Maladie rare [PV Ryûjisai Kôtarô]

(#) Sujet: Maladie rare [PV Ryûjisai Kôtarô] Mar 4 Sep 2012 - 15:19

Spoiler:

Une petite journée sans mes élèves, ça s'était du repos ! Après des rencontres et des entraînements, ça me faisait du bien de penser à moi un peu et de profiter de la vie. Je marchais tranquillement dans le village, humant le doux air que m'offrait cette chaude journée d'hiver. J'en avais de la chance, en plus d'être en congé, le soleil était au rendez-vous et la température était convenable. Maudit soit la neige, je n'en ai jamais vu à Konoha mais si ça arrivait un jour, je ne serais pas très content. Ma saison préféré était sans aucun doute l'été et rien n'y personne ne pourrait me faire changer d'avis sur ce point. C'est à l'entrée d'un restaurant de nouilles assez connu du village qu'un homme à l'allure sérieuse, trop même, m'intercepta. Je ne l'avais jamais vu et il s'adressa immédiatement à moi, toujours en gardant son ton sérieux et ennuyant. J'espérais que notre petit entretien ne dure pas longtemps, j'avais faim moi !

→ Hyûga Kenzo c'est bien ça ? Il continua à parler sans même me laisser répondre. Un type pas trop poli mais bon, rien ne viendrait perturbé le calme de ma journée ! Konoha a besoin de vous, vous êtes à peu prêt le seul de disponible vu le temps qu'il fait, tout le monde est parti se reposer en forêt. Voici votre itinéraire et bon voyage ! L'homme parti immédiatement, sans vraiment m'en dire plus sur la situation qui était assez étrange je dois le dire.

→ Mon itinéraire ? Quoi mais attendez !?

Mon itinéraire ? Mais qu'est ce que c'était ce bordel ? J'ouvris immédiatement le document que l'homme m'avais donné une minute plus tôt et je lu son contenu d'un trait. L'expression sur mon visage changea du tout au tout. Ce n'était pas drôle, ça m'énervait même au plus haut point. Qu'un homme sérieux m'empêche de manger soit. Que l'on me prenne mon unique journée de congé du mois soit. Mais que l'on m'envoi à Yuki no Kuni, l'endroit que je détestais le plus au monde, je ne l'accepterais JAMAIS ! Frustré, je retournai vers ma petite maison du quartier hyûga pour y prendre le nécessaire pour mon voyage. Ça me prendrait des jours pour me rendre dans cet endroit, heureusement qu'on m'avait remis une bourse pour pouvoir me nourrir en chemin... Mon plan pour me rendre au pays de la neige était bien simple, traverser le pays du feu vers l'est pour trouver un port capable de m'embarquer vers l'archipel du pays de l'eau. De là, je trouverais bien un bateau commercial à faible coup vers Yuki.

Le début du voyage qui devait être le moins pénible se passa relativement bien. Pas d'embûche ni rien et je pris même de l'avance sur l'horaire que je m'étais donné. Le pays du feu était un endroit que je connaissais bien et le parcourir m'amusait. Cependant, je n'avais jamais mit les pieds au pays de l'eau et je redoutais plus que tout cette partie du voyage. À mon arrivée sur la frontière est d'Hi no Kuni, je trouvai un port assez facilement. Il y en avait des tonnes dans le coin, que ce soit pour la pêche ou pour la livraison, toutes les raisons était bonne pour posséder son propre bateau. À la croisée de deux chemins de graviers, je rencontrai un homme à la carrure costaude qui embarquait des cannes à pêches et autre matériel sur sa beaucoup trop grosse embarcation.

→ Excusez moi monsieur mais je recherche quelqu'un capable de me transporter vers le pays de l'eau voir un peu plus loin si possible ! Y'a de la place dans votre bateau ? Je suis prêt à payer mais pas trop s'il le faut.

→ Bah écoute, je peux t'emmener jusqu'à Yuki, mais pas plus loin. C'est là que je vais pêcher avec ma famille ! Il n'y a pas de meilleurs endroits pour les gros poissons et ça paie vachement bien donc pas besoin de me donner un seul ryos. Installe toi à l'arrière si tu veux, on part dans la demi-heure.

Quel chance de fou ! Enfin, il restait que je devais aller au pays de la neige mais au moins je m'y rendrais rapidement. Ce dit voyage en mer dura quelques jours. Poussé par un vent très violent, le mat de notre embarcation faillit se fendre en deux mais le capitaine réussi à prévenir les dégâts. À part quelques petits évènements anodins rien de bien spécial ne se produisit. J'arrivai au pays de la neige en fin de journée, quatre jours après mon départ. Selon les instructions que j'avais reçu, je devrais attendre un certain Kôtarô au plus gros port de l'endroit soit celui où l'on m'avait déposé. Je remerciai le capitaine et je pris place dans la grande auberge du village pour déguster une tasse de thé en maudissant cette journée de congé.

