Des propositions alléchantes, j'en avais eu beaucoup. Vous savez quand vous êtes un déserteur, les propositions de ce genre en échange de monnaie, ça ne se refuse. Surtout quand vous êtes un putain d'alcoolique et un sportif de la cigarette. Je ne pourrais vous dire combien de fois j'ai accepté des propositions à un inconnu, je ne pourrais même pas les compter. C'est sur. Mais voilà, aujourd'hui, je n'étais pas face à un inconnu ni à une paire de nichons bien gonflé, je me trouvais devant l'un de mes amis de vagabondage. Haru Natsumi, une personne que j'avais connu lors d'une mission, une très bonne personne que j'appréciais. Sa proposition, malgré qu'elle soit périlleuse, je l'avais accepté. Sur le moment, j'avais quand même hésité. Pour la première fois, j'avais hésité, réfléchissant paisiblement autour d'un verre et des paires de nibarbs. Peut-être que j'avais mûri, je connaissais l'ampleur de cet proposition. Plusieurs jours de questionnement intensif, dans des situations différentes, et oui, je me posais des questions alors que je titillais les tétons d'une jeune femme d'Ame. C'est ce jour-ci que j'avais enfin pris ma décision, il me servait les deux plus grands criminels sur un plateau d'argent. De plus, il allait m'aider à les combattre en compagnie d'autre ninja. J'avais accepté. Plusieurs jours de débauches, j'avais demandé à Raiu no Kenji de m'accompagner. Malgré qu'il ne soit pas trop d'attaque pour ce combat, il accepta sans trop broncher. On pouvait dès maintenant élaborer une tactique.

Moi j'étais plus le genre à faire de belles surprise et entrer par la grande porte, voyez-vous. Le mec qui en a dans le slip. Par contre, Kenji n'allait pas me suivre pour cet fois. Ce genre de tactique ne le plaisait pas. Il préférait élaborer sa propre tactique de façon à créer plus de surprise. Ce qui était plutôt intelligent. J'allais le faire de son côté et lui de même, il allait me laisser faire ce que je voulais faire. On était venu à deux et on se séparait devant l'endroit où s'était réuni l'An'tei. Un nom d'organisation qui me revenait à la tête, surtout pour les bande dessinés assez chaudes. Il exagérait avec les poitrines, ce qui me plaisait. J'adorais avoir d'énorme pastèques sur mon torse, y en d'autres non mais je ne vois pas le problème d'aimer les gros seins. Devant l'Antre de l'organisation, je me grattais les fesses. J'attendais le bon moment avant de rentrer. Il fallait attendre le signal d'Haru. J'entendais quelques paroles, c'était sans doute la voix du grand chef, Samidare Teichirô. Haru m'avait donné quelques informations sur cette personne important au sein de cet organisation à la noix. Contrôleur d'un Dojutsu, c'est un adversaire à ne pas négliger. Et son acolyte, Jisetsu Gabushi, une professionnelle du taijutsu, aussi détenteur d'un dojutsu. Tout deux anciens chef Us de Konoha et de Kiri, ce qui n'était pas à négliger. Sous mon armure, je réfléchissais. Un sourire se dressait rapidement, c'était peut-être la dernière heure de Kichigai. Malgré ça, je gardais le sourire. Aujourd'hui était le jour du grand marionnettiste de Suna. J'allais pouvoir mettre la main sur la tête de ces deux zigoto. Putain j'allais revenir à Suna comme un héro.

Voilà que Haru venait de prendre la parole, c'était le signal. Il fallait dès maintenant se la jouer au style Kichigai, Pur et Dur. J'armais ma jambe, tout en prenant trois fumigènes dans ma main. Enfonçant la porte avec mon pied, je balançais les fumigènes au milieu de la pièce. Kichigai entre dans la place, tranquille, sans aucune peur. Mon sourire s’agrandissait, je me grattais les fesses. Je retirais une cigarette de ma poche tout en la plaçant entre mes lèvres. Je l'allumais, inspirant une bonne latte.

- MOUHAHHAHAHAHAHAHHA Teichirô prépare toi à poser ta petite tête au billot de Suna !

Une trouvaille sur mon doigt, je la plaçais sur le sol. Un grand plaisir d'intervenir dans cet réunion, Suna allait bientôt être l'Héro des quatre villages shinobi. L'heure était venu au combat et j'attendais avec impatience la venue de Kenji.

