je sors très rapidement de mes petites ruelles pour arriver dans la grande rue marchande, les stands du marché sont tous présents, au moins des lèves temps !

Je passe comme un éclair en regardant les stands, il y a aussi pas mal de monde entrain de regarder les bijoux ou la viande vendue. Je m'arrête quand même à un stand pour contempler les bonbons qu'ils vendent. J'ose vous avouer que j'ai un faible pour les friandises et quand on m'en propose je rougis bêtement et stupidement. Pourquoi avoir cette réaction me direz-vous ? Car je n'ai besoin de personnes pour me nourrir, ni pour être heureux d'ailleurs. Si j'avais besoin d'une personne pour l'être, ça se serait et tout cela m'indiffère au plus haut point, les compagnons ne sont que des pions pour avancer et continuer à tracer son chemin.

Enfin arrivé sur la place principale de Konoha, je contemple le sapin installé et parcourut par d'innombrable lumières de toutes les couleurs possible et imaginable. La magie de la neige fait-elle aussi cela ? Mettre des décorations un peu partout n'est-il pas futile et inutile ? Pour ma part, je trouve que si et continuerais à penser cela. Je faisais attention à chaque détails, et je remarqua que deux enfants jouaient ensemble en rigolant, une petite fille et un petit garçon.. Je n'ai jamais vécu cela, pourquoi n'ai-je pas eu plus de temps pour pouvoir connaître ce qu'est ressentir le moindre sentiment ?

« Le temps file, le temps n'attend personne. Le temps guérit toutes les blessures. Tous autant que nous sommes nous voulons plus de temps. Du temps pour se relever, du temps pour grandir, du temps pour lâcher prise. Du temps. » murmurais-je.

Depuis peu l’hiver était revenu. Des flocons de neiges qui couvraient les toits, la forêt entière revêtue d’un manteau blanc, un paysage tout juste sublime que le jeune Hayashi pouvait apercevoir de chez lui. Cela faisait quelques jours qu’il passait même son temps à rêvasser, le regard vide, accoudé à la fenêtre. Il voyait s’agiter toute la journée les commerçants, les shinobis, les enfants, tout un panel de gens qui vivaient leur routine quotidienne. Bien que certains conflits avec les sunajins soient restés dans les mémoires, l’ambiance générale de Konoha était plutôt bonne et c’était bien une chose qui rassurait Katsuo : que son village se porte au mieux.

Mais tourner en rond des jours sans rien faire de particulier, rester cloitré chez lui et au final glander royalement commençait à fatiguer le konohajin. Mis à part la sieste, en presque une semaine il n’avait rien fait d’intéressant. Avant de devenir complètement oisif et de ne plus avoir la volonté de sortir de chez lui, le jeune homme prit son courage à deux mains et se vêtit chaudement pour affronter le froid de l’extérieur. Une petite ballade allait lui redonner le goût de l’air bien frais, revigorant. Après avoir avalé de quoi tenir jusqu’au repas de midi, Katsuo se mit enfin en route, cap vers… aucune idée ! Il avait simplement prévu de marcher, de se changer les idées.

Dehors, à l’heure où le village commençait à s’animer, les rues étaient encore presque vides. Quelques groupes de gamins, heureux de voir autant de neige, se balançaient des boules faites avec celle-ci. Ils avaient tous un grand sourire et riaient aux éclats. Ce spectacle décrocha un léger mouvement de bouche sur le visage du Hayashi, jusqu’alors très peu expressif. Depuis son retour au village il y a plusieurs mois déjà, il n’avait fait aucune rencontre avec d’autres shinobi, il n’avait pas revu son formateur, personne. Il était peut-être temps pour lui de remplir son carnet d’adresse. En tout premier lieu il serait judicieux qu’il soit affecté à une équipe. Il s’imaginait déjà faisant partit d’un quatuor infernal, raflant tous les honneurs, adulé par le peuple et admiré par les enfants. Voilà une de ses ambitions. De plus, même si il demeurait de nature assez solitaire, Katsuo souhaitait enfin trouver des alliés fidèles sur qui compter en cas de pépin. Et puis finalement, grâce notamment à ses facultés de senseur, le jeune homme avait totalement sa place dans une équipe. Capable de repérer un ennemi à des kilomètres, dresser un bilan de son chakra, intensité, nature… Seul l’avenir pourra dire si il sera à la hauteur, du moins pour le moment il espérait l’être.