(#) Sujet: Re: Maladie rare [PV Ryûjisai Kôtarô] Mer 5 Sep 2012 - 14:47

Le mercenariat. Quelle plaie. Tu as abandonné le titre de "mercenaire" il y a bien longtemps. Mais tu restes un vagabond. Sans foyer, sans logement, sans rien. Juste de quoi survivre. Et pour obtenir ce dont tu as besoin pour te tenir en vie, tu dois travailler. Pour de l'argent. Pour cet argent maudit, qui a peu à peu corrompu l'esprit de l'Homme... Et autrefois, tu tuais pour t'assurer un train de vie convenable. Mais tu en as vite eu assez. Alors, tu as cessé ces activités d'assassinat, malgré le fait qu'il s'agissait de ton gagne pain. Maintenant, tu n'as plus grand chose, si ce n'est quelques travaux réalisés à droite ou à gauche, pour gagner quelque misérable somme... Et aujourd'hui, tu dois te rendre auprès d'une enfant. Une fillette mourante, et dont le seul salut réside en un remède unique. Et ce remède, tu as été chargé d'aller en trouver les différents composants. Mais le temps presse. Et tu presses le pas sur le sentier boueux qui doit te mener à destination. Quelle ironie. Toi qui n'a jamais rien fait d'autre que tuer, aujourd'hui, tu œuvres pour sauver une vie. Ce n'est qu'une vie certes. C'est bien peu par rapport à toutes les existences que tu as impitoyablement supprimées. Mais, cela sonne comme une mauvaise blague. Ou bien comme une remontée. Toi qui t'es abîmé dans les ténèbres, tu pourrais voir cela comme le début de ton ascension vers une route moins sombre... Enfin, il faudrait pour cela que tu arrives à te concentrer sur autre chose que la réussite de cette mission. Après tout, tu penses actuellement plus à tes chances de survivre si tu échoues qu'à autre chose...

Tu avances rapidement, tentant de te défaire de la masse boueuse accrochée à tes chaussures. La ville se dresse droit devant. Tu relis ta missive. Tu dois rejoindre ton équipier au port. Tu travailleras avec un Konohajin pour cette fois. Toi qui travaillais toujours seul, cela sera une grande première. Mais il faut bien un début à tout. Et aujourd'hui sera peut-être le début d'un nouveau départ pour toi, qui sait ? Mais mieux vaut ne pas tirer de plans sur la comète tout de suite. A trop espérer, il n'en sort rien de bon au final. Tu le sais. Tu te l'es déjà dit et répété. Et tu ne ressens rien. Jusqu'à aujourd'hui, à chaque changement, à chaque évènement important, tu ressentais comme un grondement au fond de toi. Mais aujourd'hui, rien. Alors tu restes calme, et tu franchis les portes de la ville, prenant la direction du port. Tu observes les passant dans la rue. L'artère principale grouille de vie malgré le temps maussade. Personne ne fait attention à toi. Il est bien fini, le temps où tu était encore ce mercenaire faisant trembler les pauvres hères. Désormais, tu n'es plus qu'un point dans la foule. Et ce n'est pas plus mal. Tu te fonds alors dans la masse, et tu te diriges vers la plus imposante des auberges. D'après tes instructions, tu devrais le trouver là-bas.

Tu pousses la porte du pied, en imprimant une trace boueuse sur le bas de la planche de bois. Tu scrutes la salle d'un oeil vif. Tu cherches... Et tu finis par le repérer, cet homme au bandeau au symbole de feuille. Tu t'approches et tu t'installes en face de lui. Il boit le thé ? Hum. Est-il conscient de l'enjeu de cette mission ? Ou est-il totalement dénué de sens des responsabilités ? Tu ne sais pas vraiment, mais cet homme ne te parait pas vraiment fiable. Pour toi, il aurait pu t'attendre à l'entrée pour que vous puissiez tout de suite partir. Mais non. Apparemment, nombreux sont les shinobis qui ont perdu la notion de priorité. Tant pis, tu vas devoir lui rappeler...

Je suis Kôtarô, et je vais devoir travailler avec toi d'après mes instructions. Kenzo, c'est ça ? Dis moi, sais tu pourquoi nous sommes ici ?

(#) Sujet: Re: Maladie rare [PV Ryûjisai Kôtarô] Mer 5 Sep 2012 - 23:51

Cet homme avait l'allure de tout sauf d'un mec intègre à qui je confierais ma vie. Même que si on m'annonçait qu'il avait déjà été voleur ou tueur en série, je n'en aurais pas été surpris. Il était assez costaud, plus que moi d'ailleurs. Une fois entré dans l'auberge, il s'était immédiatement présenté à moi, signe de son tempérament pressé. Sirotant ma tasse de thé, j'étais aussi bien décidé à en finir sans toutefois le laisser paraître. Je me levai d'un bond et tout en lui adressant un léger sourire, me présentai à mon tour sans oublier de répondre à sa question.

→ Quand à moi, je suis Kenzo, tout court comme tu l'as dit. Je sais où nous devons nous rendre, ce n'est pas très loin d'ici, en bordure de la ville. Je finis d'un trait ma tasse de thé et je repris, toujours de ma voie calme et posée. On peut s'y rendre immédiatement si tu le désires, à moins que t'es envi de papoter à l'un de ces étranges ?

Je me retournai alors vers ceux qui peuplait cette grande salle. Les gens du coins avaient tous une mine différente et pas forcément sympathique. Seul le serveur affichait un large sourire, une atmosphère qui avait tout pour me déplaire. Je me déplaçai ensuite lentement vers la porte, en me doutant qu'il me suivrait à travers l'auberge. La maison que nous recherchions était à environ un kilomètre d'ici, une petite chaumière en bois selon ce que Konoha m'avait dit. Je venais de cacher mon appartenance au clan hyûga à mon compagnon. Contrairement aux autres membres de mon clan, mon apparence physique ne me trahissait pas. Des yeux d'un mauve indigo chez les miens, ça ne courait pas les rues. On m'avait toujours dit que j'avais un petit problème génétique, foutaise. Je savais très bien que mon père était un autre que celui qu'y prétendait l'être. J'avais toujours tu mes soupçons mais ça finirait bien par ressortir au grand jour. Sur ce, j'ouvris la grande porte de bois de l'auberge qui émis un grincement aigu avant de nous laisser sortir.

→ C'est par là, enfin c'est ce que la carte me révèle. Je trouve ça trop facile jusqu'à maintenant. La tâche qu'on devra faire promet d'être ardu. M'exclamais-je en pointant une grande allé situé sur notre droite.