De la bouuuuuuffe !
Et bien, voilà, que vous dire de plus ? C'est ainsi que voyait la victoire du An'tei la jeune kunoichi. Pourquoi Teichirô avait réuni autant de nourriture dans cette pièce ? Peut être qu'il avait prévu l'ennuis de la Nomade avec les longs discours bien lourds ? Dans tous les cas c'était nickel, car pendant que le démon cendré et Haru débattaient tranquillement à qui possède la plus grosse, la nukenin ne s'empechaient de dévorer carrement les differentes victuailles qui décoraient les buffets dans la salle. Avec assez peu de propreté s'il en est, mais le fait est qu'il est question de victoire et de joie.
Elle ecoutait d'une oreille distraite les deux autres fléaux qui mesuraient la taille de leur appareil genitale comme des gosses, c'était limite assez desesperant aux oreilles de Gabushi. Comment Teichirô pourrait reprocher à Haru les pertes ? Comment Haru pourrait insulter le victorieux Teichirô ? Elle n'esperait même pas les raisonner et, au fond, elle était un peu trop occupé à manger sans retenu pour se laisser distraire par ces futilités de mâle.

Les jeunes étaient là aussi, c'était une sorte de réunion de famille et cela avait le don d'arracher un sourire à la kunoichi. L'euphorie de la victoire était bien presente sauf pour les deux pauvres types qui s'engueulaient au milieu de la batisse, une scene pour le moins comique mais...

Les oreilles de Gabushi n'euent aucuns mals à percevoir les mouvements des gens à l'exterieur, des invités surprises ? Des visiteurs indesirables ? La situation arracha un sourcil levé à la Nomade, quoi qui se passe ?
D'un un gros eclat de bois, la porte de la batisse sortit de ses gonds pour simplement exploser en quelques morceaux de bois. Une bombe fumigène s'éleva de la pénombre avant de s'ecraser sur le sol au milieu de la pièce. Ok, ca c'était surement pas prévu à la petite sauterie des fléaux. Peut être que les kumojins ou les kirijins étaient enfin là à réagir ? Cela surprenait la Nomade. Après les paroles et les actes de Mugen et de Kiru, elle était certaine que tout cela était finit pour le moment.

« Je crois malheureusement qui rien ne se passera comme tu l’avais prévu très cher. »

La phrase résonna un moment dans l'esprit de la Jisetsu, il est evident qu'il était au courant de toute cette mascarade. Les differents shinobi entrèrent à present dans la pièce et les sens de Gabushi pouvait, malgré le minable fuminège, tous les detecter un à un... Et le fléau qu'etait Haru, était remarquablement calme.


- Une trahison ?

Bon, c'était une situation plutôt simple en fin de compte, un des shinobi qui devait surement se prendre pour dieu venait de balancer qu'ils venaient tous pour Teichirô. Ah ouais ? Vraiment ? Cet Haru était un petit insecte rampant horrible qui meriterait un bon coup de journal, ca c'était evident. Et encore, ca devait être une bonne grosse punaise qui pue pour sûr.
Mais comme elle se le disait, la situation était simple, Teichirô doit à présent survivre à tout ça et ce n'est pas ces manants, lâches et affreux qui doivent empecher l'Antei d'avancer. Même avec un fléau renegat, il était temps de leurs faire comprendre à quel points ils ne peuvent arrèter ce qu'ils ne comprenaient pas.

- Tenbatsu no Kousoku No Jutsu.

Bon, c'était drôle de voir toutes les personnes pratiquement ne pas bouger. Comme toutes les fois où elle avait utilisé cette technique, elle n'avait pas le temps de regarder le paysage, il était temps d'agir.
Et d'un mouvement rapide comme l'éclair, la Nomade parcourut la distance qui la séparait de sa cible, pour lui envoyer un coup qui l'envoya voler dans la pièce pour passer à travers les planches de bois qui delimitaient les pièces.
C'est ainsi que Teichirô se retrouvait à l'exterieur de la batisse, elle n'eut pas le temps de lui envoyer un regard même si l'envie ne lui manquait pas. C'est simple, son action n'était purement et simplement pas terminé.
D'un mouvement de jambe elle se retourna face aux shinobi dans la pièce qui semblaient toujours en suspension au ralentit, pour simplement lever la main comme pour leurs dire de stopper.
Ce n'etait pas faux dans un sens, elle accompagna son geste en desactivant son hypervitesse.

