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| | Laisse moi passer (RP libre) | |
| Informations Grade : Nukenin de rang S Messages : 1607 Rang : S
| (#) Sujet: Laisse moi passer (RP libre) Jeu 20 Sep 2012 - 18:10 | |
| - jamais je n'avais parcouru autant de chemin en si peu de temps... Parce que le temps m'était compté justement. Il fallait faire vite. Mes hommes était depuis trop longtemps dans les geôles de Suna. J'ignorais si la nomade avait bien eu mon message. Comment cela passait pour elle. J'étais à la fois impuissant et tout puissant... Une bien curieuse sensation. La fin de Haru m'avait donné un avantage certain et maintenant, je savais ou les derniers traîtres se cachaient. La dernière Traîtresse pour être exact... La pauvre n'était pas fine de retourner dans son village natal. Je considérais que cette femme m'appartenais... Pour cela, je devais négocier avec le Raïkage. Cela allait être délicat. La première et dernière que nous nous sommes vu. J'ai purement et simplement mis fin à sa guerre... Le risque que je prenais en venant ici était extrême. Mais je considérais que le jeu en valait bien la chandelle.
Je n'allais pas faire d'entrée fracassante. Je pensais bien être entouré d'une troupe de shinobi dès que j'allais m'annoncer à ceux qui garderaient cette entrée... Mais autant être honnête. Il était plus sage de se montrer docile pour aller parler au Raïkage que de me pointer directement dans son bureau comme un voleur... Même si j'en avais les moyens, ce n'était pas dans cette optique que je voulais lui parler. Il s'agissait aussi de voir s'il était si honorable et réfléchis qu'on le disait. De ce que j'en avais vu je ne pouvais pas vraiment le dire... Notre conversation durant la bataille n'était pas des plus chaleureuse...
C'est en marchant bien lentement que j'arrivais donc devant l'un des gardiens de la porte. Sans air menaçant, armé évidement, mais tranquille. Mes yeux pouvaient trahir mon identité mais de toute façon je comptais m'annoncer alors j'en avais pas grand chose à carré... Je montrais un visage serein, tout vêtu de noir et le manche de mon sabre apparent dans le dos... Je fis un bref salut à la personne un inclinant la tête. Puis je m'adressais à lui calmement. Sans autorité. N'allant pas non plus sombrer dans la soumission heureusement. J’espérais aussi, qu'à l'annonce de mon nom. La personne en face ne pense pas qu'il s'agisse d'une plaisanterie... Le nombre de fois ou ça m'est arrivé...
- -Bonjour... Je suis Samidare Teichirô. Je viens pour parler avec votre Raïkage. Je ne suis pas venu pour causer de tord à ce village... Mais pour négocier d'une chose avec l'homme qui peut parler d'égal à égal avec moi. Je veux bien être désarmé, mais entre nous, je pense cela inutile... Et mes lames ne sont pas de vulgaire katana ordinaire. Quand à l'escorte que je devine. Evitons de trop se faire remarquer dans ce village. Je pense que c'est préférable.
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| | | Informations Messages : 313 Rang : A+
| (#) Sujet: Re: Laisse moi passer (RP libre) Jeu 20 Sep 2012 - 19:46 | |
| L'alerte venait tout juste d'être lancée. Certainement comme tous les autres Kumojins, je fis irruption de mes appartements pour me précipiter en direction des grandes portes, afin d'aller "accueillir" notre invité surprise. Nous savions tous de qui il s'agissait, ce qui expliquait pourquoi en l'espace de quelques instants tout le village fut mis sur le pied de guerre. Il n'y avait pas une seconde à perdre. Il semblait tout à fait saugrenu qu'un individu comme lui se pointe ainsi tout seul devant Kumo, mais étant donné le personnage, cela n'avait finalement rien de bien étonnant. Dans ma course effrénée, je percevais déjà l'entrée du village où je devinais une activité inhabituelle. Prêts à défendre leur patrie corps et âme ou seulement venus là par curiosité, un nombre de plus en plus conséquent de Kumojins se rassemblaient ici. Pourquoi venait-il ici maintenant, au moment ou les tensions avec le Village de la Brume atteignaient leur apogée ? Une mise en garde ? Allait-il nous annoncer que son groupe avait choisi l'un des camps plutôt que l'autre ? Quoi qu'il en soit, je doutais fortement que sa venue présage quoi que ce soit chose de bon...
Dans l'agglomérat de Shinobis venus tenir la position des portes, je reconnu quelques visages bien connus. Presque tout le monde était venu, et d'autres arrivaient encore. Tout Kumo s'éveillait à l'écoute de cette alerte pour le moins inquiétante. Continuant de courir pour me retrouver juste derrière la bruyante assemblée, mon corps disparu soudainement dans un grésillement sonore pour réapparaitre, l'instant d'après, de l'autre côté des grandes portes. Certains avaient reconnu ce crépitement bien particulier, et me voyaient maintenant à une bonne dizaine de mètres devant eux, en plein milieu du Sentier Perdu, seul mais prêt à défendre le Village Caché des Nuages contre le terrible personnage qui approchait. Le chemin était blanc de neige, ce qui permettait aisément de repérer mon arrivée, et celle de l'individu qui approchait.
J'étais le premier à m'avancer ainsi devant la foule, mais aussi j'apprécierai grandement que d'autres viennent me prêter main forte. Loin devant moi, bien visible au milieu du Sentier enneigé, je voyais la silhouette qu'on nous avait annoncé. Samidare Teichirô. Je l'avais aperçu pour la première fois lors de l'affrontement avec Kiri, lors duquel il avait affronté, seul, Uriô et le Mizukage. Nous ne nous connaissions pour ainsi dire que de vue, mais cette allure là, celle du Nukenin probablement le plus recherché de notre temps, ne s'oubliait pas. J'entendais derrière moi les rumeurs multiples de la population du village alors que j'observais, tous les sens aux aguets, l'approche de cet homme. Où donc étaient ses acolytes ? Qu'il vienne seul ici ne présageait rien de bon. Je me tenais bien droit en plein milieu du Sentier Perdu, la main sur la garde de mon sabre rangé dans son fourreau, mes yeux d'un bleu étincelant jaugeant notre visiteur.
Bien vite, je sentis de puissants chakra se joindre à mes côtés. Peu importe la raison de sa visite, le Chef de l'An'tei voyait se rassembler ici la pleine puissance de Kumo. J'étais curieux de savoir ce qu'il avait à nous dire. Aussi fort soit-il, il ne comptait tout de même pas prendre à lui seul le village d'assaut ! A mes yeux, ce type n'était pas le bienvenu, et je doutais qu'il en soit autrement pour mes compagnons. Surement voulait-il s'entretenir avec Uriô, mais il était hors de question de le laisser entrer comme ça dans le village. S'il voulait parlementer, soit, mais cela se déroulera ici, devant les portes. Entouré de quelques camarades, j'avais grande hâte de savoir ce que nous valait ici l'arrivée de l'un des Nukenins les plus recherchés, et des plus dangereux. Celui-ci pris la parole, et je lui répondis d'un ton détaché, comme si cela allait de soi.
"En ce qui me concerne, avec tout le respect que je te dois, il est hors de question de te laisser entrer dans le village, désarmé ou non, avec ou sans escorte. Le Raïkage a déjà été mis au courant de ta visite, alors soit sûr que c'est ici que tu parleras avec lui. J'espère que tu accepteras de comprendre notre résolution à te tenir éloigné de l'enceinte de Kumo, Samidare Teichirô."
Lui qui souhaitait ne pas trop se faire remarquer dans le village, c'était peine perdue... Car une très grande partie des Kumojins s'étaient rassemblés ici pour assister à sa venue. Il y avait là de quoi flatter n'importe qui. Et sauf ordre contraire qui viendrait d'en haut... Il était hors de question de laisser cet homme franchir les portes de Kumo. |
| | | Informations Grade : Jônin de Kumo et Chef Hakushi Messages : 751 Rang : S
| (#) Sujet: Re: Laisse moi passer (RP libre) Jeu 20 Sep 2012 - 20:46 | |
| Pourquoi fallait il que ce genre d'alerte tombe toujours sur des jours comme celui que je vivais aujourd'hui ? Il faisait beau malgré la neige, les oiseaux chantaient et je fumais une clope bien tranquillement dans mon coin sous un arbre à l'abris des flocons de neige trop aventureux. Mais non ! Il fallait qu'un connard vienne foutre sa merde pour que tout ce calme soit réduit à néant. En quelques minutes à peine j'entendis des exclamations dans tous les sens, des shinobis couraient de partout pour se diriger vers les portes du village et ainsi voir l'homme qui osait venir ici, à nos propres portes. Je rigolais intérieurement puisque peut être que plus tard je pourrais avoir le droit à une telle agitation vu mes projets futurs. Mais l'heure n'était pas à prévoir mon futur lointain, mais plutôt le proche. Car oui j'étais comme tous les hommes, curieux de nature il me fallait me déplacer de mon coin paradisiaque pour aller voir la tête de con qui avait provoqué tout ce tintamarre.
J'effectuais quelques étirement tout en craquant mon dos en me relevant histoire de bien m'échauffer comme il fallait. J'entreprenais ensuite ma rapide petite course en direction des portes du village ou déjà un bon nombre des membres du village se présentaient. Rapidement je me frayais un chemin sans hésiter à dire que c'était urgent, après tout j'avais bien le droit de profiter de temps à autre de mon grade. Enfin arrivé en haut des remparts je pouvais voir Mugen qui venait de s'avancer vers le débile. Ahhh mais c'était Samidare Teichiro, le mec qui a créé une organisation totalement inutile, du moins c'est de quoi j'avais entendu parler. A ce qu'on disait, c'était un homme à ne pas prendre à la légère, un SSS de surcroît. Difficile à croire vu sa tronche. Je sortais une cigarette de son paquet tout en tendant l'oreille vers ce qui se disait en bas, Mugen avait toujours été trop poli. Me fallait il arranger tout ça ? Surement !
J'allumais donc ma cigarette, aspirait une grande bouffée de fumée, puis sans hésiter je sautais du haut des remparts pour atterrir juste devant les portes à quelques mètres derrière Mugen. Mon entrée théâtrale avait soulevé un léger nuage de poussière autour de moi, un effet de style en somme, je jetais un regard derrière moi et constatais les expressions toutes diverses des gens m'ayant vu. Situation plutôt amusante ! Quoiqu'il en soit j'avançais pour bientôt me retrouver aux côté du Yashira qui ne s'attendait surement pas à me voir arriver Mon regard croisa à peine celui du Samidare et je pouvais déjà sentir la pression qu'il pouvait exercer, pff ridicule ! J'aspirais une nouvelle bouffée de fumée puis éjectais le surplus en direction de l'intrus ! Suite à cela je décidais de prendre la parole en m'avançant encore d'un pas.