Je commençai à courir, d'abord lentement puis à une vitesse moyennement rapide. Il fallait nous presser car la vie de quelqu'un était en danger. L'heure n'était plus au repos mais au travail. J'espérais que notre employeur soit sympathique, des fous j'en avais connu plusieurs et ça ne m'intéressait pas de faire leur sale boulot. Après moins de dix minutes de course, je vis la maison se dessiner au loin, caché par les flocons qui nous tombait dessus. Vite vite ! Il faisait un de ses froids et j'espérais qu'un feu crépitant nous attende à l'intérieur. Reste qu'une interrogation grouillant dans ma tête, où allions nous trouver une foutu fleur dans ce pays ?

(#) Sujet: Re: Maladie rare [PV Ryûjisai Kôtarô] Sam 8 Sep 2012 - 18:04

Tu le regardes quelques instants. Les pupilles indigo et les cheveux sombres, assez frêle. Bah, heureusement qu'il s'agit d'une mission de recherche. S'il avait été question de combat, tu doutes qu'il aurait pu tenir le rythme... Mais il est vrai qu'il ne faut pas juger sur les apparences... Enfin, il a tout de même l'air assez faible. Tu clignes alors des yeux, détournant ton regard pour balayer la salle. Personne d'assez intéressant à tes yeux. Juste des traînards ou des vaisseaux errant, ivres ou simplement en voie de l'être... Autant les ignorer, car s'éterniser ici serait totalement inutile... Tu jettes un dernier regard à la salle avant de sortir à ton tour. Tu suis le Konohajin, qui commence en t'indiquant le chemin de la demeure où vous allez devoir vous rendre. Tu le vois commencer à courir. Voilà qu'il commence à se remuer. Mais il a tout de même raison sur un point. C'est trop simple pour une telle mission. Quelque chose cloche. Tu attends qu'il se soit éloigné, et tu invoque Meika, faisant apparaître à tes côtés une tigresse blanche. Elle qui vient de ce pays enneigé, elle devrait pouvoir t'aider un peu. Ne serait-ce qu'avec quelques informations lambda.

Dis moi Meika, toi qui as vécu dans les parages... On m'envoie chercher des ingrédients pour un remède. Mais est-ce que tu connaitrais des plantes qui auraient des propriétés médicinales ?

Hum, il y a quelques fleurs de haute montagne je crois... Tu sais, je chasse moi, je ne vais pas cueillir des plantes et admirer les paysages.

Je vois... Merci quand même.

Tu la renvoies alors. Tu n'as pas quitté ton équipier des yeux. Il était trop loin pour vous entendre. Et il ne s'est pas retourné. Donc, il n'a pas du voir ce dont tu es capable. La rétention d'informations est un point important pour une personne comme toi. Surtout lorsque tu es recherché par certaines personnes pour meurtres et autre homicides atroces et glauques. Tu prends alors la suite du Konohajin, le rejoignant rapidement, jusqu'à arriver aux portes de la maison. Tu prends l'initiative de frapper, attendant que l'on vienne vous ouvrir. L'attente n'est pas longue, tu vois un homme vous ouvrir, l'air fatigué et aux traits émaciés. En voilà un qui n'a pas l'air d'aller fort. Tu vous présentes rapidement, toi et ton équipier, avant qu'il ne vous invite à entrer. A vrai dire, tu n'as pas envie de perdre ton temps en palabres, et tu entres dans le vif du sujet.

Vous nous avez bien appelés pour chercher les ingrédients pour votre remède ? Alors dîtes nous de quoi vous avez besoin. Si nos ordres de mission sont justes, votre fille est mourante. Ce qui implique qu'il ne faudrait pas perdre de temps.

La politesse ? Tu la piétines. Oui, tu n'es pas un homme de coeur, tu n'es pas un gentleman, tu es un mercenaire, un tueur. Alors oui, ces formules de présentation alambiquées et fastidieuses, tu les envoie paître. Tu préfères agir vite, en finir rapidement. Ce travail ne te plait pas trop dans un sens. Tu te sens... Mal à l'aise. Oui, toi qui fut un expert de l'assassinat, toi qui a été un messager de la Mort, l'idée de sauver une vie, au plus profond de toi, te dérange. Tu sais que c'est idiot, que tu devrais te sentir mieux, mais ces pensées contradictoires se bousculent dans ta tête... Heureusement, tu vois revenir votre employeur, avec une liste en main. Tu la prends sans autre forme de procès. Tu la parcours des yeux quelques instants, avant de la passer à ton coéquipier. Cette fois, il va être temps de vraiment commencer cette mission...

(#) Sujet: Re: Maladie rare [PV Ryûjisai Kôtarô] Lun 10 Sep 2012 - 2:57

Armé de mon sang froid et de mon courage sans bornes, j'accompagnai mon compagnon vers la porte de la maison. Il pris l'initiative de cogner et j'attendis à ses côtés. Jusqu'à maintenant, notre relation était assez basique. La mission était la seule chose qui comptait à nos yeux et c'était tant mieux. Mais d'un autre côté, je n'étais pas un homme solitaire et discuter un peu ne m'aurait pas faire de mal. Kôtarô me tendis la liste que le bon monsieur s'était empressé de lui tendre. Il y avait un paquet de truc sur ce bout de papier et ratisser les champs à la recherche de petites marguerites ne m'intéressait pas du tout. D'un autre côté, la mission c'était la mission et je devais m'y conformer. Je tentai alors de parler un peu à ce pauvre homme pour le rassurer un peu.

→ Ne vous inquiétez pas monsieur, on va ramener les ingrédients dans les plus brefs délais.

Je m'étais adressé à l'homme d'un ton ferme et en le regardant dans les yeux. Mon visage arborait rarement cet émotion, moi qui était un homme au caractère plutôt incertain. L'homme me remercia ensuite de son regard et ferma la porte de son logis en nous faisant signe d'aller à la poursuite des fleurs. Le paysage qui s'offrait à nous était maintenant assez pittoresque mais avait aussi un caractère désolant. Eh oui, le pays de la neige, c'était pas petit et trouver à peu prêt dix fleurs différentes ça relevait presque de l'impossible. Une idée se formula alors dans ma tête, elle était contre toutes mes valeurs mais il était question de sauver une vie. Il y avait à ma connaissance, une serre dans un village pas trop loin d'ici. Si on arrivait à la trouver, on pourrait peut-être faire un petit tour de passe passe et voler la majeure partie de ce que nous recherchions.