- Je me rends.

C'est ainsi que la Nomade, dans un froncement de sourcil n'avait d'autres choix que de deposer les armes. Elle était capable de percevoir le niveau de chaques shinobi dans les environs et même si son choix fut irréfléchi, il n'était pas moins déjà en place. Car le fait de lever la main declencha une technique qui se voulait le pilier central de sa stratégie. Peut qu'ils pouvaient t'ils réagirent rapidement en voyant ses yeux dorés à présent, mais dans tous les cas il était trop tard.
Son dôme était bien là, toute la pièce était en quelque sorte coupé du monde à présent dans une bulle où le temps se passait radicalement plus lentement qu'à l'exterieur. Laissant ainsi à Teichirô la possibilité de pouvoir s'echapper en toute tranquilité. La fumée c'était dissipé à présent, et même si celle-ci avait surement plus servit les interêts du An'tei, ils pouvaient à présent s'observer les uns les autres. La Nomade, toujours la main levé en signe d'arrêt de combat malgré son acte precedent, ajouta finallement une phrase en voyant un membre du Misutô dans la pièce. Ainsi son ancienne unité spécial était présente. Depuis le temps qu'elle devait la chercher, elle s'étonnait de ne pouvoir admirer le nouvel uniforme que maintenant.

- Je me rends au village du pays du vent, moi et ainsi que les jeunes presents.

Voilà qui devrait les occuper un peu, ils étaient tous dans un dôme de temps et il suffisait de jeter un oeil par la fenetre pour voir la lumière se deformer et ainsi comprendre qu'ils étaient tous dans un Kekkai. Mais dans tous les cas, ses actes et ses paroles devraient pouvoir retenir les intrus assez longtemps pour laisser le démon cendré se replier. Il n'était pas question de perdre la tête du An'tei, quoi qu'il arrive... Et surement pas à cause d'un vers de terre comme l'ancien fléau, Natsumi Haru.

Spoiler:

Pas mal de jours s'étaient écoulés depuis la première intervention de l'Antei qui stoppa une bataille acharnée entre Kiri et Kumo, celle-ci qui servait aussi à officialiser son existence aux yeux du monde. Et bien que l'objectif fut atteint, la perte n'était pas moindre. Voilà maintenant que l'un de nos fléaux n'était plus de ce monde suite à sa décision de ne plus respecter ses engagements. Sans compter la disparition de plusieurs autres membres sur le champ de bataille. Tout ceci laissa place à un bilan pour le moins décevant, la victoire était présente, mais il n'en était pas de même en ce qui concernait la manière dont on l'avait obtenu, laissant un gout amer dans la bouche de certains. C'était allongé sur lit, fixant longuement le plafond, que je pensais à mon compagnon d'arme qui avait peut être perdu la vie au combat. Nous avions tout sauf prévu que le Kumojin qui avait pris un malin plaisir à jouer les trouble fêtes puissent nous poser autant de problèmes. Les bandages qui recouvraient certaines parties de mon corps étaient des preuves irréfutables, quant à mon incapacité à gérer la situation à laquelle nous faisions face. Mais le moment n'était visiblement pas aux regrets, puisque j'étais convié à assister à une sorte de "réunion d'après guerre", où la plupart des sujets traités n'allaient sûrement pas être un mystère pour chacun.