"Je sais pas ce que t'es venu branler ici sale merde mais je te le dis direct ! Dégage de là !"
Il était clair que moi vivant, cette raclure vivante ne franchirait jamais les portes du village, même l'autorisation lui était donnée.
Dernière édition par Hakushi Mihawk le Jeu 20 Sep 2012 - 21:53, édité 1 fois |
| | | Informations Grade : Genin Messages : 708 Rang : B
| (#) Sujet: Re: Laisse moi passer (RP libre) Jeu 20 Sep 2012 - 21:06 | |
| Alerte rouge, alerte rouge… Combien de temps que n’ai-je pas entendu ce mot ? La dernière fois, il s’agissait d’une attaque directe sur le village des nuages. La nécromancienne, à l’aide de son armée de cadavres, a réussi à faire plier Kumo avant de s’enfuit pour ensuite ne plus jamais réapparaître. Aujourd’hui, il s’agit en effet d’une situation plus délicate. Un chakra a été identifié sur le sentier perdu. Un niveau de chakra énormément élevé, aucun homme normal ne pourrait atteindre un tel niveau d’énergie. Le mot se passa de bouche à bouche. Tout le village dut au courant de l’arrivé d’un certain individu sur notre territoire. Les senseurs l’ont déjà identifié. Il s’agissait sans doute du ninja errant le plus recherché de l’histoire de l’humanité. Son nom provoquait la terreur chez les plus faibles, ayant crainte de se retrouver nez à nez avec lui sur le champ de bataille. Bref, vous l’aurez sans doute compris, le Shinobi que les forces de Kumo allait bientôt intercepter est connu sous le nom de Samidare Teichirô. Chef de l’An’tei et Nukenin évalué au rang de SSS, je crois dire que seuls les Kage et ceux qui possèdent un niveau d’énergie similaire au mien peuvent rivaliser avec une telle bête de foire.
On était venu me chercher directement à mon appartement. L’heure est grave, ça se lisait facilement sur le visage du frère d’arme qui était venu me chercher. Il m’expliqua la situation brièvement et me donna une instruction bien claire : rejoindre nos forces aux portes du village. Je fis irruption de mon logement et entama une course effréné jusqu’à l’endroit désigné. Je n’avais même pas pris le temps de bien me vêtir pour éviter d’attraper un rhume. Seuls mes étuis d’arme étaient amplement suffisants. En cours de route, des questions ricochèrent dans ma tête sans arrêt. Que faisait un seul homme comme le Samidare ici, seul, contre un village entier ? Est-ce une sorte de mise en garde ou bien une diversion ? Quoiqu’il en soit, il était plutôt mal barré. Je reconnais la force de cet individu, j’ai lu plusieurs fois son dossier incomplet, des informations récoltées par le célèbre Kadoria Uriô lors de la bataille qui opposait Kumo au village de la brume. Un manipulateur du Haiton et on suppose un utilisateur d’un certain Dôjutsu. En général, qui dit Dôjutsu dit aussi Genjutsu. Je ne craignais pas pour mon égo face à cet homme, mais bien pour les autres. N’était-il pas accompagné par ses sbires du An’tei. En pensant au An’tei, un nom fit irruption dans mon esprit ; Naoko…
Je doute que ce soit pour cette raison, mais c’est envisageable. Elle m’avait bien dit qu’elle avait quitté cette organisation d’une quelconque manière. Toute réflexion cessa lorsque je vis l’émeute aux portes du village. Cette belle journée ensoleillée sur un après-midi d’hiver venait de prendre fin pour tous les Shinobis des nuages. Nous étions facilement plus d’une vingtaine aux portes et beaucoup d’autres faisait leurs arrivés. Faisant un grand bond pour me tenir devant la foule, je reconnus une silhouette plus que familière à mes yeux avancé devant l’abondance de ninjas. C’était bel et bien Yashira Mugen, capitaine de l’unité d’élite de Kumo et Shinobi de renom, principalement pour sa maîtrise du Taijutsu et pour sa vitesse, d’où vient son célèbre surnom « Éclair de Kumo ». En un instant, il disparut de nos yeux à tous pour réapparaitre plus loin devant la bruyante assemblée à une dizaine de mètres devant nous. Je me tenais bien droit devant et au centre de cet amas d’être vivants ne pouvant se tenir tranquille en silence. Enfin, cela dura jusqu’à ce que le bougre fasse son déplacement frimeur. De ma position, je possédais une vue sur le chantier couvert par une couche de neige. Au milieu de celle-ci se trouvait une silhouette totalement inconnue à mes joyaux d’émeraude.
Le voilà. Cet illustre personnage se tenait droit devant Mugen à quelques mètres. Aux premiers abords, je ne voyais rien d’intéressant sur cet homme certainement âgé un peu plus de vingt-cinq ans. Mais ne jugeons pas un livre sur sa couverture. Grâce à mon sceau apposé sur ma nuque, je pouvais jauger son niveau d’énergie. Il est légèrement plus élevé que celui du Yashira et du mien, mais ce n’est pas un gros écart. À deux, je crois que nous pourrions le vaincre. Une caractéristique supplémentaire capta mon attention chez l’homme, ses yeux. Je n’avais jamais vu ça. Étais-ce son Dôjutsu ? Est-ce synonyme de combat ? Pourtant, je ne ressentais aucune mauvaise intention. Il n’y avait que la sérénité qui émergeait de ce célèbre individu. Il expliqua le but de sa vitesse au pays de la foudre. En bref, il désirait seulement placoter avec Uriô. Étrange. En réplique, Mugen lui répondit qu’il devra attendre et que le Raikage est déjà en route. Ce qui est amusant, c’est que le Samidare ne désirait pas faire une scène. Pour ça, c’est rater au vue du nombre de ninjas derrière-moi. Alors que j’avançais aux côtés de l’éclair des nuages comme un badass de renom, laissant derrière nos troupes, un autre homme apparu du ciel, comme de nulle part. Il possédait un niveau de chakra égal à Mugen et au mien. Il démontra clairement à ce Teichirô qu’il ne l’appréciait aucunement. Un sourire narquois apparu sur mon visage. Arrivés au niveau des trois hommes, à la gauche de Mugen plus précisément je pris la parole.
« Quel chaleureux accueil que nous offrons à notre très cher invité, dis-je sur un ton sarcastique avant de reprendre un faciès neutre et calme tout en employant un ton n’exprimant que la neutralité. Tu vas devoir attendre pour faire la jasette, Samidare Teichirô. »
Mains dans les poches de mon jean, je laissais mon regard d’émeraude étincelant se poser sur cet individu, mes sens aux aguets. On va voir si jamais il peut tenir face à trois hommes comme nous s’il se passe quelque chose.
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| | | Informations Grade : Nukenin de rang S Messages : 1607 Rang : S
| (#) Sujet: Re: Laisse moi passer (RP libre) Jeu 20 Sep 2012 - 22:03 | |
| - Immobile. Je demeure et je contemple. Mon visage s'affaisse sous le poids de la déception. Je désirais une entrée discrète. Alors que face à moi je me retrouve avec la moitié des shinobis de Kumo. Mon Dojutsu s’affolait, je pouvais le sentir alors que je ne voyais pas la lueur bleu de mes iris scintillée grandement, car forcée de détecter tant de shinobis à la fois. Mais je reste toujours tranquille. Comme désillusionné. Il y'avait de tous sur leur visage. Peur, curiosité, haine, mais surtout de l'inconstance. Personne ici ne savait réellement comment agir. Je reconnu en premier Mugen. Que j'avais rencontré à la bataille de la côte de façon brève. J'avais pas mal entendu parlé de lui, surtout de la bouche de Gabushi. Bien que je préférais me faire un jugement par moi-même, il avait déjà une partie de mon respect pour lui. J'inclinais ensuite la tête sur le côté droit, comme un daim aux aguets, devant l'homme à la cigarette. Son visage m'était familier pourtant j'étais certain de ne l'avoir jamais vu. Le temps de fixer mes yeux dans les siens et je me rappelais comment j'avais entendu parlé de lui. D'ailleurs, je ne pu dès lors retenir un petit sourire tandis qu'il se renfrogna comme un enfant à qui on avait volé son jouait. Mon sourire, n'avait pas vraiment l'air moqueur, bien que très léger, on y percevait surtout un amusement contenu. Ma voix se fit enfin entendre, et le silence dans la foule suivit immédiatement... Cela m'étonna et me coupait même la parole sur le moment. C'était une chose à laquelle je n'étais absolument pas habitué. Jamais à Konoha on fit preuve d'autant de considération à mon égard. Je me sentis flatté, mais aussi mal à l'aise, moi homme de l'ombre, je n'étais pas du genre à apprécier ce genre de situation. Mais mon intonation retentit malgré tout avec légèreté et assurance. Sans le moindre ton de crainte et encore moins de menace. Une neutralité parfaitement équilibré en fait soutenu par une haute simplicité dans ma posture.
- -Toi, tu es l'homme que Sendaï a vaincu il y'a quelque temps d'un Genjutsu n'est ce pas ? L'homme qui possède les même yeux que les miens. Si ce n'est pas toi je te fais mes excuses. Sans avoir le désir de t'offenser... Je ne suis pas venu jusqu'ici pour une joute verbale. Garde ta colère pour tes ennemis du pays de l'eau. Tu auras bien assez à faire avec eux, pour ne pas avoir à ajouter un homme tel que moi sur ta liste d'ennemi. A ta place c'est ce que je penserais... Je devine ta puissance d'un seul regard. Tu n'es pas en mesure de me vaincre... Pas seul en tout cas, bien que cette journée ne semble pas jouer en ma faveur sur le plan de l'équilibre numérique... N'oubliez pas que je suis sans doute l'un des senseur les plus aiguisé qui soit... Alors les subterfuges sont parfaitement inutile...
Mon corps entier accompagnait mon regard vers un troisième shinobis. Celui-là je ne l'avais jamais vu. Son humour et son ironie me firent sourire à nouveau. Il m'a tout de suite plus à vrai dire. Puis, redressant la tête bien droite je pris une posture encore plus à l'aise, frolant presque la nonchalance même. Je lui répondis sur exactement le même ton que son compatriote.- -Mugen m'a déjà prévenu. Je peux patienter ici, ça ne me pose pas vraiment de problème. Mais ne pensez-vous pas que tout ce beau monde est quelque peu exagéré ? Même pour un homme tel que moi... Honnêtement, si je n'étais venu seul... J'aurais déjà agis et vous seriez déjà tous mort. Ce n'est pas de l'arrogance... Mais tous réunis dans un endroit confiné comme celui-ci... Ce n'est pas très malin... Heureusement je ne viens pas faire la guerre. Je ne sais pas ce qu'on vous à raconté. Mais il se trouve que je suis parfaitement contre... J'admets en revanche que je suis dans une fâcheuse position... Me battre contre vous tous serait intéressant sur un plan personnel et stratégique, mais bien assez de sang coulera dans la saison prochaine. Inutile d'en rajouter plus.