→ Hey Kôt, j'ai un plan. Tu m'as pas l'air d'un type intègre alors je crois que ça va te plaire. Dans un village non-loin, d'ici il y a, à ma connaissance, une serre qui cultive des plantes médicinales s'y trouve. On pourra surement y subtiliser quelques trucs sans se faire voir. Je fis une légère pause pour mettre de l'accent sur la suite. À moins que tu ne préfères te les geler dans les montagnes ?

Sans vraiment l'attendre, je couru vers l'horizon, dans cette neige assez intense qui m'arrivait parfois jusqu'au genou. Notre avancée était relativement lente, voir parfois inexistante. Ça m'énervait d'avancer dans ces conditions mais il n'y avait pas de meilleur chemin. Kôtarô aurait peut-être un moyen plus rapide mais de mon côté, la marche restait ce que j'avais de mieux à proposer. Je décidai alors d'engager une petite conversation, quelque chose que je faisais très souvent.

→ Sans vouloir entrer dans les détailles, d'où viens-tu et qui es-tu ? On a plusieurs heures à passer ensemble alors pourquoi pas socialiser un peu ?

(#) Sujet: Re: Maladie rare [PV Ryûjisai Kôtarô] Lun 10 Sep 2012 - 17:25

Tu n'as pas l'air d'un type intègre ? C'est maintenant qu'il s'en rend compte ? Bah, tu ne nieras rien. C'est vrai, tu es loin d'être un homme "normal" et totalement intégré à la société. Tu avances dans la neige tout en l'écoutant parler. Une serre ? Dans le coin ? Hum... Etrange. Une serre dans ce pays glacé ? Non, décidément, tu n'y crois pas un instant. Comment implanter une serre dans des terres où les températures sont quasiment négatives toute l'année ? Surement un racontar ou un bruit de rue. Mais à ton avis, il n'y a rien de concret dans cette affaire... Tu soupires avant de répondre, quelques instants plus tard.

Tu crois vraiment trouver une serre ici ? Ces terres sont glacées, rien ne pourrait y pousser, et même avec une serre, cela serait extrêmement difficile. Reste encore la saison. En plein hiver, même si nous trouvions cette serre, elle serait vide, ou presque. D'autant que certaines de ces plantes ne poussent que dans des conditions extrêmes, en très haute altitude, avec un taux d'oxygène réduit et des températures basses.

Tu lances alors un jutsu, faisant apparaître une lame de lave dans ta main, faisant rapidement fondre la neige grâce à la chaleur dégagée. Tu avances alors sur la terre légèrement boueuse. Tu le regardes courir dans la neige, en te demandant si il va vraiment arriver à tenir le temps de la mission à un tel rythme. La neige et le froid le ralentissent dans ses mouvements. Alors autant s'agiter est une très mauvaise idée selon toi... Mais bon, tu n'es pas lui, il reste libre de faire ce qu'il veut. Mais se presser et s'agiter pour rien sont deux choses différentes. Tu l'entends alors engager la conversation. Non mais. Il vient de te lancer que t'as pas l'air d'un type net, et là il tente d'engager la conversation ? Totalement stupide ou quoi ? Tu te retiens de démontrer explicitement à quel point tu trouves ce genre de raisonnement désespérant... Les Shinobis de nos jours ne savent vraiment pas ce qu'ils veulent...

Comme tu l'as si bien dit, je ne suis pas un homme intègre. Je ne suis qu'un simple nomade originaire du Désert de Kaze. Mais la socialisation n'est pas vraiment chose simple pour moi.

Tu t'arrêtes là. Non pas que tu aies quoi que ce soit contre lui. Mais. Tu n'es plus tout à fait humain désormais. Depuis ce pacte que tu as conclu, tu es devenu... Un tigre. D'avantage de coeur que de corps, mais tu en es devenu un. Depuis cet échange sang, tu as décidé d'abandonner ton statut d'"Homme". Tu as décidé de revenir aux fondements. La force brute. L'instinct. Tu es devenu leur semblable, et leur nouveau roi. Alors, toi qui leur a promis de leur redonner leur place, de leur permettre de remonter la pente, afin de punir l'Humanité, qui les a impitoyablement chassés, tu ne peux abandonner ta promesse et ton idéal si facilement. Pour eux, te socialiser si facilement avec un Homme sonnerait comme une trahison. Ils savent bien que tu dois avoir cet équipier avec toi pour cette fois, mais cette collaboration s'arrête aux ordres de la mission.

Bon. Si tu tiens vraiment à aller visiter cette serre, je te laisserais volontiers y aller. Mais sache que je ne t'y suivrais certainement pas. Je sais à peu près dans quels genres d'endroits trouver les plantes dont nous avons besoin, alors je ne compte pas risquer de tomber dans une farce ou un piège grossier...

(#) Sujet: Re: Maladie rare [PV Ryûjisai Kôtarô] Mer 12 Sep 2012 - 14:22

Ce type maîtrisait donc la lave, un art intéressant, surtout dans le pays glacé que nous traversions. Je n'aurais pas dit non à ce qu'il me fraie un chemin dans la neige, ça me permettrait d'avancer plus rapidement mais je ne voulais pas non plus être dépendant de lui. Je continuai donc ma route dans cette neige épaisse, suivi par cet homme pas du tout sympathique vu les réponses qu'il avait apporté à mes questions. Visiblement, il doutait de l'existence de la serre puisqu'il contesta mon plan, préférant aller s'aventurer dans les hautes montagnes du pays... Son plan à lui consistait justement à foncer vers le haut des montagnes pour y trouver des petites fleurs dispersées dans la neige. Avec mes yeux, je pourrais certainement repérer l'emplacement des petits végétaux mais certainement pas les identifier à distance. Ça restait un plan plausible et dans le pire des cas, on pourrait toujours revenir visiter la serre pour retrouver les fleurs les moins rares.