J'entrais donc le plus naturellement possible sans trop me hâter, dans la salle où se déciderait l'avenir de cette jeune organisation qui venait de perdre pas mal de plumes. Comme je m'y attendais, nous n'étions que trop peu nombreux à avoir répondu présent à l'appel de Teichiro, celui-ci me fit un bref signe afin de m'encourager à prendre place à cette table qui était garnit de nourriture et boisson en tout genre. Je m’exécutais, m'installant sans faire de bruit, je pris un verre d'eau que je bus à petite gorgée tout en jetant quelques coups d’œils à la Jisetsu qui se goinfrait sans retenu depuis plusieurs minutes. Celle-ci semblait ne pas faire attention aux nombreux problèmes auquel nous devions à présent faire face, montrant à nouveau son manque de sérieux mais à cet instant je l'enviais un peu. Contrairement à moi, elle avait su accomplir sa tâche sans trop de peine. Un terrible mal de tête accompagnait la culpabilité qui me rongeait peu à peu, créant ainsi un cocktail pour le moins explosif qui ne me permettait pas d'être au mieux de ma forme. Mais qu'importe l'état dans lequel j'étais, ceci ne m'empêcha guère de suivre avec attention le discours de celui qui nous avait réuni à cet endroit. Les nombreuses pertes, dont celle de Raiken et l'absence des troupes du fléau de Suna furent cité, mais le point le plus important fut certainement une idée qu'étala le démon cendré. Idée qui me déplaisait un peu sachant que cela allait sûrement créer un conflit direct entres les fléaux. Les réactions ne se firent pas attendre, du moins celle du fléau de Suna qui n'hésita pas à prendre de haut son collègue, lui proposant par la suite de lui laisser les commandes.

Tout ceci était assez ridicule à mes yeux, le Natsumi tenait à prendre la tête de l'organisation, alors qu'il ne nous avait pas épaulé lors de nos actions pendant la bataille entre Kiri et Kumo, de plus si les décisions du démon cendré ne lui avait pas plu, il n'avait qu'a s'imposer en donnant son avis et en cherchant le soutien des autres membres. De son côté Teichiro n'était pas irréprochable, il laissa bêtement Haru agir à sa guise, ce qui nous créa pas mal de tracas par la suite. Un véritable chef devait être capable de proposer des idées au lieu de partir dans son coin comme l'avait fait Haru, et il devrait être capable de rallier toute les troupes, ce que n'avait pas fait Teichiro. La faute revenait aux deux shinobi. Il était plus préférable de garder le système actuel, et de corriger les problèmes en ce qui concernait la communication entre les différents fléaux. Mais les deux semblaient bien trop céder à la tentation d'avoir un contrôle total sur notre groupe. Un combat singulier entre les deux shinobi pouvaient aussi régler ce problème, mais les pertes engendré à la fin de ce duel serait d'autant plus important. C'était pourtant un risque que ces deux égoïstes n'hésiteraient pas à prendre. C'était après avoir terminé sa dernière phrase, qui signa la fin d'un chapitre de ce pitoyable spectacle, que la porte vola en éclat laissant place à des fumigènes, montrant le commencement d'un nouveau chapitre. Un homme en armure à la carrure plus qu’impressionnante fit son apparition, c'était clope au bec qu'il avançait sereinement à quelques pas de notre table, menaçant au passage le démon cendré. Celui-ci fut suivit d'un autre shinobi, qui nous offrit à peu près le même cirque avec le coup de la clope. Il fallait vraiment qu'ils arrêtent, sortir des clichés de ce genre et ça deux fois d'affilé ne me permettait pas de les prendre totalement aux sérieux.

Le sourire qui se dessinait sur le visage du Natsumi, ainsi que son air reposé, laissaient penser qu'il n'était pas étranger à tout ce vacarme. Un shinobi se devait d'être fidèle qu'envers son maitre, la trahison était chose de courant dans notre vie, il n'était donc pas étonnant que cela arrive dans notre organisation. Haru lança le bal en complotant derrière notre dos. Il nous avait trahi, non pas parce qu'il tentait de prendre la vie de Teichiro, mais parce qu'il s'était allié à des ninjas de différents villages. Un acte pour le moins méprisable qui prouva à nouveau qu'il n'avait pas la carrure d'un leader. Faire appel à une aide extérieur surtout quand elle venait des grands villages ninja, était d'un ridicule exposant sa peur d'affronter seul le Samidare, afin de nous montrer ses pseudo capacités à diriger notre groupe. Il laissait juste voir qu'il n'était qu'un gamin qui voulait le pouvoir par caprice et rien d'autre, ne se préoccupant que de son confort sans daigner porter un regard sur les disciples à qui il pouvait peut être aisément conquérir leurs obéissances.