A force de marcher, le Hayashi fini par se retrouver en plein centre-ville, nez à nez avec un gigantesque sapin magnifiquement bien décoré. Cette magie dégagée par les rires des habitants du village ainsi que de la beauté du sapin et de l’environnement firent décrocher un sourire complet à Katsuo. En forme plus que jamais, prêt à aller s’entrainer, il remarqua la présence d’un adolescent à côté de lui. Il murmurait.

« C’est beau n’est-ce pas ? »

HRP:

Deux gamins, insouciants de toutes les choses qui pouvaient se passer en dehors du village de Konoha. Ignorants surtout, dirais-je. Encore perchés sur des pseudos rêves qu'ils voudront accomplir pour pouvoir enfin atteindre le stade du « bonheur ». Au final, qu'est-ce le bonheur ? Une illusion qu'on interprète comme un sentiment pour se rassurer, pour continuer de voler dans les cieux sans qu'aucun obstacle n'entrave la route qu'ils ont tous tracée. Une illusion ? Un but ? Je n'en ai aucune idée, je n'ai jamais eu connaissance de ce sentiment-là, j'en ai juste entendu parler comme de quelque chose de fort agréable. Néanmoins je pense que cela doit ralentir le combat, pourquoi continuer à se battre alors qu'on est « heureux » ? Pour ces personnes-là, je suis persuadé qu'elles préféraient rester toute avec leur bonheur tranquillement, devenant de faibles combattants et donc, de faibles alliés.

Un garçon vint me sortir de mes songes, plutôt étrange que l'on m'aborde de la sorte, je trouve. Il porte le bandeau de Konoha, c'est donc un ninja, vis-à-vis de son niveau de chakra je dirai qu'il est égal au miens, donc un genin, rien de bien inquiétant. Pour ce qui est du bandeau de Konoha, moi aussi je l'ai, mais je ne le porte pas, je n'aime pas vraiment cela, ma tenue me convient amplement, je n'ai point besoin de rajouter quelques babioles inutiles pour montrer que je suis un ninja. Mes épées accrochées à mon dos s'en chargent très bien seules. Le garçon parle du sapin dans la phrase qu'il m'annonça. Beau dit-il ? On peut dire cela, mais aussi très inutile, ça ne sers encore une fois à rien de faire ce genre de trucs.

« Je ne suis pas certain que le mot beau convienne, je dirai plus futile ou inutile. »

Je sais très bien que j'ai raison, cela est vraiment beau au regard, mais ce n'est pas un sapin décoré de mille feux qui va nous permettre de gagner des guerres ou des batailles. Je regarde alors autour de moi, cherchant un regard familier, quelque chose pour me rappeler d'anciens événements, ou tout simplement un moyen pour lancer un autre sujet de conversation à la personne qui s'est jointe à moi mais rien n'y veut, je ne trouve rien de spécial, surtout quand un autre garçon vient me déranger pendant mes recherches, en me balançant de la neige à moi et au garçon à côté de moi. Réflexe l'oblige, je sors mon épée noir, Elucidator, et la point vers la personne qui vient de me gêner. Elle s'excuse directement et se présente aussitôt, Tenkuu, je vois. Il enchaîne directement en faisant en parlant des habitude du ninja, ce qui m'interpelle de plus bel.

« Je ne vois absolument pas le rapport entre de la neige et les ninjas. Pour ma part, je me prénomme Kirito, enchanté. »

Eh voilà ce que j'avais ressentit, des rencontres nouvelles, des personnes inconnues, et pratiquement toute une journée pour pouvoir se connaître, s'ils restent bien évidemment. Pour ma part j'ai tout mon temps, je n'ai rien prévu pour aujourd'hui, j'ai déjà fait bien trop d'entraînement les quatre derniers jour, j'ai besoin d'un repos plus que mérité. Après tout ce n'est pas comme-ci dans l'immédiat une guerre était annoncée, et de toute façon la seule chose qui permet au mal de triompher est l’inaction des hommes de bien.

Katsuo était donc face à l’immense sapin étincelant qui lui procurait un si grand sourire. Il le trouvait beau, magnifique même, et ne comprenait pas que cela ne plaise pas à tout le monde. En effet, le jeune homme à qui il venait de s’adresser n’avait pas l’air emballer par le spectacle qui se présentait devant lui. Physiquement il avait l’air bien plus jeune que le Hayashi, certainement encore un adolescent. Il était brun, aux yeux très sombres et, petit détail, il portait dans son dos deux épées plutôt imposantes. Grâce à ses capacités de senseur, Katsuo se rendit vite compte qu’ils étaient tous deux d’un niveau équivalent, mais les deux armes de l’autre en mettaient plein la vue. Fallait-il encore qu’il sache sans servir sans se trancher tout seul un bras, mais après tout c’était son problème. Toujours était-il qu’il regardait sans aucune émotion le sapin et la vie alentours. En réponse à Katsuo, il ne trouva rien de mieux que de qualifier le tout « d’inutile et de futile ». Ok ! Une chose était sure, ce type était dépressif, mais avant que le Hayashi lui dise, les deux konohajins furent interrompu.

Un autre gamin, un peu plus jeune que le dépressif venait de mettre un grand coup de pied dans la neige et éclaboussa de ce fait toutes les personnes alentours. Il vint assez rapidement pour s’excuser mais le mec aux grandes épées en dégaina une et se retourna brusquement en direction de l’assaillant aux boules de neige. Par reflexe, le Hayashi sortit aussi un kunai pour bloquer comme il le pouvait la lame puissamment lancée. Voilà comment une belle journée peut tourner au drame : des mauvais réflexes. Heureusement, aujourd’hui tout ira bien. La cible du dépressif était un konohajin qui avait à peu de choses près son âge, aux cheveux sombres et ébouriffés. Ce dernier remarqua directement qu’il avait à faire avec des shinobis et fit comprendre par une comparaison douteuse, ce que lui fit remarquer le dépressif, qu’il était lui aussi ninja. Il dit s’appelait Tenkuu et l’autre se nommait Kirito. Il ne restait plus qu’au Hayashi de se présenter.

« Moi c’est Katsuo, heureux de vous connaitre. Bien qu’on ait un peu brusquement fait connaissance, ça vous dit un petit tour tous les trois ? Ca fait peu de temps que je suis revenu et tellement de têtes ont changées que je ne connais plus grand monde… »

Traverser le village et, pourquoi pas, explorer un peu la forêt était une idée qui plaisait bien à Katsuo, histoire d’en savoir plus sur ses deux nouvelles rencontres.

HRP:

Spectacle étincelant et aussi inutile qu'une lettre ne voulant être postée. Qu'elle est l'intérêt que je sois encore présent ici ? Voulais-je réellement faire de nouvelles rencontres ? Je n'en vois pas l'intérêt, peut-être pour utiliser mes camarades plus tard à mes fins mais sinon rien de grands me vient à l'esprit. Alors pourquoi devais-je encore rester ? Bien évidemment, mauvais moment au mauvais endroit, il fallait forcément que ce genre de truc qui nous oblige à parler avec les autres. Mais comment pouvait-il avoir su que j'étais un Shinobi ? Je ne porte point mon bandeau avec moi, une technique sensorielle ou des dons naturels ? Bien trop de temps je ne sais point et continu de chercher.

Alors que mon épée noire, Élucidator, était tendue vers l'arrivant nommé Tenkuu, un autre objet, plus petit et beaucoup moins utile que mes épées vint percuter mon épée. Un petit kunaï que le jeune homme à côté de moi avait placé pour contrer Élucidator. Je lança un regard froid à mon parant qui se présenta comme étant être Katsuo, je vois qu'il peut aussi avoir de bons réflexes lui aussi. D'ailleurs l'autre en voyant nos armes et tombé à la renverse dans la neige, je le regarda avec des yeux de pitié et intimidant en soupirant. Je rangea mon épée dans son fourreau, toute action de violence était maintenant inutile, en jugeant par leur niveau ils ne sont pas bien fort, à mon niveau dirais-je.

Enfin bon, alors que je regardais les deux protagonistes une sorte de plan entre-eux se mit en place pour passer la journée ensemble. Ce genre de journées absolument barbante et ennuyante où on ne fait que de parler encore et encore ? Quand croise-t-on le fer à ce moment-là ? Je ne suis bien évidemment pas qu'un homme de violence mais disons que mes sentiments et regrets s'expriment bien mieux au combat. Ma haine, ma vengeance et mon dégoût envers toutes ces personnes qui ne combattent pas, qui nous regardent faire nous ninja pendant qu'eux sont tranquillement installé dans leurs chaises en nous critiquant car nous ne gagnions pas forcément chaque bataille et chaque guerre.

« Je n'ai apparemment rien d'autres de mieux à faire que de vous suivre. Le terrain d'entraînement donc ? Partons dés maintenant, depuis un bon moment des gens nous observent sur notre rive droite et gauche, cela me perturbe au plus haut point quand on s'aperçoit qu'ils sont armés, m'enfin bon, vous avez déjà dû le remarquer ça. »

Prenant donc un peu les devants en les poussant avec mes deux mains sur leur deux dos, nous commencions notre marche en direction du terrain d'entraînement. Je regardais alors un coup à droite, de l'autre à gauche mais d'une façon très discrète bien évidemment. Ce n'est pas normal que ces personnes nous suivent encore. Il y en a cinq sur les toits, trois ou quatre derrière nous déguisés en civil et surtout, j'en compte plus de dix qui marchent d'un air suspect dans les ruelles reliées à celle où nous sommes. Pourquoi peuvent-ils bien nous suivre ? Une raison particulière on tout simplement une cible parmi nous trois ? Hum, je vais rester avec eux, tout cela peut devenir très intéressant.

Le moins qu’on puisse dire, c’était que l’un comme l’autre, les deux types qui étaient avec Katsuo paraissaient… atypiques. Celui qui paraissait dépressif devait réellement l’être, parce qu’il continuait à philosopher avec cet air dépité qu’il avait depuis le début. L’autre, Tenkuu, avait tous les attributs du trouillard type. Il n’avait pas eut de reflexe de réellement se défendre, à peine un petit pas en retrait, et lorsque s’en suivi le regard de Kirito il s’empressa de s’excuser, comme si il avait peur. On peut tout de même mettre cela sur le compte de son jeune âge.Le Hayashi était tout de même heureux d’être sorti de chez lui, il voulait voir de nouvelles têtes et ce fût le cas. Malgré leur singularité, ces deux shinobi pourraient s’avérer très intéressants, ils devaient savoir faire quelque chose de particulier, d’étonnant. Le trio avait décidé de sortir du village pour se retrouver près des terrains d’entrainement. Katsuo approuvait complètement l’idée, l’environnement étant vaste et relativement calme. Aussi, ils pourraient certainement regarder les hauts gradés s’exercer.

Le dépressif, depuis quelques minutes, avait la mine de quelqu’un se sentant observé, épié. Par acquis de conscience, bien que pour lui ils ne craignaient rien au sein du village, Katsuo se servit discrètement de ses dons de senseur afin de savoir si oui ou non on les épiait. En plein centre de Konoha, il était difficile de discerner quoi que ce soit de précis tellement du chakra de tous les shinobi était présent. Tout de même, le Hayashi pensait plutôt que même si ils étaient suivi, ce ne serait que par une bande de gamins cherchant des proies pour leur tirer des boules de neige en pleine face. Dans le cas éventuel où se ne serait pas des enfants qui les suivent, car c’est désormais une certitude qu’ils le sont, il était primordial de rester groupé, bien que pour Katsuo il était encore préférable de ne pas sortir du village, mais son instinct de combattant que la castagne appelle le força à suivre le groupe…

HRP:

Il avait eu juste le temps de remettre en question son bonheur passager, c'est vrai tout se passait anormalement bien, le sol était glissant mais il s'y était au moins habitué, il ne risquait pas de tomber. Pourtant quelque chose le tracassait, ce n'était rien, après tout il cherchait beaucoup trop les problèmes où il n'y en avait pas. Et Kirito prit finalement la parole non pas pour le rassurer comme il s'y attendait mais bien pour le conforter dans sa peur. Ce n'était pas possible pourquoi la seule fois où il sortait devait être aussi dangereuse? Est-ce que Kirito pensait qu'il avait deviné les regards ? Le prenait-il pour un ninja aguerrit. Il se tint la tête entre les main. Laissant paraître aussi une légère goutte derrière sa tête de surprise, bien sûr que non il n'avait rien remarqué. Il se laissait entraîner par Kirito lorsque celui-ci le poussa légèrement, la pire chose qu'il pourrait lui arriver était de se retrouver seule à une bonne vingtaine de minute de chez lui, en danger. Mais était-ce bien prudent de s'éloigner autant du village? Et puis Katsuo qui semblait déjà s'être fait une idée sur Tenkuu, tout cela l'affolait. Il n'avait fait que trébucher et manquer de réflexes, cela suffisait-il à ce qu'il soit ainsi catégoriser? Et lui qui ne paniquait même pas alors qu'ils étaient suivis, étaient-ils tous fou ?

Il laissa sa main glisser dans sa sacoche, oui il avait bien ses armes. Il pourrait vérifier et vérifier à nouveau, rien. Il ne trouverait sans doute aucune excuse, il soupira ensuite légèrement une fois arrivé sur le terrain. Il avait lu trop de livre sur les duels et autres pour savoir, que si quelque chose devait se passer, c'était maintenant. D'un geste vif il tira son Kunaï avec une vitesse qui le surprit lui même, découpant d'ailleurs légèrement le bas de son écharpe qui traînait, et se teint près de Kirito, et Katsuo, légèrement en retrait. Sa respiration s'accéléra, il semblait défaillir. Cependant il réussit à rester debout. Il attendait, une idée stupide lui vint, peut-être qu'on voulait juste leurs offrir des cadeaux de noël? Non trop stupide, des gamins qui s'amusaient ? Peu probable, Kirito n'avait-il pas dit qu'ils étaient armée ? Il aurait peut-être du rester coucher ce jour là.

Pourquoi nous épions-t-on ? Parmi nous trois, y avait-il un riche héritier ou tout simplement un enfant d'une noblesse supérieur à Konoha ? Bien trop de réponses et de choix pour en avoir un réel et concret.. Qu'est-ce qu'ils pouvaient réellement les emmenés à nous suivre ? A en juger par leur niveau de chakra, ils sont plus faible que nous, mais sont plus en nombres. Néanmoins leurs présences se fait largement remarqué par leur façon de faire, ils sont plutôt grand, voir même vieux, ce ne sont pas de simples civiles. Surtout que cela n'explique par le fait que leurs regards soient tous porter sur nous. Quel serait le pourcentage de chance pour que dix-sept personnes nous suivent simultanément ? De l'ordre de 0,15% je pense.

Les deux jeunes qui sont avec moi me suivent tranquillement, sans broncher plus que cela. Même si celui au bandeau s'est mit à utiliser son chakra d'une modeste façon. Un senseur ? Cela pourrait bien être le cas, et cela pourrait tourner à notre avantage. Mais surtout, pourquoi sont-ils armés ? Je sens trois épéiste avec le bruit de métal, des massues et des dizaines de kunaïs et shuriken. Ce qui est sûr c'est qu'ils attendront que nous soyons loin de la population, car nous attaquer en pleine ville avec tous ces civils et gardes qui traînent et marchent, cela échouera dans une échelle de 90%.

Une chose vint me perturber énormément, Tenkuu qui sort un kunaï et se met en position de combat, mais quel crétin ! Ils vont maintenant savoir qu'on les a repérés... Enfin non, ils ne savent pas pourquoi il a fait cela, surtout qu'il ne l'a pas encore lancé ou pointé en direction de quelqu'un. Mais surtout qu'il va effrayé les passants et nous faire passer pour des criminels ou bandits, ce qui n'est évidemment pas le cas après tout... J'arrive vers lui, lui lance un regard affreusement noir et froid, et en lançant ma main je le frappe derrière la tête plutôt fortement avant de commencer ma comédie.

« On t'a déjà dit cent fois d'arrêter de faire ! Sinon notre senseï ne va pas être content et va encore nous punir ! »

Il fallait bien arranger la chose comme il le fallait, même si c'était très dur en quelque sorte.. Après cette légère mésaventure nous continuâmes de marcher, en ayant constamment la présence de nos suiveurs derrière nous. Personnellement cela me dérange au plus haut point, et si nous n'étions point en plein centre ville, je les aurais tous tués un par un avec mes techniques. Il est vrai que nous n'avons encore aucune information sur eux, mais il est impensable de croire à une telle coïncidence, non, ce n'est malheureusement pas le fruit du hasard et s'il faut se battre, je me battrais, peut-être avec l'aide des deux autres, s'ils savent se battre...

Nous sommes enfin arrivés au terrain d'entraînement, beaucoup de ninja s'entraînent, beaucoup avec un haut taux de chakra, bien supérieur aux nôtres. Avec un minimum de chance ils nous aideront eux. Ce qui n'est pas discret est que les suiveurs sont facilement visible avec la plaine du terrain. Ils portent tous un masque noir et une capuche grise. Je sors mes deux épées et commence à regarder mes deux camarades en hochant la tête en signe de « vous êtes prêts ». Une sympathique bataille s'annonçait, nous sommes un peu loin des autres ninjas qui s'entraînent, et très vite les assaillants se retrouvèrent tout autour de nous.

Qui aurait cru que, moins d’une demi-heure après avoir mis le nez dehors, Katsuo se serait retrouvé dans une situation comme celle-ci ? Sous la neige en plus. Les flocons se posaient délicatement un peu partout et la neige laissait apparaitre au sol des traces de pas, celles du trio, de quelques petits animaux, mais surtout quelques autres qui passaient du côté opposé au terrain. De ce même côté on ne voyait personne, et au vu de la quantité de neige qui tombait puis recouvrait les traces, celles-ci étaient toutes fraiches. Des individus étaient cachés, où c’est ce que les dons de senseur du Hayashi allait déterminer.

Juste avant de tenter une opération de repérage, le plus jeune des deux acolytes du konohajin fit ce qu’on pourrait appeler une bourde. En effet il avait dégainé son arme d’un geste vif, un petit kunai. Dans l’éventualité d’un combat, c’était plutôt une bonne idée, mais tant que leurs adversaires ne seraient pas face à eux, c’était tout simplement révéler que le groupe savait qu’il était suivi. L’effet de surprise était plutôt mal parti donc. Heureusement, le dépressif eut un bon réflexe : jouer la comédie. Il reprocha à l’autre d’avoir sorti son arme en public alors que leur sensei leur avait interdit, en gros. Afin d’en rajouter un peu, Katsuo surenchéri.

« Ouais arrête tes conneries un peu ! Et range ça, tu vas te blesser ou entailler quelqu’un d’autre. »

Mais bon, en vérité ce cinéma n’avait pas servi à grand-chose. Près du terrain d’entrainement, l’environnement ressemblait plus à une plaine qu’à une forêt, on y voyait assez loin et la quinzaine d’hommes à leurs trousses ne pouvaient se dissimuler bien longtemps. C’est ainsi que se dessinèrent chacune des silhouettes et que bientôt des grincements et autres claquement dû aux chocs entre le métal se firent entendre, laissant un petit frisson parcourir la colonne vertébrale du Hayashi. Visiblement, ils étaient moins puissants que le trio, mais leur nombre les rendait très avantagés. Il n’y avait pas beaucoup de solutions possibles quant à la stratégie à adopter : foncer dans le tas tête baissée ou les isolés tout en restant groupés pour les éliminer rapidement et dommage pour les trois konohajins.

« Bon ils sont beaucoup trop si on va dans le tas, même si on s’en sort, et c’est pas sûr, on risque d’en prendre plein la gueule. Je suis d’avis qu’on rester groupé et qu’on les choppe par petits groupes. Leur chakra, à moins qu’il soit modifié par une quelconque technique, parait inférieur aux nôtres, mais restez sur vos gardes, ils sont beaucoup. »

Sur ces mots, Katsuo dégaina à son tour, après les deux autres, une arme. Le sourire en coin il attendait de pied ferme ses adversaires.