→ Alors soit, je suis ton plan. Si tu sais à peu prêt où sont ces plantes alors on ne devra pas trop avoir de problèmes dans cette mission. J'espère que t'as tout un flaire parce que moi j'y connais pas grand chose en herboristerie.

À ce stade de la mission, cacher mes yeux ne serviraient pas à grand chose. Dans le pire des cas, je n'avais qu'à prétendre faire parti de la Bunke ce qui le dissuaderait de me sauter au visage pour m'enlever un oeil. Les montages n'étaient plus très loins, mais une courte distance dans ce pays s'avérait bien plus dur à franchir que dans la forêt de konoha. Il y avait des arbres dans ce coin là, notamment des sapins habitués au climat dur et froid du pays. Peut-être des fleurs mais j'étais encore trop loin pour tout voir. Je pris la décision d'avancer à un bon rythme vers cet endroit, suivi de mon compagnon à l'épée de lave qui avait bien moins de difficultés que moi à se déplacer dans ce pays. Le yôton, un art assez chouette il faut le dire, le genre de choses que j'aimerais peut-être maîtriser un jour.

Après un bon moment de marche, un peu plus d'une demi-heure, j'étais sur de mieux pouvoir discerner le paysage et je réactivai mon dojutsu. Ce qui se dressait maintenant devant nous était loin d'être une petite bute où les gamins jouent en hiver, c'était plutôt une immense montage au sommet éloigné. Si on avait à l'escalader pour trouver une fleur en altitude, ça prendrait certainement plus de quelques heures. Je regardai Kôtarô, c'était lui qui nous avait emmené jusqu'ici et c'était donc à lui de m'informer de la position des fleurs. Je ne m'attendais pas à un lieu exact mais une zone moyenne ferait parfaitement l'affaire.

→ Alors, elles sont où ces fameuses fleurs ? On se les gèlent ici.

J'ouvris alors mon sac à dos pour y prendre une autre couche de vêtement que j'avais pris soin de déposer avant mon départ. Décidément, je détestais ce pays. C'était peut-être même celui que j'aimais le moins, en concurrence avec Ame no Kuni.

(#) Sujet: Re: Maladie rare [PV Ryûjisai Kôtarô] Jeu 13 Sep 2012 - 14:20

Un mouton ? Hum, on dirait bien. Il suffit que tu dises une chose pour qu'il se décide à te suivre... Et il ne semble pas insister sur son plan. Tu aurais presque pitié de lui. Pitié de cette faiblesse d'esprit. Si tous les shinobis de nos jours sont aussi peu incisifs, aussi peu mordants et insistants, tu comprends d'où vient ce déclin de la société... Aucune volonté de défendre ses plans. Il te laisse totalement mener. Encore un manque. Manque d'ambition. Manque de volonté. Bref, ce jeune homme te parait bien faible mentalement... Mais il faut bien de tout pour faire un monde. Même si les plus faibles finissent dévorés par les plus forts... Enfin, tu t'éloignes du sujet là. La mission reste plus préoccupante que ton mépris. Tu continues à avancer dans la neige que tu fais fondre au fur et à mesure. La montagne se dresse non loin devant vous. Tu jettes un oeil vers le sommet. Certaines de ces fleurs se trouvent là-haut... Sur toutes les plantes que vous devez trouver, certaines se trouvent encore au pied de la montagne, mais d'autres risquent de se trouver dans les grottes en hauteur, ou même au sommet de tel ou tel pic...

Bon. Tu devrais pouvoir trouver ces deux herbes dans les parages, cherche plutôt aux pieds des sapins. Mais essaie de retourner un peu la neige au cas où certaines seraient enfouies... Moi, je pars voir dans les hauteurs, je pourrais avancer plus vite. Si tu as trouvé tes plantes avant moi, tu me rejoins.

Tu le laisses là, et tu commences ton ascension. Tu utilises ta lave pour faire fondre la neige devant toi, et tu commences à accélérer. Tu prends de la vitesse, commençant à courir. Tu jettes un regard derrière toi. Encore un peu. Encore un peu et tu pourras appeler Meika pour qu'elle te donne un peu d'aide. Tu finis par prendre assez de distance à ton goût, et tu réeffectues tes mudras, avant de faire apparaître ton acolyte féline. Tu ne vas pas pouvoir la garder trop longtemps avec toi, mais ensemble, vous serez plus efficaces que toi seul. Tu ressors ta liste de plantes, et tu la parcours rapidement.

Meika, je cherche ces plantes. On devrait les trouver en altitude. Est-ce que tu peux m'aider ? Mon coéquipier est resté sur le bas de la montagne, mais il ne va pas tarder à me rejoindre. Mais c'est une mission urgente, alors il faudrait trouver ces plantes rapidement. Et je n'aimerais pas qu'il découvre ton existence. Je suis recherché après tout. Alors je ne tiens pas à vous mettre en danger. Donc, nous allons devoir faire très vite. C'est compris ?

Oui, oui, ne t'en fais pas.

Tu la vois alors partir en courant vers le sommet des montagnes. Tu la suis des yeux quelques secondes avant de te tourner pour observer les alentours. Tu devrais trouver quelques racines par ici. Il reste encore de la végétation. Des résineux certes, mais ce sont tout de même des arbres. Et qui dit arbre dit plante. Et donc, racines. Enfin. Tu espères que ton équipier va se presser et te rejoindre au plus vite. Enfin, pas trop vite non plus...