Un bref courant d'air fit virevolter légèrement quelques unes de mes mèches. Je dirigeais mon regard vers là où Teichiro se trouvait. Plus rien, il n'était plus là. Gabushi leva les mains, un geste sage qui montrait son envie d'éviter tout combat inutile. Nous étions fait comme des rats, Haru avait bien joué son coup et Teichiro n'avait pas d'autre choix que de fuir, priant sûrement que nous puissions aussi nous en sortir. Je suivis donc Gabushi dans ses actions, je n'étais pas en état de faire quoi que ce soit, de plus il valait mieux que je me fasse discret, paraitre pour un simple laquais inoffensif était un atout que je ne souhaitais pas perdre.

Homura - Il semblerait que nous ayons été pris de vitesse... Je ne peux que suivre Gabushi-sensei.

Aujourd'hui fut un jour spécial pour l'organisation. En fait, c'était une journée spéciale, vu que Monsieur Samidare, un des fléaux de l'organisation An'tei, avait invité tous les membres à cette réunion. Par contre, arrivant et en étant assise à la table avec les membres, Naoko n'aima guère l'ambiance qui était lourde. Oui, il avait pleins de bonnes nourritures, cependant, le regard de monsieur Samidare n'était pas très convinquant. Ceci donna des frissons dans le dos à la petite ninja. Elle espérait que cette réunion ne soit pas très sénistre. Mais bon, il y avait un bno buffet devant la jeune femme, alors, pourquoi ne pas y goûter. Alors, elle prit quelques parts de nourriture tout en restant attentivement aux paroles des fléaux présents. Déjà, la réunion commença un peu brusquement. Oui, il parlait de la chute de Raiken, ce qui toucha Nao. Elle qui appréciait Raiken, elle se demandait pourquoi qu'il n'était pas là, à la réunion. De plus, il y avait beaucoup de ninja qui avaient perdu la vie durant la guerre et le Samidare, au lieu de prendre les responsabilités, accusa Haru-sama et sa gang de ne pas être venue les aider. Nao trouvait ça un peu....iresponsable de sa part d'accuser le Natsumi des pertes, car, dans toutes les guerres, il y a toujours des pertes graves. Oui peut-être Haru-sama n'avait pas fait le bon choix d'aller à Konoha, par contre, comment pouvait-il prédire que l'organisation s'était incrustée dans la guerre entre Kumo et Kiri? En plus, comment que Teichirô pouvait prédire qu'il aurait moins eut de perte si le fléaux de Suna s'était présenté? Tout ceci n'avait aucun sens pour la jeune ninja. Naoko voulait bien prendre la parole pour son opinion, mais sa timidité l'empêcha d'ouvrir sa bouche et ce fut Haru-sama, qui était non loin de Nao assise sur une chaise, qui prit la parole.

Les paroles d'Haru ne fut pas très sympathique non plus. Celui-ci insultait carrément Teichirô et jugeait sa manière d'être un leader pour tous. Le stress de Naoko augmenta, sentant que tout ceci finira très mal. Elle n'aimait aucunement cette façon d'agir et c'était même la première fois qu'elle voyait le Natsumi comme ça. C'est à croire qu'il n'aimait aucunement Monsieur Samidare. Ensuite, demoiselle Haku ne comprit pas vraiment la suite. En fait, après qu'Haru-sama dit des paroles plutôt inquiètantes, la porte fut défoncée et un nuage de fumer apparut. Ensuite, quand la fumée se dissipa, la jeune femme vit un homme au même signe étrange que ce Raikon impolie et arrogant. Pensant que celui-ci voulait du mal à Haru, Naoko mit sa main sur son kunai pour l'attaquer si celui-ci s'approchait trop du shinobi. Par contre, elle baissa les gardes quand celui-ci mentionna le nom de Monsieur Samidare. En fait, ce ninja qui venait d'un village appeller Suna, voulait bien la tête de Teichirô. De plus, elle vit un autre ninja arriver pour avoir la tête du Démon cendré. Celui-ci, venant de Kiri, était plutôt familié pour la petite femme. L'avait-elle déjà rencontré? Surement, mais elle saura ça plus tard. Soudain, un coup de vent vit bouger légèrement les cheveux de la douce femme. Son regard fut porté par la place de Teichirô qui était à présent vide. Ensuite, son regard fut porté vers Gabushi qui leva la main et dit qu'elle se rendait. C'était plutôt sage de sa part, d'après la eiseinin. Ensuite, Homura, un membre de l'organisation suivit la Jisetsu pour éviter l'affrontement. Et Naoko? Avait-elle suivit le geste sage de ces deux ninjas? Pas du tout. Même si elle le voudrait, Nao ne pouvait guère trahir la confiance de celui qui la sauvé. Alors, la douce femme resta assise sur la chaise, la tête baissée, en espérant ue tout ceci ne finira pas mal. Mais qu'est-ce qu'elle a fait pour subir ça?

