Informations Grade : Emissaire de Maskine
Messages : 1729
Rang : S
 | | (#) Sujet: Je prends le bon et je laisse le mauvais. Sam 10 Nov 2012 - 23:56 | |
| Ce rp se déroule deux ans en arrière. Certain vous diront que je préfère tuer plutôt que chasser. Que je préfère terrifier plutôt que d’honorer. Que je préfère railler plutôt qu’admirer. Eh bien croyez-les, c’est exactement le genre de personne que je suis. Actuellement je me trouve au pays de la cendre avec plusieurs personnes partageant mes pulsions meurtrières. Vous savez ces battements de cœur incontrôlable que vous ressentez lorsque vous voyez votre adversaire entrain de souffrir, les tic-tac de cette horloge dans votre tête qui se fait de plus en plus persistant jusqu’à que vous vous défouliez à coups de sabre sur le corps inerte de votre ennemi. Oui vous ne vivez peut être pas la même chose que moi, c’est certainement la raison pour laquelle vous ne pouvez me comprendre. Je ne peux supporter ces hommes qui déblatèrent sur un certain code d’honneur et un sens de la mesure. J’estime que se retenir n’est qu’une forme de lâcheté, fuir car l’on ne parvient pas à concrétiser ses actions. Voilà ce qu’est la mesure.
Enfin je divague, je me perds dans mes constatations sur ce monde qui n’est rien d’autre pour moi qu’une immense plaine de jeu que Makka met à disposition des personnes qui ont acceptées de la suivre. J’ai entendu parler d’une certaine personne qui serait aussi forte que moi. J’ai hâte de la rencontrer malheureusement là j’ai affaire. Makka m’envoie me rendre chez une personne sur l’île de la cendre pour que je puisse apprendre quelque chose qui risque de devenir intéressant pour moi lorsque je saurai me débrouiller seul. Alors bon de prime abord je ne trouvais pas cela intéressant mais je décidais quand même d’écouter ma supérieur si je puis dire et je prenais la route qui menait à l’extrême Sud de l’île. Je venais d’arriver depuis un mois et donc je me faisais pour le moment discret dans ce camp de monstre sanguinaire, en somme mes homologues quoi.
Quelques heures passèrent avant que je rejoigne la maisonnette que je recherchais. A l’intérieur un vieux bonhomme semblait m’attendre les yeux entre-ouvert. Je ne savais pas vraiment à quoi il tournait ce vieillard mais ça promettait visiblement d’être marrant tout cela. Je saluais le vieil homme simplement en me courbant à peine. Il me demanda si je venais prendre des leçons je lui répondis par l’affirmative tout en lui demandant à quelle discipline j’allais me soumettre. Lorsqu’il me répondit la médecine je lui annonçais clairement que ce genre de pratique à la con, ce n’était pas pour moi. Il m’annonça tout net que ce n’est pas avec un esprit de fuyard que j’allais réussir à faire quelque chose de correct.
Je dois vous avouer que cette critique avait fait mouche et c’était la raison qui m’avait poussée à rester un peu plus longtemps dans cette demeure. Cette personne dans un état avancé de décomposition que l’on appelle la vieillesse m’expliqua que l’art ne versait pas exclusivement dans la guérison mais aussi dans tout autre chose comme des drogues ou bien du poison. Un sourire pervers se dessina sur mon visage. Il semblerait que ce ne soit pas si inutile que ça finalement. Je me retrouvais donc à accepter de prendre ce vieux gâteux en tant que maître surtout de ce que je venais de comprendre il recevait en échange de l’enseignement des cadavres frais de la part de Makka, il semblerait qu’il y est un bénéfice à tirer des deux côtés finalement.
Nous commençâmes sans plus tarder l’entraînement. Quelque chose me dit que ça allait être chiant. Les secondes qui suivirent me donnèrent raison puisque voilà qu’il sortit un lapin blessé depuis une cage et me montra comment le soigné. Je fixais le vieil homme tout en signifiant que je préférais tuer plutôt que soigner. Il ricana avant de me demander de faire comme lui. Autant vous dire que rien que pour la technique de soins ce fut long, un seul mois pour une technique, j’avais eu l’impression de perdre mon temps pour une technique qui à mes yeux n’en valait pas la peine. Il souhaitait enchaîner sur une autre technique de soins mais là je ne pus m’empêcher de m’exclamer.
- « J’suis pas là pour soigner des animaux, vieillard, je suis là pour apprendre à tuer avec vos techniques, poisons, drogues, fuinjutsu, voilà ce que je souhaite apprendre. »
Voyant ma détermination quant à l’apprentissage de techniques offensives il ne put que se résigner. Nous commençâmes donc par quelque chose de commun pour les médecins mais de franchement barbant pour ma part. L’étude d’encyclopédie sur les plantes et les particularités curatives et offensives des plantes. Je vous avouerai que je me suis plus concentré sur les plantes venimeuses que sur celles me permettant de soigner autrui mais bon. Un autre mois s’était écoulé avant que ma connaissance théorique sur la flore des pays de ce continent soit assez conséquente pour continuer.
Les poisons furent l’objet de nos travaux pendant les mois qui suivirent. J’appris à confectionner des venins et antidote avec le plus de justesse possible et surtout à catalyser cela à travers un sceau ou encore à enduire parfaitement une arme de venin avant de la sceller. J’appris même à créer un poison ayant mon sang comme remède. Je devais bien avouer que ces recherches-là allaient s’avérer utiles lors de mes combats futurs. Du moins si le type d’en face n’avait pas suivi le même cursus que moi.
Il ne me restait plus qu’à passer à la dernière étape qui allait elle aussi durée plusieurs mois. Rien que le fait de rester cloitrer dans ce laboratoire miteux un peu plus longtemps m’énervait au plus haut point, mais je me devais de le faire si je souhaitais me perfectionner dans quelque chose qui me plaisait plus que tout, à savoir, les drogues. J’adorais créer des pilules militaires qui permettait d’augmenter ses capacités pendant un court instant. J’avais le pressentiment que ce genre de chose allait jouer énormément dans mes combats futurs contre ces idiots des villages. Pendant des mois je m’entraînais à mixer des plantes et à les compacter avec du chakra tout en amplifiant leur pouvoir, le tout permettant de créer des boules compact augmentant la force de l’utilisateur grandement. Je ne savais pas ce que ça allait donner à long terme mais j’avais le sentiment au bout de ces deux ans écoulées que j’avais appris beaucoup de chose. En plus de cela mon contrôle du chakra s’était grandement amélioré.
Je remerciais le vieillard avant de m’en aller, noter qu’il s’agissait là de quelque chose que je faisais très rarement, à vrai dire je n’étais vraiment pas du genre à remercier les autres mais je devais bien admettre que ce vieux fou avait consacré deux années à mon enseignement alors qu’à tous les coups dans deux ans il était clamsé. Faut avouer que y’a le mérite du geste qui mérite les remerciements même de la part d’un connard de ma trempe. Ce que j’allais faire maintenant ? Je dois bien avouer que je ne savais pas vraiment mais ça allait être vachement intéressant je pense en tout cas. |
|