(#) Sujet: Re: Maladie rare [PV Ryûjisai Kôtarô] Jeu 13 Sep 2012 - 22:53

Il devait me prendre pour un homme mou. C'est ce que j'étais, je dois bien l'admettre. Toute ma vie et encore maintenant, je me conforme aux idéaux des autres. J'ai toujours agis de la sorte, que ce soit dans ma jeunesse ou maintenant. Ça m'évite beaucoup d'ennui et même si je passe pour un imbécile, il reste que mon esprit est libéré de toutes décisions et que si le plan ne fonctionne pas et bien ce n'est pas de ma faute. Il faut dire qu'avec l'arrivée de mon équipe, je devrai me montrer plus ferme. En fait, ce que personne n'a encore compris, c'est que je ne suis pas mou, je suis plutôt gentil. Là où ce Kôtarô n'hésiterait pas à m'insulter pendant des heures s'il le pouvait, je me contenterais de rétorquer avec un simple sourire. Ce que les autres penses, je m'en suis toujours foutus un peu et ce n'est pas prêt de changer. Je devais maintenant trouver trois fleurs, j'avais leur descriptif et leur nom dans ma poche. Étrangement, c'était toutes des orchidées et elles se ressemblaient pas mals ce qui rendrait la tâche plus difficile. Mon byakugan m'aiderait a décerner les tas de fleurs entre ces arbres mais pas de les différencier entre elle. Une fois que mon compagnon fut parti escalader les hauts sommets, j'activai le pouvoir des mes yeux et je regarda autour de moi. En tournant la tête vers la montagne, j'aperçus pas une mais deux silhouette. L'une était bien entendu Kôtarô mais l'autre avait l'allure d'un animal à quatre pattes, très certainement une invocation qui résistait au froid.

→ Il me cache quelque chose celui-là. Je vais faire comme si je ne l'avais pas vu, j'en viendrai peut-être aux faits à la fin de cette mission. Me chuchotais-je à moi même.

La première fleur sur ma liste était rose et blanche, la seconde était blanche et rose et la troisième était un mélange dégradé des deux couleurs, je n'avais pas fini mon boulot moi ! À l'endroit où mes yeux m'indiquèrent qu'il y avait du vivant, je plantai mes mains dans la terre en effectuant l'une de mes techniques qui consistait à creuser la terre à une puissance excessivement réduite. Grâce aux foreuses qu'étaient maintenant mes doigts, j'arrivai à récolter la première fleur assez rapidement. C'était la Cattleyas, la plus rosé des trois et celle qui semblait être en abondance dans cet endroit. Quand à la deuxième fleur, elle ne fut pas non plus très longue à trouver. Du nom de Phragmipedium, on en trouvait quelques unes collés aux racines des arbres. Elles suçaient très certainement la sève de l'arbre et c'est ce qui leur donnait surement leur allure forte malgré la neige qui les surplombait. Puis, je me mis à la recherche de la dernière fleur. Malheureusement, la seule chose que je trouvais dans ce tas de poudre blanche, c'était une fleur d'un blanc presque beige qui donnait mal à la tête quand je respirais son parfum.

Pas moyen de trouver autre chose, même avec mon byakugan, je ne percevais rien de différents et ce à des kilomètres à la ronde. J'en étais maintenant persuadé, la recherche de cette fleur serait bien plus compliqué que les autres. On devrait même peut-être se rendre à la serre dont j'avais parlé précédemment. Dans tous les cas, j'attendis Kôtarô, le dos vouté sur un sapin du coin, une épine dans la bouche.

(#) Sujet: Re: Maladie rare [PV Ryûjisai Kôtarô] Ven 14 Sep 2012 - 23:45

Deux types de racines. Une sorte de lichen, et une fleur. Tu cherches activement ces végétaux autour de toi. Et tu n'as pas grand mal à les trouver... Grâce à ta lame, tu fais rapidement fondre la neige pour dévoiler les racines et la fleur que tu recherchais. Rien de très spécial. Meika doit encore te ramener deux fleurs de haute montagne... Et tu cherches encore ton lichen. Que tu as quelques difficultés à dénicher. Mais tu finis par trouver un rocher sous lequel tu arrives à sauver quelques grammes de mousse. Mais rien de suffisant. En attendant, tu espères que ton équipier de Konoha s'en sort sans trop de mal. Tu t'apprêtes à retourner le chercher, lorsque tu vois revenir ta tigresse, quelques plantes soigneusement tenues dans la gueule. Voilà, encore deux fleurs ajoutées à ta liste. Il ne reste donc plus que ton lichen, et les fleurs de Kenzo... Tu te tournes vers Meika, lui adressant quelques mots pour la remercier, avant de la renvoyer d'où elle vient, la faisant disparaître dans un nuage de fumée.

Et maintenant, il ne te reste qu'à rejoindre ton équipier. Tu reprends donc le sentier montagneux, retournant sur tes pas, avançant rapidement, jusqu'à apercevoir le Konohajin. Il est installé au pied d'un sapin. Il devait te rejoindre ! Quel idiot... Tu soupires. Mais tu le rejoins tout de même, tes plantes dans le sac que tu as pris soin d'emporter. La situation a bien évolué. Mais il y a un problème. Il n'a trouvé que deux fleurs. Et il te manque du lichen en quantité. Vous n'avez pas le choix. Si il sait toujours où se trouve sa fichue serre... Vous allez devoir y faire une descente. Tu soupires avant de fixer le jeune homme pour reprendre la parole.

Bon. Il nous manque deux choses. Le lichen, qui se fait trop rare. Et une fleur ? J'ai bien résumé ? Hum. Je suppose qu'on a pas le choix. Tu te souviens de là localisation de ta serre ? On va devoir aller y faire un tour...

Tu reprends alors le chemin du village sans attendre. Tu le laisses te rejoindre pour mener la marche. Vous avez presque tout. Il serait vraiment stupide d'échouer maintenant, non ? Vous allez réussir cette mission. Et tu comptes bien participer au sauvetage de cette enfant. Tant pis si elle l'oublie dans quelques ans. Tout ce que tu veux, c'est soulager ton âme. Tu vois rapidement la silhouette d'une serre se dresser devant vous. C'est donc là que vous trouverez les dernières plantes. Tu remarques rapidement un bâtiment accroché au mur de la serre. Hum, une infiltration discrète risque d'être difficile... Tu te tournes vers ton équipier et tu lui lances quelques mots.

Bon, et maintenant ? Une idée à proposer pour entrer sans se faire capter ?

A vrai dire, t'as pas d'idée là. T'aimerais bien entrer en force, mais ce serait mauvais. Alors il faudrait que ton équipier trouve une idée. Après tout, c'est lui qui voulait venir ici. Cette serre c'était son idée. Alors, c'est à lui de trouver quelque chose maintenant... T'as déjà fait pas mal de la part de boulot, alors maintenant, ce serait à son tour...

(#) Sujet: Re: Maladie rare [PV Ryûjisai Kôtarô] Dim 16 Sep 2012 - 4:04

On avait fini par suivre mon plan initial, Kôtarô n'oserait peut-être pas l'admettre mais mes idées n'étaient pas toutes folles. Cet étrange homme prenait donc la route du village, l'exacte même chemin que nous avions pris pour nous rendre dans les montagnes. Je me rendis à la serre sans discuter avec lui, notre relation était plutôt... froide. Il nous manquait deux plantes, le lichen ainsi que l'orchidée phalaenopsis, je n'étais pas un gros connaisseur en botanique et la description des fleurs qu'on nous avait remis était d'une grande utilité. Une fois arrivé devant la serre, mon compagnon invocateur s'adressa à moi. Il voulait entrer sans se faire capter, rien de plus simple. Une serre, c'était par définition un endroit très peu gardé, surtout dans ce lieu reculé du monde shinobi. C'était probablement l'une des seules de l'île et elle représentait notre dernière chance de trouver les fleurs manquantes. J'activai encore une fois mon byakugan et il faut dire que je commençais à en avoir un peu marre de me servir de mes yeux. À croire que les autres ne sont pas capables de détecter deux ou trois civiles, pitoyable. Mais enfin, Kôtarô était très certainement capable de le faire mais ne voulait pas invoquer son animal fétiche. Je finirais bien par lui dire que je l'avais remarqué.

→ C'est assez calme, mais un peu trop quand même. Il n'y a qu'un homme à l'intérieur et il n'est pas ninja. Je crois qu'il est le propriétaire ou du moins un employé puisqu'il se promène dans la serre et s'attarde à plusieurs endroits pendant un moment. On peut très bien faire une entrée discrète par le toit, la cheminée n'est pas en marche ce qui est un coup de chance pour nous.

Puisqu'il n'avait pas eu d'idée, j'en déduis que mon plan était le seul et unique que nous avions et je m'élançai donc en direction du toit. En à peine deux bonds, j'étais sur cette étendu de bardeau noir, accompagné comme toujours du nukenin à l'oeil bandé. Je descendis sans trop de problème par la cheminée, il faut dire que ma carrure n'était pas des plus impressionnantes et que mon compagnon était plus costaud que moi. Une fois arrivée en bas, l'homme qui était encore à l'autre bout de la pièce ne nous remarqua même pas. Discrètement, je m'enfonçai entre les divers arbustes et plantes tout en examinant tous ce qui m'entourait. Ça prendrait des heures, pour trouver les fleurs et il faisait vraiment chaud ici. Ça devait lui coûter un paquet pour maintenir une telle chaleur dans ce pays reculé mais bon, on s'en foutait un peu. J'entendis alors un sifflement fin, puis, plus rien. Un grognement et enfin une suite d'autres. Je vis alors une espèce de patte, ou plutôt une liane voler en ma direction. D'un bref regard, je remarquai qu'elle venait d'une grosse plante carnivore, la gueule grande ouverte et ses huit bras en actions, elle tentait de me manger et devait avoir les mêmes intentions pour mon partenaire. L'homme qui était auparavant à l'autre bout de la pièce se tenait maintenant à côté de sa plante et riait aux éclats.

→ J'espère que t'aime pas trop les plantes car va falloir faire une coupe à blanc aujourd'hui.

Je chargeai mes points en chakra mais il était déjà un peu trop tard, deux autres bras de la plantes se dirigèrent vers moi et m'agrippèrent pour m'emporter vers la bouche de ce monstre. Kôtarô devrait réagir car leur emprise s'intensifiait de secondes en secondes et que mes mains étaient bloquées. J'eu alors une autre idée, je dégageai un épais flux de chakra par tous les tenketsus de mon corps ce qui eu pour but de repousser brutalement ses tentacules. Je sortis alors deux kunaïs de ma trousse et je les lançai sur ses bras. Un horrible cri retenti alors et un sang d'un noir visqueux dégoulina. J'avais réussi à neutraliser deux de ses membres, il en restait six. Kôtarô avait l'air de vouloir tenter quelque chose, je n'allais pas m'interposer histoire de ne pas nuire à sa technique.

(#) Sujet: Re: Maladie rare [PV Ryûjisai Kôtarô] Dim 16 Sep 2012 - 23:08

Bordel. Un piège ? Mais... Pourquoi ? Tu t'interroges alors que tu vois un homme rire aux éclats, semblant être le maître de la plante carnivore. Tu souris, un air sadique sur le visage. Ce mec. A commis une grave erreur. Si il tente de s'interposer au bon déroulement de cette mission, tu le tueras. Point barre. Tu n'es pas un enfant de choeur. Tu es un mercenaire. Sans foi, sans lois, sans pitié. D'autant que... Ce n'est qu'un déchet humain. Même pas besoin de l'aide de Meika ou de Rei. Tu vas les envoyer brûler dans les flammes de l'enfer, lui et sa plante monstrueuse ! Tu commences à composer tes mudras alors que trois bras de la plante fondent vers toi...

Disparais de ma vue. Viens, Hydra !

Tu prononces ces mots alors qu'un grondement se fait entendre. Tu fais alors jaillir un serpent de lave du sol, à la seule différence... Que sa tête se divise en cinq. Ta lame de lave toujours en main, tu observes l'air horrifié de l'inconnu alors que les trois bras de sa plante se font déchiqueter par les têtes de lave de ton hydre. Il ne pourra rien faire, tout simplement. Tu jettes un coup d'oeil en coin à ton équipier. Ca devrait aller pour lui. Mais tu ne peux t'empêcher de lui lancer quelques ordres.

Va chercher les plantes. Dépêches-toi, tout s'embrasera bientôt. Et reste en dehors de ce combat si tu tiens à ta vie.

Tu sens alors ce frisson te prendre aux tripes. Ce frisson annonciateur. Ce frisson de mort. Tu sais ce qui va se passer. Tu vas tuer. Encore une fois. Tu sens le sang bouillonner dans tes veines. Ton instinct animal hurle. Ton sang félin se manifeste. Tu vas le tuer. Il mourra. Il souffrira. Il se convulsera dans d'ignobles souffrances. Oui, car tu en as décidé ainsi. Tu ne prêtes plus attention au Konohajin. Ton instinct de tueur a repris le dessus. Tu manipules ton Hydre, la faisant massacrer les derniers bras de la plante, avant de lui faire dévorer la tête du monstre. Tu regardes l'homme qui pensait pouvoir vous piéger, le transperçant de ton regard. Tu le vois trembler de peur. Il est paralysé par la terreur qui le ronge. Tu avances tranquillement vers lui, alors que ton Hydre finit de dévorer la plante, répandant des flammes et de la lave partout sur son passage. Tu le fixes un instant, avant de soupirer. Tu plantes ta lame dans le sol, avant de tendre la main vers lui.

Allez mon Hydre, mange.

Tu le fais alors dévorer par la tête centrale de ta bête. Tu regardes l'homme se tordre de douleur, hurler, se convulser, sous des brûlures atroces. Mais. Et pendant ce temps ? Qu'est devenu ton équipier ? A-t-il trouvé les plantes ? S'en est-il sorti ? Tu... Sembles sortir d'un rêve. Comme si ton instinct t'avait emporté... Tu dois te reprendre, et retrouver Kenzo. Et vite. Sinon, tout va brûler, et lui aussi.

(#) Sujet: Re: Maladie rare [PV Ryûjisai Kôtarô] Lun 17 Sep 2012 - 2:10

Tout un jutsu de lave cette hydre, je n'avais jamais vu rien de tel et je dois dire que j'étais assez impressionné par la puissance de Kôtarô. J'étais maintenant spectateur, je regardais ce monstre de chaleur dévorer la plante comme si c'était un gâteau. Le végétal criait, ça faisait mal et elle détestait. Mais bon, la plante avait voulu me dévorer et elle méritait son châtiment ! L'homme quant à lui, se tenait toujours prêt de sa plante en espérant qu'elle reprenne le dessus. Son rire intense avait laissé place à des yeux sur le bord des larmes, un visage craintif, paniqué. Mon compagnon m'ordonna ensuite d'aller à la recherche des fleurs, je comptais déjà le faire et de quel droit il me donnait des ordres ? Mais bon, j'avais juste hâte de foutre le camp de cette horrible pays et je continuai ma recherche. Je remarquai qu'il y avait des catégories écrites sur des panneaux suspendus ce qui faciliterait ma recherche. Je trouvai rapidement les orchidées ainsi que celle que je cherchais. Je me dirigeai ensuite vers la section du lichen qui était assez imposante. Elle était dans le fin fond de la serre et ça me prit un certain temps pour m'y rendre. Trouver le lichen que l'on cherchait fut par contre un jeu d'enfant et je retournai immédiatement rejoindre mon compagnon pour courir en dehors du bâtiment. Lorsque j'arrivai, Kôtarô était là, la plante gisant sur le sol et son propriétaire aussi !

→ Tu.. tu l'as... MONSTRE. Je pars sans toi, ta parre du magot sera à la maison où la petite fille souffre, ne t'y aventure pas maintenant car sinon tu auras affaire à moi. Que nos chemins ne se croisent plus, ta lave te perdra.

Il avait tué un homme innocent, qui ne demandait qu'à défendre ses biens ! Plutôt que de continuer à discuter avec lui, je ramassai le sac qui contenait maintenant toutes les fleurs et je m'enfonçai dans le sol à l'aide de l'une de mes techniques. Je me déplaçais à une vitesse vertigineuse sous la terre qui était particulièrement froide. Je sortis à une centaine de mètre de la serre, le sac tenu par mes dents. Je courrai ensuite vers la maison de la petite fille, à une vitesse bien plus intense que tout à l'heure. La neige de ce pays me dégoûtait et ce que Kôtarô avait fait aussi. Je cognai à la porte de la mason et donnai toutes les fleurs à l'homme qui s'empressa de les faire bouillir dans une eau déjà chaude. Il fit boire son contenu à sa fille et elle reprit immédiatement des couleurs. C'est donc en sautant littéralement de joie qu'il m'offrit une somme considérable. J'allais en déposer la moitié sur le sol dans le sac à fleur mais je vis que Kôtarô n'étais pas trop loin, s'avançant dans la tempête. Je m'avançai vers lui et je lançai le sac contenant la moitié du magot en sa direction.

→ Tiens, t'as ce que tu voulais. J'ai honte de croire que les tigres ont conclus un pacte avec un homme comme toi.

Puis, je me retournai, je marchai à mon tour dans la tempête, en direction encore et toujours du plus gros port de Yuki no Kuni. Je voyais Konoha dans mes pensées, j'avais hâte d'y être.

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