Les mots ne nous atteignent que si l'on l'accepte. C'est ce que je pensais tandis que Haru ne retins plus ses convictions. Il était état, et sans doute non voilé, que lui et moi avions des divergences depuis toujours. Je n'avais jamais vraiment saisis d'où pouvait provenir toute l'animosité qu'il me vouait. Mais en y réfléchissant bien. Il était utilisateur du Haiton, sauf que j'en étais le maître absolument et à l’unanimité. Il était un utilisateur du Genjutsu, dont j'étais encore considéré comme le meilleur utilisateur. J'étais en fait un obstacle. Sa grandeur ne pouvait égaler ou dépasser la mienne que si je venais à mourir. Que s'il venait à me tuer. Très sincèrement. Mon visage ne changea pas un instant durant son discours. Je conservais sur mon faciès cet air ailleurs, inatteignable et inextricable. Sous une armure de neutralité à toute épreuve.
Cette leçon qu'il me donnait par son monologue. Lui, qui n'était Senin que parce que je le lui avais permis par notre alliance. Qui avait fait la cour à mon élève. Qui n'avait rien accomplit d'aussi grand que moi. Mon nom et mon visage étaient gravé dans la roche de Konoha, dans les coeurs des shinobis. Je n'étais pas inébranlable, sur ce point il avait raison. Mais nul ne pouvait y prétendre. Et ma place d'aujourd'hui, mon titre, je ne le devais qu'à moi seul. Et quelle torpeur, de me juger inapte à diriger. Moi dont la ligné avait formé deux Kages. Moi qui n'avait jamais rien donner de moins que ce que je réclamais de ceux m'accompagnant. Je m'étais voué entièrement à notre cause, et c'est mon sang qui fut versé sur un champ de bataille ou nos camarades périrent en masse.
Le Plus étonnant. C'est que j'allais ne simplement pas répondre à ses attaques. J'allais lui laisser les reines du An'tei. Plutôt que de voir le groupe se déchirer en deux, je préférais être un second et entendre résonner nos rêves dans le coeur de tous. Ce ne fut un espoir que de bien courte durée. Mes yeux de braises découvrirent d'étranges mouvement autour de la vielle bâtisse. Nous n'étions plus seul. Puis, d'une porte volant en éclat, vint la traîtrise de Haru. Cette fois, je l'admets, ma surprise était totale. Mon visage ne put caché ce trait. Il avait pactisé avec des villages. Avec des ennemis. Il avait trahis un idéal. Il venait de montrer l'étendu de son ambition. Je découvrais donc l'homme sous son vrai jour. Sans honneur, sans foi, dont l'ambition égale une détermination à toute épreuve. Le An'tei allait cette fois devoir faire face à l'un de ses propres fléaux. Nous étions maudit... Je comptais en découdre, de toute façon, pour un shinobi comme moi, la fuite était impossible. J’espérais retenir tous ces assoiffés de sang assez longtemps pour que ceux resté fidèle au An'tei puissent s'enfuirent. Après tout, c'était ma tête qu'ils voulaient, et si tel était mon destin, il n'allait pas l'obtenir si aisément.
Je n'eu que le temps de froncer les sourcils, pas de répondre, un souffle de vent, Gabushi, même pas un regard alors que tu accomplis une chose qui n'aurait pas du.... Le coup porté à mon torse me couple le souffle si fort que j'en perds un instant conscience, et je me découvre ensuite projeté en suspension sans pouvoir arrêté le vol déclenché par la furie de la nomade.

Je ne pouvais imaginer pareille chose. Mes hommes resté fidèle seul là-bas tandis que moi je fuirais ? C'était hors de question ! J'invoquais mon Kushiyose Kazenami. Qui, en plein vol, parvint malgré dos en me supportant sur son dos à arrêter ma course. Il ne parla pas. Il ne dit rien. Nous ne nous étions pas vu depuis longtemps. Et ces retrouvailles était loin d'être ce qui importait pour l'heure il le sentit bien. Il ne leva que brusquement la tête quand je lui ordonnais de foncer droit devant pour me faire entendre que nous n'étions pas seul.