Je fis alors quelque pas vers Mugen. C'était l'homme qui me paraissait le plus posé et le plus apte à réfléchir convenablement. Je perdais à mesure que je m'approchais de lui, toute vraisemblance d'humanité, ou de compassion, ce n'était pas que je me remplissais de haine de folie, mais que je devenais vide. Une capacité que j'avais acquise pour faire comprendre autour de moi que rien ne m'atteignait tant que je ne l'avais pas décidé. Je m'arrêtais à une distance de sécurité raisonnable. Puis, avec autant de noblesse dont je pouvais disposer, j'inclinais la tête en signe de salut. Enfin je me tins droit devant lui, comme d'égal à égal pour lui parler avec toute la sincérité possible certes, mais surtout avec un timbre pourvu d'une haute gravité, autant sens propre que figuré.- -Les shinobis peuvent rester. Ils font leur devoir. Mais il serait sage d'évacuer les civils. Ce n'est pas vraiment un spectacle digne d'intérêt, ni même un spectacle tout court d'ailleurs. La sécurité des civils est ce qui compte le plus à mes yeux. Eux ne sont que des victimes. Je ne veux pas t'apprendre ton devoir. Simplement un conseil qui trouve tout son sens à mon jugement. J'attendrais Urio bien sagement. Sans dommage. Mais soit sur que si l'un de vous souhaite tenter de m'atteindre. Voir vous tous. Jamais je ne partirais seul dans la tombe. Le destin choisira qui d'entre vous le fera. Ce n'est pas une menace. C'est un fait.
Je lui tournais ensuite le dos sans crainte pour retourner à ma place initiale. Ou plutôt même un peu plus en retrait, à fin d'avoir une meilleur vision d'ensemble. Cette fois-ci, je paraissais plus déterminé et plus défensif. Prêt à parer le moindre mouvement agressif. Mon faciès aussi se renforçait, devenant chaque seconde plus inquisiteur et maussade. Puis un flocon de neige vint glisser ma joue. Alors je relevais le regard au ciel pour découvrir qu'une nouvelle neige allait tomber sur le village des nuages. Mon dojutsu ne me trompa pas. Et un nouveau sourire s'esquissa sur mes lèvres. Cette fois-ci je ne parlais qu'à moi-même. D'un ton bas mais assez élevé pour être entendu par les plus proche.- -Tu ne vas plus tarder. Je sens déjà cette aura. Noble Urio.
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| | | Informations Messages : 233 Rang : B+
| (#) Sujet: Re: Laisse moi passer (RP libre) Jeu 20 Sep 2012 - 23:05 | |
| Dans le village, c'est le chaos. Des shinobi de partout se déplacent vers les portes du village, tous grades confondus. J'entendis dire qu'un adversaire inclassable s'était présenté, et que tout le monde était convoqué à son poste pour assurer la sécurité du village.
Je suis le troupeau de shinobi en sautant de toit en toit, en direction des sentiers perdus. Le raikage n'était pas encore arrivé, il fallait d'abord sécuriser le périmètre avant qu'il y fasse son entrée. Le Shubi dont faisait partie Led était la première section à être convoquée, mais les Leader des autres sections étaient déjà là et commandaient l'opération. N'étant que Genin, Led avait comme but d'assister les spécialistes en défense, qui étaient exposés au plus grand danger.
Arrivé sur place, le Shubi avait discrètement encerclé l'aire d'opération, et des pièges ainsi que des plans de défense étaient en train d'être mis en place en attendant les autres troupes. Il fallait non-seulement s'occuper de se visiteur, mais également prévoir une attaque éventuelle sur une autre partie du village, juste au cas où aurions à faire à une diversion. Pour l'instant, il ne semblait pas y avoir de danger, les shinobi les plus puissants du pays étaient stationnés en première ligne, et l'intrus ne montrait pas de signe d'agressivité. C'est leur chef qui était la cause de l'alarme, étant connu comme étant le plus dangereux individu de cette terre. Et il fallait qu'il vienne à Kumo. Moi, imprévoyant, j'avais récemment relâché mon entraînement, étant sûr que nous n'étions pas proie à une menace, sachant que seule Kiri nous en veut et qu'il y avait un bonne volée de senseurs qui sont en surveillance.
Heureusement pour nous, les troupes de l'autre camp ne semblait pas dans le top de leur forme, il serait improbable qu'un combat aie lieu, mais mieux vaut être prêt, car on a quasiment à faire à un Kage, m'a-t-on dit.
Soudain, le chef du Shubi fit irruption dans la scène, et arriva aux côtés du reste des hauts gradés. Il semblait de mauvaise humeur et on pouvait entendre le ton menaçant de sa voix. Puis de plus en plus de célébrités se regroupaient et un sentiment de sécurité s'est vite installé en moi. On annonçait bientôt l'arrivée du raikage, et cela était un signe de retour au calme pour nous. Mais en attendant, l'ambiance était tout de même déplaisante, et je me sentais insignifiant face à temps de personnes plus fortes que moi.
Nous étions des centaines voire des milliers, mais la plus grosse dose d'énergie était canalisée au centre, là où se trouvaient les portes. Les chakras se sentaient jusqu'à ma position, et le mien paraissait ridicule à côté du leur, mais j'me rassure en me disant que, tant que j'm'en tiens à mes ordres, tout se déroulera bien. Je regarde mes coéquipiers, il y en avait qui étaient plus jeunes et moins expérimentés que moi, et ils tremblaient de peur. Certains n'avaient presque pas d'expérience en mission, et je me dis qu'en tant qu'aîné je devrais montré le bon exemple et cacher ma préoccupation du mieux que je peux. C'est rentable pour eux autant que ça l'est pour moi, parce que j'risque ma vie en me déconcentrant de la sorte.
Mais le moins rassurant dans tout ça, c'est le manque d'information que j'ai sur ce groupe. Qui sont-ils et que veulent-ils ? Seuls les hauts gradés le savent, et ils ont plus confiance en eux de cette façon. C'est ça qu'il faut faire quand t'es en bas de l'échelle, tu suis les chefs aveuglement, parce que leur jugement, ça sera le tiens. Ce qui compte à la fin c'est que la mission soit accomplie, que la prévalence du village soit assurée.
J'réflechis trop, et en y revenant un peu, on est plus nombreux et plus forts, donc pas de quoi s'inquiéter. Quand le boss sera là, tout sera fini.
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| | | Informations Grade : Jônin de Kumo et Chef Hakushi Messages : 751 Rang : S
| (#) Sujet: Re: Laisse moi passer (RP libre) Ven 21 Sep 2012 - 11:52 | |
| L'intrus sembla s’offenser de ma remarque puisqu'il prit le temps de me répondre en premier. Il eut même le culot d'évoquer un affrontement que j'avais eu il de cela des lunes contre le dénommé Kagami Sendaï, un homme d'une force incroyable. Cependant, tête de con que j'avais en face de moi, qui pourtant paraissait si sur de lui s'était bel et bien trompé. J'avais en effet subit le genjutsu de l'homme surnommé Le Sombre, mais je n'avais jamais été vaincu. En effet il avait fuit tel un couard de peur de voir des renforts arriver, en fait cela s'était terminé par un véritable match nul, certes à l'avantage de mon adversaire mais il n'y avait jamais eut de vainqueurs. C'est pourquoi depuis ce jour j'avais toujours eu l'espoir de le voir à nouveau de l'affronter encore une fois et ainsi développer mes nouvelles compétences. Mais cela ne s'était jamais fait, peut être l'homme était il mort dans un coin sombre d'une forêt, en tout je n'avais plus jamais entendu parlé de lui. Contrairement à tête de con, qui lui était connu de part le monde pour sa pseudo organisation.
Mon regard perçant si craint de mes ennemis n'avait pas intimidé le Samidare ce qui prouvait encore une fois la confiance qu'il pouvait avoir en lui. Puis, suite à sa confession comme quoi il détenait les mêmes yeux que Sendai mon regard ne croisait plus le sien. Je me contentais de l'écouter tout en observant sa gestuelle, j'étais à l’affût de tout afin de trouver la moindre faiblesse. Mais cet homme était tellement sur de lui, confiant en tout point qu'il semblait ne posséder aucune faiblesse, et je devais avouer que cela était quelque peut déstabiliser. En fait la seule chose que je remarquais était son incroyable arrogance dont il se servait pour nous adresser parole, il osait même me provoquer et avait même tenté de me tourner en ridicule devant mes coéquipiers par ces quelques phrases joliment tournées. Ses mots étaient cassants, et il osait même se donner le droit de me conseiller, rapport à des Kirijins. Autant lui faire comprendre tout de suite que je n'en avais rien à faire des habitants du pays de l'eau puisque bientôt je ne ferai plus partie de ce village, mais révéler cela me ferait m'enfoncer tout seul. Ce terrain glissant était donc à éviter. Néanmoins je ne comptais pas en rester la. Une nouvelle bouffée de fumée et une nouvelle volute en l'air et je reprenais la parole.
"Tu ne t'es pas trompé de personne, j'ai en effet affronté Kagami Sendaï il y a des mois de cela. Pourtant je te suggère de parler de ce que tu connais au lieu d'insinuer et de tenter des fourberies inutiles. Le combat ne s'est jamais terminé, il a fui bien que l'avantage était pour lui, si tu le revoit un jour passe donc lui le mot ! L'As l'attend !"
Peut être avait il au moins entendu parlé de l'As, car il y avait bien un domaine ou j'étais sur de vaincre n'importe qui et tout ceux connaissant l'As le savaient. Je m'avançais à nouveau tout en continuant mon analyse minutieuse de notre homme, je ne comprenais pas sa venue ici. Une pensée vint alors à mon esprit, il venait de parler d'un affrontement contre Kiri, une guerre se profilait donc ! Et lui, il était là pour trouver des alliés, je me mis alors à sourire assez largement pour qu'il puisse me voir. si c'était bien cela son but, trouver un accord avec Urio il pouvait se mettre le doigt ou je pense, jamais je ne laisserait faire ça !
"T'es senseur c'est ça ?! Tu devines pas ma puissance pauvre demeuré, seulement mon niveau de chakra, et il est amplement suffisant pour te mettre une raclée. Maintenant, j'vais te dire un truc, c'est pas compliqué de deviner tes intentions en te voyant venir ici ! Vas donc chercher des amis autre part qu'ici !"
Je jetais un regard derrière moi pour voir les visages de Kira et Mugen épier la conversation, plus loin les chunin du village s'occupaient déjà de faire place pour ne pas que trop de monde reste en un seul endroit. Je reportais alors mon regard vers Tête de con sans pour autant croiser son regard.
"Ouais je suis pas accueillant, c'est comme ça. Retourne donc faire joujou avec ton organisation de baltringues !"
En avais-je fait trop ? Pas grave, mon départ était imminent. |
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| (#) Sujet: Re: Laisse moi passer (RP libre) Ven 21 Sep 2012 - 14:08 | |
| Alors que j'allais m'évertuer à calmer un peu les ardeurs de mon camarade du Satoru, ce fut notre visiteur qui le remis à sa place bien comme il faut. Celui-ci me fit même esquisser un imperceptible sourire. Ses mots étaient bien trouvés, et je reconnu en ses paroles une intelligence bien réelle. Ce type n'était pas le moins du monde inquiet à l'idée qu'un affrontement puisse avoir lieu ici-même. Il était tellement confiant en ses capacités que je ne pouvais me résoudre à le sous-estimer. La quasi-totalité des gradés de Kumo étaient présents, nous pourrions parfaitement lui tenir tête voir même le vaincre, mais il gardait un sang-froid remarquable. Il me fit comprendre directement qu'attendre ici lui convenait parfaitement, alors nul besoin que Mihawk vienne lui chercher des noises pour que dalle... Pourquoi ne pas le laisser rencontrer Uriô ? Cela allait peut-être finalement être bénéfique pour nous... En réponse aux mots du Nukenin, je n'eus nullement besoin de demander à l'évacuation des civils, quelques Chûnins s'occupèrent immédiatement de disperser un maximum la foule, pour que ne restent plus qu'une vingtaine de Kumojins bien décidés à nous soutenir en gardant la porte en cas de besoin. De toute manière, il était vrai qu'avec à la fois Kira et Mihawk à mes côtés, je me sentais comme invincible.
Reportant mon attention sur le Chef de l'An'tei qui s'était avancé vers moi, je ne pu m'empêcher de remarquer que celui-ci me considérait avec d'avantage de respect qu'il n'en avait pour mes camarades. Inconsciemment, je l'imitais en déviant un peu la tête sur le côté, gauche pour ma part, le jaugeant d'un air curieux avec un léger sourire établi sur mon visage serein. Ses yeux étaient absolument étonnants ! Je savais par expérience qu'il était malvenu de regarder certains Dojutsu de manière directe, mais je n'éprouvais aucun besoin d'éviter son regard à l'heure actuelle. Ce type était venu sans aucune mauvaise intention, c'est pourquoi je le traitais avec le minimum de respect que l'on devait à un visiteur. Même le fait que c'était son organisation qui en avait fini avec la vie de Seki Raiken ne m'atteignait guère. Ah, si seulement j'avais connu en cet instant toute la vérité sur cette affaire, surement aurais-je été moins courtois avec notre invité surprise... Après m'avoir adressé la parole, le Nukenin repris sa place initiale en tâchant tout de même de garder ses distances. Le comportement de Mihawk ne pouvait quand même pas le laisser indifférent, et surement souhaitait-il pouvoir se tenir prêt si les choses partaient en vrille.
J'allais à mon tour m'adresser à Teichiro, lorsque mon camarade du Satoru repris la parole avec véhémence. Fronçant légèrement les sourcils, je ne pu m'empêcher de tourner la tête vers lui. Répondre aux provocations du Nukenin, si l'on pouvait les appeler ainsi, lui faisait visiblement perdre son calme. De plus, il lui répondait de manière carrément agressive et sous-estimait complètement l'adversaire... Ou bien était-ce lui qui se sur-estimait ? Le combat pouvait aisément être évité, alors pas besoin d'envenimer les choses pour rien. Je m'avançais à côté de mon camarade qui s'était lui-même placé plus en avant pour prendre les paroles, et le dépassais sans lui adresser le moindre regard. Je m'adressais à lui d'un ton plat, mais lourd de toute l'autorité dont je pouvais faire preuve.
"Mihawk... S'il vient vraiment chercher des alliés, nous aurions tord de ne pas écouter ses propos."
S'il oubliait qui était le gradé ici, je n'oubliais pas quant à moi de le lui rappeler. Sa position au sein du village était de plus en plus incertaine depuis son retour quelque temps auparavant, et je sentais comme une lassitude en lui... Le fait qu'il était parti ne me gênait en rien car il avait fait tout cela pour le village, mais le reste de ses intentions étaient à surveiller de près. J'aurai presque voulu lui demander de rester à sa place en cet instant. Aussi, j'étais soucieux de ne pas instaurer un désaccord entre lui et moi devant notre visiteur aux yeux flamboyants, cela ne ferait pas bonne image pour l'organisation de notre défense. J'espérais seulement que le représentant des Hakushi en tienne compte lui aussi et ne me tienne pas tête devant Samidare Teichirô, sur lequel je reportais mon regard. Alors que la neige recommençait à tomber, celui-ci parla à voix basse, prouvant qu'il devait être un senseur hors-pairs.
"Content de voir que tu es assez sage pour ne pas tenter de forcer le passage. Ni nous ni toi n'aurions quoi que ce soit à en tirer, tu le sais bien."
Certains allaient peut-être me prendre pour un tendre, mais je traitais mes interlocuteurs avec l'égal respect qu'ils me montraient. Ceux comme Mihawk qui n'étaient pas d'accord avec ça n'avaient rien à me dire. Bien entendu, si ce dernier perdait son calme et rentrait dans l'ennemi, je ne pouvais me permettre de rester de marbre ou même de le retenir. Un soutien s'imposera alors et je ne pourrais dès lors plus empêcher le combat... Même si je me sentais parfaitement à l'aise à l'idée de combattre le Nukenin que je jugeais tout à fait à ma hauteur, le soucis de la sécurité et de l'implication de mes autres camarades m'empêchait de risquer le duel. Mais la pression montait d'un cran suite aux paroles de Teichirô et de Mihawk, et ce à vue d’œil. Il n'en faudrait pas de beaucoup plus pour que ça parte, surtout avec Mihawk, Kira et moi au front... Tout ce que je pouvais faire c'est garder ma position de médiateur pour empêcher un carnage, qui nous apportera certes la défaite de l'un des Nukenins les plus recherchés, mais aussi de lourdes pertes de notre côté. Rester calme, prêt à réagir à tout ce qui pouvait se passer surtout avec les têtes brûlées qui faisaient front avec moi... J'avais grande hâte que Uriô se pointe pour que l'atmosphère se détende un peu... Car maintenant ça pouvait partir à n'importe quel moment... |
| | | Informations Grade : Nukenin de rang S Messages : 1607 Rang : S
| (#) Sujet: Re: Laisse moi passer (RP libre) Ven 21 Sep 2012 - 15:36 | |
| - Malgré mes plus saintes objections, un certain persistait à l'affront... J'ignorais si je devais souligner pour moi-même son immense courage ou sa grande bêtise. C'était bien cela le problème, je me demandais s'il était vraiment capable d'atteindre le point de non retour. D’entraîner tout cela dans la débandade la plus chaotique. Son supérieur paraissait tenter de le remettre à sa place dignement et subtilement. Mais le genre de personne comme ce gaillard... Il n'écoutait que leur instinct. Seul, la nomade, entêté parmi tous, pouvait en même temps éviter de sombrer dans de si inutile propos. Le pouvoir d'un shinobis, résidait pour moi en une capacité trop peu souvent employée, c'était de trouver l'action juste et propre à toute situation. Pour eux comme pour moi un combat était parfaitement inutile. Surtout pour moi fallait-il bien l'avouer.
La neige tombait un peu plus précipitamment, mais en peu d' abondance. Je restais de marbre, durant le discours de chacun. C'est quand Mugen prit la parole que je réagis. Je levais la main droite et un fauteuil de cendre soigneusement orné jaillit du sol pour que je puisse m'y poser. Je m'y trouvais à l'aise, la tête reposé le poignet et le corps complètement relâché, avec seul l'accoudoir pour retenir le tout. Je répondis uniquement à l'homme au regard animal. Je voyais bien qu'il fuyait mon regard. Il avait du retenir la leçon de Sendaï... Seulement d'après ce que j'avais entendu c'était par le toucher qu'il fut pris dans un genjutsu... La fourberie de Sendaï surpassait de très loin la mienne... Puisqu'il l'avait touché en faisant croire qu'il venait murmurer quelque chose... Je n'étais pas de ces gens là. Mais ce chien de guerre devait apprendre les bonnes manières, et surtout les règles de la diplomatie. Du moins s'il souhaitait encore monter en grade. Ma réponse fut surtout exempt de fureur. Je n'avais absolument pas l'air atteint par ses mots... Mon timbre confirmait bien cela, puisque que je n'utilisais pas de ton moqueur, mais pas no plus soumis.
Fauteuil
- -Tu es comme un chien à l’affût. Tu abois, mais tu fuis le regard en même temps... De plus je peux t'expliquer ton erreur par une simple logique. Si tu attaques, tu seras le premier à être frapper aussi, Mugen peu atteindre n'importe quelle vitesse. Avec toi de face je peux concentrer une chaleur à te faire fondre la peau et l'intérieur d'un seul regard... Le temps que Mugen arrive tu seras mort... Ce n'est pas ton papier, comme me l'a évoqué Sendaï, qui te protégera du maître de la cendre et des enfers... Mon pouvoir est la faiblesse du tien. Si tu as été pris dans le Genjutsu de Sendaï, qui est mon subordonné, imagine ce qu'il peut t'arriver avec un maître accomplit de cet art comme moi ? Je n'aurais ensuite qu'à utiliser une technique de zone. C'est à ce moment que tes camarades m'auront tués. Mais aussi à celui-là que tous les chunin présent seront emporté avec moi, ainsi que les Chunin. Tu entraînerais dans la mort, pour le seul profit de ton ego, autant de camarades à la fois ? Si tu es prêt à tel sacrifice pour si peu, jamais personne ne te porteras sur ses épaules Kumojin...
Je coupais un instant mon monologue. Il me semblait avoir utilisé les mots justes. Je voulais maintenant passer à un autre sujet. Puisque j'étais ici devant eux. Autant faire la conversation. Sans bouger le moins du monde je m'adressais donc à la fois à tous les kumojins en même temps. Le ton et le timbre furent les même que ceux utilisés pour le chien de guerre.- -Dites-moi Kumojin. Comment vous sentez-vous pour cette guerre ? Êtes-vous confiant ? La dernière nous vous avons fait échapper au pire. Mais cette fois vous serez seul. Je suis du pays de l'eau. Je les connais, leurs clans et leurs méthodes... Il y'a là bas au moins trois personnes pouvant m'égaler. Kitase Shinichi. Le Nouveau Mizukage. Et le chef des épéïstes. Vous êtes tous présent devant moi, prêt au combat. Mais si vous hésitez déjà devant moi seul, qu'adviendra t-il devant le triple de puissance ? Le monde à tellement lutter pour fuir la guerre. Puis fuir le sang. Qu'il est devenu exempt de force brute. Seul Kiri a préservé cette animosité malsaine. Vous, fiers Kumojin, étiez les bastions de la paix, sous le règne du sage Kadoria Urio. Il faut croire que vous vous soyez perdu en chemin. La dernière, si je me rappelle bien, il y'en a bien un qui avait choisis la paix, plutôt que la guerre. Pourquoi avoir changé ? Suna et Konoha commettent déjà les même erreurs. Konoha a déjà été prévenu. Suna doit surement subir en ce moment même la fureur inégalable d'une Jisetsu bien connu...
Je vous l'annonce à chacun, je ne viens pas pour vous venir en aide. Ni à vous ni à Kiri. Ce que j'ai à dire ne concerne que Urio. Et puisque c'est ainsi que vous l'aurez voulu... Je fis alors jaillir un second fauteuil de cendre en face de moi. Parfaitement identique au mien. Cette place, chacun pouvait deviner à qui elle pouvait bien être attribué. Gare à celui qui oserait s'y poser d'ailleurs. Un trône ne peut sied qu'à un roi ou un prince. Ou enfin... Un sage. Je prévenais et expliquait alors ce geste pour chacun des Kumojins présent.- -Notre conversation se déroulera devant tous. Il y'à bien longtemps, ceux qui ont connu la grande guerre peuvent le dire, cela se passait comme ça. Entre chefs de clan. D'égal à égal et en présence de tous les hommes qui suivaient ces chefs de clan. Pour ma part je suis seul, mais en même je suis tout autant accompagné que Urio,... Vous pouvez me croire. Ainsi, chacun pourra témoigner de cette rencontre, qui restera peut-être dans les anales du monde shinobi. Et vous tous, y participerez. Ce ne sera pas seulement Urio et moi, les tête de premier plans. Mais nous tous. C'est un cadeau que je suis disposer à faire.
La neige battait son plein. Toujours dans ce même et mélancolique rythme, qui me paraissait si singulier. Il n'y avait selon, plus qu'à attendre Urio et les réponses des Kumojins. En espérant qu'ils aient compris le réel sens de mes paroles.
Dernière édition par Samidare Teichirô le Ven 21 Sep 2012 - 18:06, édité 1 fois |
| | | Informations Grade : Genin Messages : 708 Rang : B
| (#) Sujet: Re: Laisse moi passer (RP libre) Ven 21 Sep 2012 - 16:04 | |
| Ainsi, la tension montait dans l’atmosphère. Les troupes de Kumo derrière nous étaient tous en panique et vivait présentement dans la crainte d’affronter une telle bête de foire. Tout le monde espérait que le Kadoria se montre enfin le bout du nez. Le plus fatiguant dans tout ça, c’est la petite dispute qu’il y avait lieu entre le Samidare et celui dont on connait sous le nom de l’As. Tout d’abord, le chef de l’An’tei prit le temps de répondre à l’Hakushi. Il fit preuve d’un calme exceptionnel, j’ai eu l’impression de me voir à l’instant, et de l’arrogance à la fois. « Tu n’es pas en mesure de me vaincre ». Bordel, il me fait penser à Noy. Je n’esquissais le moindre geste, me contentant de seulement apprécier le spectacle qui s’offrait à moi. Alors qu’il remit le dénommé Mihawk à sa place d’une manière plutôt extravagante, il posa son regard enfin son regard sur moi. N’ayant point peur de me faire prendre dans un Genjutsu puisque je pourrais m’en sortir sans problème, je fixais notre invité direct dans les yeux alors que le manipulateur de papier semblait éviter d’avoir le moindre contact œil à œil avec cet homme. Il sourit. La raison m’est inconnue, peut-être qu’il m’appréciait déjà ou bien c’est mon jeune âge qui le fait rire. Mon regard émeraude scintillant se perdait dans ses pupilles rougeâtres. Je devinais d’un simple échange que cet homme ne ressentait aucune crainte. Est-ce sa grande confiance qu’il lui empêche de ressentir ce sentiment face à trois hommes comme nous ?
Finalement, le Sennin Teichirô fit preuve d’une plus grande confiance en soi, j’irai même à dire que ça atteint largement le niveau de l’arrogance. Il parle de lui comme s’il serait une sorte de divinité invincible. Qu’il soit senseur ne change pratiquement rien. Même s’il possède la faculté innée de ressentir notre niveau d’énergie, il ne peut déterminer notre puissance seulement en sachant qu’il possède un plus gros niveau de chakra. Entre vous et moi, mon sceau aussi me permet de ressentir les personnes à proximité et je ne vois pas un grand écart entre le sien et le nôtre. Toute réflexion fut coupé nette alors que le détenteur du Dôjutsu toujours inconnu à ma connaissance se déplaça tranquillement avant de se retrouver à peine deux mètres de distance de nous, devant Mugen. Encore une fois, je n’esquissai le moindre geste, je dois dire même que je devenais nonchalant tout comme lui. Il annonça qu’il sera important d’évacuer les civils. Pas faux. Je suis même tout à fait d’accord avec ce gars, les citadins de Kumo ne sont rien d’autre que des innocents. Leur sécurité est ce qui compte le plus à mes yeux. Pourtant, ce ne sera pas nécessaire. S’il souhaite réellement venir ici sans problème, je ne vois pas pourquoi on évacuerait le village à moins qu’il planifie quelque chose de mauvais.
Honnêtement, rien d’intéressant ne se passait. Une petite menace par ici et par là de sa part et il retourna à sa position initiale sans faire le moindre geste suspect. M’enfin, il semblait plus défensif maintenant, comme s’il sentait l’affrontement sera bientôt inévitable. Il avait en quelque sorte raison ; je sentais Mihawk devenir chaud. Insouciant comme je suis, je n’en ai évidemment rien à foutre. Des flocons commençaient à tomber sur la région. Une douce pluie de neige, rien de bien méchant. Mes joyaux d’émeraude admiraient sans grand intérêt le spectacle qu’offrait les cieux. Je n’étais pas le seul, le Samidare faisait de même, et il alla même à se parler à lui-même. Un étrange personnage que nous avons là. Au moins, ces dires confirment le fait suivant ; Uriô ne tardera pas. Puis, l’Hakushi explosa. Ça allait être un affrontement de mots face à face. Après quelques tirades, l’As se dirigea vers l’individu et se planta devant lui et ça y est ! Les insultes commencent à couler à flot. Mon regard se souleva vers le ciel et je soulevais mes bras en signe d’incompréhension. Malgré cela, je ne pouvais empêcher le léger sourire qu’apparu sur le recoin de mes lèvres. Toutefois, je devais rejoindre mon frère d’arme sur un point ; le Samidare se surestime. Impossible qu’il nous combatte tous les trois tout en se sortant indemne de ce combat. C’était chiant et amusant à la fois. Et le voilà qu’il répond haha. Je ne pus empêcher de faire une remarque sur la dispute entre ces deux hommes.
« Oh putain, dis-je à mi-voix amusé, mais assez fort pour que les trois hommes m’entendent. J’ai l’impression d’assister à une bataille entre deux gamins dont l’origine n’est que poussière. »
Et c’est le plus jeune du groupe qu’il le dit ! Laissant tomber mes deux bras nonchalamment pour remettre mes mains dans les poches de mon jean, je secouai la tête lentement la tête de gauche à droite pour laisser tomber quelques flocons qui se reposaient sur ma crinière brunâtre. La tension atteignait facilement son paroxysme avec le manipulateur de papier dans les parages. Les hommes derrière s’apeuraient facilement. Maintenant que j’y pense, j’espère tout de moins que Naoko n’est pas dans le troupeau. Je commence à voir clair la raison de la venue de ce Nukenin à nos portes. Selon Nao, Natsumi Haru ne serait plus de notre monde. Serait-il venu pour finir le travail ? Trop d’inconnus pour répondre à la question, mais mon instinct me dit que son objectif n’est nul autre que la eiseinin. Mugen jouait sur la défensive, tentant de calmer les ardeurs de ces deux imbéciles. Selon moi, c’est perdu d’avance pour Mihawk. Je m’avançais tranquillement à mon tour en direction du Samidare alors qu’il faisait un nouveau discours, d’intérêt publique cette fois-ci. J’étais légèrement derrière le fauteuil de cendres qu’il venait de matérialiser. Ça ne doit pas être très confortable. Je pris la parole d’un ton neutre, aussi neutre que celui qu’il utilisait. Sur une gestuelle nonchalante, mais toujours en garde dans mon esprit, j’engageai la conversation tout en ignorant sa question qu’il venait de poser. À vrai dire, cela ne m’intéresse pas vraiment en cet instant.
« J’ai peut-être une idée sur ta venue ici, ton objectif. Il manque quelques pièces du puzzle pour que j’en sois sûr à cent pour cent. Mais je prends tout de moins une chance. Sache que je doute qu’on te lègue ce que tu désires sans retour bénéfique pour nous. Après tout, elle est importante, surtout avec la guerre qui approche. »
Dans mon esprit, je gardais espoir que je pouvais avoir tort. J’espérais fortement que ce soit le cas. Moi qui avais toujours eu la chance de toujours mettre le doigt sur les bonnes hypothèses, c’est une des rares fois que je priais que le contraire se produise. Mon regard d’émeraude éclatant tombait dans le rouge de ses iris et le bleu de ses pupilles. Je fis un nouveau sourire, sincère cette fois-ci. Employant un ton très confiant, je décidai de faire comme lui : être arrogant.
« Tu as fait une erreur dans ta présentation ; tu es peut-être le maître de la cendre, mais je crois bel et bien être le maître des enfers. Ce sera à voir un jour si jamais tu me le permets. »
Rideau… pour l’instant.
« Pour ce qui est de ta question, annonçais-je en tournant le dos et en m’éloignant D'une distance de trois mètres du fauteuil vide, laissant place à la nouvelle source d'énergie qui se dirigeai ici en vitesse, demande-le directement à Uriô. Je considère que seul lui détient le droit de te répondre. » |
| | | Informations Grade : Jônin de Kumo et Chef Hakushi Messages : 751 Rang : S
| (#) Sujet: Re: Laisse moi passer (RP libre) Ven 21 Sep 2012 - 16:54 | |
| Qu'avais-je fais ? C'est comme si d'un coup je retrouvais la raison ! Depuis le début je m'étais obstiné à en mettre plein la gueule à cet enfoiré sans pour autant m'inquiéter du monde qu'il pouvait y avoir autour de nous. Et bien que les chunins du village faisaient leur travail correctement, il restait encore ici des possibles dommages collatéraux si un affrontement s'engageait. Et même si d'apprendre que Sendaï était encore le disciple de "Tête de Con" avait attisé mon désir de lui mettre une raclée, je ne pouvais me résoudre à mettre en danger les gens autour. Je me rendais alors compte que si un affrontement devait avoir lieu ici, ce serait moi le déclencheur et personne d'autre, mes collègues ne semblaient pas en vouloir. Et je ne pouvais me permettre d'engager un combat comme cela, surtout ici et devant tout ce petit monde. C'est lorsque je prenais conscience de cela que Mugen décida d'intervenir en tentant de calmer mes ardeurs dirons nous, mais pour qui se prenait il ? Il devait bien savoir que je n'étais plus sous ses ordres directs ! Ma position au Satoru n'était qu'une façade officielle, il le savait, officieusement j'en avais été radié. Mais la n'était pas le problème pour moi, ce qui me gênait le plus c'est que le chef du Satoru en personne ne portait pas ses couilles. Navrant. Vint alors le tour de notre cher intrus de me répondre, et comme précédemment il gardait cette même expression arrogante si irritante. Il semblait se considérer comme une divinité, capable de tout devant n'importe qui. Il alla même jusqu'à développer un scénario d'un possible combat entre nous tous, bien sur vu qu'il se considère comme une divinité m'écraser en un seul coup tombait sous le sens. d'ailleurs je ne pu m'empêcher de laisser échapper un rire nerveux lorsque je l'entendis prononcer ses qualificatifs, maître des cendres et des enfers. Savait il déjà ce que signifiait le rang de maître ? Sans doute que non, car je doutais qu'il ait rencontré tous les manipulateurs de cendre de ce monde et qu'il les ait tous vaincus. De plus maître des enfers sonnait faux dans sa bouche sans trop savoir pourquoi, mais soit je lui laissait le loisir de se nommer comme il le souhaite. mais plus il parlait et plus mon sourire s'étirait. Le clou fut de faire apparaître un trône de cendres pour qu'il s’assoit dessus tel un roi, si cela ne tenait qu'à moi j'aurais déjà explosé de rire, heureusement le savoir vivre prenait le dessus. oui, ça m'arrivait des fois. Je ne pris par la suite même pas le temps d'entendre son discours mais me concentrais plutôt sur mon allié que j'avais croisé que rarement. Il avait déjà forgé une petite réputation, le jeune Kira savait y faire et je ne pouvais que sourire à nouveau lorsqu'il lui vola le titre de maître des enfers. Guerre de surnom ? Quoiqu'il en soit il semblait que mon tour approchait, et plus le temps passait plus mon envie de le fracasser grandissait. Urio n'allait pas tarder et il ne manquerait plus que la présence de mon ancien couard de sensei pour que j'explose. Il était donc temps pour moi de tirer ma révérence. Mes yeux devinrent encore plus aux aguets que précédemment car l'excitation du combat m'envahissait déjà et le Samidare devait bien le sentir s'il s'était un tant soit peu concentré sur les fluctuation de mon chakra. Peut être s'était il aussi rendu compte que je n'étais pas un petit poisson. J'avançais d'un pas vers "Tête de Con" puis me retournais vers Mugen l'air grave tout en fumant ma cigarette qui bientôt arrivait à son terme. "Lorsque je t'ai connu tu n'étais pas un couard, mais un guerrier. Peut être est il temps pour toi de prendre ta retraite !"
C'était des paroles dures, mais nécessaires à mon sens. Je ne portais même pas mon regard vers Kira puisque rien ne me venait à l'esprit pour lui bien que dans le futur, le voir à l'oeuvre pourrait être intéressant. J'avançais donc maintenant fermement vers le Samidare le regard plein de fureur et de rage, toute parole venant de mon camp à mon encontre n'aurait aucun effet. A environ 1 mètre de lui je dégainais mon paquet de cartes, je pouvais sentir derrière moi la tension que pouvait avoir Mugen car il savait très bien que pour l'As, sortir ses cartes était synonyme d'affrontement imminent ! Mais comme par magie une seule carte venait de quitter le paquet, celle-ci en pleine lévitation alla se poser face cachée sur les genoux de Teichiro. J'avançais à nouveau puis approchais mon visage de son oreille pour lui murmurer ce que seul lui avait à entendre. "Tu t'es encore trompé. Je ne suis pas un chien, mais un faucon qui a soif de sang. Et la chasse a commencé, tu n'es pas le seul sur ma liste mais on peut dire que maintenant tu rentres presque en tête de liste."Je me reculais enfin et plantais mon regard de faucon dans le sien finalement. J'avais une dernière chose à dire qui cette fois serait audible des autres protagoniste, à mon tour de jouer au jeu des surnoms ! "T'es le roi des cendres c'est ça ? Et des enfers, à moins que ce ne soit mon collègue derrière moi. Mais moi vois tu, je suis l'As! La vie, les combats, tout n'est que jeu. Et j'ai beaucoup de chance au jeu !"Je ne prenais même pas la peine de faire demi tour et partais droit vers le sentier perdu, je laissais passer une minutes puis invoquais enfin mon faucon noir haut comme un homme. Je grimpais sur son dos, puis il prit son envol et suite à quelques uns de ses mouvements majestueux je me retrouvais déjà à bonne hauteur. Puis il poussa un cri strident comme seul les faucons savent faire et partit à toute vitesse vers le village. Il ne me restait maintenant que quelques jours de préparations, après je quitterai enfin ce village trop mou et devenu inutile. - Spoiler:
Finis pour moi !
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| | | Informations Grade : Héritier du Nord Messages : 6594 Rang : A+
| (#) Sujet: Re: Laisse moi passer (RP libre) Ven 21 Sep 2012 - 19:14 | |
| Encore un mois, peut-être un tout petit plus. Puis mes troupes s’en iraient attaquer son ennemi, qui était resté le même depuis maintenant pas mal de temps. Kiri allait périr. Les prochaines réunions avec le Conseil allaient se montrer décisives sur la façon dont ce désir allait pouvoir devenir réalité. La brume allait sombrer dans un oubli définitif, il le fallait. ─ Maître Raïkage, Samidare Teichirô a été repéré au Sentier Perdu ! Inutile de dire à quel point je fus abasourdi. Tellement que ma voix en fut comme qui dirait coupée. J’étais définitivement sorti de mes pensées, pour me confronter à un problème de taille. Il me fallut bien quelques secondes pour tout récapituler. Le chef de l’An’tei allait arriver à nos portes. Je m’assurai donc avec Hitô ─ la jeune kunoïchi manipulatrice de l’Onkyôton et fidèle conseillère qui venait de m’annoncer les faits ─ que le criminel était seul. Et c’était bien le cas. Il n’espérait tout de même pas attaquer le village ? Cela me paraissait plus qu’improbable. Impossible, et il n’était pas de la même trempe que Makka, mon combat et tout ce que j’avais entendu contre lui me l’avaient bien prouvés. Mais alors qu’est-ce qu’un homme puissant et réfléchi pouvait venir faire, sachant que si j’en donnais l’ordre, sa vie serait réduite à néant et ce en un instant ? Je me levai enfin de mon bureau, tout en prenant ma coiffe de Raïkage. Il devrait bientôt être aux portes, je n’avais donc pas de temps à perdre. Même si nombre de mes hommes allaient l’accueillir. ─ Hitô, tu vas m’accompagner. Elle accepta sans répondre, baissant juste sa tête en signe de respect. Le respect, était-ce d’ailleurs une chose que j’allais attribuer à cet homme, puissant mais pourtant considéré comme l’un des plus grands déserteurs de notre monde ? Il fallait de toute façon que j’attende de voir ce que le maître des cendres voulait. Une fois à l’extérieur du palais, je ne fis pas dans la lenteur, courant immédiatement pour sauter sur le premier bâtiment que j’aperçus. Puis ce fut pareil pendant les quelques courtes minutes qui me conduisirent jusqu’aux portes, où s’étaient amassés comme prévus des dizaines de Kumojins. Puis l’un se retourna, et s’écarta. Et ils firent tous de même, m’ouvrant alors à deux fauteuils : un qui me faisait dos et l’autre occupé par Samidare Teichirô. Je regardai brièvement autour de moi, reconnaissant beaucoup de visages parmi toutes les personnes qui s’étaient écartées pour faire apparaître un climat de duel. Mais y aurait-il vraiment de duel ? Non, des explications, puis une exécution rapide. ─ Voilà longtemps que j’entends parler de toi, et encore plus ces derniers mois avec ton organisation aux fausses apparences. De cette expérience je te sais puissant, mais également réfléchi. Petite pause, où je plongeai mon regard noir sur l’homme assis. A-t-il vraiment créée ces deux fauteuils ? Soupirant, je décidai de le montrer d’un geste à un Seki gradé que j’avais reconnu. Il comprit immédiatement, créant alors un fauteuil bleu ciel constitué de chakra qui vint prendre la place de l’autre. Aucun risque à prendre. ─ Mais as-tu réfléchi en venant ici ? Même si tout semble laisser croire que non, j’ai la certitude du contraire. Tu es venu pour me parler, je vais t’en offrir l’occasion ici-même. Je me tournai cette fois vers Hitô, qui m’avait accompagné. Son attention s’accentua, puis je repris de ma voix sobre accoutumée. ─ Tu n’auras qu’à claquer des doigts pour que la jeune femme ici présente isole tous les sons autour de nous. Notre discussion, nous serons les seuls à en profiter. Puis je m’assis, avant de poser ma coiffe à terre. |
| | | Informations Grade : Nukenin de rang S Messages : 1607 Rang : S
| (#) Sujet: Re: Laisse moi passer (RP libre) Sam 22 Sep 2012 - 14:05 | |
| - Le jeune chien de guerre fit preuve d'encore plus de courage. Mais semblait enfin avoir compris son erreur. Il jouait désormais dans la subtilité. Je le laissais s'approcher d'abord sans crainte pour écouter ce qu'il avait à murmurer. Le sourire que je lâchais n'avait rien de moqueur, au contraire, je découvrais en lui un nouvel homme et révisais immédiatement mon jugement. Immobile et silencieux, je le regardais ensuite s'éloigner pour lancer sa dernière tirade. Un nouveau sourire suivit. Je saisis parfaitement son message. Mais seul mon regard pouvait lui offrir mon approbation. C'est quand il partit que je prenais la carte glissé sur mes genoux. En la voyant je lâchais un petit rictus. Quelque chose me disait que ce jeune homme ne ferait pas long feu à Kumo. Non par dédains... Mais bien autre chose. A mon contact beaucoup avait la singulière intention de déserter... D'ailleurs, je pense que c'était bien le plus grand danger qu'il pouvait subsister avec moi. Voir ses shinobis se retourner contre soit...
Enfin le Raïkage se dévoila à l'assemblée. Les Shinobis lui ouvrant le passage comme il me semblait d'usage. Et ce jusqu'au fauteuil que j'avais confectionné pour lui. Je rangeais la carte du Kumojin dans une poche et je lui fis signe de s'asseoir. Cependant, il supplanta le fauteuil de cendre par un fauteuil de chakra. Je découvrais un large sourire au chef de guerre. Il était aussi malin et prudent qu'on le disait. Je ne répondis en premier lieu à aucune de ses paroles. J'attendais qu'il prenne place, devant moi, qui demeurant silencieux et immobile, dévoilait désormais et malgré tout un faciès beaucoup plus grave. L'homme que j'avais devant moi, pour être honnête, sur le plan de la force, je ne le considérais absolument pas comme mon égal, mais au niveau de l'âme, nul autre que lui n'était en mesure de me comprendre aussi bien et de voir la vérité sur mes actes. Ce fait me paraissait plus important que tout symbole de force. La posture qui suivait, plus droite et solennel, montrait ainsi l'importance de ce qui se déroulait sous les yeux de tous les Kumojins. Je rompais le silence avec une intonation pourvu d'autant de gravité qu'en fit preuve mon regard.
- -Kadoria... Urio. J'ai promis à tes hommes qu'ils pourraient participer à cette conversation. Une parole donné ne peut être rompu si aisément. Mes hommes n'ont jamais eu à souffrir du moindre secret de ma part. Le résultat est leur dévotion si grande qu'ils sacrifient leur vie pour la mienne. J'aime à croire qu'un homme tel que toi peut s'arroger d'autant de noblesse. Si je suis ici, je ne mentirais pas, c'est parce que je n'ai plus d'autre choix. Mais la force du destin, me semble t-il, fait bien les choses. Aare n'est plus... Son gout du complot l'aura perdu. Certains disent que c'est de mon fait, d'autre que c'est le fait de Kenji. Mais entre nous, Suna n'aura jamais connu la stabilité, et cela je n'y suis pour rien.
La cendre laissé par le fauteuil qui avait été détruit revint vers moi, et glissant sur le sol, elle extirpa d'elle-même un rouleau de ses entrailles pour me l'apporter. Je le posais directement sur mes genoux.- -Toutes les informations que j'ai pu réunir sur Kiri sont là-dedans. Tu n'ignores pas que la Nomade, est un premier choix en matière d'information sur ce pays. En plus de cela, je ne vais pas tourner autour du pot. Je t'offre mon inaction. La promesse que le An'tei restera autant en dehors du conflit de Kumo et Kiri, ainsi que de Konoha et Suna. Je me suis déjà entendu avec Konoha. Mon inaction a aujourd'hui bien plus de valeur que toute action. Mes actes passées montre bien de quoi nous sommes capable. Cependant, je ne laisserais évidement pas cela sans contre partie. Pas un seul civil ne devra être victime de votre guerre. Et je veux quelque chose en ta possession qui m'appartient de droit.
Mon regard s'abaissait furieusement et mon visage devint plus sombre que celui d'un démon. C'était bien là l'une des choses qui était le plus important à mes yeux, je tenais à être bien clair sur ce point. Mon ton devint plus menaçant, non pour Urio, mais dans la généralité. Le simple souvenir de la trahison de Haru éveillait de mauvaises voix en mon coeur.- -Naoko... Cette femme appartient au An'tei. Elle a déserté ton village. Trahis le An'teï qui l'avait accueillit. Haru a eu la récompense de sa trahison, il ne sera plus un fléau pour qui que ce soit. Mais elle, mérite son châtiment, et que quelqu'un lui apprenne ce qu'est la loyauté. Je compte la confier à la Nomade. Quel meilleur dressage qu'avec la Sennin aux yeux dorée. Je peux te promettre de ne plus causer la moindre désertion dans ton village pour la prochaine année également. Aucunes des autres nations ne peuvent jouir d'un tel accord. Je pouvais tout autant l'enlever, je pense que tu le sais, mais tu es un homme d'honneur, il me semblait qu'une bonne conversation avec toi serait plus bénéfique. Elle n'aura pas à subir le même sort que Raiken non plus. C'était un lâche qui a fuit le champ de bataille. Je ne pouvais laisser cela ainsi. Et puis, des soupçons pesaient sur lui, il espionnait pour ton compte n'est-ce pas ? Naoko est une naïve qui s'est laissé prendre au jeu de Haru. Moi je suis celui qui peut lui faire entendre la voie de la paix. Pourvu que tu ne la corrompt pas à vos idées guerrières avant moi.
Un geste de main refit jaillir au-dessus de nos têtes deux parapluies de cendre. Cela a fin de nous protéger tout deux de la neige tombante. - -Suna détient également trois de mes hommes. Ils se sont laisser prendre pour que j'ai la vie sauve... Je serais honteux de les laisser dans une telle situation sans tenter quoi que ce soit. Mais je ne veux pas affronter un village qui est déjà au bord de la destruction. Je connais Konoha... Suna aura fort à faire avec eux, et il n'est pas dans ma coutume de frapper un animal blessé. Aare ne m'avait rien proposé qui vaille. Mettant sans crainte mon honneur à mal et proposant les actes les plus indigne d'un guerrier. Toi, en tant que leur allié. Pourrais-tu parler en ma faveur ? Ou bien devrais-je rappeler que Konoha est mon ancien village, et que donc, il y a plus à gagner à me laisser en paix, qu'à retenir mes hommes pour les faire combattre dans une guerre qui n'est pas la leur. Je n'ai jamais fais qu'empêcher le conflit. Aucun attenta ne peut m'être imputé, aucune bataille. J'ai même donné mon corps à Kiri au nom de la paix. Cela devrait suffire à faire preuve de ma bonne foi.
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| (#) Sujet: Re: Laisse moi passer (RP libre) Mer 26 Sep 2012 - 17:36 | |
| C’est œil pour œil que la véritable discussion allait commencer. Dès les premières paroles, je compris vite pourquoi le démon cendré ne désirait pas mettre à profit les talents Onkyôton que je lui avais proposés. Il avait donc parlé à mes hommes, apparemment assez longtemps pour pouvoir leur faire la promesse qu’il ne leur cacherait rien. Avait-il prévu quelque chose avec le siège que j’avais remplacé ? Peut-être voulait-il faire un geste symbolique et fou en osant s’attaquer à moi devant tous les autres. C’était une hypothèse peu probable selon l’image que je m’étais faite de mon interlocuteur, mais tant que c’était possible, aucune prise de risque n’était envisageable. Ce qui avait donc expliqué mon précédent geste. Mais passons… Il parla tout d’abord de Suna, et de ses deux derniers dirigeants, à savoir Aare et Kenji. Le premier était mort, il ne m’apprenait cependant rien. Le village caché du Sable étant mon allié, j’avais sans doute été au courant quelques jours à peine après que les faits se soient passés. Mais le fait que Samidare Teichirô soit au courant de cela le désignait-il comme coupable de ce meurtre ? Il ne semblait pas l’être, et j’allais dans ce sens, même si encore une fois, je ne pouvais pas écarter cette possibilité. Mes yeux se posèrent sur le tas de cendre aussitôt qu’il prit place sur les restes de l’ancien fauteuil que m’avait créé le chef de l’An’tei. Le tas revint vers lui et un parchemin apparut sur ses genoux. Je n’eus pas besoin d’attendre pour savoir ce qu’il contenait, son maître prit aussitôt la parole. Des informations sur Kiri, récoltées par Jisetsu Gabushi. En effet, s’il me les donnait, alors le Conseil aurait du mal à contester la fiabilité de ces informations, même si la désertion de la Nomade remontait maintenant à quelques temps. Mais bien entendu, ce n’était pas tout. En plus de ce rouleau, le chef offrait l’inactivité de toute son organisation sur les deux guerres qui allaient opposer respectivement mon village à Kiri et Suna mon allié à Konoha. Intéressant… Mais pas sans prix, et je reconnus bien là le manipulateur du Haïton, qui attaqua sans attendre la partie la plus intéressante pour lui : ce qu’il voulait en échange. La sécurité des civils, bien, mais aussi autre chose. Ou plutôt quelqu’un : Haku Naoko. Elle appartenait bien au An’tei, mais l’avait apparemment trahi. Ecoutant attentivement tout le discours du Samidare, je me rappelai de Seki Raiken mais aussi de Natsumi Haru. D’ailleurs, le fait qu’il « ne soit plus un fléau pour personne » signifiait-il bien qu’il était mort ? Si c’était le cas, alors c’était une bonne nouvelle. Mais lui, qui voulait en plus ne plus voir de Kumojins déserter pour son compte, qu’allait-il faire à la jeune kunoïchi médecin ? Enfin, dernière chose : Sun avait apparemment capturé trois hommes du An’tei. Et le chef de cette organisation désirait qu’en tant qu’allié du Sable, je parle en son nom pour obtenir une libération. C’était possible, comme tout le reste, mais le problème n’était pas là. Car il y avait bien un problème dans tout ça, pas pour moi, mais pour le Samidare. Au fond, le marché qu’il me proposait était honnête et très intéressant. Le An’tei était bien un souci dans l’organisation de la guerre, et l’inactivité de ce groupe aurait fait du bien à Kumo, mais aussi à Suna. Et puis, vu les désertions respectives de Jisetsu Gabushi et de Samidare Teichirô, je savais bien que s’ils rentraient dans une guerre, ça ne serait probablement pas pour notre compte. ─ Ce marché est très intéressant, et je pense que personne ne pourrait dire le contraire ici. Mais j’ai une question à te poser. Mon regard ignora le visage sombre de mon interlocuteur, et j’allai même jusqu’à esquisser un sourire. ─ Pourquoi ne pas te tuer sur le champ ? Ne penses-tu pas que le An’tei cessera toute action s’il perd son chef ? Je récupèrerai alors le parchemin que tu as en ta possession, et garderai Haku Naoko, qui est à nouveau une kunoïchi de Kumo désormais. Je croisai mes mains devant moi, avant de reprendre pour une dernière question. ─ Qu’ai-je à gagner en acceptant ton marché au lieu de claquer des doigts pour que tu meures dans l'instant ? |
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| (#) Sujet: Re: Laisse moi passer (RP libre) Mer 26 Sep 2012 - 21:21 | |
| - Je le fixais prestement en penchant la tête légèrement sur le côté. Mon visage tomba dans la déception. Mes yeux se détournèrent même de lui pour fixer le seul, bien qu'en réalité, ils ne fixaient rien du tout si ce n'était le vide. Un long soupir suivit, je me demandais s'il était devenu tel ceux qu'il combattait. Les Kirijins, sans le moindre sens de la diplomatie, et encore moins de l'élégance. Mais, peut-être par orgueil, je refusais de croire que je pu me tromper à ce point sur cet homme... Je répondis alors d'un ton bien bas, mais aussi sans une once de peur. Ces menaces n'avaient en effet absolument pas atteint mon coeur.
- -Quel manque d'élégance... Ce n'est que du bluff... Si tu mourrais Kumo élirait un nouveau Raïkage... Si je meurs le An'teï élira un nouveau fléau. Et puis,... Tu ne risquerais pas la haine du An'teï dans une guerre ou ta victoire est déjà bien incertaine. Nous le savons tous les deux. Ne vois-tu pas que je porte une idée ? Que cette c'est déjà incrustée dans beaucoup de Shinobis. Et une idée, on ne la tue pas d'un jutsu... j'ai pris le risque de mourir en toute conscience, quand je me suis décidé à venir ici...
Je redressais mon regard directement vers le sien dès cet instant. Mais avec une indolence au delà de toute humeur. Mon faciès se découvrit à lui sous un nouveau jour. Il y avait désormais quelque chose de beaucoup plus inquisiteur. De beaucoup plus "sondeur". Comme si je cherchais à jauger l'âme de mon homologue. Un imperceptible sourire suivit. Ma dernière phrase ne s'adressait enfin qu'à moi-même.- -Nous serons plus tranquille...
Pour les Kumojins. Nous devions désormais avoir l'air de simplement nous jauger. En silence et dans une immobilité parfaite. Comme si nous nous parlions désormais sans prononcer le moindre mot. La vérité ce que je l'avais plongé dans un Genjutsu. Je savais de Raiken que Urio n'avait pas la moindre arme contre les Genjutsu. Qu'il n'avait aucun moyen de s'en sortir. Du moins, pas avant un très long moment. Mon but n'était pas de le tuer ou d’abuser de lui. Mais de lui montrer que si je voulais qu'on soit tranquille, je n'avais pas besoin de l'un de ses shinobis.... La seule chose qui différait de la réalité, c'était les Kumojins qui pour lui, ne bougeaient absolument plus, la neige tombait, le vent soufflait, leurs vêtements voguaient, mais eux ne bougeaient plus. Je levais alors le doigt pour lui faire signe de regarder derrière lui. Il comprendrait ainsi immédiatement ce qu'il se passait...- -Quelque soit le temps que nous passerons ici. Cela ne paraîtra qu'une seconde pour tes hommes. Alors n'espère pas qu'ils te viennent en aide. J'ai beaucoup de respect pour toi. Je ne voulais pas risquer de t'humilier devant ton village.... Je vais être franc. Je mourrais si tu lâches ta meute sur moi. Mais tu seras aussi le premier à mourir avec moi. Question de logique... Quand nous sortirons de ce Genjutsu. Le parapluie de cendre au dessus de ta tête aura projeté sur toi un pic qui te transpercera le crane, avant même que tu ne te rendes compte que tu sois de nouveau dans la réalité... Honnêtement, je ne veux surtout pas en arriver là. Les hommes comme toi sont trop noble, pour mériter de mourir de la main d'un scélérat comme moi... Ta mort seras grandiose, à l'image de ta vie. Moi je mourrais misérablement comme j'ai vécu. Notre mort résume toujours à elle seule l'homme que nous sommes et comment nous avons vécu. Je te propose donc une nouvelle close à cet arrangement. Garde Naoko le temps de cette guerre. Du moment qu'elle me revient en un seul morceau et saine je serais satisfait. Et promet que la paix sera ensuite ton seul but. Pas la gloire, pas la fortune, mais uniquement la paix. J'espère à terme faire signer un pacte à tous les villages qui les obligeraient à ne plus jamais impliquer de civil dans leurs guerres. Ce serait une toute petites victoire, mais étant enfant de la guerre, je peux te dire que pour moi ce serait au contraire une grande victoire. Si tu refuses tu pourras toujours déclencher ton massacre. Sinon je promets de simplement repartir. Tu me livreras Naoko sous escorte de tes hommes là ou je te le dirais. Quel est ta réponse ?
- Spoiler:
Udai 宇内 (notre monde) [Genjutsu][Neutre] Ce Genjutsu n'est utilisable que sur une seule personne. Un simple Kai ou tout autre Genjutsu utilisé sur l'adversaire ou par l'adversaire le désactive également. Ce Genjutsu plonge l'adversaire dans un monde parallèle semblable en tout point à la réalité. Le combat se déroulera alors dans ce monde illusoire sans qu'il est conscience d'être dans un Genjutsu (a moins qu'il ne s'en aperçoive dans le rp). Les Deux combattants combattront alors dans ce monde illusoire. Ils ressentiront tous les blessures comme si elles étaient réelles. Cependant aucune d'entre elles ne se répercuteront sur la réalité. Seul l'épuisement et la consommation de chakra seront effective sur la réalité et cela pour les deux ninjas combattant dans le monde illusoire. Le Genjutsu cesse une fois le combat terminé. C'est alors que la victime du Genjutsu pourra se rendre compte qu'il ne s'est dérouler qu'une seconde en réalité mais qu'il est autant épuisé et vidé de son chakra que dans l'illusion tout comme celui qui l'a plongé dans le Genjutsu. Le vaincu dans le monde illusoire tombera alors d'épuisement et le combat se terminera ainsi sans que l'un ou l'autre ne soit gravement blessé.
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| (#) Sujet: Re: Laisse moi passer (RP libre) Jeu 4 Oct 2012 - 19:09 | |
| La première réponse du Samidare ne me surprit guère. Il savait choisir ses mots, et il avait bien conscience des risques qu’il avait pris en venant ici. Mais il se trompait dans un point : je ne bluffais pas. Pour moi, même malgré ce marché des plus intéressants, l’hypothèse de le faire abattre n’était pas exclue. Et pour l’instant, ce n’était pas suffisant pour que j’accepte le marché devant mes hommes. En tant que Raïkage, beaucoup devraient actuellement penser que je devrais refuser ce marché et faire tuer Teichirô, mais j’avais envie d’aller plus loin. Ce « contrat » était bénéfique pour moi, et m’aiderait dans mes projets. Alors il fallait quelque chose d’autre pour me forcer à l’accepter. Et mon interlocuteur l’avait fait… juste au-dessus de ma tête. Ce parapluie, sans doute de cendres, ne me protégeait pas simplement de la neige qui tombait. Il comptait s’en servir, et j’allais le laisser faire. Si cela pouvait apparaître comme un moyen de pression, alors tant mieux, je pourrais accepter le marché et tous les villageois présents m’approuveraient. Et puis, je pourrais même tenter d’aller plus loin dans les termes de ce contrat, comme par exemple garder Naoko le temps de la guerre contre Kiri. Il murmura, et quelque chose sembla changer autour de moi. Il me fallut tout de même quelques secondes pour comprendre ce qu’il s’était soudainement passé. Il confirma mes soupçons : nous étions plongés dans un Genjutsu. Il termina vite ce qu’il avait à me dire, et ce fut tant mieux. Car même si j’avais retenu toutes ses paroles, son geste n’avait pas été assez médité. ─ Apparemment tu n’as pas assez réfléchi… Oublie l’idée de ce parapluie, ne l’utilise pas à la fin de ton Genjutsu. Ce que j’avais dit ressemblait à une menace, mais je m’expliquai rapidement car il fallait se presser. ─ Je ne suis pas spécialiste du Genjutsu comme tu dois t’en douter, mais ce n’est pas le cas de tous mes hommes. Aurais-tu oublié que nous étions entourés de dizaines de mes shinobis ? Il ne faudra que très peu de temps avant qu’ils repèrent mon chakra perturbé, et cela cassera l’effet de ton illusion. Si tu utilises ta technique avec ce parapluie, le bain de sang commencera. Faisant une très courte pause, je réfléchissais à plusieurs choses très rapidement, espérant ne rien avoir oublié dans mon raisonnement. ─ Si tu me donnes ces informations sur Kiri, si tu respectes tous tes précédents engagements et si je garde Haku Naoko pour la guerre, alors c’est d’accord : le marché sera conclu et nous reprendrons contact une fois la guerre termi… Soudain, tout redevint normal autour de moi, puis une voix me fit comprendre ce que je redoutais. ─ Maître Raïkage, vous avez été victimes d’un Genjutsu, que faut-il faire ? Ils avaient donc rompus l’illusion. L’agitation était née autour de Teichirô et moi. Soudain, mon visage se remplit de stupeur. Le jeu de comédien commençait. ─ Teichirô… Alors c’était donc ça… Bien, j’accepte ton marché si Haku Naoko reste à Kumo. Tu peux partir sans crainte. Vous autres, laissez-le partir, c'est un ordre ! Mon regard ne quittait pas le sien. J’avais fait croire à tous mes hommes que lors de l’illusion, le Samidare m’avait révélé des choses importantes, qui faisaient que j’étais forcé d’accepter le marché. Je n’avais donc aucun soupçon à subir de la part de mes hommes, et ce contrat qui m’intéressait tant pouvait être fait. Tout allait finalement dans le bon sens. |
| | | Informations Grade : Nukenin de rang S Messages : 1607 Rang : S
| (#) Sujet: Re: Laisse moi passer (RP libre) Jeu 4 Oct 2012 - 19:30 | |
| Il fallait être sacrément. Pour détecter le chakra perturber en moins d'une seconde et en libérer en plus celui qui en était victime. Je supposais donc que ses shinobis surveillait depuis le début son chakra. Cela ne m'empêcha pas de sourire, quand il y'eu cet sorte d'agitation. Mais avant que l'idée de la mort ne me traverse l'esprit, Urio avait déjà retenu ses hommes. Je penchais à nouveau la tête sur le côté en perdant mon sourire. Cependant mon visage découvrit à tous une mine satisfaite. Le combat était évité et le marché conclut. Le risque en avait valu la chandelle. Je laisserais à Urio le soin d'expliquer à ses hommes ce qu'il veut. Le but du Genjutsu était que nous soyons tranquille et qu'aucun de nous ne perde la face. Je pense que cela fut une réussite. Je demeurais d'abord silencieux. En me redressant le siège de cendre tomba en branle. Je n'adressais le regard à personne d'autre que Urio. Cela en permettant de le fixer avec une certaine insistance, en faisait bien comprendre comme je le pouvais qu'il était de tout comprendre. C'est en me retournant que ma voix se fit retentir simplement dans son esprit.
-Tu n'auras bientôt plus à te soucier de Kiri de toute façon...
Je reprenais enfin le chemin de la sortie. Dos à toute cette assemblée, c'est curieusement uniquement à ce moment que le parapluie de cendre tomba à son tour. Urio pensait sincèrement que ce stratagème n'aurait pas fonctionné. Moi si... Mais ce n'était qu'une question de point de vu. Naoko me serait donc remise après la guerre. Cela me convenait parfaitement. Il entraînait l'une de mes troupes gratuitement ou presque. Pourquoi je refuserais pareille aubaine ? Plus tard les gens en apprenant que Naoko est de nouveau au An'teï, ils ne pourront que soupçonner Kumo d'être infesté des miens. Faisant courire nous par même au préalable ces quelques rumeurs. Mais cela n'était pas pour tout de suite. J'avais d'autre chats à fouetter. Je devais maintenant me rendre en un dernier lieu. Pas si loin d'ici. Pour revoir le An'teï complètement restructuré et à l’apogée de sa nouvelle puissance. Haru, finalement, nous aura rendu plus terrible que jamais. Et pendant que ses villages gaspilleront leurs ressources dans leurs chamailleries, nous, cette fois, pourront montrer à chacun qui sont les véritable ennemis. |
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