La guerre était finie. Enfin ! Mieux que ça encore ! Kiri avait gagné. La nation de l’Eau avait assuré sa suprématie et avait démontré sa force aux Kumojins. Cette démonstration s’était faite aux prix de nombreux sacrifices. Kumo avait su se défendre et les pertes avaient été conséquentes, voir équivalentes, à cette force dont le pays des Nuages était pourvu. Ou pas ! Place à la fête ! Chaque soldat présent ici avait ses regrets et ses peines suite à cet évènement. Mais l’heure était à la célébration de leur réussite à tous. Pas le temps de niaiser comme disait l’autre. Il fallait célébrer l’évènement comme il se doit. Alcool et victuailles étaient au rendez-vous ainsi que tout le village.
Michiki se trouvait avec tout le monde sur la place principale du village, face au palais du Mizukage, Kitase Shinichi. Un gars qui n’inspirait pas que des bons souvenirs au nécromancien. Mais pour l’occasion il ferait abstraction ! Tout le peuple Kirijin et les guerriers étaient présents. Il ne manquait plus que le propriétaire du palais ainsi que le régent de Kiri. Un homme que Michiki n’avait encore jamais rencontré. Beaucoup de personnes en parlaient mais il n’avait pas eu l’occasion de le voir et d’avoir un entretien quelconque avec lui. Les Kirijins n’attendaient plus que leurs dirigeants pour entamer les festivités comme il se doit.
Parmi la foule, Michiki aperçut des têtes connues. Des gens qu’il avait déjà eu l’occasion de voir. C’était une bonne idée d’avoir prévu un tel rassemblement. Une bonne manière de marquer cette victoire en joignant population et soldats dans un immense banquet en plein air. D’immenses tables chargées de nourriture et de boissons avaient été disposés çà et là. Un apéro en plein air en gros ! Le nécromancien de Kiri n’avait pas grand-chose à fêter pour sa part. Il avait perdu chacun de ses combats. Mais il s’entraînerait encore plus afin de rattraper cette erreur. Il ignorait encore s’il participerait à une prochaine guerre. Celle-ci lui avait déjà coûté. Si Kiri l’appelait au front, il répondrait présent. Mais si rien ne l’obligeait à y aller, il y a fort à parier qu’il s’en abstiendrait.
Les invités d’honneur n’étaient toujours pas arrivés. La foule s’impatientait. On attendait qu’eux pour se jeter sur la nourriture. Enfin Michiki ne respectait pas ce genre d’accord. Tandis que tout le monde était tourné face au palais, le Jônin était venu se servir quelques amuses bouches qu’il engloutit. La faim lui tiraillait l’estomac ! Il allait pas attendre que ces deux zouaves ramènent leurs têtes pour manger. Si toute cette foule de guignols pensaient qu’il était bien de faire ainsi, c’était leur choix. Cela n’engageait pas la responsabilité de Michiki après tout ! Et puis merde il s’était battu pour ces gueux alors il méritait bien de se servir avant tout le monde ! Puis une exclamation provenant de loin lança un tonnerre d’applaudissements. Surpris, Michiki lâcha maladroitement son petit four au fromage qui vint s’écraser à ses pieds. Il se joignit à l’applaudissement général. Même si le petit four lui manquait affreusement. VDM
Spoiler:
Parce qu'il fallait bien que quelqu'un le lance !
Donc comme indiqué dans le titre ce RP est ouvert à tous les Kirijins. Même si vous avez pas participé à la guerre venez donc vous murgez la gueule gratos.
Pas vraiment d'ordre de post pour le moment. A définir selon le nombre de personnes qui viendront poster aussi.
Sinon encore bravo à tous pour cette victoire ! Et sans vouloir plagier notre régent:"APERO !"
Dernière édition par Shinda Michiki le Mer 28 Nov 2012 - 23:47, édité 1 fois
Les gens défilaient dans les rues. Nous avions gagné la guerre. On avait repoussé les troupes de Kumo dans leur village, mais nous n'avions pas réussi à l'assiéger. Mais nous n'en étions pas moins les vainqueurs. Et les Kirijins ne se firent pas prier pour fêter ça. Défilé dans les rues, buffet sur la place du village. D'autres animations que je passais puisqu'elles étaient sans intérêt. Les villageois étaient en période de fête, et se prenaient pour les vainqueurs. Les vrais gagnants étaient ceux qui étaient partis au front et qui avaient combattu. Des centaines ont péris, d'autres ont été porté disparu. La victoire avait été permise grâce à tout ces hommes qui s'étaient sacrifiés. Hojo-sensei, Pô-sama...L'un était mort, c'était sûr. L'autre était porté disparu. Deux ninjas avec qui je m'étais lié d'amitié, et qui m'avait entraîné pour me permettre de devenir le ninja que j'étais. Ils n'étaient pas les seuls à avoir péris, mais à mes yeux les plus importants. Moi-même j'avais faillis y passer. J'avais affronté en duel le célèbre As de Kumo, enfin As tout court étant donné qu'il faisait partis des déserteurs à présent. Je l'avais bien amoché, mais il avait eu le dessus à la fin. Il m'avait envoyé une de ses meilleures techniques et je n'en étais pas ressorti indemne. J'avais de multiples blessures, des cicatrices qui ne s’effaceront jamais. Depuis que je m'étais réveillé à l'hôpital j'avais même du mal à marcher. A vrai dire je m'étais pris des centaines de pieux en papiers dans le corps. J'avais pu amortir l'attaque, enfin pas plus de la moitié. Cela avait vidé mon chakra, et sans un ninja de Kiri qui m'avait ramené je serais certainement mort. Cela ne pouvait prouver qu'une seule chose : je n'étais pas assez fort. Je devais le devenir encore plus, pour créer ma légende. Devenir un des meilleurs ninjas, si ce n'était le meilleur.
Sortant pour participer à l'apéro et au repas général, je prenais une béquille pour m'aider à marcher. Tout le flanc gauche de mon corps me faisait un mal de chien. Le flanc droit aussi, certes, mais moins. On aurait dit un véritable handicapé. J'avais pas mal de bandages sur le corps, et vu que j'étais en T-shirt c'était assez voyant. Boitant comme un vieillard je me dirigeais vers le palais du Mizukage, là où les Kirijins étaient conviés à se réunir. Ils festoyaient alors que des gens étaient morts. Certes on avait gagné et c'était tout à fait légitime de s'éclater, mais il fallait penser aux véritables héros de la guerre. J'arpentais les rues, me faisant bousculer de part en part. Je n'hésitais pas à mettre des coups de béquille quitte à presque tomber puisque je n'avais plus d'appuis. Je finis par arriver à la place, et je vis Michiki qui n'avait pas perdu de temps pour attaquer le buffet. Je m'approchais alors de lui. Une fois assez près, je tapotais son épaule avec ma main libre.
« Hey ! Déjà entrain de s'empiffrer Mich' ? T'as pas l'air de t'être trop fait mal à la guerre. »
Ainsi nous avions gagnés, les Kirijins avaient montrés leurs supériorité au Nuage, et avaient renvoyés leurs soldats panser leurs blessures dans le seul endroit où ils étaient en sécurité: leur village. Une fête gigantesque était organisée sur la grande place. Il y avait de tout: des petits fourrés au fromage, en passant par les Ponch, la Vodka, des pilons de poulet, des Salades plus originales les unes que les autres et tout un tas d'autres trucs super appétissant. J'étais pas super motivée au départ, faire une fête alors que tant de Shinobis avaient succombés, je trouvais ça presque insultant envers leurs familles qui devaient pleurer leurs maris, leurs femmes, leurs filles ou leurs fils. Mais je m'ennuyais tellement, que même ça, j'y aurais été.
Beaucoup de gens étaient présent, je reconnaissais certaines personnes, mes voisins de paliers, mais pour le reste aucune tête ne m'étais familière. N'ayant pas pris Kirin avec moi aucun habitants ne me reconnaissait en tant qu'épéiste, se qui n'était pas plus mal. Cependant on remarquait assez bien le fait que j'étais allée au front, mon épaule gauche était encore recouverte de bandage sans compter mes côtes qui me faisait encore affreusement mal. Ben ouais, dix senbons de terre sur le flanc gauche ça fait pas du bien, surtout quand il faut retirer les morceaux qui sont restés bloquer dans la chair. Après quelques minutes d'opérations et me voilà comme neuve.
Je décidais de me mélanger à la foule, et sans plus attendre, me dirigeais vers la table où les mets étaient posés. Deux gars se trouvaient déjà là, l'un des deux semblait s'en donner à coeur joie. Bref, je me servais tranquillement, d'une dizaine de pilons et d'une magnifique salade avec de la vinaigrette balsamique et allais m'asseoir à l'une des nombreuses table à ma disposition. Bon, c'était ça la journée, un déjeuner pique-nique en plein air. Même pas un discours, un spectacle ou même une minute de silence pour tous les Shinobis tombés au combat, qu'ils soient Kirijins ou Kumojins. Tous ceux qui c'étaient battu et étaient décédé méritaient un minimum d'attention de notre part.
Pour l'instant mon attention était focalisée sur les pilons, jamais je n'en avais goutée d'aussi bon. Heureusement il m'en restais encore pas mal...Quoi! J'avais déjà tout mangée! Décidément il fallait que je me surveilles, si je continuais ainsi j'étais partie pour faire entraînement pendant toute semaine. Goûtons la salade. Mouais, avec la vinaigrette ça lui donnais un goût original mais c'était pas extraordinaire non plus.
Beaucoup de personnes s'étaient servis et étaient désormais affairés sur leurs plats. J'en voyais un qui avait du saumon, ça me tentais bien. Bon où était ce plat? Tiens un autre plat de pilons, c'est trop tentant.
Dernière édition par Koken Jaden le Ven 30 Nov 2012 - 10:09, édité 1 fois
Nous avons gagnés. Bien entendu, nous avons subis des pertes, bien entendu nous avons une pensée pour tout ceux qui nous ont quittés mais cela ne doit pas entraver notre joie d'avoir vaincu l'ennemie. Ce même ennemie qui a été le premier à lancer les hostilités. Nous l'avons repoussés jusqu'à ces frontières puis avons mis à mal ses défenses. Certes nous ne l'avons pas entièrement assiégé mais il n'est pas pour autant sorti vainqueur de cette offensive. Au final, nous revoilà à Kiri afin de fêter cette belle campagne militaire. L'espace d'un instant, je m'imagine dans quel état doivent être nos anciens adversaires. À l'heure qu'il est, Mugen, que j'ai combattu, doit être rentré chez lui. En effet, vu qu'il n'y avait eu aucun Kirijin fait prisonnier, j'avais tenu l'engagement prit envers moi-même et avais libéré le Capitaine du Satoru. Comme je me l'étais dit, personne ne saura que je l'ai vaincu, personne ne connaîtra les circonstances de sa défaite, si ce n'est lui, son caméléon ma salamandre et moi-même. Après tout, il n'est pas question pour moi de fanfaronner d'une telle victoire. Cet homme a un nom et une réputation alors autant ne rien salir de tout cela : Question de principe.
Sur ces nobles pensées, je sors du palais. Un banquet géant a été organisé par mes soins et ceux du borgne. Car oui, qu'on se le dise, une fête sans mets, c'est comme une boucherie qui ne vend pas de poulet ; C'est nul et ça ne sert à rien. C'est sur ces réflexions un peu moins noble que les précédentes que je m'avance et picore ci et là dans les assiettes tout en souriant à la foule, aux personnalités et aux shinobis du village. Je serre des mains à des gens que je connais, d'autres que je ne connais pas. C'est fou comme le village de la brume est peuplé. Enfin bon ! Pour être tout à fait franc, je ne prête que peu d'attention aux personnes qui m'entourent. Il faut dire que je suis trop occupé à me remplir la panse. En agissant de la sorte, j'ai clairement annoncé la couleur : L'objectif de cette fête est de bouffer ! Dans l'optique de déclarer « officiellement » que la fête commence, je me saisis d'une coupe qui traîne par là. Vous l'aurez deviné, je m'apprête à trinquer à notre gloire. Cela-dit, prudent comme je suis, je regarde au préalable le contenu de cet ustensile ; Oh merde de l'alcool ! Vite, je dois agir en douce. Habile comme je suis, je fais transformer le vin en eau grâce à mon formidable jutsu de rang D, Mizu no Sōzō. Ceci-fait, je lève le récipient puis prononce quelques mots devant la foule en délire.
« Que la fête commence ! »
Sans plus attendre, je bois cul-sec le contenu de la coupe puis reprends mon activité. J'avale, je déglutis, je reprends une part de ce truc-là vu que c'est bon, puis de ce truc-ci et c'est reparti pour un tour. Moi qui d'habitude mange avec modération, je me laisse aller pour cette-fois. Il faut dire que ce n'est pas tout les jours qu'on rentre de campagne. N'ayant malheureusement pas – comme d'autres Kirijin – un appétit gargantuesque, je m'arrête au bout du troisième ou quatrième plat. J'ai mal au bide. Je suis sur le point de dégueuler mais je me retiens tant bien que mal ; Question de principe aussi. Finalement, je crois que je vais attendre le discours de notre blondinet et me barrer en douce car là, si je balance pas la sauce, il y a des chances pour que j'explose.
Spoiler:
Vous l'attendiez tous (ou pas). J'ai utilisé ma super rang D :
Mizu no Sōzō [Ninjutsu; Suiton] Création d'eau Technique hors combat totalement inutile qui sert à changer le vin en eau ! Ainsi le Noble Lutin peut faire croire à ses convives qu'il boit du vin alors qu'au préalable il aura utiliser cette technique pour ne pas perdre sa Noblitude !
La guerre était fini. Nous avions gagné cette guerre en échange d'une perte équivalente d'homme avec le pays de la foudre. Bon c'est clair que les ninjas de la foudre n'avait vraiment pas le niveau face à nous. Sauf pour Aisaka Kiri, un ninja très puissant de Kumo qui avait tout simplement faire réapparaître les gênes. Bandé dans tout le torse, je ne pouvais que faire peu de mouvement pour que ça guérisse rapidement. Alors que je me trouvais à l’hôpital du pays de la brume. D'autres comme Michiki ou Shinichi se rejoignaient sur la place du village pour fêter notre victoire au front. Je ne pouvais pas manquer ça. Je me levais progressivement de mon lit, attrapant ma béquille, je marchais lentement. Je ne voulais pas ré-ouvrir ma plaie. J'avais participé à cette guerre, c'était dans mes devoirs de participer à cette beuverie. Un léger sourire se dressait sur mon visage. Je venais de franchir la porte de l'hôpital, j'entendais le bruit chaleureux de cette fête. Un grand Jour pour Kiri. Nous étions un village de guerrier, une victoire était signe de puissance, on ne pouvait pas rater ça. Ma béquille s'avançait, je n'avais pas de temps à perdre.
Lentement mais surement, je m'avançais progressivement en direction du Palais du Mizukage. J'allais peut-être pouvoir rencontrer Michiki-san, il semblait de mauvais poil dans le sens, un tristounet. Je serrais les dent, je stoppais ma marche. Penser à cette jeune femme à ce moment de fête n'était vraiment pas une bonne idée. Elle s'était sacrifié pour nous. Hum je reprenais ma route lente. Cette femme allait être gravé dans ma mémoire. Dans cette amas de bonheur et cette ambiances festif, il y a toujours des moments où la mémoire est un moyen d'attrister votre bonheur. Je venais d'arriver. Un long sourire se dressait sur mon visage. Toute cette bouffe, cette alcool, je le savais que je ne pouvais pas rater ça. Je voyais Shinichi qui n'avait pas vraiment d'appétit. Ahaha, autant le rejoindre, je marchais en sa direction avec l'aide de ma béquille. À ces côtés, je lui adressais un sourire. Je commençais rapidement à m'empiffrer de mets de tout genre. Un bon gout. J'avalais rapidement un verre de bière pour laver tout ça. Mon regard se détournait vers celui de Shinichi. Il ne mangeait même pas. Il s'était doute trop jeté au début. Quelle gourmand ce Shinichi !
« Qu'est ce que vous prévoyais pour les jours à venir ? »
Un morceau de peau entre mes dents, je mangeais une cuisse de poulet grillé. Il y avait vraiment pas mal de bouffe et d'alcool. Cela me plaisait bien ce genre d'ambiance, je finissais rapidement ma cuisse pour la jeter à la poubelle pour avaler un autre verre de bière. Putain c'est bien ce genre de fête.
Hyûga Bankichi
Informations
Grade : Bras Gauche de l'Hokage Messages : 810 Rang : A
Debout sur un arbre, j'observe les réjouissances de mes sujets et de mes collègues. Aujourd'hui est un grand jour. Kiri a vaincu Kumo. Même si je n'ai pas pu participer à cette victoire, je me sens fier. Et les kirijins fêtent. Ils boivent, ils mangent, ils chantent et dansent. Ils se mélangent tous, shinobis, civils et autres.
Bon, un peu moins classe quand je vois un chunin vomir ses tripes. Haaaa, ces plébéiens...
J'ai un sourire. Mais je me tourne vers l'extérieur. J'ai déjà failli à ma mission de garde. Un jisetsu kidnappé sous mes yeux. Un membre de ma famille. Un Noble. Un puissant. Non, il faut garder la vigilance. Ce soir... Je ne participerais pas au banquet. Non, ils n'auront pas ce grand privilège de m'avoir à leur table. Ils auront un honneur encore plus grand. L'Honneur de m'avoir pour gardien cette nuit.
Kiri, ce soir, tu peux fêter ta victoire sans crainte. Je veillerais personnellement à ta sécurité. Moi et mes gardiens.
Je sors une petite dague et j'entaille mon pouce. Quelques perles de sang qui tombent au sol, et des corbeaux qui en jaillissent dans un nuage de fumée. Ils ne sont pas suffisamment gros pour me soulever, mais qu'importe. Ils seront mes yeux. Mes oreilles. Et je ferais le nécessaire pour que tout Kiri puisse fêter ce soir.
C'est le devoir d'un Prince de veiller à ce que même la plèbe puisse parfois profiter de la vie et du luxe. En outre, je suis fier de notre victoire. Mes serviteurs ailés noirs s'envolent tandis que je saute à mon tour de mon perchoir. Et je passe ma nuit à surveiller les tunnels, à écumer la région.
Je suis sur le point de vomir. Tapotant mon pauvre petit bide, je me retiens et tente d’apaiser mes reflux gastrique. En même temps me direz-vous, quelle idée d’enchaîner cuisses de poulets, salades et autres plats divers et variés de la sorte. L’espace d’un instant, je me dis qu’il serait préférable de décamper et de lâcher la sauce ailleurs. Cependant je ne peux pas quitter le lieu des festivités comme ça. Étant moi-même l’un des principaux acteurs de cette réception, je ne peux théoriquement pas m’en aller comme un voleur sous peine de donner une mauvaise image de ma personne. Et dieu sait que l’étiquette compte ! Je suis un Noble Lutin moi, m’voyez. Malgré mon mal de ventre, je reste assis, faisant preuve d’un courage infini. Quelle épreuve pour moi de voir tous ces sagouins dévorer la nourriture. D’ailleurs on peut tous se demander d’où elle vient cette bouffe ? J’espère que ce n’est pas moi qui ait payé car qu’on se le dise, même si c’est pour la bonne cause, jamais je n’accepterais de débourser le moindre centime en débauche de victuailles. Cela-dit, même en supposant que ce soit l’État qui ait payé, cela revient à dire que j’ai contribué d’une quelconque façon financièrement. Mon dieu … J’ai mal et je suis écœuré comme jamais. N’est-ce pas une belle fête ?
N’en pouvant presque plus, je décide de partir dégueuler plus loin. Mais alors que je m’apprête à me lever de mon siège, je vois mon élève arriver. Merde alors. Que me veut-il celui-là ? Je ne peux pas fuir. Ou plutôt devrais-je dire : « Je ne peux plus fuir ». Adressant un sourire amical au Gekei, je vois ce dernier s’installer. Il pose délicatement sa béquille et attaque le festin sans retenue. Au regard de ce comportement de morfal – que j’avais quelques minutes auparavant –, mon visage se décompose. Affichant une moue plus qu’étrange, je suis au bord du gouffre. Effectivement, je sens un reflux gastrique plus puissant que la normale remonter en moi. J’ai du mal à le contenir et j’ai un sale gout dans la bouche mais finalement, tout paraît naturel et personne ne m’a vu. Oui, on dirait simplement que j’ai mal digéré ou bien que j’ai déglutis. Ouf. Enfin, toujours est-il que cela ne règle rien. J’ai toujours aussi mal au bide. Maintenant, en plus de vouloir vomir, je veux déféquer. Vraiment sympa cette fête.
Bien décidé à mettre fin à mes souffrances, je réponds à Masashi qui m’avait au préalable posé une question. Sachant que j’ai d’ambitieux projets le concernant, je vais faire simple mais long. Du moins long dans les faits énoncés. Car dans les paroles, je vais tout faire pour déblatérer mes salades à vitesse grand V. Après tout, c’est mathématique ; Plus vite j’en ai terminé avec lui, plus vite je pourrai aller vider mes sacs.
« Je ne sais pas. Je comptais sortir du village quelques temps. Il se trouve que j’ai deux ou trois affaires à régler, des personnes à voir et des informations à collecter. En effet, on m’a rapporté plusieurs faits importants ces derniers temps et je n’aime pas trop ça. Je vais donc faire ce que j’aurais dû faire depuis longtemps, je vais aller juger par moi-même. Bien entendu, je vais en parler au Régent afin qu’il soit au courant de mes projets et de mon départ prochain. D’ailleurs, je pensais t’emmener avec moi. Ce serait intéressant pour ta formation. D’autant que je me sentirai moins seul comme ça. Evidemment si t’acceptes, j’en toucherai deux ou trois mots au Ryuzoji afin que tu n’aies aucun problème à ton retour. »
Voilà. Ça c’est fait. Vivement que j’obtienne une réponse et que je sois fixé car là, j’ai qu’une seule envie, c’est celle d’aller aux toilettes, de pencher la tête et de tout balancer.
Depuis ma fenêtre on pouvait voir des lumières éclatantes aux alentours de la place principale de Kiri, que peut-il bien se passer pour autant de lumières ? J'enfile ma petite veste et sors de chez moi en prenant soin de bien fermer la porte à clé. Je me dirige vers ces lumières, au fur à mesure que j'approche des cries, des rires ou je ne sais quels autres trucs bruyant se font entendre. Je suis sûre qu'ils ont décider de faire un viol de masse ou même.. Non je vais m'abstenir pour cette fois. Tiens ? De la musique ? Une fête.. ? D'accord, on m'appelle, qui dit fête dit aussi manger, nourriture, grossir, bonne nourriture, bref manger.
Une fois devant tout se brouhaha, ben.. En fait je suis pas vraiment devant vu que je ne vois rien du tout.. Il y a trop de monde ! On fête quoi ? Ce n'est pas encore mon anniversaire, pas la peine jubiler comme ça.. Ou alors ils attendaient mon arrivée pour me dire que je suis trop forte et tout, et tout.. Ce qui est forte improbable vu que j'aperçois au loin le.. le.. Mizukage ?! Je ne l'ai jamais vu en vrai, il ressemble donc à ça ? Il est.. jeune dirais-je. J'essaie tant bien que mal de m'approcher de lui, sans succès fou, toute la foule me bloque faisant barrage avec LE personnage qu'il faut à tout prit voir..
Après de nombreuses bousculades j'arrive enfin devant ce que je cherchais depuis toujours.. Le banquet ! Je bave trop, qu'est-ce que je vais prendre en premier ? Saumon ? Jambon ? Cuisse de poulet grillé ou encore Magret de canard sur son lit d'orange ? Le choix est trop frustrant.. Mais, mais, mais.. Il y a du monde autour de moi, il faut que j'ai l'air d'une fille classe et raffinée.. Arg, cela est beaucoup trop dur pour moi de prendre qu'une malheureuse par de gâteau à la fraise alors que le monde de la nourriture s'offre à moi.. Je pleurai plus tard dans mon lit.. Je me sens si seule sans toi ô cuise de poulet dorée au four..
Assiette à la main, je me fraye un chemin parmi la population qui est venue nombreuse.. Je remarque une affiche accrochée avec écrit « Victoire de Kiri, houra ! », ah ? C'est donc pour cela qu'il que tout est organisé ? Que s'est intéressant.. Ah ben, je suis heureuse alors que mon village ait gagné. Au moins, je suis fière de faire partie de Kiri après tout, on est des gagnants quoi. Je regarde autour de moi, trop de monde je n'en vois pas le bout, j'essaie de m'éloigner un peu pour m'approcher d'un arbre avec une très belle vue sur la fête, je m'adosse contre l'arbre tout en regardant la fête. J'entends du bruit au dessus de ma tête et voit des corbeaux décoller, les animaux se joignent eux aussi à nous ? Qu'il en soit ainsi, amusons nous, tous ensemble !
C'est fabuleux de voir un village aussi complice et heureux, je le suis d'ailleurs moi aussi, heureuse.
Oubliées les craintes, oubliés les conflits. Ce soir, c’est la fête. Alors on s’amuse, on chante, on rit. On oublie tout. On oublie les peurs, les problèmes et on se jette droit dans la partie. On s’oublie soi-même. Plus de contraintes, tu n’es plus toi, tu es juste portée par l’euphorie de cette merveilleuse soirée. Arrête de te bloquer, arrête de te donner des limites. Plonge et suis le rythme. Laisse tes pas suivre la douce, folle mélodie de ce village en fête. Ouais, arrête de penser à tout ça, plonge, tout simplement. Tout est permis. Ce soir, c’est le grand soir. Ce soir, on fête la victoire. Parce que ouais ! OUAIS ! Kiri a gagné ! Kiri est vainqueur ! Et tu ne peux que les acclamer. Alors tu les regardes, et tu suis la foule. Tu acclames, tu siffles, tu applaudis. Parce que tu aimes cette euphorie, tu aimes ce mouvement heureux qui te donne des ailes. Tu as l’impression de te fondre dans cette masse de monde, tu te sens à ton aise.
Hop, un verre d’alcool. Tu sais pas ce que c’est, mais tu te l’enfiles. Ca te chauffe la gorge, c’est rigolo. Alors tu en prends un autre, et tu continues ta route. C’est bon, c’est inhabituel, c’est rare. C’est ce goût délicieux dans ta gorge, piquant, brûlant, qui te donne le tournis. Tu respires un bon coup et tu continues de profiter de la soirée. Après tout, plus rien ne te retient, là, tu n’as rien à craindre. Pas même tes habituelles hallucinations. Là, il est tapi dans ton esprit, voire anesthésié. L’alcool l’a couché. Il se tait, il ne parle plus, quel bonheur. Quelle ataraxie sans nom.
Tu avances, t’enfonces un peu plus dans la foule. Et là, tu vois des hommes, dont un que tu connais. Michiki. Ton sensei. Cet homme un peu fou qui t’apprend tant de choses. Tu l’aimes bien, ce type-là. Il te fait rire et il est pas comme les autres. Il sort du lot, se démarque avec habileté. Alors tu l’admires. Tu l’admires, mais tu dis rien. Non, ce serait lui envoyer trop de fleurs. Quoique. Il y était, lui aussi. Oui, il participait à ce conflit, alors pourquoi ne pas lui montrer ton admiration ? Bon, en la contenant, faut pas déconner, mais quand même. Alors tu le gratifies d’un sourire et tu applaudis, tu suis encore la foule.
Puis tu disparais, tu t’éclipses. Cette fête est gigantesque, magnifiquement grandiose. Tu peux tout faire, te perdre entre tous les vices qui t’ouvrent les bras, tu peux faire tout ce qui te tente. Pas de règle, pas de contrainte. Sauf si tu te jettes sur un type pour lui arracher la gueule à coups de poings, mais tu risques pas de faire ça, hein ? Non, t’es mignonne toi. Ou presque. Tu chopes un nouveau verre et te l’enfiles aussi vite que les deux précédents. Ta gorge chauffe à nouveau, ça te fait frissonner. Quelle putain de sensation, bordel ! Le saké te monte doucement à la tête, mais tu t’en contrefiches.
Les lumières t’éblouissent légèrement, elles sont si … Ouais, elles sont si colorées. Tout plein de couleurs, tout plein de lumière. Un monde tout beau, tout paradisiaque. L’alcool te fait délirer, tu bloques un instant devant la beauté de la soirée pour finalement repartir sur le même pied. Un sourire de gamine amusée prend tes lèvres pour cibles. Ouais, t’es comme une gosse. Tout t’amuse, tout te semble tellement bien ce soir. Mieux que d’habitude. Des fêtes comme ça, tu pourrais en faire tous les jours, tant ça te détend et t’apaise. T’apaise ? Ouais bon, pas tant que ça, vu la quantité d’alcool que tu ingurgites.
Mais c’est drôle, non ? Oui, c’est drôle. C’est drôle de s’en mettre plein la face. D’oublier totalement qui on est. C’est drôle de finir totalement torchée. Ce n’est qu’un prétexte, après tout, non ? T’as juste besoin de t’évader, de te tirer de ce monde trop chiant, qui te traumatise un peu plus à chaque seconde. Ouais, alors tu te jettes allègrement dans la fête et tu plonges. Tu plonges dans les abysses de l’alcool ; plus qu’à te laisser porter. Amuse-toi, rien ne te retient.
Gloire à Kiri.
Dernière édition par Mitsuharu Yuka le Sam 1 Déc 2012 - 22:47, édité 1 fois
Quoi que l'on dise de la guerre, qu'elle soit mauvaise, inutile, il ne faut jamais écouter de telles absurdités. Avant tout le combat est nécessaire, ce qui diront le contraire ne sont que des lâches, en effet la guerre permet de défendre sa famille, ses biens, sa nation. C'est avant tout un acte de bravoure, une preuve d'amour pour son village, c'est se sentir vivre, on sent naître le sentiment de posséder un rôle au sein du village. Mais que devient l'homme qui ne participe pas au combat, se sent-il délaissé? Lésé de tous, pendant que lui doit continuer sa vie de ninja. D'un certain côté c'était le cas de notre protagoniste qui n'avait pus participer à cette guerre, surtout par manque d'expérience au combat, à vire dire tout ça n'était que foutaise. Akishi avait l'expérience nécessaire au combat pour au moins servir de traqueur sur courte distance, néanmoins il ne pouvait s'en prendre qu'à lui même, il n'avait pas su se faire remarquer à temps pour pouvoir jouir du combat. Même si au fond de soi il était content de la victoire du village caché de la brume, d'un certain côté il ne pouvait s'empêcher d'avoir un certain goût amer dans la bouche, que pouvait-il fêter? Le fait qu'il n'est rien fait et soit resté dans le village à attendre patiemment, pour un homme tel que lui c'était plus que honteux.
L'affrontement avait opposé le village caché de la brume à Kumogakure, un village redouté, mais qui n'avait su faire la différence contre Kiri. Bien que la paix est amené son lot de morts, de disparus, de captifs et de blessés, beaucoup des familles fêtaient la victoire du village ce soir. On pouvait en effet distinguer des tonnes de lumière près du centre ville, la musique parvenait jusqu'à la fenêtre de notre protagoniste, qui était pourtant assez loin de l'épicentre du village. Le zoomorphe n'avait cependant pas le cœur à la fête, à vrai dire il n'avait pas envie de s'y mêler, il était bien trop occupé par son rôle au sein du village, se demandant si il y avait réellement sa place. Il décidait donc de sortir un peu, à vrai dire l'air le faisait du bien, en espérant ne pas rencontrer une fois de plus Michiki, ce dernier lui avait donner des frissons dans le dos, peut-être croiserait-il Jaden au coin d'une ruelle, ou bien même Yoru son senseï. Pour faire simple, Akishi connaissait pas mal de monde dans le village caché de la brume, cependant cela ne voulait pas dire qu'il était influent dans ce dernier, bien au contraire. Se transformant alors en oup, il sauta par sa fenêtre, retombant sur ses pattes, quelques centimètres en dessous, il n'y avait pas de quoi se blesser, néanmoins il ne se dirigeait pas vers le lieu de la fête.
Le Gekei n'avait pas vraiment le goût de la fête à la base, il était plutôt porté sur le sérieux, bien qu'un verre ou deux ne lui aurait pas fait trop de mal. Courant ainsi à travers les ruelles du village caché de la brume, notre protagoniste cherchait un lieu bien en hauteur pour pouvoir observer la cérémonie de son perchoir, à vrai dire c'était le petit passe temps de notre zoomorphe, l'observation, c'était surement pour ça qu'il désirait plus tard faire partit de la section traque du village caché de la brume, notamment par ses qualités d'observateur, il pouvait très bien traquer une proie sans relâche pendant plusieurs nuits. A voir si cela était possible avec un homme désormais, car les conditions étaient autres et plus complexes. C'est ainsi qu'Akishi trouva un bâtiment assez haut, il ne mit que quelques secondes à grimper à son sommet, de son perchoir il pouvait observer alors tous les ninjas présents à cette soirée. Il put reconnaître quelques visages, pouvaient lire les sourires sur ceux-ci et pour être honnête cela lui fit du bien. Il se rendait compte que le village caché de la brume était d'une certaine manière soudée et que la joie était un plaisir qui se partageait, sourire aux lèvres il prononça quelques paroles dans sa barbe:
- Je serai là lors de la prochaine guerre, je vous le jure, oui je serai là près de vous...
C'est ainsi qu'il se retourna, se redirigeant vers son habitation, il en avait assez vus. Tout le monde était en sécurité, l'alcool coulait à flot, la danse était présente, tout était réuni pour passer une bonne soirée, cependant pour lui seul son lit l'attendait, ce n'était pas plus mal se disait-il, bien qu'un jour il faudrait qu'il se mêle à une fête, quand le coeur lui prendra. En attendant le loup rentrait simplement dans sa demeure, là où la joie n'est présente que dans les rêves...
Les nouvelles étaient bonnes pour Kiri, les shinobis partis au front pour affronter les ninjas de Kumo sont revenus vainqueur de la bataille, mais malheureusement, tous ne sont pas revenus. Comme dans toutes les guerres, c'est inévitable qu'il n'y ait aucune perte des deux côtés et même si Juri ne connaissait pas ces personnes mortes, cela lui faisait de la peine d'entendre le fait qu'un de ses camarades était mort, mais ses pertes n'auront pas servis à rien.
La kunoichi elle était restée au village pour le défendre, au cas où Kumo déciderait d'attaquer discrètement Kiri alors que le village se voyait vider de ses meilleurs atouts qui avaient rejoints le front afin de combattre, mais aussi pour s'occuper des blessés qui pourraient être ramenés au village, car elle n'était pas encore une ninja confirmée, elle devait encore s'entraîner pour atteindre des sommets. Elle avait approuvé cette décision, vaut mieux servir à quelque chose au lieu d'aller au front et se faire tuer bêtement, ce qui n'aurait vraiment servi à rien, mais elle se disait qu'elle serait prête pour la prochaine bataille et elle sera au front et là, elle aura l'occasion de montrer son talent.
Lorsque tout le monde revint de la bataille, une grande fête fut annoncée pour célébrer la victoire de Kiri face à Kumo et bien sûr tout le monde y était invité. Juri n'aimait pas trop ce genre de fête où il y aurait de l'alcool, ne supportant pas trop cette boisson car elle n'était pas habituée à en boire, et des gens, étant une grande solitaire, surement à cause de sa timidité. Mais, par respect pour les gens qui avaient risqué leur vie au combat et pour montrer que ce n'est pas parce qu'elle s'en fiche qu'elle ne vient pas, la jeune femme décida d'y aller, enfilant un simple pantalon et un débardeur, avec des sandales aux pieds.
Elle marcha jusqu'à la place centrale, il y avait foule, cela la déstabilisa assez, elle se dit que ce n'était pas une bonne idée de venir, tout le monde se connaissait bien on dirait et riait entre eux, elle serait peut-être de trop parmi eux. Mais ce serait un bon exercice pour elle, elle hésitait. Elle restait donc adossée contre le mur, regardant les gens passer, se mordillant un peu la lèvre, mains dans les poches, étant un peu loin d'eux, soupirant un peu, essayant de trouver le courage.
Le palais du mizukage avait bon être un vestige de ce pays je ne le trouvais pas si majestueux que ça, mais en ces temps de guerre il devait sans doute être très solide et par l’occasion très pratique. Mais ce soir il était question de notre victoire sur Kumo, même si pour cela des morts inutiles fut malheureusement nécessaire…Pourquoi inutile me dite vous ? Tout simplement, car tout cela aurait pu être évité avec un minimum de diplomatie…
Mais bon tout cela reste du passé dorénavant, car ce soir je devais me faire discret afin de recevoir une lettre du seigneur féodal du pays de l’eau qui voulait me faire transmettre un message de mon roi légitime de Tsuchi no kuni et pour cela j’avais rendez-vous dans sur l’un des balcons du palais ou le messager du seigneur devait me remettre cette fameuse lettre…
N’ayant vue personne je décidai donc de m’assoir tranquillement sur la rambarde du balcon, mais peu de temps après un homme me salua et me remit l’enveloppe et disparut sans avoir pris la peine de me parler et s’était surtout enfuis comme un voleur alors que cette lettre était officiel et non clandestine…
Mais cela l’intrigua est ouvrit l’enveloppe qui contenait bien le sceau du pays de la terre , mais son contenu était en réalité une demande de rapports de guerre aux divers seigneurs féodaux, cela n’était pas une obligation pour les autres, mais pour mon roi il en était cruciale visiblement…
‘’Comme si je n’avais que ça à faire de voyager et puis je dois d’abord aider le village avant de partir en voyage diplomatique….’’
Le jeune prince démoniaque alla se servir un cocktail tout en rangeant sa lettre du roi dans sa veste, au buffet qui était visiblement remplie, mais il ne voyait personne dansait comme lors des cérémonies nobles et chic comme diraient-certains…
Il resta seul pour le moment perturbait par le message du roi qui l’avait envoyé dans ce pays avec l’accord de sa mère…
‘’ A quoi pensent-ils ?’’ *disais-je à vois basse*
Le cimetière de Kiri. Dernière étape pour certains dans le parcours de la vie. Prison des morts, dont le gardien n'était autre que cette imposante statue d'airain représentant la méphistophélique déité Sanbi. Était-ce une vie que de finir son existence à proximité d'un monstre qui avait semé la mort dans son sillage ? Pour Yoru, la réponse était claire: pas d'enterrement. Il ne voulait pas être oublié, certes, mais ça ne serait pas sur un tombeau que l'on viendrait pleurnicher. Du moins pas dans le cimetière de Kiri. Il voyait dans son trépas d'autres opportunités: finir incinéré, voir congelé. Savoir son corps dévorer par les larves de la terre était une vision attristante. Un corps vouée à la perfection physique, pour contribuer au rayonnement de sa patrie, détruit et décomposé par de simples vers.
Dans cette ambiance morbide, Yoru assistait sans fierté à la cérémonie d'hommages aux morts de la guerre opposant Kiri à Kumo. Autour de lui, rares étaient les jeunes et les soldats. Il n'y avait que les patriotiques, les vieillards et les conservationnistes. Quelques flagorneurs faisaient également profil bas, attendant le moment propice à leur action sans honneur. L'éborgné n'avait hâte que d'une chose: en finir au plus vite avec cette cérémonie. Non pas qu'il n'appréciait pas le fait de perpétuer la mémoire des disparus. Au contraire, la mémoire des disparus était une valeur fondamentale à l'égard de sa nation. Il était de son devoir de transmettre ce patrimoine aux générations à venir, afin qu'elles puissent prendre compte des apports révolutionnaires de leurs prédécesseurs. C'était là le seul héritage positif de la guerre: Yoru avait appris sur le champ de bataille qu'il était important d'effectuer ce partage. C'était un moyen de continuer à faire vivre ceux ayant donnés leur vie pour Kiri. Mais là n'était pas le soucis. C'était un soucis d'un autre ordre. Les vieux. Ces fichus vieux, toujours à commenter à coup de messes basses le moindre acte, le moindre fait. Tout le stéréotype sénile se déployait dès lors. Muet, Yoru tendit une oreille attentive aux murmures des vieux les plus proches de lui. Le regard orienté vers la stèle commémorative, l'ouïe elle en sens inverse, il ne pouvait se retenir de soupirer. A chaque nom d'un disparu ou mort était ainsi associé un âge, une histoire, une famille. Comme un programme, établi par des robots à la crinière fuligineuse. « Il avait vingt ans, il me semble. C'était le fils de lui, tu te souviens ? » Ce genre de phrase, tournée à l'infini, exaspérait à souhait l'éborgné. Est-ce que l'âge comptait vraiment ? Est-ce que le compte du temps était un vrai réconfort, un moyen de se rassurer. Dans cette forme de torture orale, Yoru tourna les talons aussitôt la cérémonie finie. Le knout acoustique de cette bande de vioques babillards l'agaçait.
Il quitta alors l'ombre, le vent du trépas, et se rapprocha de la lumière. En solitaire, il tâcha de retourner au village, faisant son nécessaire pour éviter de mauvaises rencontres. Le temple de Sanbi était décidément un lieu bien trop insupportable pour le Ryûzoji. Chaque passage dans ce bâtiment consacré à la confidence et au repos spirituel lui apportait son lot de malheur. Pas à pas, il se rapprocha alors de Kiri. Sa patrie, sa nation. Un pays victorieux, qui avait vaincu Kumo. Le Brouillard imposa ainsi sur les propres terres du Cirrus son hégémonie militaire. Un sentiment de fierté contrastée exhalait alors de Yoru. Le sacrifice de nombreux volontaires avait permis à Kiri de montrer sa nouvelle face sanglante. Une force basée sur l'autorité, sur la puissance. Une force qui en cette journée de gloire méritait d'être célébrée. Sur place, Yoru put constater l'opulence grouillant sur la grande place. Le Palais du Mizukage avait été investi pour fournir boissons et banquets aux soldats ainsi qu'à leurs proches. Coulant des foulées discrètes, le Régent du Frimas parvint à se frayer un chemin dans la mer de chair, jusqu'à pouvoir accéder à son Palais. Là-bas, de nombreux visages connus se dessinaient. Dans un élan familier, il se lança alors à l'aventure de la boisson.
❖ Et alors, on attend pas Patrick ?!
Face à l'arrivée de son guide, la foule se tourna vers Yoru, tandis que ce dernier esquissa une maigre risette. Le possesseur du pacte des koalas appréciait ce genre de moments qui le rapprochaient du peuple dans un cadre plus convivial. L'ambiance éveillait le fêtard qu'était le Ryûzoji. Fini les cérémonies pompeuses du cimetière, à lui les comptoirs ! N'ayant guère le temps de saluer tout ses proches, autrement la fête serait mise entre parenthèses au profit des retrouvailles incessantes, le Lutin Fou se dirigea vers un petit bar aménagé pour l'occasion. Un serveur le reconnut et entre deux échanges, revint avec une boisson digne aux yeux du guerrier. Un parfum subtil, mélange d'orgeat et de réglisse, avec quelques notes d'anis. Le tout sublimé par l'ardeur de l'alcool. Pour cet événement prestigieux, le Régent n'avait pas hésité à ne pas faire semblant sur les doses. Ainsi son verre fut d'une couleur significative des proportions entre eau et alcool.
❖ Hum… pastis de Kiri, pastis réussi !
Pastis bien servi pouvait tout aussi bien marcher, mais Yoru avait bien trop d'idées de rimes à deux Ryôs en tête. On l'appela alors, sans qu'il ait eu le temps d'entamer son verre bien mérité. En effet, un de ces conseillers lui suggéra fortement de déclarer l'ouverture de cette fête d'envergure militaire aux yeux de tous. Le borgne suivit alors son conseiller jusqu'à un endroit où un maximum de personnes pourraient l'entendre. Ce fut alors avec la plus grande des attentions que le blondin surveilla le contenu de son verre, de peur qu'entre deux bousculades ou montées de marche, son contenu ne se répande au sol. Quelques instants plus tard, le voici arriver sur une estrade. Surélevé par rapport au reste de la foule, il put alors lever son verre à la victoire de son village.
❖ Ce jour sera à jamais gravé dans les mémoires ! Celui d'une victoire, celui d'une réussite, celle de la Brume Sanglante ! Levons nos verres à la gloire de Kiri, et profitons de ces grands instants en récompense de nos efforts !
Une majorité de personnes approuvèrent oralement le petit discours improvisé de leur dirigeant, mimant le lever de bras de ce dernier. D'une traite Yoru but alors la totalité de son verre, émettant un son caractéristique de la satisfaction. A peine affecté par l'ivresse, le kobold brindezingue descendit de son piédestal et redemanda un autre verre. Il avait grand soif ! Après le pastis, vint le tour d'une boisson plus traditionnelle, plus emblématique de sa condition de shinobi. Le saké. Entre quelques camarades d'armes, il porta une nouvelle fois un toast au triomphe de sa cité, envahi d'une vague d'euphorie.
❖ Que la fête commence !
Il n'y avait pas à dire: c'était bien dans ce genre de moments que le Lutin Fou était le plus heureux. Célébrant la guerre aux côtés de ses frères d'armes, avec en main une bonne boisson !
Mettre en bouche, mâcher, avaler et boire, voilà ce que je faisais depuis une dizaine de minute au côté de Shinichi. La bouffe à l’hôpital n'a aucun gout alors que celle-ci pourrait en faire baver plus d'un. J'avais même ramener un sac poubelle à mes côtés pour ne pas faire d'aller retour. Que suis-je intelligent ... ou plutôt un gros morfal. Je commençais à comprendre pourquoi Shinichi ne s'était donc pas jeté. Je ressentais une douleur au ventre. Elle grandissait rapidement ... Et merde. J'attrapais un des verres de bières devant moi, l'ingurgiter d'un coup sec. C'la fête, je n'avais pas envie de retourner à l’hôpital. Ma béquille à mes côtés, je prenais un dernier assortiment de mets et de crustacé pour enfin tenir la conversation avec mon Sensei. Son teint n'était pas net. Il avait l'air malade, il s'était trop jeté sur la nourriture. Le gourmand. Voilà qu'il commençait à me parler, assis à mes côtés, je tenais une bonne grosse crevette dans la main. Alors que j'avais la tête de la crevette dans la bouche, l'homme avait envie de partir du village quelques temps. Des informations récoltés et des affaires réglés, ça sentait la baston. Donc pour un certain temps, je n'allais pas avoir d'entrainement. J'allais devoir augmenter ma puissance seule. Dommage, j'aurais bien voulu apprendre pas mal de technique. J'avalais la crevette, ma bouche s'ouvrait lentement. J'avais bien entendu ce qu'il avait dit. Il voulait que je l'accompagne dans son voyage. Une moue enthousiaste, un sourire se dressait sur mon visage. Plus que quelques jours et je sortais de Kiri en pleine forme. Un petit voyage ne me ferait pas du mal
Effectivement, un voyage à ce moment de mon évolution serait une façon de connaitre ce qui m'entoure. Je n'avais jamais quitter Kiri. Devenu Chunin de Kiri depuis le retour de la guerre, j'avais acquis de l’expérience, de la responsabilité et de la puissance. Peut-être que cette découverte d'autres pays pourrait être une très bonne façon de me faire évoluer. De plus, Shinichi allait sans doute se mettre au boulot pour mon entrainement. J'avais bien envie de retenter un combat contre le Sabreur. J'ingurgitais le reste de l'assiette, un sourire omniprésent, je tenais ma béquille fermement. Je me levais progressivement. Je faisais quelques pas, je ne me retournais pas. Et bien voilà, j'allais pouvoir accéder à un autre stade avec cette homme. Le voyage, je l'acceptais bien sur. L'air monotone sans sensei, ça va m'ennuyer.
« Et bien j'accepte volontiers votre proposition Shinichi ! »
Je levais ma main, je rejoignais l’hôpital de la même façon que j'étais venu ici, à pas d'escargot. J'aurais pris à peine 5 minute pour rejoindre l’hôpital du palais du Régent de Kiri. Cette gêne m'empêchait de bouger rapidement, je ne devais pas faire de geste brusque. J'avançais lentement, le son de la fête résonnant dans le village, je regardais de loin le long tunnel de Kiri. Dans quelques jours, j'allais pouvoir le franchir. Un ricanement et je continuais ma route vers mon lit. Après un bon repas, une bonne sieste pour digérer tout ça.
Asagorō n'avait pas participé à la guerre. Un peu désorienté devant tous ce qui s'était passé dans le village pendant les derniers jours, il avait préféré se cacher en forêt et aller faire le point sur son existence sur les plages de l'île. C'est à partir de là qu'il avait pu apercevoir des dizaines de bateaux remplis de soldats prendre la route du pays de la neige. Quel étrange destination. Le gorille n'affectionnait pas particulièrement le froid, il avait l'habitude de dormir très souvent pendant l'hiver ce qui le désavantageait un peu dans son apprentissage ninja. Le Gekei avait passé plusieurs journées à se promener dans un village qu'il ne connaissait pas si bien que ça. D'habitude, il n'osait pas s'y aventurer très longtemps pendant la journée puisqu'il détestait être dévisagé par les habitants et ninjas qui n'aimaient pas les hommes-animaux. C'était donc une occasion unique pour lui de visiter Kiri. Il avait appris beaucoup pendant ses dernières semaines, assez pour maintenant être capable de se diriger à travers le village.
Un bon jour, alors que la guerre venait d'être remportée par le village caché de l'eau, Asagorō fut convié en une fête en l'honneur de la nation. Il n'avait jamais participé à ce genre de festivité, ce qui allait suivre l'intriguait beaucoup. Était-il obligé de s'y présenter ? Est-ce que sa présence serait perçue comme inutile lors de cette rencontre ? Il ne savait pas comment répondre à ces questions. Depuis la disparition de Pô, tout était devenu si bizarre, si incompréhensible. L'homme-serpent était son mentor, celui qui le guidait sur la voix de la sagesse. Le primate aimait être guidé, à vrai dire, Pô était plus qu'un mentor, c'était aussi un ami sur lequel il pourrait toujours compter. Mais où pouvait-il bien être allé ? Cette question n'arrêtait pas de revenir à son esprit, ça le mettait mal à l'aise. Malgré sa réticence, le Gekei décida tout de même de se rendre à la petite fête du village. Il s'attendait à voir une petite troupe de ninjas entrain de papoter tranquillement avec le Kage.
La scène fut bien différente de ce qu'il avait envisagé. Une foule impressionnante de personnes se tenait devant le palais. Asagorō entra donc dans ce vaste étendu de monde. Rares étaient ceux qui le dévisageait. Il se sentait bien, membre d'un groupe, d'un village, d'une communauté" En tentant de paraître le plus indiscret possible, l'homme-animal se rendit vers une longue table où l'on pouvait retrouver de la nourriture et des boissons en tous genres. Il avala quelques petits plats mais ne trouva rien qui le satisfaisait complètement. C'était bon, mais ça ne dépasserait jamais le délicieux goût des fruits. Intrigué, il attrapa un verre et sentit. Le Gekei n'avait jamais bu d'alcool, était-ce le début de cette aventure? Il humecta ses lèvres dans ce liquide et se surpris à trouver le goût particulièrement intéressant. Il avala le liquide d'une lampée, puis un autre et ainsi de suite. Sans être capable de se retenir et toujours un verre à la main, il s'exclama haut et fort;
— VIVE KIRI !
Une foule en délire se joignit à sa voix et ils scandèrent cette phrase plusieurs fois et ce de plus en plus fort. Étais-ce vraiment le début d'une nouvelle vie ? Il était là, en plein milieu de tous ses confrères ninjas et il se sentait... normal.
Otsutsuki K. Nikkou
Informations
Grade : Nukenin de rang S Messages : 1874 Rang : S
Michiki n’avait même pas eu le temps de reprendre un truc à manger qu’il fut apostrophé par une voix qu’il connaissait. Il se retourna et reconnut Kyoji. Un ami du clan Samui avec qui il avait fait équipe de nombreuses fois. Un gars qu’il avait rencontré quand ils étaient tous deux Genins. Ce qui remontait à un petit bout de temps déjà ! Enfin bref ce n’était pas le sujet. Le Samui venait de le taquiner sur le fait qu’il mangeait déjà. Le nécromancien se fichait de l’avis des autres là-dessus. Il crevait la dalle alors à quoi bon se retenir avec toutes ces bonnes victuailles étalées partout sur les tables surchargées. Puis il fit la remarque au Jônin qu’il ne semblait pas voir beaucoup souffert de blessures à la guerre. A ce moment-là, une seule envie traversa l’esprit du nécromancien. Il voulait donner un grand coup de pied dans les béquilles de son camarade. Pas beaucoup blessé ?! Il manquait pas de culot lui ! C’est pas parce que t’arrives avec pleins de bandages, des béquilles et autre que tu t’es bien battu. Petit con va !
Michiki resta impassible. Son visage ne reflétait pas toutes ces pensées. Lui qui avait combattu face au Raïkage en personne, avait perdu un coéquipier et s’était retrouvé face à un Kumojin des plus talentueux, on lui faisait la remarque qu’il ne semblait pas trop abîmé. Sous-entendu là qu’il n’avait rien foutu à la guerre et n’avait pris aucun risque pour son village. Et puis toute façon à quoi ça servirait de foncer dans le tas si c’est pour encaisser les attaques de l’adversaire ? C’était parfaitement inutile tout le monde est d’accord ! D’autant plus que vu les ennemis qu’avaient eu Michiki, encaisser la moindre attaque ne lui aurait pas permis d’être là aujourd’hui. Alors oui en effet il n’était pas en piteux état comme son collègue ! Il ravalait néanmoins tout ça. Kyoji n’était pas non plus du genre à faire ça exprès pour titiller la patience de quelqu’un. D’autant qu’il savait de quoi le nécromancien était capable. Raison de plus qui laissait penser qu’il n’avait pas dit ça pour le vexer.
Il fallait néanmoins que le Jônin lui réponde quelque chose. Mais sans s’énerver de préférence. Il prit donc son temps pour se calmer. S’il parlait maintenant, sa voix trahirait sa frustration. Il en profita pour reprendre un petit four au fromage et l’engouffrer dans sa bouche. Encore tiède, la petite pâtisserie était un délice. Il en prit un autre qu’il goba aussi vite. Il était enfin apaisé. Son estomac y jouait beaucoup aussi ! Il répondit donc au Samui :
-Si tu me trouves en bon état, tu devrais voir un certain Eishiro. Je l’ai croisé à Yuki, le gars était immaculé ! Pas la moindre trace de lutte ou quoique ce soit ! A croire que le gars s’était juste contenté de se promener sur le champ de bataille.
Cette image arracha un rire à Michiki. Il s’imagina la scène d’un Kirijin qui regarde tout le monde se battre et avance comme si de rien n’était. Une chose parfaitement impossible cela était évident puisqu’un Kirijin ne pouvait que combattre lorsqu’il se retrouvait à la guerre. C’était dans les veines. Enfin bref, après ce petit interlude, les deux compagnons se laissèrent aller à l’ambiance de la fête. Ils buvaient et mangeaient en rigolant avec leurs compagnons d’armes. La fête dura jusqu’à tard mais Michiki partit un peu plus tôt que les autres pour se mettre au lit. Il avait beau dire Kyoji, il était éreinté de ses combats ! Une bonne nuit de sommeil dans son lit lui ferait le plus grand bien. Ce ne serait même pas étonnant qu’il dorme pendant une semaine entière sans se réveiller !
La Samui restait là, adossée contre le mur, regardant les gens passer, aller et venir les différents shinobis, soient ceux qui ont participé au grand combat, la majeure partie d'eux avaient des bandages autour des différents membres sûrement endoloris et avaient pris le risque d'ouvrir leurs points de suture pour célébrer cette grande victoire. Les yeux de Juri regardaient les personnes, certaines, elle ne les connaissait pas du tout, d'autres, elle connaissait un peu, voir même assez comme Shinda Michiki,un jônin qu'elle avait rencontré et qui s'était mêlé à la foule de kirijins venus ici pour faire la fête. Il y avait aussi Gekei, pas mal amoché, marchant avec une béquille, mais cela ne l'avait pas empêché de se déplacer de l'hôpital jusqu'ici pour rire un peu et discuter avec Michiki, vu qu'ils se connaissaient bien. Les autres, elle ne les connaissait que de vue ou, vite fait, entendu parler d'eux.
La fête battait son plein, l'alcool commençait à faire effet sur certains qui criaient à haute voix des phrases et c'est là qu'il arriva, Ryuzoji Yoru, le régent de Kiri, le shinobi le plus fort du village on pouvait le dire, le chef de tous les gens rassemblés ici, tout le monde eut le regard focalisé sur lui, La Samui se redressa même en le voyant passer, se tenant debout lorsque celui-ci arriva, prit un verre et monta sur une estrade, la jeune femme avait fait cela par respect pour ce personnage qui était le modèle, un exemple pour elle, elle voudrait avoir autant de charisme et de pouvoir comme lui, pour que tout le monde la regarde aussi pour y voir la puissance, mais il fallait qu'elle s'entraîne encore et encore pour le rattraper, ce qu'elle faisait.
Le Régent fit un court discours à la gloire du village de la Brume et tout le monde cria et applaudit, sauf Juri qui applaudit juste ce grand homme en souriant légèrement qui avait rejoint les autres pour boire et manger. La jeune femme se dit que rien n'allait se produire encore, mais ce discours lui avait donné la volonté de s'améliorer encore et toujours plus. Elle laissa alors ses camarades ninjas célébrer leur victoire, elle se disait qu'elle ne le méritait pas, n'ayant pas participé à la bataille et elle était trop timide pour se rapprocher des autres. La jeune shinobi mit donc les mains dans les poches de son pantalon et s'éloigna de la foule, retournant s'entrainer au terrain, elle allait fêter, mais lorsqu'elle gagnera. La femme aux cheveux gris disparut dans l'ombre d'une ruelle.