• -Retourne droit devant. Je dois secourir mes amis !
  -Sendaï est là. Je sens son odeur.
  -Hein ?!

Sendaï bondit du ciel pour me tomber dessus. Moi, encore sonné, et l'esprit embrouillé par la folie je ne l'avais simplement pas remarqué. En me tombant dessus il me fit dégringoler du loup et m’immobilisa au sol. Je tentais alors de me débattre pendant que lui et moi tentions de convaincre l'autre.

• -Lache-moi ! Tu étais où toi ? Gardien de rien ! Tu as laissé le An'tei sombrer !
  -Songe à tes hommes. La nomade t'a aidé à fuir pour une simple raison. Si tu meurs le An'tei meurt !
  -Je ne peux pas les abandonner. Laisse moi y aller ! Je te l'ordonne lache-moi !
  -Et a quoi aurait servit tout ça ! Respecte le voeux de tes hommes. Si tu vas là-bas même toi tu es un homme mort. Mon aide ne t'apporterait rien de plus.
  -Ce traître. Ce maudit. Ce démon ! Il nous à tous trahis !
  -C'est toi-même qui m'a appris à modérer mes actions par la tempérance. C'est aujourd'hui à toi de te reprendre. Tu pourras les sauver. Mais mort tu ne serviras à rien.

C'est enfin quand je me calmais, qu'il me libéra de son étreinte. Je demeurais cependant au sol, tandis qu'il se redressa. Son scorpion Senzo ne dit mot. Kazenami non plus. Je n'entendais rien si ce n'était les humeurs de Tsuchi no Kuni. Quelque chose se brisait en moi. C'était un défaite. Mais aussi une victoire. Une fausse victoire. Quel qu’en soit les angles de vu. J'étais résolu à fuir, alors que jamais je ne m'y étais soustrais. La haine m'envahit alors de nouveau. Haru. Ce simple nom pourrait désormais m'ôter le peu d'humanité qu'il me restait. Quand je redressais le visage, alors que la bâtisse ne m'était même plus visible. J'avais l'impression que je pouvais le voir. Ce démon. Il avait entaché mon nom de honte et d'infamie. Mon regard de flamme semblait vouloir s'extirper jusqu'au sien. Et ce ne fut que la haine qui en résultat. Haru avait réellement accomplit quelque chose pour le An'tei finalement. Il avait créé un véritable fléaux. Car puisque l'honneur n'était plus dans le coeur des hommes. Sans le An'tei deviendrait encore plus bas qu'ils ne l'étaient. Pas de larme pour ce jour. Quelques affreux souvenir et une nouvelle étape. Sendaï me posa la main sur l'épaule et m'invita d'abord à partir pour ensuite s'adresser à Senzo et Kezenami.

• -Aller il faut partir. Cette terre n'est plus sur. Et je sais où aller. Tu es un Samidare. Relève toi... Senzo. Nous allons l'escorter lui et Kazenami. Ils seront plus rapide que nous. Alors je vais avoir besoin de chakra pour suivre la cadence.
  -Entendu.
  -Kazenami. Plane d'arbre en arbre au grand galop. Nous devons faire le plus vite possible. S'il vous rattrape Teichirô est perdu.
  -Tu n'avais pas besoin de le préciser.

Désormais posé sur le dos de mon loup des vents. Le plastron de l'armure fissurée par la frappe de la nomade. Je songeais d'abord à elle. Mon amie que j'avais entraîné dans cette folie. Et qui, se sacrifia sans l'ombre d'une hésitation pour ma sauvegarde. Hooo oui Gabushi. Nul autre que toi ne serait à même de me comprendre en cette heure que je pensais. Mon amie et ma soeur d'arme. Omura, les jumeaux, les derniers du An'tei... Nous n'étions plus que ça, alors que nous étions si grand. Mais cette preuve de fidélité incroyable montrait que le An'tei n'était pas mort. Au contraire. Tant que sa tête subsisterait avec ses fondations pour la porter, l'organisation tiendrait debout. Mes amis. Je viendrais vous chercher. Et plus jamais vous n'aurez à vous sacrifier pour ma vie.

Spoiler: